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Turgis et Gaillard "AA'ROK" MALE - caractéristiques, prospects...


Banzinou
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Il y a 10 heures, Patrick a dit :

Je vous livre donc le genre de prose qu'on peut y trouver...

Quand je disais que les europextremistes allaient se montrer au grand jour, je pensais pas que ce serait si rapide mais on y est.

et je pensais pas qu’un simple drone suffirait. 

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Il y a 11 heures, Patrick a dit :

Quelqu'un a parlé d'OPEX360 plus haut?
Je vous livre donc le genre de prose qu'on peut y trouver...

3bm5.jpg

:bloblaugh: ...et dire que je passe pour un nationaliste patriotard aux yeux de certains membres du forum... Allô les gars, un commentaire?

Une verve digne du petit peintre moustachu 

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1 hour ago, PolluxDeltaSeven said:

Je pense aussi (voir mon poste précédent) que ça pourrait être la première cible commerciale de l'Aarok. En plus, politiquement, ça ne le mettrait en concurrence ni avec les MALE de l'AAE, ni avec le Patroller de l'AdT.

Justement, j'aurais dit que l'Eurodrone aurait probablement été plus intéressant pour la Marine dans un rôle de MPA, comme le MQ-4C Triton US.

Si il peut être navalisé, l'Aarok pourrait être intéressant comme appareil embarqué mais j'ai des doutes sur la faisabilité. À ma connaissance, personne ne fait d'appareils de ce calibre et de ce type. Les seuls que je connaissent (Mojave et TB3) sont beaucoup plus légers (3100kg pour le Mojave, 1500kg pour le TB3).

On pourrait le catapulter avec EMALS mais ça limite l'appareil au seul PA2.

Dernière possibilité, un truc qu'on a vu sur beaucoup de drones (beaucoup) plus petits, l'ajout de 4 hélices horizontales pour permettre le décollage vertical. Ça affecterait négativement l'aérodynamique et la payload mais ça permet l'usage de n'importe où.

Dans tous les cas cependant, c'est cher...

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1 hour ago, PolluxDeltaSeven said:

Je pense aussi (voir mon poste précédent) que ça pourrait être la première cible commerciale de l'Aarok. En plus, politiquement, ça ne le mettrait en concurrence ni avec les MALE de l'AAE, ni avec le Patroller de l'AdT.

Justement, j'aurais dit que l'Eurodrone aurait probablement été plus intéressant pour la Marine dans un rôle de MPA, comme le MQ-4C Triton US.

Si il peut être navalisé, l'Aarok pourrait être intéressant comme appareil embarqué mais j'ai des doutes sur la faisabilité. À ma connaissance, personne ne fait d'appareils de ce calibre et de ce type. Les seuls que je connaissent (Mojave et TB3) sont beaucoup plus légers (3100kg pour le Mojave, 1500kg pour le TB3).

On pourrait le catapulter avec EMALS mais ça limite l'appareil au seul PA2.

Dernière possibilité, un truc qu'on a vu sur beaucoup de drones (beaucoup) plus petits, l'ajout de 4 hélices horizontales pour permettre le décollage vertical. Ça affecterait négativement l'aérodynamique et la payload mais ça permet l'usage de n'importe où.

Dans tous les cas cependant, c'est cher...

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il y a 36 minutes, mehari a dit :

Les seuls que je connaissent (Mojave et TB3) sont beaucoup plus légers (3100kg pour le Mojave, 1500kg pour le TB3).

Tu oublies le MQ-9B Reaper STOL :wink:

il y a 36 minutes, mehari a dit :

On pourrait le catapulter avec EMALS mais ça limite l'appareil au seul PA2.

Sauf que justement les tests avec le Mojave puis avec le Reaper seraient sans cat ni trap (look Ma,"No hook !" Comme écrit sur le  C-130). Donc pas limité à un PA avec Emals.

Look-ma-no-hook.jpg?fit=800,635&ssl=1

il y a 36 minutes, mehari a dit :

Dans tous les cas cependant, c'est cher...

De ce fait, non, justement.

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Il y a 2 heures, mehari a dit :

Justement, j'aurais dit que l'Eurodrone aurait probablement été plus intéressant pour la Marine dans un rôle de MPA, comme le MQ-4C Triton US.

