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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/11/2023 dans toutes les zones

  1. Les mains en l'air ! Reposez tout de suite ces pauvres mouches....lentement, voilà, comme ça.... doucement.
    12 points
  2. Je vous recommande https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/rer44_minic_armee_russe_retex_sept2023.pdf Je ne l'ai pas encore fini mais c'est très intéressant pour aller au-delà des idées reçues... (edit: un peu moins intéressant que je le pensais mais tout de même une vision intéressante des débats agitant les autorités militaires russes). Constat de l'échec du renseignement préalable à l'OMS mais également de la phase de dissuasion préalable faute de cohérence (pas la partie la plus intéressante). Importance de la connaissance des facteurs amis et ennemis mais aussi de la cohésion des groupements tactiques (critique de la notion de GTIA de circonstance). Comparaison avec l'opération Danube en Tchécoslovaquie en 1968 (modèle recherché en février 22) et l'échec en Finlande en 39 (la réalité de ce qui s'est passé). Constat de la vulnérabilité des forces aéroportées, importance de la ruse, de la dispersion des forces, dans les phases mobiles. Recherche de la puissance de feu dans les phases de confrontation, notamment par la précision des armements combinée aux capacités ISR: difficulté à neutraliser des cibles mobiles comme les HIMARS et donc recours au leurrage et à la protection des capacités clefs. Mention du Krasnopol D d'une portée de 43km avec le Msta S ou d'un obus de guidage par émission radio pour régler le tir d'artillerie. Problématique de la formation des personnels à ces équipements plus modernes. Besoin de préparation au combat urbain et de moyens de localisation adaptés à ce milieu. Nécessité d'unités plus réduites et agiles agissant en réseau, notamment en bénéficiant d'un entraînement plus réaliste. Importance du renseignement avant contact et de la surprise. En défense abandon de la défense statique mais effort sur la conservation des zones clefs (probablement la raison des contre-attaques rapportées) et la dispersion des forces. Toujours en creux cette recherche de mathématisation des choses: de la veille géopolitique à la capacité des unités, la culture militaire russo-sovétique rêve de pouvoir tout modéliser pour dépasser l'imprécision humaine et choisir les bons modes d'action avant le combat, une sorte de "matérialisme militaire" en quelque sorte.
    7 points
  3. J'espère que les Palestiniens auront un meilleur accord que simplement passer sous la coupe d'Abbas. Et j'espère que les Israéliens auront un meilleur accord que simplement éclater quelques mecs du Hamas. Il faut désenclaver largement Gaza et la Cisjordanie, il faut un"Vatican II" musulman sur l'antisémitisme et la fin des réclamations aveugles sur le Mont du Temple / esplanade des Mosquees (bâtir une mosquée place Saint Pierre et interdire aux Cathos de se recueillir sur les ruines de la chapelle Sixtine ça ne vous choquerait pas ?). Toute autre paix est un pis aller
    6 points
  4. 2 Typhoon Quataris livrés de plus et 1 Rafale Croate :
    6 points
  5. Ce matin, le ministre de la Défense Crosetto, lors d'une audition à la Chambre des députés, a confirmé que l'Italie avait indiqué qu'elle souhaitait avoir une participation égale au consortium trinational (1/3 chacun) et qu'elle faisait pression - sur le Royaume-Uni - pour que, indépendamment des secteurs d'intervention des industries nationales, cependant tous les membres du consortium ont alors libre accès à toutes les technologies développées. À l'appui des propos du ministre, il y a l'augmentation du financement du programme GCAP qui, dans le DPP 2023-2025, a augmenté à 8,745 milliards d'euros (par rapport aux 3,795 milliards d'euros attendus dans le DPP 2022-2024).
    6 points
  6. C'est un peu tiré par les cheveux mais pourquoi pas. Sauf que comme de mon point de vue il ne faut pas que le SCAF se fasse tout court, je ne pense pas que chercher à ramener les allemands dans une position de coopération "à la française" à laquelle ils seraient forcés de participer selon les termes des français, soit une bonne idée, vu qu'ils font tout ce qu'ils peuvent pour que ce modèle de coopération, qui a été mis en application par la France vis-à-vis de son partenaire allemand pendant des décennies, ne soit PAS celui retenu. Le drame étant que ce sont les bons résultats obtenus sur pas mal de produits, qui ont permis d'établir la narration des programmes de défense européens franco-allemands qui seraient forcément la meilleure chose à faire. Sauf qu'ils ne le dédient pas spécifiquement à l'Eurofighter ce loyal wingman, mais bien au futur chasseur, comme montré sur le dessin, ce que Dassault ne s'est pas permis de faire. C'est donc d'autant plus drôle que c'est exactement ce que le-tout-Twitter avait reproché à Dassault il y a à peine quelques semaines. Un cas d'école de "faites ce que je dis pas ce que je fais".
