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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 07/03/2024 dans toutes les zones

  1. Avec les codes RAL pour ne pas se planter quand on commande les pots de peinture!
    12 points
  2. Après Ferry et Cohn-Bendit, c'est au tour d'un autre personnage public français, cette fois-ci représentant d'un autre bord politique, de montrer sa maîtrise des sujets et la profondeur de sa réflexion
    10 points
  3. "PARLEMENT SUISSE: Avoirs gelés: «C'est de la responsabilité de la Russie de réparer» Le Conseil des États a adopté une série de motions pour permettre d'utiliser les biens russes gelés dans le cadre des sanctions pour reconstruire l'Ukraine. Les centaines de milliards de dollars dont la Banque nationale russe est propriétaire et qui sont aujourd'hui gelés dans le cadre des sanctions doivent pouvoir être versés à titre de réparation à l'Ukraine, selon le Conseil des Etats, qui a adopté de justesse, par 21 voix contre 19 (et 3 absentions), cinq motions issues du National. Les cinq textes, qui émanaient de tous les partis sauf de l'UDC, demandaient que le Conseil fédéral élabore les bases nécessaires à la mise en place d'un «mécanisme permettant, lorsqu'un État est agressé en violation du droit international, d'utiliser les avoirs de l'État agresseur pour le paiement de réparations à l'État agressé.» Les fronts étaient divisés. «Il s'agit de biens étatiques qui sont aujourd'hui protégés par la Convention de l'ONU sur les immunités des États», a rappelé Pirmin Schwander (UDC/SZ). «La responsabilité de la Russie de réparer a été confirmée par les Nations Unies», a souligné de son côté Carlo Sommaruga (PS/GE) en rappelant que les dégâts en Ukraine étaient évalués à 152 milliards de dollars." https://www.20min.ch/fr/story/parlement-suisse-avoirs-geles-cest-de-la-responsabilite-de-la-russie-de-reparer-103058597 Pour que cela se fasse il y aura encore beaucoup d’autres étapes, mais actuellement la tendance chez les parlementaires est favorable.
    9 points
  4. Ça a commencé avec la flotte de la Mer Noire qui faisait un carton en mode overkill sur une garnison de l'île aux serpents et ça finit avec des corvettes russes qui tentent de rentrer au port fissa avec des jetski téléguidés au cul ...
    8 points
  5. Ca va le président n'a pas réutilisé l'expression "quoi qu'il en coûte"
    6 points
  6. Il y a je pense une grosse différence entre garder ses nerfs et se chier dessus ...
    6 points
  7. L'envoi de troupes en Ukraine, non pas des forces appelées à combattre en première ligne mais par exemple plutôt destinées à encadrer la formation, le commandement, ou les FS (ce que nous avions fait auprès des Kurdes en Irak) n'a pas pour but de renforcer la première ligne des Ukrainiens. C'est un moyen de sanctuariser le territoire de l'Ukraine, les Russes prenant le risque de tuer des soldats de l'OTAN en poussant leur avantage trop loin. Je pense que c'est ainsi qu'il faut analyser "l'envoi de troupes au sol".
    6 points
  8. je doute que Macron se lance dans une guerre réelle avec la Russie car, je te le rappelle : si des rafales français abattent des avions russes, cela nous fait entrer en guerre réelle avec la Russie. On peut dire "oui, mais c'est dans le cadre de la défense de l'Ukraine", en pratique c'est un acte de guerre vis-à-vis de la Russie et est-ce que Macron et la France est prête à cela ? J'en doute fortement. Ensuite, la question est toujours la même : et si la Russie riposte, que fait-on ( par exemple, on détruit le pont de Kersh, les russes détruisent le pont de Noirmoutier ) ? on continue en escaladant ? Comment réagira Macron face à la population française lui demandant des comptes pour des destructions en France ( car il ne faut pas se leurrer, imaginer qu'un bombardement russe sur le territoire français va solidariser la population pour soutenir une intervention en Ukraine, je doute fortement que ça se fasse ). A un moment, je veux bien qu'on dise que les armes russes sont de la merde, mais il ne faut pas sous-estimer non plus son adversaire et attaquer l'armée russe va nous exposer à des représailles sur le territoire français.