 

Toujours pareil: pas le même usage, pas le même format. L'US Navy a des Triton, mais veut aussi des Sea Guardian (qui intéresse d'ailleurs bien plus de marines que le Triton).

En ce qui nous concerne, des Eurodrone en complément de Falcon 10X/A320 MPA dans le cadre du MAWS (ou de ce qui remplacera le MAWS), oui, complètement.
Mais un Aarok pour la Marine, ce serait plutôt un complément du Falcon 2000 Albatros. Plus de la SURMAR que de la PATMAR, en gros.

Le but serait alors de faire des déploiements en outre-mer, aux côtés ou à la place des Albatros, pour faire de la surveillance des pêches, lutte anti-pollution, missions de sauvetage, aide humanitaire, etc etc. Même si la possibilité de lui adjoindre des ANL, par exemple, serait intéressante pour permettre à la SURMAR de disposer d'une petite capacité d'intervention (anti-piraterie, manoeuvres dissuasives face à des gardes côtes chinois menaçants, etc.), utile en zone Asie-Pacifique, mais inexistante sur Albatros.

 

Il y a 3 heures, mehari a dit :

Si il peut être navalisé, l'Aarok pourrait être intéressant comme appareil embarqué mais j'ai des doutes sur la faisabilité. À ma connaissance, personne ne fait d'appareils de ce calibre et de ce type. Les seuls que je connaissent (Mojave et TB3) sont beaucoup plus légers (3100kg pour le Mojave, 1500kg pour le TB3).

On pourrait le catapulter avec EMALS mais ça limite l'appareil au seul PA2.

Dernière possibilité, un truc qu'on a vu sur beaucoup de drones (beaucoup) plus petits, l'ajout de 4 hélices horizontales pour permettre le décollage vertical. Ça affecterait négativement l'aérodynamique et la payload mais ça permet l'usage de n'importe où.

Dans tous les cas cependant, c'est cher...

Franchement, je poserais la question, mais je ne me fait aucune illusion. Le MQ-9, pour être navalisé, est quasiment un nouveau drone, et va être bien plus robuste et plus cher que ce Aarok. Il ne faut vraiment pas s'attendre à grand chose de ce côté là.

Il y a 2 heures, BPCs a dit :

Tu oublies le MQ-9B Reaper STOL :wink:

Boarf, c'est un peu presque la même chose :P Plus sérieusement, le Mojave est conçu pour séduire les utilisateurs du Grey Eagle, et le MQ-9 STOL c'est globalement un Reaper "mojavisé", conçu avant tout pour séduire les utilisateurs actuels du Reaper.

Mais dans les deux cas, on a quand même affaire à de sérieux bestiaux qui ont le bon goût d'être des monstres de précision. Clairement, ça ne semble pas le cas de ce Aarok, qui semble taillé pour l'autonomie et la stabilité en altitude, pas pour les acrobaties au raz de l'eau.

 

 

 

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France’s Largest-Ever Drone Has Broken Cover

Gros article dans TheDrive au sujet de ce nouveau drone, sympa de voir un peu d'attention avant meme le salon.

https://www.thedrive.com/the-war-zone/frances-largest-ever-drone-has-broken-cover

Révélation

Développé secrètement, le drone de moyenne altitude et de longue endurance Aarok devrait prendre l'air avant la fin de l'année.

À la surprise générale, un nouveau drone de fabrication française, l'Aarok, est apparu sous forme de prototype avant le salon de l'aéronautique et de l'espace de Paris qui se tiendra la semaine prochaine. Le système d'aéronef sans équipage Aarok, ou UAS, est un nouveau venu dans le segment de la moyenne altitude et de la longue endurance (MALE) et est destiné à effectuer des missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance (ISR), ainsi que des missions d'attaque. Pour ces dernières, il est prévu de transporter l'AASM Hammer de fabrication française, une arme guidée de précision dotée d'une capacité d'autonomie étendue et d'ogives de différentes tailles.

