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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 02/12/2015 dans toutes les zones

  1. Désolé mais il faut prendre un peu de recul et la com' US avec des pincettes au lieu de la faire sienne. Ce qui est sûr c'est que rien de ce qui filtre de ce genre d'exercice ne peut être pris au mot. Ce qui est raisonnablement envisageable, c'est que les Rafale aient travaillé en mode discret ou dégradé, et c'est ce que nos amis américains ont noté. Derrière, on a un speaker qui nous sort un air frustré et dit qu'on a rien montré et tout pompé. Fort bien mais on ne prête jamais aux autres que des intentions que l'on a soi-même et savoir qu'on a rien montré implique qu'on a cherché à voir notre jeu, donc qu'on nous a sniffés. Une fois ceci dit, intéressons-nous aux implications: pourquoi s'en plaignent-ils si ils nous ont eux-mêmes sniffés ? On pourrait considérer que c'est du blabla entre militaires et se dire qu'ils se flattent l'égo, mais dans ces cas là on ne publie pas la vidéo sur le net. Probable: Nous sommes dans une opération de com' ou d'influençage - on cherche à faire passer un messageOn veut nous faire comprendre ou croire que les pratiques habituelles du milieu (tout le monde s'espionne) n'ont rien donnéquel intérêt de dévoiler son jeu comme ça ? (je suis ouvert aux suggestions)On cherche à nous endormir ? (détendez-vous, vos infos sont sécurisées)Problème culturel: tout le concept du Rafale c'est d'en montrer le moins possible tout en en voyant le plus possible. Est-ce qu'il n'aurait pas simplement fait son boulot ? Nos amis Américains n'étant pas habitués à cette manière de travailler, ça peut les avoir surpris. (je sais, c'est aussi très pratique comme explication)C'est vraiment du blabla entre militaires et le gars qui a publié la vidéo a raté une occasion de ne pas faire une connerie.Vous y croyez vraiment ?: Ils n'ont pas récolté grand chose d'où la frustration affichée: hautement improbable, à moins que le speaker ne soit le dernier des débiles. Tout le monde s'espionne mais ça fait désordre quand ça vient à se savoir.French bashing primaire ? Médisez, médisez il en restera toujours quelque chose ? Bref, la réponse est sans doute réservée à quelques initiés qui ont les clefs pour comprendre, mais je ne prendrai pas le contenu de la vidéo pour du factuel. Il faut au minimum mettre dans la balance la com' Française, qui est resté très discrète sur le sujet.
    7 points
  2. On dispose même de photos. Les Russes ont poussé assez loin leurs provocations, puisque parmi les ports visés par des incursions on trouvera jusqu'à Paris ! La Marine nationale n'a pas souhaité faire de commentaires sur la manière dont un sous-marin russe a pu échapper à toute surveillance et remonter la Seine depuis Le Havre sans que personne ne le remarque.
    6 points
  3. Il parait que hier les forces loyalistes ont prit le salon d'une maison à ALEP. Demain ils prévoient d'attaquer la cuisine ^^ .
    5 points
  4. J'ai bien noté que tu as mis des guillemets à "mourant". Mais même avec les guillemets, ça me paraît extrêmement loin de la réalité et je suis surpris que cette perception se répande. Je rappelle quelques chiffres et quelques faits de base concernant l'organisation Etat islamique : - Organisation disposant de 50 à 100 000 combattants, au sein d'une population de 10 millions où elle peut lever d'autres troupes, alimentée aussi par un flux de combattants étrangers qui à ce jour n'est pas tari - Capacité démontrée de se renforcer, même sous les bombardements de la coalition depuis un an - elle a aujourd'hui plus d'hommes et plus de ressources qu'avant que la campagne de bombardement commence, il n'y a guère de raison de douter que la chose ne puisse continuer - Ennemis au sol pour une part relativement peu performants - armée irakienne, pour une autre part intéressés seulement à la défense de leur zone particulière ou traditionnelle - Kurdes, milices chiites irakiennes, ou encore trop affaiblis pour pouvoir vraisemblablement avancer loin - armée syrienne, sans compter ceux qui pourraient dans certaines circonstances faire front commun - Al Nosra, peut-être le Front islamique. De toute façon : ennemis individuellement nettement plus faibles que l'E.I. et qui plus est en guerre les uns contre les autres (armée syrienne, Al Nosra, F.I., Kurdes) - Ennemis lointains engagés soit dans des stratégies d'appui au troupes au sol locales - Russie, parfois Etats-Unis pour les Kurdes, avec une certaine efficacité, mais sujettes aux limites de ces troupes au sol - encore une fois les Kurdes par exemple ne vont pas prendre Raqqa tout seuls il ne faut pas rêver. Soit dans des stratégies de bombardement stratégique, qui pour être "intelligent" n'en est pas moins à peu près deux ordres de grandeur plus faible que ce à quoi un Irak, un Vietnam ou une Corée du Nord ont été soumis en leur temps, sans d'ailleurs que ces pays ne cèdent sous la pression - Alors il y a le projet - déjà concrètement entamé par la Russie - de couper les exportations pétrolières de l'E.I. Ce projet a une chance de succès ça parait clair : la fermeture de la frontière que ce soit avec ou sans l'aide de la Turquie semble possible, et en attendant les camions sont difficiles à remplacer. Et il ferait du mal à l'E.I. Mais une grosse partie - peut-être nettement plus que la moitié - des ressources de l'organisation vient d'autres sources ! Et ces autres sources pourraient être augmentées - je pense notamment aux contributions financières volontaires de généreux donateurs. Et cette coupure de l'exportation de pétrole a aussi des conséquences - fortement - négatives pour la population civile, ce qui historiquement tend à renforcer le lien entre pouvoir et peuple, donc dans ce cas à renforcer le soutien à l'E.I. dans la population. Et de toute façon une plus grande pauvreté n'a guère de chance de diminuer vraiment la combativité des soldats de l'E.I. - Il y a des déploiements au sol d'armées modernes. Si. Les Russes enverraient - c'est du conditionnel - jusqu'à une brigade, qui s'occuperait tout de même en priorité de la protection des bases aériennes russes, et pour le reste aussi des rebelles non-E.I. Les Américains vont jusqu'à renforcer des troupes spéciales - peut-être jusqu'à des centaines de combattants. Ah oui, l'estimation à la grosse louche de ce qu'il faudrait en terme d'armée moderne pour détruire l'E.I., c'est plutôt 100 000 hommes. Moins peut-être mais pas beaucoup moins. Peut-être davantage, selon certains. - Il y a l'Iran. Oui, Téhéran va selon certains - incessamment sous peu ? - envoyer l'armée qui cassera l'E.I. et prendra contrôle de son territoire. Un discours en ce sens peut par exemple être trouvé ici, discours qui est favorisé par la République islamique. Oui enfin... quand on regarde bien, le discours c'est plutôt que des "milices chiites", des "milices proches de Téhéran" et autres "brigades chiites internationales" font le boulot et pourront le continuer. Et ces milices à elles seules comme déjà expliqué ne peuvent pas conquérir l'E.I., elles ne peuvent que protéger les zones chiites. Un petit aparté en passant, quand un vocabulaire comme "l’Iran contrôle les capitales historiques de la civilisation arabe comme Damas (ville des Omeyyades), Bagdad (ville des