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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 29/08/2018 dans toutes les zones

  1. Ni dans les précédentes; le nombre de Goldmansachsiens et assimilables dans l'administration Obama était équivalent ou supérieur à celui de l'administration actuelle, et ils n'étaient pas là par goût du service public.... Et les démocrates ont aussi leurs types de pourritures particulières, liés à divers types de business, à but lucratif ou non (c'est pas parce qu'il y a pas de profit nominal qu'il n'y a pas un marché et des profits pour les personnes concernées), privé ou non (le clientélisme via l'administration et les organismes publics, c'est aussi un vaste marché), entrepreneurial ou non. Côté républicain, la "special sauce" côté pourriture (restons calmes: les secteurs les plus importants arrosent les deux partis), c'est, entre autres, la "payday loan" industry, ces financiers du "second marché" des emprunts qui prêtent à taux exorbitants et changeants, qui étaient jadis ces iconiques prêteurs sur gages opérant dans des arrières boutiques et envoyant des gros bras casser les doigts des récalcitrants, et qui ont maintenant pignon sur rue, un puissant lobbying et leurs mains dans tous les cambouis exploitant le désespoir, l'ignorance, la bêtise, l'envie, l'irresponsabilité.... Mais bien plus que Betsy DeVos, c'est Mick Mulvaney leur gars à l'exécutif. Pour les prêts étudiants cependant, j'éviterais de placer un blâme si disproportionnellement plus sévère sur les républicains: les démocrates parlent beaucoup de générosité et de grandes choses, aiment à insister sur l'éducation comme solution miracle à tout, aiment à dresser de grands plans de dépense dans le domaine et de correction des abus.... Mais font bien peu du dernier, tout en ayant fait exploser le marché de cette dette étudiante sans en aucun cas calibrer l'expansion décrite sur le marché, et sans la soumettre à des conditons réalistes (notamment éviter de financier n'importe quels cursus universitaires). Les 'Pell grants" (financement des emprunts étudiants par l'Etat fédéral) ont connu une expansion énorme sous Obama, en grande partie parce que c'est du clientélisme; moins celui des étudiants ainsi aidés que des universités concernées et des myriades d'individus et de groupes qui bossent dedans ou tournent autour, et sont les principaux contributeurs de l'explosion des tarifs de l'éducation supérieure aux USA (plus de 400% d'augmentation entre les années 80 et 2015). C'est sûr que les universités "for profit" (à différencier des universités privées à but -en théorie- non lucratif: quasiment toutes les meilleures universités US sont privées, et les publiques qui sont bonnes sont pas tellement moins chères le plus souvent) font tache, mais y'en a pas tant que ça comparé à l'immense quantité de facs dans le pays (4000 ou 4500 de mémoire, dont plus de 40-50% ne valent pas grand chose mais coûtent quand même: est-ce tellement mieux que les "for profit"?): elles sont de belles arnaques, en tout cas pour les 66 à 75% (parfois plus) de gens qui y vont, raquent, et n'obtiennent aucun diplôme (beaucoup offrent en fait des formations de valeur, mais opèrent par sélection APRES avoir fait cracher). Mais il est erroné de ne pas pointer l'arnaque équivalente, ou parfois pire, représentée par les universités "non profit". Outre les problèmes académiques, d'idéologisation/politisation des cursus (aux dépends des contenus), il faut bien se rendre compte qu'aux tarifs qu'elles ont atteint depuis 1 à 2 décennies, il y a en fait assez peu de diplômes et cursus qui en deviennent réellement rentables, dans des délais acceptables, ou même dans l'absolu (un diplôme de lettre, ou de n'importe quoi se terminant par "studies", par exemple, fait de fait de vous un péon à vie qui ne gagnera rien). Et le tout sert à alimenter un vaste mammouth devenu peu productif et parasitaire (à plus d'un titre) qui n'en a jamais assez et fait tout pour que les copains à Washington et dans les capitales de chaque Etat (et aussi à l'étranger: la Chine est un important pourvoyeur, tout comme l'Inde) continuent de l'alimenter toujours plus. Donc on peut être légitimement choqué et dégoûté par le petit artisanat malsain de DeVos et de ses copains des quelques réseaux de facs "for profit" dont le business model est généralement dégueulasse (et qui a, entre autres choses, l'habitude de la prédation sur les vétérans pour leur reconversion), mais faut pas oublier la grande industrie des facs "normales", au business model en apparence plus acceptable, mais en réalité tout aussi prédateur, et qui est totalement inféodée aux démocrates. Rappelons aussi que, sous Bush comme sous Obama, l'administration des Pell Grants, par le recouvrement, s'est habituée à faire des profits non négligeables sur le dos des étudiants. Donc le mouvement d'humeur du gars qui démissionne, personnellement, je le vois en grande partie comme un acte de grande hypocrisie, ou plus simplement comme un acte politique de quelqu'un qui veut créer une polémique, en accord avec les mouvances politiques dont il est proche, pour alimenter un petit buzz médiatique de plus contre Trump. C'est Washington: rien n'est vrai, tout est du théâtre, aucune décision n'est spontanée, tout sert un autre but. Non, je ne fais pas de conspirationnisme: si bosser juste un petit moment en politique m'a appris un truc, c'est que rien n'est fait innocemment passé un certain échelon. Rien du tout. La minute où on se met à y croire, même si la logique ou la décence humaine semble pointer la chose comme évidente, on est le dindon de la farce préparée par quelqu'un d'autre. L'éducation en général, et l'éducation supérieure en particulier, c'est le Pentagone des démocrates: un vaste marché (où le dollar n'est pas la seule monnaie d'échange) qui sert à alimenter le business du parti, à créer des hordes de clients et de relais, à bâtir de l'influence... Correction: c'est à la fois pour les démocrates ce que le Pentagone et les religieux sont pour les républicains.