L'Aarok est un produit d'une entreprise française de défense jusqu'alors peu connue, Turgis & Gaillard, qui n'a cessé de développer ses activités dans son pays d'origine, pour aboutir à l'impressionnant prototype de l'Aarok. Pesant environ 5,4 tonnes en configuration de décollage maximal, le drone a attiré l'attention par sa taille. Son envergure de 72 pieds n'est en fait que légèrement supérieure à celle du MQ-9A Reaper, fabriqué aux États-Unis, dont l'envergure est d'un peu plus de 69 pieds, mais le fuselage est considérablement plus encombrant en comparaison.

L'Aarok est propulsé par un turbopropulseur Pratt & Whitney Canada PT6 de 1 200 chevaux entraînant une hélice frontale classique. A l'avenir, Turgis & Gaillard prévoient d'installer un turbopropulseur Safran Ardiden 3 ou GE Aviation Catalyst. 
Outre la masse maximale au décollage de 5,4 tonnes, les spécifications publiées de l'Aarok comprennent un poids à vide d'environ 2,5 tonnes et une charge utile maximale de 6 000 livres, dont jusqu'à 3 300 livres d'armement.

Le drone devrait avoir une autonomie de plus de 24 heures. Ces paramètres placent l'Aarok dans une catégorie largement similaire à celle du MQ-9A Reaper, déjà en service dans l'armée de l'air française.
La conception de l'Aarok est destinée à permettre des opérations à partir de terrains accidentés, le train d'atterrissage particulièrement robuste étant l'une des principales caractéristiques du prototype.

Turgis & Gaillard affirme développer l'Aarok depuis trois ans. Le directeur général de la société, Patrick Gaillard, a déclaré à The War Zone que le drone était destiné à effectuer "des missions ISR, des missions de frappe à distance, de la surveillance maritime, ainsi que des relais de communication multi-domaines". Dans ce dernier rôle, l'Aarok serait utilisé comme "une sorte de BACN français", a déclaré M. Gaillard, en référence au Battlefield Airborne Communications Node de l'armée de l'air américaine.

La charge utile BACN permet aux plateformes aériennes de jouer le rôle de nœuds de communication aérienne hautement spécialisés, capables de transférer rapidement des informations vers et depuis une grande variété de plateformes aériennes vers d'autres plateformes aériennes et des forces au sol et en mer. Ce système de passerelle de communication a été monté à la fois sur des avions E-11A avec équipage - des avions d'affaires modifiés de la série Global Express de Bombardier - et sur des drones EQ-4B Global Hawk aujourd'hui retirés du service.

Le site web de Turgis & Gaillard indique que l'ensemble ISR de l'Aarok comprendrait "des capteurs optroniques et électromagnétiques de haute performance", IHS Janes suggérant le Wescam MX-25 ou l'Euroflir 610 comme les options de capteurs les plus probables. La taille du drone, avec beaucoup d'espace sous les ailes et le fuselage pour accrocher différents types de charges utiles, ainsi qu'un fuselage spacieux, signifie qu'il sera capable de transporter simultanément "un grand capteur électro-optique (caméra), un radar multimode et des charges utiles de renseignement d'origine électromagnétique", indique le fabricant.

Quant aux armes destinées aux missions de frappe, elles comprendraient l'AASM Hammer, qui est disponible avec une série d'options de guidage, inertiel et GPS, laser et infrarouge. Les ogives peuvent également être de tailles différentes, l'AASM pouvant être associé à des corps de bombes de 276 livres, 550 livres, 1 100 livres et 2 200 livres.

"Avec le Hammer, nous avons une portée de 35 kilomètres, nous ne sommes donc pas trop inquiets au sujet du Pantsir", a ajouté M. Gaillard, faisant référence au système de défense antiaérienne à courte portée de fabrication russe. Il est tentant de se demander si la référence au Pantsir n'est pas un clin d'œil au MQ-9 de l'armée de l'air américaine qui a essuyé les tirs d'un système de défense antiaérienne russe Pantsir-S1 au-dessus de l'est de la Syrie, en novembre dernier. Bien qu'il n'ait pas réussi à abattre le drone, l'incident montre l'éventail croissant des menaces auxquelles sont confrontés les drones qui n'ont pas nécessairement des capacités de neutralisation.