Abbassides), Beyrouth (avec le Hezbollah) et Sanaa (au Yémen)" vient si facilement dans le discours, on comprend plus facilement les rumeurs comme quoi les Syriens préféreraient les Russes aux Iraniens, car les premiers n'aspirent pas à les commander ! Mais bon il reste vrai que Téhéran pourrait envoyer un corps d'armée conquérir Raqqa et autre Mossoul. C'est d'ailleurs vrai aussi des Etats-Unis... peut-être même de la Russie. Simplement, aucun de ces pays n'est aujourd'hui prêt à l'effort massif et coûteux que cela représenterait. - Ah oui, il y a aussi la propagande. Et la prophétie. Et la nécessité d'obéir à Dieu pour quiconque souhaite se laisser une chance d'éviter l'Enfer. Car si l'E.I. a pu se renforcer jusqu'ici malgré le nombre de ses ennemis, c'est justement que sa propagande est très bien faite et efficace. C'est qu'elle se base à la fois sur l'idée que l'application stricte du Coran et de la Sunna serait la clé de la faveur divine comme d'un bon Etat - idée qui a le vent en poupe parmi les musulmans au niveau mondial, sur le prestige né de la résistance victorieuse à des puissances nombreuses et impressionnantes rangées contre eux - que ces puissances ne fassent que des efforts minimes on n'y insiste pas trop naturellement, sur l'idée que la possibilité même du succès dans de telles circonstances est un signe divin évident, sur la prophétie que la bataille ultime entre croyants et infidèles aurait lieu un jour en Syrie, et sur le commandement divin de soutenir d'une manière ou d'une autre ceux qui combattent pour Dieu, avec indulgence plénière pour qui irait jusqu'à les soutenir par les armes. Ce discours s'adresse à un milliard et demi de musulmans. Il n'a pour l'instant "pris" que sur une très petite partie d'entre eux. Je suis bien sûr au courant que des imams pourront réduire en petits morceaux la propagande de l'E.I., en s'appuyant sur le texte coranique. Oui, mais d'autres imams pourront en revanche l'appuyer, eux aussi en s'appuyant sur le texte coranique. Et l'immense majorité du milliard et demi de musulmans ne sont pas des spécialistes du Coran... croire les uns ou les autres, c'est donc au final pour eux avant tout une "question de confiance". Quel sera l'effet sur cette confiance si les principales puissances mondiales continuent à combattre l'E.I. et à être tenues en échec, ce qui est le plus probable avec leurs stratégies actuelles. Je rappelle que Dieu offre le succès à qui est sur le droit chemin. Si l'E.I. continue à réussir, c'est donc que... ? Quel sera l'effet sur cette confiance si ces puissances, tout en échouant à détruire l'E.I., réussissent cependant sans problème à augmenter les souffrances des populations sous contrôle de l'E.I. ? Car à intensifier les bombardements, à passer à une guerre économique - on y est déjà avec l'exportation de pétrole, une chose est sûre : tuer directement ou indirectement davantage d'innocents, ça on y arrivera oui. Je rappelle que Dieu soutient celui qui défend le droit et déteste le tyran. Si les ennemis de l'E.I. le surpassent largement par le nombre d'innocents tués, c'est donc que... ? Il n'est absolument pas nécessaire qu'une grande partie des musulmans soient convaincus que l'E.I. ait le droit et la faveur divine pour lui. Il suffirait que le succès de sa propagande passe de "une très petite partie" à "une petite partie" de la population musulmane mondiale pour que les effets soient... atterrants. Non seulement l'E.I. n'est pas mourant, mais il a de bonnes perspectives de confirmer et d'étendre ses succès, vu les stratégies défaillantes et contre-productives de ses ennemis. Les Romains disaient Quos vult perdere Jupiter dementat "Ceux qu'il veut perdre, Jupiter commence par leur retirer la raison". Les djihadistes approuveraient sans doute, même s'ils donnent un autre nom à "Jupiter". La Russie a en service à fin 2015 environ 250 Su-27 + 50 Su-30 + 48 Su-35 + > 200 Su-24 + < 200 Su-25 + 70 Su-34. Soit en gros 800 chasseurs. Sans parler de 40 Tu-22M + >30 Tu-95 + 16 Tu-160 en ce qui concerne les bombardiers. Et en mettant à part les 250 MiG-29 et 134 MiG-31 qui ne conviennent probablement pas à l'opération syrienne. Les Kalibr oui ils risquent d'être rapidement à court. Mais ce n'est pas grave, ils peuvent faire sans. Et les modèles anciens sont majoritaires dans leur armée de l'air, ils ont par exemple moins d'appareils de moins de 25 ans que la France. Mais contre des gens comme les rebelles syriens ou l'E.I. ça n'est pas bien grave. Même en comptant qu'une partie des appareils en service n'aient pas une bonne disponibilité - ce qui n'est pas sûr, après tout ils ont déjà éliminé la vaste majorité des appareils hérités de l'URSS donc ceux qui restent devraient être en état correct, même en imaginant qu'ils se limitent quoi qu'il arrive à 1/4 de leur flotte - leur territoire est énorme et ils doivent en garder "sous le coude", les Russes n'auront aucun mal à envoyer 100 chasseurs en Syrie, voire 150 s'ils le pensent nécessaire. Et sans compter les bombardiers. En ce qui concerne les nouvelles commandes, les livraisons sont déjà en cours, la relance de la production a été effectuée dès le début des années 2010. Oui et non. S'il s'agit d'assurer la survie du gouvernement Assad sur une "Syrie utile" défendable, ils peuvent l'obtenir avec leurs seuls alliés actuels - Iran et Hezbollah. S'il s'agit de la destruction de l'E.I. ... eh bien la Russie ne se met pas en ordre de bataille pour cela en effet. Et elle n'est pas la seule, personne ne le fait, comme expliqué plus haut. "Le résultat voulu", ce n'est pas la fin de l'E.I. Ni pour les uns, ni pour les autres, quelles que soient les propagandes respectives. On bombarde et on espère, comme disait Michel Goya. La Turquie est une puissance à prendre en compte, et son hstoire est certes riche et glorieuse, mais ce n'est certainement pas une superpuissance. Il n'y en a qu'une. Ce n'est même pas une puissance majeure comme la Russie, ni même à un niveau inférieur ce qu'est aujourd'hui la France. J'imagine très mal la Turquie s'asseoir sur les traités internationaux en bloquant les détroits. Elle se ferait remonter les bretelles très sérieusement, et pas que par la Russie.
    4 points
  5. Le monde publie dans le sens du vent ce qui en fait un média sans intérêt. Ces preuves ont été publiées depuis très longtemps ( probablement 2013 ou mi 2014 en Turquie ) et les journalistes emprisonnés. A ce moment là LeMonde occidentalo centré ne concevait pas que les raisons de la réalité daesh et ses soutiens n'étaient que très périphériques en France. Désormais vu qu'ils ne peuvent pas charger l'Arabie saoudite ils se défoulent sur la Turquie en 2015 après des attentats contre la gauche turque et ses minorités et après le scandaleux discours d'Erdogan car ils découvrent tout juste la thèse des alliés objectifs et voisins. Demain peut être qu'ils renonceront à expliquer le djihadisme par l islamophobie et le racisme en se rendant compte que la Tunisie à population musulmane égale avec la France envoie bien plus de terroristes. Il faudra attendre. Beuve Mery doit faire l hélicoptère dans sa tombe en voyant ce qu'on fait de "son" journal. Il disait "faites chiant", en voulant dire par là qu'il fallait être le plus complet et le plus exhaustif possible. Actuellement ils font l'inverse, strictement.
