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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 14/11/2016 dans toutes les zones

  1. Des voix bien françaises non loin de Raqqah avec le PYD dans cette séquence Milan et Javelin (à 1ère vue) contre un VBIED. pour connaître l'origine de ces Français, cela sera plus coton par contre...
    8 points
  2. C'est un missile Javelin qui détruit le véhicule. Si tu observe bien une fraction de seconde avant que se dernier n'explose, on aperçoit le Javelin arriver à la verticale du véhicule.
    5 points
  3. Dans la gauche américaine, certains ont déjà arrêté de criailler et sont passés à la phase suivante, soit un peu d'humour pour se donner du courage pour leurs luttes politiques à venir. On ne s'en plaindra pas. La guerre des étoiles se joue aux Etats-Unis... Bon cela dit, tout ceci pose des questions intrigantes... - Faut-il comprendre que Barack Obama est le fils caché de Donald Trump ? - Ou bien est-ce le sénateur du Vernon à qui The Donald a lancé "I am your father" ? Pendant ce temps bien sûr, les grands médias américains enquêtent pour savoir comment ils ont pu ne pas voir venir l'élection de Trump Pardon Monsieur, quelle est à votre avis la raison pour laquelle tant d'électeurs irrémédiablement déplorables, racistes, sexistes et homophobes se sont-ils prononcés pour Trump ?
    5 points
  4. http://bipartisanpolicy.org/wp-content/uploads/2015/10/BPC-Turkey-Transformed.pdf (octobre 2015) Rapport magistral de 99 pages en anglais qui explique la genèse de l'islamisme en Turquie depuis les origines jusqu'à la conquête et à l'exercice du pouvoir par l'AKP, avec un suivi étape par étape de la concentration de pouvoir en la personne d'Erdogan jusqu'à octobre 2015. Le texte s'appuie sur de nombreuses notes regroupées dans les 20 dernières pages, offrant ainsi accès à toute une littérature permettant d'approfondir tel ou tel point. Il y a un bon rappel sur Erbakan, sur les différentes variantes de soufisme turc, sur l'influence des islamistes arabes ou pakistanais. Le texte explique aussi en détail des politiques d'islamisation mises en place par l'AKP, surtout depuis 2011. J'avais pris quelques notes éparses : Dans les écoles, tandis que les cours de religion sont étendus en durée, le cours sur "les droits de l'homme, la citoyenneté et la démocratie" n'est plus enseigné (p. 61). Cela donne une indication de quel type d'hommes et de femmes on veut former pour le futur. Le Diyanet, l'administration religieuse, a vu son budget quadrupler, avec un nombre de fonctionnaires supérieur à celui du ministère de l'intérieur, et s'est lancée dans des activités nouvelles comme la certification halal ou la publication de fatwas (p.63). Le directeur du Diyanet et les imams sortent de leur neutralité et s'impliquent politiquement (p.64). Les chiffres officiels indiquent que les meurtres de femmes ont augmenté de 1400% de 2002 à 2009 (p.66). Mais voici une traduction de la synthèse (pages 3 à 8) : Le 7 juin 2015, le parti de la Justice et du Développement (AKP) a perdu sa majorité au parlement, qu'il avait conservée 12 ans. Mais il est de plus en plus clair que perdre une élection ne veut pas dire perdre le pouvoir. Depuis le palais présidentiel, le chef de facto de l'AKP, Recep Tayyip Erdogan s'est assuré qu'aucune autre force politique n'ait une chance de gouverner. Ainsi il a appelé à des élections anticipées et relancé la guerre contre le parti séparatiste des Travailleurs du Kurdistan (PKK) dans une tentative relativement transparente de rassembler le vote turc nationaliste. Si Erdogan et l'AKP réussissent ce pari, ils transformeront vraisemblablement la Turquie. « Aujourd'hui est le jour où la Turquie renaît de ses cendres » a dit Erdogan en accédant à la présidence en août 2014. Mais durant les années de pouvoir de l'AKP, la Turquie avait déjà été transformée, bien que ce ne soit peut-être pas dans le sens que souhaitaient les observateurs occidentaux. Lorsque l'AKP a été créé en 2000, il s'est présenté comme un parti "post-islamiste" abandonnant derrière lui le bagage idéologique des tentatives précédentes qui se terminèrent par des échecs de gouvernements fondés sur la tradition islamiste et comme un mouvement démocratique cherchant obstinément à affaiblir la mainmise des élites retranchées dans leurs positions dans l'État turc. Avec cette mission, l'AKP a recueilli la bonne volonté de l'Occident et des libéraux turcs. Quinze ans plus tard, le comportement de l'AKP oblige à reconsidérer ce postulat. La "nouvelle Turquie" d'Erdogan en vient à signifier quelque chose d'autre que la démocratie consolidée que l'AKP promettait. Au contraire, dans les affaires intérieures, les politiques du gouvernement turc sont devenues fortement autoritaires et répressives, tout en se colorant de rhétorique islamique. Dans les affaires étrangères, les politiques sont de moins en moins alignées sur celles des alliés occidentaux de la Turquie, et de plus en plus anti-occidentales et de nature confessionnelle. La "nouvelle Turquie" mise en avant par l'AKP semble avoir plus de points communs avec le mouvement Milli Görüs d'où il est issu, qu'avec le parti réformiste et démocratisant qu'il prétend être. Pour comprendre la Turquie d'aujourd'hui et sa trajectoire future plausible, il est crucial de déterminer lequel de ces deux AKP - le parti post-islamiste de l'espoir libéral, ou les autocrates de la Nouvelle Turquie - est le vrai. Qu'est-ce qui n'a pas marché ? Le projet de l'AKP a-t-il déraillé à cause de l'ostracisme occidental, ou bien comme certains le prétendent, à cause des excès de son chef de plus en plus narcissique ? Ou bien le problème n'est-il pas que les observateurs aussi bien occidentaux que turcs ont fait une mauvaise lecture de l'AKP dès le départ en ne voyant que ce qu'ils voulaient y voir ? La plateforme initiale libérale et démocratique de l'AKP était-elle une façade et un instrument tactique ? Ses objectifs réels