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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/01/2024 dans toutes les zones

  1. Un billet d'Anna Colin Lebedev, sur l'orthodoxie décroissante de la Russie, qui s'est pourtant tellement réclamée de la défense des valeurs traditionnelles pour mieux s'opposer à l'Europe. Résultat (sondage Kommersant, lien dans l'article) : - moins de 1% des Russes sont allés à la messe de Noël contre près du double avant 2020 - pas plus de 1% de paroissiens réguliers - Les russes plutôt adeptes de la déclaration de religiosité (marqueur identitaire, superstition, rumeurs) que d'une véritable pratique https://colinlebedev.fr/2024/01/08/dans-une-eglise-a-moitie-vide/#
    8 points
  2. ça c'est une légende urbaine que Trappier a contredite: http://www.air-defense.net/forum/topic/26137-exportation-du-rafale-prospects-et-clients-potentiels/?do=findComment&comment=1672587
    7 points
  3. Les Russes anti-racistes. C'est beau. Bon évidemment, il ne faut pas être Caucasien, originaire d'Asie centrale, Polonais, Chinois, Ukrainien ou avec une vague ascendance ashkénaze mais sinon, ça va. Mais non puisque ces enfants acceptent volontairement d'être russifiés. Allons. Je ne serais pas aussi affirmatif. Si les enfants de l'élite et les épouses des oligarques passent plus de temps hors de Russie qu'en Russie, c'est qu'il y a une raison.
    5 points
  4. Ils ont quand même prevu d'avoir un simbad RC au centre du toit du hangar hélico et 2 x 12.7 mm Téleporé de chaque cotés du simbad sur les emplacement visible sur la photo La 12.7mm Naval FN Herstal avec ses optiques de veille jour/ nuit permettront une veille permanente. Et en plus ce tourelleau est trés efficace contre les mini-drones qui vont pululer dans les zones litoral . FN Herstal en plus des patrouilleurs Castor et polux a été selectionnée pour équiper les 12 MCMV avec des postes de tir télécommandés Sea deFNder
    4 points
  5. Même le philanthrope Himmler a volé des enfants ukrainiens si on les considérait comme aryens. https://www.deutschlandfunk.de/kinderraub-durch-nationalsozialisten-blond-blauaeugig-100.html Maintenant, on peut dire que le projet allemand argumentait de manière raciste, alors que les Russes travaillent de manière culturellement chauvine. Chacun peut décider dans quelle mesure cela ennoblit la cause russe.
    4 points
  6. Je comprends vos réactions, toutefois les termes tels que "Crime de guerre" ou "Génocide" ne sortent pas de nulle part. Par exemple il y a la convention de l'ONU contre le génocide. La Russie fait partie de l'ONU elle connait donc cette convention. Est-elle d'accord avec cela ? Je ne sais pas. A-t-elle ratifié quelque chose ? je ne sais pas. Par contre, on peut pensé qu'en étant membre permanent du Conseil de sécurité elle aurait pu mettre son véto si lors de son élaboration ce texte ne lui convenait pas. Il faudrait des juristes pour clarifier tout cela. Dans ce contexte, ne pas réagir serait une faute pour une ONG qui depuis très longtemps traque les criminels de guerre. On peut s'amuser des déclarations d'un membre d'une ONG qui argumente les choses avec des textes de lois. Toutefois il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui Poutine doit bien choisir les pays dans lesquels il va poser les pieds s'il ne veut pas se retrouver en prison. Peut-être que si des pourparlers débutaient les choses changeraient, mais pour l'instant c'est comme ça : "C’est un coup de tonnerre en pleine guerre d’Ukraine. Vendredi, la Cour pénale internationale, à La Haye, a émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine ainsi que contre Maria Alekseyevna Lvova-Belova, commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie. Motif: le maître du Kremlin «est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie». Pour la CPI, il y a des «motifs raisonnables de croire que [Vladimir] Poutine est personnellement responsable» de ces crimes qui ont été commis au moins à partir du 24 février 2022, date de l’invasion de l’Ukraine par la Russie." https://www.letemps.ch/monde/vise-un-mandat-cpi-vladimir-poutine-arrete-nimporte-pays-monde#:~:text=Cela signifie que Vladimir Poutine,d'un tel mandat.» Il est certain que tous les pays ne joueront pas le jeu, mais cela reste une épée de Damoclès. Même si c'est de la politique interne, qui aurait pensé il y a quelques années que Trump serait empêtré dans des affaires judiciaires, même chose pour un ancien président français. Qui aurait pensé il y a quelques décennies que Milosevic ou Mladic et Karazic se retrouveraient en prison. Même s'il est plus facile de s'en prendre à des dictateurs africains plutôt qu'à des dirigeant possédant l'arme nucléaire, le monde change. Pour ceux qui voudraient me parler du "deux poids deux mesures" je pense que George W. Bush aurait également mérité la prison.
    4 points
  7. Et pourtant "certains partis" chez nous ont refusé de voter la qualification de l'holodomor en génocide. Tiens tiens tiens...
    4 points
  8. Oui, ça peut être lié, mais ce n'est pas la seule solution. On peut améliorer sa capacité à durer en augmentant sa flotte, ou en améliorant la capacité à voler (nombre de vols par jour, nombre d'heures de vol au totla), ou en augmentant les stocks de pièces de rechanges, en améliorant les moyens de soutiens déployés (kits de déploiements, personnels formés, train logistique au sens large, etc etc.), mais aussi en améliorant la protection au sol de ses avions, et bien d'autres manières. Typiquement, avoir 40 Rafale à déployer en Europe de l'Est, si c'est pour se les faire détruire au sol en 3 jours parce qu'on a pas les moyens pour les protéger, est-ce vraiment plus pertinent que de n'en déployer que 10 mais avec les batteries de défense sol-air adéquate en accompagnement ? Vraie question. Et sur ce point les RETEX de l'Ukraine ne sont clairement pas les mêmes que ceux du Sahel ou d'Afghanistan (la menace de destruction sol était présente, mais on ne contre pas un mortier de la même façon qu'un Kinzhal). Bon après, on est hors sujet. Le but de mon propos était surtout de dire que ce n'est pas aujourd'hui ni demain que le gouvernement va préempter les Rafale sur chaîne au détriment de l'exportation, bien au contraire. Par contre, ce n'est pas parce qu'on ne veut pas griller la priorité à l'export sur les chaînes d'assemblage qu'on est prêts pour autant à se séparer à nouveau de 12 ou 18 Rafale actuellement en ligne pour satisfaire l'exportation.
    4 points
  9. Avec un peu de retard sur le sujet traité. Effectivement Fanch, je suis resté sur la définition du tribunal de Nuremberg ou un génocide est d'éradiquer un peuple, une ethnie, tel les Slaves, Juifs et Tziganes durant le second conflit mondial. L'intention fut prouvé par les documents ou 7 millions de Slaves en URSS devaient mourir volontairement de faim, tel à Kiev par exemple.
    4 points
  10. Audition du 9 Janvier en "Defence Committee" de de la RAND au sujet du futur de l'aviation de chasse au global mais aussi et surtout sur les programmes GCAP/Tempest. https://parliamentlive.tv/Event/Index/aa7f3d68-08dd-4dc2-a616-be92bb811948 Je prend quelques notes de ce que disent les intervenants, ce ne sont pas mes arguments hein : Le traité signé par les 3 pays ne garantit pas un financement sur le temps mais seulement a l'année --> problème Besoin Japonais d'avoir un avion rapidement --> objectif 2035 délai court pour arriver en 2035 peut : - aider a réduire les couts en forçant a limiter les délais (quitte a sacrifier en perf des premiers blocks ?) - aider l'export en étant sur le marché avant le SCAF peut être un atout Répartition du workshare sur de la data et pas uniquement des arrangemenst politiques préalables --> concept du best athlète une différence avec tornado et typhoon : pas de mauvais élève en savoir faire techno (Italie et Allemagne sur tornado et Espagne sur typhoon) on évite donc d'avoir une entreprise parasite qui vient juste pour obtenir du savoir-faire grace a des promesse d'achat (au final non tenues) Les entreprises privée s'entendent bien (emphase sur japon et UK) Les entreprises et les pays cherchent un produit exportable --> point clef Un produit avec deux attributs essentiels : - assez bon pour lutter contre un adversaire comme la chine - système ouvert, améliorable dans le temps, ce qui aidera l'export (sans avoir a exporter le dernier modele) vers 11:23 environ ils parlent de aider l'AS a construire leur industrie aéronautique mais en vérifiant que les valeurs occidentales sont respectées ? clairement l'arabe saoudite semble capitale dans leurs yeux au succès du programme Rolls Royce sont les meilleurs (rolls royce>Russie>Chine) "Approche collective de l'export"
    3 points
  11. Super, donc parce que poutine n'a pas massacré les 300 000 enfants ukrainiens kidnappés il faudrait lui dire merci? Non parce que vous comprenez, hitler lui, il aurait tué des enfants juifs! ...On est au-delà du surréalisme là. On dirait du Lavrov.