    4 points
  6. Le problème n'est pas forcément d'intervenir mais de ce qui va avec : si on détruit un gouvernement qu'on liquide son dictateur et son armée SANS avoir quelque chose de crédible à mettre à la place bien sûr que le pays va se désagréger et ouvrir la porte à tous les djihadistes du coin. Après le calamiteux exemple irakien la France aurait pu faire nettement mieux que ce "conseil national de transition" qui a totalement échoué à reprendre le pays en main.
    3 points
  7. L'article que je signalais plus haut (entre autres) allait justement dans le sens d'une augmentation constante de la ponction "étatique", à la fois sous la contrainte de la faible efficacité économique du régime, et sous celle des actions "extérieures" (coalition, Kurdes et autres adversaires). Le renseignement dont on disposerait semble aujourd'hui plus que suffisant pour se faire un portrait relativement fiable des "tendances économiques" dans l'EI, ce dont le dit article se fait l'écho. Qui plus est, sur "l'impôt" prélevé par l'EI, l'un des points est que cette ponction ne serait pas une forme bien définie de prélèvement, mais un fait plutôt arbitraire, souvent violent, variable dans l'espace (selon le lieux, donc en partie selon la force -et le chef- qui prélève localement: rappelons que l'EI n'est pas une structure unitaire, mais un rassemblement de multiples forces avec un élément central dominant) comme dans le temps: la tendance est à la hausse, mais, à échelle plus rapprochée, cette ponction a un fort côté de "on prend tout ce qu'on peut quand on le peut". En partie vrai, et c'est l'un des aspects le plus à travailler pour la coalition; avoir quelque chose à proposer entre l'EI et l'anarchie, qui soit acceptable pour les sunnites locaux. Cependant, faut pas exagérer ce tableau non plus, parce que "la loi et l'ordre" qu'ils imposent seraient aussi assez mal vécus par les sunnites mêmes (dans quelles proportions, c'est évidemment plus dur à établir) de ce qu'on peut entendre et de ce qui peut passer vers l'extérieur (notamment le "citizen reporting" des zones contrôlées). Ce fait s'ajoute au problème de ressources, il n'existe pas en parallèle, vu qu'il débouche sur, dira t-on pour simplifier, une certaine quantité de mécontentement, une jauge de loyauté/soutien pas forcément si haute. Surtout dans la société à plusieurs vitesses qui semble être la donne majeure de ce proto-Etat (statuts socio-religieux et professionnels déterminant la part du petit gâteau qu'on reçoit, avec un arbitre unique pour en décider, sans recours). Le meilleur indicateur reste cependant l'émigration et la faible attractivité, surtout dès qu'on regarde les profils un peu plus qualifiés: les gens avec compétences partent et viennent peu, les seuls afflux étant essentiellement des abrutis plus ou moins idéologisés (détestés par les locaux qui plus est, parce que ce sont eux les privilégiés et fouteurs de merde), et dans l'ensemble, la zone perd continuellement des habitants. On évoquait il y a pas longtemps que le territoire daéchien représentait héoriquement autour de 8 millions d'habitants (chiffres pré-guerre civile en Syrie, pour la partie syrienne), les renseignements dont on dispose indiqueraient plutôt quelque part autour de la moitié aujourd'hui, 5 millions au maximum, avec une tendance à la diminution continue pour cause de départs, ce qui serait corroboré par la recrudescence de politiques très dures de l'EI contre cette "émigration", allant jusqu'à des exécutions nombreuses (et j'imagine, mises en exergue "pour l'exemple"). Comme l'aurait dit Kennedy: "nous ne sommes pas parfaits, mais nous n'avons pas besoin de bâtir un mur à nos frontières pour empêcher les gens de partir". Le seul vote qu'il y a dans l'EI, c'est celui des pieds. Et comme tout scrutin, il est révélateur. Dans l'absolu, je serais d'accord, mais ce genre d'analyse dépend aussi d'une multitude de facteurs dont les interactions sont complexes, si bien que présenter la chose comme une science exacte à base de postulats trop génériques me semble quand même plus hasardeux; même une gouvernance à base de répression modulée a effectivement son intelligence de situation, mais peut parfaitement aller trop loin sans qu'on puisse nécessairement qualifier ses patrons d'imbéciles. C'est pas comme si c'était si facile de savoir jusqu'où on peut ne pas aller trop loin. Tout comme la chose, et la façon dont on la vit, varie de région en région, de ville en ville, de tribu en tribu, rendant la réalité nettement plus bordélique et moins encline à fonctionner aux postulats trop imprécis (même s'ils sont vrais dans l'absolu). En zone irakienne, par exemple, on constate, souvent quand les communautés sont plus imbriquées ou proches évidemment, des échanges qui peuvent continuer malgré une ligne de partage territoriale qui les divisent. De fait, ces groupes sont plus enclins à voir les différences et à être moins sensibles à la propagande de l'un ou l'autre, à voir plus d'opportunités, sont plus susceptibles de négocier avec une coalition qui pourrait essayer de leur proposer quelque chose de viable (ne serait-ce que des solutions d'approvisonnement et un modicum de protection). Séparer une force combattante de la population a déjà été fait, plus précisément séparer une force combattante d'une partie de sa population (ou de plusieurs parties, graduellement), entre autres par des moyens économiques, a déjà été fait. Evidemment, et j'imagine que de toute façon on tombera d'accord dessus, cela suppose une stratégie (qui suppose d'offrir une alternative acceptable et crédible) et les moyens qui vont avec: le faire a minima et/ou mal est de toute façon voué à l'échec. De même que malgré toute l'intelligence que peut déployer un gouvernant comme l'EI, il peut n'avoir pas toujours l'option d'être suffisamment intelligent, simplement par contraction des ressources (matérielles et autres) disponibles, et par les contraintes imposées par sa logique propre: son idéologie, la nature de ses membres -à forte composante d'idéologues brutaux, dont beaucoup d'étrangers-, les inégalités et ponctions dont il a besoin pour garder sa machine de guerre en ordre de marche, ses besoins minimaux en tant que structure de pouvoir (la "structure centrale" de l'EI doit garder sa prééminence sur ses autres composantes) et structure de gouvernement (il y a des effets de seuil dans la capacité à assurer le minimum requis pour une zone et une population données).