    6 points
  7. C'est sans doute mondial, au sens où cela ne touche pas que le monde arabe. Mais, a mon sens, ce qui permet et motive cette poussée, c'est l'échec du nationalisme arabe. Au XIe et XIIe siècles, nous avons deux exemples avec les mouvements réformateurs, ou de contre reforme (ça dépend de l'angle de vue) de type Almoravide et Almohade, vénus du fin fond des montagnes du Maroc ou du désert mauritanien, Et ces deux mouvements, s'en prennent d'abord et en premier lieu, à l'islam libéral, à la société originale, brillante qui régnait dans la péninsule ibérique et au Maroc, mais en déliquescence politico-militaire face aux poussées des royaumes du Nord et même, pour certaines taifas, en alliance avec les chrétiens. Comme disait un vieux barbu, les causes externes ne peuvent agir que par les causes internes. L'Iran, société ouverte des mœurs libérales, du Shah, c'est aussi une dictature implacable, et avec des problèmes, transformations, économiques. La révolution des ayatollahs est soutenue d'abord par les milieux économiques traditionnels, les commerçants du bazar. Tout comme les milieux économiques turcs ont soutenu les frères (Erdogan) dans un mouvement "réformateur", fondamentalement pour des raisons économiques; peut-être une lutte de pouvoir entre deux pouvoirs économiques, puisque l'armée est aussi un agent économique de premier plan. Bref, Je voulais dire, par des exemples historiques (sous forme raccourcie) que la sociologie, l'analyse économique et politique, historique, s'applique aussi en pays musulman ou arabe en particulier, et c'est souvent plus pertinent que des pseudos lectures ou fantasmes, de ce que dit ou ne dit pas le Coran, ou des généralités sur ce que serait ou pas le monde arabe ou musulman, vu comme une masse plus ou moins informe.
    6 points
  8. Sacré dégâts qu'ils font les débris de missiles interceptés!
    5 points
  9. 4 points
  10. Tu vois, avec une cadence de 6 on peut fournir des F3R prélevé sur l'AAE à la Colombie et les remplacer par des F4.2 capable de passer en F5 dans des délais raisonnables...
    4 points
  11. L'Inde peut nous apporter le Vietnam et la Malaisie.
    4 points
  12. Le dernier Goya: https://lavoiedelepee.blogspot.com/2023/11/stupeur-et-fureur.html
    4 points
  13. C'est pas bien. Non mais c'est vraiment pas bien Une très très mauvaise pensée. Donc faut pas le faire, bien sûr, même si c'est une idée rigolote et pertinente horrible et scandaleuse Ce protestataire américain voudrait qu'on fasse une proposition au Hamas
    4 points
  14. Sur les aspects morale et moral du conflit: certains soulignent le besoin de se faire bien voir des populations alors que d'autres assument la "terrorisation" de celles-ci. Importance du moral des soldats, qui ne repose pas uniquement sur l'engagement patriotique mais aussi leur préparation au combat: le cas de l'invasion initiale est cité (impréparation psychologique, matérielle et renseignement). Importance du "front intérieur". Conscience aigue du gaspillage et de la pénurie de ressources humaines et matérielles difficiles à régénérer dans un contexte difficile (sanctions...), avec une tension entre recherche d'une solution technologiste ou au contraire de rusticité. Voilà succinctement.
    3 points
  15. La Suède est OUT. Du coup les teutons se mettent à rever d'un FCAS germano-suedo-espagnol. Du coup je les trolle:
    3 points
  16. une image récente. Au premier plan la Grèce, puis l'Espagne, puis l'Italie, enfin la France
    3 points
  17. Les gens ont tendance aussi à confondre altitude et évolution en orbite. Les versions fusées sondes après modification des V2 amenées au Etats-Unis - tirées tout droit vers le haut, à la perpendiculaire du sol- avaient des apogées de 2000 km - bien au-delà de ligne Karman- sans toutefois avoir assez d'énergie pour se satelliser. La phase finale de l'interception se fait par le système de tracking optique intégré à l'EKV/véhicule tueur, monté sur cardan et lui donnant un fort débattement ; particularité la plus notable de la dernière version de l'Arrow, le 3. ça ressemble à ça
    3 points
  18. Les dalles PESA sont moins sensibles à certains types de brouillages, je ne rentrerai pas dans les détails, mais les dalles AESA n'ont pas que des avantages en GE. Mixer dans les patrouilles peut être intéressant pour se prémunir de certaines actions hostiles. Pégase, mais pas que. Il est d'ailleurs amusant de voir les photos des six Raf' de Pégase au parking, notamment à Singapour. Quatre DDM NG, deux DDM. Je n'ai pas d'éléments solide dessus mais je suis prêt à parier que le détachement était également mixte d'un point de vue radars.