    7 points
  2. Une récente étude (qui a été aussitôt censurée par les "milieux sachants") pointait que la grande majorité des cas de dysphorie du genre (ce qui conduit à décréter quelqu'un "transexuel", et débouche parfois sur le changement de sexe) de ces dernières années était en fait plus une sorte d'effet de mode: les troubles normaux de l'enfance/adolescence liés à l'identité sexuelle (dont 80 à 90% des cas se résolvent d'eux-mêmes vers la fin de l'adolescence, pour ceux qui en souffrent) s'incarneraient en fait de cette façon en ce moment parce que c'est devenu un phénomène fréquemment discuté et, dans certains endroits et strates sociales, "trendy". L'effet de contagion, d'imitation et de pression par les pairs fait le reste dans les écoles et lycées. C'est évidemment un épiphénomène en terme d'effectifs, mais cela tend à être la partie émergée d'un iceberg vaste et complexe où beaucoup de sujets se mêlent. Pour l'infantilisation des jeunes générations, on peut dire que c'est quelque chose qui remonte à plus loin, peut-être en fait à la société de consommation de masse telle qu'elle s'est formée et a évolué depuis l'après-guerre: la "disney-ification" de la société n'est pas une nouveauté, de même que la réduction de l'individu à un producteur et consommateur à la chaîne, selon des logiques au final très commerciales (exemple: la première playstation, faite et vendue pour convaincre les 20-35 ans qu'ils ne sont pas des gamins s'ils jouent à la console ). Si on y ajoute les diverses tendances éducatives/pédagogiques, à l'école et hors de l'école, depuis les années 70-80 (helicopter parenting, "edu-tainment"...), et le développement constant d'une vision très niaise de l'enfance, on a l'essentiel de la recette du cocktail. Beaucoup des comportements si souvent décriés, y compris à droite, par les chantres de la "responsabilité personnelle" (cri de guerre des républicains US), sont largement lancés et encouragés par le monde de la consommation et du marketing. J'ai entendu récemment un avis intéressant sur cette tendance, et la façon dont elle frappe en particulier les étudiants d'université (ceux qui y sont, ceux qui en viennent) des dernières décennies: les facs américaines sont un univers qu'un Français comprendrait mal. Il s'agit d'un lieu où, depuis 2-3 décennies, tout est fait pour l'étudiant, où il est constamment surveillé, encadré, accompagné, cajolé.... Où tout est fait pour lui faire oublier le monde réel (pas en petite partie pour mieux l'entuber), où il est, en essence, déresponsabilisé et pourvu d'un niveau de sécurité et de facilité invraisemblable par rapport à la vie réelle (ironique de voir les ultra-militants de campus hurler contre la "culture du viol" sachant que les taux de viols sur campus sont moins du quart de ceux du pays, eux-mêmes très bas). Et l'avis que j'ai entendu poussait l'hypothèse que c'était ce qui facilitait de la montée du sentiment socialiste chez les étudiants: cette envie d'être pris en main, dit quoi faire.... Qui est, disproportionnellement dans la partie la plus aisée/éduquée de la population, favorisée dès l'enfance par des parents omniprésents (les enfants américains n'ont littéralement jamais de temps seuls, de loisirs non dirigés, sauf quand on les abandonne devant la télé -aussi un bon éducateur apparemment), encouragée par une école toujours plus pédagogiste et étouffante, et couronnée par la fac qui, de façon croissante depuis les années 70 n'a fait que devenir -au grand dam de beaucoup des activistes des années 60, aujourd'hui mis à l'index par la "nouvelle gauche"- toujours plus un acteur se posant comme "in loco parentis" (substitut aux parents). Bref, le diplômé a entre 22 et 26 ans, et il n'a jamais été autonome, a toujours été pris par la main. Il n'a aucune capacité de décider pour lui-même, et surtout peu de résilience et beaucoup de crainte d'être soudain dans un grand bassin peu familier, sans aucune préparation pour. C'est sans doute assez exagéré, mais cette opinion, ainsi présentée, a quelque chose qui sonne très vrai, en ce qui concerne les choses qui forgent les mentalités d'une époque. Pas forcément: le "second marché" que j'ai évoqué plus haut existe aux USA comme absorbeur d'une partie de tels problèmes: ces prêteurs sur gage embourgeoisés rachètent les dettes douteuses pour une fraction de la valeur, les banques sont contentes de récupérer quelque chose plutôt que rien, et le "client" se retrouve esclage de quelqu'un d'autre, sans doute à un taux moindre, mais il raquera (surtout parce que ces prêteurs là s'embarrassent moins de manières). Qu'importe quil meure en ayant encore une ardoise: c'est un flux de revenus constant qui dure longtemps, pour ces requins, et ils n"ont aucun problème, à ce stade, à passer le reste de la dette par pertes et profits (au contraire, déclarer une perte, c'est autant d'impôts en moins), si tant est qu'ils ne puissent pas aller tourmenter les héritiers (ce qu'ils n'hésitent pas à faire, même s'il n'y a aucun argument juridique). Dans l'absolu, macro-économiquement, c'est assez étalé sur une longue période: de la destruction monétaire "soft", plutôt qu'un effondrement brutal.... Evidemment, tant que les montants ne passent pas une masse critique qui ferait que 10% de pertes annuelles causeraient un choc