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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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il y a 5 minutes, Connorfra a dit :

En tout cas j'ai vue que les réservoirs de la centrale étaient bien vides...

Si ça pète en ce moment ce serait les zones occupées et la region de la mer d'Azov qui seraient le plus contaminés. Ce serait ballot. 

J'y connais rien en nucléaire si la centrale et privée de refroidissement c'est sur que ça pète ou c'est une sécurité ?

Déjà, de mémoire, la centrale est à l’arrêt, donc le refroidissement est la pour les barreaux usagées (en piscine) et le cœur qui va mettre lonnnnnngtemps à "vraiment" s’arrêter.

Ensuite, je pense quand même qu'il y a un circuit d'eau disponible encore en action. Typiquement un système de bassin réservoir, ils ont peut être fait ça dans l'urgence mais a mon avis ils les ont remplit.

Vu qu'elle ne produit plus et si besoin ils utiliseront l'eau, même plus chaude que la normale faut juste pas être la faune de ces bassins.

Enfin il y a, il me semble, une tour aéroréfrigérante sur site, bah elle risque de beaucoup fonctionner c'est tout.

 

Donc, typiquement, à court terme, pas de risques majeur. La ou c'est embêtant c'est qu'elle risque de ne simplement pas pouvoir fonctionner dans l'état, même si soudainement la zone était sécurisée.

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il y a 20 minutes, Connorfra a dit :

En tout cas j'ai vue que les réservoirs de la centrale étaient bien vides...

Si ça pète en ce moment ce serait les zones occupées et la region de la mer d'Azov qui seraient le plus contaminés. Ce serait ballot. 

J'y connais rien en nucléaire si la centrale et privée de refroidissement c'est sur que ça pète ou c'est une sécurité ?

De quels réservoirs vides tu parles?

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il y a 7 minutes, vincenzo a dit :

De quels réservoirs vides tu parles?

Il n'y a qu'un réservoir ... mais il n'est pas vide.

https://www.semanticscholar.org/paper/Ichthyofauna-of-the-Zaporizhia-Nuclear-Power-Plant-Marenkov/76d623df7a346b602701a85b71fcc9e1b23818a2/figure/0

Sinon les six réacteurs sont déjà en arrêt à froid ...

  • Le souci principal c'est l'alimentation électrique des pompes.
  • L'intégrité du lac de refroidissement.

Même si les besoins en énergie et en eau sont moindre ils subsistent.

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il y a 45 minutes, Akilius G. a dit :

j'avais demandé l'information avec une interrogation pratique sur un plan militaire : peut-on traverser le fleuve plus facilement depuis la destruction du barrage? Mais effectivement les enjeux non militaires de sa destruction sont majeurs.

pour moi non à part des forces légères, le fleuve est toujours la et peut etre meme par endroit avec un courant plus important, plus le fait que les berges ne sont plus les memes, faut à mon avis attendre quelques semaines le temps de le fleuve retrouve un lit normal et apres aviser..

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il y a 1 minute, g4lly a dit :

oui c'est bien ce qu il me semble pour cela que je comprenais pas l'intervention Connorfra

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il y a 3 minutes, Eau tarie a dit :

Donc on a moins de 0.3% de besoin en refroidissement. ça doit pas faire bezef.

Il faut du refroidissement pour le combustible hot entreposé aussi ...

Et pour ça il faut que les pompes restent en marche - réseau électrique ou DA - et qu'il reste un peu d'eau dans le réservoir de refroidissement - que personne ne balance une bombe sur la retenue -.

  • Pour l'eau il y a dans le réservoir des mois d'autonomie.
  • Pour les DA le carburant sur site c'est 15 jours.
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La centrale n'est pas découplé de l'ensemble des réseaux, donc "pour le moment" il n'y a pas de soucis électrique. (Après elle perd régulièrement ses jonctions, mais dans tous les cas ce ne serait pas un soucis instantanée (hors bombardement de la centrale).

Et oui et non pour les besoins en refroidissement, même 0.3% thermique, bah c'est conséquent, sur ton tableau ça donne du 9MW thermique, c'est pas une broutille. Mais les systèmes étant toujours en état, ce n'est pas un gros problème.