    3 points
  8. Petites nouvelles de la campagne, pas sans rapport avec ce qui précède: NBC a réussi à cumuler assez de données pour sortir des chiffres assez réalistes sur l'état des dépenses de publicité des candidats aux primaires présidentielles au jour d'aujourd'hui (ce sont vraiment des chiffres durs à établir, surtout à ce stade). Et le résultat est spectaculaire..... Pour une des personnes concernées. Ces chiffres, donc, ne concernent QUE les dépenses en achat d'espace publicitaire à la télé (pas clair si ça concerne aussi les médias vidéos en ligne, qu'ils soient ou non liés à un network): - Rubio: 10,6 millions (dont plus de 90% venant de son SuperPac) - Clinton: 9,7 millions (95% viennent de sa campagne) - Kasich: 8 millions (quasi totalité vient de son SuperPac) - Christie: 6,4 millions (totalité vient du SuperPac) - Sanders: 4,9 millions (totalité vient de sa campagne) - Carson: 2 millions (viennent essentiellement de sa campagne) - Paul: 0,87 millions (SuperPac) - Cruz: 0,67 millions (campagne) - Trump: 0,22 millions (campagne) En manquerait-il un? Oui, le BigMac lui-même.... Jeb Bush. Avec son "petit" score de....................... 28,9 millions de dollars dépensés en pub télé! Plus que les 3 autres plus dépensiers pris ensembles. Serait-ce aussi choquant si cela n'avait pas aussi peu produit? Aujourd'hui, Bush est encore sur la pente descendante, avec un score tournant autour des 5% d'intentions de vote les bons jours, et, comme je l'avais indiqué dans mon dernier post sur les campagnes et leurs financements, il a désormais du mal à lever des fonds, à trouver de nouveaux soutiens (surtout financiers) et à même continuer à taper dans le portefeuille de ceux qui l'ont soutenu et font partie du "réseau Bush". La stratégie de Jeb Bush avait initialement été de compter sur son nom de famille (et les réseaux qui vont avec, tout comme un "capital confiance", une crédibilité dans la planète conservatrice et l'opinion en général), son bilan comme gouverneur, et un assaut massif de cash pour donner une impression quasi subliminale d'inévitabilité (quelque part déjà jouer une campagne de second tour) au point de passer la primaire sans y penser. Oups! Pas marché. D'un côté, c'est assez rassurant parce que ça relativise un peu le poids de l'argent et des pubs télés (ce dernier point, on le savait) dans le fonctionnement des élections: l'association argent massif et pub n'a pas un rapport automatique et directement proportionnel à la victoire. De l'autre, faut pas non plus trop exagérer cette conclusion: l'argent pèse lourd, et la présence médiatique est tout aussi fondamentale, et avec elle le concept plus large d'image, de "public standing", voire de "marque établie". Trump le prouve, lui qui est arrivé avec un capital énorme en la matière et continue à le faire fructifier sans avoir à dépenser un liard pour la chose. Par ailleurs, il faut souligner un truc sur Jeb Bush: c'est un exécrable candidat, avec un charisme d'huïtre périmée, un tempérament impatient, un personnage public qui passe mal, une grande maladresse face aux médias et aux événements non scriptés, et, somme toute, des caractéristiques générales de candidat qui font que son nom de famille devient largement plus un handicap qu'un avantage. Par ailleurs, il y a l'état du GOP à prendre en compte: polarisé, divisé, extrême, en colère.... Tout ce qu'on veut. Avec, pour résumer, une base qui, au moins en partie, refuse l'establishment et tout ce qui en émane, au point de l'hostilité la plus complète (et aucun candidat n'est plus establishment que Bush). Schématiquement, cette base peut se résumer en trois blocs: la base "populo nationaliste", la base religieuse dure/évangéliste, et la "middle class" conservatrice. La première est disproportionnellement acquise à Trump, la deuxième roulait plus pour Carson et s'est maintenant réaiguillée vers Cruz (avec des restes pour Huckabee et quelques autres), et la 3ème (la plus encline à pencher vers une mesure de "vote utile") est complètement divisée (entre Bush, Kasich et Rubio surtout). De fait, ce qu'on voit est que ces 3 bases ne sont plus unifiées par la structure de parti traditionnelle, où la convention nationale pouvait au final rassembler son monde via une mainmise sur les cordons de la bourse et un impact plus grand sur la capacité de levée de fonds. Le rapport de force interne s'est inversé, tant via Citizens United et d'autres évolutions du même type, que via les changements politiques et sociétaux dans les Etats (surtout conservateurs). De fait, les SuperPacs (surtout certains d'entre eux) sont des quasi partis, reposant parfois sur des candidats particuliers, parfois plus sur des blocs électoraux. Voit-on revenir, sous une autre forme, le temps des "political machines" et des "bosses" (particulièrement développé pendant le "Guilded Age"), combattu jusqu'aux années 60? Quoiqu'il en soit, cette évolution profite pour l'instant aux extrêmes du parti républicain, menaçant gravement son succès au prochain cycle électoral, surtout pour la présidence et le Sénat (élections "nationales", pour les USA et pour chaque Etat), sinon pour la Chambre (élections locales, tenues par le système de scrutin et la définition des circonscriptions). Autre remarque: l'argent compte beaucoup, mais il ne change pas le plomb en or non plus. La candidature Bush permet de développer un adage américain: on peut mettre du sucre sur une merde, on peut même appeler le tout un bonbon, mais ça ne veut pas dire que quelqu'un va accepter de l'avaler.
    3 points
  9. Encore une fois, et ce depuis 2004 soit presque 12 ans que l'on en parle régulièrement sur ce forum. 1/Disposer d'un second PA n'a de sens que si tu peux y mettre une aéronautique navale conséquente soit un GAE à 32 Rafale, il n'a jamais été question de lancer un second PA et demander de doubler le GAN, on n'a jamais explicité qu'il fallait optimiser les escadrilles SNA de 7 à 11 ou d'avoir 6 FDA et doubler le nombre de FREMM ASM. 2/ Lancer le second PA permettait de combler un déficit de capacité opérationnelle pleine à 100%. On peut l'avoir cette capacité opérationnelle à 100% avec des SNLE ou des SNA, des BPC mais pas avec un seul PAN. 3/Se doter d'un second PA était réalisé dans une ingénierie financière qui n'allait obérer aucun programme majeur. 4/ Avoir un second PA n'était pas pour pénaliser les autres composantes de projection , il n'était pas question de sacrifier les 14 ou 12 Airbus A330-200MRTT en dotation parc ou les 50 Atlas A400M. 5/ Un second PA ne devait pas se faire au détriment des 6 SNA Classe Suffren (6 en stricte suffisance) ou de la flotte de surface de combat de premier rang. 6/ Par ailleurs, pour disposer d'un second PA, l'Amirauté avait donc cédée, ainsi elle réduisait son format de 26 puis 24 puis 18 puis 15 frégates de premier rang et finalement, une fois de plus la MN est de la baise, elle a durant les différents gouvernements et PR, réduit son format de flotte de combat de premier rang, disposer à faire des sacrifices, mieux gérer ses réformes, accepter ses réductions RH ou matériel et à la fin, le PA2 n'est toujours pas là.
    3 points
  10. Cela me rappelle que même Lake prenait le parti des américains. J'avais expliqué que le but n'était pas de descendre tous les autres avions, mais d'attaquer le cibles au sol, ce qui avait été fait sans embrouille. Le concept de "mission accomplie" serait-il variable suivant le point de vue ?
    3 points
  11. Fabius .... je comprends pas.. c'est une énigme. J'en viens à me demander s'il est le ministre des affaires tout court ou des affaires étrangères au service de la France ou d'autres intérêts. Bref je vois pas en quoi l'action de ce bonhomme est profitable à la France. Il me fait penser à Claude Cheysson, ou Roland Dumas dont je n'a pas gardé un très bon souvenir. Quoique j'en ai profité pour lire la liste des Ministres des affaires étrangères depuis Cheysson ... il y en a guère qui ressortent mis à part Vedrine, De Villepin et peut être Juppé ; les autres ça va de l'insignifiance au carrément néfaste ou incompétents.