    3 points
  12. J'ai entendu sur ce sujet, le porte parole de la Fédération Russe à Paris, s'exprimer sur ce sujet sur un plateau de télévision. Il faut rester calme. Mais en substance, il évoquait, je cite, "la prise en charge de ces enfants, seuls, privés de parents, dans un but humanitaire, ramenés en Russie pour être confiés à des parents Russes ou ils passent des temps heureux". Que dire de plus, FAFA, à ces déclarations ? Nous sommes dans des mondes séparés. Je sais que nous ne comprenons pas la profondeur de l'âme Russe, mais il y a quelques limites à l'indécence de ces derniers me semble t-il. Car des enfants ont bien été retirés à des familles Ukrainiennes restées dans les territoires occupés selon des ONG.
    3 points
  13. Ces rapprochements peuvent être faits en effet. Parmi les différences qui me semblent particulièrement notables, je dirais : - Il aurait du être beaucoup plus difficile aux dirigeants russes de mentir à la population pour qu'elle soutienne la guerre que cela n'a été difficile pour les dirigeants américains. En effet, l'Irak est un pays lointain des Etats-Unis, que la majorité des Américains n'ont aucune raison de connaître bien. En revanche, l'Ukraine est un voisin de la Russie, c'est même un voisin avec lequel les Russes ont vécu pendant des générations - j'ai lu l'estimation comme quoi environ 20% des Russes ont de la famille en Ukraine. Et pourtant Moscou a réussi à convaincre la majorité des Russes que cette guerre était nécessaire et juste ! Il faut imaginer Bush et son équipe parvenir en 2003 à convaincre les Américains que l'invasion du Canada est absolument nécessaire... Je soupçonne que les ressorts utilisés pour le mensonge d'Etat de 2022 sont différents de ceux utilisés pour celui de 2003. Voire que c'est peut-être quelque chose de différent qui s'est passé - Le poids de la guerre pour la société russe est incomparable avec celui de l'Irak, même du Vietnam pour la société américaine. La Russie, pays un quart moins peuplé que ne l'étaient les Etats-Unis dans les années 1960, a subi au moins (minimum des estimations) autant de pertes en moins de deux ans de guerre en Ukraine que les Etats-Unis en une décennie au Vietnam, alors même que sa démographie est pire que celle de l'Amérique des années 1960 qui était une société jeune Cela ne signifie pas que les rapprochements avec l'Irak 2003 soient inintéressants naturellement. Mais il me semble qu'ils trouvent rapidement leurs limites. Une comparaison plus surprenante, mais qui pourrait être éclairante, c'est avec la guerre civile américaine 1861-1865. Elle n'est pas de moi, même si je ne sais plus dans quel journal américain je l'ai lue en premier. Sans doute il y a des différences notables, mais les parallèles sont importants (la suite reflète mes connaissances de la guerre de Sécession américaine, n'hésitez pas à corriger le cas échéant) D'abord les différences évidentes : le Nord n'a pas attendu 30 ans pour refuser que le Sud devienne indépendant, alors que la Russie s'est plus ou moins accommodée de l'indépendance ukrainienne entre 1991 et 2022 (plutôt moins vers la fin, certes). Egalement, et c'est un point important si l'on s'intéresse au côté moral, l'Ukraine ne maintient pas > 3 millions de personnes en esclavage - cependant ce n'est pas la morale qui gagne ou perd les guerres. Mais les parallèles sont nombreux : - L'enjeu est le même : la prise de contrôle d'une entité politique plus petite par une entité politique plus grosse. La Russie veut transformer l'Ukraine en pays satellite à "souveraineté limitée", comme le Nord refusait l'indépendance du Sud - Le rapport de forces est similaire : la plus grosse entité a une population 4 fois supérieure à la plus petite (population libre du Sud, la seule à porter les armes), son industrie est 10 fois plus grande. Ce sont pratiquement les mêmes chiffres dans les deux cas - La grande entité s'attend à une guerre courte et joyeuse, une simple opération de police. On ramènera Jefferson Davis / Volodymyr Zelensky en slip ! - Très mauvaise surprise pour eux, ça ne se passe pas du tout comme ça. Non seulement ceux d'en face résistent, mais ils résistent bien ! Quant aux Nordistes / Russes, ils s'avèrent moins adroits militairement qu'ils ne l'espéraient, et les mécomptes s'enchaînent - Que faire ? La réaction est la même, à 161 ans de distance. Pas question d'abandonner, il faut gagner à tout prix... plutôt choisir la guerre sainte ! Le Chant de Bataille de la République est créé en 1861, et c'est un chant de croisade. Les médias russes tonnent et fulminent en 2022, les dirigeants religieux opinent ceci est une guerre sainte. La mémoire de la "guerre sacrée" contre le nazisme est convoquée. Un chanteur populaire et bien en cour écrit une chanson de fierté nationale "Je suis russe, je vais jusqu'au bout !" - En face, on combat sans esprit de recul. Et on se bat bien. Deux ans après le début de la guerre, les Sudistes en sont encore à opérer sur le territoire du Nord. A l'automne 2022, les Ukrainiens réussissent deux offensives notables. L'habileté supérieure des Ukrainiens / des Sudistes paraît indéniable - Seulement voilà, un pays beaucoup plus peuplé et plus puissant, et qui parvient à rester uni sur le projet de gagner quoi qu'il en soit, a de nombreux avantages. Notamment, il a le temps pour lui. Le temps d'abord d'élever son efficacité militaire. Le Nord gagne la bataille de Gettysburg en 1863, en deux ans il a rattrapé l'habileté militaire du Sud. Dès le printemps 2023, les reportages sur le front rapportent que les Russes ont appris de leurs erreurs et que leur habileté n'est plus inférieure à celle des Ukrainiens - Et puis, il a la force tout simplement ! Humaine et économique. Et il peut donc se permettre une stratégie d'attrition. Le Sud s'est davantage mobilisé que le Nord, ses pertes quoique dans l'absolu un peu inférieures étaient en termes relatifs beaucoup plus lourdes... mais cela n'a pas suffi. L'Ukraine est beaucoup plus mobilisée pour la guerre que ne l'est la Russie... mais ses soldats au front sont de plus en plus démunis, et malgré une longue série de vagues de mobilisation on parle de la nécessité d'une nouvelle vague qui serait encore plus grande. Et la Russie produit des armes, bien davantage que l'Ukraine n'en produit ni n'en reçoit ==>Comment est-ce que tout cela peut se terminer ? Pour que le résultat de la guerre Russie-Ukraine soit différent de celui de la guerre civile américaine, il faudrait que le soutien militaire que l'Occident apporte à l'Ukraine - c'est LA différence importante avec la situation du Sud en 1861-65, Jefferson Davis ne bénéficiait de rien de tel - soit suffisant pour compenser la production d'armes de la Russie, et encore par dessus le marché la différence de population entre Ukraine et Russie. Et tout cela pendant très longtemps, jusqu'à ce que Moscou se décourage, ce qui prendrait probablement des années. La Russie n'a pas à ce jour gagné la guerre, donc en ce sens l'avenir reste ouvert. Cependant, il faut remarquer d'une part que le soutien militaire des Occidentaux a jusqu'ici été très insuffisant - à preuve, la dégradation de la situation matérielle du front ukrainien - d'autre part que même ce soutien insuffisant semble en voie d'affaiblissement. Enfin que la Russie semble mieux réussir à s'assurer un soutien de ses alliés (en échange d'autres avantages), munitions de Corée du Nord, drones d'Iran. Alors que l'armée ukrainienne connaît une crise des effectifs, notamment des effectifs expérimentés. J'imaginais en février dernier que les derniers défenseurs de Lviv dans l'ouest de l'Ukraine risqueraient de cesser le combat vers 2026, après quatre ans comme pour la guerre civile américaine. Mais si cette comparaison est valable, il peut être nécessaire de rapprocher ce terme, car tout semble aller plus vite en 2022-202X qu'en 1861-1865. Sauf si de nouveaux événements remettent tout cela en question - mais je ne vois pas lesquels... - je m'attends à ce que l'indépendance de l'Ukraine connaisse le même sort que celle des Etats Confédérés. J'ai bien noté que le commandant en chef de l'armée ukrainienne ne s'appelle pas Robert Lee, et qu'aucune ville ukrainienne ne s'appelle Appomattox, mais je crains que tout ceci ne se termine comme la guerre de Sécession. Du moins à terme humain. A très long terme, j'ai la faiblesse de penser que la morale reprend de l'importance. Et autant les Etats-Unis ont su refaire leur unité, grâce à la modération du Nord dans la victoire mais aussi parce que les descendants des Sudistes sont forcés de reconnaître que les Etats confédérés n'avaient pas que des qualités - esclavage, tout ça - si bien qu'ils n'ont à ma connaissance aucun désir de se séparer à nouveau, autant si l'Ukraine est forcée d'entrer dans le "monde russe" je peux imaginer que d'ici une ou deux générations les "Russes" de Kiev, Dnipro et autres lieux se mettent à affirmer qu'ils sont en fait des Ukrainiens, que c'est une guerre injuste qui a été faite à leurs grands-parents... et qu'ils veulent être indépendants. Ni la gloire ni la liberté de l'Ukraine ne sont mortes, la chance nous sourira encore, jeunes frères... C'est le début de l'hymne ukrainien. Mais si la guerre de la Russie en Ukraine se termine comme je le crains, je ne saurai jamais si j'avais eu raison sur ce dernier point... car ce serait pour l'avenir lointain.