Il est intéressant de noter que le communiqué de presse de l'entreprise mentionne que l'Aarok effectue des "frappes de haute intensité, même dans des zones contestées", ce qui suggère que son équipement comprendra également une forme de suite d'autodéfense, utilisant des contre-mesures telles que des paillettes et des fusées éclairantes, un brouilleur ou une sorte de contre-mesure infrarouge directionnelle (DIRCM), ou plus vraisemblablement un mélange de ces systèmes.

Turgis & Gaillard, créé en 2011, était à l'origine un bureau d'études chargé de développer le Gerfaut, un système d'intégration des munitions guidées de précision françaises, notamment le Marteau, sous l'aile des avions de transport C-130 Hercules. L'objectif était de fournir un appui aérien rapproché et une interdiction à faible coût pour les opérations de contre-insurrection telles que celles menées en Afghanistan et au Mali. Le Gerfaut ne semble pas avoir débouché sur un contrat de production, mais l'expérience acquise au cours du processus d'intégration contribuerait certainement à l'armement de l'Aarok. Il convient également de noter que le Harvest HAWK du Corps des Marines américain offre un concept similaire à celui du Gerfaut et qu'il a fait l'objet d'une utilisation opérationnelle intensive.

En effet, Turgis & Gaillard a rapidement réussi à s'imposer sur la scène de la défense française en poursuivant un large éventail de projets innovants, principalement dans le domaine aérospatial. Il s'agit notamment de la production d'équipements pour les avions de combat Dassault Rafale, de l'entretien des avions d'opérations spéciales DHC-6 et PC-6 pour les forces armées françaises, et même de la fabrication de certains équipements terrestres pour le F-35, qui n'est pas utilisé par la France.
L'Aarok est clairement le programme le plus ambitieux de l'entreprise à ce jour et son développement a été autofinancé jusqu'à présent. Turgis & Gaillard destine ce nouveau drone à des clients nationaux et à l'exportation, promettant "un coût réduit, tant à l'achat qu'à l'utilisation", selon Fanny Turgis, présidente de l'entreprise. Dans un communiqué de presse, l'entreprise suggère que l'une des missions du drone serait "des missions de surveillance maritime dans les grandes zones économiques exclusives, en particulier dans l'Indo-Pacifique". Cette déclaration reflète également l'importance croissante de la zone indo-pacifique au sens large et pourrait également être liée à l'intensification des efforts de la France pour s'engager de plus en plus dans cette région.

Par ailleurs, il n'a pas été fait mention de marchés cibles spécifiques ou d'un intérêt de la part des clients à l'exportation. Toutefois, selon au moins un article paru dans les médias français, lorsqu'il sera présenté au salon du Bourget la semaine prochaine, l'Aarok sera exposé "à quelques mètres [du stand] du ministère des Armées", ce qui suggère que l'objectif est de convaincre les décideurs militaires français d'opter pour le nouveau produit.
Traditionnellement, la France a connu des succès notables dans les ventes d'armes aux pays d'Afrique et du Moyen-Orient. L'Aarok pourrait susciter de l'intérêt dans ces deux régions, où la demande de capacités de surveillance terrestre et maritime est importante. En outre, avec une politique d'exportation agressive, la France pourrait bien chercher à présenter l'Aarok à des clients qui ne pourraient pas acheter de Reapers ou d'autres drones armés fabriqués aux États-Unis.

En termes de concurrence, l'Aarok, s'il entre en phase de production, entre sur un marché assez encombré. Bien que la scène nationale puisse offrir les meilleures opportunités, la France fait déjà voler le MQ-9A Reaper, largement similaire.
La France a acquis six Reaper Block 1 et six Reaper Block 5, avant de commander six autres véhicules Block 5. Les Block 5 peuvent être armés de bombes à guidage de précision GBU-12 Paveway et de missiles air-sol AGM-114 Hellfire.

Les Reaper français ont été acquis pour répondre à un besoin opérationnel urgent en matière d'ISR, notamment dans le cadre de l'opération française au Mali, qui comprend des vols de longue durée au-dessus du nord du pays pour traquer les militants.
À plus long terme, Turgis & Gaillard pourrait bien espérer fournir à la France un successeur national au Reaper, un drone qui pourrait également compléter le futur Eurodrone.
L'Eurodrone est un drone MALE biturbopropulseur, un peu plus grand que l'Aarok, avec un poids maximum au décollage d'environ 24 000 livres, une charge utile de plus de 5 000 livres et une envergure d'un peu plus de 98 pieds.