    3 points
  12. Bonjour, Série des années 70. Les Brigades du Tigre est une série télévisée en 36 épisodes de 55 minutes, coproduite par la France (ORTF/TELECIP), l'Allemagne de l'Ouest (TV 60 Munich), la Belgique (RTB) et la Suisse (TSR) et diffusée du 21 décembre 1974 au 11 novembre 1983 sur la deuxième chaîne de l'ORTF puis sur Antenne 2. La série est rediffusée en Belgique sur AB4. Histoire : Au début du xxe siècle est créée une brigade de police motorisée dirigée par le commissaire divisionnaire Faivre. Inspirée par Georges Clemenceau, à l'époque ministre de l'Intérieur et surnommé « le Tigre », elle prend le nom de « Brigades du Tigre ». Le contexte historique : Au début du xxe siècle, les méthodes utilisées par les forces de l'ordre n'ont guère évolué depuis Vidocq, si l'on en croit le premier épisode de la série. Les trois policiers que l'on retrouve tout au long des épisodes (Valentin, Pujol et Terrasson) ne correspondent pas à des personnes ayant réellement existé. Ceci étant, leurs aventures se greffent souvent sur un contexte politique, diplomatique, social, voire scientifique ou sportif, proche de la réalité : Entente cordiale, premières découvertes sur l'atome, Tour de France cycliste, etc. Chaque épisode, par sa construction et la bonne cohésion du scénario, tente de donner au spectateur une idée de la vie de l'époque en relatant des faits réels dans lesquels le scénariste a puisé son inspiration. Que de bons souvenirs, j'adorais cette série !
    2 points
  13. Ça règle aussi le probleme de la source froide ... y compris sur les fleuve navigable.
    2 points
  14. Il y a de ça mais ça m'étonnerait que Poutine ou Erdogan s'engagent trop avant sur ce chemin. Il y a trop d'intérêts économiques en jeu pour que ça aille trop loin. Sauf poussée d'urticaire nationaliste mais en général, quand on parle gros sous, les gros bonnets se calment vite. Non, je pense surtout que Sputnik/RT va taper sur la famille Erdogan, qu'il y aura peut-être des initiatives politiques sur la Syrie proposées par les Russes et/ou leurs alliés, qu'on aura peut-être une esquisse de rapprochement avec les Saoudiens via l’Égypte pour tester les réactions turques... et qu'éventuellement le jeu pourrait se durcir dans le Caucase.
    2 points
  15. Ouaip, j'ai comme l'impression que ça a atteint des stades "personnels". A voir si Erdo n'avait pas donné des assurance à Poutine et qu'il l'a "poignardé dans le dos" au point que ce dernier ne soit dans le stade du "pas content du tout pour toujours"
    2 points
  16. Regardez dans le prochain DSI... "La chute de l’Empire galactique : entre erreurs tactiques et biais cognitifs Par Tony Morin, doctorant à l’université de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines"
    2 points
  17. Oh, j'ai comme l'impression qu'ils pourront montrer toutes les preuves possibles, ça ne changera rien à la position des Américains, Britanniques et Français, qui ont visiblement décidé que le régime d'Erdogan est un partenaire fiable, crédible au sein de la "coalition". Comme dit un adage : il n'y a pas de meilleur aveugle que celui qui ne veut pas voir... La Russie ne devra compter que sur elle pour faire payer l'acte criminel de son avion abattu avec l'un des deux pilotes éjectés sciemment tiré comme un chien par ses copains Turkmènes, en Syrie près de sa frontière, (pour quelques secondes dans son espace aérien, alors qu'elle a violé des centaines de fois l'espace aérien Grec l'an dernier...).
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  18. La Russie publie des vidéos qui montrent le passage des camions vers la Turquie sans obstacles et sans problèmes :
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  19. Ce qui met en doute la volonté réelle de coopérer des Syriens vu que la Syrie n'a pas besoin de nos armes d'une part (la Russie fournit) et d'autre part sait très bien qu'on ne peut pas accepter une telle demande vu l'utilisation que ce régime fait de ses armes de guerre.
    2 points
  20. Le PA2 permet d'avoir 100 % du temps un porte-avions prêt à partir sous préavis de 96 h. Ce qui signifie que le reste doit suivre ... -FDA si on reste à 2 cela signifie que ces dernière ne pourrons assurer QUE les missions d'escorte du p-a au risque de se retrouver avec un "trou" au gré des périodes d'entretien -SNA / FREMM / PRE c'est pareil ... -aéronautique embarqué il faut en permanence une 20 aine d'avions susceptibles de partir sous 96 h soit 5 flottilles à 12 au moins, sachant que les avions et les personnels qui rentrent de 4 mois de déploiement sont au repos et en reconditionnement et qu'il faut le même format pour reprendre la permanence immédiatement sans parler des avions qui assurent la formation et les ops de routine ... il faut aussi plus de E2 ... Bref un PA2 reformate complètement le format Marine Nationale ... et là on ne parle plus de 2.5 milliards d'euros qui est le "prix" du seul p-a ... Le p-a n'est rien à lui seul
    2 points
  21. Pour ceux qui aiment les vaisseaux de Star Wars : http://www.phombo.com/technology/star-wars-incredible-cross-sections/page-1/http://www.photos-albums.com/hope-you-guys-like-star-wars-crosssections-album95793/
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  22. Heu, "life" je veux bien, mais "combat experience"... Et par là j'entends démontrée sur la durée, pendant 10 ans, sans presque d'interruption, ben j'en vois pas 3, désolé.
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  23. Hmmouais il y a "des" diplomates qui en parlent... le seul responsable cité nommément est un ministre lituanien... et Stoltenberg dit "attendre une décision". A mon avis, elle ne va pas forcément arriver tout de suite l'aide de l'OTAN pour la Turquie. Encore faudrait-il que des pays sérieux en décident... Ce n'est pas comme si c'étaient les Britanniques ou les Allemands qui s'exprimaient, sans parler des Américains. Je suis tenté de voir dans ces déclarations un petit coup de chauffe de responsables en plein mode "Je fais ch... Moscou c'est mon choix !". Rien de plus. D'ailleurs je suis personnellement d'accord : c'est leur choix.
    2 points
  24. Belle panoplie de missiles AA sous les ailes de ce Su-34, à Lattaquié en Syrie (parfait pour aider les pilotes d'Erdogan le fourbe à aller vérifier s'il y a des vierges qui les attendent au pardis comme promis...) >
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  25. Là où le raisonnement peut me paraitre bancal, c'est que ce genre d'exercice nous permet en théorie de nous entrainer afin, certes d'obtenir une bonne synergie, mais aussi et surtout de savoir comment un EM interalliés peut évaluer et préparer des missions de combat réelles. Or si l'on donne trop peu, comment savoir si l'on peut confier une tâche à un autre plutôt que de s'en charger soit même (avec tous les surcouts logistiques induits). Même s'il y a un grand nombre de facteurs qui entrent en jeu, on doit être sûr que notre défense est crédible face aux menaces, et que notre attaque percera la défense adverse. Un exemple typique illustrant cela serait de dire qu'en cas de guerre contre la Russie ou la Chine, qui assurera le mieux la DA de notre flanc : F35 avec son diptyque powerpoint / exercice où l'on a (soit disant) pas tout montré , ou un rafale qui s'est juste fat trop discret ? Là où le raisonnement peut me paraitre bancal, c'est que ce genre d'exercice nous permet en théorie de nous entrainer afin, certes d'obtenir une bonne synergie, mais aussi et surtout de savoir comment un EM interalliés peut évaluer et préparer des missions de combat réelles. Or si l'on donne trop peu, comment savoir si l'on peut confier une tâche à un autre plutôt que de s'en charger soit même (avec tous les surcouts logistiques induits). Même s'il y a un grand nombre de facteurs qui entrent en jeu, on doit être sûr que notre défense est crédible face aux menaces, et que notre attaque percera la défense adverse. Un exemple typique illustrant cela serait de dire qu'en cas de guerre contre la Russie ou la Chine, qui assurera le mieux la DA de notre flanc : F35 avec son diptyque powerpoint / exercice où l'on a (soit disant) pas tout montré , ou un rafale qui s'est juste fat trop discret ?