financier massif. Leur plus grande peur, cependant, serait que quelqu'un parvienne à faire passer une loi permettant des procédures de faillite personnelle pour les emprunts étudiants. Là, ça pourrait faire mal. Et le marché du prêt étudiant s'effondrerait du jour au lendemain: les banques le fuiraient en un quart de seconde, et soit l'Etat serait contraint de mettre la main à la poche, soit la population étudiante s'effondrerait rapidement, mettant une énorme proportion des universités en faillite, et celles restantes en face de l'obligation de se réformer drastiquement et de casser leurs coûts de manière spectaculaire (avec épuration.rationalisation des cursus et diplômes). Pas forcément une mauvaise chose, même si la transition serait douloureuse. Le système est dégueulasse, mais j'avoue que dans cette équation, je blâme moins cette industrie pourrie que ceux qui la causent en premier lieu; les universités et la spirale infinie de leurs coûts, leur emprise socio-culturelle sur les mentalités (convaincre qu'elles sont la seule voie de la réussite) malgré leur utilité marginale décroissante (et absolue, considérant la faible valeur d'une proportion importante de diplômes, et la trop faible valeur -bénéfice vs coût- de beaucoup d'autres), leurs abus, l'idéologisation de leur structure et leur système aujourd'hui plus fait pour infantiliser et mettre en dépendance (intellectuelle, financière) des générations d'étudiants (nombre d'indications que beaucoup de choses qui se faisaient jadis en 3 ans se font aujourd'hui en 4 ou 5, pour faire raquer plus longtemps). Les racheteurs de dettes, "payday lenders" et autres exploiteurs de misère sont juste des charognards, des mouches à merde. Pour qu'ils existent, il faut que de bien plus gros poissons créent la charogne, la merde, à exploiter. Et dans le cas des prêts étudiants, c'est un tryptique gouvernement-universités-banques qui fait cet office. Et refilent une addition hors de tout contrôle au contribuable, à la collectivité et aux victimes directes.
    4 points
  3. Oui, il l'avait déjà posté mais sur une autre URL de la même maison mère: https://www.defense24.news/2018/07/17/remplacement-des-f-16-belges-les-donnees-politiques-dun-debat-technique/ Pour ceusses que ça intéresse, je reviens aussi sur la question dans la prochain DSI, qui devrait traiter plus globalement des questions liées à l'aviation de combat européenne (SCAF, Tempest, etc.)
    4 points
  4. Chacun pense ce qu'il veut. L'engin dispose d'un système de variation de la pression des pneus, il devrait donc être en mesure de franchir une zone de terrain meuble sans difficulté, ce n'est pas le cas. A tel point que pour le meeting d'Evreux le gros bébé joufflu est resté sur un taxiway pour éviter d'avoir à mobiliser des moyens de levage pour le sortir de la pelouse. Tous les personnels du SEA avec lesquels j'ai eu la possibilité de discuter sereinement du Carapace posent le même diagnostic : > très bien au niveau confort de l'équipage > beaucoup moins bien au niveau mobilité. Le tracteur est un 6x8 : le 2e essieu n'est pas moteur ce qui est "gênant" pour le franchissement de fortes pentes. Quand l'ensemble arrive au sommet de la côte, le 1er essieu ne pose plus au sol et la propulsion se retrouve donc brutalement réduite de 33 % ! Certains équipages ont transpiré à grosses gouttes quand leur ensemble a commencé à patiner puis à reculer ! > le TOP est cordialement détesté par beaucoup des opérateurs. Le gabarit de leur engin les désigne déjà comme des cibles "high value", la présence du TOP en fait des cibles prioritaires... En "OFF" un "Pompiste" blanchi sous le harnais me confiait, il y a quelques jours, qu'il préférait de loin son Kerax blindé au Carapace...
    4 points
  5. Il est vrai que Artkis a apporté des solutions, au 3ème RIMa il y a eu se système Artkis qui étaient couramment utilisé par les marsouins , c'était un système de poche unies pour installer à l'arrière du ceinturon FAMAS ( 2 grosses poches et entre 2, trois portes chargeurs), avec 2 anneaux pour passer les bretelles du brelage. J'en ai eu un que j'ai utilisé très longtemps , très pratique. Par la suite j'ai compléter avec un mini chest rig ( Vu avec le 2ème REP et le 2ème REI) de la même marque, pratique pour passer du brelage sur un pare balle ancien modèle. On voit le système de poches/porte-chargeurs au niveau ceinturon, ici : On avait perçu les nouvelles chasubles mais je ne l'ai pas utilisé beaucoup car trop chaud pour la RCI, je suis vite revenu à mon brelage, système poches unies et mini chest rig Artkis. Avec une musette Perso, j'avais de la capacité d'emport pratique. Par la suite en RCI on acheté ( et livré rapidement) un modèle de "gilet" mais avec bretelle de suspension type brits, de chez Artkis couleur vert, qu'un ex mariner néerlandais avait créer via Artkis. J'ai oublié le nom du modèle... Bien fichu se matos et la musette de combat se calé super bien dans le dos. Enfin voilà, cela ne me rajeunit pas.
    3 points
  6. Pas la même cellule, pas la même motorisation, pas la même électronique embarquée et pas le même radar... je ne sais même pas si les pneus du train d'atterrissage sont identiques... Non. Si il y a des codes projets différents sur chaque appareil, c'est que les différences ne relèvent pas de la sémantique.
