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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 17/11/2016 dans toutes les zones

  1. Bubzy tu sais je t'aime bien, mais quand on voit une "anomalie", au lieu de réagir immédiatement par rapport à ce que l'on "pense" qu'il "devrait être", on se documente, on se renseigne, on essai de comprendre, au lieu de cracher les âneries comme : C'est pour ça j'ai réagi. Maintenant pour expliquer le pourquoi que le FAB-500 M54 et M62 sont conçus de telle forme - Ce que tu vois sur la tête de la bombe s'appelle l'anneau balistique. Son objectif est de créer un onde de choc symétrique lorsque la bombe atteint presque la vitesse de son lors de sa "chute libre". Cet onde de choc va empêcher l'écoulement d'air venir tourbillonner la queue de la bombe qui modifiera sinon la trajectoire de la bombe, réduire l'interférence aérodynamique à haute vitesse de chute, améliorer la stabilité et la précision de la bombe larguée à haute altitude A la base, cette forme aérodynamiquement recherchée est conçue pour les bombes non guidées larguées à haute altitude, pour améliorer la précision de frappe. Sa tête plus plate est aussi profitable pour le rangement dans une soute à bombe. Etant donné sa forme qui n'est pas adaptée à une plateforme supersonique, donc un chasseur de nos jours par exemple, ce type de conception aérodynamique est de plus en plus rare aujourd'hui. La France avait opté à l'époque une autre voie technique qui est le parachute, voir le modèle Matra 200 SFA par exemple. Pourquoi ce choix ? Parce que lors du largage à haute vitesse et à haute altitude, une bombe "profilée" va certes améliorer le coefficient de pénétration, mais son angle d'incident au moment de l'impact va également être très petit, et couplé avec une très grande vitesse, la probabilité qu'elle "glisse" sur la cible est aussi grande. Il faut donc chercher une solution pour freiner la bombe avant qu'elle atteint sa cible. On a donc ici le même problématique (précision pour bombe non guidée), mais deux solutions techniques différentes - l'une est beaucoup plus simple, mais uniquement adaptée à un profil de vol (Haute altitude) l'autre est plus complexe et surtout plus chère, mais adaptée aux deux types de profil de vol différents (Haute et basse altitude) Globalement, on peut voir à travers d'une simple bombe deux philosophies de conception totalement différentes entre les Russes et les Occidentaux. Encore une fois, je ne compare pas laquelle est meilleure - Chacune est née sous un contexte et pour des raisons tout aussi valable. Mais si vous regardez en détails les armements des deux "camps", vous pourrez constater cette différence qui est, pour moi, très intéressante. Bubzy, mon mentor quand j'étais stagiaire ingénieur m'a toujours dit - "En ingénierie, RIEN n'est un hasard. TOUT a une explication fondée". C'est la même phrase que je transmets à la génération suivante aujourd'hui (pas ici au forum je précise, vous n'en avez pas besoin). Je viens de me lever, donc si j'ai froissé quelqu'un avec le ton, vous me dites. Henri K.
    7 points
  2. http://www.telegraph.co.uk/news/2016/11/16/downing-street-must-prepare-for-donald-trump-policy-change-on-sy/ (16 novembre 2016) Un analyste du Royal United Services Institute dit dans un briefing aux députés anglais qu'il va être difficile pour l'Angleterre d'avoir une politique étrangère en désaccord avec Donald Trump, indépendante des États-Unis d'Amérique : Le ministère de la défense pourrait ne pas pouvoir compter sur Washington pour compenser les lacunes de l'équipement et de l'expertise militaire britanniques. À la place, le ministère de la défense doit voir s'il peut compenser les lacunes lui-même ou bien "envisager de s'orienter vers une posture stratégique moins ambitieuse dans l'éventualité d'un retrait américain de ses engagements internationaux". La présidence Trump survient alors que la Grande Bretagne a déjà passé des commandes de milliards de livres en armes et en avions américains. Le professeur Chalmers a dit que cela pose maintenant la question "de savoir si ce niveau de dépendance reste acceptable dans les nouvelles circonstances où nous nous trouvons".
    5 points
  3. En occurrence, moi qui suis dans le domaine, j'ai toujours dit que l'informatique n'est pas une science exacte. Henri K.
    4 points
  4. Ce que j'ai décris n'est qu'une vue momentanée de l'échiquier. Les USA ne sont pas directement concernés par les matières premières des républiques d'Asie centrale. Mais la Chine et l'Europe oui. Dans ce grand jeux les Chinois ont des intérêts qui convergent avec les Occidentaux qui sont ses principaux clients. Quand je fait allusion au réseau logistique dont les Républiques d'Asie Centrale sont prisonnières, il s'agit des voies ferrées a l'écartement de 1520 mm héritées de l'ère soviétique. L'écartement des voies en Chine est à la norme internationale de 1435 mm, comme en Iran, comme en Turquie, comme en Europe. En Turquie il y a depuis peu un tunnel, le "Marmaray" qui permet aux trains de franchir le Bosphore. La Chine est en train de densifier ses échanges avec l'Europe par voies ferrées. L'orthodromie ( la voie la plus courte ) passe par le Kazakhstan et Moscou avec une adaptation d'écart de voie pour la partie "soviétique". Mais la Chine et l'Europe sont très intéressées par la voie "Sud" qui permettrait d'embarquer les Républiques d'Asie Centrale dans des échanges économiques ( et donc culturels ) hors de l'emprise de la Fédération de Russie. Pour Moscou ce développement en cours ( la Chine y a déjà investi + de six milliards de $ ) est une catastrophe car il ouvre des horizons aux parties de la fédération qui aspirent au vent du large. La cohésion de la Fédération est très fragile, d'ou le rétablissement de "la verticale du pouvoir". Quand il s'agit de "Grand Jeux" vous semblez automatiquement penser aux Etats Unis : ce n'est pas vraiment le cas. En réalité, à ce jour, le véritable maître du monde est le maître des normes. Pour Vendre à l'Europe et à l'Amérique du Nord, la Chine s'adapte très vite aux normes Occidentales. A la Charnière de l'Europe et de l'Asie et hors des trop fortes restrictions hivernales, le Moyen Orient devient le noeud logistique majeur. Les peuples "régionaux" ne pèsent pas bien lourd dans ces enjeux. L'ouverture effective au monde de l'Iran est l'enjeux majeur actuellement. J'ai évoqué la Chine et l'Europe, mais il ne faut pas négliger l'Inde (*) dont le développement s'accélère et qui doit aussi converger vers les "normes dominantes". Ce n'est pas simple de parler du "grand jeux" en quelques lignes. Il y a tellement d'éléments a exposer ! (*) l'écartement des voies ferrées en Inde et au Bengla Desh est un héritage des Anglais : 1636 mm. On retrouve cet écartement en Argentine et au Chili. Quand les USA sont arrivés en Afghanistan après le 11 Septembre, il n'y avait pas de voies ferrées. Plusieurs trajets ferroviaires sont en construction en Afghanistan pour le plus grand bénéfice de la Chine. Un trajet est prévu pour rejoindre la Chine au port de Bandar Abbas en Iran. Inutile de préciser que Bandar Abbas se trouve à l'entrée du Golfe Persique.
    3 points
  5. L'achat de la nouvel hélicoptère d'attaque sera réaliser après 2019, donc il n'y a pas encore une proposition officielle de producteurs. Mais Inspectorat d'armement est apres le “dialogue technique” et il peut comparer les prix. Mais c’est pas seulement le prix unitaire de hélicoptère. Il y a aussi: le coût et l'autonomie de maintenir, production et l'intégration d'armements en Pologne, le transfert de technologie nécessaires dans d'autres programmes. Prix d’un Caracal pour Pologne était plus grande que pour Koweït. Mais l'un des négociateurs (de l'armée) était prêt à ajouter 0,7-1 mld zloty additionnel pour le transfert de technologie propose.
    3 points
  6. http://www.pogo.org/straus/issues/defense-budget/2016/pentagon-memo-f-35.html?referrer=https://www.google.fr/ Je n'ai mis que la conclusion mais tout l'article est intéressant.