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  26. Opération distrayante dans le Figaro (un article de Georges Malbrunot) qui révèle que "la France cible le stade de Raqqa, QG potentiel de Daech." (article payant) Maladresse et fuites ? Intox ? Volonté de prévenir les civils avant frappes ? Incitation à décamper, pour observer quels sont les rats qui quittent le navire ? Future démonstration de force ? Propagande ? Je trouve ça étonnant quand même.
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  27. Ne pas oublier non plus qu'A5 a été développée comme un lanceur semi-man rated : Les ondes soniques de vibrations & ondulations du corps lanceur + coiffe ont été très franchement atténué dès le développement de départ car il était prévu que le lanceur soit man-rated pour Hermès ... Puis il y a eu l'annulation du volet habitée du programme de ce lanceur : Ils ont laissé tomber tout le reste du développement man-rated sauf les vibrations car ils ont senti la transition venir dans les charges utiles scientifiques début des années 90 : Des satellites institutionnels et scientifiques a lancer prévus de + en + délicats du fait d'optiques toujours + sensibles et très fragiles, d'une électronique qui ne peut pas tout supporter non plus (ruptures de pistes électroniques sur un typon ou un proco par vibrations abusives ça existe comme gros fail spatial !) et on entrait aussi dans l'ère du téléscope spatial avec Hubble envoyé dans l'espace par la navette ... Mais aussi des sats militaires aux optiques sensibles ect A5 a été donc développée pour ne pas éreinter ses charges utiles avec une séquence vibratoires durant l'ascension qui est proche de celle d'un lanceur man-rated, évidemment il manque de nombreux équipements pour que ce soit un véritable man-rated De + la NASA a une grande expérience dans les mécaniques, automatismes et semi-robotiques sur les satellites et sondes spatiales aux design de déploiement de panneaux & antennes complexes voir d'instruments spéciaux : Les mécanismes de déploiement du JWST sont de toute façon testés en long en large et en travers sur bancs et même dans la chambre a vide comme n'importe quelle campagne d'essai de charges utiles scientifiques et avec un soin particulier car la il s'agit il me semble de la charge utile scientifique la + chère de l'histoire (donc pas de mauvaises surprises ni de mauvaises blagues : tout doit être testé et mis en endurance sur banc pour ne pas se faire avoir et avoir l'air con quand il sera sur le point Lagrange ...) Ariane 5 est probablement le lanceur qui prend le + soin en termes de "confort" d'ascension après la navette spatiale qui elle était l'engin le + délicat au monde et doux pour sa charge utile et son équipage, mais il n'est plus aujourd'hui : C'est donc probablement A5 qui est le lanceur le + qualifié au monde pour ce téléscope puisque la navette n'est plus la ! La NASA n'a pas choisi A5 partant de Kourou juste pour la contribution européenne dans une vision purement financière, c'est aussi un choix technique "raisonnable" pour une telle charge utile aussi délicate et couteuse ! Il est le lanceur le + qualifié tant en délicatesse pour sa charge utile qu'en taux de succès de tir
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  28. C'est sûr que ce n'était pas du tout le bazar avant qu'on intervienne en Libye, pas du tout du tout. C'était calme. Il était honnête et doux. Tout le monde l'aimait ! On avait toujours été en paix avec le Colonel, jamais une confrontation, jamais une menace ! Un amoureux des avions, le meilleur contributeur de la rubrique "accidentologie amusante des avions de ligne" sur AD.net On devrait ouvrir un fil "panégyrique des dictateurs" pour se défouler, tiens.
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  29. Un article intéressant dans Politico, qui rejoint des impressions déjà évoquées sur l'avenir de Daesh suivant la façon dont on le regarde: une mouvance terroriste extrêmement riche qui tient un territoire servant de base arrière, ou un proto-Etat fragile qui sponsorise des mouvances terroristes? Dans le premier cas, la stratégie de containment semble d'intérêt limité, vu qu'elle ne risque pas d'enrayer la capacité (qui reste à déterminer) de la mouvance à sponsoriser/encourager des attaques terroristes, limitant drastiquement, au mieux, sa capacité à accueillir, former et dispatcher du monde. Si c'est la seconde option, alors il faut moins se prendre au jeu de la propagande daéchienne, et regarder les fondamentaux: Daesh est un proto-Etat dramatiquement pauvre essayant de mener une guerre sur 3 fronts, incapable de remplir ses obligations d'Etat, incapable de financer ce qu'un Etat doit financer (même a minima), et qui voit/verra ses sources de revenus s'effondrer (le pétrole -ciblé-, les antiquités -une source limitée dans le temps et les débouchés- et les impôts -il semble que l'Etat daéchien surtaxe sa population de façon croissante et non soutenable, faisant fuir du monde), parce que son système socio-économique n'est pas tenable dans le temps (et même un temps assez court), aussi relativement autosuffisante (sur les basiques) que soit sa zone de contrôle (8-10 millions d'habitants initialement -en fait moins-, des zones agricoles, de la production électrique, du pétrole....). Essentiellement, Daesh aurait selon eux tous les ingrédients d'un Etat failli à brève échéance. Ca ne remet pas en question la menace terroriste elle-même sur nos sociétés, tant la menace qui se revendique/revendiquera de Daesh (système de la franchise de fait, devenu une habitude), ni ne résoudra rien à la situation de la zone concernée étant donné la spécificité de ces zones sunnites hostiles au pouvoir de Damas comme à celui de Bagdad, mais l'auto-effondrement évoqué de l'entité proto-étatique Daesh (aidé par l'extérieur) est analysée comme une inévitabilité. L'article est écrit par un expert de l'économie du terrorisme et un spécialiste de la géopolitique des conflits: http://www.politico.eu/article/why-isil-will-fail-terroism-us-propaganda/ L'analyse pourra être contesté -et je n'imagine même pas la différence de vue qu'il peut y avoir dans la guéguerre permanente entre Strategic Studies et Security Studies, la version universitaire de Kalash vs M16- mais je trouve salutaire d'avoir un tel résumé faisant la part de ce qu'on sait et de ce qu'on ne sait pas sur Daesh en tant qu'Etat, que structure de gestion d'un territoire.... Et que bureaucratie (parce qu'il y en a une). On en sait maintenant pas mal, mais outre l'effet de la propagande daéchienne dans laquelle pas mal de médias et politiques donnent quand ça les arrange et/ou quand ça les fait chier de s'informer suffisamment, on nage dans trop d'approximations et de vues partielles, mais le fait est que la masse de renseignements (qui plus est assez actualisés) sur les fondamentaux de l'entité territoriale; sociale et économique qu'est Daesh, est désormais considérable, et permet de faire quelques projections plausibles. J'apprécie particulièrement le passage sur la réalité démographique de la zone et l'impact de la "gouvernance" daéchienne sur le "capital humain" et le "comportement économique" des populations: brain drain qui s'ajoute au manque de gens qualifiés, inégalités de statut entre combattants étrangers et populations locales (combattants compris), émigration, dissuasion de tout investissement (qu'il s'agisse de petit commerce ou de plantation de nouveaux semis), mauvaises réactions à l'absence de droits et à des lois et taxes qui changent sans arrêt (orientés vers l'extortion au profit des idéologues et "insiders"), pas d'éducation, aucune forme d'assurance (même, à minima, celle de la sécurité -y compris face à la structure de gouvernance- et d'un environnement stable).... La conclusion me semble un peu optimiste cependant, même si pas dénuée de sens: laisser "l'Etat-Daesh" s'effondrer de lui-même serait la meilleure arme du moment contre l'idéologie jihadiste puisque, comme pour le communisme, ce serait une grande démonstration de la nullité de l'islam radical en tant que proposition d'un "contre modèle". Etant donné qu'on parle là d'une idéologie d'opposition qui se fonde en grande partie sur des critères religieux (on pourrait dire "non rationnels") répondant à d'autres questionnements que la gouvernance, je dirais que la portée d'un tel phénomène serait quand même limitée: la gouvernance comme projet n'est qu'une partie du tout très nébuleux, mouvant et divers dans ses causes qu'est le phénomène jhadiste. Serait-ce un coup dur pour l'image? Peut-être. Cela enrayerait-il l'attractivité ou la nécessité de la lutte sous cette bannière pour beaucoup? Plus contestable. Surtout quand on pense qu'en grande partie, les mouvances jihadistes visent plus à créer le chaos le plus vaste possible (propre d'une idéologie apocalyptique, par opposition aux visées plus rationnelles et politiques du communisme), dont elles sont sûres qu'elles émergeront renforcées et/ou gagnantes.