L'Eurodrone est développé par Airbus, Dassault Aviation et Leonardo dans le cadre de l'initiative européenne MALE RPAS (Medium-Altitude Long-Endurance Remotely Piloted Aircraft System) et devrait être mis en service en France, en Allemagne, en Italie et en Espagne. Son premier vol est prévu pour la mi-2027, mais son entrée en service n'est pas attendue avant 2030, au plus tôt.
Outre le Reaper, l'Aarok serait également confronté à la concurrence du Baykar Bayraktar Akinci, un autre drone MALE biturbopropulseur turc. Avec une autonomie de 25 heures, une charge utile d'environ 3 000 livres et une envergure d'un peu moins de 66 pieds, l'Akinci est, à bien des égards, assez proche de l'Aarok. Le drone Baykar est déjà en service auprès des forces armées turques, du Pakistan et de la Libye, et d'autres commandes ont été passées par l'Azerbaïdjan et le Kirghizistan.

En ce qui concerne le calendrier, M. Gaillard a déclaré que la société visait un premier vol avant la fin de l'année. Cela pourrait conduire à une mise en service à partir de la mi-2025, en fonction de l'obtention des autorisations nécessaires de la DGA, la Direction générale de l'armement et de la technologie.
La guerre en Ukraine a montré que les drones sont là pour durer, même dans des environnements contestés. Par ailleurs, les drones armés, en particulier, constituent une niche que de nombreux pays occidentaux, dont la France, ont mis du temps à développer. En conséquence, l'armée française s'appuie aujourd'hui sur le Reaper, fabriqué aux États-Unis, pour les frappes de drones. Cette lacune a permis à des pays comme la Turquie et la Chine de dominer les ventes de drones armés, d'autant plus que l'exportation de produits américains dans ce secteur est strictement réglementée.
Si Turgis & Gaillard est en mesure de commercialiser un drone MALE déjà armé aussi rapidement qu'il le prétend, il pourrait susciter l'intérêt non seulement des forces armées françaises, mais aussi des clients à l'exportation. Et si l'Aarok est proposé à un prix réellement inférieur à celui des drones concurrents, il pourrait faire encore mieux, un drone armé produit en série à moindre coût - que les opérateurs seraient plus enclins à sacrifier sur un champ de bataille à forte menace - étant potentiellement une proposition très attrayante.

 

Modifié par Titus K
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Navaliser le AA'ROK ? 

Sans même parler de faisabilité technique, avec son envergure de 22 mètres, il faudrait une piste d'au moins 30 mètres de large pour le faire apponter. 

Or, à part sur le PANG, il sera difficile de disposer d'une piste aussi large sur un navire embarqué. 

Si la Marine commande des AA'ROK, ce ne sera pas pour les installer sur le PANG (ou alors je n'ai rien compris au concept du porte-avions nucléaire CATOBAR). 

Néanmoins, je comprends que la Marine commande des drones pour la patrouille maritime.

Mais l'AA'ROK sera t'il plus performant qu'un Patroller, qui a déjà été testé dans une version de patrouille maritime ?

J'ai des doutes... 

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il y a 12 minutes, Salverius a dit :

Navaliser le AA'ROK ? 

Sans même parler de faisabilité technique, avec son envergure de 22 mètres, il faudrait une piste d'au moins 30 mètres de large pour le faire apponter.

Or, à part sur le PANG, il sera difficile de disposer d'une piste aussi large sur un navire embarqué. 

Si la Marine commande des AA'ROK, ce ne sera pas pour les installer sur le PANG (ou alors je n'ai rien compris au concept du porte-avions nucléaire CATOBAR). 

Néanmoins, je comprends que la Marine commande des drones pour la patrouille maritime.

Mais l'AA'ROK sera t'il plus performant qu'un Patroller, qui a déjà été testé dans une version de patrouille maritime ?

J'ai des doutes... 