    3 points
  14. Arabie saoudite : le duel à mort entre le Rafale et le Typhoon
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  15. Ah bin merde, ça met le PIB de l'Estonie à 12 000 milliards d'€. 4 fois la France !! #journalistedemerde (évidemment c'est la totalité du PIB qui fait 120 milliards sur 4 ans, et au final ça fait "que" 75 M€/an).
    3 points
  16. Sans parler de la coopération avec Renault pour les blindés, la vente sous licence de ce qui allait devenir le Tigr, les caméras thermiques pour les T-90. Quelqu'un a des nouvelles pour la frappe présentée comme telle à Orel ?
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  17. Oui les Scania sont des « moteurs de camion » il me semble. Pas chers, bonne conso… avec 4 moteurs tu fais aussi bien qu’avec 2 MTU. On commence à voir plus de Scania sur les petits navires rapides (ferries, éolien, voir même des patrouilleurs comme l’Ocean Eagle 43 de CMN). Avec 4x Scania DI16 tu peux monter jusqu’à 3200kW ce qui est pas mal surtout quand tu combines avec des hélices plus efficaces comme celles de Servogear (Ecoflow), qui proposent aussi des arrangements CODAD très compacts (notamment pour des coques fines - multicoques etc). Voici par exemple la config 4x diesels Scania en CODAD avec réducteurs Servogear et hélices Ecoflow, utilisée sur l’Ocean Eagle.
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  18. Oui mais pendant ce temps là Dassault va engranger 1000 commandes de l'US Navy.
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  19. Simple remarque (1): le R-37M* a une portée qui peut monter jusqu'à 400 Km... Vu l'emploi du MiG-31BM en Ukraine (tir de trèèèèèès loin sans prendre de risques de pénétrer dans les bulles A2/AD), je doute que ce dernier ait à craindre le MICA dans de telles conditions. Simple remarque (2): il y a déjà un sujet Ukraine et un autre Russie. Bref, on peut laisser celui-ci au Su-57. Il y a suffisamment à dire sur ce dernier * C'est pour ça que j'ai précisé le type de missile dans mon message précédent... Si j'avais parlé de RVV-AE ou R-60, la "théorie" du MICA eut été pertinente.
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  20. https://www.eurochild.org/news/emptying-ukraines-orphanages/ Au moment de l'invasion russe, l'Ukraine avait le taux d'institutionnalisation le plus élevé d'Europe. De nombreux enfants ont été rendus à leur famille, mais le manque de données cohérentes dans la région signifie qu'il est impossible de savoir exactement si et combien d'enfants ont été évacués. https://www.reuters.com/graphics/UKRAINE-CRISIS/ORPHANS/dwpkrxzwwvm/ (9 seotembre 2022) Au pensionnat de l'orphelinat d'Odessa, quatre mois après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'alarme d'un raid aérien a poussé des infirmières en blouse blanche à précipiter les pensionnaires dans un sous-sol situé sous la cuisine. Parmi eux se trouvait Tanya, une petite fille de 12 ans qui porte un chapeau de soleil rose. Le 15 juin, Tanya, qui est autiste et ne parle pas, a été transférée de l'institution, où elle vivait depuis quatre ans, à la suite d'un ordre d'évacuation donné en mars par le gouvernement local. Tanya, comme la plupart des enfants du vaste système ukrainien d'orphelinats, a des parents, mais ceux-ci n'étaient pas en mesure de s'occuper correctement d'elle et l'État a donc pris le relais, a déclaré le directeur de l'orphelinat. Tanya et les quatre autres enfants handicapés de l'orphelinat ont parcouru quelque 800 km en train pour se rendre dans un autre établissement public, loin des combats, avec d'autres enfants des foyers locaux. Le voyage en train de 11 heures a permis de mettre Tanya en sécurité, mais pendant 40 jours, elle et 16 autres enfants que Reuters a suivis depuis les institutions d'Odessa n'apparaissaient pas dans la base de données nationale de l'Ukraine. Ce n'est que le 25 juillet que les autorités nationales ont déclaré que leur localisation avait été enregistrée. C'est un exemple des difficultés rencontrées par l'Ukraine pour retrouver les enfants dispersés par la guerre. Tanya et les autres enfants avec lesquels elle a voyagé ont été retrouvés, mais l'UNICEF affirme qu'il lui reste à retrouver quelque 26 000 autres enfants qui, au lieu d'être déplacés dans le système des orphelinats, ont été rendus à leur famille ou à leur tuteur légal après l'invasion de la Russie. Reuters s'est entretenu avec plus d'une douzaine de spécialistes des droits de l'enfant, d'organisations de protection de l'enfance et de représentants du gouvernement en Ukraine et ailleurs, afin de retracer les efforts déployés par le pays pour retrouver les enfants renvoyés des orphelinats. La famille de Tanya n'a pas pu être jointe pour un commentaire. Toute tentative de retrouver des personnes fuyant une invasion est semée d'embûches. Mais les travailleurs de la protection de l'enfance et les organisations internationales, y compris les Nations Unies, ont déclaré à Reuters qu'ils étaient préoccupés par le manque d'informations ou d'archives des ministères ukrainiens sur l'endroit où se trouvent les enfants. Les responsables de l'ONU ont averti que certains d'entre eux pourraient être exposés à la violence ou au trafic d'êtres humains, bien qu'ils n'aient pas présenté de preuves spécifiques et que Reuters n'ait pas pu l'établir de manière indépendante. Le Service social national ukrainien (SSN), chargé de veiller au respect des droits de l'enfant, a déclaré avoir fait "tout son possible pour préserver la vie et la santé des enfants et éviter qu'ils ne soient laissés dans l'épicentre des hostilités". Il a indiqué que le soutien aux familles était assuré par des services sociaux spécialisés et qu'il s'efforçait de résoudre les problèmes. Lorsque la Russie a envahi le pays le 24 février, plus de 105 000 enfants se trouvaient dans le réseau ukrainien de plus de 700 institutions - connues sous le nom d'orphelinats ou d'"internats" - à temps plein ou à temps partiel. Cela représente un peu plus de 1 % de la population enfantine, soit le taux d'institutionnalisation le plus élevé d'Europe, selon les données de l'Union européenne et de l'UNICEF. Selon l'UNICEF, près de la moitié des enfants placés dans les orphelinats ukrainiens étaient handicapés. Mais le système d'enregistrement de l'État ukrainien, connu sous le nom de UIAS "Children", n'était pas en mesure de suivre ou de retrouver les enfants renvoyés chez eux par les institutions, selon le projet SURGe (Support to Ukraine's Reforms for Governance project), une agence financée par le gouvernement canadien et engagée par le NSS pour l'aider à soutenir ce projet. Un site web gouvernemental lancé en août [2022] indique que l'Ukraine a recueilli des informations selon lesquelles plus de 7 000 enfants ont été emmenés en Russie. Reuters n'a pas pu confirmer cette information. Tanya, comme neuf enfants sur dix dans le système ukrainien des orphelinats, est une "orpheline sociale", c'est-à-dire une enfant dont les parents ne peuvent pas s'occuper ou à qui la loi ukrainienne refuse les droits parentaux. Les lois précisent que les enfants peuvent être retirés à des parents qui ont des addictions chroniques ou un casier judiciaire, par exemple, ou qui n'éduquent pas leurs enfants. Certains parents laissent leurs enfants dans des institutions lorsqu'ils travaillent à l'étranger, ont déclaré à Reuters des agents de protection de l'enfance. Interrogée sur le nombre de cas, Mme Herasymchuk, commissaire aux droits de l'enfant, n'a pas répondu. Les parents de Tanya ne pouvaient pas arrêter de travailler pour s'occuper d'elle, a déclaré le personnel de l'orphelinat. Ils ont renoncé à leurs droits parentaux, a déclaré le directeur. En tant que tuteur légal de Tanya, il a refusé de nous mettre en contact pour les interviewer et il n'a pas été possible pour les journalistes de les localiser indépendamment. Il a également refusé de partager tout document relatif à Tanya. Ce n'était pas la première fois que l'Ukraine renvoyait en masse des enfants placés en institution. Malgré cela, les travailleurs de la protection de l'enfance affirment que le pays était mal préparé. Selon l'UNICEF, au début de la pandémie de COVID-19 en 2019, 42 000 enfants, y compris des enfants handicapés, ont été renvoyés sans que leur situation familiale n'ait été vérifiée. M. Greenberg a indiqué que l'UNICEF avait demandé en vain à Kiev d'adopter un logiciel que l'organisation et les gouvernements utilisent dans le monde entier pour créer une trace numérique des enfants. Ce logiciel permet d'enregistrer les dossiers médicaux des enfants et leurs besoins en matière de santé. Le bureau de M. Zelenskiy et le NSS n'ont pas répondu à une demande de commentaire à ce sujet. L'Ukraine a ratifié le droit à la famille, qui fait partie de la Convention des Nations unies sur les droits de l'enfant, en 1991. Ce droit fait partie de la charte de l'Union européenne et d'autres États d'Europe de