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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 21/04/2020 dans toutes les zones

  1. Justement pour Robert Paxton, sa "France de Vichy" n'est pas fameux car plus représentatif de l'image que les anglo-saxon ont des français plus autre chose, et puis franchement lire encore en XXIème siècle que les français étaient des antisémites en 40 et que cela explique leur adhésion au régime de Vichy m'hérissent les poils. A le lire faut croire que le maréchal Leclerc s'est trompé voie ou est un hypocrite, car l'homme est aujourd'hui connu pour avoir été un antisémite et raciste des plus virulent (sans parler du fait qu'il avait des tendances royaliste) et, qui pourtant fut choqué par les découverte des camps. Aujourd'hui la recherche historiographique sur cette période marque bien plus le caractère ambivalent du régime de Vichy par rapport à la question juive et aussi le rapport de la population avec le régime et la résistance. Son livre est très contesté aussi par bien des historiens comme Marc Ferro, Alain Michel, Léon Poliakov, Simon Epstein, Jacques Semmelin etc ... Normal, lui au moins il fait partie de ces héros qui a sauvé la France en 45 et aussi permis à la France de sauvegarder sa position en tant que puissance mondiale, et on sait aujourd'hui que le sort que réservaient les alliés aux français, n'était pas franchement flatteur pour notre orgueil ... aussi cruel et sans scrupule que fut De Gaulle, on ne peut nier à l'homme d'avoir eu une volonté et le charisme nécessaire pour redresser le pays.
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  2. We Are Living in a Failed State Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Nous vivons dans un État en faillite Le coronavirus n'a pas brisé l'Amérique. Il a révélé ce qui était déjà brisé. Quand le virus est arrivé ici, il a trouvé un pays avec des conditions sous-jacentes graves, et il les a exploitées sans pitié. Les maux chroniques - une classe politique corrompue, une bureaucratie sclérosée, une économie sans cœur, un public divisé et distrait - n'ont pas été traités pendant des années. Nous avions appris à vivre, mal à l'aise, avec les symptômes. Il a fallu l'ampleur et l'intimité d'une pandémie pour en exposer la gravité - pour choquer les Américains en reconnaissant que nous sommes dans la catégorie à haut risque. La crise exigeait une réponse rapide, rationnelle et collective. Les États-Unis ont plutôt réagi comme le Pakistan ou la Biélorussie - comme un pays aux infrastructures de mauvaise qualité et au gouvernement dysfonctionnel dont les dirigeants étaient trop corrompus ou stupides pour éviter des souffrances massives. L'administration a gaspillé deux mois irrémédiables pour se préparer. Le président a fait preuve d'un aveuglement volontaire, a fait office de bouc émissaire, s'est vanté et a menti. De ses porte-parole, des théories de conspiration et des remèdes miracles. Quelques sénateurs et dirigeants d'entreprise ont agi rapidement, non pas pour empêcher la catastrophe à venir, mais pour en tirer profit. Lorsqu'un médecin du gouvernement a essayé d'avertir le public du danger, la Maison Blanche a pris le micro et a politisé le message. Chaque matin de l'interminable mois de mars, les Américains se réveillaient pour se retrouver citoyens d'un État en faillite. Sans plan national - sans instructions cohérentes dans toutes les familles, les écoles et les bureaux étaient laissés à eux-mêmes pour décider s'il fallait fermer et se mettre à l'abri. Lorsque les kits de test, les masques, les blouses et les ventilateurs se sont avérés être en quantité désespérément insuffisante, les gouverneurs ont plaidé leur cause auprès de la Maison Blanche, qui a bloqué, puis a fait appel à l'entreprise privée, qui n'a pas pu livrer la marchandise. Les États et les villes ont été contraints de se lancer dans des guerres d'enchères qui les ont laissés en proie à l'escroquerie sur les prix et aux profits des entreprises. Les civils ont sorti leurs machines à coudre pour essayer de maintenir en bonne santé les employés des hôpitaux mal équipés et de garder leurs patients en vie. La Russie, Taiwan et les Nations unies ont envoyé de l'aide humanitaire à la puissance la plus riche du monde, une nation de mendiants dans le chaos le plus total. Donald Trump a vu la crise presque entièrement en termes personnels et politiques. Craignant pour sa réélection, il a déclaré que la pandémie de coronavirus était une guerre, et qu'il était lui-même un président en temps de guerre. Mais le leader qu'il évoque est le maréchal Philippe Pétain, le général français qui, en 1940, a signé un armistice avec l'Allemagne après la déroute des défenses françaises, puis a formé le régime pro-nazi de Vichy. Comme Pétain, Trump a collaboré avec l'envahisseur et a abandonné son pays à un désastre prolongé. Et, comme la France en 1940, l'Amérique en 2020 s'est frappée d'un effondrement qui est plus grand et plus profond qu'un misérable dirigeant. Une future autopsie de la pandémie pourrait être appelée "étrange défaite", d'après l'étude contemporaine de l'historien et résistant Marc Bloch sur la chute de la France. Malgré les innombrables exemples de courage et de sacrifice individuels aux États-Unis, l'échec est national. Et il devrait forcer une question que la plupart des Américains n'ont jamais eu à se poser : Avons-nous suffisamment confiance en nos dirigeants et les uns dans les autres pour apporter une réponse collective à une menace mortelle ? Sommes-nous encore capables de nous autogouverner ? C'est la troisième crise majeure du court 21e siècle. La première, le 11 septembre 2001, est survenue alors que les Américains vivaient encore mentalement au siècle précédent et que le souvenir de la dépression, de la guerre mondiale et de la guerre froide restait fort. Ce jour-là, les habitants des zones rurales ne voyaient pas New York comme un ragoût d'immigrants et de libéraux qui méritait son sort, mais comme une grande ville américaine qui avait pris un coup pour tout le pays. Les pompiers de l'Indiana ont parcouru 800 miles en voiture pour aider à l'effort de sauvetage à Ground Zero. Notre réflexe civique a été de faire notre deuil et de nous mobiliser ensemble. La politique partisane et les terribles politiques, en particulier la guerre d'Irak, ont effacé le sentiment d'unité nationale et nourri une amertume envers la classe politique qui ne s'est jamais vraiment estompée. La deuxième crise, en 2008, l'a intensifiée. Au sommet, le krach financier pourrait presque être considéré comme un succès. Le Congrès a adopté une loi de sauvetage bipartite qui a sauvé le système financier. Les responsables de l'administration Bush sortante ont coopéré avec les responsables de l'administration Obama entrante. Les experts de la Réserve fédérale et du Département du Trésor ont utilisé la politique monétaire et fiscale pour éviter une seconde Grande Dépression. Les principaux banquiers ont eu honte mais n'ont pas été poursuivis ; la plupart d'entre eux ont conservé leur fortune et certains leur emploi. Ils ne tardèrent pas à reprendre leurs activités. Un trader de Wall Street m'a dit que la crise financière avait été un "dos d'âne". Toute la douleur durable a été ressentie au milieu et au fond, par les Américains qui s'étaient endettés et avaient perdu leur emploi, leur maison et leurs économies de retraite. Nombre d'entre eux ne s'en sont jamais remis, et les jeunes qui ont atteint leur majorité pendant la Grande Récession sont condamnés à être plus pauvres que leurs parents. L'inégalité, force fondamentale et implacable de la vie américaine depuis la fin des années 1970, s'est aggravée. Cette deuxième crise a creusé un profond fossé entre les Américains : entre les classes supérieures et inférieures, les républicains et les démocrates, les métropolitains et les ruraux, les natifs et les immigrés, les Américains ordinaires et leurs dirigeants. Les liens sociaux étaient de plus en plus tendus depuis plusieurs décennies, et maintenant ils commencent à se déchirer. Les réformes des années Obama, aussi importantes soient-elles - dans le domaine des soins de santé, de la réglementation financière, de l'énergie verte - n'ont eu que des effets palliatifs. La longue reprise de ces dix dernières années a enrichi les entreprises et les investisseurs, a bercé les professionnels et a laissé la classe ouvrière encore plus loin derrière. L'effet durable de l'effondrement a été d'accroître la polarisation et de discréditer l'autorité, en particulier celle des gouvernements. Les deux parties ont été lentes à saisir le degré de crédibilité qu'elles avaient perdu. La politique à venir était populiste. Son signe avant-coureur n'était pas Barack Obama mais Sarah Palin, la candidate à la vice-présidence absurdement peu préparée, qui méprisait l'expertise et se délectait de la célébrité. Elle était le Jean-Baptiste de Donald Trump. Trump est arrivé au pouvoir en tant que répudiateur de l'establishment républicain. Mais la classe politique conservatrice et le nouveau leader se sont rapidement entendus. Quelles que soient leurs divergences sur des questions comme le commerce et l'immigration, ils partageaient un objectif fondamental : dépouiller les biens publics au profit d'intérêts privés. Les politiciens républicains et les donateurs qui voulaient que le gouvernement fasse le moins possible pour le bien commun pouvaient vivre heureux avec un régime qui savait à peine comment gouverner, et ils se sont faits les valets de pied de Trump. Comme un garçon sans défense qui lance des allumettes dans un champ desséché, Trump a commencé à immoler ce qui restait de la vie civique nationale. Il n'a même jamais prétendu être le président de tout le pays, mais il nous a opposés selon des critères de race, de sexe, de religion, de citoyenneté, d'éducation, de région et, chaque jour de sa présidence, de parti politique. Son principal outil de gouvernance était le mensonge. Un tiers du pays s'est enfermé dans une salle des miroirs qu'il croyait être la réalité ; un tiers s'est rendu fou en s'efforçant de s'accrocher à l'idée d'une vérité connaissable ; et un tiers a même renoncé à essayer. Trump a acquis un gouvernement fédéral paralysé par des années d'assaut idéologique de droite, de politisation par les deux parties et de défraiement constant. Il a entrepris de terminer le travail et de détruire la fonction publique professionnelle. Il a chassé certains des fonctionnaires de carrière les plus talentueux et les plus expérimentés, a laissé des postes essentiels vacants et a installé des loyalistes comme commissaires sur les survivants intimidés, avec un seul but : servir ses propres intérêts. Sa principale réalisation législative, l'une des plus importantes réductions d'impôts de l'histoire, a permis d'envoyer des centaines de milliards de dollars aux entreprises et aux riches. Les bénéficiaires ont afflué pour fréquenter ses stations balnéaires et remplir les poches de sa réélection. Si le mensonge était son moyen d'utiliser le pouvoir, la corruption était sa fin. C'est le paysage américain qui s'est ouvert au virus : dans les villes prospères, une classe de travailleurs de bureau connectés au monde entier et dépendant d'une classe de travailleurs des services précaires et invisibles ; dans les campagnes, des communautés en décomposition en révolte contre le monde moderne ; sur les médias sociaux, la haine mutuelle et la vitupération sans fin entre les différents camps ; dans l'économie, même avec le plein emploi, un fossé grandissant entre le capital triomphant et le travail assiégé ; à Washington, un gouvernement vide dirigé par un escroc et son parti en faillite intellectuelle ; dans tout le pays, un état d'épuisement cynique, sans vision d'une identité ou d'un avenir commun. Si la pandémie est vraiment une sorte de guerre, c'est la première à être combattue sur ce sol depuis un siècle et demi. L'invasion et l'occupation exposent les lignes de faille d'une société, exagérant ce qui passe inaperçu ou est accepté en temps de paix, clarifiant des vérités essentielles, faisant monter l'odeur de la pourriture enfouie. Le virus aurait dû unir les Américains contre une menace commune. Avec une direction différente, il aurait pu le faire. Au lieu de cela, alors même qu'il se propageait des zones bleues aux zones rouges, les attitudes se sont effondrées selon des lignes partisanes familières. Le virus aurait également dû être un grand niveleur. Il n'est pas nécessaire d'être dans l'armée ou d'avoir des dettes pour être une cible, il suffit d'être humain. Mais dès le départ, ses effets ont été faussés par les inégalités que nous avons tolérées pendant si longtemps. Lorsque les tests de dépistage du virus étaient presque impossibles à trouver, les riches et les branchés - l'animatrice de télévision modèle et réelle Heidi Klum, toute la liste des Brooklyn Nets, les alliés conservateurs du président - ont pu d'une manière ou d'une autre se faire tester, même si beaucoup d'entre eux ne présentaient aucun symptôme. L'éparpillement des résultats individuels n'a rien fait pour protéger la santé publique. Pendant ce temps, les gens ordinaires qui avaient des fièvres et des frissons devaient attendre dans de longues files d'attente, peut-être infectieuses, pour être refoulés parce qu'ils n'étouffaient pas vraiment. Une plaisanterie sur Internet proposait que la seule façon de savoir si l'on était porteur du virus était d'éternuer au visage d'une personne riche. Interrogé sur cette injustice flagrante, M. Trump a exprimé sa désapprobation, mais a ajouté : "Peut-être que c'est l'histoire de la vie". En temps normal, la plupart des Américains n'enregistrent guère ce genre de privilège spécial. Mais dans les premières semaines de la pandémie, cela a suscité l'indignation, comme si, lors d'une mobilisation générale, les riches avaient été autorisés à acheter leur sortie du service militaire et à accumuler des masques à gaz. La contagion