    3 points
  7. Bah il n'y a pas de date de retrait parce que l'intégralité des Su-24 sont retirés du service depuis 2015... Les Su-24M, par contre, sont en instance de remplacement avec les Su-34 pour les VKS (à raison de 16 appareils/année) et par les Su-30SM pour les VMF (dépendra du nombre d'appareils qu'ils commanderont). Le remplacement des Su-24M est prioritaire car l'appareil est onéreux et complexe à entretenir (les ailes à géométrie variable n'y sont pas étrangères) et d'un pilotage réputé difficile.
    3 points
  8. Très original :
    3 points
  9. Une petite histoire en passant, pour montrer à quel point ce n’est pas seulement le système qui est abusif, mais qu’il y a également une part culturelle sous-jacente très importante. J’ai des amis bulgares vivant à Chicago depuis plus d’une vingtaine d’années, et qui sont parfaitement intégrés. Il y a 7 ou 8 ans de ça, de mémoire, le fils était à l’école (high school) et une sortie scolaire était organisée. Pendant cette sortie, le môme a décidé d’aller acheter un peu de nourriture et a payé en cash. Les autres enfants autour de lui ont été choqués, puis il a été réprimandé par la prof qui a convoqué les parents. Il s’avère que le problème était qu’il n’avait pas de carte de crédit, ce qui a été particulièrement mal vu par la communauté. Lui, en toute bonne foi, préférait avoir du liquide sur lui pour ses menues dépenses, et n’était (et n’est toujours pas) fan de crédits non plus, comme ses parents d’ailleurs. Quoi qu’il en soit, les parents ont dû, littéralement, lui prendre une carte de crédit pour que cessent les récriminations à l’école et de l’école. Alors je ne dis pas que ça se passe partout pareil aux États-Unis, mais comme toute anecdote, quand on la vit ou qu’on l’entend des protagonistes, on a quand même tendance à en faire une image d’Épinal. Dans ce cas précis, et pour reprendre une autre image, c’est le système qui est Shadokien et contraint les Shadoks à pomper, ou bien ce sont les Shadoks eux-mêmes qui font culturellement tout pour mettre en place ce système et l’entretenir, voire le développer ? (Les 2 sans aucun doute)
    3 points
  10. Le vrai ultime flip-floppeur dans cette histoire, c'est Hitler: quand Obama était président, il était Hitler pour beaucoup de monde, dans des millions de posts et articles et sur des milliers d'affiches dans la rue. Maintenant que Trump est président, il est lui aussi Hitler pour beaucoup de monde, avec aussi des tonnes de posts et articles, et sur des milliers d'affiches dans la rue. 85 ans après son accession au pouvoir, quelle versatilité politique, ce moustachu! Il est invocable pour tout et son contraire.
    3 points
  11. C’est clairement de l’humour et de la parodie, et c’est plutôt bon « Trump is even doing all the president things Obama was lauded for, like signing executive orders and being married to the first lady, yet it’s never good enough » => Trump fait toutes les mêmes choses de président pour lesquelles Obama avait été loué, comme signer des décrets exécutifs et être marié à la Première Dame, et pourtant ce n’est toujours pas assez bien. EDIT : je le traduis en totalité, parce que c’est savoureux « Les crétins libéraux n'ont pas d'autres principes que de haïr le président Donald John Trump, alors, bien sûr, ils critiqueront tout ce qu'il fait sans raison. Par exemple, les démocrates ont adoré quand leur héros Barack Obama était président, mais maintenant que Trump est président, c'est soudainement mauvais d'être président ? Décidez-vous, les libéraux adeptes de la volte-face : Est-il bon d'être président ou mauvais d'être président ? Chaque jour, les hypocrites et nullissimes média grand public attaquent le président Trump parce qu'il vit à la Maison-Blanche et qu'il est président, choses qu’ils ont toujours félicité Obama de faire. Les médias libéraux comme le #FailingNewYorkTimes calomnient violemment notre courageux leader et disent que ce serait bien si Trump n'était pas président, oubliant complètement qu'ils étaient tous en faveur d'Obama comme président. Les liberaux attardés à deux visages peuvent prétendre qu'ils ne se souviennent pas, mais ils ont élu le président Obama pas seulement une fois, mais deux ! Mais le Président Trump est élu président juste une seule fois, et tout d’un coup ça ne va pas ? Trump fait toutes les mêmes choses de président pour lesquelles Obama avait été loué, comme signer des décrets exécutifs et être marié à la Première Dame, et pourtant ce n’est toujours pas assez bien. #RépugnantCNN a même critiqué le président Donald John Trump juste pour avoir dit des choses gentilles sur Vladimir Poutine, alors même qu’Obama a dit des choses gentilles sur beaucoup de gens pendant qu'il était président sans que les démocrates ne s’en plaignent la moindre fois. Il semble que les gauchistes ne seront jamais heureux avec Trump jusqu’à ce qu’il n’y ait plus du tout de président, à moins qu'ils ne changent d'avis encore une fois, bien sûr, et décident tout d’un coup qu'ils veulent à nouveau quelqu'un pour être président. Ce « 2 poids, 2 mesures » est honteux. L'hypocrisie libérale vient officiellement d’atteindre un nouveau fond. »
    3 points
  12. On brode pas, on fait du spiritisme ! On essaie d'invoquer les esprits de la modération.
    3 points
  13. Normalement oui, enfin de ce que dit Wiki pour le 2000-5 Mk.2 : version polyvalente, dont le RDY(-2) dispose de deux nouveaux modes anti-navires permettant le tir de missiles AM39 Exocet, et d'un nouveau système de contre-mesures ICMS Mk.III. Cette version est basée sur un nouveau cœur système : l'EMTI développé par Thales et de nouvelles visualisations. Et pour le 2000-9 : Version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble Modulaire de Traitement de l'Information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Black Shaheen (version du SCALP-EG spécifique aux E.A.U.) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol. Par contre je crois que les CME sont différentes, mais je laisse les plus connaisseurs répondre
    2 points
  14. D'ailleurs la vrai poignée Felin est en cours de développement avec l'ajout notamment de commandes pour la radio.
    2 points
  15. Pas mal, mieux qu'une maquette, un prototype statique ! Si j'étais vous, je me demanderai si vous être pris au sérieux (mode diplo ).