l'Est, comme la Roumanie et la Slovaquie, ont reçu des fonds de l'UE pour fermer les institutions qui hébergent des enfants, a déclaré Peter McDermott, PDG de Lumos, une organisation caritative basée au Royaume-Uni qui s'efforce de mettre fin à l'institutionnalisation systémique. L'Ukraine, récemment admise comme candidate à l'adhésion à l'UE, n'a pas reçu de fonds de l'UE pour fermer des institutions et s'est inscrite à contre-courant de cette tendance. Depuis 1990, le nombre d'enfants placés en institution a presque quadruplé, selon les données comparables les plus récentes. Dans les pays voisins de l'UE, ce taux est resté stable ou a diminué. La pauvreté est la principale raison pour laquelle les enfants sont envoyés dans des institutions - 80 % des familles tombent sous le seuil de pauvreté après la naissance de leur deuxième enfant, selon une étude sur les systèmes de protection de l'enfance réalisée en 2021 par l'ancien commissaire ukrainien aux droits de l'enfant, Mykola Kuleba, qui a été en fonction de 2014 à 2021. Un parent, Lyudmila Kryvoshchiy, qui vit au sud de Kiev, a déclaré qu'elle avait ramené son fils de 10 ans, Artem, atteint du syndrome de Down, à la maison lorsque l'internat où il avait embarqué dans le centre de l'Ukraine a été fermé pour cause de quarantaine COVID, deux semaines avant le début de la guerre. À la maison, Artem s'est vu proposer des consultations en ligne avec un psychologue et un orthophoniste, mais il ne voulait pas regarder l'ordinateur, a expliqué sa mère. Aujourd'hui, il passe ses journées collé à son smartphone, dit-elle, ajoutant qu'elle avait espéré que la guerre serait terminée et qu'Artem serait de retour à l'école. "Il était plus indépendant à l'école", a-t-elle déclaré. "C'est pourquoi j'ai aimé cet établissement d'enseignement. Certains professionnels de l'enfance affirment que plus un enfant reste longtemps dans une institution, plus il risque de souffrir de troubles du développement. "Les enfants doivent pouvoir s'attacher à au moins un seul adulte", a déclaré John Williamson, un travailleur social américain qui a travaillé pendant plus de 40 ans sur des programmes destinés aux enfants non pris en charge par leur famille et qui a été consultant pour des organisations telles que l'ONU. C'est dans cette optique qu'en 2017, l'Ukraine a élaboré une législation visant à réduire le nombre d'enfants dans ses institutions. L'internat d'Odesa où vivait Tanya était censé faire partie de cet effort, a déclaré son directeur. Irina Nikolaeva Ogurtsova, la défectologue qui a travaillé avec Tanya, a déclaré que les enfants d'Odesa suivaient trois cours de 35 minutes par semaine, principalement des cours d'orthophonie et de communication. Le reste du temps, ils participent à d'autres activités : jardinage, couture, dessin et peinture. À Odessa, lors de la visite des journalistes, les habitants se sont pressés autour du directeur, l'embrassant spontanément ou cherchant à lui montrer des objets artisanaux. Certains se sont également accrochés aux journalistes pour leur demander des accolades. En juin 2021, le gouvernement de Zelenskiy est revenu sur certaines des réformes de 2017, approuvées sous une administration précédente. Il a décidé d'exclure certains types d'institutions et de maintenir environ 50 000 enfants pris en charge, y compris ceux ayant des besoins spéciaux et les enfants de moins de trois ans. La fermeture des écoles est une entreprise politiquement sensible en Ukraine, car les orphelinats représentent l'un des rares fournisseurs fiables d'emplois et rapportent de l'argent aux communautés locales, selon les experts en protection de l'enfance. Tanya est entrée pour la première fois à l'orphelinat d'Odesa en 2018, à l'âge de 8 ans, après le divorce de ses parents et la naissance d'un deuxième enfant pour sa mère, a indiqué le personnel de l'orphelinat. En juin, alors que la guerre se rapprochait d'Odesa, le personnel de l'orphelinat a déclaré avoir téléphoné à la mère de Tanya pour lui demander si elle pouvait venir la chercher. Comme elle n'avait toujours pas les moyens, l'État a pris la responsabilité de transférer Tanya dans une autre institution, a indiqué M. Pechenyi. Reuters n'a pas pu confirmer ce récit de manière indépendante.
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  21. Hélicoptère H160, drones, moyens de communication et d'intervention state of the art ... c'est du cerveau musclé quand même ... d'ailleurs à propos de prix je serais curieux de connaître la différence entre une tourelle de 76 mm basique produite à des centaines d'exmplaires et un 40 mm Rapid Fire
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  22. Les Anglais sont des fantômes dans cette histoire. Ils n'ont que peu à proposer. Ils font partis du décor en tant que souffifre des US. Le congrès US lui exprime clairement ses doutes sur le pilier 1 d'AUKUS avec la proposition faite de 2 SNA d'occase et 1 neuf en 2040 qui leur semble inatteignable... En gros si les Australiens ont 1 ou 2 SNA en propre réellement ops en 2040, ce sera déjà miraculeux... Seul le SRF-West (Su marine Rotational Force-West) permettant l'accueil de 3/4 SNA UK/US en rotation après 2026 semble crédible.
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  23. C'est bien ce que je dis Les français ont trouvé le ralage et les anti dépresseur, pas un gouvernement sauveur
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  24. De toute façon dans un conflit de haute intensité tu n'économise pas le potentiel des avions. Ce qui te limite c'est le nombre de techniciens de maintenance et les pièces détachées.
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  25. COSCO suspend son traffic vers Israël. A première vu je ne suis pas surpris, mais l'article pointe des éléments que les chinois ont malgré tout dû prendre en compte https://www.middleeastmonitor.com/20240108-chinas-cosco-suspends-shipping-to-israel/ COSCO Shipping, propriété d'État chinoise, a suspendu hier les routes vers l'État hébreu, a rapporté les médias israéliens. La société chinoise, la quatrième compagnie de transport maritime sur conteneurs au monde qui contribue à environ 11 % du commerce mondial, a cité les attaques du groupe houthiste yéménite contre les navires à destination de la mer Rouge à destination de la mer Rouge comme raison de la cessation de ses activités. Le site d'information financière israélien Globes a remis en question la décision de la société chinoise, affirmant que Pékin « n'est pas vraiment menacé dans la mer Rouge simplement parce qu'il est chinois... et en raison des relations de la Chine avec l'Iran, le sponsor des Houthis au Yémen ». D'après le site, le port de Haifa, sur la côte de la mer Méditerranée, au nord d'Israel, est géré par une société chinoise, qui est également détenue par l'État, notant que le port dépend fortement des navires de la COSCO. Les Houthis du Yémen ont pris pour cible des navires à destination de l’État hébreu en réponse à la guerre génocidaire menée par les Israéliens contre les Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée, au cours de laquelle plus de 22 000 Palestiniens ont été tués. Les deux plus grandes compagnies maritimes du monde, MSC et Maersk, ont également suspendu les transports maritimes à travers la mer Rouge depuis la mi-décembre, et ont remplacé la route par le cap de Bonne-Espérance dans le sud de l'Afrique du Sud. Le 18 décembre, Lloyd Austin, secrétaire américain de défense, a annoncé la formation d'une force navale pour contrer les attaques des Houthis, de nombreux pays, dont l'Espagne, l'Italie et la France, se sont retirés de la coalition.
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  26. Des détails arrivent : «La plus importante attaque» Houthis en Mer Rouge repoussée Les armées britannique et américaine ont repoussé en mer Rouge «la plus importante attaque» menée par les rebelles Houthis à ce jour, a annoncé mercredi le ministre britannique de la Défense Grant Shapps. «Pendant la nuit», le navire britannique HMS Diamond avec des navires de guerre américains «ont repoussé avec succès la plus importante attaque menée par les Houthis soutenus par l'Iran à ce jour dans la mer Rouge», a écrit le ministre sur le réseau social X (ex-Twitter). «Le Diamond a déjoué plusieurs attaques de drones dans sa direction et celle de navires marchands dans la zone», a ajouté le ministre en précisant qu'il n'y avait pas eu de blessé dans l'équipage ou de dommages causés au navire britannique. Les drones et les missiles ont été abattus par des avions de combat déployés depuis le porte-avions américain Dwight D. Eisenhower, de trois destroyers américains et d'un navire de guerre britannique, le HMS Diamond, avait précisé le Centcom dans un communiqué. A mon avis c'est pas près de se calmer.
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  27. ce matin dans le guardian: j'ai pas l'impression que ca se calme tant que ca...