22 m, c'est l'envergure du S-2 Tracker. Les porte-avions légers pouvaient l'embarquer.

Un navire prévu pour à peine plus grand que nos PHA devrait être suffisant.

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Il y a 5 heures, Titus K a dit :

Son envergure de 72 pieds n'est en fait que légèrement supérieure à celle du MQ-9A Reaper, fabriqué aux États-Unis, dont l'envergure est d'un peu plus de 69 pieds

 

Il y a 4 heures, Salverius a dit :

Navaliser le AA'ROK ? 

Sans même parler de faisabilité technique, avec son envergure de 22 mètres, il faudrait une piste d'au moins 30 mètres de large pour le faire apponter. 

@Salverius  tu remarques que General Atomics envisage de faire apponter ses MQ-9B Stol sur PHA malgré une envergure à peine plus courte de 90cm ?

Il y a 4 heures, ARPA a dit :

22 m, c'est l'envergure du S-2 Tracker. Les porte-avions légers pouvaient l'embarquer.

Exactement, ici sur le HMCS Bonaventure  :

eb4b916df92a7c7c112f4a88ede8cf90.jpg

63177848e9c52424dff2a1619b554128.png

En fait on remarque que dans l'option du Reaper Stol sur LHA, la piste est décalée à babord.

MQ-9B-STOL-3.jpg.webp

Il y a 12 heures, PolluxDeltaSeven a dit :

ça ne semble pas le cas de ce Aarok, qui semble taillé pour l'autonomie et la stabilité en altitude, pas pour les acrobaties au ras de l'eau.

On aimerait déjà connaître la vitesse d'approche et la distance d'atterrissage (apparemment 4 à 500m pour le décollage)

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Le 15/06/2023 à 22:18, hadriel a dit :

le cout principal doit être dans le système d'arme, pas dans la plateforme.

Ça c'est une évidence que beaucoup sur ce forum ont du mal à intégrer. On a un exemple très parlant avec le drone Patroller. Un Stemme coûte 330 000 € l'unité et on a un système de cinq drones à 20 millions d'euros avec ses stations. Les plates-formes (planeur plus  moteur) représente moins de 10 % du coût d'un système. Le coût est dans le système d'armes la station de contrôle, les communications et le développement de l'ergonomie du système. Ceux qui hurlent à la mort sur la taille de l'Euro Drone et sa double motorisation n'ont rien compris ça représente moins de 1 % du coût du système pour une probabilité de perte sur panne de moteur divisée au moins par 100. Et à terme le volume disponible fera faire des économies pour l'intégration de nouvelles fonctions alors que sur un système comme le drone Reaper il faudrait tout intégrer au chausse-pied avec de très gros surcoût ou alors on se retrouve avec de grosse couilles qui pendent sous le fuselage et les ailes et divisent par deux l'autonomie ,Cf radar plus lances bouées qui peuvent êtres intégrés dans le fuselage sur l'Euro Drone.

Le 15/06/2023 à 22:18, hadriel a dit :

Ils ont quoi comme expérience en intégration de systèmes complexes chez Turgis et Gaillard?

Quand on voit l'image ci-dessous AASM collés contre le radar on peut sérieusement se poser des questions sur leurs compétences. Il n'y a pas de meilleur moyen  pour limiter le champ de vision du radar. On voit d'ailleurs que le positionnement des carénage de train d'atterrissage et toi aussi positionné dans le champ du radar. On a un carénage suffisamment gros pour embarquer un radar sur SearchWater dans cette configuration le radar est masqué en latéral à long distance. Un SearchWater c'est une portée de plus de 300 km on est sur un faisceau quasiment horizontal à 10000m. Un positionnement de l'aile à mis fuselage aurait été bien plus intelligent. C'est aussi un reproche qu'il pourrait être fait à l'Euro Drone par contre là, les points d'emport sont beaucoup plus écartés du fuselage et le radar avancé par rapport à l'aile ce qui limite le masquage du radar.

spacer.png

Modifié par ArchiRafale
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il y a une heure, ArchiRafale a dit :

Ceux qui hurlent à la mort sur la taille de l'Euro Drone et sa double motorisation n'ont rien compris ça représente moins de 1 % du coût du système pour une probabilité de perte sur panne de moteur divisée au moins par 100

C'est vrai même si ton ratio me semble un poil exagéré, surtout si l'on considère la vie complète du drone donc avec 40 ans de MC0. 