étaient-ils dès le départ le projet autocratique et islamiste qu'il met en avant aujourd'hui ? Ces questions ne peuvent avoir de réponse sans étudier les liens et les attitudes qu'il a avec la tradition d'où il a émergé ainsi que les causes de sa rupture apparente avec ses ancêtres politiques. Cela nécessite d'enquêter sur deux questions particulières, qui n'ont reçu que peu d'attention dans le monde scientifique. La première est l'origine idéologique du mouvement Milli Görüs, l'ancêtre politique des islamistes turcs modernes. La seconde est la rupture qui s'est produite dans le mouvement islamiste entre 1998 et 2000, lorsque l'AKP a commencé à renaître des cendres après la dissolution administrative du parti de la Vertu et que le premier ministre Necmettin Erbakan fut renversé par les militaires turcs. Cette étude permettra une analyse mieux informée des 12 ans au pouvoir de l'AKP et de son agenda politique, éclairant les ambitions politiques qui guident sa quête de la Nouvelle Turquie. Ce qui émerge est l'image d'une remarquable continuité : les personnages principaux de l'islam politique turc ont tous trempé dans une vison du monde anti-impérialiste, antisémite, et anti-occidentale. Et, tandis que l'AKP a accédé au pouvoir en déclarant être en rupture avec cette tradition, ses chefs ont transformé les tactiques politiques du mouvement tout en préservant ses objectifs et ambitions idéologiques. Les origines idéologiques de l'AKP Durant les huit premières décennies de l'existence de la République turque, l'islam politique a bataillé pour établir une tête de pont dans la vie publique du pays. Il avait été exclu systématiquement durant la période kémaliste, mais il fut réautorisé lentement à sortir de cette mise à l'écart lorsque la guerre froide fit de l'islam un rempart contre l'ennemi principal : le communisme. Il fallut attendre qu'Erbakan réussît à mobiliser la bourgeoisie anatolienne, puis fît des incursions dans les classes laborieuses sous une bannière idéologique unifiée - celle du mouvement Milli Görüs - pour que l'islam politique émerge comme force politique indépendante. Une étude plus approfondie du Milli Görüs suggère que ce mouvement est beaucoup plus radical qu'on le postule habituellement. Dirigé par Erbakan, ce mouvement a pour origine la branche Khalidi de l'ordre Naqshbandi, qui est devenue graduellement une force sociale dominante dans les cercles islamiques turcs. Cet ordre se distingue de la plupart des ordres soufis par son fort attachement à la charia et à sa nature politique. Au XIXe siècle, il importa du Moyen-Orient des idées islamiques orthodoxes, dans une Turquie qui était restée attachée à des pratiques plus modérées. En outre, le mouvement islamiste turc s'inspira de sources étrangères : au début du XXe siècle, du fascisme européen, et après la seconde guerre mondiale, des mouvement des Frères Musulmans et de ses filiales. Ainsi ce n'est pas une surprise que le Milli Görüs fût fortement engagé dans l'islamisation de l'État, fortement imprégné de concepts anti-occidentaux, et traversé de théories du complot antisémites. La domination d'Erbakan sur l'islam politique turc a duré 30 ans. Son succès, y compris son accession au poste de Premier Ministre d'un gouvernement de coalition en 1996, a été rendu possible par sa capacité à toujours trouver, prospecter, recruter de nouveaux types d'électorat sous la bannière idéologique islamiste de son parti. Son mandat de Premier Ministre s'est cependant arrêté brutalement quand les militaires sont intervenus pour écraser son flagrant agenda islamiste. Ce moment historique - travailler pendant trente ans pour monter au pinacle du pouvoir et finalement se retrouver au tapis au bout d'un ans - a eu un impact significatif sur la jeune génération des islamistes turcs. Le changement d'image de marque (rebranding) de l'islamisme opéré par l'AKP a procédé en tirant les leçons de ces erreurs et en développant de nouvelles tactiques pour ne pas les répéter. Le choc de l'éviction d'Erbakan a conduit les intellectuels islamistes à réexaminer leur approche idéologique de la politique et a instigué une évolution apparente dans leur pensée. Jusqu'à la fin des années 1990, la vision du monde islamiste dominante incluait un rejet de l'Occident, de la démocratie et de la modernité. Après le coup d'État de 1997, ces idées subirent des changements rapides. Les penseurs islamistes conclurent qu'à la suite des événements de 1997, il était devenu nécessaire d'embrasser la démocratie et de soutenir l'UE pour promouvoir l'islam, puisque c'était la seule façon d'avoir le dessus sur l'appareil d'État qui avait évincé Erbakan. Au même moment, le coup d'État de 1997 fit pencher la balance dans les cercles occidentaux en faveur d'une vision où c'est l'État turc et son autoritarisme laïc qui sont le principal problème, plutôt que les islamistes, eu égard à la démocratisation et à l'intégration européenne de la Turquie, ce qui fournit une opportunité stratégique permettant aux islamistes turcs d'obtenir la bonne volonté de l'Occident. L'AKP est rené des cendres de l'échec d'Erbakan. Bien qu'il émergea du mouvement Milli Görüs, les chefs de l'AKP prétendirent qu'ils avaient laissé ce bagage idéologique derrière eux, le présentant comme un parti "post-islamiste" d'authentiques démocrates qui cherchaient à vaincre un régime sclérosé, semi-autoritaire de "tutelle" par l'armée turque et par les hauts-fonctionnaires. Les libéraux turcs - qui en étaient venus à conclure que l'autoritarisme de l'État turc était le résultat d'une classe dirigeante occidentalisée, culturellement étrangère à son propre pays, violant la culture, la religion et les traditions des Musulmans - embrassèrent ce fil narratif et crurent que la montée des conservateurs religieux "opprimés" apporterait la liberté. De la même façon, l'engagement apparent de l'AKP à réaliser des réformes démocratiques, l'adhésion à l'UE, et l'alliance avec les États-Unis conduisirent