s'étant étendue, ses victimes ont probablement été des pauvres, des noirs et des bruns. L'inégalité flagrante de notre système de santé est évidente à la vue des camions frigorifiques alignés devant les hôpitaux publics. Nous avons maintenant deux catégories de travail : essentiel et non essentiel. Qui sont les travailleurs essentiels ? Principalement des personnes occupant des emplois peu rémunérés qui nécessitent leur présence physique et mettent directement leur santé en danger : travailleurs d'entrepôt, stockistes, acheteurs d'Instacart, chauffeurs de livraison, employés municipaux, personnel hospitalier, aides-soignants à domicile, camionneurs long-courrier. Les médecins et les infirmières sont les héros du combat contre la pandémie, mais la caissière du supermarché avec son flacon de désinfectant et le chauffeur d'UPS avec ses gants en latex sont les troupes d'approvisionnement et de logistique qui maintiennent intactes les forces de première ligne. Dans une économie de smartphones qui cache des classes entières d'êtres humains, nous apprenons d'où viennent nos aliments et nos marchandises, qui nous maintient en vie. Une commande de bébés roquettes biologiques sur AmazonFresh est bon marché et arrive du jour au lendemain, en partie parce que les personnes qui les cultivent, les trient, les emballent et les livrent doivent continuer à travailler pendant leur maladie. Pour la plupart des travailleurs du secteur des services, les congés maladie s'avèrent être un luxe impossible. Il vaut la peine de se demander si nous accepterions un prix plus élevé et une livraison plus lente pour qu'ils puissent rester chez eux. La pandémie a également clarifié le sens de l'expression "travailleurs non essentiels". Un exemple est celui de Kelly Loeffler, la jeune sénatrice républicaine de Géorgie, dont la seule qualification pour le siège vide qui lui a été attribué en janvier est son immense richesse. Moins de trois semaines après son entrée en fonction, après un terrible briefing privé sur le virus, elle s'est encore plus enrichie grâce à la vente d'actions, puis elle a accusé les démocrates d'exagérer le danger et a donné à ses électeurs de fausses assurances qui pourraient bien les avoir fait tuer. Les impulsions de Loeffler dans le service public sont celles d'un dangereux parasite. Un corps politique qui placerait une telle personne à un poste élevé est bien avancé dans sa décadence. L'incarnation la plus pure du nihilisme politique n'est pas Trump lui-même mais son gendre et conseiller principal, Jared Kushner. Au cours de sa courte vie, Kushner a été frauduleusement promu à la fois comme méritocrate et populiste. Il est né dans une famille d'agents immobiliers fortunés le mois où Ronald Reagan est entré dans le Bureau ovale, en 1981 - un princeling du deuxième âge d'or. Malgré son médiocre dossier académique, Jared a été admis à Harvard après que son père, Charles, ait promis un don de 2,5 millions de dollars à l'université. Le père a aidé son fils avec 10 millions de dollars de prêts pour le démarrage de l'entreprise familiale, puis Jared a poursuivi sa formation d'élite dans les écoles de droit et de commerce de NYU, où son père avait contribué à hauteur de 3 millions de dollars. Jared a remboursé le soutien de son père avec une loyauté farouche lorsque Charles a été condamné à deux ans de prison fédérale en 2005 pour avoir tenté de résoudre une querelle juridique familiale en piégant le mari de sa sœur avec une prostituée et en enregistrant la rencontre sur vidéo. Jared Kushner a échoué en tant que propriétaire de gratte-ciel et éditeur de journaux, mais il a toujours trouvé quelqu'un pour le sauver, et sa confiance en lui n'a fait que croître. Dans American Oligarchs, Andrea Bernstein décrit comment il a adopté le point de vue d'un entrepreneur qui prend des risques, un "perturbateur" de la nouvelle économie. Sous l'influence de son mentor Rupert Murdoch, il a trouvé des moyens de fusionner ses activités financières, politiques et journalistiques. Il a fait des conflits d'intérêts son modèle d'entreprise. Ainsi, lorsque son beau-père est devenu président, Kushner a rapidement pris le pouvoir dans une administration qui a élevé l'amateurisme, le népotisme et la corruption au rang de principes directeurs. Tant qu'il s'occupait de la paix au Moyen-Orient, son ingérence inconsidérée n'avait pas d'importance pour la plupart des Américains. Mais depuis qu'il est devenu un conseiller influent de Trump sur la pandémie de coronavirus, le résultat a été la mort en masse. Au cours de sa première semaine de travail, à la mi-mars, Kushner a co-rédigé le pire discours du Bureau ovale de mémoire, interrompu le travail vital d'autres fonctionnaires, peut-être compromis les protocoles de sécurité, flirté avec les conflits d'intérêts et les violations de la loi fédérale, et fait des promesses futiles qui se sont vite transformées en poussière. "Le gouvernement fédéral n'est pas conçu pour résoudre tous nos problèmes", a-t-il déclaré, expliquant comment il allait exploiter ses relations avec les entreprises pour créer des sites de tests en plein air. Ces promesses ne se sont jamais concrétisées. Il a été convaincu par les dirigeants des entreprises que Trump ne devrait pas utiliser l'autorité présidentielle pour obliger les industries à fabriquer des ventilateurs - puis la propre tentative de Kushner de négocier un accord avec General Motors est tombée à l'eau. Sans perdre confiance en lui, il a rejeté la responsabilité du manque d'équipement et de matériel sur les gouverneurs incompétents de l'État. Regarder cette pâle brise de dilettante en costume slim au milieu d'une crise mortelle, dispensant le jargon des écoles de commerce pour masquer l'échec massif de l'administration de son beau-père, c'est voir l'effondrement de toute une approche du gouvernement. Il s'avère que les experts scientifiques et autres fonctionnaires ne sont pas des membres traîtres d'un "État profond" - ce sont des travailleurs essentiels, et les marginaliser au profit d'idéologues et de flagorneurs est une menace pour la santé de la nation. Il s'avère que les entreprises "agiles" ne peuvent pas se préparer à une catastrophe ou distribuer des biens vitaux - seul un gouvernement fédéral compétent peut le faire. Il s'avère que tout a un coût, et des années d'attaques contre le gouvernement, l'asséchant et lui vidant son moral, infligent un lourd tribut que le public doit payer en vies humaines. Tous les programmes déficitaires, les stocks épuisés et les plans mis au rebut ont fait de nous une nation de second ordre. Puis vint le virus et cette étrange défaite. Le combat pour vaincre la pandémie doit aussi être un combat pour recouvrer la santé de notre pays et le reconstruire, sinon les difficultés et le chagrin que nous endurons aujourd'hui ne seront jamais rachetés. Sous notre direction actuelle, rien ne changera. Si le 11 septembre et 2008 ont ébranlé la confiance dans l'ancien establishment politique, 2020 devrait tuer l'idée que l'anti-politique est notre salut. Mais mettre fin à ce régime, si nécessaire et mérité, n'est que le début. Nous sommes confrontés à un choix que la crise rend inévitablement clair. Nous pouvons nous isoler, nous craindre et nous éviter les uns les autres, en laissant notre lien commun s'effriter. Ou bien nous pouvons profiter de cette pause dans notre vie normale pour prêter attention aux employés de l'hôpital qui brandissent des téléphones portables pour que leurs patients puissent dire au revoir à leurs proches ; aux avions des travailleurs médicaux qui viennent d'Atlanta pour aider à New York ; aux travailleurs de l'aérospatiale du Massachusetts qui exigent que leur usine soit convertie à la production de ventilateurs ; les Floridiens qui font la queue parce qu'ils n'ont pas pu joindre par téléphone le bureau de chômage squelettique ; les habitants de Milwaukee qui bravent les attentes interminables, la grêle et la contagion pour voter lors d'une élection qui leur est imposée par des juges partisans. Nous pouvons apprendre de ces jours terribles que la stupidité et l'injustice sont mortelles ; que, dans une démocratie, être citoyen est un travail essentiel ; que l'alternative à la solidarité est la mort. Après être sortis de la clandestinité et avoir retiré nos masques, nous ne devons pas oublier ce que c'était que d'être seul.
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  3. C'est à mon sens une comparaison infamante, pas une attaque contre les Français. Cela dit, elle n'a pas beaucoup de sens. Pétain n'a pas été élu contrairement à Trump, les Etats-Unis n'ont pas été envahis contrairement à la France en 1940, Trump n'a pas supprimé la démocratie ni trahi son pays etc. D'un point de vue rhétorique ça peut être un argument utile car moins halluciné donc pouvant apparaître superficiellement plus crédible que "Trump est Hitler !" La mortalité au 19 avril dans les hôpitaux était de 12 069 personnes en France et 40 683 aux Etats-Unis. Seuls ces chiffres peuvent être comparés, parce que les Etats-Unis ne fournissent pas le nombre des morts en maisons de retraite. Rapporté à la population, c’est un taux de 180 par million en France, 123 par million aux Etats-Unis. De plus, calculé sur la semaine du 12 au 19 avril, le rythme d’augmentation du nombre de morts aux Etats-Unis est équivalent à un doublement en 8 jours. Le rythme équivalent en France c’est un doublement en 18 jours. La dynamique de l’épidémie aux Etats-Unis risque fort de porter leur taux de mortalité nettement au-delà de ce qu’il est en France. Voire au-delà de la situation du Royaume-Uni et de l'Italie. Tiens, un canard en mode attaque :-) 'tention @kotai, ça peut être dangereux :-D ! Si on veut comparer l'antisémitisme en France et aux Etats-Unis il y a un siècle - sachant que ni l'un ni l'autre n'avaient suffisamment diminué les préjugés à cette époque - on peut s'intéresser à deux affaires judiciaires - Alfred Dreyfus, accusé faussement et victime d'une campagne d'opinion antisémite, finalement réhabilité en 1906 grâce à des gens qui recherchaient la vérité et à une grande dispute et débat national - Leo Frank, accusé faussement et victime d'une campagne d'opinion antisémite, gracié par le gouverneur de Géorgie qui le croyait innocent, mais quand même exécuté par lynchage en 1915. Pas de grande dispute ni débat national Quant à Leclerc, il était proche des thèses de Maurras jusqu'en 1940. Avant de s'en éloigner radicalement au vu de la réaction de Charles Maurras devant la défaite (la formule fameuse "une divine surprise"...). On peut aussi rappeler le mot de De Gaulle "Maurras est un homme qui est devenu fou à force d'avoir raison" Texte intéressant, malgré ses évidents parti pris et quelques œillères. J'ai pour ma part apprécié cet essai sur le site de l’American Conservative. L’auteur commence par rappeler que les doctrines économiques prépondérantes n’ont pas toujours été les mêmes au fil des époques, et que ce sont des crises qui ont marqué et provoqué le basculement d’une doctrine à une autre : – La crise des années 1930 a débouché sur Roosevelt et le keynésianisme. Et certes Roosevelt était démocrate... mais le Républicain Eisenhower dans les années 1950 et même Nixon un peu plus tard ne se sont pas écartés du consensus de l’époque, y apportant seulement des nuances. Il y avait donc une doctrine économique prépondérante, s'imposant à toutes les forces politiques, qui n'en proposaient que des variations ou des nuances – La stagflation des années 1970 a débouché sur Reagan et la préférence pour le marché plutôt que l’Etat. Et certes Reagan était républicain... mais les Démocrates Clinton ou Obama ne se sont guère écartés du consensus, n’y apportant que des nuances. Là encore une doctrine prépondérante s'imposant à tous. Et c'est une crise encore une fois qui avait permis à cette doctrine de prendre une telle place ... La crise Covid-19, venant après la crise financière de 2008, ne peut que déboucher sur un nouveau virage idéologique en matière de doctrine économique. Prenant le point de vue du Parti Républicain qu’il soutient, l’auteur critique durement le manque de réactivité de ceux qui s’accrochent aux solutions du passé et met en avant Josh Hawley le jeune sénateur du Missouri qui défend une forte intervention de l’Etat dans l’économie... jusqu’à ce que ses propositions soient comparées à ce que fait le Danemark :-) Voici quelques extraits, pour donner le ton. Hawley en novembre dernier : (Pas la peine de vous pincer … il s’agit bien d’un Républicain, pas de Sanders ni Warren !) L’auteur appelant de ses vœux la mutation de la doctrine économique républicaine : Les choses bougent ! Un peu partout dans le monde. Y compris là où on ne s’y attendrait pas nécessairement. Il n’y a pas encore de nouveau consensus économique, mais il se construira probablement à brève échéance, sous quelques années. En ce qui concerne les Etats-Unis, ce n’est évidemment pas d’un Trump qu’on peut l’attendre. Un Biden saurait-il se mettre au niveau de l’Histoire ? Peut-être, et à mon sens son élection – très incertaine voire assez improbable il ne faut pas le cacher – serait un risque moins grand que la prolongation de l’ère Trump. Mais le plus probable est qu’il faudra attendre un autre président, probablement pas avant 2024, faisant suite à un renouvellement profond de l’un voire des deux partis. Un président démocrate... ou républicain d'ailleurs, qui sait ? En ce qui concerne la France, je pense que le « peut-être » doit être accordé à Macron, du moins si on est prêt à l’accorder à Biden auquel il est à mon sens à l'évidence supérieur. Et son allocution du 13 avril semble indiquer une volonté de rechercher de nouvelles orientations. Mais il est bien sûr possible que Macron ne soit que velléitaire, voire simplement échoue. De toute façon, une réorientation majeure comme celles des années 1930 ou des années 1980 ne peut que prendre au minimum plusieurs années, et peut-être deux dirigeants voire davantage.