Plus de consommation et plus de temps de maintenance. 

Pareil pour la probabilité de perte. Pas sûr que des problèmes moteurs représentent la majorité des incidents de drone. 

 

Modifié par clem200
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Il y a 3 heures, ArchiRafale a dit :

 l'Euro Drone et sa double motorisation n'ont rien compris ça représente moins de 1 % du coût du système pour une probabilité de perte sur panne de moteur divisée au moins par 100.

Ca fait beaucoup de chiffres balancés sans sources.
L'eurodrone a-t-il une qualification ETOPS obtenue ou annoncée/prévue, ou un équivalent ? Si oui, comment obtient-on le "divisé par 100". Parce que si "non", on est plutôt à doubler le risque de perdre le drone, et doubler les coûts de la partie moteur aussi bien à la construction qu'à la maintenance, potentiellement doubler les durées d'indispo, le poids sur la logistique et ses flux, le coût des stocks de rechanges, et j'en passe...

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à l’instant, ftami a dit :

Ca fait beaucoup de chiffres balancés sans sources.
L'eurodrone a-t-il une qualification ETOPS obtenue ou annoncée/prévue, ou un équivalent ? Si oui, comment obtient-on le "divisé par 100". Parce que si "non", on est plutôt à doubler le risque de perdre le drone, et doubler les coûts de la partie moteur aussi bien à la construction qu'à la maintenance, potentiellement doubler les durées d'indispo, le poids sur la logistique et ses flux, le coût des stocks de rechanges, et j'en passe...

Ce qui du reste ne risque pas trop de perturber nos partenaires, qui en auront 20 en jachère servant de réservoirs de pièces pour chaque eurodrone en état de vol. On connait la musique, non ?

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il y a 6 minutes, g4lly a dit :

Mettre deux moteurs double le risque de panne moteur ...

Les probabilité de panne de l'un et de l'autre s'additionnent.

Heu... non. La probabilité de panne de l'un OU l'autre s'additionne. La double panne, tu mets le dénominateur au carré.
Mais si une simple panne  suffit à mettre le drone au tas, alors oui, tu as doublé le risque de le perdre.

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il y a 13 minutes, ftami a dit :

Heu... non. La probabilité de panne de l'un OU l'autre s'additionne. La double panne, tu mets le dénominateur au carré.
Mais si une simple panne  suffit à mettre le drone au tas, alors oui, tu as doublé le risque de le perdre.

Je suppose qu'un moteur en panne n'envoie pas l'engin au tas ... Mais tu es probablement contraint d'abandonner la mission.

Normalement les deux moteurs ne sont pas chacun aussi puissant que si l'engin disposait d'un seul moteur... Donc en cas de panne le seul moteur va tourner en emergency. Les charges utiles les plus consommatrices vont être coupé etc.

Et l'engin va être derouté.

Enfin normalement c'est la procédure.

Le monomoteur lui va planer ... Et essayer de trouver un déroutement de fortune.

Après la cause principale de perte des drones c'est la perte de communication - malgré les redondances nombreuses - pas la panne mécanique.

Je ne suis pas convaincu que la bi-motorisaton ne serve pas essentiellement a une certification survol de zones habitées temps de paix.

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Il y a 4 heures, ArchiRafale a dit :

Ça c'est une évidence que beaucoup coup sur ce forum ont du mal à intégrer. On a un exemple très parlant avec le drone Patroller.

Il n'y a pas qu'avec le Patroller qu'on l'a constaté: aussi avec les King-Air 350 de la Douane puis avec les King-Air 350 VADOR ... Ce n'est pas que sur le forum que c'est sous estimé ( ici, pas de conséquence ) mais beaucoup plus grave parmi les décideurs de la DGA et autres intervenants techniques

Pourtant ce n'est pas faute de ne pas savoir ce qu'est l' INTEGRATION .. Puisque Dassault aviation en a largement fait l'expérience et les preuves de décennies en décennies

Modifié par Bechar06
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