    3 points
  7. http://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/arte-dokumentation-der-fall-magnitski-abgesetzt-14206523.html (29 avril 2016) Le documentaire d'Andreï Nekrassov sur l'affaire Magnitski qui devait être diffusé sur Arte le 3 mai, journée de la liberté de la presse, a été déprogrammé, officiellement pour être l'objet d'une "évaluation juridique". La diffusion a été reportée à une date indéterminée. Arte ne sait comment expliquer que la famille Magnitski ait pu avoir connaissance du contenu du film avant sa diffusion. On peut penser que c'est le réalisateur lui-même qui leur a envoyé des extraits. La présentation en avant première prévue à Bruxelles a également été annulée. http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20160426.OBS9258/l-imposture-magnitski-salade-russe.html (3 mai 2016) Le cinéaste russe Andreï Nekrassov commence le tournage d'un docu-fiction sur ce scandale des droits de l'homme. Opposant déclaré au régime de Vladimir Poutine et célèbre en France pour sa série documentaire sur la chute du bloc soviétique "Adieu, camarades !" (2011, Arte), Nekrassov écrit un scénario directement inspiré par le récit du milliardaire Bill Browder pour lequel Magnitski travaillait et qui se plaint d'avoir perdu 230 millions de dollars dans l'affaire. Mais peu à peu, au fil du tournage, certains détails de l'histoire commencent à paraître très étranges à Nekrassov : présenté comme avocat, Magnitski se révèle n'avoir été qu'un simple comptable ; le policier russe accusé d'être le cerveau du détournement porte plainte pour diffamation directement à Londres et proteste très calmement de son innocence devant la caméra ; la veuve de Magnitski refuse de demander l'autopsie du corps de son mari, censément mort sous la torture ; le milliardaire américain très prolixe au début du film se met à fuir la caméra dès que les premières questions remettent en cause sa version ; enfin, il s'avère que le rapport accusateur du Parlement européen s'appuie sur des traductions trompeuses de documents russes. Bref, le scandale s'écroule. [...] Nekrassov s'interroge : "Lorsqu'un Etat est diabolisé, toutes ses décisions de justice ressemblent à une farce, constate le réalisateur. Et quand on nous présente une histoire trop belle pour être vraie, avons-nous encore le courage d'utiliser notre raison ?"
    3 points
  8. Nouveau rapport à charge du Director of Operational Test and Evaluation (Michael Gilmore) dévoilé : http://aviationweek.com/blog/dote-memo-f-35-still-challenged La phase de recette continue de dériver et le Joint Program Office semble vouloir jouer l'autruche...
    3 points
  9. Et la Russie non plus ! En effet, seuls les Etats ayant signé et ratifié le traité créant la CPI l'appliquent (en vert sur la carte). Ce qui n'inclut ni Etats-Unis, ni Russie, ni Chine, ni Inde, ni Turquie, Iran, Israël, Egypte, Arabie, Indonésie... Ca fait partie de ces traités qui en caricaturant à peine sont appliqués par tout le monde, sauf ceux qui comptent...
    3 points
  10. Non, la mise à l'écart de Christie et de sa bande, c'est de la pure vengeance personnelle à deux degrés: - à un moindre degré, c'est Trump qui sanctionne Christie pour avoir été trop tiède, avoir essayé de jouer le politicien à la moindre occasion, ou de prendre quelques distances chaque fois que les perspectives de Trump diminuaient - nettement plus fort: c'est le compte à régler personnel de Jared Kushner, le mari d'Ivanka, issu d'une famille de magnats de l'immobilier (beaucoup plus riches que Donald). Christie, quand il était procureur fédéral, a mené un vaste procès contre le père de Kushner, Charles Kushner (contributions politiques illégales, fraude fiscale et subornation de témoins), et a utilisé tous les ressorts médiatiques possibles, dont certains très humiliants, pour aider à la condamnation, dont de la prison ferme (dans un pays où si t'es riche, faut vraiment violer le cadavre d'une petite fille après l'avoir tuée devant une caméra pour être condamné). Christie se prend le retour de bâton maintenant, parce que c'est pas le genre de situation où quelqu'un va dire "c'est professionnel, pas personnel". Surtout avec un Chris Christie qui, dans toute sa carrière, à toujours tout fait pour se donner un maximum de pub, faire dans le spectaculaire et se présenter dans un registre manichéen (donc en bousillant la réputation des autres quand il gagne). Plus largement, pour les variations incessantes dans le "programme", l'explication la plus probable est l'amateurisme: même pour un politicien rôdé, il est difficile de parvenir à même seulement entrevoir l'immensité de la tâche représentée par la présidence et ses exigences. Pour quelqu'un qui pense tout savoir et pouvoir tout gérer, et s'estime un être supérieur de par sa naissance (et non, ce n'est pas de la conjecture anti-Trump, il y a de multiples interviews de lui depuis bien longtemps où il dit clairement ce genre de choses: le type se croit vraiment sorti de la cuisse de Jupiter), et qui n'avait possiblement pas réellement anticipé la victoire, ce genre de cafouillage est très probable, surtout dans les premières semaines, avec en plus l'euphorie qui suit la victoire, l'impression de pouvoir tout faire, tout dire, nommer n'importe qui, se faire courtiser par les milliers de lèches-culs qui radinent maintenant.... Pour un ego aussi sensible et en manque permanent de validation, on va dire que c'est normal. L'équipe de transition a un peu plus de 4000 postes importants à pourvoir qui sont directement sous l'autorité du président, certains étant à confirmer par le Sénat, mais la majorité étant purement discrétionnaires: ça fait vraiment beaucoup de monde à voir et à sélectionner, encore plus de gens qui demandent quelque chose, pas mal qui ont réellement quelque chose à offrir en retour (sans qu'il soit facile d'évaluer qui), et le petit détail qu'il est impératif d'en avoir quelques-uns de compétents ET voulant être efficaces dans le job, et pas non plus trop d'insiders dont la priorité absolument dominante est d'être dans le "jeu" de Washington.... Ce qui est aussi inévitable que pas si facile à évaluer. Le tout pour un Trump qui, quoiqu'il en dise, connaît et comprend bien trop peu la machine gouvernementale massive d'un pays comme les USA, les rapports politiques (forcément politiques) au sommet que tant d'organisations et de gens impliquent (rien que pour l'appareil d'Etat lui-même, sans même parler de la dialectique avec le Congrès, et les autres interactions cruciales avec l'inévitable écosystème de la capitale, et ses multiples intervenants).... Il connaît peu, voire pas, la dite machinerie, et ne peut du coup connaître non plus tous les candidats potentiels pour les jobs, même les seuls "grands" jobs dans cette liste de 4000 qui est littéralement l'une des quelques échalottes de la course: c'est l'endroit où on case les copains, les favoris, les poulains qu'on a sous le coude, les adversaires qu'on veut occuper/neutraliser, les gens qu'on veut foutre au placard ou démolir (en leur rendant la tâche impossible, ou parce qu'on les met dans un organisme qu'on veut fermer/amoindrir....), les gens en vue pour une certaine audience qu'on veut satisfaire.... C'est du capital politique, de l'or en barre pour se faire de la puissance. Et ce capital est dès le départ partagé: Pence et Priebus, plus le mot qu'auront à dire, nécessairement, Ryan et McConnell, plus quelques autres probablement (surtout côté bailleurs de fonds), veulent leur part et sont placés au coeur du système de distribution des (co)pains. Et puis le Donald, il doit avoir envie de faire danser du monde juste pour se faire plaisir et se donner l'impression qu'il est plus expert qu'il ne l'est. Parce que concrètement, ce jeu de placement est d'une complexité inouïe: c'est la concrétisation en temps réel des rapports de force politique dans la majorité élue, dans toutes ses composantes (groupes et individus), la rencontre de stratégies de pouvoirs divergentes, voire opposées, d'aspirations très différentes en matière de programmes.... Et bien vite, pour ces gens, 4000 postes, ça semblera trop peu pour satisfaire tous ceux qu'il faut satisfaire. Sans même prendre en compte l'occasionnelle nécessité d'avoir quelques trucs qui fonctionnent (et si possible, qui fonctionnent pas trop mal ensembles) dans le gouvernement dont ils ont la charge. Ca va sans doute être l'une des premières leçons du Donald sur les limites de son nouveau pouvoir, et sur ce que les chefs du GOP peuvent lui imposer. Même si nous, on ne verra que très peu de choses de cela. Ceci dit, je m'étonne que l'histoire des conflits d'intérêts entre la famille Trump et la présidence ne choque pas plus de monde ici: on a le gars qui peut glisser à ses gamins que le lendemain, il va prendre une décision influant sur les cours de bourse ou sur mille et une autres choses, leur permettant d'en profiter, qui peut très discrètement favoriser le business familial de mille et une manières difficiles à déceler pour la presse et quasi impossibles à prouver (sauf peut-être des années après, ce qui ne changera rien), et.... Rien du tout ou presque ici. Le gars peut même littéralement faire du n'importe quoi avec la législation ou la politique de son pays (dans certaines limites on l'imagine.... Ou on l'espère), ou dire n'importe quoi (toute parole du président a un impact, notamment sur les marchés, même si c'est de court terme) parce que dans sa tête, tel aspect du gouvernement peut être subordonné à l'intérêt du business familial, il peut utiliser des ressources gouvernementales et/ou la simple position de négo de son pays pour aider directement ou indirectement ses gamins à faire un deal, et..... Bouef, non, pas plus que ça. Pour favoriser ce genre de choses, la présidence a beaucoup d'autonomie pour pas mal de trucs qui permettent déjà beaucoup, mais par ailleurs, bien des choses ne sont pas trop dures à négocier avec le Congrès, surtout ce Congrès et pour des choses que Donald peut vouloir (= free for all pour les one percenters). C'est pas pour rien qu'on demande généralement dans de telles situations qu'il y ait un "blind trust" pour le dirigeant (là, il a ses 3 gamins "principaux" mis à la tête d'un truc surnommé "blind trust" pour le style), qui ne doit pas savoir en quoi consiste désormais son capital et quelle politique l'impactera. Apparemment, Berlusconi n'a pas suffi, comme mauvais exemple: Donald doit le juger un très bon précédent.