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  4. Déclaration de Fritz Felgentreu (porte-parole adjoint du groupe de travail sur la politique de sécurité et de défense du groupe parlementaire SPD) : "La coalition est d'accord pour dire qu'il doit y avoir un successeur au Tornado. Cependant, la décision concernant les avions venant remplacer les chasseurs Tornado de la Bundeswehr ne peut et ne doit pas être prise sans une discussion politique. Nous avons convenu, il y a plus d'un an et demi, que le ministère de la défense devait examiner différentes options et présenter le résultat de son examen au sein de la coalition avant qu'une décision commune ne soit prise. Cela n'a pas été fait jusqu'à présent, du moins pas avec la participation des groupes parlementaires. Le ministre serait bien avisé de s'en tenir à la procédure convenue et d'impliquer pleinement et à un stade précoce le Parlement. Nous sommes confrontés ici à une décision d'investissement de grande envergure, impliquant plusieurs milliards d'euros de l'argent des contribuables, qui comporte, outre la politique de sécurité, des dimensions de politique industrielle de grande envergure. Le courriel du ministre au secrétaire américain à la défense auquel j'ai fait référence ne peut avoir été qu'une déclaration d'intention non contraignante. Tant que nous n'aurons pas la possibilité de comprendre la décision de sélection du ministère, de l'évaluer de manière critique et de la comparer avec d'autres variantes, le SPD ne soutiendra certainement pas cette approche. Pour le groupe parlementaire du SPD, il existe toujours un besoin évident de discuter avec la ministre." Réponse de Wolfgang Hellmich (député SPD au Bundestag) au Süddeutsche Zeitung : "Il a été convenu avec la prédécesseure Ursula von der Leyen que les données nécessaires à une décision seraient mises sur la table à notre intention." Il s'agit des capacités des modèles envisagés et du coût d'achat et d'entretien de l'avion. "Rien n'a été réalisé jusqu'à présent. Rien ne nous a été rendu transparent", a déclaré Hellmich. Il indique clairement qu'aucune décision n'est à attendre prochainement : "À mon avis, il n'y a actuellement rien à décider", a-t-il déclaré. "Je ne crois pas non plus que le Parlement prendra une décision au cours de cette législature." Déclaration de Reinhard Brandl (porte-parole de la politique étrangère et de sécurité de la CSU au Bundestag) : "La discussion sur l'avenir du partage nucléaire et la succession du Tornado dure depuis plus d'un an. Depuis lors, nous attendons une déclaration unifiée du SPD sur cette question. C'est dommage, car la Bundeswehr et nos partenaires internationaux au sein de l'UE et de l'OTAN aimeraient que tous les partis gouvernementaux s'engagent clairement en faveur de la solidarité au sein de l'alliance et d'une force bien équipée. Pour nous, en tant que CSU au Bundestag, il est clair que le partage nucléaire de l'Allemagne est une composante essentielle de l'architecture de sécurité de l'OTAN pour l'Europe. Il n'y a pas d'alternative en vue. Toute dérogation aurait des conséquences imprévisibles pour notre sécurité également. La décision finale sur le successeur de Tornade ne sera prise que par le prochain Bundestag allemand. Mais pour cela, les négociations avec l'industrie doivent commencer dès maintenant. La ministre fédérale Annegret Kramp-Karrenbauer ne peut plus attendre. Chaque année, sans décision, le service du Tornado se voit prolongé et coûte des milliards. Ce serait irresponsable envers nos alliés, nos soldats et le contribuable." PS : Il existe au sein du SPD des députés, notamment parmi ceux qui s'occupent des affaires de sécurité et de défense, qui sont loin d'être des opposants à certains investissements en matière de défense, notamment au titre d'une contribution du pays à la sécurité européenne, atlantique ou même internationale. Avec la manière de procéder, ils sont clairement mis en situation difficile au sein du SPD.
    7 points
  5. Je suis justement en train de lire la biographie de 2014 de Pétain par Bénédicte Vergez-Chaignon, dont la moitié est consacrée de l'ambassade en Espagne en 1939 jusqu'à la déchéance. Le contenu est sans concession et il ressort clairement que Pétain était en effet à côté de la plaque, infatué de sa personne mais malheureusement bénéficiait d'une gloire exagérée (dont il n'était pas toujours dupe). La responsabilité de Pétain dans le cul de sac de Vichy est patente mais il faut noter que les élites, les journalistes lui ont donné beaucoup trop d'importance lors de l'entre-deux-guerre. Pétain n'avait pas de projet patriote, bien au contraire il avait une idée pénitentielle de la France fautive de son régime précédent, qui doit passer par un purgatoire sous une Europe menée par le Reich vainqueur.Jusqu'au bout, Pétain n'envisageait pas la défaite allemande. Pour ce qui est du troube neurodégératif, il semble évident à partir de 1942 en effet, auparavant et malgré son grand âge, seule sa capacité de travail est affecté mais sa tête demeure fonctionnelle. La dégénérescence se fait plus net à partir du moment où il reprend Laval, perd son entourage - qui bien que dans l'ensemble est sycophantique - était moins extrême que le gouvernement Laval et la délégation à Paris. L'antisémitisme de Pétain n'est pas certain, même s'il était perméable aux clichés antijuifs. Par ailleurs, il était obsédé par la distinction Juifs français/juifs étrangers, et en la matière, sa xénophobie dépassait son antijudaïsme. Mais son entourage et lui ont néanmoins appuyé sur le champignon afin de s'attirer les bonnes grâces des Allemands dans le cadre de la tactique de négociation de Pétain: arriver à poil, s'ouvrir les veines avant de demander le gilet de son adversaire pour enfin s'écorcher afin d'avoir la promesse que l'adversaire retire ses gants. Autant, il semble bien que le régime de Vichy au niveau de sa tête politique et supérieur était antisémite, incompétent et réactionnaire, il ne semble pas représentatif du peuple français dans son antisémitisme et collaborationnisme. Pétain fait "don de sa personne à la France" et sa popularité personnelle lui permet d'instituer cet étrange régime que la structure n'a jamais pu être formalisée (la Constitution n'a finalement jamais été présentée). Là, la figure de Pétain était populaire mais passé le choc de la défaite et de l'effrondrement, l'impopularité de la nouvelle administration, le manque d'entrain des Français a suivre la Révolution Nationale provoquent l'invasion de la zone libre en novembre 1942 et par la suite, l'on peut considérer qu'à partir de 1943, Vichy n'a plus grande prise sur les événements et la population.
    6 points
  6. Selon la tribune de Genève Non, le Covid-19 n'est pas qu'une pneumonie virale Des chercheurs zurichois ont analysé les tissus de personnes décédées du nouveau coronavirus. Ils estiment qu'il s'agit d'une inflammation vasculaire systémique et non d'une pneumonie. Bien plus qu'une pneumonie, la maladie COVID-19 est une inflammation vasculaire systémique, selon une étude de chercheurs zurichois. Cela explique pourquoi elle provoque autant de problèmes cardio-vasculaires et de défaillances d'organes vitaux. Les premiers patients présentaient surtout des pneumonies difficiles à traiter, a indiqué l'Hôpital universitaire de Zurich (UZH) dans un communiqué. Puis, par la suite, les médecins ont constaté de plus en plus de cas de troubles cardio-vasculaires et de défaillances multiples d'organes sans lien apparent avec la pneumonie. L'équipe de Zsuzsanna Varga à l'UZH a donc examiné au microscope des échantillons de tissus de patients décédés et constaté que l'inflammation touchait l'endothélium – la paroi interne des vaisseaux sanguins – de différents organes. Le virus SARS-CoV-2 a pu être détecté dans l'endothélium lui-même, où il provoque la mort des cellules, puis des tissus et organes touchés. Les chercheurs en déduisent que le virus attaque le système immunitaire non pas par les poumons, mais directement par les récepteurs ACE2 présents dans l'endothélium, qui perd ainsi sa fonction protectrice. Tous les organes touchés «La maladie COVID-19 peut toucher les vaisseaux sanguins de tous les organes», résume Frank Ruschitzka, directeur de la clinique de cardiologie de l'UZH, qui suggère désormais de baptiser ce tableau clinique «COVID-endothélite». Il s'agit d'une inflammation systémique des vaisseaux sanguins pouvant toucher le cœur, le cerveau, les poumons, les reins ou encore le tube digestif. Elle entraîne de graves micro-perturbations de la circulation sanguine qui peuvent endommager le cœur ou provoquer des embolies pulmonaires, voire obstruer des vaisseaux sanguins dans le cerveau ou le système gastro-intestinal, souligne l'UZH. Si l'endothélium des jeunes patients se défend bien, ce n'est pas le cas de celui des groupes à risque souffrant d'hypertension, de diabète ou de maladies cardio-vasculaires, dont la caractéristique commune est une fonction endothéliale réduite. Au niveau thérapeutique, cela signifie qu'il faut combattre la multiplication du virus et en même temps protéger et stabiliser le système vasculaire des patients, conclut le Pr Ruschitzka, cité dans le communiqué. Ces travaux sont publiés dans la revue médicale britannique «The Lancet».
    6 points
  7. Effectivement, l'allusion à Pétain et du régime de Vichy est totalement absurde ... on a un bel exemple de l'utilisation du point godwin. (Qu'il nous lâchent la grappe les amerloques sur ce coup là ! ) A mes yeux si il fallait absolument comparer Trump à un personnage historique pas besoin de franchir l'atlantique, mais de regarder leur propre histoire ! Et je pense tout particulièrement à Jefferson Davis, président des Etats confédérés d'Amérique, un incapable qui a lancé une guerre absurde pour préserver ses privilèges et celles de ses petits copains aristocrates/oligarques de la société sudiste.
