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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 19/11/2023 dans toutes les zones

  1. Écoute @herciv je t'aime bien, mais depuis le début de ce fil, tu es dans la réaction épidermique. Une fois qu'on a compris que les protagonistes n'étaient pas particulièrement marqués par la compassion, l'amour du prochain ni prêt à tendre l'autre joue à leur adversaire, on ne peut pas non plus n'être que dans le lobbying médiatique. Et ce fil n'a pas pour vocation d'être un relais #Gazagenocide, car alors autant aller sur X pour en être abreuvé jusqu'à plus soif ... et c'est valable aussi dans l'autre sens avec les horreurs du Hamas Ou alors on va fermer ce fil qui devient saoulant à modérer, justement parce certains posteurs manquent souvent de distance vis-à-vis des horreurs de la guerre. Donc là, c'est un dernier avertissement sans frais.
    13 points
  2. C'est marrant comment le groupe des "relativistes" de l'invasion russe sur l'Ukraine sont dans ce conflit si "révoltés" pour défendre la veuve et l'orphelin palestinien.
    9 points
  3. En 2014, près de 400 scrambles pour intercepter des avions de chasse russes au sein de l'espace aérien européen, 300 scrambles sur 6 mois pour l'année 2015. https://www.theguardian.com/world/2015/aug/03/military-aircraft-interventions-have-surged-top-gun-but-for-real "A Nato official explained to the Guardian that it was difficult to understand what motivated Russia and to know for certain if these events were provocations or could be explained by other factors such as weather.What is clear is there has been an increase in Russian activity. In comparison with current levels of activity, there were, for example, only seven Russian incursions into Estonian airspace between 2006 and 2013. Russian activity has included several more provocative – albeit isolated – incidents. These have included aircraft flying several times over military ships and bombers taking unconventional paths in proximity to US, Portuguese and British airspace. [...] “Scrambles are launched in response to Russian activity. The sole aim is to preserve the integrity of Nato European airspace and to safeguard Nato nations from air attacks.” He acknowledged that Nato had increased the numbers of surveillance flights in recent months, but insisted they remained “hundreds of kilometres from Russia’s borders” " On pourrait évoquer l'attaque simulée d'une base Norvégienne, les inquiétudes exprimées en 2018 du MinDef Norvégien au sujet du comportement agressif de la Russie. Mais bon, peut être qu'on va le qualifier d'hystérique Polonais lui aussi. https://www.opex360.com/2018/03/29/aviation-russe-simule-attaque-radar-norvege/ Il n'y a pas de menace OTAN / Européenne dirigée contre la Russie, en premier agissement. D'ailleurs, le nombre de soldats US était à un plus bas historique jamais vu avant le début de la guerre, pas le genre de paramètre qui prélude un comportement agressif. On ne prépare pas sérieusement une armée à faire face à une menace de guerre avec seulement quelques mois de préavis. Le jour où on détecte ces signaux, il sera trop tard: on disposera de 5 / 6 mois pour passer la production d'obus de 1k à 3k par mois, et augmenter les commandes de Rafales à livrer pour dans 3 ans. La belle affaire. Les Américains eux auront 5/6 mois pour négocier la facture qui conditionnera le niveau de zèle de leur engagement. Avec un Trump en POTUS, celui qui a publiquement déclaré croire Poutine plutôt que ses propres services, j'ose même pas imaginer le montant du racket pour aller défendre l'Estonie. Aucune confusion, ce sont des guerres coloniales, pour le maintien de l'ordre désiré dans l'Empire. Tu serais encore plus amusé de lire, dans la même source que j'ai partagée, Minic décrire une des nombreuses contradictions Russes à ce sujet: « Les siloviki [terme qui désigne les responsables issus de l’appareil sécuritaire et militaire] dominent le pouvoir. Or, chez eux, il existe une vraie convergence doctrinale. L’idée que la Russie est une grande puissance incontournable est aussitôt contrebalancée par une autre croyance selon laquelle le pays serait extrêmement faible et menacé de destruction par ses ennemis », expose Dimitri Minic, chercheur à l’IFRI. Personne ne demande aux Russes d'avoir un comportement intrinsèquement logique. On cherche juste à mieux les décrire pour mieux les comprendre, même si ça embarque des éléments contre-intuitifs. Qui ne suggèrent pas forcément d'ailleurs que ce sont des abrutis, je tiens à préciser que ce n'est pas mon propos. La contournement de la lutte armée interétatique ne veut pas dire l'abandon de la lutte armée (tout court) ni l'abandon de la lutte armée interétatique. L'extrait le résumait très bien: "Exposée en détail dans la doctrine Guerassimov, du nom de l’actuel chef de l’état-major général, la maîtrise de la communication est l’un des piliers de la stratégie russe. Celle-ci, en réalité, s’inspire en grande partie des travaux de penseurs militaires, tels Vladimir Slipchenko, ancien vice-président de l’Académie russe des sciences militaires, Andreï Kartapolov, actuel vice-ministre de la défense, et d’autres encore. Dès les années 1990, ces derniers entreprennent de promouvoir la domination de l’espace informationnel dans les conflits, combinée à l’utilisation ciblée d’armes de précision contre des infrastructures militaires, politiques et économiques, et au déploiement limité de forces terrestres pour s’emparer rapidement du centre du pouvoir. "
    5 points
  4. Airbus a lancé la réorganisation de sa division Defence and Space avec à la clé jusqu’à 750 suppressions de postes, dont une centaine en France. La direction assure qu'il n'y aura aucun licenciement. Le groupe a du passer une charge de 400 millions d'euros, notamment à cause des difficultés rencontrées sur ses programmes de satellites. La réorganisation d’Airbus Defence and Space (DS) s’accélère. Le 8 novembre, à l’occasion de la publication des résultats du troisième trimestre 2023, le groupe aéronautique a annoncé la réorganisation de sa division qui rassemble ses activités spatiales et de défense. Ces activités seront désormais regroupées au sein de trois unités disposant de leurs propres forces d’ingénierie, avec l’objectif affiché d’améliorer leur compétitivité : Air Power (qui rassemblera les avions militaires et le programme du futur avion de combat européen SCAF), Space Systems et Connected Intelligence. La réorganisation baptisée en interne Atom (Airbus DS Target Operating Model) devrait être opérationnelle à partir du début de l’année 2024 Source :Usine Nouvelle, 15 novembre 2023
    5 points
  5. C'est ce que je te dis : on n'a aucune vocation sur ce Forum à être un étendard de quoi que ce soit ou de qui que ce soit.
    5 points
  6. Non mais je suis tout à fait d accord avec toi que ce genre de chose aliène les sympathisants de la cause palestinienne contre Israël. Mais ce qui me fatigue c est que l on juge Israël qui certes réagit violemment mais ne fait que se défendre face à cette attaque barbare. Il ne faut pas oublier les prémices, l ennemi c est le Hamas. C est facile de critiquer l action d une Armee dans un territoire urbain, mais quelle est la bonne méthode ? Des qu on tape dans du ZUB avec des appuis 3D y a forcément de la casse niveau civil au vue du pourcentage d occupations de civils dans la zone, sauf à ce qu ils dégagent mais le Hamas les en empêche… la seule solution c est de faire rentrer du biffin sans appuis mais la c est carnage pour les mecs et aucunes armées ne feraient cela, que ce soit les US, les français, les brit ou même les russes !