la plupart des dirigeants et des analystes occidentaux à prendre cette transformation pour argent comptant. Rétrospectivement, la vitesse de la transformation et sa nature intéressée nous conduit à douter de sa sincérité. Il apparaît qu'une portion considérable de la logique transformatrice du mouvement islamiste était tactique. Des personnages de premier plan l'admirent, notant que leurs idéaux avaient été vaincus et qu'il était temps de passer à autre chose, sans quoi ils ne parviendraient jamais au pouvoir. Le projet de "Nouvelle Turquie" : autoritarisme et islamisation Les racines idéologiques de l'AKP ne disent qu'une partie de l'histoire. Il doit aussi être jugé sur la base des résultat de sa politique au gouvernement. Ces résultats sont de plus en plus cohérents avec la description faite ci-dessus d'un fervent mouvement islamiste qui embrasse la mécanique technique de la démocratie électorale, mais pas ses valeurs sous-jacentes, et subit un processus de changement d'image pour se rendre plus appétissant pour ses électorats nationaux et ses soutiens internationaux. Le projet de "Nouvelle Turquie" peut, d'un point de vue analytique, être divisé en trois domaines : politique, culturel et économique, dans lesquels le pays qui se construit diffère considérablement de la Turquie du passé. Le système politique que les chefs de l'AKP s'appliquent à mettre en œuvre est clairement illibéral et autocratique, traitant le soutien du public pour leur gouvernement comme une chose qui doit être fabriqué dans des élections qui peuvent être libres mais certainement pas équitables. Ce système politique doit être consolidé par un changement culturel, une Turquie que le gouvernement cherche à rendre solidement islamique dans ses valeurs et sa vision du monde. Et l'économie de cette nouvelle Turquie est essentiellement un système de capitalisme de copinage sous le contrôle du parti. Tandis qu'Erdogan et l'AKP ont réussi à détruire une forme semi-autoritaire de gouvernement, dès qu'ils eurent évincé les anciens gouvernants, ils commencèrent immédiatement à promouvoir une forme de gouvernement présidentiel sans contre-pouvoirs, un système du pouvoir d'un seul homme conçu sur mesure pour Erdogan. Autrement dit, l'AKP a cherché à construire une autre forme de gouvernement semi-autoritaire pour remplacer le régime de tutelle militaire. Jusqu'à présent, ils ont échoué à constitutionnaliser ce système. Pourtant Erdogan a de facto réussi à imposer ce système à la Turquie, et pendant ce temps, a conservé le squelette du système de tutelle. Remarquablement, Erdogan tente maintenant de sanctuariser ce système par la loi, déclarant que "qu'on le veuille ou non, le système administratif de la Turquie a changé. Maintenant, ce qu'il faut faire c'est mettre à jour cette situation de facto dans le cadre légal de la constitution". En plus de la dérive autoritaire, Erdogan et l'AKP se sont embarqués dans une islamisation graduelle de la société turque. Avant 2012, l'islamisation de la Turquie était surtout opérée au moyen du changement de la structure des incitations dans la société : les barbes et les voiles étaient tantôt subtilement, tantôt moins subtilement encouragés ou requis pour obtenir des emplois dans le secteur public ou pour obtenir des contrats publics. Dans le même temps, il était possible de discerner un effort subtil mais puissant d'islamisation, en particulier dans les petites villes d'Anatolie où la pression sociale soutenue par l'État rend plus sage de jeuner pendant le Ramadan, de fermer les boutiques pendant la prière du vendredi, et de s'abstenir d'alcool, dans le meilleur cas où l'on peut encore s'en procurer. Depuis 2011, l'islamisation de la Turquie se fait de plus en plus ouvertement. L'AKP, dont le chef a déclaré son intention de former des "générations pieuses", a entrepris des réformes majeures pour islamiser chaque secteur du système éducatif turc. Sous l'empire des réformes éducatives de l'AKP, le nombre d'heures d'éducation religieuse obligatoire à l'école s'est accru, et des dizaines de milliers d'étudiants ont été orientés vers les écoles religieuses. De même, la croissance rapide tant en taille qu'en influence de la Direction des Affaires Religieuses - qui est en réalité une direction nationale de l'islam sunnite - appose un sceau officiel aux admonestations toujours plus nombreuses du gouvernement de vivre selon la doctrine islamique sunnite, fournissant des décrets religieux gouvernant la vie de tous les jours des citoyens. Le gouvernement a travaillé activement à la réduction de la participation des femmes à la vie publique, faisant des déclarations sur la façon dont les femmes doivent vivre leur vie, depuis le nombre d'enfants qu'elles devraient avoir jusqu'à la maternité qui devrait être la seule carrière de la femme. De plus en plus de rhétorique misogyne du gouvernement AKP a fait le pendant à des taux de violence domestique en hausse, et à des cas d'attaques brutales contre les femmes qui défraient la chronique. Dans le domaine économique, l'AKP a construit un système économique fondé sur le capitalisme de copinage, déracinant les grandes entreprises établies de longue date à l'orientation occidentale, pour cultiver une nouvelle classe d'entreprises islamiques loyales, les soi-disant "tigres anatoliens". Conclusions et conséquences La Turquie et l'AKP semblent bénéficier d'une opinion unanime parmi les observateurs washingtoniens. En 2003, l'espoir d'un chapitre nouveau, plus démocratique dans l'histoire politique turque était partagé largement, et pas seulement à Washington. Arrivé début 2014, l'opinion commença à changer et lors des élections parlementaires de juin 2015, un nouveau consensus avait reconnu le caractère de plus en plus autoritaire qu'avait pris la direction du pays. Mais une telle unanimité cache une certaine superficialité de l'analyse. Les observateurs ont rarement mis en œuvre une réflexion profonde sur ce que le fait que l'AKP ne