    3 points
  11. le J-15 aurait-il le même "problème" que le Su-33 ? Read more : http://www.eastpendulum.com/le-j-15-aurait-il-le-meme-probleme-que-le-su-33 Henri K.
    2 points
  12. A minima l'extension hauturière devrait être obligatoire pour faire ca...
    2 points
  13. Il est vrai que le point d'exclamation peut laisser imaginer une injonction, mais je crois que Prof remerciait justement Lunchtime pour ses efforts linguistiques En tout cas, c'est vraiment bien d'avoir des membres comme lui sur le forum pour alimenter de telles sections. Sans Lunchtime, il y a probablement pas mal d'informations et de ressentis locaux que l'on aurait raté sur la Pologne.
    2 points
  14. La concomitance des fronts syriens et ukrainiens (puisque c'est de celà qu'il s'agit avec la crimée) ne me paraissent pas forcément liée à la pression mise sur l'iran, qui joue plutôt bien sa partition dans cet affrontement chiite/sunnite qui remonte à plus loin que la crise ukrainienne, et les enjeux liés aux matières premières me paraissaient plus légers pour les US qui avec leur gaz de shiste snobent les saoudiens...d'ailleurs je ne crois plus à des grands jeux mondiaux, mais plutôt à des grands jeux régionaux dans lesquels les anciennes grandes puissances s'impliquent plus ou moins au gré des intérêts et des opportunités ou tout simplement se posent en spectateur.
    2 points
  15. Refaire un SN obligatoire aujourd'hui ce n'est plus possible. On a déjà du mal pour passer de 66 000 à 77 000 hommes pour la force opérationnelle terrestre. Manque d'infrastructures pour loger tout le monde manque d'armements et de matériels pour équiper les personnels . 25 ans de diminution non stop du budget défense ça laisse des traces. La plupart des casernes fermées depuis 1995 ont été vendu et celles d'aujourd'hui bénéficient d'un plan d'urgence pour les moderniser ( voir fil infrastructure ). Si l'armée de terre devait absorber 160 000 jeunes tout les ans ils faudrait au moins 50 000 cadres pour assurer une formation militaire au minimum. Sans compter l'achat de matériel individuelle et de transport pour équiper tout le monde. Franchement l'avenir c'est de former des réservistes comme l'armée de terre le prévois avec ces 5 grands centres sur le model cadre de la Courtine. Ca nous permettra d'économiser les cadres et une meilleur intégration de la "génération Charlie" dans la nouvelle garde nationale. La Courtine est le premier des 5 Centres de Formation Militaire Initiale des Réservistes (FMIR) qui à ouvert ces portes en octobre. Un autre va ouvrir en janvier sur l'ancienne caserne du 1 RAMA à Charleville Mézières. Le 3em ouvrira dans la région marseillaise. En cherchant sur le web j'ai trouvé ce reportage du "Monde" qui en parle. http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/10/27/garde-nationale-la-generation-charlie-hebdo_5021169_3224.html
    2 points
  16. Moi je pense que l'on prend le temps pour prendre la ville et que pas mal de monde perçoit cela comme lent et trop long ... en oubliant la taille de la ville ... Pour l'assaillant le but s'est pas non plus de perdre trop de monde non plus , sans oublier la présence de civils ...qui complique la donne ... Même en mettant le paquet mode bourin les russes ont mis du temps pour prendre Grozny ... Idem pour les US à Fallujah même si ils mettaient un peu plus de gants pour ce faire ... Mais Mossoul s'est plus grand que falloujah ou Grozny. On tente des progressions rapide à l'occase sur certains axes mais j'ai plutôt l'impression que l'on fait du grignotage . Pour DAESH et ses VBIED ben rien de surprenant , s'est le seul moyen pour eux de causer de la casse , mais bon sa éliminé aussi le chauffeur ... Si leur stratégie s'est sa elle risque fort d'user leurs effectifs ... Reste les drones mais bon ce n'est pas non plus un truc en masse . Donc personnellement je pense qu'on a un tempo logique dans cette bataille . Oui DAESH est un adversair à ne pas sous estimer, ils innovent avec certains moyens mais bon ...Comme les nippons en leur temps la stratégie kamikaze ne mener pas à une victoire ou le changement de la donne ... s'est surtout la stratégie court terme qui est la . Bon s'est terrifiant de combattre de tels adversaires m'enfin bon ... Au bout il y aura une victoire sur le terrain ( je parle du militaire , pas de la destruction totale de DAESH ) . Enfin voilà, si ils perdent du monde avec leur VBIED sa va vite devenir compliquer de durer ...