    5 points
  7. IPER FORBIN Travaux de bassin dont ceux de la carène Visite d’un GE ISOTTA dans son enclosure dont un déculassage https://www.linkedin.com/posts/ssf-service-de-soutien-de-la-flotte_arrettechnique-marine-raezparation-ugcPost-7131153852526911488-ynnH?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
    5 points
  8. Nouvelle compilation du Hamas de combats dans la ville de Gaza : - on a un autre pose de mine anti-char locale directement sur un merkava (ca a du faire de gros dégâts vu que ca a été placé correctement sous la tourelle) - Des équipements d'infanterie capturé par le Hamas (arme, uniforme, ..) et surtout une plaque d'identification (mais pas de corps ou de prisonniers) - Tsahal a reconnu la perte de 5 soldats aujourd'hui, après l'annonce de 6 hier. Sinon pour les autres nouvelles intéressantes : - Les houthis ont capturé un navire israélien au large du Yemen et annonce qu'ils vont cibler tous les navires battant pavillons israéliens, ou appartenant a des sociétés israéliennes - Le Jihad islamique annonce la destruction d'un groupe d'infanterie dans une enbuscade - Le Hamas a mené une attaque contre des forces de Tsahal qui étaient dans l'hôpital Rantissi avec 3 combattants martyrs
    4 points
  9. Cette fois, le « cordon ombilical » du Starship a bien plus mal pris ce second test que lors du 1er vol. Soit il ne s’est pas assez rétracté - ou trop lentement - , soit sa rehausse pose un autre souci. @Ardachès : 1 point pour toi, il était finalement légitime de se re-poser la question, même après un 1er vol sans quasi d’impact pour le SDA. Pour le reste, la différence est nette :
    4 points
  10. Une tranchée en situation de guerre, ce n'est NI un marathon ( ou semi ) ni une salle pour ceux qui seraient plus power lift. Aucun des 2. C'est de l'endurance ( il en faut tout de même un niveau minimum ) mais l'endurance se joue énormément dans la tête et la volonté...ou pas. A 40 piges j'ai monté la montana du Machu Picchu. Il y a plus de 150 inscrits chaque matin ( avec les numéro passeport et tout pour vérifier qui monte et qui descend - ou ne descend pas...). J'étais sans doute ce jour là le plus vieux et le plus lourd à la fois a être arrivé en haut. En haut c'était systématiquement du jeune à assez jeune, et plutôt léger ( forcément 900 m de dénivelé ça casse les pattes ) Dans les 120 pas arrivés, il y avait aussi des palanqués de jeunes legers, et aussi des "vieux" même sportif. J'ai pratiqué des rando ou des jeunes sportifs affutés, certainement capables de réaliser des temps excellents sur 10 ou 20 km, ont renoncé face à une difficulté et fait demi tour ( un pont suspendu, un ruisseau qui mouille, une crevasse ou tu descends en glisse en bloquant les chevilles et genoux, etc...). Ben le vieux lourd il est passé. Les adeptes de la force c'est pareil. Ca bouge du lourd au développé couché, ça a les biscotos bien volumineux, mais quand faut bouger du rondin de bois lourd, y'a plus personne au bout de 15 minutes pafceque oui, même avec des gants 'ya des épines, il faut froid, toussa. Alors je ne connais absolument pas une situation de tranchée in situ. Mais je suis absolument persuadé qu'avec des obus qui pètent et des balles qui sifflent, l'argument du super sportif est un argument bienvenu mais trés secondaire ou au delà. Si tu as déjà une personne qui reste lucide, consciente, en maitrise de la réalité de la situation et capable de faire des gestes précis sur 50 mètres, tu as quelqu'un de grande valeur.
    4 points
  11. Une interview de Henry Laurens, le meilleurs historien français sur la question : https://www.mediapart.fr/journal/international/191123/henry-laurens-est-sur-la-voie-d-un-processus-de-destruction-de-masse-gaza L’historien et universitaire Henry Laurens est l’un des plus grands spécialistes du Moyen-Orient. Professeur au Collège de France où il est titulaire de la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe, il a mis la question palestinienne au cœur de son travail. Il est l’auteur de très nombreux livres dont cinq tomes sans équivalent publiés entre 1999 et 2015, consacrés à La question de Palestine (Fayard). Dans un entretien à Mediapart, il éclaire de sa connaissance l’exceptionnalité du conflit israélo-palestinien et le « corps à corps que même l’émotion n’arrive pas à séparer » dans lesquels les deux peuples sont pris depuis des décennies. Il dit son pessimisme quant à la résolution du conflit qui peut durer « des siècles » : « Vous ne pouvez espérer de sortie possible que par une décolonisation, mais à horizon immédiat, cette décolonisation n’est pas faisable. Dans les années 1990, elle l’était. Il y avait 30 000 colons. Aujourd’hui, ils sont 500 000 dont quelques dizaines de milliers qui sont des colons ultrareligieux et armés. » Plus d’une vingtaine de rapporteurs de l’organisation des Nations unies (ONU) s’inquiètent d’« un génocide en cours » à Gaza. Est-ce que vous employez ce terme ? Il y a deux sens au terme de « génocide ». Il y a le génocide tel que défini par l’avocat polonais Raphael Lemkin en 1948, la seule définition juridique existante, aujourd’hui intégrée au protocole de Rome créant la CPI [Cour pénale internationale – ndlr]. Lemkin a été obligé, pour que ce soit voté par les Soviétiques et par le bloc de l’Est, d’éliminer les causes politiques du génocide – massacrer des gens dans le but de détruire une classe sociale –, parce qu’il aurait fallu reconnaître le massacre des koulaks par les Soviétiques. La définition de Lemkin implique que ceux qui commettent un génocide appartiennent à un autre peuple que celui des victimes. D’où le problème aussi qu’on a eu avec le Cambodge, qu’on ne pouvait pas appeler un génocide parce que c’étaient des Cambodgiens qui avaient tué des Cambodgiens. Là, on est dans une définition étroite. C’était le prix à payer pour obtenir un accord entre les deux Blocs dans le contexte du début de la guerre froide. Vous avez ensuite une définition plus large du terme, celui d’une destruction massive et intentionnelle de populations quelles qu’en soient les motivations. Il existe donc deux choses distinctes : la première, ce sont les actes, et la seconde, c’est l’intention qui est derrière ces actes. Ainsi le tribunal international pour l’ex-Yougoslavie a posé la différence entre les nettoyages ethniques dont la motivation n’est pas génocidaire parce que l’extermination n’était pas recherchée, même si le nombre de victimes était important, et les actes de génocide comme celui de Srebrenica, où l’intention était claire. On voit ainsi que le nombre de victimes est secondaire. Pour Srebrenica, il est de l’ordre de 8 000 personnes. L’inconvénient de cette logique judiciaire est de conduire à une casuistique de l’intentionnalité, ce qui ne change rien pour les victimes. Au moment où nous parlons, le nombre de victimes dans la bande de Gaza est supérieur à celui de Srebrenica. On a, semble-t-il, dépassé la proportion de 0,5 % de la population totale. Si on compare avec la France, cela donnerait 350 000 morts. Le discours israélien évoque des victimes collatérales et des boucliers humains. Mais de nombreux responsables israéliens tiennent des discours qui peuvent être qualifiés de génocidaires. L’effondrement des conditions sanitaires et l’absence même de ravitaillement à destination des populations concernées peuvent indiquer que l’on est sur la voie d’un processus de destruction de masse avec des controverses à n’en plus finir sur les intentionnalités. La crainte d’une seconde « Nakba » (catastrophe), en référence à l’exil massif et forcé à l’issue de la guerre israélo-arabe de 1948, hante les Palestiniens. Peut-on faire le parallèle avec cette période ? La Nakba peut être considérée comme un nettoyage ethnique, en particulier dans les régions autour de l’actuelle bande de Gaza où l’intentionnalité d’expulsion est certaine. Des responsables israéliens appellent aujourd’hui à une expulsion de masse. C’est d’ailleurs pour cela que l’Égypte et la Jordanie ont fermé leurs frontières. Dans l’affaire actuelle, les démons du passé hantent les acteurs. Les juifs voient dans le 7 octobre une réitération de la Shoah et les Palestiniens dans les événements suivants celle de la Nakba. Faut-il craindre une annexion de la bande de Gaza par Israël avec des militaires mais aussi des colons ? En fait, personne ne connaît la suite des événements. On ne voit personne de volontaire pour prendre la gestion de la bande de Gaza. Certains responsables israéliens parlent de « dénazification » et il y a une dimension de vengeance dans les actes israéliens actuels. Mais les vengeances n’engendrent que des cycles permanents de violence. Quelle est votre analyse des atrocités commises le 7 octobre 2023 par le Hamas ? Elles constituent un changement considérable, parce que la position de l’État d’Israël est profondément modifiée au moins sur deux plans : premièrement, le pays a subi une invasion pour quelques heures de son territoire, ce qui n’est pas arrivé depuis sa création ; deuxièmement, le 7 octobre marque l’échec du projet sioniste tel qu’il a été institué après la Seconde Guerre mondiale, un endroit dans le monde où les juifs seraient en position de sécurité. Aujourd’hui, non seulement l’État d’Israël est en danger, mais il met en danger les diasporas qui, dans le monde occidental, se trouvent menacées ou, en tout cas, éprouvent un sentiment de peur. Le dernier tome de votre série consacrée à « La question de Palestine » (Fayard) était intitulé « La paix impossible » et courait sur la période 1982-2001. Vous étiez déjà très pessimiste quant à la résolution de ce conflit, mais aussi concernant l’avenir de la région, comme si elle était condamnée à demeurer cette poudrière. Est-ce que vous êtes encore plus pessimiste aujourd’hui ? Ou est-ce que le conflit israélo-palestinien vous apparaît soluble, et si oui, quelle issue apercevez-vous ? La réelle solution théorique serait d’arriver à un système de gestion commune et équitable de l’ensemble du territoire. Mais un État unitaire est difficile à concevoir puisque les deux peuples ont maintenant plus d’un siècle d’affrontements. Qu’en est-il de la solution à deux États, dont le principe a été adopté en 1947 par l’ONU, après la fin du mandat britannique ? Est-elle possible ? La solution à deux États n’est plus possible dès lors que vous avez 500 000 colons, dont quelques dizaines de milliers qui sont des colons ultrareligieux et armés. Vous avez une violence quotidienne en Cisjordanie. La sécurité des colons ne peut se fonder que sur l’insécurité des Palestiniens. Et l’insécurité des Palestiniens provoque la violence qui engendre l’insécurité des colons. C’est un cercle vicieux et vous ne pouvez espérer de sortie possible que par une décolonisation, mais à horizon immédiat, cette décolonisation n’est pas faisable. Dans les années 1990, elle l’était. Il y avait 30 000 colons. On pouvait, sans trop de dégâts, faire une décolonisation de la Cisjordanie et de la bande de Gaza. Aujourd’hui, nous sommes dans une position de domination, et cette solution peut prendre des siècles parce qu’il y a l’exceptionnalité juive qui crée une exceptionnalité israélienne qui elle-même crée une exceptionnalité palestinienne. C’est-à-dire que sans être péjoratif, les Palestiniens deviennent des juifs bis. Qu’entendez-vous par là ? Nous sommes depuis le 7 octobre devant un grand nombre de victimes. Mais ces dernières années, nous en avons eu bien plus en Irak, en Syrie, au Soudan et en Éthiopie. Cela n’a pas provoqué l’émoi mondial que nous connaissons aujourd’hui. L’émotion a été suscitée parce que les victimes étaient juives, puis elle s’est déplacée sur les victimes palestiniennes. Les deux peuples sont dans un corps à corps que même l’émotion n’arrive pas à séparer. Les années 1990 ont été marquées par les accords d’Oslo en 1993. Relèvent-ils du mirage aujourd’hui ? Non, on pouvait gérer une décolonisation. Mais déjà à la fin des accords d’Oslo, il n’y a pas eu décolonisation mais doublement de la colonisation sous le gouvernement socialiste et ensuite sous le premier gouvernement Nétanyahou. Ce sont l’occupation, la colonisation, qui ont amené l’échec des processus. Il n’existe pas d’occupation, de colonisation pacifique et démocratique. Aujourd’hui, c’est infiniment plus difficile à l’aune de la violence, des passions, des derniers événements, des chocs identitaires, de la haine tout simplement. Qui plus est, depuis une trentaine d’années, vous avez une évolution commune vers une vision religieuse et extrémiste, aussi bien chez les juifs que chez les Palestiniens. Vous voulez dire que le conflit territorial est devenu un conflit religieux ? Il a toujours été religieux. Dès l’origine, le mouvement sioniste ne pouvait fonctionner qu’en utilisant des références religieuses, même si ses patrons étaient laïcs. La blague de l’époque disait que les sionistes ne croyaient pas en Dieu mais croyaient que Dieu leur avait promis la Terre promise. Le projet sioniste, même s’il se présentait comme un mouvement de sauvetage du peuple juif, ne pouvait fonctionner qu’en manipulant les affects. Il était de nature religieuse puisqu’il renvoyait à la Terre sainte. Vous avez une myriade d’endroits qui sont des symboles religieux, mais qui sont aussi des symboles nationaux, aussi bien pour les juifs que pour les musulmans : l’esplanade des Mosquées, le tombeau des Patriarches, le mur des Lamentations. Et puis il y a les gens qui se sentent mandatés par Dieu. De même, les musulmans ont cherché des alliés en jouant sur la solidarité islamique. Dès les années 1930, la défense de la mosquée Al-Aqsa est devenue un thème fédérateur. Pourquoi est-il devenu difficile d’invoquer une lecture coloniale du conflit depuis les massacres du Hamas du 7 octobre ? Le sionisme est à l’origine un corps étranger dans la région. Pour arriver à ses fins, il a eu besoin d’un soutien européen avant 1914, puis britannique et finalement américain. Israël s’est posé comme citadelle de l’Occident dans la région et conserve le discours colonial de la supériorité civilisatrice et démocratique. Cet anachronisme est douloureusement ressenti par les autres parties prenantes. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les responsables sionistes n’hésitaient pas à se comparer à la colonisation britannique en Afrique noire avec la nécessité de mater les protestations indigènes. La Palestine fonctionne en jeu à somme nulle, le progrès de l’un se fait au détriment de l’autre. La constitution de l’État juif impliquait un « transfert » de la population arabe à l’extérieur, terme poli pour « expulsion ». La confiscation des terres détenues par les Arabes en est le corollaire. Les régions où ont eu lieu les atrocités du 7 octobre étaient peuplées d’Arabes qui ont été expulsés en 1948-1950. Dire cela, c’est se faire accuser de trouver des excuses au terrorisme. Dès que vous essayez de donner des éléments de compréhension, vous vous confrontez à l’accusation : « Comprendre, c’est excuser. » Il faut bien admettre que le Hamas dans la bande de Gaza recrute majoritairement chez les descendants des expulsés. Cela ne veut pas dire approuver ce qui s’est passé. Le slogan « From the river to the sea, Palestine will be free » (« De la rivière à la mer, la Palestine sera libre ») utilisé par les soutiens de la Palestine fait polémique. Est-ce vouloir rayer de la carte Israël ou une revendication légitime d’un État palestinien ? Il a été utilisé par les deux parties et dans le même sens. Les mouvements sionistes, en particulier la droite sioniste, ont toujours dit que cette terre devait être juive et israélienne au moins jusqu’au fleuve. Le parti de l’ancêtre du Likoud voulait même annexer l’ensemble de la Jordanie. Chez certains Palestiniens, on a une vision soft qui consiste à dire que « si nous réclamons un État palestinien réunissant la bande de Gaza et la Cisjordanie, nous considérons l’ensemble de la terre comme la Palestine historique, comme partie de notre histoire, mais nous ne la revendiquons pas dans sa totalité ». Israël depuis sa fondation n’a pas de frontières définies internationalement. Il a toujours revendiqué la totalité de la Palestine mandataire, voire plus. Il a ainsi rejeté l’avis de la Cour internationale de justice qui faisait des lignes d’armistice de 1949 ses frontières permanentes. Cette indétermination se retrouve de l’autre côté. La libération de la Palestine renvoie à la totalité du territoire. D’autres exigeaient la carte du plan de partage de 1947. Pour l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), faire l’État palestinien sur les territoires occupés en 1968 était la concession ultime. Les Arabes en général ont reçu sans grand problème les réfugiés arméniens durant la Grande Guerre et les années suivantes. Ces Arméniens ont pu conserver l’essentiel de leur culture. Mais il n’y avait pas de question politique. Il n’était pas question de créer un État arménien au Levant. Dès le départ, les Arabes de Palestine ont vu dans le projet sioniste une menace de dépossession et d’expulsion. On ne peut pas dire qu’ils ont eu tort… Le mouvement islamiste palestinien, le Hamas, classé terroriste par l’Union européenne et les États-Unis, est aujourd’hui le principal acteur de la guerre avec Israël… Définir l’ennemi comme terroriste, c’est le placer hors la loi. Bien des épisodes de décolonisation ont vu des « terroristes » devenir du jour au lendemain des interlocuteurs valables. Bien sûr, il existe des actes terroristes et les atrocités du 7 octobre le sont. Mais c’est plus une méthodologie qu’une idéologie. C’est une forme de guerre qui s’en prend aux civils selon les définitions les plus courantes. Jamais un terroriste ne s’est défini comme tel. Il se voit comme un combattant légitime et généralement son but est d’être considéré comme tel. Avec l’État islamique et le 7 octobre, on se trouve clairement devant un usage volontaire de la cruauté. La rhétorique habituelle est de dire que l’on fait la guerre à un régime politique et non à un peuple. Mais si on n’offre pas une perspective politique à ce peuple, il a le sentiment que c’est lui que l’on a mis hors la loi. Il le voit bien quand on dit « les Israéliens ont le droit de se défendre », mais apparemment pas quand il s’agit de Palestiniens. D’aucuns expliquent qu’Israël a favorisé l’ascension du Hamas pour qu’un vrai État palestinien indépendant ne voie jamais le jour au détriment de l’autorité palestinienne qui n’administre aujourd’hui plus que la Cisjordanie. Est-ce que le Hamas est le meilleur ennemi des Palestiniens ? Incontestablement, les Israéliens ont favorisé les Frères musulmans de la bande de Gaza dans les années 1970 et 1980 pour contrer les activités du Fatah. De même, après 2007, ils voulaient faire du Hamas un sous-traitant chargé de la bande de Gaza, comme l’Autorité palestinienne l’est pour la Cisjordanie. Le meilleur moyen de contrer le Hamas est d’offrir aux Palestiniens une vraie perspective politique et non de bonnes paroles et quelques aides économiques qui sont des emplâtres sur des jambes de bois. Quel peut être l’avenir de l’Autorité palestinienne, aujourd’hui déconsidérée ? Et du Fatah, le parti du président Mahmoud Abbas, pressé par la base de renouer avec la lutte armée et le Hamas ? Le seul acquis de l’Autorité palestinienne, ou plus précisément de l’OLP, c’est sa légitimité diplomatique. Sur le terrain, elle est perçue comme un sous-traitant de l’occupation israélienne incapable de contrer un régime d’occupation de plus en plus dur. Elle est dans l’incapacité de protéger ses administrés. Le risque majeur pour elle est tout simplement de s’effondrer. Le Hamas appelle les Palestiniens de Cisjordanie à se soulever. Un soulèvement généralisé des Palestiniens peut-il advenir ? En Cisjordanie, on a surtout de petits groupes de jeunes armés totalement désorganisés. Mais la violence et la répression sont devenues quotidiennes et les violences permanentes. À l’extérieur, l’Occident apparaît complice de l’occupation et de la répression israéliennes. L’Iran, la Chine et la Russie en profitent. Le premier tome de votre monumentale « Question de Palestine » s’ouvre sur 1799, lorsque l’armée de Napoléon Bonaparte entre en Palestine, il court jusqu’en 1922. Avec cette accroche : l’invention de la Terre sainte. En quoi cette année est-elle fondatrice ? En 1799, l’armée de Bonaparte parcourt le littoral palestinien jusqu’à Tyr. En Europe, certains y voient la possibilité de créer un État juif en Palestine. Mais l’ouverture de la Terre sainte aux Occidentaux est aussi l’occasion d’une lutte d’influences entre puissances chrétiennes. Dans le tome 4, « Le rameau d’olivier et le fusil du combattant » (1967-1982), vous revenez sur ce qui a été un conflit israélo-arabe, puis un conflit israélo-palestinien. Est-ce que cela peut le redevenir ? Jusqu’en 1948, c’est un conflit israélo-palestinien avant tout. En 1948, cela devient un conflit israélo-arabe avec une dimension palestinienne. À partir de la fin des années 1970, la dimension palestinienne redevient essentielle. Ben Gourion disait que la victoire du sionisme était d’avoir transformé la question juive en problème arabe. Les derniers événements semblent montrer que le problème arabe est en train de redevenir une question juive. Le rôle des États-Unis a toujours été déterminant dans ce conflit. Que nous dit leur position aujourd’hui ? La question de Palestine est en même temps une question intérieure pour les pays occidentaux du fait de l’histoire de la Shoah et de la colonisation. Il s’y ajoute aux États-Unis une dimension religieuse du fait du biblisme protestant et du « pionniérisme ». Les Palestiniens leur semblent être quelque part entre les Indiens et les Mexicains… La « République impériale » vient encore de montrer son impressionnante capacité de projection militaire dans la région, mais aussi son incapacité à obtenir un règlement politique satisfaisant. Pourquoi ce conflit déclenche-t-il autant de passions et clive-t-il autant dans le monde entier, où comme en France, le président appelle à « ne pas importer le conflit » ? C’est un conflit gorgé d’histoire. La Terre sainte est celle des trois religions monothéistes. Le conflit lui-même porte avec lui la mémoire de la Shoah et de la colonisation, d’où l’extraordinaire position d’exceptionnalité des acteurs. Vous avez écrit cinq tomes sur la question de Palestine. Après l’ultime « La Paix impossible », quel pourrait être le sixième ? Peut-être le retour de la question juive, mais c’est loin d’être une perspective encourageante.