    2 points
  16. C'est même carrément tendancieux puisqu'il n'y a aucun coût supplémentaire. Ca entre dans le quota d'heures de vol des équipages concernés qui auraient fait autre chose s'ils n'avaient pas fait ça.
    2 points
  17. C'est aussi pour ceux qui ont pu vivre des deux cotés de l'atlantique un modèle éducatif ou on se donne à la progéniture corps et âme avec une culpabilisation parentale au max, corvéables à souhait pour élever un ou des rejetons dans une société ultra compétitive, dents b lancheles accompagnants dans toutes les différentes activités, les sollicité tous les jours, en mode super actif ( Pour l'avoir vu: mariage + progéniture =saint Graal = enterrement social / le parents ne vivent plus ) Et un autre modèle (français) ou "tu reste à table, tu goûtes les plats avant dire que tu n'aimes pas, et tu respectes les conventions sociales, les adultes et la maitresses de maison en lui demandant congé . Tu ne parles pas à tous va. T'es frustré? tu t’ennuies, ben ça arrive, ... Depuis une dizaine d'année l'éducation à la française fait flores au US, c'est souvent cliché. Mais au US, on est ébahie de voir un enfant rester 45 min à table . Alors qu'il attend son canard ou le demi-verre de Chablis from Papi. Le fun, la culture, l'appartenance au groupe et les discussions écologiques de fin de repas sur les vacances de M.Hulot. On retrouve ces différences dans De la démocratie en Amérique de Tocqueville, français qui voyage et assiste à la structuration des USA WASP au 19ème siècle. SinopeMTS , c'est pas Pamela Druckeman?: En clair en France on frustre nos enfants, c'est différent mais utile à leur structuration -" Écoute Papa est sur Air défense, c'est important, va jouer j'arrive. Apprends à t'emm..., Bordel...". Je souscris, quel enfant n'a pas rêver d'avoir Dolto comme maman et la vie de Carlos (#argument d'autorité) un. peu cliché
    2 points
  18. Je te signale que tu as indiqué ci-dessus "le MiG-29M/M2 est un MiG-35 sans AESA je crois bien, donc finalement c'est surtout de la sémantique". Or ce n'est pas le cas. D'où ma réponse, difficile de faire plus clair. Il y a des similitudes (importantes même) mais ce ne sont pas les mêmes appareils: les systèmes embarqués diffèrent selon les exigences des clients. Et dans le dossier relatif au MiG-35; je pense avoir fait un tableau assez explicite avec les différents codes projets. Encore une fois, on enlève son prisme de vision "occidental" et on met son prisme de vision "russe", Izd. différent = appareil différent. Point barre Je pourrais même compléter le tableau en question en précisant que le MiG-35S porte l'Izd. 9.61SR et le MiG-35UB porte l'Izd.9.67SR. On en arrive donc à une situation où quatre appareils portent la même dénomination de base (MiG-35) mais existent en quatre versions différentes...
    2 points
  19. Ce qui décuplera leurs perfs anti-aériennes, et justifiera le radar aux 4 antennes conformes de la mâture principale !
    2 points
  20. Et à partir de la 4ème unité (le Shkval), les navires recevront le Pantsir-M.
    2 points
  21. Marché parallèle...c'est vite dit ! Arktis est l'une des premières boîtes à avoir su proposer des solutions/systèmes d'urgence et efficaces à bon nombre d'unités (2°REP, troupes alpines...). Je suis certain que ce type d'articles complémentaires au paquetage actuel (qui frôle désormais la perfection par rapport au passé) répondent à une demande vivace et légitime. Arktis, comme d'autres, demeure un acteur complémentaire (et parfois indispensable) au SCA.
    2 points
  22. Pour une guerre haute intensité ça doit être un peu juste pour faire face à du F-16, quoique, mais pour casser du barbu en Syrie ça doit faire le job comme le ferait toujours un jaguar.