    2 points
  17. Retournons voir le Grand Leader qui doit être ravi de la déconfiture à Séoul et du cataclysme à Washington. Il n'est pourtant toujours pas content et à obtenu d'interdire que l'on traite sa grandeur de ''gros'' sur l'internet chinois : http://www.latribune.fr/economie/international/en-chine-impossible-de-chercher-gros-kim-iii-sur-internet-617167.html En Chine, impossible de chercher "Gros Kim III" sur Internet
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  18. Faut pas non plus pousser mémé dans les orties... Si à l'oeil nu on ne peut pas mesurer un CX à la virgule près, y'a pas besoin d'avoir un super calculateur dans la tête pour savoir ce qui va être le plus efficace aérodynamiquement parlant ou pas, du moment qu'on s'y intéresse un tout petit peu. Premièrement par mimétisme, en comparant ce qui se fait, et ensuite en se faisant des images dans sa tête (très grossier certes) de l'écoulement d'un fluide, traînée prise en compte. Alors certes, on ne saura pas, à l'oeil nu, dire de la porshe ou de la ferrari laquelle des deux à le CX le plus faible. Mais entre un kangoo et une clio, j'espère que tu sauras faire la différence ! Et si Airbus cherches des ingénieurs ayant cette capacité innée, jte donne mon numéro de téléphone ! C'est comme la SER. Certains s'évertuent à dire quoi d'un T-50 ou d'un F-35 est le plus furtif, en comparantà la louche leur SER respective. Et les autres, très sages, de leur répondre de la même façon en disant qu'il n'est pas possible de le faire, et que ce sont des génies ou des abrutis. Pour moi, deux catégories d’extrêmes qui sont aussi loin de la vérité l'un de l'autre, chacun se moquant des autres. (et ça me pèèèèèèèèse) Mais non comme dans toute chose il y a un juste milieu, et tant qu'on visualise dans sa tête le principe de fonctionnement, y'a moyen de se faire une idée à peu près correcte de certaines situations. Y'a pas besoin d'être un génie pour comprendre pourquoi un A-10 à une SER à des milliers d'années lumières d'un F-117, sans qu'on nous le dise. Y'a pas non plus besoin d'être un génie pour comprendre pourquoi un SR-71 ça va plus vite qu'un U2 ! Je ne suis pas non plus en train de te dire qu'on peut être fin pour aller jusqu'à comparer le Cx entre un F-16 et un Mig-29 par exemple. Mais excuses moi, mais entre ça: et ça: ça serait vraiment prendre les autres pour des truffes que de dire qu'ils ne sont pas capable de savoir lequel va avoir un meilleur indice de pénétration dans l'air et une traînée plus faible !
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  19. L'un des graves problèmes aux USA est que la plupart des agences, ministères et services fédéraux sont en grave sous-effectifs et manque de moyens, et ce depuis un bail, principalement en raison de la posture prise par les républicains depuis les années 80: ils ont passé depuis longtemps le point où le tronçonnage d'effectifs était un exercice nécessaire, sauf au Pentagone (et dans les forces armées en général), le DHS et beaucoup d'agences de renseignement et de sécurité, où tous les maux d'une sur-bureaucratie sont présents et nuisibles comme il se doit. Manque de bol, c'est l'organisation qui a le budget le plus vaste et le plus intouchable, avec les employés les plus indéboulonnables. Tu trouveras ici et là des services présentant les mêmes problèmes (certains dans le domaine de la Social Security), mais dans l'ensemble, la machine gouvernementale a accumulé de graves problèmes par manque de personnels et sous-financement. L'iRS lui-même en est un bon exemple (qui a désormais très peu de moyens d'enquête), mais aussi le Department of Justice, et un tas d'agences diverses comme le Department of Transportation, le National Park Service....
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  20. Y avait pas déjà pas les US, la Chine, (l'Inde ?), Israël,... De grands criminels comme Bush le fils n'y ont pas le droit, par contre un petit président c'est OK... les US et Israel ont toujours tout fait pour bloquer la cour, et ont parfaitement réussi. Au final une avancée du droit qui ressemble plus à... à rien en fait vu que la Justice ne s'applique pas aux puissants. LinkdIn, mes potes russes ou vivant dans la sphère d'influence de l'ex URSS utilisent, si je me souviens bien, un concurrent plus local. Donc, certe c'est une question de principe, mais ça ne change pas grand chose dans les faits de la réalité...
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  21. c'était une coquille vide dès le départ.
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  22. Il y a déjà pas mal de retour sur le HK416 notamment au USA. A priori si HK garantie 10 000 coups ... c'est que le canon ne fait pas beaucoup plus avant de ne plus stabiliser suffisamment la munition - l'usure des rayure fait que la munition ne s’engrène plus assez fort dessus et que la vitesse de rotation en sorti de canon devient insuffisante, d’où une munition qui dans sa trajectoire fini par se déstabilisé de plus en plus tot, au point qu'a 200m la munition parte déjà cul par dessus tête -. L'autre élément d'usure majeur c'est l'évent de l'emprunt de gaz qui s'érode, il s’élargit et laisse passé trop vite le gaz d’où un surpression qui risque d’entraîné un bris de la chambre ou est fixé le piston en bout de canon, voir de pousser trop vivement le piston. Le réglage de l'emprunt de gaz est sensé permettre a l'utilisateur de régler l'emprunt juste ce qu'il faut pour éviter de sur-contraindre la chambre et le piston au cours de la vie de l'arme. Dernier élément d'usure important sur les AR15 a piston ... le piston lui même et le basculeur - certain se déforme sous le martelage du piston, souvent parce que le piston se deforme en flambement se qui déplace le point d'appui sur le basculeur vers le bord - qui reprend l'effort en fin de piston pour le transmettre a l'assemblage de culasse. Si le reste de l'arme est en bon état ... ces pièces se changent et c'est reparti pour 10 000 coups. A priori le HK416 est un des rare FA a avoir une plutôt bonne réputation dans les FA moderne quant a la durabilité effective par rapport a la durabilité vendue... Dernière chose, plus le canon est court, sur le même modèle, plus il s'use vite ... probablement a cause de l'inertie thermique. A priori les canon de HK416 "standard" donc avec le canon taille 14 chromé sans silencieux, sont sensés avoir une durée autour de 20 000 coups voir un peu plus ... la limite de 10 000 c'est celle de la garantie HK qui te change le canon "gracieusement" si ça se produit. Je suppose qu'HK se couvre vis a vis des usages militaires pour prendre en compte les longue rafale sur canon très chaud qui peuvent être tirées et user beaucoup plus rapidement les canon, que des tirs coups par coup sur un canon qui reste raisonnablement chaud. Sur les canon de marine par exemple le même modèle avec les même obus et des composition de poudre différente peu avoir une durabilité du simple au double ... c'est lié a la chimie de la poudre et sa réaction avec le métal du canon, et la température qui accélère l'usure en accélérant les réaction chimique et en ramollissant le métal.
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  23. Il parle en essence d'un des travers de la politique américaine qu'il présente comme la raison pour laquelle le parti démocrate a perdu la classe ouvrière et les couches très modestes blanches, à savoir "l'identity politics" (que j'ai pointé du doigt à de nombreuses reprises ici), un phénomène qu'on retrouve d'ailleurs dans les gauches européennes, qui essaient d'amalgamer les bobos, les fonctionnaires et certains corps spécifique de l'électorat "autochtone" (dira t-on) avec les minorités ethniques de l'autre, avec un discours, mais aussi des politiques, qui se calibrent spécifiquement pour ces publics et tendent, à tort ET à raison, à aliéner ou dissuader les populations "d'origine" de ces partis (typiquement la classe ouvrière et les couches très modestes, donc). Le fait souligne qu'on en est venu à avoir des marqueurs ethniques du clientélisme politique, qui comptent désormais beaucoup plus que les marqueurs socio-économiques. C'est effectivement un facteur important, mais à mon avis loin d'être unique: il se focalise exclusivement dessus, ce qui est selon moi une analyse un peu trop partielle, même si c'est certainement un des 2-3 déterminants fondamentaux.
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  24. Comme l'a déjà écrit Gibbs, Mossoul est une ville relativement étendu. daesh a eu largement le temps de se préparer à un assaut. Pour l'instant, ils freinent l'avancer des forces Irakiennes et Peshmergas mais ne les repoussent pas. Cependant, contrairement à eux, ils ont des ressources très limité et bientôt, les forces Irakiennes et Peshmergas auront encercler la ville. Le temps joue contre daesh. La seule chose qu'ils peuvent faire s'est infliger des pertes aux Irakiens et Peshmergas avec des attaques suicides ou des embuscades.
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  25. Le plus simple serait des mines EFP avec un déclenchement "barriere" ... ca pese 50kg ca se déplace avec un vehicule léger ou 2 hommes ... et normalement ca fait gros bobo sur un véhicule meme blindé. Les armées style PaVa en avaient normalement des grande quantité pour faire des embuscade antichar. En France on avait ca http://www.maquetland.com/article-phototheque/2007-mine-exercice-antichar-a-action-horizontale-mdle-f
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  26. Barack Obama va tenter de convaincre Angela Merkel et Theresa May du bien-fondé de cette position... Un peu tard, peut être, pétard !