    3 points
  19. Oui un petit peu (pour les pertes face au Hezbollah), j'ai utilisé les sources suivantes : - pour les pertes israéliennes : https://en.wikipedia.org/wiki/2006_Lebanon_War 121 tués et 1244 blessés essentiellement pendant la phase terrestre du 22 juillet au 10 août soit environ 70 morts et blessés par jour de combat (je pars du principe que la source citée (rapport Winograd) est une source officielle) et un ration de 10 blessés pour un tués - pour les pertes actuelles : https://en.wikipedia.org/wiki/2023_Israeli_invasion_of_the_Gaza_Strip qui donne le nombre de tués (actualisé avec retard) : https://www.thejc.com/news/israel/idf-death-toll-reaches-34-as-second-week-of-gaza-ground-operation-begins-3kXq93WRvIMA6LhmbFYyAE soit 34 au 5 novembre et le nombre de blessés : https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/idf-publishes-footage-of-elite-search-and-rescue-unit-extracting-wounded-troops-from-gaza/ qui indique 260 blessés , le compte X indique qu'il s'agit d'opérations d'extraction de blessés depuis Gaza mais il y a une imprécision puisque le nombre correspond aux opérations depuis le 7 octobre (jusqu'au 3 novembre) selon le texte, par ailleurs il y a aussi les blessés qui sont évacués normalement qui ne sont pas décomptés le ratio de 10 blessés pour un tué semble en tout cas une bonne approximation en l'absence de toute source officielle On aurait donc environ 374 tués et blessés du mardi 31 octobre au lundi 5 novembre soit pour 6 jours environ 60 tués et blessés par jour de combat
    3 points
  20. On peut en effet se dire que si désormais la vente d'Eurofighter au KSA est OK pour l'Allemagne (même si Scholz n'est pas seul à décider) alors à supposer que la France vende des Rafale à ce même KSA, alors les allemands resteraient dans le SCAF, puisque l'idée qu'un partenaire du FCAS franco-germano-espagnol vende des avions à ce même KSA ne serait désormais plus choquante. Mais je pense au contraire que ce sera en fonction de QUI gagne. Dois-je rappeler l'affaire des 4x4 Aravis pour illustrer la problématique? Dois-je rappeler le psychodrame qu'a causé la vente de 80 Rafale aux émirats arabes unis? Comme quoi les français allaient lâcher le SCAF, ça y est, cette fois, c'était sûr sûr sûr? La vérité c'est qu'on ne sait plus du tout ce que vont faire les uns et les autres. C'est l'incertitude totale. Dans ce contexte la seule chose intéressante à faire est de renforcer notre propre position afin d'être en mesure de négocier sereinement en ayant de quoi rebondir et des plans B à présenter.
    3 points
  21. Honnêtement, ça n'en donne pas l'impression... des choses ont changé, certes, mais est-ce vraiment significatif ? La Suisse renonce un peu plus à sa neutralité qu'avant et se rapproche de l'oncle Sam, et la Belgique joue aux équilibristes entre matériel terrien français et F-35 états-uniens... mais pour le reste ? Les pays nordiques restent un peu indépendants mais pas trop, la Pologne monte ses bras et s'équipe massivement hors Europe, le Danemark reste très tournée vers l'autre côté de l'Atlantique, l'Allemagne préfère se reposer sur son industrie quand elle sait faire, et acheter US (ou pro-US) plutôt que européen quand elle ne sait pas (défense AA, avion de patrouille maritime, au hasard...) Je ne vois pas d'indices clairs que tant que ça ait changé que ça, si ?
    3 points
  22. Offre de BAE pour la RAN --> Nouvelle version de la classe hunter avec 96 VLS et 16 Missiles anti-navire / pas de sonar remorqué / 1 seul hélicoptère --> on s'écarte quand meme beaucoup du concept originel pour une frégate ASM Offre de Navantia pour la RAN destroyer Flight III --> 128 VLS / 165 Metres / 10 000 Tonnes
    3 points
  23. Cette affirmation est un peu trop définitive et il suffirait de demander à AMI si le TR.1 est si inutile, mais je me rends compte que ça ne sert à rien de le dire dans cet antre sombre des fans du Rafale
    3 points
  24. Ou pas. Les exemples de régimes autoritaires qui se lancent dans des aventures, par ce qu'en difficulté économique ou autre, sont nombreux...