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  28. On verra ce qu'il en est, mais au sein de l'AdlA, certains hésitent de moins en moins à admettre que les escadrons de chasse, ce n'est plus la priorité urgente que ça pouvait être il y a 10 ans, ou même 5 ou 6 ans. L'Afghanistan n'est plus, le besoin de déploiements permanents en Afrique et au Levant a (et va) radicalement diminué, et mine de rien, le conflit Ukrainien montre que c'est moins la taille de la flotte que sa capacité à durer dans le temps qui doit prévaloir en Europe, pour le moment. Par contre, l'évolution du contexte géostratégique montre qu'on a besoin de pouvoir faire des missions lointaines ponctuelles, des déploiements à l'autre bout du monde sous court préavis, etc. Dans ce contexte, augmenter la dispo et le potentiel de la flotte Rafale tout en maintenant et augmentant les capacités de projection (A400M en effet, mais aussi A330MRTT) est au final plus important (en tous cas, c'est prioritaire) qu'un maintien du format "avions de chasse". Autre volet important d'ailleurs pour tenir dans la durée: les munitions, en quantité. Alors évidemment, l'idéal serait d'avoir les deux: le train logistique renforcé (projection, munitions, etc.) ET le maintien voire l'augmentation des flottes de chasseurs. Mais il faut établir des priorités. D'ailleurs, la question des drones en déploiements lointains va aussi devoir se poser. Sur certains théâtres (Afrique, outre-mer, etc.), avoir du MALE armé peut largement suffire, mais encore faut-il que le MALE en question ne soit pas une ressource encore plus coûteuse et précieuse que les avions de chasse (c'est là que cherche à se positionner l'AAROK vs l'Euromale par exemple). Bref, de mon point de vue, si on doit encore décaler un peu les livraisons de Rafale pour l'AdlA mais qu'en contrepartie: 1) on en vend encore plus à l'exportation 2) on finance d'autres moyens de projection/protection à l'AdlA ... et bien ce ne serait pas forcément un si mauvais deal. Reste à traiter l'épineuse question des ventes de Rafale d'occasion. Autant on trouvera pas mal de monde pour défendre ce que j'ai dit plus haut (= ralentir les livraisons de Rafale pour avoir autre chose de plus urgent en échange), autant on aura désormais du mal à trouver dans les forces des soutiens à de nouvelles ventes de matos d'occasion. Ça nous a permis d'emporter la Croatie et la Grèce, et donc d'avoir un pied dans le marché européen, c'est cool. Mais pas certain qu'on veuille encore diminuer notre capacité immédiate pour des marchés moins stratégiques/volumineux, genre Colombie par exemple. On verra bien.
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  29. Peut être plus long mais pas forcément plus compliqué ... les petits moteur c'est souvent plus accessible et plus facile d'en manipuler les éléments.
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  30. Bha on est pas le total opposé ?
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  31. Il parlait de la France là?
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  32. Anecdotique mais pas que : Oryx est arrivé au centième T-90 russe détruit, capturé ou endommagé.
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  33. Malgré une opposition massive, la Norvège pourrait être le premier pays à exploiter les ressources minières de ses fonds marins Le royaume scandinave a autorisé, mardi 9 août, l’exploration d’une grande partie de son plateau continental, à la recherche de zinc, de cuivre et terres rares, en dépit des avertissements formulés par de nombreux acteurs autant en Norvège qu’à l’étranger. La mobilisation n’aura eu aucun impact. Depuis le 4 décembre 2023, plus d’un demi-million de personnes avaient pourtant signé une pétition, mise en ligne par l’ONG Avaaz, appelant le gouvernement norvégien à renoncer à son projet d’autoriser l’exploitation minière de ses fonds marins. Quelques semaines plus tôt, le 9 novembre, une centaine d’eurodéputés enjoignaient leurs homologues norvégiens de « voter contre la proposition du gouvernement et de soutenir l’adoption d’un moratoire international sur l’exploitation minière en eaux profondes ». Ni les innombrables tribunes, publiées par les scientifiques, avertissant des risques pour des écosystèmes encore très mal connus, ni la manifestation, organisée par plusieurs associations de défense de l’environnement, mardi 9 janvier, devant le parlement à Oslo, n’y ont rien changé. En milieu d’après-midi, quatre-vingts députés contre vingt ont approuvé la proposition du gouvernement qui, à terme, pourrait faire de la Norvège le premier pays au monde à exploiter commercialement les ressources minérales nichées dans son socle continental. L’adoption du texte n’est pas une surprise. Le 5 décembre, les sociaux-démocrates et les centristes au pouvoir avaient passé un accord avec les deux principales formations d’opposition, le Parti conservateur et le Parti du progrès, afin d’autoriser la prospection minière dans une zone de 281 000 km² (soit l’équivalent de 70 % de la surface de la Norvège), qui s’étend de la mer de Barents à l’archipel du Svalbard. Le texte prévoit toutefois que le Parlement devra de nouveau voter pour autoriser l’exploitation. Une décision extrêmement controversée « L’extraction ne sera autorisée que si les connaissances futures montrent qu’elle peut être réalisée de manière durable et responsable, et après que le gouvernement aura présenté une base de connaissances actualisée sur l’environnement des grands fonds marins », avait assuré alors le député conservateur Bard Ludvig Thorheim, tandis que le ministre du pétrole et de l’énergie, Terje Aasland, promettait de « procéder avec prudence, étape par étape ». enir jusqu’à 45 millions de tonnes de zinc, 38 millions de tonnes de cuivre, ainsi que d’énormes quantités d’autres métaux et de terres rares. https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/09/malgre-une-opposition-massive-la-norvege-pourrait-etre-le-premier-pays-a-exploiter-les-ressources-minieres-de-ses-fonds-marins_6209925_3244.html
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  34. Tellement on n'y a jamais cru qu'on leur a même vendu des BPC
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  35. En provenance de l'autre fil... Ils ont toujours eu tout l'espace nécessaire à partir du moment où Poutine est arrivé au pouvoir. En quoi les aurait-on jamais sérieusement contraint sur leur scène intérieure à partir de cette date ? * Que sont ces fadaises, maître Herciv ? Du point de vue économique, ils ont été très, très imbriqués à l'Europe, qu'il s'agisse de commerce de gaz, pétrole, bagnoles, machines, finances, maisons sur la Côte, etc... Même de l'armement dis donc ! Quelqu'un a-t-il jamais songé à aller plus loin sérieusement ? Non. Les raisons sont multiples et évidentes. Russie trop grosse, beaucoup trop corrompue et fière de le demeurer, avec une culture de pouvoir très éloignée des standards de l'UE, une Russie beaucoup trop spéciale et entendant le rester ; c'est à peu près le seul pan de leur communication officielle qu'on puisse croire sans réserve. Yeltsine déjà ne discute d'Europe que s'il s'agit de la dominer. Tiens, dans ces conversations-là, tu en trouveras une dans laquelle Yeltsine demande tout simplement à Clinton de "donner l'Europe à la Russie". Simple, hein ? Quels fantasmes ! Se plaindre des ingérences américaines pour rêver de passer sous domination russe, faut l'faire ! Car non, il n'y a pas d'autre scénario considéré par la Russie. -- * je n''exclue volontairement la période Yeltsine que pour éviter les interminables chouineries sur des ingérences américaines supposées qui aboutissent à... un contrôle pleinement russe sur la Russie, comme avant, comme pendant, comme après :-)
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  36. Oui j'aurais plutôt titré 16 barcasses en feu que 16 vessels...
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  37. Awkward truths about US and UK AUKUS challenges Vérités gênantes sur les défis AUKUS des États-Unis et du Royaume-Uni Trois rapports publiés au cours des deux derniers mois doivent être lus par toute personne impliquée dans les travaux du gouvernement australien sur AUKUS ou les examinant de près. Il s'agit de deux rapports américains et d'un rapport britannique. Aucun n'émane du Pentagone ou du ministère britannique de la défense, mais plutôt d'une agence de contrôle gouvernementale indépendante chargée d'évaluer objectivement les plans militaires de leur pays. Ensemble, les trois rapports montrent que les partenaires australiens d'AUKUS sont confrontés à une série de défis alarmants et croissants lorsqu'il s'agit de répondre à leurs propres besoins en matière de sous-marins. AUKUS ajoute des exigences supplémentaires et une complexité accrue en introduisant une troisième nation, son gouvernement, ses lois, son budget et ses processus d'acquisition. La marine américaine est tenue par la loi de fournir chaque année au Congrès son plan de construction navale à long terme (c'est un contraste frappant avec notre situation, où la défense n'a pas publié de version publique de son plan d'acquisition depuis près de trois ans et demi). Le Congressional Budget Office (CBO) des États-Unis a publié son évaluation de ce plan en octobre. La marine américaine a défini trois options pour ses futures flottes de surface et sous-marines, avec des nombres et des combinaisons de navires et de sous-marins légèrement différents pour chacune d'entre elles. Mais chaque option présente le même défaut fondamental : elle est inabordable sans une augmentation massive des budgets de construction navale américains. Les options nécessitent des augmentations annuelles continues du montant que le Pentagone consacre actuellement à la construction de navires et de sous-marins, de l'ordre de 31 à 40 % par an pendant des décennies, si l'on veut que la marine américaine ressemble à ses plans et