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  30. bien sur que non c est juste le logiciel VW qui tourne dessus avant passage au banc CO2
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  31. Selon Elijah Magnier deux escadron de l'armée de l'air iranienne vont venir rejoindre le déploiement russe, ainsi que 4 000 soldats des pasdaran. En plus de cela, Damas aurait reçu des S-300 et va les déployer de façon a couvrir l'ensemble du territoire syrien et forcer toute armée de l'air du coin a se coordonner avec le régime sous peine d'être abattu : https://elijahjm.wordpress.com/2015/12/02/s-300-fully-in-service-in-the-hands-of-damascus-and-two-iranian-squadrons-to-the-t4-in-homs-serviced-by-russia/ Il avait bien vu le déploiement en force de la Russie, donc j'imagine qu'il a raison également, ici. En tout cas si cela se confirme, c'est clair et net qu'il n'y aura aucune négociation, ils visent la victoire totale.
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  32. Tu penses aux sanctions économiques ? A vue de nez, je dirais que Poutine et Erdogan sont, vis à vis de leurs populations respective, dans des postures symétriques : toute attaque venue de l'extérieur les renforce auprès de leur base interne. Si c'est le cas, tout ce qui relève des agressions extérieures (sanctions russes, turkmènes en péril, kurdes sanguinaires, frontière franchie par un zinc pendant 17s et... éventuelles remontrances européennes ou américaines) est bon à prendre pour Erdogan, y compris pour faire oublier ses "difficultés" intérieures (on est pas très loin de la dictature pure et simple, quand même... la seule différence c'est que le peuple vient de voter "pour" ). Bravo !!! C'est HS mais il reste des traces de Taleyrand ou du Audiard, que sais-je ! Superbe phrase.
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  33. C'est un prospect oui. Mais rien d'officiel, pas de contrat signé, rien pour le moment.
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  34. Je pense que Poutine agit sur plusieurs axes : - primo : il s'est fait marcher sur les pieds, en public. Pour un dirigeant tel que lui, qui met en avant son côté viril et d'homme à poigne, ce n'est tout simplement pas acceptable. Donc on cogne... mais intelligemment, en tapant là où ça fait mal. - secundo : Poutine doit se douter qu'il ne pourra pas pousser les Turcs à chasser Erdogan. Le PR turc est bien enraciné et il a un parti derrière lui qui pourrait lui trouver des candidats de substitution. En revanche, il est en mesure de l'affaiblir, de le pousser à se concentrer moins sur ses rêves de grandeur et plus sur la scène intérieure. Si les Turcs sont occupés ailleurs, des portes s'ouvrent en Syrie et dans le reste de la région - tertio : si en plus il parvient à le rendre assez insupportable pour les Occidentaux, ce sera tout bénéfice.
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  35. Je ne sais pas s'il est vraiment possible de dire qui est plus fort que qui en toute circonstance...les styles de combat de l'empereur et de vador sont tres differents, et sans doute mieux adapté a des circonstances differentes. tout comme yoda et obi wan la maitrise de la force de l'empereur ou de yoda sont sans doute plus profondes, ce qui leur permet l'usage plus facile des eclairs de force/ou de deplacer des objets plus volumineux. ils ont plus d'experience, plus de concentration. les personnages tels obi wan ou anakin se concentrent plus sur l'usage de leur arme et moins sur le reste...dans un combat au corps a corps, vador est sans doute bien plus dangereux que palpatine, mais des que la distance donne un peu de temps a l'empereur il peut faire usage de ses eclairs sans etre menacé. Ensuite les styles de combat au sabre varient et cela tient beaucoup a la personnalité de l'usager de la force...obi wan, au caractere prudent et reflechi, a un style defensif efficace et contre attaque lorsque l'occasion se presente, il sait attendre le bon moment...annakin, surtout quand la colere le domine, est plus impulsif et violent, et a un style bien plus offensif, qui peut submerger un adversaire, mais qui l'expose a des contre attaque si son opposent sait garder son calme Yoda c'est encore autre chose, clairement le sabre n'est pas sa predilection, mais il utilise une forme adaptée a sa petite taille et compense sa faible puissance physique et sa faible allonge par une grande agilité. il n'est pas puissant, mais rapide, au corps a corps contre un duelliste comme dooku, ca fonctionne, contre un bourrin comme vador il lui faudrai trouver une faille tres vite au risque d'etre ecrasé (a moins qu'iol n'arrive a eviter le corps a corps ce qui serai certainement plus sur pour lui. Un combat yoda/obiwan exclusivement au sabre serai certainement tres joli a regarder, et sans doutes interminable, yoda s'exposant nettement moins que vador et manquant de puissance pour desequilibrer obiwan
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  36. Apparement être une ceinture noire en trolling permet d'économiser quelques millions Je suis assez impressionné par ces chiffres en tout cas...
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  37. Voilà ce qui se passe quand on sacrifie la defense depuis 15 ans, on est incapable maintenant de faire face a une crise majeur, et ce n'est que le début. Rogner les budget en Hommes et en matériel est en train de nous mettre dans une sale situation, de plus la France ne se sort pas de la crise économique, le chomage explose mois après mois ce qui empêche toute dépense de grande ampleur. La guerre contre Daesh est loin d'être gagné.
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  38. J'ai adoré cette série, découverte lors de mes révisions du bac (bah oui, à l'heure des brigades j'étais à l'école en temps normal). J'ai d'ailleurs commencé mon parcours en boxe française un peu à cause d'elle. Je trouve dommage que les saisons soient si cher en dvd, alors qu'elles ont été amorties il y a bien longtemps.... ça prive ceux qui ne connaissent pas, et en restant de distribution confidentielle, ça ne rapporte pas beaucoup d'argent à la TV française, et ne pousse donc pas à mettre en branle de nouvelles séries de ce genre et de cette qualité.