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  27. Croisons les doigts : Il a prédit la victoire de Trump, maintenant il prédit sa destitution http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201611/16/01-5041860-il-a-predit-la-victoire-de-trump-maintenant-il-predit-sa-destitution.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_les-plus-populaires-title_article_ECRAN1POS1&utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_Autres contenus populaires_article_ECRAN1POS1
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  28. Diminuer l'influence de la hiérarchie militaire sur l'économie serait déjà un début.. L’armée tient l’Egypte par son économie http://www.laliberte.ch/news/dossiers/histoire-vivante/l-armee-tient-l-egypte-par-son-economie--323436#.WCz2ct7LR4o Le pouvoir des élites militaires en Égypte : l’emprise de l’armée sur le complexe bureaucratico-économique depuis 1952 http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=4&ved=0ahUKEwiA4sKVwa7QAhVJXhQKHaT1AWwQFgg2MAM&url=http%3A%2F%2Fdumas.ccsd.cnrs.fr%2Fdumas-01087027%2Fdocument&usg=AFQjCNFSldu2b4XYD24eC06y63Z6MbXryg Réformer certaines structures, ce qui semble le cas pour celle-ci, qui a plongé l'Égypte dans une crise du blé : L'Egypte réforme le contrôle des importations de blé Un unique organisme contrôlera désormais les cargaisons de blé importées par l’Egypte, afin de restaurer la confiance des fournisseurs du premier importateur mondial de cette céréale, échaudés par de nombreuses décisions contradictoires sur la qualité des lots exigée dans ses appels d'offres. http://www.usinenouvelle.com/article/l-egypte-reforme-le-controle-des-importations-de-ble.N464118
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  29. N'oublions pas que là bas on n'est pas fonctionnaire "à vie" comme ici. Donc si tu veux rembourser ta baraque et continuer de gagner un peu plus de thune pour nourrir ta famille, ça m'tonnerai qu'une grève du zèle (ou de la lourdeur bureaucratique, au choix de l’appellation) soit vraiment réalisable. Au pire ce sera un bon prétexte d'application d'un des points de son programme pour les remettre au pas : réduction des effectifs fédéraux.
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  30. Le fait est que Trump sera beaucoup moins suivis par les pays occidentaux dans sa politique, les sanctions qu'il vaudrait mettre contre tel ou tel pays ne concerneront que les seuls États-Unis, et encore, si l'administration décide de faire du zèle. Avec 94 pour 100 de Washington qui a voté pour Mme Clinton, le nombre de fonctionnaires voulant appliquer avec assiduité les instructions de la Maison Blanche si elles sont manifestement illogique sera réduit. Je ne parle pas de désobéissance flagrante, mais une accentuation de la lourdeur bureautique qui verra se multiplier les délais d'exécution de tel ou tel procédure :)
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  31. On peut toujours dire que les deux grands partis sont en gros aussi néfastes, qu'ils sont tous vendus, tous pourris, etc... C'est malgré tout un travestissement qui a été énormément reproché à la "grande presse" US : les deux partis ne sont pas symétriques. Que les Démocrates n'en aient pas fait assez, qu'ils soient également travaillés par les armées de lobbyistes stipendiés par des "industriels" à la manque, qu'ils n'aient pas réussi à bousculer conservatismes et habitudes, qu'ils ne soient pas parvenus à réorganiser des territoires et des villes entièrement articulés autour des transports individuels : soit, ok, ok, si on veut. C'est ardu. Mais leur posture et leurs actes n'ont strictement rien à voir avec ce qui habite actuellement le parti Républicain, et depuis de longues années, à savoir une détestation profonde de ce qui est perçu comme des règles soit-disant imposées pour des raisons idéologiques et en "violation" des libertés des individus et des entreprises (les deux étant confondus sciemment) : travaillés par ces mêmes lobbyistes, et même, au-delà, largement constitués de promoteurs de la crasse et d'opposants farouches à tout ce qui ressemble à une régulation (les frères Koch, magnats pétroliers, mais aussi l'Halliburton de Cheney et, dans un autre domaine, la NRA, etc, etc... ), ils ont constamment combattu ce qu'entreprenait Obama et son parti dans ces domaines. Les Démocrates, Obama, la Californie dynamique également, ont considérablement développé les énergies renouvelables, ont lutté contre les installations d'oléoducs, ont lourdement sanctionné BP dans le Golfe du Mexique et Obama promulguai en début d'année (ou en fin d'année dernière) un executive order très étendu, sans l'aval des chambres évidemment, pour affermir les régulations sur les pollutions, les économies d'énergie et mettre plus encore le holà au re-développement du charbon. Et puis il a signé à Paris. Que le traité ne comprenne pas de mécanisme punitif n'en fait pas nécessairement un mauvais outil inefficace (et je crois très peu aux mécanismes punitifs envers les états ; manque la police qui va avec la justice, ou alors il faut faire la guerre. Ce n'est pas le débat en fait...). Sont-ce les USA seuls qui ont refusé l'absence de sanctions ? Très probablement pas : on ne donnera pas de noms, mais c'est assez évident. Paris n'est peut être pas un super-accord salvateur mais c'est un accord et ça, c'est nouveau et absolument positif. Toutes les tentatives précédentes avaient été des échecs cuisants, et pas que du fait des States. Ce que vont faire les Républicains, et non pas seulement Trump tout seul, ce qu'ils annoncent vouloir faire est assez simple : foutre absolument tout ça par terre, et la planète en l'air, plus encore qu'envisagé. Une forme de fanatisme en fait, mâtiné de délires prophétiques, de foi égoïste (l'Apocalypse, c'est bien, provoquons le ! Ca ne vous rappelle rien ?), et surtout d'une énorme dose de stupidité avide. Renvoyer dos à dos les deux partis me semble absurde, les insuffisances de l'un n'arrivent pas à la cheville de la volonté de nuire de l'autre.
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  32. Déjà fait, il y a 950 ans cette année. Pas besoin de recommencer.
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  33. Ce ne sont sûrement pas les seules raisons, mais la structure démographique du monde scientifique ainsi que la relative mobilité des chercheurs expliquent en partie cela. Dans certains laboratoires, le plus jeune titulaire a autour de la quarantaine. Autrement dit, pour défendre les intérêts de la recherche, tu as des titulaires qui ont déjà un certain âge ou des jeunes chercheurs dont le statut n'est pas pérennisé et qui n'attendent pour certains d'entre eux que de partir à l'étranger, notamment parce que cela est indispensable dans le CV mais aussi parce que tu as généralement des conditions de travail et de rémunérations plus intéressantes. Ils utilisent alors leur temps à se constituer un réseau en vue de ce départ à l'étranger. D'autres auront fait plus tôt le choix de partir travailler dans le privé pour de meilleurs salaires. Au final, il ne reste plus grand monde pour défendre les intérêts du secteur de la recherche.
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  34. Ils ont d'autre capacités que nous n'avons pas. Et il est prévu en échange que des Lynx embarque de nouveaux sur des FLF et pour la campagne JCD on doit embarquer des ventilos britannique sur le Mistral Ils ont aussi des Royal Marines et ils auront des pétroliers ravitailleurs. Et pour l'instant ils ont comme nous des soucis avec leur nouveau SNA.