    6 points
  8. "Un excellent résumé sur le Coronavirus Covid-19’’ d’un assistant-professeur en maladies infectieuses à l’Université John Hopkins, Baltimore-Maryland, USA C’est un excellent condensé sur la manière d’éviter la contagion, très instructif tout en étant clair et facile à suivre. Le virus n’est pas un organisme vivant, mais une molécule de protéine (ADNARN) recouverte d’une couche protectrice constituée de lipide (matière grasse) qui, lorsqu’absorbée par les cellules oculaires, nasales ou buccales, change son code génétique (mutation) et se transforme en agresseur et en cellules multiplicatrices. Dès lors que le virus n’est pas un organisme vivant mais une molécule de protéine, on ne peut pas le ‘’tuer’’ à proprement parler ; il se décompose de lui-même. La durée de cette désintégration dépend de la température, du niveau d’humidité et du type de matière sur laquelle il repose. Le virus est très fragile ; la seule chose qui le protège est une fine couche extérieure de graisse. C’est pourquoi tout savon ou détergent est le meilleur remède, car la mousse attaque la graisse (raison pour laquelle on doit autant se frotter les mains, 20 secondes ou plus, afin de faire beaucoup de mousse). En dissolvant la couche grasse, on obtient que la molécule de protéine se disperse et se décompose d’elle-même. La chaleur fait fondre la graisse, voilà pourquoi il est bon d’utiliser de l’eau au-dessus de 25°C pour laver ses mains, les vêtements ou toute autre chose. De plus, l’eau chaude produit plus de mousse et la rend ainsi plus efficace. - L’alcool ou tout autre mélange contenant plus de 65% d’alcool dissout toute graisse, et particulièrement la couche extérieure de lipide du virus. - Tout mélange d’une (1) dose d’eau de Javel pour cinq (5) dose d’eau dissout directement la protéine et la détruit de l’intérieur. - En l’absence de savon, d’alcool, ou de chlore, on peut recourir à l’eau oxygénée, car le peroxyde dissout la protéine du virus, mais il faut l’utiliser pure, ce qui est nocif pour la peau. - Aucun bactéricide n’est utile. Le virus n’est pas un organisme vivant comme la bactérie. On ne peut pas tuer ce qui n’est pas vivant avec des antibiotiques. - Ne jamais secouer vêtements (sur soi, ou qu’on a portés), draps ou chiffons. Si on secoue un linge ou qu’on utilise un plumeau, les molécules du virus peuvent alors flotter dans l’air pendant 3h et aller ainsi se loger dans le nez. - Lorsque le virus est collé à une surface poreuse, il est très inerte et se décompose en seulement : 3h sur un tissu par exemple ou toute autre surface poreuse. 4h sur le cuivre (naturellement antiseptique) et le bois (qui l’assèche et l’empêche de se décoller pour se diffuser dans l’atmosphère). mais il peut subsister jusqu’à : 24h sur le carton. 42h sur un métal. 72h sur le plastique. - Les molécules du virus restent très stables dans le froid extérieur, ou dans le froid artificiel (climatisation des bâtiments ou des véhicules, par exemple…). Pour rester stables, ces molécules ont aussi besoin d’humidité et de pénombre. Ainsi, le virus se dégradera plus facilement et rapidement dans un environnement déshumidifié, sec, chaud et lumineux. - Les rayons ultraviolets décomposent la protéine du virus, quelque soit la surface où il se trouve. La lampe à ultraviolets, par exemple, est parfaite pour désinfecter et réutiliser un masque. Prudence néanmoins car elle décompose aussi le collagène (une autre protéine) de la peau et peut être la cause de rides et cancer de la peau. - Le virus ne peut pas passer à travers une peau saine. - Le vinaigre ne sert à rien car il ne dissout pas la couche protectrice grasse du virus. - Les boissons alcoolisées, comme la vodka, n’ont aucun effet (les plus fortes comportent autour de 40% ou 50% d’alcool, or la teneur minimale requise est de 65% d’alcool). - La Listerine peut être utile, sa teneur en alcool étant de 65%. - Plus l’espace est confiné, plus la concentration du virus sera grande. Plus l’espace est ouvert et aéré, plus la concentration du virus sera réduite. N.B. : Outre les indications ci-dessus, vous devez vous laver les mains avant et après avoir touché : muqueuses, nourriture, serrures, poignées de portes, boutons et interrupteurs (lumière, ascenseurs…), téléphones, télécommandes, montres, ordinateurs, bureaux, télévisions, etc… Lorsque vous allez aux toilettes et/ou dans la salle de bain, il est important de s’hydrater les mains car elles ont tendance à se dessécher à force de lavages répétés. les molécules du virus peuvent alors pénétrer dans les micro-lésions de la peau. Plus l’hydratant est épais, mieux c’est. Veillez aussi à garder vos ongles courts, pour éviter que le virus n’aille se cacher dessous. Merci infiniment à tous de partager ceci aussi largement et généreusement que possible Edit C'est un mail que j'ai reçu et republié car il me semblait pertinent, mais comme je suis un lointain parent de Thomas l'incrédule, j'ai trouvé une réfutation de l'origine revendiquée. J'ai corrigé quelques erreurs ensuite. https://www.snopes.com/fact-check/johns-hopkins-covid-summary/
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  9. Je reposte ici, une contribution pleine de bon sens, qui s'était égarée sur le fil Chine : Et je vais même l'ajouter à ma signature
    5 points
  10. L'influence d'Hollywood n'est plus ce qu'elle était du temps de "Duke" Wayne et de Ronnie Reagan ... (des Mac Carthystes). Donnie est effectivement selon moi un bon marqueur de l'état de déliquescence d'une certaine société US ... La comparaison avec la France de 1940 n'a que pour but de souligner l'effondrement politique d'un pays phénomène qui aujourd'hui frappe les Etats-Unis; ce n'est pas tant une critique de la situation française qu'une mise en perspective de la situation américaine; faite par des auteurs qui ont je pense lu l'ouvrage incontournable d'un universitaire américain qui fut le seul durant 40 ans voir encore aujourd'hui à avoir décrypté sans fard le fonctionnement du régime Pétain: Robert O. Paxton "la France de Vichy" écrit en 1973. Bref c'est un article au vitriol. 42 000 morts aux USA dont 14 000 à New York ce qui ramené à la population de la ville la place loin devant l'Italie en terme de ratio
    5 points
  11. ... I'm sorry what? Le Coronavirus est un pays maintenant? Il reconnaît les uniformes aussi? Ils parlent de la Chine? De la Russie? Je ne comprends absolument pas ce que la défaite de juin 40 et Pétain viennent foutre au milieu de cet article. Ah bon? C'est pas ses adversaires idéologiques ça plutôt? Qui ont parlé de "deplorables", fait de l'homme blanc le nouveau juif responsable de tous les maux de la terre, et j'en passe? ...Et pas le tout hollywood libéral démocrate à 99%? Allons donc. ...Voir second bloc de citation. "Probablement". Alias: "j'en suis sûr même si je ne l'ai pas vérifié, donc c'est vrai." Ah ils ont oublié les homos les trans les musulmans et les personnes à cheveux peinturlurés parmi les gens qui souffrent le plus du virus. Because reasons. Bref, une bonne partie de ce discours est vraie, mais mon dieu le dédouanement forcé, mon dieu le niveau d'hypocrisie, et puis surtout, mais QUE VIENT FOUTRE LA FRANCE ET MAI-JUIN 1940 LÀ-DEDANS? ILS PEUVENT PAS NOUS OUBLIER DEUX SECONDES? tl;dr: trump est un symptôme de l'état de la société US, pas une cause. Et essayer de faire croire le contraire est la plus sûr manière de le voir réélu.
    5 points
  12. N’étant pas escamotables comme ceux du BPC et vu vitesse opérationnelle plateforme , sont pratiquement toujours en fonction pour respecter ; critères avia ; - roulage aéronefs ( roulis) - sécurité aux appontages jour et nuit ( tangage) - train d’atterrissage ( vitesse verticale) - index de mouilles plateforme ascenseur niveau bas …………etc Critères RAM Critère personnel : MSI Motion Sickness Incidence …. Critères VLS ; lancement missiles Ce qui s'écrivait dans les années 90 pour les voilures fixes génériques - Garde à l’arrondi de 3.5 m - Pente de descente 2 à 3 ° - Point de touché de crosse à 1 m en arrière du deuxième brin En complément ; extraits mémoires ATMA de cette époque Sachant que tout ceci ( SATRAP) a été testé sur la maquette CdG – « PEN MEN »
    5 points
  13. Je ne suis pas sûr qu'il applique vraiment ce qu'il préconise au début de la vidéo : il faut prendre le temps de la réflexion, et le pire serait que rien ne change, que le monde d'après soit la même chose que le monde d'avant. Mais en fait, j'ai l'impression que pour lui c'est juste l'occasion de refourguer ses vieilles idées qu'il avait déjà dans le monde d'avant sur les thèmes qui lui sont chers. Si il prenait vraiment le temps de la réflexion, si il voulait vraiment changer les choses, il faudrait peut-être qu'il commence par changer sa propre pensée. J'aurais donc apprécié qu'il explique, au moins sur un ou deux points : avant je pensais que telle chose était une priorité, aujourd'hui je ne le pense plus. Cette crise m'oblige à réviser mon ordre de priorités. Je pensais telle chose. J'avais tort. Maintenant confronté à cette nouvelle réalité-là, je pense autre chose. Parce qui si tout le monde dit j'avais raison hier, j'ai raison aujourd'hui et j'aurai raison demain avec exactement les mêmes idées, alors le monde pourrait ne pas beaucoup changer.
    5 points
  14. Images d'archives. Source : https://www.ajc.com/news/state--regional/for-coronavirus-hit-atlanta-echoes-1918-spanish-flu-pandemic/QIC48abnRUJQvapSKAUIUJ/ Les précautions prises à Seattle, dans l'État de Washington, pendant l'épidémie de grippe espagnole ne permettraient à personne de monter dans les tramways sans porter de masque. En trois jours, la section de Seattle de la Croix-Rouge, composée de 120 travailleurs, en a fabriqué 260 000. CREDIT: Library of Congress Prints and Photographs Division / American National Red Cross photograph collection New York, 16 octobre 1918-- Cette dactylographe porte un masque lorsqu'elle travaille. La grippe empêche le bon déroulement des opérations quotidiennes. Les fonctionnaires conseillent à toutes les personnes de porter un masque, même à l'intérieur. Beaucoup croyaient qu'une personne pouvait contracter la maladie en manipulant des documents et du matériel. CREDIT: U.S. National Archives at College Park, Md. Un agent de la circulation à New York portant l'un des masques de gaze courants pendant la pandémie de grippe de 1918. CREDIT : Archives nationales des États-Unis Le 39e régiment en route pour la France a défilé dans les rues de Seattle, Washington. Chacun a reçu un masque fabriqué par la section de Seattle de la Croix-Rouge. CREDIT : Archives nationales des États-Unis Un char de la Naval Aircraft Factory avec la coque d'un hydravion de patrouille lors du défilé du Fourth Liberty Loan de Philadelphie le 28 septembre 1918. Aujourd'hui, les historiens attribuent à cet événement très bondé la propagation de l'épidémie de grippe dévastatrice dans la ville. MUST CREDIT : U.S. Naval History and Heritage Command
    5 points
  15. Et plouf, cliché facile la phrase d'après... Les américains vouent avant tout un culte à leur mode/confort de vie. Ce qui est logique et compréhensible (pas pour autant excusable) en terme psycho-sociétal quand on étudie les Etats-Unis depuis justement...1945. 1944 et Bretton Woods plus exactement. Quand au lien fait entre la "liberté" et la participation US à la 2GM...............................................................C'est une blague?! Wallaby? Ho! 12000 posts sur Air'Def', tu n'as pas le droit!.... sinon je préfère encore me farcir du Kotaï, qui a parfois le mérite de faire sourire.
    4 points
  16. Je trouve que l'immat' est en rapport avec le sujet
    4 points
  17. Il n'y a que moi qui ait envie, en voyant cette image, de sortir un APILAS de la naphtaline ?
    4 points
  18. historique soums nuk europe canada ( les notres à partir planche 159) https://lynceans.org/wp-content/uploads/2018/07/Marine-Nuclear-Power-1939-2018_Part-4_Europe-Canada.pdf lien natif , Peter Lobner https://lynceans.org/all-posts/marine-nuclear-power-1939-2018/
    4 points
  19. Et à part sortir du sujet pour essayer de réécrire l'histoire façon Hollywood et Freedom Fries, tu as quelque chose d'utile à ajouter sur ce fil de discussion ou un autre ? Nan parce qu'à part balancer partout et dans tous les sujets MURIKA MURIKA! et Fuck the Cheese-Eating Surrender Monkeys!, j'ai du mal à voir quelles sont tes contributions, où que ce soit.
    4 points
  20. En 40, Pétain comme le Parlement font le jeu de l'ennemi, le régime politique fait taire et persécute les opposants à cette politique, et livre le pays. Je ne pense pas qu'il faille voir dans la référence à cet épisode une attaque anti-française : c'est pour illustrer le niveau de déliquescence, qui conduit à une défaite. Pourquoi ramènes-tu dans la discussion ces affaires d'hyper-minorités alors qu'on avait enfin un texte US qui n'en parlait pas ? Parce que si la droite US ne peut pas accuser la gauche de remettre ça en permanence sur le tapis, elle perd une grosse partie de ses arguments clivants ?...
    4 points
  21. On ferme les files Yemen/Syrie, l'argent s'est évaporée pour les principaux commanditaires (Ar. Sad., Iran, Russsie,...) ? Etre "méchant" avec un gars qui va bientôt larguer le baril à 1 $ pour s'en débarrasser ? Pour citer l'autre, c'est pire qu'un crime, c'est une faute* . Vidons les réserves stratégiques pour alimenter la consommation générale, remplissons les aussi vite derrière et tout ce qui peut contenir du pétrole en France (tanker(sssss sans emploi, etc..)) avec le brut à 5$ . Les Seoud ne sont pas ma tasse de thé mais on pourrait avoir besoin d'eux si on passe une année de rattrapage à + 10% de croissance avec les prix du pétrole au plus haut (pour finir ma journée citation :" les états n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts"). *(Antoine Claude Joseph Boulay de la Meurthe)
    4 points
  22. Ouais, mais lui, il a su faire un boulot correct la majorité du temps et faire la nique aux US. Ah, c'est peut-être pour ça que tu le hais, en fait. :-P Là, tu vas être frustré et commencer à chercher certaines des conneries du Général pour justifier ta haine du gars qui a évité une vassalisation face à tes US préférés.