réussisse pas à être à la hauteur des espoirs qu'il avait suscité signifie pour notre compréhension de la Turquie et de l'AKP lui-même. Déterrer comme nous l'avons fait dans cette étude les origines idéologiques et politiques de l'AKP permet de faire la lumière sur la situation actuelle de la Turquie et sa trajectoire future. Ce faisant, cela offre aussi des éclairages sur les postulats myopes ou sans fondements qui sous-tendent la réflexion de politique étrangère sur la Turquie dont il faut tenir compte pour les prochaines étapes des décideurs de politique étrangère. Conclusions Continuité et non rupture L'AKP s'est présentée en 2002 comme un nouveau parti "post-islamiste" qui avait rompu avec ce courant de l'islamisme politique turc. Il y a peu de doute aujourd'hui qu'une portion considérable de la logique sous-tendant la transformation du mouvement islamiste était tactique. Des personnages de premier plan l'ont même admis, notant que leurs idéaux avaient été mis en échec et qu'il était temps de tourner la page, sans quoi ils ne seraient jamais en mesure de parvenir au pouvoir. Des transformations déjà en oeuvre L'AKP a engagé un effort concerté et soutenu dans le temps pour construire une Turquie qui diffère considérablement de celle qui a existé durant les 9 dernières décennies. Déjà, la Nouvelle Turquie promue par l'AKP est en marche et la nature des transformations que l'AKP a lancées suggère que quelle que soit l'équipe au pouvoir, cela aura des répercussions dans le futur. Une idéologie partagée, pas seulement une ambition personnelle Tandis que la quête par Erdogan d'un système politique autoritaire se dissimule de moins en moins - avec le sacrifice de l'État de droit, des libertés civiles, et des anciens alliés dans le but de la centralisation du pouvoir - l'espoir qu'il soit remis en question par un adversaire interne à l'AKP est mis en avant. Mais tandis que les ambitions personnelles d'Erdogan et les relations sous tension au sein de la direction de l'AKP ont certainement contribué à la trajectoire suivie par la Turquie ces dernières années, elles ne constituent qu'une partie de l'histoire. Bien que l'irritabilité d'Erdogan, ses méthodes osées, son impétuosité pourraient être des traits de caractère singuliers au sein de l'AKP, cela ne veut pas dire que les buts qu'il vise ne sont pas partagés largement ni informés par une vision du monde qui prévaut au sein du parti. La démocratie déformée L'AKP était considéré - en Turquie et en Occident - comme une force de démocratisation non pas simplement à cause des politiques qu'il mettait en avant. Il a aussi joué sur un diagnostic des pathologies des institutions politiques turques qui était devenu communément admis parmi l’intelligentsia libérale durant les années 1990 et qui semblait prouvé par le coup d'État de 1997, à savoir qu'il existait une opposition structurelle et une aliénation culturelle entre l'État turc et la société. La montée de l'AKP s'est déroulée dans un contexte intellectuel qui préparait à accepter la vision de l'AKP d'une civilisation islamique turque comme une mission de démocratisation. Mais cette conception à la fois des pathologies du système politique turc et de la façon de les guérir confond les institutions et la culture. En tentant d'identifier un acteur social particulier qui représenterait toute la Turquie, les libéraux ont ignoré la pluralité des ethnicités, des confessions religieuses, et des identités qui constituent la société turque moderne. Conséquences Une transformation durable La nature des transformations que l'AKP a mises en route suggère que même si les stratagèmes d'Erdogan pour maintenir son parti au pouvoir échouent, les répercussions de ses 12 ans de pouvoir continueront à se faire sentir dans le futur. Déjà, les institutions de base de la démocratie sont de plus en plus compromises en faveur d'une mainmise sur le pouvoir par le président. Cette érosion de l'État de droit et des libertés civiles non seulement se poursuivra tant qu'Erdogan sera au pouvoir, mais elle pourrait établir un précédent pour les futurs détenteurs du pouvoir. Pourquoi accepteraient-ils les contraintes démocratiques une fois que la présidence a été détachée de ses amarres constitutionnelles ? De même, les politiques sociales de l'AKP, bien que non coercitives pour l'instant, ont été conçues pour affecter l'identité sociale à long terme. L'interprétation de la religion qui est transmise par les canaux officiels correspond de plus en plus à la compréhension de l'islam sunnite embrassée par l'ordre Khalidi Naqshbandi : une interprétation fortement idéologique et anti-occidentale de l'islam. Et, si Erdogan et l'AKP restent au pouvoir, ce n'est probablement qu'une question de temps avant que des éléments coercitifs du projet sociétal n'apparaissent. L'héritage de la polarisation et de l'instabilité La première décennie du pouvoir AKP a été accompagnée d'une croissance économique et de la promesse d'un processus de paix qui améliorerait grandement le problème kurde. Mais son héritage sera complètement l'inverse. Erdogan et l'AKP font risquer à la Turquie une instabilité interne de longue durée. Le partenariat américano-turc maltraité Le défi que doivent affronter les décideurs politiques américains dans la relation avec la Turquie est d'équilibrer les priorités tactiques de court terme avec les priorités stratégiques de long terme. Cependant, avec un conflit confessionnel compliqué qui fait des métastases dans toute la région, la politique américaine s'est surtout focalisée sur les défis régionaux immédiats, et sur le rôle qu'Ankara pourrait y jouer, plutôt que sur les développement politiques et sociétaux qui se déroulent en Turquie même. Il en résulte que la dérive idéologique turque s'est déroulée dans le contexte plus large d'un encouragement américain des projets turcs. Maintenant, ce qui était autrefois un partenariat stratégique, a été réduit à, au mieux, une relation instrumentale.