ne se réduise pas de manière substantielle. Le problème qui se cache derrière ces chiffres est que la marine américaine continue d'aspirer à des navires et des sous-marins plus grands, plus complexes et plus coûteux que ceux dont elle dispose actuellement, alors que les coûts de production de navires similaires à ceux qui sont construits aujourd'hui montent en flèche. Ce rapport a été suivi par le rapport du 13 novembre 2023 du service de recherche du Congrès américain intitulé "US Navy's Virginia Class submarine program and the AUKUS Submarine Proposal" (Programme de sous-marins de classe Virginia de la marine américaine et proposition de sous-marin AUKUS). Le CRS est tenu de fournir des conseils indépendants au Congrès sur la législation qu'il va examiner. Dans le cas présent, cette législation comprend le financement des sous-marins et l'autorisation pour le président de transférer des sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie. Le rapport du CRS est cohérent avec le rapport du CBO dans sa compréhension des défis posés à la construction et à la maintenance des sous-marins américains, mais il va plus loin dans les défis posés à la base industrielle des sous-marins. Son analyse montre que les États-Unis produisent actuellement des sous-marins de classe Virginia à un rythme d'environ 1,4 bateau par an, ce qui représente un déficit par rapport à l'objectif de 2 bateaux par an. Et ce, malgré des années d'investissements ciblés dans la base industrielle et le réseau de fournisseurs qui construisent ces bateaux. Mais plus important encore, l'évaluation du CRS, qui est acceptée par la marine américaine, montre que le taux de production de sous-marins doit augmenter non seulement à 2 bateaux par an, mais à l'équivalent de cinq bateaux "standard" de la classe Virginia par an d'ici 2028. En effet, d'ici là, les États-Unis devront construire les sous-marins de classe Virginia, plus grands et dotés d'une charge utile de missiles, ainsi que les sous-marins lanceurs de missiles balistiques de classe Columbia, beaucoup plus grands et plus complexes. Chaque Columbia nécessite une capacité industrielle 2,5 fois supérieure à celle nécessaire à la construction d'un sous-marin "standard" de la classe Virginia. Les États-Unis doivent donc non seulement investir entre 31 et 40 % de plus par an dans leurs programmes, mais aussi augmenter leur capacité de production de plus de 3,5 fois par rapport au rythme actuel de 1,4 navire par an. C'est sans compter la capacité industrielle encore plus importante nécessaire pour répondre à la demande d'AUKUS de produire 3 à 5 sous-marins Virginia supplémentaires pour l'Australie (en remplaçant ceux fournis par la flotte existante de l'US Navy et en construisant de nouveaux sous-marins vendus à l'Australie avant l'arrivée du SSN AUKUS (Snorkus)). Les chiffres sous-estiment la difficulté de la tâche. Il ne s'agit pas simplement d'accélérer une chaîne de production ou de remplacer une chaîne de production existante par une nouvelle. La construction de sous-marins nucléaires fait appel à des ouvriers hautement qualifiés qu'il est difficile de recruter et de conserver, et les constructeurs dépendent de centaines - de milliers - de petits fournisseurs pour tous les composants et sous-systèmes qui entrent dans la fabrication de chaque bateau. Il est plus difficile d'accroître la capacité ou la variété de cette chaîne d'approvisionnement que d'augmenter la main-d'œuvre qualifiée dans le domaine de la construction de sous-marins. Ainsi, les rapports du CBO et du CRS, à leur manière mesurée, discrète mais autoritaire, soulèvent de réels doutes quant à la capacité des États-Unis à faire ce qu'ils doivent faire - pour eux-mêmes - et, de surcroît, à livrer AUKUS. En juin 2023, un rapport de l'US Government Accountability Office nous avait déjà indiqué que, la construction des sous-marins de la classe Virginia continuant à se dégrader, il semblait que chaque sous-marin Block V prendrait en moyenne plus de deux ans de plus que ce qui avait été annoncé l'année dernière. Laissant de côté la situation américaine, nous avons maintenant des nouvelles récentes sur les défis liés aux sous-marins nucléaires outre-Atlantique. Le rapport le plus récent vient du National Audit Office du Royaume-Uni – l’équivalent de l’ANAO en Australie, qui nous a apporté de mauvaises nouvelles concernant le programme de frégate Hunter de la Défense. Elle a évalué le plan d’équipement décennal 2023-2033 du ministère britannique de la Défense et a constaté qu’il était inabordable, les coûts des programmes clés augmentant rapidement en raison de l’inflation et d’une meilleure compréhension par le ministère britannique de la Défense des coûts réels impliqués. Deux des augmentations de coûts les plus importantes concernent la Defence Nuclear Enterprise du Royaume-Uni (qui construit les sous-marins nucléaires et les missiles nucléaires du Royaume-Uni) et la Royal Navy (qui acquiert la frégate BAE Type 26 qui est la base du « Hunter » de notre marine). Le programme nucléaire de défense du Royaume-Uni a connu une augmentation de 62 pour cent par rapport aux coûts prévus dans la version de l’année dernière du plan d’équipement. Cela représente une augmentation de 38,2 milliards de livres sterling (l’équivalent de 73 milliards de dollars australiens). Et le programme d’acquisition non nucléaire de la Royal Navy a connu une augmentation de coûts de 41 % entre le plan décennal 2022 et 2023, soit une augmentation de 16,4 milliards de livres sterling (l’équivalent de 31 milliards de dollars australiens). Le NAO britannique note que le plan d'équipement est inabordable et qu'il n'inclut pas encore les capacités « indispensables » pour l'armée britannique, identifiées à partir de l'étude des leçons de la guerre en Ukraine – défense antimissile intégrée, missiles de croisière et missiles balistiques, missiles à longue portée. les missiles sol-sol pour frapper profondément dans les zones arrière de l'ennemi, les systèmes aériens sans pilote et la guerre électronique ». Cela aggrave le problème d’inabordabilité du plan britannique, nécessitant soit des annulations importantes, soit d’importantes augmentations budgétaires. L'action du gouvernement britannique pour adapter les plans militaires à son budget n'affectera pas l'entreprise nucléaire, car celle-ci a été « cantonnée », mais, comme le dit le NAO, elle « exercera une pression plus forte sur les programmes non inclus dans [le cantonnement] » – y compris la flotte de surface de la Royal Navy. Le résultat final est que les deux pays ont eu du mal à répondre à leurs propres besoins en matière de navires de surface et de sous-marins avant l’arrivée d’AUKUS, et ces défis s’accentuent car les conséquences de nombreuses années de faibles investissements sont désormais inévitables. Ils montrent également que les États-Unis et le Royaume-Uni sont confrontés à une spirale de coûts dans leurs programmes de sous-marins, les coûts prévus augmentant en raison de l’inflation et des problèmes de chaîne d’approvisionnement qui rendent tout plus cher. Ces coûts ne se sont pas stabilisés. Cette expérience signifie que le coût annoncé par l'Australie, de 268 à 368 milliards de dollars pour les huit sous-marins AUKUS, doit désormais être considéré comme sous-estimé – ou à tout le moins se situer à l'extrémité supérieure de cette fourchette – car il sera affecté par la hausse des coûts auxquels sont confrontés les États-Unis. le Royaume-Uni et les États-Unis. AUKUS contribue d’une certaine manière : l’Australie apporte un sac d’or à cet effort. Mais dans l’ensemble, AUKUS rend l’ensemble du programme plus difficile : il reste encore beaucoup à faire et cela doit être fait par trois gouvernements, économies et industries de défense différents. Ainsi, alors qu'une grande partie des discussions et débats nationaux sur AUKUS a porté sur la volonté de l'Australie de produire, d'exploiter et d'entretenir huit sous-marins nucléaires, les plus grands défis d'AUKUS proviennent des « jeux à domicile » auxquels le Royaume-Uni et les États-Unis doivent jouer pour répondre à leurs propres besoins. besoins. Ceux-ci sont confrontés à des problèmes sous-jacents profonds et à long terme. Ces problèmes ne seront pas résolus par l’adoption par le Congrès américain d’une législation relative à l’AUKUS cette année. Les investissements américains dans leur base sous-marine ont augmenté ces dernières années, et le Congrès les soutient davantage, ce qui est une bonne chose mais insuffisant. Près de deux ans et demi après l’annonce de septembre 2021, il devient de plus en plus clair que la mise en œuvre de la « voie optimale » nécessite bien plus que des efforts héroïques de la part du Royaume-Uni et des États-Unis sur de très larges fronts d’activité, qui doivent tous réussir. Et ce, pendant que les deux pays aident l’Australie à s’entraîner et à passer rapidement du statut d’enfant en bas âge apprenant à marcher lorsqu’il s’agit de sous-marins nucléaires à un état d’esprit mature et performant dans l’un des domaines les plus exigeants de l’activité humaine. Demander des plans ou mentionner des défis du monde réel est perçu ici comme à la limite du non-australien. C’est étrange, comme le souligne le service de recherche du Congrès américain, presque tous les programmes d’acquisition militaire américains qui n’ont pas fait l’objet d’une analyse de rentabilisation appropriée tenant compte des risques réels et de l’environnement industriel dans lequel ils doivent opérer ont échoué. Le programme Littoral Combat Ship, aujourd’hui annulé, n’en est que l’exemple le plus récent. La compréhension et le soutien du public sont essentiels à la durabilité et à la réalisation d’AUKUS. Cela commence par une ouverture d’esprit sur les défis époustouflants auxquels sont confrontées chaque nation du partenariat – et par des plans crédibles à la hauteur de l’ampleur des défis, dès maintenant.