    6 points
  9. Il ne faut pas vendre la peau de l'ours, certes, et un choix politique est toujours possible au dernier moment. Néanmoins, les Pays-Bas recherchant un sous-marin océanique, il me semble que seul Naval Group a l'expérience de ce type de sous-marin. Par ailleurs, s'ils sont les moins-disants et peuvent livrer plus rapidement, c'est peut-être parce qu'ils ont investit plus de 500 millions d'Euros dans les études, le développement et la co-fabrication de la classe Attack pour la marine Australienne. "Selon Bloomberg, qui s’appuie sur des sources « proches du dossier », le « Black Sword Barracuda » de Naval Group tiendrait la corde, une annonce. Ce choix devrait être officiellement annoncé une fois qu’il aura été approuvé par le cabinet néerlandais, ce qui ne saurait tarder. En tout cas, les interlocuteurs de l’agence de presse ont indiqué que les ambassadeurs de France, d’Allemagne et de Suède ont été informés de cette décision. « En évaluant les offres, les autorités néerlandaises ont estimé que Naval Group avait fait la meilleure offre en termes de rapport qualité-prix mais aussi de rapidité de livraison », a expliqué l’une des sources."
    6 points
  10. L'argument a souvent été lu ici et m'a toujours surpris, qu'il serait nécessaire d'être juridiquement engagé pour porter assistance à un pays. Je ne tiens pas la puissance juridique de l'article 5 de l'OTAN en haute estime et à l'opposé, il n'a fallu qu'une déclaration rédigée à la va vite par l'Elysée et officiellement assumée par le Mali pour qu'on fasse Serval à l'époque, mais peu importe. Nous voilà désormais formellement engagés vis-à-vis de la Moldavie. Et qui, un peu plus que les 35 pays Baltes encore, est particulièrement dans le viseur de Moscou.
    6 points
  11. Difficile de dire ce qui relève de notre analyse de ce qui est une posture, mais le changement de ton est très notable depuis quelques jours
    6 points
  12. il est temps de ré-analyser les tweets de la ministre ! la preuve est dans les tweets !!! twitter est la façon dont la France définit la politique officielle maintenant, le tweeting--- et la façon dont les tweets sont interprétés une géopolitique complexe en 240 caractères ou moins ! les USA ne sont plus d'actualité, pas parce que c'est dans les tweets bien sûr, mais c'est ce qu'herciv continue à pousser pour que chaque tweet soit interprété de cette façon. Je ne crois pas vraiment que la faiblesse de l'expansion croissante dans la zone tampon et jusqu'à la frontière de la Russie soit un problème. Je pense que le plus gros problème n'est pas celui des zones tampons. Le plus gros problème est le contexte dans lequel l'OTAN a été formée. L'Allemagne de l'Ouest, la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, etc. et le reste de l'Europe occidentale. Sans vouloir offenser qui que ce soit, il s'agissait d'un danger réel et présent, et la notion d'article V ainsi que les enjeux étaient clairs. Les nations impliquées sont très pertinentes. Le problème de l'expansion de l'OTAN ne réside pas dans les frontières, mais dans le fait de croire que nous échangerons Paris contre Zagreb. C'est pourquoi les pays baltes sont particulièrement menacés, ainsi que la Roumanie. Encore une fois, je n'essaie pas d'offenser les gens, mais la réalité est qu'entrer en guerre pour la France, ou même la Pologne (historiquement !) est très réel. S'engager dans la plus grande guerre potentielle de l'histoire de l'humanité pour l'Estonie... Je n'en suis pas sûr. Et pire encore, l'Estonie ne peut contribuer que dans une certaine mesure à sa propre défense. Nous ne sommes plus non plus dans les années 1950 et 1960 où une guerre mondiale géante était encore dans la conscience du public. La génération Z va faire la guerre pour l'Estonie ? LOL Je ne pense pas.