Comme dit plus haut et par d'autres, c'est son avenir (redémarrage) qui est plus hypothétique maintenant.

PS: et oui, sans oublier les piscines.

Modifié par Elemorej
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il y a 45 minutes, Connorfra a dit :

En tout cas j'ai vue que les réservoirs de la centrale étaient bien vides...

Si ça pète en ce moment ce serait les zones occupées et la region de la mer d'Azov qui seraient le plus contaminés. Ce serait ballot. 

J'y connais rien en nucléaire si la centrale et privée de refroidissement c'est sur que ça pète ou c'est une sécurité ?

l'eau dans le bassin couvre les besoins pour les 3 prochains mois, apres il faudra voir comment faire

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Il y a 1 heure, Connorfra a dit :

En tout cas j'ai vue que les réservoirs de la centrale étaient bien vides...

C'est drôle parce que le patron de l'opérateur ukrainien de la centrale a vu autre chose :

https://www.sudouest.fr/guerre-en-ukraine-la-centrale-de-zaporijia-ne-presente-pas-de-risques-imminents-mais-doit-etre-surveillee-15496300.php (8 juin 2023)

Un grand bassin de refroidissement situé à proximité du site est « actuellement plein et contient suffisamment de réserves pour alimenter la centrale pendant plusieurs mois, car ses six réacteurs sont en arrêt », a déclaré le patron de l’opérateur ukrainien Ukrhydroenergo Igor Syrota.

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il y a 55 minutes, Elemorej a dit :

La centrale n'est pas découplé de l'ensemble des réseaux, donc "pour le moment" il n'y a pas de soucis électrique. (Après elle perd régulièrement ses jonctions, mais dans tous les cas ce ne serait pas un soucis instantanée (hors bombardement de la centrale).

Et oui et non pour les besoins en refroidissement, même 0.3% thermique, bah c'est conséquent, sur ton tableau ça donne du 9MW thermique, c'est pas une broutille. Mais les systèmes étant toujours en état, ce n'est pas un gros problème.

Comme dit plus haut et par d'autres, c'est son avenir (redémarrage) qui est plus hypothétique maintenant.

PS: et oui, sans oublier les piscines.

oui 9 MW c'est pas zéro, mais ici les installations, tuyauterie, débit sont callés pour 3000 MW thermique en nominal.

Donc rien qu'en siphon thermique en circuit fermé, par echange sur les parrois ça doit suffire :laugh:.

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il y a 2 minutes, Eau tarie a dit :

oui 9 MW c'est pas zéro, mais ici les installations, tuyauterie, débit sont callés pour 3000 MW thermique en nominal.

Donc rien qu'en siphon thermique en circuit fermé, par echange sur les parrois ça doit suffire :laugh:.

Oh totalement d'accord hein, d'ailleurs un peu plus haut je souligne qu'a mon avis il vont juste utiliser à fond le bassin au risque d'y griller toute la faune et c'est à peu prêt tout niveau risque environnemental.

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On front lines of Ukraine counteroffensive, soldiers pay heavy price

https://www.washingtonpost.com/world/2023/06/13/ukraine-counteroffensive-kryvyi-rih-donetsk/

 

Sans réelle surprise mais toujours intéressant de la part de ceux qui en parlent le mieux..

For the first hour and a half of the 37th’s assault near Velyka Novosilka, the Russians bombarded the unit with nonstop shelling that penetrated their AMX-10 RC armored vehicles, according to Grey, another soldier in the battalion who spoke on the condition that he be identified only by his call sign. The armored vehicles, sometimes called “light tanks,” were not heavy enough to protect the soldiers, Grey said, and had to be positioned behind them instead of in front.

 

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Le problème n'est pas les parois, c'est le combustible lui-même.

Effectivement une puissance de 9 MWth est assez négligeable comparée aux 3000 MWth du réacteur en fonctionnement. Néanmoins ça représente tout de même 9000 radiateurs électriques allumés en continu. Si le combustible n'est pas correctement refroidis, avec de l'eau "fraiche" qui circule, sa température va inexorablement monter. En contact avec un combustible à plus de 1000°C, l'eau peut préférer passer en vapeur ce qui va énormément augmenter la pression dans le circuit.