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  35. http://www.eurotopics.net/fr/169563/bulgarie-et-moldavie-se-tournent-elles-vers-moscou (15 novembre 2016) Le site Webcafé déplore que la Bulgarie et la Moldavie soient mises sur le même plan après les présidentielles dans les deux pays : «Roumen Radev se distingue de façon très nette d'Igor Dodon, lequel l'a emporté en faisant la promesse d'intégrer la Moldavie à l'Union eurasiatique, qui regroupe la Russie et les anciens Etats satellites soviétiques. La Moldavie faisait partie de l'URSS jusqu'en 1991 et sa population est composée à dix pour cent de Russes. ... Dodon effectuera à Moscou sa première visite officielle. Radev a annoncé qu'il rencontrera d'abord [la grande militante anticorruption roumaine] Monica Macovei pour un échange d'expériences sur le plan de la réforme de la justice. La Bulgarie célèbrera du reste dans quelques mois le dixième anniversaire de son adhésion à l'UE et assumera même la présidence tournante de l'UE à partir de 2018. Autant d'éléments qui infirment les clichés et les partis pris, qui ne sont manifestement pas l'apanage du journalisme bulgare.» Il serait simpliste de résumer les présidentielles en Bulgarie et en Moldavie à un "vote pro-russe" des électeurs, souligne Frankfurter Allgemeine Zeitung : «Le choix des électeurs n'a pas été motivé en premier lieu par des considérations géopolitiques, mais par la volonté de sanctionner une classe politique jugée corrompue par la population. D'un point de vue politique, si les différences entre les deux pays sont considérables, on peut cependant discerner une logique commune : dans le débat politique national, l'accusation de 'russophilie' a été utilisée comme une arme par des forces qui entendaient masquer ainsi leurs propres manquements, et ce jusqu'à ce que cet argument n'ait plus le moindre effet sur les électeurs. Les parallèles s'arrêtent là, bien entendu. En Moldavie, le vainqueur 'pro-russe' est l'homme du Kremlin mais aussi celui des oligarques 'pro-occidentaux', tandis que le nouveau président bulgare s'est engagé à respecter l'orientation occidentale de Sofia.»
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  36. Un truc intéressant sur les résultats électoraux: on commence à avoir une idée sur le "split vote", cad les gens qui ont voté d'un côté pour tout ou partie des candidats d'un parti, mais laissé la case présidentielle en blanc ou voté pour le candidat opposé à leur tropisme politique tel qu'exprimé sur le reste du bulletin. Il semble que le phénomène décrit succinctement plus haut pour le cas du Michigan (95 000 électeurs démocrates votant 100% démocrate sur le bulletin mais laissant la case présidentielle en blanc, sans même compter ceux qui, avec un bulletin similairement démocrate, ont voté Trump.... Marge de victoire de Trump dans l'Etat: 13 000 votes) se soit beaucoup présenté dans les Etats qui ont fait la différence (sans doute d'autres aussi); dans l'Ohio (très peuplé), ce type de vote se compterait avec 6 chiffres. Si d'un côté cela explique beaucoup et cela permet d'offrir un meilleur portrait de l'humeur de la population, de l'autre, ça indique aussi à quel point la victoire de Trump a bien des côtés fragiles, de pure apparence ou circonstance, mais surtout, à quel point il n'y a pas eu de "vague" d'un côté ou de l'autre, mais un grand ras le cul, une condamnation de l'offre politique. J'attends de voir le détail de ces résultats, mais surtout, j'attends de voir si quelque chose va sortir pour étudier un peu le premier parti des USA et de France, l'abstention (motivations, choix actif....).
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  37. L'US Navy a commencé à tester le nouveau SPY-6 (V) de Raytheon dans ses installations de l'île d'Hawaï. Dans le cadre du programme AMDR (Air & Missile Defense Radar), ce senseur équipera les nouveaux destroyers du standard Flight-III de la classe "DDG-51 Arleigh Burke" à compter de 2019. Le nouveau radar, de gabarit et d'aspect extérieur proches de l'actuel SPY-1D de Lockheed-Martin, s'articule autour de 4 antennes conformes octogonales de 4m27 (14 pieds) de côté > http://www.raytheon.com/news/feature/aloha_amdr.html?WT.mc_id=twitter_socialmedia_N/A&utm_source=twitter&utm_medium=organic&utm_campaign=N/A&linkId=30381915
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  38. Ce n'est pas avec nos PRE que tu dois comparer mais avec les AOE américains Rainier et Seattle notamment ... 230 m; 50 000 t. Le modèle de la Chine pour la blue water navy, leur base de départ, c'est l'US Navy et c'est normal ce sont les meilleurs ceux dont la flotte est la plus intégrée et les bâtiments les plus spécialisés ... Les prochains p-a chinois seront nombreux et grands ... Un AOE de 50 000 t emporte non seulement du gazole mais du JP 5 de l'huile des munitions, des vivres secs et frais de la rechange ... http://www.navsource.org/archives/09/59/5906.htm
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  39. Slavic brotherhood 2016 exercice en serbie avec des biélorusses et russes
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  40. Je ne pensais pas forcément au très grand public, mais à un public qui, bien que spécialisé d'une certaine manière, pourrait être intimidé par le côté grande école ou universitaire. Bref, la personne vraiment intéressée mais qui aurait peur de ne pas être à sa place (j'ai pô ma carte d'étudiant, m'sieur. Je peux rentrer ?) Tu peux alors penser à d'autres structures : musée de l'air et de l'espace, musée de l'armée (bien que je ne crois pas avoir vu de conférences dans le cycle proposé traitant plus spécifiquement d'un armement), etc.
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  41. Logique. Et ce n’est pas une question de « show ». SpaceX ne peut pas fonctionner et se comporter comme la NASA, l’ESA, Rocosmos, JAXA et etc… A mon avis, à la fois la perspective et l’échelle de temps sont différentes. Les respectables organisations citées plus haut travaillent sur le très long terme pour ce qui est de leur existence (caricaturalement on peut dire que pour elles les salaires seront encore payés même si on doit interrompre les vols pendant deux ans ou plus pour une commission d’enquête après un échec) et sur le court terme pour ce qui est de leur ambition (ESA : pas d’ambition / JAXA : moyens limités / Rocosmos : pas d’argent donc seulement des PowerPoint et un tir Angara et le suivant quatre ans plus tard… / NASA : changement de programme à chaque nouvelle administration ou presque avec depuis 2000 d’abord Shuttle+ISS puis Constellation puis pour le moment SLS+Orion. Et demain ? / La Chine : peut-être un peu plus d’espoir de côté-là mais des moyens quand même limités). Je ne crois pas être excessif. Pour la NASA, SLS sera gros mais où est le progrès technologique là-dedans ? Moteurs de Saturn V, boosters de Shuttle et cabine « Apollo Style » pour retour en mer. Et le tout à un milliard de dollars le shoot ! Et pour quelle finalité ? Deux missions prévues à ce jour : un test autour de la Lune (C’est le test en vol, donc cela ne devrait même pas compter comme mission as such…) et un vol vers un astroïde proche de la Terre. Le SLS n’existe (encore ?) que par des soutiens au US Congress (Ceux des sénateurs où sont les usines aérospatiales…) et parce que, les USA étant les USA, une administration croirait se déshonorer s’il n’y avait pas un programme spatial national. Pour l’Europe, il y a vingt ans, son main-programme c’était Ariane 5, il y a dix ans c’était Ariane 5, aujourd’hui c’est encore Ariane 5 et dans dix ans ce sera Ariane 6, mais seulement par la grâce d’Elon Musk, car comme ce taré-là « casse les prix », il a bien fallu faire quelque chose. Pour le reste on bricole à la petite semaine. Quand on a une centaine de kilos de rab sur une mission, on ajoute Schiaparelli sur le dos de TGO espérant apprendre au passage un truc ou deux sur le poser en douceur sur Mars. Ça n’a pas marché cette fois, ces choses-là arrivent. On fera peut-être un « Schiaparelli 2 » en y modifiant les trois lignes de code qui ont crashé la mission et après ? Après ? On attendra tranquille la prochaine mission autour de Mars (2025 ? 