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  39. Tss tss tss.... Le F-35 est indispensable pour coopérer avec les Américains qui ne vont mener que des guerres de 5ième Nième génération et tout autre appareil ne serait qu'un boulet. Demande à Dany40 si tu ne me crois pas (hihi).
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  40. On veut en faire tout un plat, mais les USA peuvent dire que le F-35 n'est pas remis en cause, il n'est seulement pas adapté au Canada qui ici n'a pas les même besoins que les USA. N'est-ce pas la réalité d'ailleurs ? Vous avez tout a fait raison. Et j'ajoute que le Canada sera vraisemblablement le "sauveur" de la chaine de montage des Super Hornet chez Boeing, ce qui va aussi faire énormément plaisir au gouvernement américain ! SharkOwl
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  41. Cette article me semble très fumeux. Le F-22 a une système de communication furtive mais qui n'est pas compatible avec d'autres appareils. Donc dans une environnement de "Haute Intensité", je ne vois absolument pas ce qu'il peut apporter à un pilote d'une A-10! Plus généralement du networking c'est bien mais la compréhension des informations reçu dépend des possibilités d'affichage. Je doute que la vision de l'environnement autour d'un rafale puisse être transmise à un Eurofighter. Des pistes certainement mais pas la topologie des radars détecté...
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  42. Tu me lis mal, ou je m'exprime mal, ou qque chose : à ma connaissance, les troubles armés violents en Libye ont débuté sans que les occidentaux y soient pour grand chose, et l'idée que s'il n'y avait eu aucune intervention, ça aurait été fini en 15 jours me semble très discutable. Or, comme pour la Syrie, il y a un grand fond de discours qui résume le problème à nos interventions à nous, comme si ces pays n'étaient pas pourris par des décennies de dictatures héréditaires sanglantes et en partie erratique, et c'est ça qui m'énerve assez profondément, c'est la négation que ces foutus dictateurs posent intrinsèquement un problème. Ils se vantent de contrôler les extrémistes mais ils les nourrissent, ou des bons gros terroristes qui tachent à l'ancienne mode, ils amassent les armes et en font commerce. Ils corrompent des politiques chez nous pour poursuivre le business, etc... Ah, là, tu t'avances beaucoup, tu me fais dire des choses que tu ne trouveras pas écrites sous mon pseudo (et d'ailleurs je ne connaissais pas AD.net à l'époque). Du coup je vais éviter de commenter la suite :-) La Lybie, c'est évidemment le prototype de l'intervention qui n'a pas marché. La non-intervention aurait pu également produire des effets tout aussi calamiteux, du style guerre civile interminable et/ou déstabilisation de la Tunisie + montée des extrémistes +... Rogntudjuuu !!! Même résultat !
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  43. Oui, je pense que tous les protagoniste vont pas montrer l’ensemble de leur capacité (quoi que!); Il me semble que les rafalou avaient été en mode aspirateur sur un RED FLAG et cela n'avais pas trop été apprécier par les pilot US!
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  44. J'aimais bien les voitures d'époques ! Il y a eu quelques anachronismes, mais rien de bien méchant !
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  45. Au-delà même de la faisabilité technique, il faut se poser des questions quant à la pertinence des toitures végétalisées d'un point de vue climatique. A l'échelle globale, l'effet ne sera pas forcément sensationnel, parce que ce n'est pas cela qui va radicalement modifier la balance GES hormis si ces toitures végétalisées contribuent à l'isolation du bâti. A l'échelle locale/régionale, les travaux de modélisation menés jusqu'alors - notamment par une équipe allemande - montrent qu'il y a un intérêt aux toitures végétalisées dans les contextes centre-européens si celles-ci sont arrosées... Si non, c'est bien moins évident. Un toit à haute réflectance - dit "froid" - réduira davantage les températures maximales, voire même les températures moyennes, dans certains contextes. Je ne peux pas donner de règles génériques, car quand on est dans les domaines de la climatologie locale/régionale, il n'y a pas de préconisations évidentes et valables universellement. Si l'on veut lutter contre le changement climatique global, l'équation est assez simple : on réduit les émissions de GES et c'est tout bon d'un point de vue climatique. Quand on est dans la climatologie locale/régionale, il faut prendre en compte les latitudes, des taux d'ensoleillement variable, une hygrométrie différente, etc. Ainsi, une solution pertinente dans un contexte géographique bien précis peut être contreproductive dans un autre contexte. Ensuite, en matière de climatologie locale/régionale, on peut très bien faire varier de manière très hétéroclite différentes composantes climatiques à partir d'une même préconisation. Par exemple, le recours massif à des toits à haute réflectance apparait intéressant dans des contextes urbains semi-arides et arides car venant réduire les températures maximales et moyennes, et ce d'autant plus durant les mois printaniers et estivaux... mais on s'aperçoit que cela peut aussi faire baisser assez largement les précipitations sur l'agglomération et dans les alentours ! -16 % sur une aire métropolitaine du Grand Phoenix simulée pour 2050, par exemple... alors que l'eau est une denrée rare dans la région. Quand on commence à entrer dans la complexité des choses, on s'aperçoit que les grandes solutions vendues médiatiquement sont parfois plus insidieuses qu'il n'y paraît.
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  46. t'as des actions chez Vinci ou Bouygues ? généralement le saut en parachute sans parachute est déjà un sport excitant qui ne se pratique qu'une fois La majorité des turcs a voté il y a peu, et il est toujours là le monsieur. Certes c'est une coalition, mais vu qu'il est allié avec ceux ui le trouve trop mou... Alors perso je ne pleurerai pas sur ce pays et sa majorité de citoyens
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  47. La photo postée par henri K montrant le fils d'Erdogan avec des responsables de Daesh était du Bullshit : http://www.liberation.fr/desintox/2015/11/26/non-ces-photos-ne-montrent-pas-le-fils-d-erdogan-avec-des-membres-de-l-ei_1416392 Il y a une certaine baisse de qualité dans certaines interventions sur ce forum, mais bon on préfère se palucher sur des S400.
    1 point
  48. De toutes façons, on a pas fini de voir le terme IA être employé chaque fois qu'un "automate" sera testé, quelque soit le domaine. Pour revenir au sujetdes ravitaillements et appontages autonomes, rien n'empêche que ces "aides au pilotage" soient également implémentées dans une prochaine génération d'avions pilotés, de même que l'insertion prochaine dans le trafic civil. Pas de raison que cela soit l'apanage exclusif des drones, si cela facilite la vie à tout le monde et enlève un peu de charge et de stress aux pilotes (pas sûr d'avoir moins de stress lors d'un appontage assisté, ceci dit :-) )
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  49. La déferlante wahabiste est effectivement terrible pour la culture, mais certaines oeuvres assez subversives arrivent quand même à durer (j'aimerais bien savoir pk d'ailleurs) : http://paysdugolfe.blogs.courrierinternational.com/archive/2015/07/10/arabie-saoudite-selfie-feuilleton-du-ramadan-hautement-polit-51028.html Arabie saoudite : "Selfie", feuilleton du ramadan hautement politique Le succès du feuilleton télévisé Selfie montre que les Saoudiens sont plus réceptifs aux remises en question de leur société qu'il n'y paraît. Car il ne fait que renouer avec l'esprit iconoclaste de la série culte Tash ma tash, diffusée jusqu'en 2011.
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