    4 points
  5. Ah ce goût pour l'absolutisme... Déjà pour casser du char, comme véhicule, il y a le XL qui a priori fait ça très bien (il est conçu pour) ; les calibres un peu bâtard (90 et 105mm) ne sont plus aptes actuellement à faire face à du MBT moderne. Et si un jour on fait face à une menace blindée qui ne pourra être traitée par l'aviation et qui ne se limitera pas à du BTR 70, vieux BMP, T55 pourris et maniés par des branques on alignera du XL. Ensuite pour un véhicule de reco, le 90mm et 105mm "à la française" font un peu figure d'exception, les autres pays alignent généralement des calibres inférieurs (25mm, 30mm, j’exclue les 100mm russes des BMP/BMD qui sont basses pressions et donc inapte hors missile à l'antichar). Je rappelle ce que 'ai dis plus haut comme quoi le chaingun des bradleys avait donné entière satisfaction et permettait de neutraliser/détruire du T72 en Irak. On peut raisonnablement penser que du 40mm fera aussi bien. Maintenant pour l'infanterie : -le 40 CTA a un fort débattement vertical, il est donc plus adapté à un combat type urbain, montagneux (terrain cloisonné, domaine de prédilection de l'infanterie) -le 40 CTA a un effet terminal moins important que du 90 ou 105, donc l'appui pourra se faire plus près de l'infanterie (toujours comparé au 90/105) -le MMP permettra de traiter quand même du MBT (puisque ça semble si important) et même au delà de la vue directe avec une allonge supérieure (4000m) -les classiques : plus de munitions, cadence plus importante tout en conservant la possibilité de traiter le type aux sandalettes jusqu'à certain MBT -enfin une signature sonore et un blast en sortie de tube moins important (là je suppute) qui donnera plus de souplesse d'emploi aux cavaliers si l'infanterie est proche du véhicule (éviter de blaster ou assourdir des fantassins qui n'ont pas eu le temps de reculer avant le tir). Voilà je dois oublier des trucs, je complèterai au besoin...
    3 points
  6. 3 points
  7. Au départ, il était prévu que le BMP-2 soit armé avec une version améliorée du canon à basse pression 2A28 "Grom" armant le BMP-1, le 2A41 "Zarnica" qui possédait un canon plus long afin d'augmenter la portée utile de combat des projectiles empennés de 73 mm. La Direction des missiles et de l'artillerie fut accusé de favoritisme envers le nouveau canon à basse pression de 73 mm alors que le bureau d'étude de Kourganmachzavod, maître d'œuvre du futur BMP-2 doutait de son efficacité et insistait pour monter un canon-mitrailleur de 30 mm. Des essais comparatifs eurent lieu, le canon 2A41 "Zarnica" tira trois projectiles de 73 mm en direction des flancs d'un T-72 stationné à 1200 m, deux ratèrent le char de combat et un détonna sur la jupe protégeant le train de roulement sans causer le moindre de dégât. Le canon-mitrailleur 2A42 tira trois rafales de huit obus de 30 mm, les épiscopes et les viseurs furent détruit tandis que la mitrailleuse lourde du chef de char fut arrachée et retrouvée à 15 mètres du char. Des essais supplémentaires ont démontré que 24 obus de 30 mm (toujours en trois salves) suffisaient à neutraliser un char de combat (en perforant à multiples reprises le tube du canon ou en endommageant le moteur et le joint d'étanchéité de la tourelle suite à l'incendie causé par la perforation des réservoirs montés sur les déports de caisse).
    3 points
  8. Sur ce sujet, la dénégation de Barnier est dans des termes qui laissent tout de même la porte ouverte au doute. On verra. Ce serait amusant en tout cas.
    3 points
  9. Quand je pense que je me suis pris un scud sur la tronche parce que je parlais du Mirage 2000 sur un fil Rafale. Ces 3 ou 4 derniers jours on a quand même été assez loin du 4° client export du Rafale... Parles à l'oreille de ton ancien stagiaire ! s'il te plait.
    3 points
  10. Un homme qui a aussi bon gout ne peut pas être entièrement mauvais !
    3 points
  11. Je ne suis pas d'accord : un mec a un télémètre et annonce régulièrement de la distance. Là un autre, un responsable sans aucun doute, coordonne les actions. Clairement ce dernier commence à stresser beaucoup, mais franchement je comprends : si le VBIED parvient à s'approcher il va faire très très mal. Dur de rester parfaitement calme dans de tels cas... Et à la fin les mecs sont juste content de s'en être tirés vivant je pense. Une fois une dizaine de VBIED détruits de la sorte il y a aura certainement moins d'émotions, mais là il doit s'agir d'un des premiers arrêtés par les soldats présents.
    3 points
  12. C'est clair que c'est un tir fratricide! Les amis ne voient pas le F-35 et ne peuvent pas communiquer avec lui, donc ils n'ont aucun moyen de reconnaître que c'est un ami. par contre le F-35 ne se mefie pas de ses amis et suivant les besoins de sa mission il s'approche au point qu'il finit par être détecté. Les amis voient surgir un avion très menaçant et le shoot.
    3 points
  13. Si Trump arrive à faire avec le Yuan ce que Ronald Reagan a réussit avec le Yen dans les années 80, il a gagné. A mon avis il ne faut pas le prendre que pour un con quand même (enfin... on verra...) et la taxe de 45% sur les produit chinois n'est qu'une épée de Damoclès de négociation, il essayera d'utiliser l'arme monétaire beaucoup moins grossière. Il sera gagnant sur tout les tableaux:du boulot dans la Rust Belt et des investissements rentables pour satisfaire les investisseurs en mal de placement. Le cadeaux à la finance (dé-régulation) est peut-être la contre-partie aux pertes sèches que la finance sera amené à subir s'il n'a plus les énormes excédents des gagnant de la mondialisation à recycler. C'est la vision optimiste on dira...
    2 points
  14. @Wallaby : super boulot, merci. A la lumière de cet écrit, la demande répétée d'Erdogan d'obtenir pour ses compatriotes une liberté totale de circulation dans l'UE par abrogation des visas apparaît comme un objectif majeur. Il s'agit de coloniser.
    2 points
  15. Ce genre de politiques favorise la sphère financière, de la création de richesses apparentes (réelles pour seulement quelques-uns) au détriment de l'investissement "réel" (comme qu'on dit). C'est d'ailleurs principalement pour éviter ça que le Glass Steagall Act avait été initialement créé, pour séparer le casino de la banque "chiante" à investissements longs. Ce que risque de faire le duo Trump-Ryan, c'est un retour massif à la situation de 2007: y'aura dans un premier temps une apparence de chiffres de croissance élevés, un sous-investissement croissant dans le "réel", une expansion du crédit là où il ne devrait pas être (cf subprimes).... Et bis repetita. Et au passage, ils vont en plus tirer l'épargne des autres pays (y compris le pays des nous) pour alimenter ce faux moteur de croissance.