    3 points
  25. Soyons réalistes. On est encore trés loin de la phase d'industrialisation et ses engagements d'achat, d'ailleurs, qui va s'engager et pour combien de systèmes? C'est une question qui mérite d'être creusée compte tenu des achats actuels: D'ici là, les NGAD et autres nouvelles plateformes US seront sorties et la force de conviction "diplomatique" se remettra en marche pour écouler le plus possible ces solutions chez les alliés de l'OTAN. Que resterait-il au SCAF pour le marché export? Ce qui reste actuellement à la BITD française, c'est à dire pas grand chose. Certains décideurs de ce côté de l'atlantique espèrent que l'Europe va s'équiper massivement de matériels aeuropéens à l'avenir mais c'est une illusion naïve. Les US sont et resteront la source principale d'approvisionnement pour leurs clients actuels. C'est un marché de renouvellement, pas de primo-équipement depuis maintenant deux générations d'avions, voire trois ou plus pour certains. Les industriels sont plus pragmatiques, ils se préparent de chaque côté du Rhin à récolter les miettes du marché laissées par l'ami américain. Rien de plus. Ils n'y croient pas vraiment à ce SCAF, cela parait évident.
    3 points
  26. T'inquiètes, Qu'est qu'il disait cet été Mr Trappier déjà .... ..."Sans dévoiler les négociations en cours, d'autres États vont sélectionner notre avion dans les mois et années qui viennent : il y a actuellement un moment Rafale et ce moment Rafale va durer. Il va durer un certain temps "..... Prépare le mousseux!
    3 points
  27. un mec marrant qui veut jouer à celui qui a la plus longue bite ? Je n'ai pas fait ces courses depuis longtemps
    2 points
  28. Il me semble que cette question est dépassée...les allemands ne savent plus où ils en sont avec le reste du monde.
    2 points
  29. Aucun média en Colombie ne fait allusion à un potentiel achat d'avion d'occasion. Il y a eu des articles il y a quelques semaines concernant un achat potentiel de F-16 d'occasion et cela a était contredit par des analystes Colombiens indiquant que SI il y a un achat d'avion sous la présidence actuelle ce sera uniquement des avions neufs.
    2 points
  30. Le concept dans son ensemble : - positionnement autonome très précis du canon (centrale intertielle etc..) - tir profitant de la portée du 52 calibre - munitions adaptées - automatisation partielle du chargement qui permet une grande cadence de tir sans créer de complexité technique superflue - mobilité opérative (mise en batterie très rapide, etc...) - conduite de tir informatisée C'est facile de mettre un canon sur un camion mais avoir tous les éléments qui s’emboîtent parfaitement, non...
    2 points
  31. Oui, pareil pour les Paladin et tous les autres 155/39 calibre normalisé OTAN. C'est de la physique. Plus la course du piston est longue pour tu peux te permettre d'avoir un taux de compression modeste, et plus tu peux admettre de combustible. Un faible ration compression détente permet de conserver une pression utile plus longtemps pendant la course, et de donc de pousser l'obus plus longtemps. Chose rendue possible par la course plus longue du fait du fut plus long. Un fut plus long sans une chambre plus volumineuse n'aurait que peu d’intérêt, la longueur supplémentaire serait parcouru avec une poussée faible et donc sans intéret autre que la friction supplémentaire qui ralentirait l'obus.