    4 points
  23. Ci-joint mon article sur une évolution possible du K15, en réponse aux considérations sur des implantations dans les DOM TOM. L'idée n'est pas nouvelle, plusieurs sociétés proposent leur projet, dont Naval Group avec TA ( Technic Atome ). L'armée Américaine vient de proposer sa version transportable. Coup de tonnerre dans le nucléaire. Coup de tonnerre dans la filière nucléaire française. Les derniers tests sur le réacteur nucléaire K15 RS dépassent toutes les espérances. Au cours d'une année d'essais sur le site nucléaire de Cadarache (Bouche du Rhône), ce réacteur de 150 MW thermiques atteint, dans ses derniers développements, une puissance nominale proche de 200 MW, ( en réalité 220MW d'où la dénomination K22 ). Cinquante années d'utilisation, de recherche et d'amélioration ont amené cette prouesse technique. Dans chacune des phases testées, le réacteur K15 se révèle sûr et fiable. Aucun incident n'est venu entacher son fonctionnement, performance remarquable, au plus loin, il faut le dire, des déboires que connaît la construction de son grand frère, l'EPR de Flamanville. Ces deux réacteurs nucléaires sont peu comparables entre eux. Autant l’un est gigantesque, pantagruélique dans ses technologies, ses coûts, autant l’autre, le K15, est ramassé, condensé en une enveloppe minimaliste, épurée au possible. L’EPR d’une puissance 8 fois supérieure (1600 MW) se veut le prototype de la nouvelle filière énergétique civile, l’autre, le K15 assure la motricité et l’autonomie des sous-marins et porte-avions français, depuis cinq décennies, sans faire d’histoire, dans l’indifférence générale, ou plutôt dans l’ignorance de la majeure partie des Français. L’EPR et le K15 sont des réacteurs du type à eau pressurisée (PWR), par opposition aux premiers réacteurs, dits à eau bouillante (REB). Cette similarité de nature permet de concevoir un EPR de 1600 MW unitaire, comme la juxtaposition possible de huit modules K15 de 200 MW unitaire ( K22 ). Cet assemblage modulaire, qui peut paraître iconoclaste, a en réalité de nombreux avantages. Chaque module forme un ensemble indépendant, avec échangeur thermique, système de commande, sauvegarde et sûreté. Les phases d’arrêt, séquencées par module, n’interrompent pas la fourniture du courant au réseau. A l'usage, le système se révèle très souple. D'autre part, un éventuel incident, s’il devait se produire, resterait circonscrit au module considéré. Il se limiterait à la puissance du réacteur, et serait plus facile à contrôler. Ce type de réacteur permet un refroidissement de secours par convection thermique ambiante. Il n'est pas indispensable que les châteaux d’eau assurent la sauvegarde, en dernier ressort. En fait, la réaction nucléaire en chaîne, dite réaction critique, serait impossible, car la quantité de produit fissible, mis en jeux par ce type de réacteur, est trop faible, d’où un incomparable gain de sûreté. La réalisation en nombre de ces mini-réacteurs suppose une production de type industriel. La pré-fabrication des modules, leur assemblage en usine, puis leur transport et leur pose rapide sur site sont déterminants pour parvenir à une réduction importante des coûts. La maîtrise renforcée des délais de construction qui en découle, conforte le choix d’une évolution de la filière nucléaire, moins centrée sur les grosses unités, sur ces prototypes toujours difficiles à réaliser, au bénéfice de ces mini réacteurs. Concentrer tous ces mini-réacteurs, en un seul site, peut sembler aberrant. Une distribution au plus prés des sites à pourvoir serait préférable. Les lignes à très haute tension, sujettes à de notables déperditions électriques et défigurant les paysages, disparaîtraient, comme par magie. Situés alors au plus près des villes ou des usines, ces petits réacteurs modulaires (SMR small modular réactors) s’ouvriraient à la cogénération, à savoir la production d’électricité + le chauffage urbain, ou la production d’électricité + la production d’hydrogène la nuit, ou bien la production d’électricité + le dessalement de l’eau de mer, ou encore la production d’électricité + stockage d’énergie (remise en amont de l’eau des barrages). Les variantes sont nombreuses et la cogénération nucléaire, comme un nouveau pouvoir énergétique trouverait là, un rôle indispensable dans le développement bas carbone de nos régions. Cependant la gestion de ces mini-réacteurs ne peut se faire sans une surveillance automatisée et une conduite de production par intelligence artificielle, ou pour le moins, par un pilotage à distance. Ce dernier conduirait de fait, à l’automatisation des procédures d’urgence. Le mini réacteur fonctionnerait en continu, sans personnel de proximité, hors les périodes d'entretien. Les enveloppes de confinement, aux accès hautement sécurisés, seraient placées sous surveillance électronique constante. Concordance des technologies, la 5G arrive à point nommé. Ainsi, le schéma général d’implantation des sites de production nucléaire serait remanié en profondeur. Les nouveaux sites quitteraient les bords de mer, ou les rives de fleuve, pour des sources de refroidissement plus modestes, telles les rivières, ou les lacs. Un panachage des sites majeurs et secondaires s’opérerait de fait. Une nouvelle politique énergétique qualifiée de multi-puissances, au plus prés des nécessités des consommateurs, serait à mettre en œuvre, dans le respect des critères de production bas carbone. Bien entendu, les projets à partir de mini-réacteurs reposent sur la modification du réacteur K22 à des fins civiles. Dans un premier temps, il s’agit de démontrer en France, la pertinence d’une nouvelle filière nucléaire, aisée à mettre en place, à contrôler, et exportable au besoin. Le second objectif comprend la mise au point de mini-réacteurs civils, d’une puissance unitaire de 300MW. Ils constituent un tout prêt à fonctionner comprenant, outre les enveloppes de confinement réalisées sur place, l’équipement complet, à savoir la cuve, les échangeurs et les générateurs, ainsi que les organes de gestion, de contrôle et de surveillance, sans oublier le combustible nucléaire et la piscine de stockage. Il s’agit de mettre à la disposition de pays tiers, une énergie nucléaire, clef en main, sans dérive militaire possible. Ces mini-réacteurs, avec leurs cogénérations multiples, sont tout indiqués pour venir se substituer aux centrales à charbon, dans les pays en développement avancé, tels ceux d'Europe centrale, ou dans les pays à fort potentiel, tel l'Inde, par exemple. Le développement d’une filière nucléaire plus performante, interviendrait dans un contexte énergétique agité, même contesté ou les questions les plus élémentaires font encore débat. La politique actuelle de l’énergie, celle planifiée pour les trente années à venir, tend à constituer le mixte énergétique à partir de l’éolien, que l’on voudrait prépondérant, mais cela pose de véritables problèmes. En Allemagne, l’efficacité de l’éolien n’est pas au rendez-vous, 136 milliards d’euros investis pour seulement 16% d’énergie fournie, le constat est amer. Cette année, suite à huit jours sans vent, la rupture du réseau a été évitée de justesse. Le black-out Européen n’a pas eu lieu, mais menace toujours. En matière d’énergie, les choix du gouvernement Allemand sont sur la sellette. La disparition des prix garantis à la production a provoqué l'écroulement de la filière éolienne. Celle-ci déplore déjà 26 000 suppressions d’emploi et de nombreuses faillites. Le secteur économique est sinistré. Pour le consommateur, le renchérissement de l'énergie est incompréhensible. L'éolien terrestre fait face à un front du refus. Aux yeux des usagés, l'abandon du nucléaire ou les nouvelles énergies, sont remis en cause. Le consensus, tant vanté en Allemagne, n'existe plus. L'incohérence d'un mixte énergétique aussi dispendieux, se révèle au grand jour. Les renouvelables (soleil, vent), aléatoires par nature, imposent un second type de production à base de charbon et de gaz, en réalité redondant, venant palier l'inefficacité des premiers. L'extension de l'électricité d'origine éolienne se double d'une augmentation des rejets toxiques dans l'atmosphère, venant des centrales au gaz et au charbon, du fait même de l'arrêt programmé des centrales nucléaires. L'objectif de réduire les gaz à effet de serre s'effondre. A l'usage, l'éolien n'est pas l'énergie bas carbone tant souhaitée, les apparences peuvent être trompeuses. Ce constat, sans appel, remet en cause le mixte énergétique allemand basé sur l’abandon de la filière nucléaire. Décision abrupte s’il en fallait, mais pas injustifiée, car une partie du parc nucléaire Allemand reposait sur des réacteurs à eau bouillante, dont la sûreté, après Fukushima, pouvait être mise en doute. Cependant, les réacteurs à eaux pressurisée, eux, devaient être conservés, car ils étaient les seuls garants d’une baisse des gaz à effet de serre. Une décision politique de court terme, aveugle, c'est à dire sans discriminer les types de réacteur, a conduit l'Allemagne dans une impasse écologique. A ce jour, l'Allemagne produit plus de gaz à effet de serre, qu'avant la mise en place des énergies solaire et éolienne. Tragique paradoxe. Si l’évolution à moyen terme du mixte énergétique en France est connue, son développement futur, prévu pour la seconde moitié de ce siècle, intègre trois objectifs, le développement d’un réacteur à neutrons rapides (RNR), la réduction et le retraitement des déchets radioactifs. En réalité, ces objectifs sont intimement liés. En effet, le réacteur à neutrons rapides (RNR) par opposition au réacteur actuel à neutrons lents, basé sur la fission de l’uranium 235, utilise l'uranium 238, matière au début non fissile. Actuellement inexploité, ce minerai, amassé en grande quantité constitue à lui seul 5 000 années d'énergie électrique pour la France. Le réacteur RNR est un surgénérateur, qui produit plus de matière fissile qu’il en utilise. Il réduit d’un facteur 10 la quantité de déchets résiduels et possède l'avantage de brûler les résidus des anciennes centrales à uranium 235. Le plutonium et les actinides mineurs à longue durée de vie, les plus contraignants, peuvent ainsi être éliminés et éviter l'enfouissement à grand profondeur. L’urgence n’est pas tant la production d’électricité à partir d’un nouveau surgénérateur RNR, mais bien de profiter au plus vite de ses capacités à détruire les déchets nucléaires les plus astreignants, tout en réduisant, de façon drastique, leur quantité. Les avantages d’un réacteur à neutrons rapides sont donc considérables, il est évident que la mise au point et le développement de ce type de réacteur est indispensable pour s’approcher au plus prés, d’une filière nucléaire propre. En Europe, les seuls pays parvenus à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre sont la Suède et la France, les seuls à faire confiance à l’atome. Pour sa part, grâce au nucléaire, la France pollue 9 fois moins que l’Allemagne. La leçon mérite d'être méditée. Au moment où l’Allemagne doute de ses éoliennes, la France s’apprête à lancer les parcs éoliens en mer. La raison défaille, 20 milliards d’euros seront engloutis en pure perte, le mégawatt éolien sortira 6 fois plus cher. Avec un rendement dérisoire de 26% en efficacité, la perte sera abyssale. L'époque devient irrationnelle. L'éolien bénéficie d'un préjugé favorable, quelque peu usurpé. La réminiscence des moulins à vent de l'enfance, aussi agréable soit-elle, ne peut s'imposer en filigrane de la politique énergétique de notre pays. Soyons réalistes, comparons les solutions, sans dogmatisme. Loin de la doxa à la mode et du chacun pour soi, la France doit aider l’Europe centrale à rompre avec le charbon, en mettant en œuvre un crédit bail pour promouvoir les mini-réacteurs. Nous lutterons ainsi, avec plus d'efficacité, contre les gaz à effet de serre. Pour assurer dans le futur la permanence énergétique, nous devons reprendre, par étapes si besoin, la mise au point des réacteurs à neutrons rapides RNR, car n'en doutons pas, l’objectif du siècle venant sera à la surgénération.
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  24. Covid-19 : 1,5 milliard de molécules passées au criblage virtuel https://lejournal.cnrs.fr/articles/covid-19-15-milliard-de-molecules-passees-au-criblage-virtuel "En une semaine seulement, des scientifiques français ont mis en place un projet pluridisciplinaire de criblage virtuel à grande échelle afin d’identifier, d’ici à dix-huit mois, des candidats susceptibles d’inhiber le virus SARS CoV-2 parmi 1,5 milliard de petites molécules." "À l’aide de moyens informatiques assistés par l’intelligence artificielle, on teste un très grand nombre de molécules naturelles ou synthétiques. On identifie si elles possèdent une activité biologique intéressante, par exemple pour inhiber la réplication de SARS CoV-2. Il est clair qu’à ce stade, l’apport des collègues biologistes et médecins est essentiel." (je rend hommage à @Wallaby dans sa façon claire de présenter des articles :) )
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  25. Petite vidéo de présentation du MakAir, respirateur artificiel conçu en projet open source. Conçu à Nantes, fabriqué à Grenoble, testé à Nantes, Grenoble et Brest. Il est, a priori, validé : les approvisionnements pour 5000 unités ont été lancés, les cartes sont maintenant faites sur mesure (les prototypes étaient à base d'arduino) et le montage se fait en salle blanche (au LETI) ... Et l'article de Le Monde (pour les abonnés) : https://www.lemonde.fr/campus/article/2020/04/20/entre-nantes-et-grenoble-une-course-contre-la-montre-pour-creer-un-respirateur-artificiel-a-bas-cout_6037140_4401467.html Et les sources du projet (pour que d'autres le reprennent) : https://github.com/makers-for-life/makair Le coût cible est de 1000 € / machine. La validation technique/médicale est faite, ils n'attendent plus qu'un feu vert administratif pour une première utilisation avec un patient dans l'un des trois centre d'essais.