    2 points
  23. Retour aux problèmes des américains moyens (les 99%) Tiens, ça reparle du problème de la dette étudiante aux USA... (précision : cette dette étudiante concerne 44M+ d'américains... Et dont 11% des prêts serait en défaut ou avec + de 90 jours de retard de paiement https://www.newyorkfed.org/medialibrary/interactives/householdcredit/data/pdf/HHDC_2017Q3.pdf ) Le chef de l'agence de surveillance des prêts étudiants vient de claquer la porte (après 7 ans de service et 750M$ de prêt abusif récupérés pour les étudiants). Il laisse une lettre accusant l'administration Trump d'approuver les pratiques douteuses de prêts étudiant (surtout des universités privées, cad boîtes à diplôme inutile), et de l'empêcher de protéger les étudiants... Article "neutre": https://www.npr.org/2018/08/27/642199524/student-loan-watchdog-quits-blames-trump-administration http://thehill.com/homenews/administration/403773-top-student-loan-official-resigns-accuses-trump-admin-of-turning-back L'article suivant donne plus de contexte. Il est clairement engagé libéral anti-Trump ... mais ses informations recoupent largement ce que @Tancrède avait déjà décrit. Et connaissant les actions passées de Betsy Devos, c'est crédible ... http://nymag.com/daily/intelligencer/2018/08/cfpbs-student-loan-watchdog-resigns-in-protest-of-trump.html Cad l'essor de boîtes à diplôme payant peu utile, surtout après la Grande Récession de 2008... et se gavant de subvention publique ... et réclamant des frais de scolarité en plus. En 2014, l'administration Obama commence à mettre le nez dedans, et à restreindre les subventions aux écoles privées qui attirent trop d'étudiants incapables de rembourser les prêts. Ah, et la loi fédérale oblige les universités sous contrat avec l'état à avoir un taux de faillite d'étudiant ne dépasse pas 30% (sic!) jusqu'à 3 ans après le diplôme. C'est pas grave : il suffit de repousser l'échéance des prêts après les 3 ans (deferment sur le graphique ci--dessous)... et après, les faillites d'étudiant ne sont plus surveillées par l'état fédéral. Accessoirement, Betsy Devos a de gros intérêts financiers dans une société de recouvrement des dettes étudiantes... https://www.washingtonpost.com/news/grade-point/wp/2017/01/17/dems-raise-concern-about-possible-links-between-devos-and-student-debt-collection-agency/?noredirect=on&utm_term=.a99dcabc7514 mais bon, on n'est plus à un conflit d'intérêt près dans cette administration...
    2 points
  24. La Finlande c'est dans la poche, signature du contrat avant la fin de semaine. Si, si, le PR a besoin d'avoir de bonne nouvelle, c'est pour cela qu'il s'y déplace en personne !
    2 points
  25. Environ 150 Su-24M dont 24+1 Su-24M2 ainsi qu'environ 70 Su-24MR aux VKS. Ainsi que 28 Su-24M et 8 Su-24MR aux VMF.
    2 points
  26. Bientôt la fin de la saison des pluies
    1 point
  27. Un PRI sur VBL un Peloton d' AMX10 RC R du 1 RHP et une section Genie sur VAB Ultima et PVP WASP du 17 RGP En mission d’ouverture et de protection sur une distance de plus de 600 kilomètres au profit d'un convoi logistique du groupement logistique entre Gao et Tessalit Afin de permettre le ravitaillement des postes les plus avancés.
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  28. Je te répond en télégraphique sinon ça va devenir bordélique de faire des citations dans la citation 1/ Encore une fois, le diable se cache dans les détails: un MiG-29M ne sera pas un MiG-35 mais sera un MiG-35S (ceci est un exemple, je précise). D'où ma réaction, si je casse régulièrement les cou*lles (en connaissance de cause) sur les lettres dans les dénominations russes ce n'est absolument pas par sado-masochisme mais parce qu'il y a une raison technique derrière. 2/ Je ne cherche pas à débattre (dans le sens chercher à "convaincre" et/ou imposer un "avis"): j'ai juste une réaction épidermique quand je vois des vérités assénées sans fondements d'où le correctif qui suit en général (enfin, on m'a signalé de venir voir le sujet ici). Aucun à priori personnel derrière: c'est simplement qu'on lit tellement de c*nneries sur les appareils russes qu'il faut couper court sinon ça en devient une vérité sans fondements. Un peu comme les mecs qui prétendent que l'appareil X est commandé par le pays Y alors que les démentis officiels sont nombreux et que l'info est relayée par des mecs qui ne vérifient pas les infos. Accessoirement, je ne suis pas une machine: je me plante aussi royalement parfois. Bon en général, je viens corriger après Par contre, tu me fais prendre conscience qu'il va être temps que je réécrive le dossier MiG-35: t'es pas le premier que je vois se mélanger les pinceaux.
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  29. Tiens, la page wikipedia n'évoque pas le Saab Lansen (J 32) que l'on voit pourtant au meeting évoqué par @Bechar06 Mais cet espèce de conservatoire volant est (à mes yeux) une magnifique initiative. Certainement coûteuse mais quand on n'a pas à faire la guerre en même temps, cela entretient, vivace, la splendeur des jours passés.
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  30. A l'armee de l'air, enfin au Swedish Air Force Historic Flight https://en.wikipedia.org/wiki/Swedish_Air_Force_Historic_Flight
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  31. Faut bien former la nouvelle armée de l’air qui va renverser Erdogan avec l’aide de la CIA...
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  32. Je crois qu'il est assez cher à utiliser, sa SER doit être tankeste mais rend service parce qu'il est ammorti
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  33. Bon pour moi c'est simple, ils ont voté le brexit... Bye... Les gens ouvrent leur bouche maintenant... Pour le cas de se général à l'époque il était peut-être soumis aux droits de réserve en tant que militaire, mais bon... Il y en d'autres qui l'ont fermé à l'époque... Enfin bref qu'ils restent chez eux... Vu qu'on est si mauvais...
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  34. Le rayon de Bohr est divisé par 207 (rapport entre masse du muon et masse de l'électron), mais comme la densité de probabilité de présence dans le noyau est une exponentielle (pour le niveau fondamental), l'amplitude de la fonction d'onde du muon dans le noyau n'est pas négligeable. En faisant une recherche sur "muon catalyzed fusion", tu trouveras plein d'articles sur le sujet, mais la plupart datent des années 80-90. L'intérêt a bien baissé depuis, le coût de production des muons restant rédhibitoire.