    2 points
  16. Vous avez pas l'impression que le milan dévie au souffle quand il arrive sur le véhicule?...en tout cas le javelin fait bien le job. Quant aux opérateurs vu le nombre, au moins 3 je dirai, c'est surement un groupe de FS en support des kurdes, et je les trouve plutôt professionnel, ce n'est pas parce qu ils se parlent beaucoup avec des voix peut-être un peu agitées.. mais quoi c'est pas des machines non plus..d'autres moins solides auraient décampés direct avec le miss du milan.
    2 points
  17. Le "beau" profil de vol d'un Javelin (qui monte assez haut en moins d'un 1km, remarque d'un béotien de ces questions)
    2 points
  18. Il n'y a aucune pièce de Caesar déployé en Syrie. Seulement en Irak, prés de Mossoul. Pour le reste, il me semble entendre des tirs de mitrailleuse et mitrailleuse lourde ou d'une pièce du type 20/23mm au coup par coup, puis des tirs plus soutenu quand le véhicule est à moins de 900 mètres.
    2 points
  19. Dans le domaine judiciaire, c'est très codifié. L'apparence de partialité d'un juge peut être un motif valable de récusation. Le juge a une obligation de préserver l'apparence d'impartialité (ce qui est plus que l'impartialité tout court). Ginsburg connaît son droit. On peut lui faire confiance. Si elle s'est excusée, c'est bien parce qu'elle a fait réellement une bêtise.
    2 points
  20. Il y a deux écoles pour le soutient rapproché de l'infanterie : - l'une préfère un calibre capable de faire de la saturation. défourailler en tirant beaucoup de munitions quoi. - l'autre préfère les gros lances patates. Goya a écrit un article sur ça : http://lavoiedelepee.blogspot.com/2012/07/bh-pour-un-veritable-vehicule-dappui.html .Les commentaires sont intéressants aussi. on y voit les préférences des uns et des autres. j'ai moi même ouvert un fil sur le sujet :
    2 points
  21. Moi je pensés que Trump est une chance ... pour les européens. Puisqu'il semble vouloir se désengager (partiellement) en europe ça va nous forcer à assurer nous mêmes notre sécurité. Donc si l'Europe de La Défense avait un créneau c'est maintenant. Après, va-t-il y avoir un déclic c'est une autre histoire, mais le terreau pour le faire est la. En ce qui concerne ses position sur les traités internationaux et le commerce mondialisé, ça peux aussi nous permettre de revenir en arrière sur tout un tas de mauvaises décisions prises au nom de la sacro sainte idée du libéralisme économique de Bruxelles (genre compétition biaisé entre entreprise européenne bardées de législation et concurrence extérieur libre de faire sa place sur le marché sans réelle contrainte chez eux.
    2 points
  22. Résumé percutant de l'Odieux Connard concernant LE CANDIDAT
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  23. Pas de logistique adaptée à un long conflit, pas d'intendance capable pour l'armée impériale, un système médical effarant (avec des pertes bien supérieures à celles des troupes alliées, sauf peut-être les Soviétiques), pas assez de transports pour rapatrier les matières premières prélevées dans les territoires occupés et pas assez de personnels spécialisés non plus. Ça plus le manque de renseignements fiables, l'incurie de la flotte au sujet de la protection des lignes de communication, les bisbilles permanentes entre l'armée et la flotte... ça faisait beaucoup.
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  24. Débat super intéressant avec une ponte de la DGA sur la guerre aérienne actuelle et du futur. Spoiler alert: la furtivité ça marche pas face à un IADS intégré et multibandes. La réponse c'est la rapidité (par exemples les missiles hypervéloces).
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  25. Vidéo déjà postée en début de page précédente, Gibbs ;)
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  26. Et il y en a pour croire que c'est un anti-système. J'en rigole encore a chaque fois que j'y pense.
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  27. Pas exactement le financement, non : sauf s'il y a effectivement un méga-programme d'infrastructure (on verra mais j'y crois peu), il s'agit exclusivement d'augmenter fortement des dépenses militaires (rendement incertain...) et surtout, surtout, avant toute chose, de baisser les impôts des très riches. Tancrède disait plus haut que ça allait surtout profiter aux= 1% de plus fortunés, ce qui est exact mais partiel, ça va surtout concerner les 0,1%. Les autres vont devoir se coltiner les hausses de prix, les baisses des programmes sociaux, l'explosion des coûts médicaux, etc... voire des hausses d'impôts locaux. Admettons : ils rapatrient les sous. Qu'en font-ils ensuite ? Investir ? Pour vendre quoi et à qui ? Il faut bien voir que depuis 2008-2009, il n'y a guère de difficulté à investir quand on en a besoin : les taux nominaux sont super-bas, les taux réels vraiment pas très haut. Ce qui fait défaut, ce sont les clients. Alléger les impôts des plus riches qui ne dépensent qu'une fraction de leurs revenus et n'ont qu'une obsession, placer le reste au meilleur rendement, ça ne crée pour ainsi dire pas de demande. Sans demande : pas d'investissements. Là où ça sera utile aux ricains, c'est dans l'hypothèse où un gros virage protectionniste étant pris, il faudrait reconstruire plein d'usines. Ca suppose d'avoir confiance dans le maintien de la même politique sur le long terme, de trouver les compétences nécessaires sur place, etc... Pas gagné, et il faudra aussi fermer les usines (ou les sociétés de service) qui ne pourront plus exporter.