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  26. plus disciplinés que nous, moins individualistes, plus habitués aux épidémies... pas la meme mentalité : nous, on conchie l'Etat, on veut diminuer son emprise, mais quand il y a un probleme, on se tourne vers papa... et on exige qu'il fasse les bons choix immédiatement accessoirement, on veut payer moins d'impots mais que notre niveau de garanties reste le meme...
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  27. Finalement, je dois me ranger au jugement de Pic : elle est con. Edit : quoique, en lisant certaines réactions sur F-16, c'est savoureux... http://www.f-16.net/forum/viewtopic.php?f=36&t=56897&p=438655#p438655
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  28. C'est bien çà LE problème cette administration et son chef sont une caricature dont les défaillances les manquements l'incurie leurs pètent désormais à la figure en période de crise ... Il n'y a aucun sens de l'état, aucune mesure, aucun recul là où il faudrait réflexion, expertise, humilité On a quand même un président qui en 15 jours -cloue au pilori un Capitaine de Vaisseau de la Navy qui pour son malheur fait état - même maladroitement - d'un phénomène qui finalement touche le monde entier (ou bien alors a-t-il été sanctionné au final parce qu'il lève le voile sur l'incurie du discours présidentiel ? -incite les Américains "à se révolter contre le confinement" je cite -soutient ouvertement des particuliers en armes qui rejettent le confinement en l'assimilant au communisme ... Agent immobilier n'est finalement peut-être pas le meilleur profil pour être président des États-Unis
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  29. Pour me faire l'avocat du diable, émettre du CO² à foison, c'est aussi un étron à plusieurs milliers d'années, sans même évoquer les effets du radon issu des gisements pétroliers.
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  30. Ces discussions et arguties sans fin sur le calibre et les munitions d'infanterie ont déjà eu mainte fois lieu et arrivent toutes à la même conclusion : d'autres calibres pourraient faire mieux dans certains cas (et moins bien dans d'autres) au prix d'assez gros investissements et changements multiples, pour au bout du compte un avantage total minime (en regardant au delà du groupe ou de la section de combat) ... Comme nos armées n'ont pas des moyens illimités, ils préfèrent investir là où ils ont vraiment des besoins, et aujourd'hui passer du 5,56 au 6,2 mm KratcHBoum le calibre miracle n'est pas à l'ordre du jour, il est bien plus intéressant d'investir là où on en a vraiment besoin : drones, hélicos, système d'information, ... Le seul changement possible sera quand une véritable avancée technologique profonde changera l'équilibre, par exemple des munitions sans étuis, des munitions de fusils "guidées" ou intelligentes, ... Clairon
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  31. C'est tout à fait vrai, mais il faut noter que dans les mois qui viennent : - La production mondiale de pétrole ne devrait baisser que de 10 millions de barils par jour environ du fait de l'accord de l'OPEP+, soit - 10% du total mondial - La consommation mondiale, actuellement aux environs de - 30% par rapport à il y a un an, ne devrait guère remonter - si encore elle ne descend pas encore plus. Cela représente - 30 millions de barils par jour - Les capacités de stockage ne devraient guère augmenter, car il paraît naturel de supposer que créer de nouveaux réservoirs nécessite des travaux lourds, à l'échelle de plusieurs années non de quelques mois La somme de tous ces facteurs devrait être de l'ordre d'un solde d'environ 20 millions de barils par jour en trop dans les mois qui viennent. Il y aura donc très probablement un ajustement supplémentaire de la production, au-delà des - 10 millions de barils. Ajustement qui ne pourra guère se décider que par les prix. Or à la table des producteurs mondiaux, on compte trois joueurs principaux 1. Arabie saoudite et le bloc de Golfiens arabes sunnites dont elle est le chef de file, avec 20 millions de barils par jour en 2018 - mais ils ont déjà réduit en contribuant aux "- 10 millions" de l'OPEP 2. Etats-Unis et Canada à leur suite, avec 18 millions de barils par jour 3. Russie plus Kazakhstan, avec 13 millions de barils par jour - mais eux aussi ont déjà réduit Il y a d'autres producteurs bien sûr, mais pas forcément alignés sur aucun de ces blocs, de l'Irak à l'Iran - toujours sous sanctions et ça ne va pas changer maintenant - Mexique, Brésil, Chine, Venezuela... Les trois blocs représentent ensemble plus de la moitié de la production mondiale d'avant la crise. Ils s'affrontent naturellement pour préserver et étendre leurs parts de marché respectives. Si on résume leurs atouts et faiblesses : 1. Le Bloc Golfe a les coûts de production les plus bas, ce qui l'aide à supporter plus longtemps des prix de vente plus bas, tout comme ses grandes réserves monétaires. Mais il a aussi de lourds budgets de fonctionnement, nécessitant des prix élevés du pétrole sauf à mettre en place une austérité rigoureuse ou à "manger" rapidement les réserves - qui sont pour l'essentiel en dollars. Il est dépendant militairement du Bloc Amérique du Nord 2. Le Bloc Amérique du Nord a les coûts de production les plus élevés le rendant très vulnérable à des prix bas d'autant que ses producteurs accumulaient déjà des dettes avec un pétrole à 60 $ le baril, de plus le gouvernement n'a pas le contrôle des producteurs qui sont une multitude d'entreprises moyennes et ne peut donc pas facilement négocier avec les autres blocs. Mais il a aussi l'arme maîtresse de la monnaie de réserve mondiale le dollar, aidant ses banques à soutenir peut-être pendant très longtemps son secteur pétrolier même en face de pertes énormes... du moins si la décision politique dans ce sens est prise et s'impose au système bancaire. Et il est le protecteur attitré du Bloc Golfe 3. Le Bloc Russie a des coûts de production moyens, de grandes réserves monétaires et des budgets de fonctionnement déjà réduits depuis plusieurs années. Il est militairement indépendant et ne protège aucun pays pétrolier significatif Dans cette situation, la continuation de la guerre des prix semble probable. Le prix du pétrole finira par remonter bien sûr, mais il y faudra probablement d'abord une phase de "destruction de la production". Quant à savoir lequel des blocs en souffrira le plus, et encore qu'en sera t il de tous les producteurs "hors bloc"... les paris sont ouverts :-)
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  32. Les comptes vont empirer quand ils vont commencer à compter les morts dans les maisons de retraites si l'on en croit cet article :
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  33. Enfin, il faut faire attention aux chiffres qu l'on utilise sur ce fil. Si la disponibilité et le prix du WTI ont un effet sur le reste du marché en ce qui concerne les pays européen ça n'a pas l'impact que l'on pourrait penser. La très grande majorité du WTI est consommé aux USA, n'est pas exporté et encore moins en Europe ou en France (coût prohibitifs de stockage et déplacement qui sont la raison principale des prix négatifs qu'on a vu hier sur le May20). Les pays européen s’approvisionnent principalement en pétrole russe (30%), norvégien (11%), irakien (8%), kazakh(7%), saoudien(6%), nigérian (6%)... Pour la France c'est Arabie Saoudite(18%) en premier puis Kazakhstan(14%) et Nigeria (12%). Donc il vaudrait mieux se focaliser sur les blends qui en définitive ont un impact sur le prix à la pompe ou le prix des réserves stratégiques et qui sont de qualité inférieur au WTI (donc qui peuvent coûter plus cher à raffiner) pour éviter d’être induit en erreur par certaines variations de prix. On remarque que ceux qui rentrent dans le mix énergétique Européen n'ont pas les variations de prix que l'on a observé sur un point très particulier de la courbe des contrats à terme d'hier du sweet US.
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  34. Il est un symptôme et une cause. Il a effectivement été élu sur des bases largement connues puisqu’il y a un moment qu’il débitait ses âner... qu’il avait rodé son discours, donc de ce fait, il est particulièrement représentatif d’une certaine dériv... évolution d’une frange de la population américaine. Ensuite, ses discours, ses prises de position, ses actes ont accentué et renforcé certaines fractures, et en ont créé d’autres. Le monsieur est inventif et fait montre d’un culot monstre en plus d’avoir un égo démesuré, et sa remise en question de certaines obligations légales en tant que Président en fait tout autant un créateur de génie de nouvelles dissensions. Bref, c’est notre « discours clivant » à nous, qui est « né » avec un Président qui en a fait sa marque de fabrique, et a été relégué aux oubliettes aussi sec quand un autre a été élu. Le terme lui-même a disparu aussi vite qu’il était apparu dans tous les journaux, et si le bonhomme a été élu en connaissance de cause, ses actes ont eu des conséquences propres dont il était directement la source. Il y a juste que l’échelle et la caisse de résonance qu’est Trump ne sont pas du tout les mêmes.
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  35. Le symbole « alpha » c’était sur le standard F1 (que seule l’Aéronavale a eu), et « AOA » c’est depuis F2, après anglicisation (et c’est tout le temps « AOA », sur tous les types de Rafale). On peut peut-être trouver des vidéos récentes de la Chasse Embarquée avec des vues de CTH/HUD ?
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  36. "Netflix essaie de faire de l'animation jap', ça tourne mal."
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  37. Je le pense aussi, mais il y a également les EMTI à cet endroit. Voilà. C'est pour ça que l'image présentant les antennes conformes installées ici et là, comme sur les manches à air par exemple, où elles seraient masquées par les emports sous voilure, me paraît plus destinée à montrer ce qui est théoriquement possible qu'à montrer ce qui aurait du sens opérationnellement. En fait à part la pointe avant du Rafale, le pied de dérive (et encore) le sommet de dérive avant/latéral/arrière, et éventuellement les pseudo-karman à l'arrière du fuselage abritant les éjecteurs de leurres, je ne vois pas vraiment d'endroits assez volumineux, rigides, et présentant une ouverture angulaire sans obstacle vers l'extérieur de l'avion où installer des systèmes de détection disposant d'un champ de vision le plus large possible. Non pas qu'en statique. Le Rafale M1 a volé avec 4 maquettes de Meteor. Donc l'arme n'est pas intégrée du point de vue de la séparation des charges sous voilure, mais aérodynamiquement le comportement doit être connu.