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  12. Plusieurs vidéos de cameras de surveillance ont été publiées qui montrent des otages dans les couloirs l'hôpital shifa le 7 octobre. Vidéos hors charte, je poste juste une capture d'écran
    3 points
  13. Perdre patiente au sujet des attaques des groupes pro-iraniens contre les bases US. 2 annonces ce soir de Tsahal concernant l’hôpital : Ils traitent les données qu’ils ont récupérés de l’hôpital : - La soldate Noa Marciano a été assassine à l’hôpital par le Hamas dès le 7 octobre - 2 autres otages ont été acheminés à l’hôpital Shiffah le 7 octobre (images de vidéosurveillance) https://x.com/tsahal_idf/status/1726320948239081473?s=46&t=OSuqcM_MUP4ZZyPv0_DEkg https://x.com/tsahal_idf/status/1726321289596702885?s=46&t=OSuqcM_MUP4ZZyPv0_DEkg
    3 points
  14. L'absence de photos qui montrent des blindés détruits ou même des soldats israéliens tués doit être pris en compte dans les analyses. Car c'est bien beau de voir le Hamas diffuser les vidéos de quelques tirs de roquettes, l'absence systématique d'un "après" semble bien indiquer que sur le terrain, les israéliens restent ceux qui dominent le terrain, qu'ils avancent. Si le Hamas infligerait de grosses déconvenues aux israéliens avec une multitude de blindés détruits, ils n'hésiteraient pas à le montrer, que ce soit en se prenant en photos devant des blindés ou en mettant en avant des cadavres. On voit quand même que les israéliens avancent et plutôt rapidement pour un combat en zone urbaine. Très souvent les blindés pris pour cible semble être une "pointe de lance" qui précède l'infanterie. Pour l'heure le nid de guêpes n'est pas ce qu'il laissait paraitre et je continue de croire que les centaines de km de tunnels restent largement inventé pour un objectif dissuasif. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de tunnels ici ou là, mais ce n'est pas le réseau imaginé. On me dira ce qu'on veut, je reste convaincu que le Hamas n'était tout simplement pas prêt à voir débouler l'armée israélienne de cette manière et qu'il pensait très certainement que l'urbanisme, la densité de population et sa dissimulation dans ce complexe limiterait les actions israéliennes. Les israéliens progressent, y compris en zone fortement urbanisée au point qu'on semble dessiner une stratégie assez classique, celle d'un encerclement. Le Hamas va petit à petit se recentrer sur une zone plus restreinte. La réalité c'est que le Hamas n'a pas la masse pour tenir de grosses zones, ceci explique aussi les progressions israéliennes. Défendre Gaza avec 5 000 hommes ou 50 000 hommes (j'invente les chiffres) ben ce n'est pas la même bataille, vous ne pouvez pas tout défendre et encore moins prendre le dessus facilement. Cet aspect on a aussi tendance à l'oublier, le Hamas dans Gaza ce n'est pas l'armée rouge dans Stalingrad, c'est un groupe isolé, coupé de la zone sud de la bande de Gaza qui doit faire avec ce qu'ils ont dans les stocks, sans qu'aucun acteur externe soit en capacité de soutenir son effort de guerre. On voit le Hezbollah ou l'Iran se désolidariser du Hamas, déclarant publiquement ne pas vouloir entrer en guerre en son nom car l'attaque du 7 octobre aurait été "cachée".
    3 points
  15. Quelques infos : - Tsahal a annoncé avoir capturé 100 terroristes du Hamas à Gaza. - Le tunnel situé sous l’hôpital Shiffa est encore en train d’être exploré. A priori il fait 55m de long d’après certaines infos. - À priori le Pentagone commence à perte patiente et réclame plus de ripostes à l’échelon politique - Gallant annonce que le Hezbollah a réalisé plus de 1000 attaques depuis le début Concernant les pertes, ça reste très modéré et ça prouve l’efficacité des Merkavas/Namer dans la survie de l’équipage (d'ailleurs on a très peu de photo de chars détruits, est ce l’efficacité du Trophy ou Iron Fist ?). Même si ils sont endommagés, à priori ils encaissent bien.
    3 points
  16. à priori les russes utilisent des armes à sous-munitions depuis le début de l'invasion selon Human Rights Watch : https://www.hrw.org/news/2023/08/04/ukraine-apparent-russian-cluster-munition-attack https://www.hrw.org/news/2023/07/06/ukraine-civilian-deaths-cluster-munitions
    3 points
  17. Comme je le dis souvent, l'imbécilité des uns n'a jamais excusé l'imbécilité des autres. Et c'est toi qui dis cela alors que sur certains fils tu nous arroses d'articles allant dans le sens qui t'arrange et cela bien souvent sans amener de fait irréfutable
    3 points
  18. 3 points
  19. Il y a une certaine disproportion dans le "contre attaque" de Tsahal. Les destructions sont énormes et les populations à l'évidence prises en otage par le Hamas avec férocité et l'armée Israélienne par des bombardements dont les effets secondaire sont énormes sur ces populations qui tournent en rond, tentent de se déplacer et subissent. Pas beau la guerre. Dans ce cadre, quelle est la solution ? Israël à subi également depuis des années des attaques de roquettes sur les kibboutz et les villes. Le "Dôme de fer" les protèges en partie. Je commence à perdre l'espoir d'une Paix durable dans la région. Les Hamas, Hezbollah, Iran n'ont de cesse que de souffler sur ce gigantesque incendie. L'Autorité Palestinienne n'existe plus. Situation Cornélienne !
    3 points
  20. Non, c’est le moment en vol de la séparation du Booster et du Starship. (L’anneau inter-étage est également appelé « hot stating stage ») Ce qui est dit ici, c’est que la poussée du Starship exercée lors de la séparation a été plus forte que prévue, entrainant des mouvements de carburant bien plus importants qu’anticipé dans le Booster. Il faut dire que la majorité des Raptor du Booster ont été arrêtés, et qu’ils ont allumé les 6 Raptor du Starship (initialement, SpaceX envisageait de ne démarrer que les 3 centraux). Bon, ça ne signifie pas que les 6 en question étaient à pleine poussée non plus. Bref, on va sans doute voir une procédure ajustée pour le prochain vol, avec par exemple 6 Raptor maintenus pour le Booster au lieu de 3 seulement, et/ou une manoeuvre de retournement plus tardive, le temps d’encaisser proprement la séparation et stabiliser les mouvements de carburant. Sans compter les solutions qu’ils pourront appliquer au sein du Booster lui-même.
    3 points
  21. Mesdames et messieurs je vous présente le champion de France de la soirée: https://x.com/omni_high_low/status/1725969143248130470?s=20
    3 points
  22. De mémoire ici personne n'a parlé de la disparition des Ka-52
    3 points
  23. Le M51 est bien plus gros qu'un avion, pas de doute là-dessus mais il est principalement construit en composite fibre de carbone/ époxy donc moins susceptible aux perturbations électromagnétiques. Sachant que je me souviens avoir vu le même genre de post sur les anomalies magnétiques aux USA lors de l'essai du AGM-183 ARRW, je me demande si ces anomalies ne viennent pas plus du plasma généré par la grande vitesse de ces objets dans l'air. En effet le plasma peut être généré à partir de gaz ionisé à cause d'énormement de frottements de l'air et de la chaleur créée. Article en rapport:https://www.ursi.org/proceedings/2022/RCRS2022/papers/Detection of Hypersonic Missiles in presence of Plasma Stealth.pdf Un avion n'aurait donc rien à craindre de ce genre de détection. A moins que le projet ESPADON ait de l'avenir et qu'on fasse des avions allant à plus de MACH 5.