Si la température du combustible monte encore, on a rupture de la première barrière de protection (la gaine) et le combustible perd son intégrité physique. Des morceaux tombant au fond de la cuve pourraient aussi rompre la deuxième barrière physique (la cuve). Ajouté à la surpression, ça va évacuer du radionucléide à la pelle dans la troisième barrière (l'enceinte de confinement). Si elle tient sans fuite ou relâchement, la centrale est foutue mais il n'y a pas de fuite à l'extérieur. Si elle ne tient pas, on a un micro-Fukushima.

La problématique est exactement la même que le réacteur soit arrêté depuis 1 semaine ou depuis 3 mois, c'est simplement le besoin en refroidissement (et donc en bout de chaine la consommation d'eau fraiche) qui sont différents.

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Il y a 4 heures, Alexis a dit :

Cette séquence date du 9 mai. L'article contient des détails sur le parcours personnel de ce conscrit Ruslan Anitin.

Pour revenir sur ce sujet, je trouve que, au-delà de la "belle histoire" journalistique, qui pose bien les gentils et les méchants, la lumière et l'obscurité, elle a le mérite de mettre l'accent sur un aspect très humain des opérations militaires : la motivation et les perspectives.

Personne de normalement constitué n'a, je crois, envie de se jeter au combat pour y mourir.

Il faut donc un élément de motivation qui dépasse l'individu et lui donne, en pratique, le devoir d'agir - au risque d'y mourir.

Chez la majorité des Ukrainiens, qu'ils soient engagés ou mobilisés, il semble qu'il y ait cet élément de résistance à l'agression, de défense de la patrie en danger. Je ne dis pas que d'autres n'ont pas, aussi, un nationalisme ou une xénophobie ou une russophobie exacerbée qui vient s'y ajouter, mais il paraît y avoir un large consensus pour une acceptation du risque au regard d'une forme de justice du combat.

Chez les Russes, en revanche, si les engagés ont une culture de l'obéissance aux ordres assez marquée, en revanche, chez les mobilisés, c'est moins prégnant. Et la motivation semble alors se faire essentiellement à coup de récompenses, de butins ou de menaces (en cas de repli notamment). L'Opération Militaire Spéciale est acceptée passivement par la population (dont sont issus les mobiks), mais ne paraît pas spécialement recueillir une grosse adhésion. Faute d'une cause qui les dépasse, les individus peuvent-ils facilement consentir à risquer leur sacrifice sur des objectifs auxquels ils ne croient pas nécessairement.

Partant de là, quelles sont les perspectives qui s'offrent à eux, et leurs échappatoires pour éviter la mort ?

Effectivement, la reddition des Russes aux Ukrainiens parait une perspective plus accessible que la mort au combat ou au repli. Quel sera l'accueil qu'ils recevront en retournant au pays (entre reddition et désertion, pas sûr que la hiérarchie fasse le distingo) ? En attendant, ils ont assuré leur survie immédiate.

Pour les Ukrainiens, en revanche, la reddition aux Russes ne semble pas une perspective d'avenir. Il y a alors la possibilité que "foutu pour foutu", ils tentent tout pour faire le plus de mal possible à l'adversaire. Et face à un adversaire "mou", dont la motivation et les perspectives ne sont pas au top, ils pourraient même s'en sortir.

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il y a 28 minutes, FATac a dit :

Pour revenir sur ce sujet, je trouve que, au-delà de la "belle histoire" journalistique, qui pose bien les gentils et les méchants, la lumière et l'obscurité, elle a le mérite de mettre l'accent sur un aspect très humain des opérations militaires : la motivation et les perspectives.

Personne de normalement constitué n'a, je crois, envie de se jeter au combat pour y mourir.

Il faut donc un élément de motivation qui dépasse l'individu et lui donne, en pratique, le devoir d'agir - au risque d'y mourir.

Chez la majorité des Ukrainiens, qu'ils soient engagés ou mobilisés, il semble qu'il y ait cet élément de résistance à l'agression, de défense de la patrie en danger. Je ne dis pas que d'autres n'ont pas, aussi, un nationalisme ou une xénophobie ou une russophobie exacerbée qui vient s'y ajouter, mais il paraît y avoir un large consensus pour une acceptation du risque au regard d'une forme de justice du combat.