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  38. https://www.ajc.com/news/state--regional/for-coronavirus-hit-atlanta-echoes-1918-spanish-flu-pandemic/QIC48abnRUJQvapSKAUIUJ/ (16 avril 2020) La grippe espagnole à Atlanta en 1918 : "Lieux de rassemblement publics fermés par le conseil municipal pendant deux mois", annonçait la une de l'édition du 8 octobre 1918 [du journal The Atlanta Constitution]. "Sauf changement, des instructions fermeront les portes des cinémas, des théâtres, des écoles, des églises, des salles de billard et de billard américain." Il y a, bien sûr, de nombreuses différences entre aujourd'hui et alors. Une guerre mondiale était encore en cours lorsque la grippe espagnole a été enregistrée sur les côtes américaines au printemps 1918, ce qui a eu pour effet de détourner les ressources des efforts de santé publique. La compréhension médicale des maladies infectieuses n'en était qu'à ses débuts. Les scientifiques n'ont pas prouvé que la grippe était causée par un virus avant les années 1930, et les premiers vaccins antigrippaux et respirateurs mécaniques n'ont été mis au point qu'une décennie plus tard. De nombreux Géorgiens souffrants ont alors dû recourir à des alternatives aux bienfaits douteux, comme les laxatifs, les saignées et même le whiskey. Arrivée en Géorgie MAINTENANT : Les premiers cas de coronavirus en Géorgie ont été annoncés par le ministère de la santé publique le 2 mars. Ils ont été attribués à un père du comté de Fulton qui revenait d'un voyage à Milan, en Italie, et à son fils de 15 ans. ALORS : On pense que les soldats revenant des tranchées de la Première Guerre mondiale ont d'abord attrapé la grippe espagnole. Les camps militaires se sont révélés être un terrain particulièrement fertile pour ce virus très contagieux. La grippe a été signalée pour la première fois en Géorgie, près du camp Hancock d'Augusta. Dans la métropole d'Atlanta, des cas sont rapidement apparus au Camp Gordon, sur le site de l'actuel aéroport DeKalb-Peachtree. L'édition du 18 septembre 1918 du Atlanta Constitution rapporte que l'ensemble du deuxième régiment de remplacement de l'infanterie a été mis en quarantaine quelques jours après son retour à Gordon du champ de tir de Norcross. "Aucune cause n'a été annoncée quant à l'origine possible de la maladie, et aucun des cas n'a pris un caractère dangereux, il est entendu", indique l'article. La maladie, cependant, s'est rapidement propagée. Début octobre, plus de 1 900 cas ont été signalés dans le camp, selon le Centre d'histoire de la médecine de l'Université du Michigan, et des officiers médicaux débordés ont lancé un appel à 75 infirmières formées d'Atlanta pour se porter volontaires. La direction du camp a finalement renforcé les mesures sanitaires dans les casernes. Les soldats et les officiers ont reçu l'ordre de porter des masques et de dormir à l'extérieur, car on pensait que l'air frais permettait d'éviter la transmission. Parmi les près de 2 000 hommes admis à l'infirmerie de Gordon pour une grippe ou une pneumonie pendant la pandémie, 94 sont morts, selon l'université du Michigan. Les élus répondent MAINTENANT : Les chefs d'État ont d'abord hésité à imposer des restrictions à grande échelle sur les déplacements et les opérations commerciales pour lutter contre le coronavirus en février et début mars, alors que la Maison Blanche envoyait des messages contradictoires. Le 23 mars, la maire d'Atlanta Keisha Lance Bottoms a ordonné aux habitants de la ville de rester chez eux. Le gouverneur Kemp a lutté encore plus longtemps pour savoir s'il fallait imposer un confinement à l'échelle de l'État, mais il l'a fait le 1er avril. ALORS : La grippe faisait déjà des ravages dans les métropoles du nord-est comme Boston et Philadelphie lorsque les autorités géorgiennes sont entrées en action en octobre 1918. En l'absence d'organismes de santé publique comme l'Organisation mondiale de la santé ou les Centres de contrôle et de prévention des maladies, créés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour aider à établir des directives, les gouvernements des États et les collectivités locales n'avaient guère de directives nationales ou internationales sur la manière d'agir. Le 7 octobre, le chirurgien général américain a exhorté les responsables de la santé publique des États à prendre en compte la distance sociale. Le principal responsable de la santé en Géorgie à l'époque, T.F. Abercrombie, a déclaré que les localités devaient prendre leurs propres décisions. J.P. Kennedy, l'officier de santé d'Atlanta, a agi rapidement. Le même jour, lui et le Conseil de la santé d'Atlanta ont émis un ordre de fermeture des cinémas, des écoles, des églises, des salles de danse et des salles de billard et de billard américain pendant deux mois, qui a été rapidement reproduit par le conseil municipal. Tous les véhicules de passagers, y compris les omnibus, ont reçu l'ordre de garder leurs fenêtres ouvertes à tout moment, sauf en cas de pluie battante, a rapporté l'Atlanta Constitution le lendemain matin. Soins médicaux MAINTENANT : Les scientifiques ont exhorté les gens à éviter les rassemblements, à rester à au moins deux mètres de distance et, plus récemment, à porter des masques en public. Les hôpitaux de tout le pays, y compris le Grady Memorial d'Atlanta, ont averti qu'ils fonctionnaient à pleine capacité ou presque, et les gouverneurs ont lancé des appels en faveur de respirateurs et d'équipements de protection tels que des masques et des blouses. Kemp a annoncé le 12 avril que l'État allait convertir une partie de l'immense Georgia World Congress Center en un hôpital improvisé de 200 lits et certains hôpitaux ont créé plus d'espace pour les lits dans leurs parkings. ALORS : Les médecins avaient une connaissance de base des germes et des avantages d'une bonne hygiène. Les Géorgiens ont été invités à se laver les mains, à s'abstenir de se toucher le visage, à respecter l'étiquette de la toux et à rester chez eux s'ils se sentaient malades. Ils ont également eu recours aux quarantaines et à la distanciation sociale, bien que cette dernière ait été appelée "briser les canaux de communication", selon Louise Shaw, conservatrice du David J. Sencer Museum du CDC, et dont l'équipe a passé les dernières années à compiler une exposition sur la grippe qui débutera bientôt. L'infrastructure médicale de l'État a été mise à rude épreuve par la guerre et la grippe. Les autorités ont mis en place des hôpitaux de campagne improvisés pour aider à soigner l'afflux de patients. "Ils n'avaient pas de respirateurs mécaniques ni de soins intensifs. Tout ce qu'ils pouvaient faire, c'était traiter les symptômes et essayer de réconforter les gens", a déclaré Deaton à la société historique de l'État. Les équipements de protection individuelle étaient rares. L'édition du 4 octobre 1918 de la Constitution a lancé un appel aux lectrices pour qu'elles fabriquent 100 000 masques anti-grippe pour le camp Gordon à partir de coton à fromage ou de matériaux similaires. La Croix-Rouge locale a ouvert des ateliers pour que les femmes puissent se rassembler et coudre les masques. À l'époque, l'organisation a empêché de nombreuses Afro-Américaines de faire du bénévolat, ce qui a incité certaines d'entre elles à organiser leurs propres efforts. En l'absence de vaccin contre la grippe ou d'antibiotiques pour traiter les infections bactériennes secondaires, certains Géorgiens s'en remettaient aux superstitions et aux remèdes traditionnels pour soulager la douleur. L'ail et les oignons étaient des traitements courants dans la campagne, et un médecin d'Atlanta a vu des patients saupoudrer du soufre dans leurs chaussures, selon Shaw. Ce moment a permis de faire connaître un produit régional à l'échelle nationale : Le Vick's VapoRub. Mis au point à l'origine par un pharmacien de Caroline du Nord, il s'agissait d'un traitement courant dans le sud-est, mais ses ventes ont plus que triplé entre 1918 et 1919. La vie en Géorgie MAINTENANT : À l'exception de l'achat de produits alimentaires et de médicaments, de l'exercice physique et du travail dans une entreprise "essentielle", les Géorgiens ont reçu l'ordre de ne pas quitter leur domicile. L'apprentissage, le travail, les activités sociales et même le culte ont été déplacés en ligne, et les concerts, les événements sportifs et les fêtes de rues ont été annulés. ALORS : La vie a également été bouleversée. Les transports en commun se poursuivaient toujours par les tramways, mais de nombreux chauffeurs d'omnibus refusaient de laisser monter à bord les passagers qui ne portaient pas de masque. Comme on croyait que l'air frais aidait à combattre la grippe, certaines activités sociales ont pu se poursuivre à l'extérieur, notamment les services religieux. "Le présentateur météo promet d'être gentil et de maintenir le soleil actuel, doux et printanier, et il est souligné que non seulement les gens ne seront pas incommodés, mais que leur santé sera en fait améliorée en se rassemblant sous les cieux", rapporte l'Altanta Constitution le 12 octobre 1918. Les responsables d'Atlanta ont autorisé la poursuite d'au moins un grand rassemblement : la Southeastern Lakewood Fair. Mais les visiteurs devaient porter des masques, ce qui a incité l'Atlanta Constitution à déclarer que l'événement ressemblerait à un "grand harem". "Pensez à la femme dont les dents ne vont pas - elle est peut-être belle avec un masque ; pensez à l'homme dont la femme lui a fait sauter quelques dents de devant - il est peut-être beau à nouveau, avec un masque", écrivait le 15 octobre 1918 en première page d'un article sur la foire. Selon l'université du Michigan, plus de 20 000 personnes ont été attirées par l'événement, qui comprenait des groupes musicaux, des numéros de cirque, des courses de chevaux, des feux d'artifice et des stars du cinéma comme Charlie Chaplin et Mary Pickford. Lever des restrictions MAINTENANT : Kemp n'a pas dit quand il lèvera son ordre de confinement, qu'il a récemment prolongé jusqu'à la fin avril. Le président Donald Trump et certains membres du cabinet ont demandé la fin de certaines restrictions d'ici mai afin de réduire les préjudices économiques, mais de nombreux responsables de la santé publique affirment qu'il faudra probablement prolonger les mesures de confinement pour arrêter la propagation du virus. ALORS : A la mi-octobre 1918, les propriétaires de théâtres d'Atlanta commençaient à s'irriter contre les restrictions, surtout après que les autorités eurent autorisé la foire Southeastern Lakewood Fair à aller de l'avant. "Il y avait un tiraillement entre le milieu médical, la ville et les entreprises", a déclaré Shaw. Certains officiels d'Atlanta, dont le maire Asa Candler, ont commencé à suggérer que le pire était derrière eux. Le 25 octobre, moins de trois semaines après que les deux mois de fermeture aient été imposés, Candler a annoncé une session spéciale du conseil municipal, qui a choisi de passer outre le Conseil de la santé d'Atlanta et de permettre la reprise des rassemblements publics. Les nouveaux cas de grippe ont diminué pendant un certain temps avant d'atteindre un pic à l'approche de Thanksgiving et pendant l'hiver, mais les responsables de la santé ont décidé de ne pas approuver une nouvelle série de restrictions radicales. La grippe espagnole a tué environ 50 millions de personnes dans le monde, dont 675 000 aux États-Unis, selon le CDC. Atlanta semble s'en être sortie en meilleure forme que beaucoup d'autres villes américaines. Citant les chiffres du Bureau du recensement, l'Université du Michigan a déclaré que 829 Atlantins étaient morts de la grippe jusqu'en février 1919. De nombreux experts pensent qu'Atlanta a sous-estimé son taux de mortalité. Les rapports étaient incomplets et il n'y avait pas de test pour la grippe. Timothy Crimmins, professeur d'histoire à l'Université d'État de Géorgie, a déclaré qu'il y a une autre raison pour laquelle la ville a probablement sous-estimé ses taux de grippe : elle essayait d'attirer des entreprises dans la région. "Atlanta s'est présentée comme une ville saine qui n'était pas sensible à la fièvre jaune qui a dévasté les villes côtières du Sud", a-t-il déclaré. M. Crimmins estime que deux facteurs ont contribué à réduire les taux d'infection dans la région : les faibles précipitations et la demande des militaires en énergie hydroélectrique générée par un barrage sur la rivière Tallulah. Cela a entraîné des pannes de courant à Atlanta et a forcé les cinémas, le réseau de tramways et d'autres à réduire leurs activités même après leur réouverture.
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  39. Boule75 doit vouloir dire qu'en septembre 2001 il était plutôt Larry Tempel que Kent Doane :-) En cette période de tragédie nationale, beaucoup de gens laissent leur colère prendre le dessus. Si j'ai appris quelque chose dans ma vie, c'est que lorsqu'on est confronté à une crise, la pire chose à faire est de laisser libre cours à ses émotions. Réagir de manière irréfléchie ne fera qu'aggraver le problème à long terme. Plutôt que d'être aveuglés par notre colère collective, nous devons garder la tête froide et, après avoir soigneusement examiné les nombreux facteurs sociaux et géopolitiques complexes qui sont à l'œuvre ici, anéantir les merdes qui ont fait ça avec une rage mesurée et ciblée. Bien que le fait de bombarder l'Afghanistan, l'Irak, le Soudan et la Libye puisse sembler justifiable, nous devons d'abord réfléchir aux conséquences d'une décision aussi hâtive et réfléchie. Avons-nous exploré toutes les autres options ? Avons-nous veillé à obtenir le soutien d'autres puissances clés de la région, afin que de nouveaux problèmes ne surgissent pas après que nous les ayons renvoyés à l'âge de pierre à coups de bombe ? Gardons également à l'esprit que nous ne savons toujours pas avec une certitude absolue qui est responsable des attaques. Croyez-moi, personne ne veut plus que moi supposer qu'Oussama Ben Laden est derrière ces actes odieux. Cependant, baser une réponse militaire sur des conjectures ne ferait qu'affaiblir notre position internationale et miner toute mesure de rétorsion que nous pourrions prendre. Ce dont nous avons besoin, c'est de rumeurs solides et convaincantes avant que nous puissions aller de l'avant et vaporiser ces salopards. Je suis d'accord que les auteurs doivent être sévèrement punis. Mais, contrairement à ce que tant d'Américains sanguinaires et impulsifs voudraient croire, le simple fait de les capturer et de les punir n'empêchera pas que ce genre de choses se reproduise à l'avenir. Non, ils doivent être jugés et condamnés par un tribunal américain, afin que le président Bush puisse, en direct à la télévision, leur injecter balle après balle dans le corps, en commençant par les pieds et en remontant lentement. Ensuite, après un examen de conscience approfondi et une consultation avec ses principaux conseillers, le président doit jeter leurs corps sans vie et criblés de balles dans un bassin à requins. Je dois également répondre aux nombreuses voix qui, dans ce pays, appellent à l'utilisation des armes nucléaires. Les armes de destruction massive ne doivent pas être utilisées à la légère. Il faut réfléchir et faire preuve de prudence avant de faire du pays qui a donné refuge aux auteurs de ces actes un désert radioactif inhabitable. Un débat et une discussion vigoureux doivent précéder toute décision inévitable concernant les emplacements des cibles et le nombre d'armes. C'est un domaine dans lequel il ne faut absolument pas se tromper. Nous devons nous rappeler qu'une attaque impulsive n'est jamais la meilleure ligne de conduite à adopter. La vraie justice ne peut être obtenue que par une apocalypse nucléaire calme et équilibrée. Mais je suis plutôt d'accord, oui :-) Même pour le bassin à requins.