    2 points
  32. L'européisme, si on le définit comme la volonté de donner la priorité à une unité continentale européenne par rapport aux nations européennes, a bien des formes. Défini ainsi, les nazis étaient certes européistes, puisque partisans d'une unité continentale européenne à base raciale. Les européistes actuels sont partisans de cette unité sur une base libérale et bureaucratique. L'Eglise médiévale avait une forte tendance à promouvoir cette unité sur la base du catholicisme et de la théocratie (voir les "légères" disputes entre Philippe le Bel et le pape de son époque #DanstafaceBoniface) Les communistes étaient partisans de cette unité sur une base ouvrière et totalitaire (c'est assez prouvé par la place laissée par l'URSS à la souveraineté nationale des pays d'Europe centrale !). Les islamistes sont probablement aussi des partisans de cette unité, sur une base de conversion éventuellement forcée à l'islam et d'application de la charia. Etc. etc. Je suis personnellement souverainiste et opposé à tout européisme, mais je trouve injuste de taxer les européistes actuels de proximité avec le nazisme du fait que ces derniers eux aussi étaient des européistes. Ou d'accuser Boniface VIII et quelques uns de ses prédécesseurs d'avoir préfiguré le nazisme sous prétexte qu'il était à sa manière un européiste. L'idée au nom de laquelle quelqu'un est européiste, ça fait une différence ! Ni le libéral-bureaucratisme actuel, ni le christianisme médiéval n'étaient nazis (pas plus que communisme et islamisme, d'ailleurs)
    2 points
  33. C'est rigolo. Mais tu crois vraiment que les deux sont comparables? Que les USA, pour les citer puisqu'il s'agit d'eux, se caractérisaient, dans les années 50 / 60 par une vision biblique ou religieuse. Même s'il est indiscutable que la religiosité, en tant que refuge des persécutés en Europe, a joué un rôle dans la fondation des USA. Voir même dans son expansion "idéale" du capitalisme (voir Weber dans "Ethique protestante et esprit du capitalisme". Grand classique de la sociologie)
    2 points
  34. cela ne m'étonne guère ces jeunes gens souvent désoeuvrés adorent la castagne, les jeux en plein air, la pyrotechnie, la bière, les amitiés viriles et les chansons à boire en Ukraine en ce moment ils ont tout ça en même temps ... le panard
    2 points
  35. Bon après découvrir les neonazis en Ukraine en 2023... c'est un peu tard non ? Intéressant pour les bataillons étrangers, on aurait pu penser qu'il s'agisse d'idéologue "de gauche" ou de purs européens convaincus. Voir la gauche marxiste qu'on avait pu voir à l’œuvre de manière anecdotique chez les kurdes
    2 points
  36. Pourtant c'est normalisé OTAN depuis des lustres... le volume de chambre c'est un peu comme la cylindré d'un cylindre de moteur... Plus la cylindré est grande moins tu as besoin de tirer sur le taux de compression pour lancer aussi vite le meme objet. En gros on evite les pics de pression meme en mettant plus d'energie dedans. Et comme c'est de la vulgaire physique pour qu'on ait compatibilité OTAN le volume et la forme de la chambre sont normalisé, ainsi que la forme de l'obus et la physique des charges propulsives. Les allemands propose une solution 155 un peu plus ambitieuse sur le RCH155 avec une chambre de 29 litres, un fut de 60 calibre et 500MPa de pression admissible. Il est aussi proposé en upgrade sur Pzh2000.
    2 points
  37. Je ne sais pas si l'on peut être aussi catégorique, aussi direct en termes de causalités. Mes études sur le monde arabe commencent à dater; je ne voudrais pas dire trop de bêtises. Le nationalisme arabe, les frères musulmans, ça naît sur les décombres de l'Empire ottoman, les courants fondamentalistes sont une tradition plus ancienne et il y a toujours eu des poussées de ce type à diverses époques (ca peut avoir des formes diverses, piétiste comme le salafisme, sociétal comme les frères, intégriste comme le wahhabisme, le djihadisme...) C'est l'échec du nationalisme, au sens pan-arabe, qui va permettre l'émergence de ces courants religieux qui se référent à la communauté des croyants, ce qui tendance à exclure, alors que l'arabisme était inclusif, voir laïque. Dans les années 80, j'ai vu les jeunes étudiants "arabes", beaucoup de tunisiens, que suivaient les mêmes cours que moi (géographie, histoire, société, du monde arabe) se tourner petit à petit vers l'islam. Paradoxalement, pas tant pour des raisons religieuses, que comme la recherche d'une alternative à l'échec social et politique de l'arabisme, la corruption des élites, avec une toile de fond, un passé arabe mythique. Le monde arabo-musulman était et est tiraillé entre ces références, le mythe du passé, la religion, la communauté, l'arabisme, la réalité des Etat -Nations; les guerres et les révolutions ratées, pour tout arranger. Les courants laïques, marxistes ou non, sont encore là, mais marginalisés. D'une certaine manière, toutes choses égales, Israël a connu une évolution similaire.
    2 points
  38. Technique qui marche parfois, notamment sur mer&marine : J'ai copié l'adresse de l'article, fait une recherche à partir de google.fr, puis demandé le cache : https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:uT192UB3-IwJ:https://www.economist.com/science-and-technology/2022/06/15/the-modern-cannons-that-may-make-the-difference-in-ukraine&hl=fr&gl=fr
    2 points
  39. C'est à ma connaissance la première interception israélienne dans l'espace. On pense ce qu'on veut de l'humour de Mel Brooks (perso : ), qui est lui-même juif, mais il a vraiment été prophétique puisque dans l'Histoire du Monde il avait prévu ce moment ! La preuve avec le son et l'image de l'interception réussie
    2 points
  40. Quand ça a grossièrement merdé coté Ukrainiens (20 morts), on finit par le savoir et c'est pas la propagande Russe qui vient nous en "informer". Au delà de l'aspect tragique de cet événement, ça a quelque chose de rassurant que ce genre d'événement remonte rapidement et soit sérieusement considéré.