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  38. Bonsoir à tous . Je vous souhaite d'abord tout mes vœux pour 2024 . Voilà , depuis quelques temps je suis beaucoup moins présent sur le forum , non que je sois très occupé professionnellement , au niveau familial ou des hobbies. Mais comme j'en avais déjà parlé , j'ai eu un grave accident du travail le 31 janvier 2017 , avec une grosse opération neurochirurgicale le 4 mai 2017 . Alors le seule chose que j'ai connu dès le jour de l'accident , c'est la douleur qui depuis ne m'a plus quitté malgré une opération , ou je me doutais qu'il y aurait des séquelles vu comment cela été broyé au niveau des cervicales , mais je ne pensais pas que la douleur serait une compagne permanente ... Résultat malgré la rééducation et tant d'autres "expériences" afin de réduire les pb de douleur,la récupération motrice etc ... Je me suis retrouver après avoir eu différents antis douleurs qui disons ne faisait aucun effet , donc très tôt et bien avant l'opération je me suis retrouver à prendre de la morphine , et là progressivement j'ai vu une augmentation du dosage de la morphine toujours de plus en plus important jusqu'à se jour , enfin depuis quelques mois ça c'est plus ou moins stabilisé , et le dosage de morphine semble être pile poil , mais restant quand même très important . Bien évidemment qui dit morphine dit dépendance même si j'essaie de gérer au mieux , on ne peut pas éviter les pb de dépendance ... Et puis il y a les effets secondaires , qui forcément ont joué tel que ne pas arranger les effets d'une dépression que j'ai essayé de gérer seul , mon côté ancien militaire qui n'était pas encore disons habitué à se genre de gestion , ou le côté psychologique était souvent mis de côté , se qui parfois était à raison dans l'idée d'apprendre à encaisser mais selon d'autres cadres étaient à tord car parfois on ne pourra pas gérer seul en se qui concerne le côté psychologique à un certain niveau ou seul des professionnels peuvent aider . Donc j'ai géré seul au moins en pendant 2 ans après l'opération , mais à un moment je ne voyais même plus que la dépression avait pris le dessus malgré le soutien de ma femme qui finira par en parler à mon médecin , alors que j'ai toujours tenté d'éluder le pb ... Elle a eu raison et finalement un traitement se rajoutera à mon traitement antidouleur, d'ailleurs avec un organisme fatigué j'ai fini par aussi chopper du diabète ... Donc autre traitement médical ... Pour la dépression bien évidemment des effets lié aussi au pb de la vie courante qui se rajouté , mais voici comment j'ai présenté la chose à la psychologue du centre de rééducation et cela sous la forme d'une métaphore ( qu'un des membres de l'équipe de rééducation ma dit qu'il reprendrait à son compte ), vous êtes en gros un nageur qui décide d'aller au milieu de la piscine et dans la partie la plus profonde. La vous ne voyez pas venir la dépression , l'eau représentant la vie , la société , votre environnement proche , le travail ou l'absence du travail , le budget ,la famille , etc ... donc cette garce de dépression dans un premier vous appui sur la tête mais sans que vous vous en rendiez compte , et vous vous laissez couler , et plus on se laisse couler sans s'en rendre compte , bien évidemment l'eau qui représente comme expliqué plus haut votre environnement, vous subissez la pression de l'eau ( de l'environnement) , et vous vous laissez allez , et plus la pression devient plus grosse , plus vous vous laissez allez , car dans le sentiment de ne plus rien maîtriser ... Et vous descendez vers le fond de la piscine , parfois on essai de remonter , mais ça ne marche pas car vous n'avez pas assez d'impulsion ... alors à un moment vous finissez par ne plus rien maîtriser et vous touchez le fond , parfois ça peut-être la fin pour certains , car il n'y aura même plus la force de pouvoir utiliser le fond de la piscine pour appuyer sur vos jambes et envoyer une impulsion qui vous fera remonter . mais comme dans mon cas même si j'ai bien été à un moment donné sans plus aucune volonté en touchant le fond , il y a eu une tout petite volonté de provoquer l'impulsion pour remonter, et comme quand on est au fond de la piscine , on pousse sur les cuisses pour envoyer l'impulsion et on remonte . ALors on remonte , mais ça reste long , néanmoins on commence à voir la surface , et plus on se rapproche plus on retrouve une motivation , on ne veut plus subir la pression de l'eau ( de votre environnement) , et là quand vous arrivez à sortir la tête de l'eau , vous appréciez cet air qui vous aura tant manqué, vous vous sentez revivre , vous poussez même à vouloir nager pour vous rapprocher du bord , et la déjà en étant qu'uniquement la tête hors de l'eau tout en nageant vous voyez le bord de rapprocher , mais comme bien souvent cela arrive , on est encore loin du bord , et là cette garce de dépression vient vous appuyer sur la tête , c'est un coup de massue , car vous avez à peine réussi à remonter à la surface de l'eau , et déjà vous repartez vers le fond ... Et là rebelote ... c'est un moment très difficile , car on a déjà subi la pression et la descente vers le fond , malheureusement on repart vers le fond et tout recommence ... alors avec un traitement j'ai put disons espacer les phases de dépression en terme de descente au fond , mais c'est un combat qui n'est jamais garanti , car cette garce de dépression est toujours en embuscade ... alors depuis j'ai pas mal évolué en positif , mais ça reste fragile . j'ai enfin maintenant appris que mon statut d'accidentés du travail passe en statut défini officiellement , après avoir essayé nombre de choses , malgré tout ça mon état de santé n'évolue plus , je n'ai plus de sensibilité avec une petite importante de la force du côté gauche , jambe et bras gauche , étant gaucher c'est un problème pour moi même si je me débrouille avec le bras droit . je ne peux plus que me déplacer en canne sur certaines distance , ça reste toujours éreintant , donc si un jour je dois me déplacer loin , j'ai une chaise roulante au cas où car je ne voudrais pas non plus être un poids mort pour les gens qui m'accompagneraient. aujourd'hui mon statut pour la sécurité sociale est une invalidité catégorie 2 , incapable d'exercer une profession quelconque . alors je vais quitter l'accident du travail et donc les indemnités journalières pour une pension d'invalidité, Idem va venir aussi le licenciement pour raison médicale par mon employeur , donc une phase aussi à gérer . j'oubliais la prise de morphine est problématique pour la mémoire , ça me perturbe pour la lecture ( j'ai commencé nombre de livres mais j'ai pas fini de les lires ....) Se qui est assez frustrant ... alors il y a aussi la perte d'équilibre , expliquant le besoin d'une canne dès que je sors dans mon jardin , en intérieur j'ai les murs si besoin , les meubles pour avoir appui si besoin . donc c'est beaucoup d'inconnus car je dois attendre la notification de mon nouveau statut en tant que invalide , l'administratif , l'employeur etc ... Donc pas mal de choses qui font que j'ai du mal à me concentrer déjà pour la gestion de ma nouvelle vie en tant que invalide , alors certes vu les échecs au niveau rééducation , la douleur permanente , la difficulté pour me concentrer , de facto cela impacte aussi ma vie et donc des moments comme ceux que je pouvais passer sur le forum , donc ma capacité à disons être concentré pour écrire des messages sur le forum est très perturbé, Idem pour entrer dans des échanges sur des sujets sur le forum comme je pouvais le faire avant . Donc voilà en mode éparpillé les raisons de mon absence sur le forum , enfin dans une forte réduction de mes participations. Alors bien évidemment, il faut accepter le fait de passer en mode invalide , alors peut-être que j'essayais de me masquer le réel alors que la réalité était là, mais bon en devenant officielle cette situation je ne peut que accepté le réel . Alors il y a pire que moi au niveau état de santé , mais on en reste pas pour nos humain , donc on gère comme ça vient . J'ai toujours travaillé, déjà comme apprenti en boulangerie , des petits boulots avant l'armée , puis un boulot chez le même employeur en sortant de l'armée , donc de 2005 à 2024 ( enfin 2017 date de mon grave accident du travail ). Donc j'ai toujours été un actif , forcément cela pèse quand on perd le physique et la santé . Mais je me dis que d'avoir était militaire durant 15 ans , cela m'aura pas mal aidé même si comme dit plus haut la gestion d'une dépression aura été pas était simplifié par l'état d'esprit que j'avais connu à l'armée à une époque se côté psychologique était pas pris en compte , enfin si mais pour formater à encaisser , le pb c'est que ça avait des limites , auquel on ne pense pas car on se croit blindé d'une certaine manière . Alors j'ai quand même tenu 2 ans mais bon à un moment il faut se laisser être aidé . Néanmoins je pense que ça aura quand même été bénéfique pour endurer la douleur physique , car j'ai ramasser sévère , et la morphine reste le seul moyen qui me permet de souffler au vu des douleurs . Donc d'un côté on esprit militaire m'aura beaucoup aidé pour la douleur physique même si j'ai pas eu le réflexe de gérer en amont le pb de dépression en ayant sous-estimé l'avancement de cette garce de depression, mais Je suis aussi croyant , Catholique pratiquant , et la Foi m'aide beaucoup , déjà bien longtemps avant mon accident j'avais redécouvert ma Foi Catholique , je m'étais perdu avant , mais parfois il faut se perdre pour retrouver le bon chemin ! Et puis ma femme , franchement elle aura été là tout le temps pour moi , et gérer un gars comme moi dans cet état , pas simple tout les jours ! Heureusement qu'elle est à mes côtés , et je n'ai pas de mot pour mettre en avant tout se qu'elle a et fait encore pour m'aider dans cette épreuve . Donc ben voilà , désolé pour le côté un peu bordélique de mon message , mais rien que de l'écrire ça m'a pris un temps fou , déjà qu'avant je faisais des pavés illisible , là c'est encore plus compliqué . Voilà , donc je reste sur le forum , mais je ne pourrais plus être aussi actif que par le passé , avec parfois des absences plus longues , parfois moins longues . Voilà mes Amis les raisons de mes absences !
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  39. Disons plutot 3000 vs 6000, mais c'est quand meme du simple au double. Pour les autres usages ca depend plus de la doctrine d'emploi... Et des munitions disponible. Mais le 76 est forcement plus polyvalent.
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  40. Et pourtant, c'est comme dire qu'un Rafale F1 et un Rafale F4 se valent parce qu'ils portent le même nom Attention n'y vois pas d'opposition à ton post initial, c'est surtout un petit rappel général pour dire que c'était un poil plus complexe
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  41. Il y a des gens qui poursuivent comme Jakub Janovsky (@Rebel44CZ).