2030 ?), mais attendre, ce n’est pas grave parce que Schiaparelli, c’était juste « pour le fun », aucune mission n’étant prévue pour utiliser effectivement une éventuelle maitrise européenne du poser en douceur sur Mars. Le plus probable est que « Schiaparelli 2 » volera finalement comme passager dans le trunk d’une des missions Red Dragon de SpaceX aux alentours de 2020 ou 2022… Et réussira son arrivée, posant cent kilos sur Mars au moment où SpaceX y déposera sept tonnes et demi... Les grandes agences, c’est l’éternité devant soi mais sans vision structurante. La NASA des années 60 fut (la belle) exception. Ce n’est pas de ma part une critique « politique » des grandes structures étatiques et une apologie de l’entreprise individuelle et privée. Au contraire, je sais qu’elles peuvent être efficaces, mais il y faut une volonté maintenue. La DAM du CEA des années De Gaulle ou la NASA de Kennedy+Johnson en sont des exemples parmi d’autres. SpaceX n’est pas de même nature, c’est pourquoi je dis plus haut que ne se posant pas les même défis, ce ne sont pas mêmes réponses/attitudes que l’on voit mises en œuvre. SpaceX ne peut pas envisager d’interrompre ses lancements pendant deux ans. Ne peut pas, ne peut économiquement pas, tout simplement. Pas étonnant alors que le management de SpaceX « pousse » (dans les limites de la décence, mais en allant jusque qu’à l’extrême bord de cette limite) pour une reprise des tirs le plus vite possible. Ce n’est pas qu’ils méprisent la science et la vérité, mais pour eux savoir le pourquoi de l’explosion (même si le comment n’est pas encore compris à fond) est suffisant et est à mettre en balance avec la vie économique de la structure SpaceX. Je rappelle que lors de l’échec inaugural d’Ariane 5, les gouvernements européens avaient accepter de « remettre au pot » le temps d’y voir plus clair. C’est un luxe que SpaceX n’a pas. Donc ils relancent la machine interne de SpaceX (essais d’étages et etc…) avant l’(éventuel) feu vert et pas après l’avoir obtenu. Chaque semaine compte ; Just normal. Certains (j’ai tous les noms…) font remarquer avec une pointe d’ironie (mais pas méchante…) l’absence de communication de SpaceX sur les mesures correctives qui seront mises en œuvre sur la Falcon 9 et son environnement pour éviter le renouvellement du couteux feux d’artifice du 1er septembre. Du point de vue science et technologie, c’est regrettable. Certainement. Mais le secret industriel n’a pas été inventé pour les chiens, surtout que l’on est là dans un domaine (structure carbone + LOX ultra-froid + transitoires) où jamais personne ne s’était aventuré jusqu’à présent. Ceux qui doivent savoir sauront : FAA, Air Force, NASA. Les autres achèteront les brevets, ou bien se feront le jour venu et à leurs frais leur propre avis sur la question… La stagnation est désespérante (le Ariane 5 ou Atlas 5 for ever, Soyuz depuis soixante ans, etc...). En sortir, Monsieur de Lapalisse le confirmerait de bonne grâce, suppose d’accélérer. C’est assez évident mais cela va mieux en le disant. SpaceX a lancé sa première fusée en 2007 seulement, son premier satellite en GTO en 2013 (3 années seulement, j’ai moi-même du mal à le croire). Parcourir ce chemin-là en moins neuf années, nécessite de pousser et de pousser fort. J’ai parfois l’impression que certains, certes regrettent cette stagnation que tout le monde ici constate de l’industrie aérospatiale (les « grosses agences »), mais ne veulent pas consentir aux moyens d’en sortir, le premier d’entre eux étant d’aller vite, plus vite. Ailleurs, on fait reproche à Elon Musk de son ambition excessive, de vouloir envoyer cent personnes sur Mars d’une seule fois, plutôt qu’une approche plus progressive : missions d’exploration d’une dizaine de personnes, vaisseaux plus petits donc moins couteux, assemblage en orbite terrestre etc… Mais la discorde vient de ce qu’on n’a toujours pas la même perspective. D’un côté ceux qui veulent voir un homme marcher sur Mars, comme Armstrong le fit sur la Lune, et ceux (celui, mais je suis avec lui sur ce coup-là) qui veulent créer technologiquement un accès à l’espace pour l’espèce humaine. Aller dans l’espace reste aujourd’hui, cinquante-cinq ans après Gagarine, un acte encore super-exceptionnel, physiquement dur et extrêmement couteux. L’image qui me vient à l’esprit, c’est l’aviation des années 1920 et puis un jour arriva le DC3, puis le 707 et enfin Airbus. Ici c’est pareil. Ce que Elon Musk a proposé fin septembre, ce n’est pas l’exploit de faire marcher un homme (si c’est une femme, c’est cool aussi…) sur Mars, c’est un système technologique qui permettra un accès plus aisé, bien moins cher à l’espace interplanétaire. Marcher sur Mars n’en sera alors qu’une conséquence, rien de plus. D’accord la presse a fait ses gros titres là-dessus, mais ce n’est pas là ou sera l’exploit. L’exploit, c’est le moteur Raptor (Musk a dit que le problème technologique le plus pointu de tout le programme est l’alliage métallique de la turbopompe du Raptor et sa tenue en oxydation dans un milieu d’oxygène pur pendant des mois et des années), la récupération du booster avec à la fois régularité et une précision métrique et le planeur hypersonique (De la taille d’un A380… Respect !) capable d’aborder les atmosphères planétaires de Mars et la Terre à quelque 10 km/s et plus. Une fois que vous avez ces outils-là, vous avez le DC3 ! Rejoindre un astroïde proche de la Terre et en embarquer dix tonnes (ou cinquante d’ailleurs…) dans la soute-cargo et les ramener, non pas en orbite terrestre, mais carrément au sol sur Terre, devient facile, quotidien même si vous le voulez. Et pour quel prix ? Douze mille tonnes de méthane et d’oxygène liquide a chaque fois plus surement quelques millions de dollars de plus pour le « coup de chiffon sur le pare-brise » du booster et de sa navette ITS. As simple as that ! Je vais vous faire rire, mais certains ambitionneraient de capturer quelques kilogrammes du même astroïde pour un milliard de dollars (ou plus) via SLS+Orion, ceux-là n’ont pas la tête sur les épaules, je vous le dis… De même facile pour SpaceX pour utiliser la navette ITS pour seulement monter de LEO vers le GTO et y placer/réparer/redescendre tous les satellites géostationnaires que l’on voudra. Une fois cet accès à l’espace interplanétaire acquis, aller sur Mars parait un objectif naturel. Il faut bien remarquer que marcher sur Mars aurait été possible dès les années 80 en utilisant la technologie d’Apollo+Saturn (cf le projet Von Braun pour 1985). On posait le pied dans la poussière rouge, on plantait un drapeau, clic-clac pour Kodak, cinquante kilos de pierrailles ramenées et… Rien. Rien, comme pour la Lune. Rien, parce que trop cher, trop exceptionnel. Comme pour la Lune, l’homme (l’espèce humaine s’entend) y serait certes allé, mais il n’y aurait pas été « chez lui », chaque voyage était un exploit technique et financier, unique. J’ai évoqué plus haut la NASA de la « grande époque ». Je voudrais enfin [Eh bien, c’est pas trop tôt, coco ! Parce que ton post est vraiment trop long !] montrer une similitude entre cette NASA et SpaceX. Une fois la Lune foulée au pied, la question du « Que faire, maintenant ? » s’est posée. Et alors qu’il aurait été si simple de continuer sur la lancée avec la technologie d’Apollo (D’autres missions lunaires, Mars au moins une fois, station spatiale « Skylab style » c’est-à-dire « Klenex » après quelques occupations et etc…), ce que la NASA a proposé, c’est une navette spatiale, une navette envisagée comme une passerelle entre le sol et l’orbite terrestre, avec des vols hebdomadaires, voire même quotidiens. Rappelez-vous dans « 2001 » le clipper de la PanAm rejoignant l’immense roue de la station spatiale internationale et se glissant dans son sas d’arrivée… Ce que la NASA a proposé, c’est le DC3. Comme SpaceX aujourd’hui. Parce que la NASA de cette époque avait été habituée à travailler avec un pouvoir politique qui voulait beaucoup et qui était constant dans ses choix. Mais le président Nixon avait une guerre en Asie sur les bras et il pensait pouvoir gagner les élections seulement en plaçant des micro-espions ici et là. Alors on a tout arrêté (les trois dernières Saturn V construites ne furent même pas tirées, pas de station spatiale au-delà de quelques semaines dans Skylab, etc…). La NASA s’est accrochée quand même à sa navette (Qui sait si l’administration suivante n’allait pas être plus favorable ?), mais on a dû la faire à l’économie (bosters latéraux à poudre, plutôt que boosters à liquides, moins dangereux et plus facilement récupérables, voire même un combi navette+reservoir externe lancée depuis le dos d’un premier étage ailé et à retour horizontal). Edison (Thomas) a dit qu’«on n’a pas inventé l’ampoule électrique en améliorant la bougie ». La facilité, c’est l’amélioration des détails. C’est faire Vulcan après Atlas 5. Mais c’est la stagnation, la moindre dépense maintenant, la non-prise de risque, toutes attitudes très compréhensibles, naturelles même, quand un mandat politique dure cinq ans. Le mandat d’Elon Musk durera aussi longtemps que sa société sera économiquement en vie ; il peut ainsi vouloir et vouloir longtemps la même chose. Sa perspective est différente, il fait donc des choix différents de ceux des « grosses agences » ; personne n’a tort puisqu’ils ne répondent pas à la même question. Je rêve que les états d’Europe garantissent un budget constant sur vingt ans à l’ESA (Quand même en nette hausse si possible car, pour l’ESA, il y a - je pense - un problème de quantité d’argent et un problème de constance politique) et je suis sûr que l’on serait émerveillé du résultat. Certains parmi les plus lucides sur ce forum auront soupçonné que je regarde les efforts de SpaceX avec assez de sympathie. Pour les autres, je peux en effet confirmer que c’est bien le cas. J’ai le sourire parce que la plupart de critiques faites sur ce que se propose de réaliser SpaceX portent plus sur la capacité financière de la compagnie ou sur le délai de réalisation (Quelle importance si le truc vole en 2024 ou 26 au lieu de 2022 ?) que sur les aspects techniques du projet. Créer une rupture, comme par exemple la vaccination, l’ampoule électrique, ou internet furent des ruptures en leur temps, semble donc technologiquement possible. Une des conséquences de cette rupture sera non pas d’aller poser un pied sur Mars, mais de pouvoir coloniser humainement Mars, ce qui est bien plus énorme encore. Mais Mars n’est une conséquence de cette rupture, et je ne suis pas sûr que ce sera la plus importante… Croisons les doigts !