Chez les Russes, en revanche, si les engagés ont une culture de l'obéissance aux ordres assez marquée, en revanche, chez les mobilisés, c'est moins prégnant. Et la motivation semble alors se faire essentiellement à coup de récompenses, de butins ou de menaces (en cas de repli notamment). L'Opération Militaire Spéciale est acceptée passivement par la population (dont sont issus les mobiks), mais ne paraît pas spécialement recueillir une grosse adhésion. Faute d'une cause qui les dépasse, les individus peuvent-ils facilement consentir à risquer leur sacrifice sur des objectifs auxquels ils ne croient pas nécessairement.

Partant de là, quelles sont les perspectives qui s'offrent à eux, et leurs échappatoires pour éviter la mort ?

Effectivement, la reddition des Russes aux Ukrainiens parait une perspective plus accessible que la mort au combat ou au repli. Quel sera l'accueil qu'ils recevront en retournant au pays (entre reddition et désertion, pas sûr que la hiérarchie fasse le distingo) ? En attendant, ils ont assuré leur survie immédiate.

Pour les Ukrainiens, en revanche, la reddition aux Russes ne semble pas une perspective d'avenir. Il y a alors la possibilité que "foutu pour foutu", ils tentent tout pour faire le plus de mal possible à l'adversaire. Et face à un adversaire "mou", dont la motivation et les perspectives ne sont pas au top, ils pourraient même s'en sortir.

Deux bémols

parmi les plus jeunes des Ukrainiens il y a énormément d'esquive de la mobilisation depuis la fin du choc initial ou toute l'Ukriane était menacée. Je ne serais pas surpris d'apprendre que le combattant moyen Ukrainien est nettement plus vieux que le combattant Russe.

deuxième bémol il y avait chez certains Russes une vraie motivation due a l'enrichissement potentiel. @Heorlexagérait un peu quand il parlait de sous développement, mais il y a vraiment des soldats Russes pour lesquels la possibilité de piller une machine a laver était une vraie belle opportunité. C'est moins vrai maintenant que les Russes se sont stabilisés et que les échelons disciplinaires sont arrivés.

 

mais côté Ukrainiens en dehors de ceux qui ont connus l'URSS, ça devient peu a peu une guerre du Donbas. Restent donc les vrais dur, ceux qui ont trouvés un job (les spécialistes), et ceux qui avaient des comptes à régler avec l'URSS.

c'est assez inquiétant pour l'engagement au sein de nos sociétés, dans le cadre d'un conflit ou les acteurs sont quand même très identifies entre l'envahisseur et l'envahis. Parmi tous les soldats de l'An II que je connais, qui avaient largement triches pour certains pour pouvoir s'engager, pas un seul ne se bats encore. C'est presque devenu un conflit étranger et tout le monde a de bons arguments

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Il y a 3 heures, Connorfra a dit :

En tout cas j'ai vue que les réservoirs de la centrale étaient bien vides...

Si ça pète en ce moment ce serait les zones occupées et la region de la mer d'Azov qui seraient le plus contaminés. Ce serait ballot. 

J'y connais rien en nucléaire si la centrale et privée de refroidissement c'est sur que ça pète ou c'est une sécurité ?

Dans ce cas faut la mettre à l'arrêt. 

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@Connorfra @Teenytoon

Les 6 réacteurs sont arrêtés, le dernier d'entre eux en septembre 2022.

Mais le besoin en électricité en continu est vitale pour faire, entre autres et pour commencer, tourner les pompes ...

Situation IRSN au 15/05/2023 :

"La situation de la centrale de Zaporizhzhya reste préoccupante : la centrale n’est alimentée que par une seule ligne électrique externe, le site est toujours occupé par les militaires russes et les combats dans la région s’intensifient.

Tous les réacteurs de la centrale de Zaporizhzhya sont à l’arrêt. Néanmoins, une alimentation électrique externe reste nécessaire pour assurer la sûreté de la centrale de façon pérenne. Une seule ligne d’alimentation électrique de 750 kV est actuellement opérante pour assurer le fonctionnement des systèmes de refroidissement des assemblages combustibles.