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  42. A l'époque de la décision de non-remplacement équivalent de l'Eryx, la menace blindée n'était plus aussi forte. On préférait une arme capable de faire aussi de l'appui d'infanterie à 600-1000, l'AT4 existe aussi en version HE avec une capacité airburst jusqu'à 1000 m Clairon
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  43. Les hommes doivent s'inscrire pour la conscription à 18 ans. Il y a eu des tentatives pour que les femmes s'inscrivent et soient également éligibles, mais l'égalité est soudainement devenue une mauvaise chose et il a été mis fin à cette pratique. La conscription s'est arrêtée dans les années 1970 elle est actuellement dans la catégorie "si jamais elle est nécessaire". la conscription est actuellement en sommeil. il est plus facile de traiter avec des volontaires. C'est l'avantage d'une armée professionnelle. La conscription tend à rendre les choses plus physiques et plus violentes aux niveaux inférieurs, comme l'entraînement de base, parce que les gens sont forcés d'entrer dans l'armée après tout. Le bon côté de la conscription est qu'elle rend le public beaucoup plus conscient des guerres et autres engagements étrangers, maintenant que la possibilité de s'impliquer dans l'un d'entre eux augmente. La conscription a été très brève car Covid a pris le relais en 2020, mais beaucoup de gens s'inquiétaient de l'Iran et de la conscription après l'attaque contre le général iranien. En 2022, l'USN a relevé l'âge d'enrôlement à 41 ans, ce qui est presque incompréhensible pour moi. Un père et son fils pourraient se retrouver ensemble dans un camp d'entraînement. L'armée volontaire a du mal à trouver suffisamment de volontaires, même si elle assouplit ses critères pour attirer plus de monde. On parle à nouveau de conscription. Il va falloir changer les choses d'une manière ou d'une autre. l'armée devrait revoir et adapter ses doctrines d'entraînement. (L'USMC accepte presque toujours des volontaires, à moins que la situation ne devienne vraiment désespérée. ) L'armée a fait un travail admirable après les fermetures d'écoles. L'armée américaine a en fait mis en place des "pre boot camps" qui étaient essentiellement des classes de lycée pour amener les enfants au niveau qu'ils auraient dû avoir pour s'engager. Oui, c'est vrai, tout le monde. À mon époque, on nous disait de bien travailler à l'école pour ne pas finir dans l'armée. Aujourd'hui, c'est toute l'armée qui doit enseigner. https://www.armytimes.com/news/your-army/2023/06/02/more-recruits-eligible-for-army-pre-boot-camp-study-fitness-courses/ L'un des plus gros problèmes serait la quantité de moyens dont on dispose pour se soustraire à l'obligation de service. Par exemple, les drogues sont beaucoup plus faciles à acquérir et, dans certains cas, légales dans les États. Au niveau fédéral (l'armée est fédérale), ces drogues ne sont pas autorisées. L'armée devra donc peut-être faire preuve d'une plus grande tolérance à l'égard de la consommation de drogues - dans un premier temps. Le système judiciaire militaire sera plus occupé, et il sera un peu plus difficile de "s'échapper", mais il existe des méthodes. Par exemple, au lieu de jeter les gens dehors, il faut les envoyer dans les endroits où personne ne veut aller. Il y a un énorme manque d'engagement civil et civique aux États-Unis et un manque de citoyens. Je ne parle pas de statut légal lorsque je parle de citoyenneté. Je parle de personnes qui n'ont que peu ou pas de liens les unes avec les autres, avec leur pays ou même avec la réalité dans certains cas. Cela a toujours été un jeu amusant dans l'USMC de trouver des racistes et de les associer aux races qu'ils détestent lors de l'entraînement de base. La simple réalité est que cette nation et tous les grands rêves de beaucoup de gens ne fonctionnent pas si les gens ne se sentent pas liés les uns aux autres. Quelle expérience formidable ce serait pour des guerriers de l'écologie de 18 ans d'avoir l'occasion de trier et de catégoriser des milliers de tonnes de déchets sur un navire de la marine au milieu de l'océan Pacifique ? voyons ces pouces faire autre chose que des tweets sur l'environnement. Pour tous les jeunes qui se disent "quelqu'un devrait faire quelque chose", c'est l'occasion d'être ce "quelqu'un" qui fait "quelque chose". Je dois être clair. Une grande partie de la jeune génération est très bonne. Mais il y en a beaucoup qui manquent vraiment de direction. Un désir profond de voir les personnes plus âgées faire tout pour eux, et beaucoup de rage lorsque cela ne se réalise pas. Si quelque chose ne correspond qu'à 90 % de ce qu'ils veulent, c'est que c'est faux à 100 %. Les personnes qui veulent des "solutions gouvernementales" n'ont pas vraiment envie de servir au sein de ce gouvernement et d'y contribuer. Il est important d'être utile à la société, et le simple fait d'être un activiste, je suis désolé de le dire, n'est pas cela.
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  44. Des commandos indiens ont empêché le détournement d'un cargo
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  45. Les Soviétiques ont aussi essayé cette technique de la saturation même si avec le recul, il ne s'agissait pas tant d'une stratégie bien organisée mais plutôt d'une série de réactions à des opportunités ou à des opérations menées sans les aviser par leurs alliés (notamment les Cubains en Afrique). Il faut aussi tenir compte des chapelles en interne qui n'ont pas les mêmes zones d'intérêt, comme on a pu le voir au Japon de l'entre-deux-guerres. Surtout, le fait de voir une Chine monolithique et toute puissante et pouvant choisir ses secteurs d'intervention éclipse chastement les problèmes du pays lui-même. Aller envoyer quelques dizaines de chasseurs au-dessus de Taïwan ou des rations de combat aux Russes, très bien. Mais quid de la crise immobilière, du chômage des jeunes, du vieillissement ? Tout ça ne se règle pas en claquant des talons et en exhibant une maquette de porte-avions américain dans le Lob Nor. Le fond du problème est le même que ce qu'on avance pour les Américains : combien de temps ça va durer ? Et quels choix seront contraints de faire les Chinois ?
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  46. https://www.opex360.com/2023/11/26/la-sixieme-tranche-de-production-du-rafale-sera-determinante-pour-la-marine-nationale/ Lors de l’élaboration de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, l’Aéronautique navale souhaitait pouvoir remplacer les chasseurs-bombardiers Rafale M les plus anciens. « La Marine est […] la première à avoir eu à sa disposition des avions Rafale. Elle sera logiquement la première à les perdre par l’usure du temps ». En outre, comme il l’expliqua aux parlementaires par la suite, la Marine nationale se devait d’être « vigilante » quant à l’âge moyen de ses Rafale M afin d’éviter un trop grand écart avec celui des appareils mis en oeuvre par l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE]. Cela « nous exposerait à des problèmes de communauté de flotte », avait souligné l’amiral Vandier. Par ailleurs, et par rapport aux Rafale de l’AAE, ceux de la Marine nationale sont exploités dans des environnements « agressifs » et soumis à des contraintes mécaniques importantes lors des catapultages et des appontages… Évidemment, étant donné l’ancienneté d’une partie de ses Rafale M, la Marine nationale espère être la première à mettre en service l’avion de combat de nouvelle génération qui, issu du programme SCAF [Système de combat aérien du futur], ne devrait pas être opérationnel d’ici 2040, au plus tôt… Quoi qu’il en soit, une sixième tranche de production du Rafale est « dans les tuyaux ». C’est en effet ce qu’a indiqué le ministère des Armées dans une réponse à une question écrite posée par une députée qui s’inquiétait du futur format de l’Aéronautique navale.
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  47. https://www.afis.org/Rechauffement-climatique-les-fondements-du-consensus (6 septembre 2019) À l’inverse, l’impact des nuages est beaucoup plus incertain. On sait que les nuages modulent fortement le rayonnement solaire absorbé par la Terre mais aussi l’effet de serre. Il y a des divergences entre modèles sur l’évolution de la couverture nuageuse avec le réchauffement induit par l’effet de serre. C’est la principale source d’incertitude dans les projections climatiques et c’est ce qui explique la dispersion des résultats donnés par les modèles de climat dans le cadre des travaux du GIEC. Il est bien sûr impossible de valider aujourd’hui les projections des modèles pour la fin du XXIe siècle. Une certaine confiance repose sur le fait que les différents modèles de climat, développés de manière relativement indépendante, donnent des résultats non pas identiques, mais concordants. Bien sûr, il est impossible de démontrer que tous les modèles ne sont pas affectés du même biais, ou qu’il n’y a pas un mécanisme stabilisateur inconnu qui n’aurait pas été introduit dans les équations. Les modèles climatiques sont une approximation de la réalité. De nombreux processus qui interviennent dans la dynamique de l’atmosphère, du cycle du carbone, des océans ou des calottes glaciaires doivent faire l’objet de représentations par des équations ad hoc. On ne pourra donc jamais démontrer que les modèles sont parfaitement fiables. Ceux qui exigent une démonstration absolue de la fiabilité des modèles ne pourront jamais être satisfaits. Le consensus scientifique repose donc sur un jugement d’experts basé sur la compréhension des mécanismes physiques, la cohérence entre les modèles développés de manière indépendante et la capacité de ces modèles à reproduire les variations climatiques du passé. François-Marie Bréon est chercheur physicien-climatologue au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.
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