    2 points
  24. La dernière contribution de Cyrille Amoursky Comme à son habitude, pas de traduction, juste des sous-titres et c'est très humain
    2 points
  25. Je pense que le remplacement des Mistral doit absolument disposer d'une capacité CVL afin d'opérer des UCAVs développés dans le cadre du SCAF (qu'ils soient du calibre du XQ-58A, du Kızılelma ou de l'Okhotnik-B). La capacité d'accueillir des appareils STOVL alliés pourrait aussi être intéressante. On peut imaginer un mix de 2 LHA et 2 LPD plus petits, les LHA fournissant une capacité aérienne dégradée lorsque le PANG n'est pas disponible. On notera aussi qu'on peut miniaturiser EMALS pour en placer sur n'importe quel navire avec n'importe quelle longueur et n'importe quelle courbe d'accélération. Les chinois envisageraient quelque chose du genre pour leur futur Type 076. Cependant, on s'égare du sujet. Le but n'est pas de créer un porte-drone mais un croiseur porte-drone, à comparer avec les croiseurs porte-hélicoptères que ne sont pas les Mistral. Le but à l'époque était de créer un combattant de surface permettant de fournir à un groupe de combat un nombre accru d'hélicoptères, pour des missions ASW par exemple. C'est devenu moins nécessaire avec la popularisation à la fois des porte-hélicoptères classiques et des porte-avions STOVL/LHA et l'augmentation des capacités des hélicoptères embarqués. Si on suit ce raisonnement, on veut bien un combattant de surface embarquant des drones plutôt qu'un navire ne servant que de porte-drone. Le but est de disposer d'un navire pouvant établir ses propres zone de déni d'accès et de surveillance, sans avoir à se reposer sur un navire porteur. Le moyen le plus simple de mettre en œuvre ce genre de capacités est de simplement prendre une coque de croiseur "classique" avec un hangar raisonnablement dimensionné et d'y caser des UAVs ne demandant pas de piste d'envol. Cette catégorie compte évidement les VTOL mais aussi ceux qui sont lançable par rampe. Ainsi un RQ-21 peut aisément être ajouté à l'inventaire de n'importe quelle frégate et certaines munitions rôdeuses rentrent également dans cette catégorie. La contrainte est la récupération qui se fait alors par filet, éliminant des systèmes plus gros comme le XQ-58A. Au final cependant, les capacités des drones de ce genre sont assez limitées. Du côté des VTOL, les choses sont un peu plus intéressantes cependant. Outre les hélicoptères dronisés comme le VSR-700 aux capacités assez limitées, on trouve le cas intéressant des tailsitters comme le V-BAT. De nouveau, la portée est inconnue mais c'est quelque chose à surveiller. Le projet Tern de Northrop Grumman est aussi à surveiller. La capacité ISR fournie est probablement plus importante, au vu de la masse probable de l'appareil mais on reste sur quelque chose de très compact. Cependant, tout ceci n'embarque pas d'armement significatif et le seul d'en disposer se trouve sur les trucs plus gros comme les hélicoptères dronisés et les tiltrotors. De ce côté, le V-247 est prometteur avec l'emport de deux JSM par exemple mais ce n'est pas sans compromis et un appareil de ce calibre bouffe beaucoup plus d'espace dans le hangar. Le HSVTOL suggéré ci-dessus par @BPCs est un bon moyen pour augmenter la vitesse du système mais je ne pense pas que ça va régler la question de l'armement cependant et outre le V-247 et éventuellement un hélicoptère (et encore, ce n'est pas eux qui vont emporter les armements supersoniques ou de croisière), rien ne fourni d'armement utile en combat naval, la plupart des systèmes présentés étant avant tout ISR. Du coup, il faut que quelque chose fournisse la puissance de frappe. On peut suggérer que ce soit un navire tiers qui le fasse mais ça veut alors dire qu'il faut inclure le prix des inévitables escorteurs dans le coût du système. Que le système soit escorté n'est pas en soit un problème. Il faut bien par exemple que la capacité ASW vienne de quelque part. Cependant, si l'armement vient quasi exclusivement des escorteurs, ça veut dire augmenter leurs capacités avec un nombre important de VLS (chose rare en Europe...). Plutôt qu'une ou deux FDIs, il faudrait au moins un trio de FREMMs... Donc, un paquet de VLS sur l'avant pour missiles de croisière et anti-navires. Vu que rien ne fait la surveillance et le contrôle aérien dans le système, ajoute des Aster (ou mieux) et un gros radar. Enfin, on pourrait utiliser les capacités ISR importantes de notre navire pour guider de façon utile l'artillerie navale. Un 127mm avec obus Vulcano ou un railgun avec obus guidés pourrait être un excellent moyen d'augmenter la force de frappe. L'étape suivante est d'intégrer une forme de pont plat pour le lancement et la récupération de systèmes à voilure fixe. Avec une catapulte EMALS, même très petite, on devrait pouvoir lancer des MALE de petite taille (TB-3, voire Mojave) voire des XQ-58A. Les MALE augmentent significativement les capacités ISR ainsi qu'offrent un élément de combat en zone littorale tandis que les XQ-58A peuvent fournir une capacité de frappe légère rapide, ou de pénétration pour du DEAD. Avec un peu de chance, on pourrait même avoir un porteur AAM décent. Cependant, à moins qu'un de ces système ne puisse emporter 800kg sur un point d'emport, on se retrouve avec le même problème nécessitant un paquet de VLS pour fournir la puissance de frappe. Et si on veut vraiment avoir un navire pouvant utiliser son airwing pour frapper solidement, tant dans les airs qu'en surface, et pas seulement guider des munitions jusqu'à leur cible, il faut qu'on ait quelque chose de plus gros, pouvant faire décoller des Kızılelma ou similaire et on se re-retrouve avec un LHA. On a fait le tour. Je pense que le concept d'un UAV cruiser a du mérite dans l'absolu, même si j'ignore si il s'agit de la chose à faire. C'est une question de doctrine je suppose. Pour la succession aux croiseurs de l'USN par exemple, un truc du genre mériterait d'être envisagé. Pour la France cependant, je ne pense pas que ce soit sage. La Marine française dispose déjà d'un CVN et de 3 LHD et elle peine à fournir des escorteurs à tout ceux-ci (ou à équiper proprement les dits escorteurs). Je me concentrerait sur l'utilisation de drones sur les remplaçants des Mistral et sur l'équipement correct du reste de la flotte avant de considérer un UAV cruiser. À la place, je placerais des UAVs à vocation ISR sur les frégates de la marine en général. On pourrait par exemple imaginer que celles-ci soient équipés d'un NH90, d'un VSR-700 et d'une paire de Tern. Ce serait difficile à faire sur une FREMM française mais pas forcément sur les italiennes, dotées d'un double hangar. Une chose à prendre en compte lorsque le remplacement des FREMM sera conçu. On peut jeter un œil au concept Ocean Avenger de Naval Group. C'était un catamaran avec des pistes placées de chaque côté de la superstructure. Le tout ne pesait que 4000t cependant. Il faudrait quelque chose de plus gros pour avoir quelque chose d'efficace. Sinon, il y a aussi la formule du pont en V de l'UVX Combattant, aussi envisagé sur l'Interdiction Assault Ship.
    2 points
  26. La constitution Allemande, d'après ce que j'ai compris, ne fixe pas le budget, mais les règles budgétaires.
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  27. Comme avec ses commentaires sur Macron il y a quelques mois... on reste dans la même veine !
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  28. C'est bien ... Çà lui rappellera à qui il a affaire, au cas où il puisse avoir des doutes sur la personne.