En cas de défaillance de cette alimentation électrique, 20 groupes électrogènes de secours sont disponibles pour prendre le relai et assurer l’alimentation électrique de la centrale. Dans l’hypothèse d’une défaillance de tous ces groupes électrogènes, l’échauffement du cœur des réacteurs conduirait, dans des délais estimés de l’ordre d’une dizaine de jours pour le dernier réacteur arrêté le 11 septembre 2022, à la fusion du cœur, entrainant des rejets radioactifs dans l’environnement. Compte tenu des délais importants depuis l’arrêt du dernier réacteur, les rejets en iode notamment, bien qu’importants, seraient bien plus faibles que pour un réacteur en fonctionnement, du fait de la décroissance radioactive1. La fusion du combustible entreposé dans la piscine,située dans l’enceinte de confinement du réacteur, interviendrait ensuite, entraînant des rejets supplémentaires.

Les conditions d’exploitation sont particulièrement difficiles pour le personnel ukrainien sur site. La décision prise par les Russes d’évacuer massivement les populations situées à proximité de la centrale, notamment la ville d’Energodar, contribuent sans doute à fragiliser encore plus la situation du personnel. Comme l’IRSN l’a évoqué dans sa note du 6 septembre 2022, tous les moyens humains et logistiques qui seraient indispensables sur le site pour gérer les situations accidentelles pourraient ne pas être opérationnels en cas d’accident.

La sûreté des 9 réacteurs des 3 autres sites nucléaires peut également être affectée en cas de défaillance du réseau électrique ukrainien. Pour les réacteurs en fonctionnement, en cas de perte totale des alimentations électriques et des groupes électrogènes de secours, les rejets radioactifs surviendraient plus rapidement et seraient plus importants. Le ravitaillement de ces sites, notamment en carburant pour les groupes électrogènes de secours, serait néanmoins moins problématique, les territoires n’étant pas occupés par les troupes militaires russes."

https://www.irsn.fr/actualites/ukraine-situation-centrale-zaporizhzhya-15-mai-2023#:~:text=Tous les réacteurs de la,la centrale de façon pérenne.

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il y a 30 minutes, Teenytoon a dit :

Dans ce cas faut la mettre à l'arrêt. 

Lorsque la centrale de Mühleberg avait été stoppée totalement et définitivement, j'avais lu qu'une année entière était nécessaire pour qu'il n'y ait plus de risque d'accident suite à un problème de refroidissement.

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Il y a 3 heures, FATac a dit :

Il me semble que la centrale est en mode "arrêt chaud". Les réactions nucléaires y sont fortement modérées, les barres de combustibles sont engagées au minimum.

Elle ne produit plus, vu les risques de combats sur la zone. Elle a juste besoin d'un refroidissement résiduel pour éviter une dégradation de l'installation et du coeur.

La perspective, c'est de passer en arrêt "froid" dès que possible et tant que la zone restera contestée.

Pour autant, le risque qu'elle "pète" avec contamination à la ronde est (théoriquement) quasi nul.

Par contre, le risque que la chaleur ne dégrade les installations (mécaniques, fluides, électromécaniques) et ne permette pas un redémarrage, lui, est maximal.

5 des 6 réacteurs sont à l'arrêt "froid", le 6ème arrêté en septembre 22 est lui encore, en arrêt "chaud".

Les risques préoccupants restent évidemment l'eau et l'électricité ...

"À la centrale nucléaire de Zaporijjia, depuis la prise de contrôle du site par les forces russes dans la nuit du 3 au 4 mars 2022, les systèmes d’alimentation électrique ont été mis à mal à de nombreuses reprises du fait des combats (à 7 reprises, le site a dû basculer sur les diesels de secours).

La perte régulière des alimentations électriques a conduit l’exploitant de la centrale nucléaire de Zaporijjia à maintenir les 6 réacteurs en arrêt (à froid ou parfois à chaud) depuis plusieurs mois. Actuellement, 5 réacteurs sont en arrêt à froid et un en arrêt à chaud.

Malgré l’arrêt des réactions de fission nucléaire et la baisse relative de la température, le maintien des fonctions de sûreté des réacteurs, et en particulier le refroidissement permanent des combustibles irradiés hautement radioactifs présents dans les cœurs et dans les piscines de désactivation, nécessite une puissance électrique de 100 MW  fiable, le recours à une source froide (eau) et du personnel.