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  35. j'ai l'impression que l'efficacité du boost qu'on avait avec l'équipe de JYLD n'existe plus.
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  36. Le Tourelleau 12,7 du VBCI PC est un FN-Contraves Le Tourelleau 12,7 des Aravis est un Kongsberg Mis à part la Doucette, aucune parenté Clairon
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  37. C'est surtout le nouvel autodirecteur IIR qui va être intéressant pour ça.
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  38. Bientôt les marins pécheurs auront des bâtiments mieux armées que nos FREMM
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  39. Un peu moins de 70 ans. Il y a 80 ans, c'était l'Anschluss.
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  40. Air et Cosmos international nous en met une tartine in english : http://www.aircosmosinternational.com/stratolaunch-unveils-launch-vehicle-family-114365 "Seattle-based Stratolaunch has taken the wraps off an expanded family of launch vehicles scheduled to enter service from 2020 onwards. The vehicles are designed to be air-launched from the company's giant six-engine carrier aircraft, which is currently in ground testing. The updated launch offering from Stratolaunch includes the following vehicles (performance estimated for a 400km circular orbit at 28.5°): - Pegasus: The existing Pegasus launcher, built by Northrop Grumman Innovation Systems (the former Orbital ATK), already boasts a track record of over 35 successful launches. Pegasus can carry a 370kg payload for a single or triple configuration. Integration and testing are currently ongoing, with a first flight on Stratolaunch set for 2020. - Medium Launch Vehicle (MLV): a new medium-class air-launch vehicle (3,400kg payload) optimised for short satellite integration timelines, affordable launch and flexible launch profiles. The MLV is currently in development, with first flight set for 2022. - Medium Launch Vehicle – Heavy: a three-core MLV variant with capability to deploy heavier payloads (6,000kg). This vehicle is in early development. - Space Plane: A fully reusable space plane that enables advanced in-orbit capabilities and cargo return. Initial designs optimized for cargo launch, with a follow-on variant capable of transporting crew. The aircraft is being built by Stratolaunch Systems Corp. in partnership with Scaled Composites, which is also part of Northrop Grumman.
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  41. https://www.t-online.de/nachrichten/panorama/buntes-kurioses/id_84350294/wiesbaden-goldene-statue-von-recep-tayyip-erdogan-aufgestellt.html (28 août 2018) Une statue dorée d'Erdogan de 4 m de haut a été érigée à Wiesbaden. Le personnage plus grand que nature se trouve sur la place de l'unité allemande - au milieu du centre-ville, à proximité immédiate du poste de police. La représentation d'Erdogan fait partie du festival d'art "Biennale de Wiesbaden", dont la devise de cette année est "Bad News" - et est connue pour faire de la provocation artistique. C'est ce qu'ont rapporté divers médias, dont le "Allgemeine Zeitung" de Mayence. Mais déjà dans sa première nuit la statue a été dégradée, comme le montrent les photos du "Bild"-Zeitung : "Fuck you" Erdogan est maintenant écrit sur son estomac, dans un autre endroit on peut lire l'inscription "Le Hitler turc". Dans les réseaux sociaux, il y a aussi de nombreuses photos de la statue, parmi lesquelles les utilisateurs commentent l'œuvre d'art - dans certains cas avec des mots forts : "Mais c'est malade !" et "La stupidité des gens est illimitée", écrivent les utilisateurs dans le fil de discussion. Les adeptes d'Erdogan auraient déjà profité de l'occasion pour se faire photographier à côté de la statue : Le journal "Bild" a publié une photo montrant un homme posant devant la statue avec un drapeau turc.
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  42. Les 1ers volontaires pour la future tournée "spring 2019" en Méd et océan Indien du PA sont... les Danois The Danish Government are prepared to send a frigate to a carrier strike group: ‘shoulder to shoulder we are better equipped to face threats against European security’ http://www.fmn.dk/nyheder/Pages/regeringen-oensker-at-udsende-en-dansk-fregat-til-en-fransk-hangarskibsgruppe-i-2019.aspx …
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  43. On va en faire beaucoup sur McCain dans les prochaines semaines, histoire de glorifier son opposition à Trump - et effectivement en cela, il sera un symbole des Républicains contestataires du Président. Et tous les Républicains actuellement au soutien du bout des lèvres de Trump se revendiqueront frénétiquement de McCain quand ils retourneront leur veste, puisque ce dernier est d’ores et déjà « la fierté et l’honneur des vrais Républicains » (je caricature un peu, mais à peine). Mais celà n’empêche que McCain n’était pas non plus un Saint, et que son opposition à Trump érigé en fait de gloire n’est pas une raison pour oublier ou minorer le reste. Il avait la carrure d’un homme d’État, des opinions tranchées et du caractère, c’est d’accord. Dans ses différents rôles, il a alterné en permanence entre grandeur de vue - son sens de l’honneur quand il était prisonnier, son opposition de principe à la corruption, aux abus de la « richesse organisée », à la torture - et implications douteuses - affaire des « Keating Five », soutien ouvert à Daesh notamment pendant la guerre en Syrie, Président depuis 1992 et jusqu’en début 2018 de l’IRI aux actions pour le moins très contestables sur la scène internationale. Bref un homme et un sénateur engagé, sans aucun doute, avec ses failles et ses erreurs comme n’importe quel homme, et ayant une vision géopolitique purement américaine*, y compris sur les moyens officieux à ne pas hésiter à employer pour la faire progresser. Après, « intègre », c’est une perception à géométrie variable, et « humaniste », probablement pas. * dans la continuité de Kissinger