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  29. Selon les milblogeurs russes jusqu'à 250 militaires ukrainiens seraient présents à Krynky https://twitter.com/GirkinGirkin/status/1726145530492006903?t=Db6g0_Z32MMG1oQdTBX25g&s=19
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  30. Je trouve que cela illustre probablement le fait que constitutionnaliser une politique n'est pas une bonne idée. Une constitution est là pour organiser les différents pouvoirs de la façon la plus équilibrée possible. Ce n'est pas à la constitution de fixer le budget d'un pays.
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  31. Pan Olaf prend ça dans le nez ... On est au-delà du manque de respect !
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  32. Pour le moment, la destruction parait trop franche pour que ça ne soit pas dû au FTS. Le FTS n’agit qu’en cas de comportement anormal sortant de l’enveloppe de vol définie, ou d'écart manifeste de la trajectoire. Le fait que ça intervienne juste après l’extinction des Raptor est d’autant plus curieux que la télémétrie était nominale jusqu’à cet instant. Quant aux tuiles, elles ne doivent être sollicités que lors de la rentrée atmosphérique : tout autre échauffement en phase de propulsion (et a fortiori en col suborbital) est largement encaissé par l’acier. Là-dessus, on va vraiment devoir attendre d’en savoir plus, d’autant que l’événement s’est produit en entrant ou juste après être entré dans la zone non couverte (une perte de signal était attendue, ça a juste malheureusement coïncidé* avec l’explosion du Starship). *ou alors il faudrait envisager que la perte de signal a été interprétée par le FTS comme un ordre de destruction, ce qui serait particulièrement ballot [EDIT] En fait, on a déjà la réponse, ça m’apprendra à devoir être dans l’avion un dimanche : ‘La combustion a été interrompue et le véhicule s'est arrêté à T+8:05 en raison de fuites de propulseur qui ont entraîné un épuisement plus rapide que prévu du carburant et de l'oxydant’ => plus de quoi garantir la trajectoire ni rentrer dans l’atmosphère au point d’insertion prévu = Déclenchement logique de l’auto-destruction.
    2 points
  33. Quand on compare à la 40aine de lancements du Bulava ... et son taux d'échec initial https://www.soumarsov.eu/armes/Armes_details/bulava.htm
    2 points
  34. "confié à ArianeGroup, le programme du M51 suit une logique incrémentale, ce qui permet d’adapter en permanence le missile aux évolutions des contre-mesures développées par des adversaires potentiels. Et cela contribue à la crédibilité de la dissuasion française" "Par rapport aux deux précédentes versions, le M51.3, dont le développement a commencé en 2014, dispose d’un troisième étage amélioré afin d’ allonger sa portée de plusieurs centaines de kilomètres et de lui permettre de déjouer les futures capacités en matière de défense antimissile. Il est prévu de le livrer à la FOST à partir de 2025. À noter qu’il est d’ores et déjà question d’un M51.4." "Depuis le début de ce programme, 12 tirs de M51 ont été effectués, [six par la DGA et six par un SNLE, « Le Terrible » en ayant réalisé trois]. Et un seul s’est terminé par un échec, à cause, selon Laurent Collet-Billon, alors Délégué général pour l’armement au moment des faits, « de lacunes dans les plans qualité des industriels »."
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  35. Ok, je voyais un jugement condescendant de votre part En fait plus chez Patrick mais je ne lui parle plus depuis des années, je ne pouvais le citer
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  36. Dans cette affaire je m'interroge du pédigrée de personnes ayant participé à cette conférence. https://www.tagesschau.de/inland/innenpolitik/taliban-auftritt-102.html Comment un haut fonctionnaire taliban a-t-il pu entrer en Allemagne et tenir une conférence dans une mosquée de Cologne de l'organisation faîtière Ditib ? Cette question préoccupe les autorités depuis que l'on a appris qu'Abdul Bari Omar, le chef de l'autorité afghane de contrôle des denrées alimentaires, a pu faire l'éloge du travail des islamistes devant 70 auditeurs jeudi dernier. Selon les informations de la WDR, Omar est entré en Allemagne avec un visa Schengen délivré par les Pays-Bas. Au début du mois, il a participé à une conférence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à La Haye. Le ministre néerlandais de la Santé Ernst Kuipers a déclaré à X qu'une enquête était en cours pour déterminer comment cela avait été possible. Kuipers s'était également fait photographier avec le représentant des talibans lors de la conférence. La photo avait déjà été diffusée par X il y a une semaine et demie, mais elle n'a été connue aux Pays-Bas que maintenant, après les remous provoqués par l'incident de Cologne. Kuipers a regretté la photo commune. Il ne savait pas de qui il s'agissait. Les autorités n'étaient apparemment pas informées de la représentation Selon le ministère allemand des Affaires étrangères, il n'était pas informé de la visite d'Omar en Allemagne qui a suivi et a fait savoir qu'il ne reconnaissait pas les talibans : "Tant que les talibans en Afghanistan piétineront de manière flagrante les droits de l'homme, en particulier les droits des femmes et des filles, il n'y aura pas de normalisation avec le régime taliban". Selon un porte-parole, le ministère fédéral de l'Intérieur n'était pas non plus au courant à l'avance de cette apparition à Cologne. Une activiste afghane a indiqué à X qu'il y avait des indications sur d'autres représentations prévues. Elle est déstabilisée par le comportement des autorités et le qualifie d'inacceptable et de choquant. Le Ditib s'excuse Le Ditib, dont fait partie la mosquée, s'était distancié de la représentation de jeudi dans la maison de prière du quartier de Chorweiler. Le Ditib avait d'abord indiqué que le nom de l'association était "Afghanischer Kulturverein Köln Meschenich" (Association culturelle afghane de Cologne). L'association a ensuite déclaré qu'elle n'avait pas participé à l'événement et que le nom de l'association avait été utilisé de manière abusive. Le samedi soir, le Ditib a corrigé ses déclarations. En réalité, la salle avait été mise à la disposition de personnes connues du Ditib en tant que membres du conseil d'administration de l'association "Kulturverein der Kunar Jugendlichen e.V." et agissant au nom de cette dernière. Ditib a également déclaré qu'elle regrettait sincèrement le "préjudice considérable" causé à l'association initialement indiquée et qu'elle se distançait une nouvelle fois de l'événement. "L'attitude mentale méprisante, misogyne et liberticide des talibans ne peut en aucun cas être légitimée par notre foi et nous nous opposons fermement à cette interprétation en tant que musulmans". Un politicien de la CDU/CSU : " Une preuve de faiblesse " pour le gouvernement fédéral La ministre de l'Intérieur Nancy Faeser avait auparavant exigé des explications de la part de l'association des mosquées. "Personne ne doit offrir une scène aux islamistes radicaux en Allemagne". Les talibans sont responsables de violations massives des droits de l'homme, a déclaré Mme Faeser. "En Allemagne, nous protégeons de nombreux réfugiés d'Afghanistan contre le régime d'oppression des talibans. Le porte-parole du groupe CDU/CSU au Bundestag pour les affaires intérieures, Alexander Throm, a qualifié d'"insupportable" le fait qu'un fonctionnaire taliban puisse "donner une conférence en Allemagne et diffuser son idéologie inhumaine". Le Ditib en est également responsable. Le ministère de l'Intérieur de Düsseldorf s'est référé à une évaluation du procureur général de la République fédérale d'Allemagne : Selon ce dernier, les talibans ne sont plus considérés comme une organisation criminelle ou terroriste depuis leur prise de pouvoir en Afghanistan et la formation d'un gouvernement en septembre 2021.