    2 points
  41. Bon ben pour ceux qui le pensent, les ukrainiens ne racontent pas que des fables ...
    2 points
  42. Un collègue qui fait des séjours là-bas en paramedic est inquiet pour après la guerre de la présence de plusieurs groupes néo-naz dans les combattants. D'après lui c'est une minorité dans l'armée ukrainienne. Dans la population aussi, d'ailleurs aux élections l'extrême droite ukrainienne fait des scores inférieurs au FN/RN en France. Par contre dans la légion des volontaires étrangers c'est a priori une grosse proportion de neo-naz d'après lui. C'est ce qui le garde du côté paramedic pour l'instant, il n'a pas envie d'être assimilé à ces mecs. Il trouve la situation assez cocasse d'ailleurs, des néo-naz qui combattent Wagner, eux-mêmes néo-naz...
    2 points
  43. https://www.mediapart.fr/journal/international/061123/en-israel-la-solution-deux-etats-semble-plus-eloignee-que-jamais En Israël, la solution à deux États semble plus éloignée que jamais Alors que diplomates et politiques s’interrogent sur le futur des relations entre Israël et la Palestine et réaffirment la nécessité d’une solution à deux États, les Israéliens, encore sous le choc du 7 octobre, sont bien rares à y croire encore. TelTel-Aviv (Israël).– Comme tous les soirs, à la tombée de la nuit, Yakouv sort nourrir les chats du quartier. Autour de lui, une seule lumière émerge du salon d’un voisin et la rue d’ordinaire animée est désagréablement silencieuse. Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier, la quasi-totalité des 27 000 habitants a fui la ville de Sdérot. Ela et Yakouv ont fait le choix de rester dans leur petit pavillon situé à moins de cinq kilomètres de la frontière avec Gaza. « Les terroristes étaient juste de l’autre côté du mur, raconte Yakouv en montrant l’étroite palissade au bout du jardin, ils tiraient sur les maisons en face et puis ils sont repartis dans leur Toyota s’attaquer au poste de police, c’était terrifiant. » Pour ce couple de sexagénaires, pourtant habitués aux affrontements avec Gaza et à la menace des roquettes, c’est l’attaque de trop. « Comment voulez-vous qu’on continue à vivre à côté de ces gens-là ? On ne peut plus accepter l’hypothèse d’un État à deux kilomètres d’ici avec deux millions de personnes qui veulent nous tuer », déplore ce fils d’immigrés iraniens. Dans ce couple, où l’on vote depuis toujours Likoud, le parti de droite du premier ministre Benyamin Nétanyahou, Ela faisait figure de modérée. « J’ai toujours pensé que c’étaient des gens simples comme nous, qu’ils aspiraient à une vie calme, estime cette Israélienne d’origine moldave, mais la population s’est jointe aux combattants pour piller et tuer. » Gardant un œil sur la télé où sont diffusées les infos en continu, Yakouv acquiesce. Pour lui, ce sont les Gazaouis qui travaillent dans les kibboutz qui ont fourni des informations au Hamas : « Ces communautés de Kfar Aza et de Be’eri étaient pourtant très à gauche. C’étaient les plus favorables aux Palestiniens. » Longtemps en désaccord avec les opinions de son mari, Ela se considère aujourd’hui plus radicale. « Comment ai-je pu croire que l’on vivrait en paix ! Si Israël rasait Gaza pour faire un parc d’attraction, ça ne me dérangerait pas », lâche-t-elle en guise de provocation. Sans hésitation, Ela et Yakouv souhaitent qu’Israël aille jusqu’au bout en expulsant la population de Gaza dans le Sinaï et en prenant le contrôle de la bande. Une idée populaire dans ces « villes du développement », longtemps marginalisées et où les mizrahim, les juifs d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, sont surreprésentés. « Les Ashkénazes sont trop naïfs, ils parlent avec des mots d’occidentaux, des grands principes humanitaires, de “solution à deux États”. Nous, les juifs orientaux, on sait comment fonctionnent les Arabes. Si vous êtes gentils avec eux, ils ne vous respectent pas. J’ai travaillé comme chauffeur de camion, je les ai côtoyés pendant des années, eux-mêmes me disaient qu’on était trop gentils avec eux », se justifie Yakouv. Drapeaux palestiniens et pancartes en arabe Au Left Bank, un centre culturel et politique de Tel-Aviv, lieu de rassemblement de la gauche radicale, l’ambiance est inhabituellement morne. « Après les massacres du 7 octobre, beaucoup ne croient plus en la paix. Les gens ne veulent plus entendre parler de la Palestine, même chez certains militants de gauche opposés à l’occupation », concède Tal, actif au sein de l’organisation Mesarvot, qui soutient