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  44. Pour l'impeachment (une procédure politique qui, en dernier ressort, n'a pas grand-chose à voir avec la réalité des preuves disponibles), beaucoup dépend du fait de qui a le Sénat (pour que ça puisse avoir un effet). Et les prédictions quand à qui emportera le Sénat sont encore plus "doigt mouillé" que pour la Chambre. En ce qui concerne la mobilisation républicaine, on est dans une année mid-terms avec un président républicain: c'est historiquement l'élection où le parti qui a la Maison Blanche se bouge le moins vers les urnes, et où le mécontentement de "l'opposition" ramène le plus de monde, dans ses rangs et chez les indécis/indépendants. Traduction: il est de coutume que le parti perçu comme étant au pouvoir, cad celui qui tient la MB (la présidence a cet effet en grande partie psychologique de dénoter la dominance d'un parti, quelle que soit la majorité parlementaire), perde. Je crois que cette règle n'a jamais connu d'exception dans l'histoire électorale américaine. Sous-mobilisation du parti qui se sent "au pouvoir" (quelle que soit la réalité du rapport de force parlementaire), sur mobilisation (relative) du parti d'opposition et effet d'entraînement dû à la contestation face aux politiques dirigées par la présidence (dont les 8 à 12 premiers mois au pouvoir représentent en général 90% de ce qu'ils accompliront en un mandat, donc ce qui provoque le plus d'opposition), et dans le cas présent, 95% des médias passés en mode croisade permanente avec forts relents de fanatisme pour encourager. D'un autre côté, le décalage des médias avec d'immenses pans de population est devenu abysmal. Un exemple anecdotique: plus de 77% des journalistes en exercice sont concentrés dans 5 à 6 Etats côtiers; c'était moins de 65% il y a encore 3 ou 4 ans -avec une plus grande concentration encore pour la partie en ligne-, et moins de 7% se disaient de droite il y a 5 ans: c'est probablement moins aujourd'hui. En ajoutant la plus grande difficulté à réaliser des sondages fiables dans un certain nombre d'Etats (marché média peu développé/rentable, population dispersée et/ou sans centre dominant, plus grande pluralité...) et le facteur le moins facilement quantifiable -et frustrant pour les sondeurs- qui est de déterminer les "électeurs probables" (l'effectif qui ira réellement voter, et sa composition: c'est LE facteur déterminant dans un pays à 50-55% de participation structurelle), on peut dire que beaucoup de choses restent du ressort du "doigt mouillé". Mais l'idée d'une "vague bleue" reste quand même solidement probable, à ce stade. Savoir si ce sera un raz de marée ou un gentil petit coup de mer semble plus être la question. Rappelons que, côté républicain, l'effort de campagne est assez mauvais: beaucoup de candidats en poste ne se représentent pas, par peur de perdre et/ou par refus d'association avec Trump, ce qui affaiblit les "rouges", et certains poids lourds côté financement se sont désistés, voire se sont déclarés hostiles à Trump.... Dont, iconiquement, les frères Koch. Je ne sais pas dans quelle mesure c'est juste pour la gallerie, mais ces choses ont tendance à créer un effet "les rats quittent le navire" qui se voit et se ressent. D'un autre côté, les démocrates, ou en tout cas certains pans de leurs militants, porte paroles, médias et organisations, font peur et se rendent insupportables auprès de beaucoup de monde. Mais il faut bien se rappeler que l'élection de 2016, c'est plus Clinton qui l'a perdue que Trump qui l'a gagnée: c'était de facto en grande partie un référendum sur Clinton et ce qu'elle incarnait (LES Clintons, elle-même et son image problématique, le "business as usual", l'establishment, la gauche caviar....). Là, toute élection tendra plus à être un référendum sur Trump (avec moindre participation en année mid term); il n'a plus la "protection" d'une candidate aussi impopulaire que lui.
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  45. il faudrait arriver à faire de magnésite de synthèse en grande quantité, une tonne de magnésite pour capturer une demi-tonne de co2. c'est rentable. reste à voir ce qu'on en fait après. ca peut aider à la réduction des émission, vu que ca prendra du temps. La magnésite, le minéral qui va nous débarrasser l'atmosphère de l'excédent de CO2? RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE La magnésite a une propriété intéressante : elle capte et stocke le C02 présent dans l’atmosphère. Le hic, c’est que ce minéral est rare sur terre. Une équipe de chercheurs a toutefois mis au point une méthode qui permettait d’en fabriquer en 72 jours seulement… https://www.20minutes.fr/planete/2324827-20180824-magnesite-mineral-va-debarrasser-atmosphere-excedent-co2
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  46. Comment faire d’une pierre 3 coups : Le Salvador vient d’établir des relations diplomatiques avec la Chine, et renonce à son soutien à Taïwan - 1er coup, le plus visible : Taïwan perd encore un soutien, après la République Dominicaine et le Burkina Faso cette année. Il ne lui en reste plus que 17. - 2ième coup au timing impeccable, une nouvelle brique à la stratégie « La ceinture et la Route » : le Salvador a besoin de financements très importants pour développer son infrastructure portuaire, un projet que Taïwan refusait de soutenir 3ième coup, évident et savoureux pour la Chine : un nouveau caillou dans le pied américain, avec pays d’Amérique Centrale qui bascule diplomatiquement dans le giron chinois. (Le Costa Rica avait basculé en 2007,et le Panama l’année dernière) https://www.romandie.com/news/Pekin-arrache-un-nouvel-allie-a-Taiwan-en-seduisant-le-Salvador/946895.rom
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