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  28. Prêt pour la gueule de bois ? http://www.latribune.fr/economie/international/etats-unis-pourquoi-donald-trump-mise-tout-sur-la-finance-deregulee-616373.html
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  29. A noter que le petit Barron ne joue pas avec des autos style monsieur-tout-le-monde mais avec des Limousines rallongées modèles réduits
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  30. En Birmanie, une nouvelle flambée de violences contre les Rohingyas http://www.liberation.fr/planete/2016/11/14/en-birmanie-une-nouvelle-flambee-de-violences-contre-les-rohingyas_1528267
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  31. Sinon, Kim Jong Un a adressé ses félicitations à Donald Trump de manière... plutôt originale. La Corée du Nord annonce avoir envoyé un missile balistique de félicitations à Donald Trump
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  32. Pourquoi mettre une tête nucléaire dans l'espace en flagrante violation de tous traités, alors qu'il suffit juste de mettre un caillou tout la haut, et de laisser faire la gravité ? J'avais découvert le principe dans le roman "Révolte sur la lune" de Heimlein, et ça a depuis été techniquement débroussaillé par les 'ricains avec un code genre "doigt de Dieu"...
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  33. Les gars, j'en suis désolé mais je vais vous décevoir ...
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  34. Tu regardes trop les clips publicitaires de la campagne Clinton. Lorsque des parents de KIA décident de leur propre chef d'entrer dans l'arène et de faire de la politique, il ne faut pas pleurer ensuite si ils se retrouvent cible des attaques du camp adverse. C'est le jeu ma pauvre Lucette. Il ne leur serait rien arrivé s'ils ne s'étaient pas mis à faire de la politique. Soutenir la guerre d'Irak de George W. Bush comme le font ces parents indirectement en exhibant leur fils martyr, ce n'est pas être un parangon de vertu. C'est faire de la propagande belliciste. La contre-partie du respect de la population pour les militaires qui défendent le pays, c'est que les militaires doivent s'abstenir de faire de la politique et de prendre des positions partisanes. Cela s'applique aussi aux parents de militaires s'ils veulent bénéficier du même type de respect.
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  35. La proposition a du sens. Deux problèmes : - Sans vouloir verser dans les commentaires sur la politique française, nous parlons de Nicolas Sarkozy, personne qui a un certain historique en matière de respect une fois élu de ce qu'il avait agité pendant qu'il faisait campagne. Je n'en dis pas plus... - Pire encore, sauf à sortir de l'UE ce que jusqu'à plus ample informé Sarkozy ne propose pas, ce n'est pas le gouvernement français qui a la maîtrise de ces choses... Mais bien les institutions de la superstructure européenne. Dans lesquelles la voix du gouvernement français porte beaucoup moins d'une part que celle de la structure centrale, d'autre part du gouvernement allemand L'idée d'une taxe à l'importation compensant un avantage indu des entreprises américaines si elles étaient dispensées d'appliquer l'accord de Paris aurait du sens. Celle d'une taxe "anti-dumping" sur les produits chinois - va falloir que Nicolas reverse des royalties à Donald au fait, car l'idée vient de l'homme à la moumoute - pourrait peut-être en avoir. Ceci du point de vue de plusieurs d'entre nous, y compris moi, du point de vue il me semble aussi des intérêts économiques français. Oui, mais... tout cela ne fait guère plus qu'une belle jambe. Les deux questions principales sont : 1) seraient-elles dans l'intérêt idéologique de la structure centrale de l'UE, et 2) seraient-elles dans l'intérêt d'un pays qui a des excédents commerciaux avec à peu près tous les pays du monde, un excédent de la balance courante à 8% du PIB, et n'a certainement pas envie de faire le moindre mouvement protectionniste et de risquer d'abîmer sa position. La réponse est assez claire, non ? Petite question subsidiaire : M. Sarkozy ignore-t-il tout cela ?
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  36. Toi tu lis pas les pages qui précèdent, j'en suis certain.
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  37. cher Arka_Voltchek, tuons ensemble cette légende urbaine qui a un temps contaminé les couloirs de l'emat (aujourd'hui cela n'est plus vrai car il a fallu cracher la vérité avant le lancement du Jaguar), celle de l'équivalence du 40 et du 90 mm. Quand on a décidé que le 40 remplacerait les 90 et les 105 mm, certains l'ont interprété par le 40 "vaut" le 90 voire 105. Le dictionnaire est formel: remplacer ne signifie pas valoir ! et une vérité révélée a parcouru tout l'état-major avant qu'il y ait un salutaire rétropédalage car la ficelle était un peu grosse pour faire adopter le 40. Ce rétropédalage s'est traduit par l'ajout de missiles MMP car le 40 ne percera jamais un arc frontal de char même un T55. Il est par contre très à l'aise pour percer l'arc frontal de bien des VCI. Le 40CTA reste le meilleur canon de...40 mm du monde et c'est déjà pas mal. Les lois de la physique s'opposent formellement à ce qu'un 40 soit l'équivalent d'un 90 ou d'un 105, je sais c'est décevant mais c'est comme ça. et pour en revenir à la suggestion de Calimero 22, c'est vrai qu'il eut été plus pertinent de lancer un 90 en techno CTA car avec une flèche à hautes performances on aurait égalé les performances du 105 du 10RC qui je le rappelle n'est pas au standard Otan donc moins performant qu'un 105 d'X30. Et un 90 airburst, ça aurait déménagé. Mais ça aurait été une belle arme quand même, digne d'un engin de reco. D'ailleurs Giat avait commencé à travailler sur un 105CTA. resté sans suite.
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  38. C'est une recommandation ... ça va pas pisser loin coté engagement international.