    2 points
  37. https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/les-usa-israël-et-le-hamas-parviennent-à-un-accord-de-principe-pour-une-pause-dans-les-combats/ar-AA1kaQ4V?ocid=msedgdhp&pc=LCTS&cvid=fe0332b71e9b4bea893c2209dd6d9505&ei=10 Israël, les Etats-Unis et le Hamas sont parvenus à un accord de principe visant à libérer des dizaines de femmes et d'enfants retenus en otage à Gaza en échange d'une pause de cinq jours dans les combats, a rapporté samedi le Washington Post, citant des personnes au fait de la question. Aux termes de l'accord, toutes les parties interrompraient les combats pendant au moins cinq jours alors qu'"une première cinquantaine d'otages ou plus seraient libérés par petits groupes toutes les 24 heures", a rapporté le Washington Post. Le Hamas a capturé quelque 240 otages lors de l'attaque du 7 octobre, qui a fait 1.200 morts dans le sud d'Israël. Selon le journal, une surveillance aérienne sera mise en place pour observer les mouvements sur le terrain et aider à maintenir l'ordre durant la pause, qui prévoit également l'acheminement de quantités importantes d'aide humanitaire. Ni la Maison blanche, ni le cabinet du Premier ministre israélien n'ont immédiatement commenté les informations du Washington Post. Selon des personnes au fait de la question, les libérations d'otages pourraient commencer dans les prochains jours.
    2 points
  38. Pendant ce temps, les combats et les pertes continuent : https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/idf-announces-names-of-6-idf-soldiers-killed-in-gaza-bringing-group-op-death-toll-to-57/ https://www.timesofisrael.com/liveblog_entry/idf-announces-names-of-2-soldiers-killed-in-gaza-ground-op-death-toll-climbs-to-58/ 58 soldats ont été tués depuis le début de l'assaut terrestre sur Gaza (et un nombre indéterminé blessés mais qu'on peut estimer entre deux et 10 fois le nombre de tués) Côté hamas, on revendique infliger de lourdes pertes aux forces israéliennes, par exemple il y a quelques jours : https://www.aa.com.tr/en/middle-east/al-qassam-brigades-claims-it-destroyed-136-israeli-military-vehicles-since-ground-operations-started/3047933 en fait il s'agit de véhicules détruits complétement ou partiellement (endommagés donc) revendiqués mais sans pouvoir être vérifié de façon indépendante et sans pouvoir savoir si les véhicules attaqués ont bien été endommagés ou si (pour ceux blindés) si leur système Trophy et leur blindage a bien fonctionné Statistiquement (l'annonce est du 9 novembre et le début de l'assaut du 27 octobre), ça signifie environ 12/13 attaques par jour de combat Le Hamas ne communique pas sur ses propres pertes
    2 points
  39. Je suis pas convaincu de la pertinence du VTOL, ça a d'énormes contraintes sur la cellule et l'autonomie. Il faudra amortir le développement spécifique et seuls les US peuvent se permettre ça, et encore. Alors que ski-jump + brins ça permet de réutiliser des drones terrestres sans trop de modifs. A titre d'exemple sur l'autonomie, le brits qui ont des F-35 VTOL font un décollage par ski jump et on développé un atterrissage roulant pour perdre moins d'autonomie. Pour la Marine, qui aura des drones CATOBAR, et devra remplacer ses BPC vers 2040, c'est l'occasion de faire une bonne affaire et d'assurer une mini permanence de groupe aérien embarqué quand le PANG sera en IPER. Avec deux ou trois PHA porte drone on doit pouvoir embarquer du monde. Le prix supplémentaire c'est un peu de tôle pour le ski-jump, et un développement de brins en national pour des avions de moins de 6t. Ca devrait pourvoir se faire sans trop de problèmes si on s'y met pas au dernier moment. Reste à s'assurer que les drones du SCAF seront compatibles ski jump. Rien que pour des raisons commerciales à l'export on a toutes les raisons de le faire.
    2 points
  40. AIRBUS HELICOPERS avec une filiale d'Assemblage en Arabie Saoudite ? https://www.boursier.com/actions/actualites/news/airbus-accord-pour-produire-des-helicopteres-en-arabie-saoudite-903667.html Juin 2023 ... "Airbus : accord pour produire des hélicoptères en Arabie saoudite Accord très important entre Airbus et l'Arabie saoudite. Les deux parties ont conclu un deal pour construire des hélicoptères militaires et civils dans le Royaume. Il devrait déboucher sur des investissements de plus de 25 milliards de riyals (6,7 milliards de dollars) sur vingt ans. "SCOPA Industries et le Airbus ont signé ce deal", a déclaré le PDG de SCOPA, Fawaz Alakeel, à la télévision d'État saoudienne 'al-Ekhbariya'. L'accord, également évoqué par 'Bloomberg', porte sur la construction d'une usine qui devrait commencer au début de l'année prochaine. L'usine pourra produire jusqu'à 100 hélicoptères militaires et commerciaux d'ici la fin de la décennie, selon le dirigeant. Elle devrait permettre la création de 8.500 emplois dans le pays." Un Air & Cosmos récent, feuilleté, évoque un marché d'assemblage de 100 H175 en AS Cela au delà d'essais et de démonstrations du seul H175M :
    2 points
  41. Effectivement apparemment c'est un cône avec des capteurs multiples (air data tail) permettant de récupérer les données atmosphériques dans lequel le B21 évolue.
    2 points
  42. Merci pour ton honnêteté. Là je suis plutôt d'accord avec toi. C'était plutôt en novembre 2021 et comme je l'ai dit précédemment, il est toujours compliqué d'apporter des preuves lorsqu'un état tel que la Russie organise ce genre de choses. Les différents articles que j'ai posté mettent tout de même en cause la Russie. Par contre étant donné que nous ne possédons pas de preuves formelles, chacun se fera sa propre idée de ce qui s'est réellement passé.
    2 points
  43. Le pas de tir a bien mieux résisté que lors du 1er vol, et c’est peu de le dire. Quant à la nette impression de dynamisme d’IFT-2 par rapport à IFT-1, les chiffres la confirment significativement :
    2 points
  44. Les deux options se valent. Ils ont au moins une vingtaine de Ka-52 opérationnels, donc l'appareil est actif. Mais en même temps, ça fait vingt pour cent de la dotation d'avant-guerre, ce qui va dans le sens d'un "presque rayé de l'effectif".
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  45. 2 points
  46. Et comme par hasard en septembre 2020 : " Après avoir humilié son homologue biélorusse, le président russe l’a encouragé à mettre en pratique la réforme constitutionnelle qu’il a annoncée à la mi-août. Un changement qui promet de favoriser l’ingérence du Kremlin à Minsk." https://www.letemps.ch/monde/europe/vladimir-poutine-pousse-avantage-alexandre-loukachenko Et en février 2021 : "Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko mettent en scène leur entente autoritaire. Le président russe, qui recevait son homologue biélorusse pour la deuxième fois en six mois, le presse d’accélérer le processus d’« Etat de l’union » entre les deux pays". https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/23/vladimir-poutine-et-alexandre-loukachenko-mettent-en-scene-leur-entente-autoritaire_6070895_3210.html Avec des "SI" ont refait le monde, mais à mon avis, si la Russie n'avait pas mis son grain de sel dans les affaires de la Biélorussie, la probabilité que cette dernière se trouve aujourd'hui dans l'OTAN n'aurait pas été négligeable.
    2 points
  47. Erdogan, déclarant aux médias allemands à Berlin, juste à côté de Scholz, que la Turquie n'a pas participé à l'holocauste et qu'elle n'est pas redevable à Israël, de sorte qu'il peut parler librement des atrocités commises à Gaza.
    2 points
  48. " celui qui à 30 ans n'a pas fait un putsch est un mauvais militaire " proverbe africain
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