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  42. Un gros poisson arrive bientôt en Égypte. L'Egypte recevra livraison de son premier sous-marin allemand U-209 début 2017 L'Egypte va recevoir livraison début 2017 du premier des quatre sous-marins d'attaque U-209 qu'elle a achetés à l'Allemagne, a annoncé vendredi le vice-amiral Oussama Rabie, chef d'état-major de la Marine égyptienne. http://french.cri.cn/621/2016/10/21/562s495509.htm
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  43. de nombreuses études ont montré - y compris des études de pharmacologues du CNRS - que le cannabis est une des drogues qui entraine le moins de dépendance physique ; la dépendance est principalement psychologique/comportementale. côté nocivité pour la santé, on est également en deça de l'alcool et du tabac (l'alcool est effectivement considérée comme une des pires drogues médicalement parlant en terme de nocivité pour le corps, et aussi de dépendance physique). bien sûr, à condition de ne consommer que de l'herbe pure, sans tabac, et pas de résine à la composition douteuse. après, le cannabis est fortement suspecté d'être un déclencheur de certaines maladie psy, chez des personnes qui ont le terreau pour ça (schyzophrénie notamment).
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  44. Bon maintenant quelques notions sur le savoir-faire français en la matière. D'abord histoire de situer le débat : la référence mondiale en matière de laser énergétique c'est le MEGAJOULE à Bordeaux développé et mis en oeuvre par le CEA. Même les américains du projet équivalent on interrogé le CEA pour leur mise au point. Mais c'est un laser immobile ... Quelques noms à connaître : L'Institut Saint Louis Franco-Allemand ISL qui effectue une veille technologique et une recherche sur les armes laser depuis longtemps. L'ONERA bien sûr. La CILAS (AIRBUS). Et puis les industriels comme THALES, SAFRAN. deux super lien en français faisant l'état des lieu (2015) mondial en la matière. Mon préféré : bien qu'il montre qu'on a en matière d'arme 5 ans de retard sur les ricians ... http://unp810.e-monsite.com/medias/files/les-armes-a-energie-dirigee.pdf Un peu plus technique : http://optronique.net/defense/wp-content/uploads/2015/01/Conference-DGA-Armes-laser-B-FONTAINE-09012015.pdf Et ça bouge enfin en France : avec DCNS : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/le-partenariat-onera-dcns-favorisera-et-accelerera-l-innovation-dans-le-naval-580379.html et NEXTER : http://www.nexter-group.fr/fr/presse-et-evenements/658-nexter-et-cilas-annoncent-leur-cooperation-dans-le-domaine-des-armes-lasers-sur-porteurs-terrestres ou dans le cadre des synergie avec KRAUSS-MAFFEI : /www.opex360.com/2015/01/26/nexter-krauss-maffei-wegmann-vont-plancher-sur-le-successeur-des-chars-leclerc-leopard-2/#sdH5cIZDCKqQDAHz.99
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  45. Ben, jusqu'à présent personne n'a trouvé un système alternatif et qui marche. Il faut passer par plus ou moins "d''ordre serré" et la création de ce sentiment collectif d'un "dedans" (l'unité) et un "dehors", qui aboutit à ce sentiment étrange de rentrer "chez soi" quand on rentre au quartier... C'est ce sentiment, et non le "raisonnement" qui fait que tu as confiance dans le mec à gauche et le mec à droite. Par ailleurs, le combat nécessite une mécanisation des gestes et de l'obéissance (c'est le "drill" des brits) En fait, dans tous les apprentissages, du piano à l'art martial, c'est plus ou moins comme ça, tu commences par faire tes gammes avant d'être expert et autonome, ce qui suppose un cycle minimum de 2 ans (chez les Royal Marines on ne peut accéder aux spécialités, avant d'avoir été pion de base durant 2 ans en plus des 8 mois de formation...) Avec la difficulté supplémentaire, dans le cas d'espèce, qu'il faut coupler un apprentissage individuel et collectif.
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  46. Quelques éléments de réflexion ... La "rupture" avec la vie civile est un mal nécessaire (absolument nécessaire). C'est ce qui permet de désindividualiser l'individu et de l'intégrer comme une pièce de l'ensemble. C'est dans cette période - qu'elle soit dure ou facile - que se constituera l'esprit de corps nécessaire ensuite. Le fait de supprimer l'individualité et de forcer une réponse collective aux problèmes posés accélèrera l'intégration des éléments dans la nouvelle structure. Sans ce passage - les classes, le centre d'instruction, etc. - la culture des appelés sera trop différente de celle de ceux dont c'est le métier. Ils ne partageront pas leurs préoccupations et leurs attentes. Ils ne leur serviront donc à rien - sans parler de les envoyer "au front". Ce sera donc pire encore que la différence qui était largement perceptible à la fin de la période du SN obligatoire. Sinon, une idée démago qui m'a toujours trotté dans la tête depuis mon propre SN (et l'exemption du SN de certain de mes camarades, certains pour des raisons valables, d'autres moins) : est-ce que ces 10/12/18/24 mois de service ne sont pas, d'une certaine manière, une forme d'impôt ? N'aurait ils pas été possible, à l'époque du SN obligatoire, de considérer cet impôt comme pouvant être acquitté par la période d'appel sous les drapeaux OU, pour ceux qui tenaient absolument à en être exemptés, par une contribution financière sur leurs revenus (genre 2% de tous leurs revenus - salaires ou indemnités de chomage - les 10 mois d'appel correspondant aussi à peu près à 2% de la durée d'une carrière). Ainsi, celui qui avait un job avant de partir à l'armée pouvait choisir de le conserver en "payant" son exemption ; de même que celui opposé farouche à cette période d'indisponibilité. Celui que rien ne retenait pouvait faire le calcul de faire son service pour gagner plus par la suite. L'exempté (qu'il soit soutient de famille, P4 ou tout autre motif) pouvait ainsi contribuer d'une manière significative à l'action de notre pays, par rapport à ceux qui passaient cette période sous les drapeaux ou sous toute autre forme de service (scientifiques du contingents, objecteurs de conscience affectés dans les milieux associatifs ou sociaux, etc.).
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