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  39. Bush n'avait pas réussi à autant polariser l'opinion mondiale que Trump, et surtout, il n'était pas délibérément aussi obtus et incompétent que ce dernier au niveau politique. Faut bien voir que durant les années Obama, le GOP est devenu complètement malade mental, et est passé dans ce que l'on appelle une réalité post-factuelle : l'idéologie prime sur les faits, et ça va faire très, très mal à leur économie, surtout par rapport à un Obama qui était un des plus beaux joueurs de go que les US aient eu en un siècle. Bingo. Mai 2017 va être l'élément charnière pour nous et notre économie, à mon avis. On est en train de remonter, on a des politiciens qui, au niveau députés et autres, commencent à piger l'importance d'une politique économique cohérente, le plus bel exemple étant Le Drian, qui a posé un exemple fondamental de la politique économique étrangère qu'on peut suivre après coup. Si on ne merde pas et qu'on a un président en 2017 qui ne joue pas trop au con et poursuit dans cette lancée, on peut apparaitre comme un îlot de stabilité dans ce qui est un merdier géostratégique incroyable. Et la stabilité, ça aide bien pour les ventes d'armes. Acheter chez Trump, ça ne va pas être rassurant quand il change d'avis comme de chemise. Si on a du bol, il déchirera le traité avec l'Iran dans ses cent premiers jours, démolissant d'un coup la crédibilité diplomatique des US et poussant beaucoup de monde à chercher des alternatives indépendantes. Et là-dessus, on est bien placés. Si les nationalistes sont arrêtés en Mai 2017 en France, on peut se faire des couilles en or. Non, non, contractuellement, on a aucune obligation de dépenser x points de PIB. C'est absolument et entièrement faux, et un des mensonges qui circulent depuis Washington. Regarde le traité de l'Atlantique Nord pour vérifier. Et quand tu vois la répartition des forces militaires Russes, tant qualitativement que quantitativement, tu te rends compte que Poutine, il ne va pas envahir l'UE.
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  40. Il y a le reboot de Bob Morane qui est sorti, deux albums d'un coup soit l'arc complet (pouvait pas le sortir en un gros albums plutôt que deux classiques ?). Le dessin est propre, la colo aussi, le scénario tient debout. Il y a introduction parfois de quelques éléments d'anticipation technologique sympa. Bob et Bill sont soldats pour une quelconque UNForce en Afrique. Bob décide d'outrepasser les ordres en sauvant une famille qui va se faire découper devant lui à la machette, Bill décide de le suivre. Tous deux passent en cour martiale dans leur pays respectifs. Sauf que le type qu'ils ont sauvé est devenu entre temps Président d'un pays où nous avons pleins d'intérêt, et que le premier geste du Président est de demandé la grace pour les deux hommes. La France dit OK, le Président propose à Bob de devenir son conseiller. Tout va bien puis tout bascule quand un extrémiste venant d'un village du Nord assassine le PR français et manque de peu le sien. Bob enquête et découvre un village assez utopique dans le Nord du pays érigé par celui qui deviendra l'Ombre Jaune (mais bien frappé déjà)... Bill sort de taule, est embauché par une SMP, et se fait capturer. Bob étant devenu génant en Afrique ave"c ce qu'il a vu et entendu est remercié et va aller le sauver... J'ai beaucoup aimé ; Henri Verne, le papa de Bob, moins. Des images et des articles ici (http://magazine.allbrary.fr/bob-morane-fait-son-grand-retour-bd/) ou là (http://www.croiseedesmondes.fr/reboot-de-bob-morane-en-bd-la-premiere-planche/) ou ailleurs.
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  41. Vient d'être vus en rare livrée Bushmaster au Levant J'en parle sur le nouveau fil de discussion lancé ici
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  42. Mais c'est bien sur ! Augmentation de la portance par génération de bulles de savon à l'hélium ! L'évidence même !
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  43. Dans les années 50', les Chinois avaient changé les couleurs des feux tricolores de circulation routière - le rouge qui signifie le parti communiste est changé pour dire qu'on peut y aller, et le vert pour interdire la circulation - et ils ont vite fait revenir sur leur choix (ou connerie). Henri K.
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  44. Moi, je serais toujours fasciné par cette capacité à assembler les initiales d'un acronyme de façon à ce qu'ils fassent sens, que ce soit pour nommer un matériel ou un programme. C'est l'équivalent d'un superpouvoir pour moi ! ça confine au génie ! si si. Il y a un cursus pour ça ? Il y a des mecs spécialement formés et désignés pour la chose ? Comment ils font concrètement ?
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  45. A ce stade de vos échanges je souhaite intervenir pour rétablir une vérité soigneusement cachée par des années de dénigrement de la chenille dans notre belle armée. Quand je lis que si il avait fallu du 120 mm dans les Ifoghas, on l'aurait eu dans le baba. Rien n'est plus faux. J'ai eu l'immense chance de mener des essais de char Leclerc dans le Golfe dans les années 90, aux EAU et en Arabie. Aux EAU, l'épreuve standard consiste à faire le tour des Emirats en 2 jours, soit 1250 km. Le Leclerc a avalé la distance sans chauffer, sans casser et plus vite que les 4x4 de l'escorte sur la plupart des terrains. Il faut juste un peu de carburant, ce qu'un PPT citerne au cul fait sans pb. En Arabie, l'épreuve dure une journée. On part le matin de Khamis Mushait et on fait un tout droit dans le désert pendant 6 heures sans s'arrêter. Au bout des 6 heures, demi-tour, pleins refaits et tout droit dans l'autre sens. Le tout à 50 mk/h de moyenne, soit plus vite que bien des véhicules à roues dont la vitesse est limitée à cause du terrain. Total : 600 km avalés en une journée. Il faut que les légendes urbaines cessent rapidement sur l'emploi des chars, véhiculées soit par des gens qui ne savent pas (et ce sont les plus nombreux) soit par des gens qui ne veulent pas et il y a des baffes qui se perdent. Tous les personnels de Giat (l'AMX 40 l'a fait aussi) ou de Nexter qui sont sur ce forum et qui ont fait ces épreuves comme moi peuvent utilement témoigner. A un moment donné il faut siffler la fin de la récré bon WE
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  46. compte tenu du dimensionnement mécanique du châssis, je ne pense pas qu'on puisse un jour monter une tourelle classique de gros calibre sauf si on arrive à la maintenir sous les 7 tonnes (structure en titane, low profile, pas beaucoup de munitions et tout le toutim). Déjà la tourelle FER du Vextra en alu aurait peser 9 bonnes tonnes toute équipée niveau 4 mais Vextra avait 8 roues, ça change tout.
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  47. Il fallait s'y attendre. La même solution avait déjà été retenue sur AMX10RC non ? En tout cas ça enlaidit.
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  48. C'est intéressant car c'est le système le plus proche de nous et qu'une expédition ou l'envoi d'une sonde labas pourrait être réalisable dans un futur pas trop lointain.
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  49. http://www.bbc.com/news/uk-37015915
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