Rappelons que l’impossibilité de refroidir correctement une centrale nucléaire peut conduire, dans certaines configurations, à une catastrophe comme ce fut le cas en mars 2011 à la centrale de Fukushima Daiichi au Japon.

Problèmes posés par le niveau d’eau dans le réservoir de Kakhovka

Ces derniers mois, le risque de perte des ressources en eau nécessaires au refroidissement de la centrale nucléaire de Zaporijiia s’est fortement aggravé. En effet le niveau d’eau du réservoir de Kakhovka avait baissé dangereusement, descendant1 à 14 mètres le 2 février 2023, soit son plus bas niveau depuis 3 décennies (cf. illustration 3). Un minimum de 12,7 mètres (selon l’AIEA : Agence Internationale de l’Energie Atomique) à 13,2 mètres (selon l’administration militaire régionale de Zaporijiia) est nécessaire pour permettre l’admission d’eau dans les dispositifs de refroidissement de la centrale nucléaire.

Ces dernières semaines c’est, à l’inverse, le risque d’inondation qui était craint (niveau d’eau de 17,54 mètres le 21 mai 2023)."

https://www.criirad.org/06-06-2023-breche-dans-le-barrage-de-kakhovka-quelles-consequences-pour-la-centrale-nucleaire-de-zaporijjia/

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Il y a 10 heures, olivier lsb a dit :

Boarf, il y a donc un problème de comptabilité et de procédures au sein de la très bureaucratique armée américaine ? And so what? 

Dire que c'est de la que proviennent les armes vues au Mexique ou que c'est ce qui attend l'Ukraine après guerre, c'est allez un peu vite en besogne et c'est oublier que sur le sujet des armes pouvant faire l'objet d'un traffic (kalash et autres RPG), les ukrainiens sont bien moins dépendant de l'aide américaine. 

Le rapport est assez long mais ce que j'y ai vu c'est que pour les gros item genre canons ou véhicules militaires, ce sont effectivement des problèmes mineures administratifs de numéros de série. Mais que pour des cargaisons sur des items plus facilement utilisables ou revendables (armes individuelles, lunettes de vision nocturnes, materiel legers, ...), il y a parfois carrément une totale absence de comptabilité ... Le rasoir d'Occam me fait dire que cela a peu de chance d’être une coincidence.

Le point était que l'on se gausse souvent de la corruption en Ukraine et en Russie, mais il faut être réaliste et comprendre que meme chez nous, l'occasion fait le larron. Pas obligatoirement sous forme de crime organise d'ailleurs. C'est peut être juste tout le personnel qui se sert chacun son tour d'un exemplaire sachant qu'il n'y a pas de verification et pensant que de toute façon, étant le seul a le faire, cela ne se verra pas. Donc ce genre de transfert de materiel improvise et peu surveille est très propice a cela. Et la resistance des administrations a toute verification (cela a été un dur combat aux USA) est probablement le reflet du fait qu'elle a plus ou moins conscience du fait et préfére ne pas le voir plutôt que de résoudre le problème.

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Il y a 5 heures, FAFA a dit :

Lorsque la centrale de Mühleberg avait été stoppée totalement et définitivement, j'avais lu qu'une année entière était nécessaire pour qu'il n'y ait plus de risque d'accident suite à un problème de refroidissement.

En fait, le gros de la puissance vient de la fission nucléaire de l'uranium. Mais cette fission aboutit a la creation d'une variété de nucléides eux meme instables et qui se désintégreront eux meme en d'autres nucléides instables avec des demi-vies variables jusqu’à aboutir a un element stable. Cela s'appelle des chaines de desintegration. Donc quand un réacteur est arrête, il produit encore environ 7% de chaleur résiduel par rapport a sa puissance de fonctionnement. C'est cela qui constitue le principal risque des centrales nucléaire plus qu'un  risque de divergence comme l'imagine tout le monde. Et cela prend du temps, beaucoup de temps pour arriver a une production de chaleur négligeable, les demi-vie de certains elements pouvant être très très longues.

Modifié par Deres
nucleotides => nucléides
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