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  40. Quelques points qui me titillent : Dans le 3e paragraphe : Si la criticité n'est pas obtenue, alors il ne peut pas y avoir divergence, donc pas de réaction auto entretenue et il faut apporter des neutrons en permanence pour que le réacteur fonctionne. Je ne suis pas certain que cela soit efficace. Au contraire, un réacteur doit dépasser le seuil critique pour que la fission soit auto-entretenue (divergence) et la production des neutrons par la fission est modérée de manière à éviter que la réaction ne devienne explosive. Si le réacteur fonctionne, il dispose donc nécessairement d'une masse fissile dépassant le seuil (et/ou la géométrie) de criticité. Cet argument comme soutien de la sûreté est alors nul et non avenu. Dans le 5e paragraphe : Euh ... je ne suis pas sûr qu'un lac soit une source de refroidissement suffisante, sur le long terme. La rivière devra avoir un débit suffisant, hiver comme été pour éviter les problèmes connus à Civaux (certes 10 à 15 fois plus "puissante" que ce K22 civilisé). Et quant au choix du lac, l'absence de circulation et de renouvellement de l'eau en fait un refroidisseur ne pouvant compter que sur son effet "masse". L'énormité de la masse de l'Océan est avantageuse pour les K15 à la mer, mais à part les lacs les plus importants (Léman, Grand Lieu, Hourtin, Bourget, éventuellement Serre Ponçon), je ne suis pas absolument certain que l'on pourrait diffuser cette production électronucléaire, sans risque à l'étiage. Et à revenir sur le 4e paragraphe : Je doute que la télésurveillance et le télépilotage soient réellement suffisants face à toutes les menaces pouvant peser sur de tels engins posés au milieu de tout et de rien (cible de terroristes, d'activistes, de personnes malintentionnées vis à vis du combustibles, et même simples "voleurs" ou pirates de l'électricité. Ok, les éoliennes sont téléopérées et fonctionnent sans personnel local de sûreté et de sécurité, mais les conséquences d'un défaut majeur sur une éolienne sont sans commune mesure avec celles d'un défaut, même mineur, sur un réacteur nucléaire. Ce type d'installation me parait justifier d'un "glacis" périmétrique, de mesures de sûreté renforcées et de dispositifs d'alerte et de protection quasi à demeure. Je ne vais pas plus loin ... je ne suis pas anti-nucléaire, loin de là. Mais je me méfie de tout angélisme vis à vis de cette énergie abondante, dense, mais ô combien délicate à manipuler en toute sûreté. C'est un domaine où, parlant des marges de sécurité, trop n'est pas toujours assez - tant les conséquences peuvent être importantes. Et c'est un domaine qui gagnerait à trouver des designs plus simples, plus "smart" car la complexité y est un facteur aggravant de nombreux incidents (on l'a vu avec Fukushima), et dans ce sens, les dérivés des chaudières K15 peuvent peut être être une orientation intéressante en "micro" production, mais pas n'importe comment ...
    2 points
  41. La bombe US est en partie française, parce que la France travaillait là-dessus avant la guerre, puis a envoyé ses travaux au RU lors de l'invasion pour éviter que les Nazis ne s'en emparent, et les Britiches ont transmis tout ça aux Américains qui s'en sont bien servi pour le Projet Manhattan. La bombe française est bel et bien française, même si les Américains ont apporté une aide indirecte (sur le mode "chaud ou froid") pour les permissive action links -- pas le fonctionnement de l'arme lui-même, donc, juste son système de sécurité.
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  42. C'est encore plus schizophrénique que cela. On soutient à longueur de temps que ceux qui nous gouvernent/administrent sont des idiots, que le bon sens du citoyen de base résoudrait bien mieux les problèmes, mais on réclame par ailleurs toujours plus de moyens pour ces services publics déplorablement gérés par ces idiots.
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  43. https://www.nytimes.com/2020/04/15/nyregion/coronavirus-nj-andover-nursing-home-deaths.html https://abcnews.go.com/Health/inside-nursing-homes-coronavirus-brings-isolation-7300-deaths/story?id=70225836
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  44. Nein, Die Grüne font hêtre contente : les petits soisseaux font pouvoir chanter sans zêtre perturbés par les kros poifraux ! Ach Ya !!!
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  45. Ça reste dangereux quand la citerne n'est pas pleine, il y a toujours l'accumulation de gaz dans une citerne même vide. Même quand on va faire le certificat de dégazage, ça dure pas longtemps, c'est si je me rappelle bien surtout quand il fallait faire des travaux sur la citerne. Suffit de voir la pression quand on ouvrait la trappe du dessus lors de la vérification pour le taux d'humidité et la pollution ( des tests, petite fiole rempli d'un réactif, si ça devenait violet, pas bon) , avec le peu d'espace restant même la citerne pleine, ben si celui qui ouvrait se faisait surprendre, un coup de tape sur le tibia ça faisait pas du bien. J'ai fait une longue période dans les TDM, mais aussi pas mal d'années dans l'ALAT ( contexte de carrière MDR bouché dans les régiments pros, limité au niveau places) j'ai eu pas mal de spécialités, comme l'avitaillement et le ravitaillement, l'instruction initiale et CME ( stage pour devenir caporal) des engagés , et j'ai participé à la montée en puissance des PRB, de l'IMEX ( en RCI) . Bon ça date tout ça mais quels enrichissement personnels même si je ne cache pas qu'au début, passait des Troupes de Marine à l'ALAT au début de la professionnalisation à était un véritable choc des cultures, mais malgré tout ça l'a super bien fait malgré tout. J'ai beaucoup appris tout en partageant beaucoup mon expérience. Enfin voilà, ça explique mon intérêt pour les autres Armes et Armées ^_^
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  46. Tout à fait d'accord, sauf que le marché ne suit pas forcément une telle logique. Le WTI concerne peut-être uniquement le marché américain, mais ce dernier brasse un flux si important qu'il est une référence pour l'ensemble des marchés. Les USA restent le premier producteur et consommateur de pétrole au monde. Si hier on a vu que le Brent par exemple n'a pas suivi le WTI, c'était pour sa particularité de fin de cycle, mais son effet et les perspectives qu'il induit pour la suite, fait qu'aujourd'hui, on a un Brent qui est à -20% et qui se rapproche des prix du WTI. Le truc, c'est que l'ensemble du marché pétrolier est dans une perspective baissière, mais sur du très court terme. Même si ce qui s'est passé hier est exceptionnel et concerne seulement le WTI, la tendance va aller de plus en plus vers un baril à 10$. Je pense que les réserves stratégiques du monde vont se remplir bien plus vite qu'on ne le pense et que cette saturation, une fois atteinte va faire écrouler les marchés, tous les marchés. Ce qui s'est passé hier va se passer demain pour le monde entier, suivra ensuite derrière une hausse de la demande en raison des déconfinements (mais ce sera loin de ce qu'on avait avant), l'impact de la baisse de l'opep, mais surtout la faillites de nombreuses sociétés américaines et ailleurs, dans les pays dépendants de la rente pétrolière de graves difficultés financières. Quand on se dit en plus qu'actuellement, on a l'Iran qui est sous embargos et ne peut plus produire/vendre son pétrole (un gros marché), qu'en Libye c'est bien en dessous des capacités, qu'au Venezuela également, les pays exportateurs peuvent être content. Derrière on peut se demander comment ces pays vont se battre pour obtenir leurs parts de marchés, car aujourd'hui ils se donnent un peu la main pour éviter de trop perdre, mais demain ils n'hésiteront pas à jouer les parts de marché, à brader comme le font les saoudiens leur pétrole, l'origine du problème est encore là, inchangé, il n'a pas émergé avec le coronavirus. J'attends également de voir comment Trump va soutenir son industrie pétrolière, pas impossible de le voir taxer/subventionner ce secteur stratégique pour le rentabiliser et éviter son effondrement. S'il fait cela, les pays comme la Russie ou d'autres, espérant la faillite des sociétés américaines pour réduire l'offre, se trouveront sur le cul et seront de nouveau obliger de réduire leur production. Déjà pour le dernier accord, l'effet sur les marchés n'a pas été au rendez-vous, saoudiens, russes et les autres, espérant voir le prix du baril remonter, observe actuellement sa chute, ils vont vendre moins de volume pour un prix qui en plus n'augmente pas. Si les prix n'augmentent pas, ils chercheront comme je l'ai indiqué plus haut, à vendre plus de volume pour compenser, une guerre de parts de marché (pas nouvelle).
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  47. Le laboratoire P4 de Wuhan : une histoire française https://www.franceculture.fr/sciences/le-laboratoire-p4-de-wuhan-une-histoire-francaise
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  48. Ah bon Hensoldt et Airbus ne markettaient pas une capacité de ce genre avec des pods dans le cadre d'un nouveau contrat Eurofighter? C'est pas sur étagère je suis d'accord. Mais bon c'est pas comme si ils avaient eu 15 ans pour songer au remplacement des Tornados ECR depuis que l'Eurofighter est entré à l'inventaire, à une époque où il était en passe d'être opérationnel. https://sldinfo.com/2019/12/are-eurofighter-and-rafale-modernization-paths-crossing-cutting-or-parallel-perspectives-from-the-international-fighter-conference-2019/ On est d'accord qu'avec des pods carburant sous des points d'emport qui n'ont pas de plomberie carburant ça risque d'être compliqué, mais bon... La solution était proposée au moins. Que les politiques et militaires allemands ne la trouvent pas crédible c'est autre chose. Oui, d'autant plus que ça met la pression sur les français du genre "on peut bosser avec Boeing sur le militaire vous savez". Belle image en plus! Les deux grands groupe d'aéronautique civile s'alliant dans le militaire! Bon personne n'y croirait hein, mais rien n'est trop excessif quand il s'agit de se payer la tête de la France et de Dassault. On aurait dû mettre un veto à tout achat par l'Allemagne d'avion non-européen. Ils auraient pris des Gripen pour remplacer les Tornados ce qui aurait été ridicule mais au moins cohérent avec la volonté de paraître comme des poids-lourds de la défense européenne. Des sous-traitants d'Airbus Allemagne dans le militaire ayant reçu un blanc-seing de la maison-mère, c'est-à-dire une absence de menaces de ruptures de contrat au nom du crime que serait la participation à l'aventure industrielle en Allemagne du F-18 qui est par ailleurs opposé à l'Eurofighter sur les marchés export pour cela. *** Au passage pour déborder et reparler de la Suisse et de la Finlande, voire de l'Inde, on s'achemine bien vers un duel Rafale F-18 sur les marchés en question. Le F-35 a fini par être reconnu comme le demi-scam qu'il est et sera encore pour une décennie sur les marchés sérieux, ou simplement trop cher pour les pays qui n'ont pas les moyens de se le payer. L'Eurofighter est lâché de toutes parts par ses constructeurs qui se tirent dans les pattes et n'est désormais plus qu'un lièvre présent pour faire le nombre quand il faut, ou bien un produit d'appel à acquérir pour les partenaires captifs de l'industrie pétrolière et anciens protectorats britanniques. Le Gripen E n'est pas au point ou pas considéré comme assez mature et cela va durer au moins jusqu'à début 2022. Le F-18 Super Hornet, exporté en Australie et au Koweit pour l'instant, entrerait sur le marché européen via l'Allemagne avec donc un argument que n'aurait pas le Rafale: "avion combat-proven utilisé en Europe par quelqu'un d'autre que son pays fabricant". Problème: si les allemands attendent les résultats des consultations suisse et finlandaise, qui ne seront pas connues avant 2021 pour la Finlande et 2025 pour la Suisse, et bien il va s'en passer des choses, y-compris chez Boeing pour la chaîne du F-18. Et pendant ce temps-là toujours pas de démonstrateur financé pour le NGF... Ce qui me fait plus que jamais penser que Dassault devrait sortir les sous et financer seul ce démonstrateur pour mettre tout le monde devant le fait accompli, comme avec le Mirage 4000.
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  49. En te lisant, je me dis que dans pas très longtemps, les Américains seront arc-boutés sur un texte qui n'éest plus en phase avec le temps, un peu comme certains régimes du Golfe peuvent l'être avec d'autres écrits/interprétations.
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  50. Un vrai philosophe qui explique ça bien mieux que Trump
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