ceux qui refusent de servir dans l’armée. Le jeune garçon de 17 ans est rejoint par d’autres camarades. « Avant la guerre, on sortait avec des drapeaux palestiniens, on brandissait des pancartes en arabe. Maintenant, on ne le fait plus, c’est trop risqué, reconnaît Ariel, un autre refuznik, les gens se font arrêter par la police et une femme s’est fait arracher sa pancarte par des gens en colère pour avoir simplement appelé à un cessez-le-feu. » La fronde massive de la population contre le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et son impopulaire réforme judiciaire avaient permis un timide retour de la cause palestinienne dans le débat public. « Ce n’était pas l’objet des manifestations, c’était donc à nous de les lier. Au début, il n’y avait pas plus de cinq personnes avec un drapeau palestinien mais dans les dernières semaines, juste avant la guerre, il y en avait plus d’une centaine. Maintenant il faut tout recommencer », constate amèrement Tal. Le soutien à la création d’un État palestinien s’est largement érodé depuis le début des années 2000. Après une décennie de dialogue débutée par la signature des accords d’Oslo en 1993, l’échec du sommet de Camp David en 2000 et la dégradation de la situation sécuritaire marquée par la seconde Intifada ont entamé la détermination des partisans d’un État palestinien. En 2023, seules 35 % des personnes sondées estimaient qu’Israël et un État palestinien pourraient coexister en paix. Pour l’extrême droite sioniste et religieuse, il n’y a qu’un seul État possible : un État juif qui annexerait l’ensemble des territoires palestiniens. La montée en puissance de cette mouvance, aujourd’hui largement représentée dans le gouvernement de Nétanyahou, s’est accompagnée d’un développement ininterrompu des colonies en Cisjordanie occupée depuis plus de dix ans, malgré les condamnations de la communauté internationale, avertissant du danger pour une reconnaissance d’un futur État palestinien. Une expansion qui a pour objectif final l’annexion totale de la « Judée-Samarie », selon le nom donné par les Israéliens radicaux à la Cisjordanie. « Les Arabes ont une vingtaine de pays qui peuvent les accueillir, nous n’avons qu’Israël, estime Yakouv, qu’est-ce qu’ils ont besoin d’un autre pays ici ? » En Israël, la droite et l’extrême droite sont accusées d’avoir volontairement soutenu le Hamas, depuis sa prise de contrôle de Gaza en 2007, afin d’affaiblir l’Autorité palestinienne. Une politique du « diviser pour mieux régner ». En 2015, le chef du Parti national religieux, Bezalel Smotrich, devenu depuis ministre des finances, déclarait à la télévision : « Le Hamas est pour nous un atout, et l’Autorité palestinienne un obstacle. » « En Palestine et en Israël, les extrêmes s’entendent pour qu’il n’y ait pas de solution à deux États », assène Dov Khenin, ancien député communiste à la Knesset de 2006 à 2019. « Oui, le Hamas est notre ennemi, car il est opposé à l’existence d’Israël et à la création d’un État palestinien indépendant, mais les gens ne comprennent pas que les bombardements de civils ne font que renforcer le Hamas à Gaza mais aussi en Cisjordanie », ajoute l’une des figures de la gauche israélienne. Chez les jeunes Palestiniens, la popularité croissante du Hamas vient menacer la légitimité d’une Autorité palestinienne jugée inefficace et corrompue. « C’est évidement très dur de parler de la fin de l’occupation, de la nécessité d’un État palestinien, alors que c’est la guerre et que nous nous battons pour notre sécurité ; mais il ne faut pas oublier que l’absence d’un État palestinien indépendant est l’une des causes du 7 octobre », confie Elie Avidor, un activiste membre de l’organisation Combatants for Peace, qui réunit anciens soldats israéliens et membres de la résistance armée palestiniens. « Pendant la guerre de Kippour, en 1973, qui aurait parié que nous puissions faire la paix avec l’Égypte ? personne », poursuit Elie. Un an après la guerre, les Nations unies adoptent la résolution 194 appelant à la création de deux États. « Donc, il y a toujours un espoir que quelque chose de positif renaisse du chaos, mais pour ça nous aurons besoin de l’intervention de la communauté internationale. Je crois que beaucoup d’Israéliens ne voudront jamais l’admettre mais tant que la Palestine n’est pas indépendante, Israel n’est pas indépendant », regrette ce vétéran de l’armée. Devant la base militaire de Tel HaShomer en banlieue de Tel-Aviv, Itamar, un avocat membre de la communauté juive ultra-orthodoxe haredim, est, lui, venu s’engager dans l’armée israélienne : « Le temps est à la guerre, à la destruction du Hamas jusqu’au dernier combattant. C’est encore trop tôt pour parler de paix et pour penser au futur politique. »
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  44. Je ne sais pas si cela peut te "reposer" ou "reposer ton cœur" Patrick ... Mais on a été sauvé la dernière fois ( évidemment grâce aux USA ).. La prochaine fois, par nous mêmes ? Bon si inapproprié comme message : les Modos peuvent le supprimer ! Mais c'est en pensant à Patrick que l'idée m'est venue de le partager
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  45. Car c'est la propagande russe, elle est dite (donc acceptée) consciemment ou non. Les russes ont sous-estimés la réaction occidentale face à leur invasion de l'Ukraine, bien qu'ils disent de leur côté que toutes nos aides ne servent à rien, qu'elles seront détruites, ils agissent aussi de notre côté pour chercher à nous responsabiliser du malheur des ukrainiens. En effet, pour eux, si les ukrainiens meurent c'est à cause de nous, si la guerre continue c'est à cause de nous, nous sommes la cause et la solution pour mettre fin à tout cela, il suffit qu'on arrête de soutenir les ukrainiens pour que la Russie sorte du conflit victorieusement (même si les objectifs initiaux ne sont pas atteints). Donc les russes cherchent à se déresponsabiliser d'une guerre qu'ils ont lancé, ils cherchent presque à nous faire croire que c'est nous qui tuons les ukrainiens, que c'est à cause de nous que les villes ukrainiennes sont détruites, qu'il y a la misère, la Russie cette pauvre victime qui semble presque être la bienfaitrice ne demandant que la paix. Mais bon sang qu'est-ce que nous sommes cons de ne pas les laisser obtenir ce qu'ils demandent pour le bien être de ces pauvres ukrainiens qui n'ont jamais demandé à ce qu'on leur mette des armes dans les mains pour se défendre. Citoyens occidentaux ne voyez vous pas que tout cela est de votre faute? Mais révoltez vous contre vos dirigeants, demandez leur d'arrêter de soutenir l'Ukraine afin de leur rendre une vie bien plus belle, pour sauver des vies, éloignez vous du grand satan américain et développez une franche camaraderie avec la Russie! Tout l'espoir russe d'obtenir la victoire tient sur le soutien occidentale et tout ce qui peut l'arrêter, le réduire, le détourner est exploité Il y aura toujours des "opposants" qui vont jouer ce courant divergeant et il y aura toujours les bons moutons qui vont réciter ce discours en pensant être des phares dans un océan d'obscurité qui vont révéler la voie à suivre pour éviter le naufrage de l'Ukraine, pour éviter notre naufrage. Il est toujours plus simple de raconter n'importe quoi à une personne que d'essayer plus tard de lui faire comprendre qu'on lui a raconté n'importe quoi. Il n'y a pas si longtemps on voyait par exemple tout le monde arabe et d'autres (y compris chez nous) s'offusquer du drame de l'hôpital qu'aurait bombardé Israël à Gaza, tout après coup (du nombre de victimes à l'analyse de la zone) montra qu'il s'agissait d'une roquette palestinienne qui a merdé et que cette affaire a été du n'importe quoi qu'on a raconté à tout le monde à des fins de propagande. Mais tout ce monde s'est-il remis en question et admis s'être trompé quand il s'est avéré qu'Israël n'était pas en cause? Non tous ont "disparus", tous ont cherché un autre sujet, mais tous restent dans la certitude que la faute en revient à Israël même s'ils savent que ce n'est pas le cas. Tout le monde reste sur ce qu'il a envie de voir et d'entendre, l'idéologie est ainsi et je pourrai prendre le cas de ces africains anti-français qui débitent de la connerie aussi vite que Lucky-Luke devance son ombre... La guerre en Ukraine, ce n'est pas de notre faute, les morts ukrainiens ne sont pas de notre fait. Que cette Russie impérialiste de Poutine finisse par s'accepter et vivre dans son temps, c'est la première étape vers la paix. En attendant il est hors de question d'offrir une victoire à cette façon de faire, car c'est donner le signal que "ça marche" donc que ça peut se refaire ou se faire ailleurs, qu'avec la guerre on obtient ce qu'on veut. Alors effectivement le discours qui met toujours en avant les morts ukrainiens, son malheur et qui vise à dire que sans nos aides ce serait la paix, oui très clairement oui, c'est la propagande russe qui sert les intérêts russes.
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