    5 points
  13. apres, l'escalade vient pas trop de notre coté. C'est malheureusement les Russes qui attaquent. on parle juste de reaction a ces attaques. Le probleme c'est que si on se couche, on ne sait pas ou l'autre va s'arreter. Le gouvernement Russe a déjà tout dit et son contraire: pas d'attaque de l'Ukr, ligne rouge si on livre ca ou ca, .... En gros, c'est difficile de parier qu'il s'arretera a l'Ukr. Donc on peut faire l'hyp 1) d'un acteur rationel qui verra le coûts de son action augmenter et qui decidera de se calmer a un moment ou l'autre (pour ca il ne faut pas limiter son estimation possible des coùts par des limites articificielles du type "on ne fera pas ca"), ou 2) on peut faire l'hypothese d'un acteur irrationel avec le bouton rouge de dispo, et la effectivement ca peut partir dans tous les sens. Dans les deux cas, il faut qu'il soit tres clair pour le pouvoir Russe que la menace ne viendra pas de nous (occident en général) si il decide d'abandonner. Le fait qu'il soit sujet a une menace interne percu par contre, on ne peut pas y faire grand chose. Mais vous pensez sincerement qu'on pourra discuter avec Poutine sans demontrer un rapport de force au moins d'egale à égale? je pense qu'on a essayé au début, et que ce train est passé depuis longtemps.
    5 points
  14. Le filet Bullivant (ingénieur William Bullivant) a été essayé à une époque avec plus ou moins de succès, maquette du Hoche avec le dispositif : Les filets « Bullivant » – Tribord-Amure https://tribord-amure.fr/2023/04/22/les-filets-bullivant/
    5 points
  15. Ah oui! Effectivement… Cela change tout. Donc tout le monde a contredit Macron sauf la République Tchèque et la Lithuanie.
    4 points
  16. Moi, je garderais vos femmes, je les rassurerais et les consolerais. Sérieusement, notre président est-il encore audible ? Je suis fatigué de nos politiques qui parlent beaucoup mais agissent peu et quandil s se décident enfin, c'est contre productif ! Il me semble que pour faire la guerre, ou prétendre la faire, il faut l'avoir préparé, est-ce le cas ? Ça fait deux ans qu'il nous bassine avec son économie de guerre factice, c'est bien beau de lancer des paroles mais les industries concernées ont besoin de visibilités et de pognons, beaucoup de pognons que l'on a pas lorsque c'est notre ministre de l’économie qui prends la parole et comme on a vu ce qu'a couté "le quoi qu'il en coute" pendant la période Covid, ou ça a coulé à flots et au delà du raisonnable pour tout et n'importe quoi, je m'interroge ! On est pas foutu depuis deux ans à produire et fournir du "consommable" en grande quantités tel les obus de 155mm et que dire de nos stocks de munitions, armes et matériels. Vu la frénésie de destruction en cours dans le conflit Ukraine/Russie. On va y aller avec quoi si ça doit cartonner sévère ? Tout n'est pas à mettre sur le dos du pauvre Macron qui a compris assez tôt ce qui pouvait se tramer mais il part de trop loin, inconséquence des précédents gouvernants qui ont invariablement utilisés nos forces comme variables d'ajustements au niveau économique qui a perduré avec la professionnalisation jusqu'en 2017 et sa prise de conscience sur l'Otan et les intentions de potus. Bref, le sondage récent de la population sur l'envoi de troupes ne m'étonne pas, depuis l'abolition de la conscription, le lien entre la nation et l'armée et son utilité est rompu, l'individualisme et le "peace en love" et "rien à battre" sont de rigueurs, la plupart des gens se contentent de gérer leur quotidien devenu plus difficile et ne s’intéressent pas à ce qui se passe en Europe de l'Est. Rajoutons la cacophonie au niveau international avec sa pléthore d'informations vrais ou fausses distillées pour épaissir encore un peu plus ce brouillard d’incompréhension pour ceux un peu intéressés Un petit zeste d’impopularité de notre PR qui ne rate jamais une occasion de nous tancer, de préférence depuis l'étranger, c'est gratuit sur le moment mais ça se paie même pour une bonne cause.
    4 points
  17. De Villepin LCI: - Il exprime que l'Elysée est dans des discours mal cadrés et les médias dans la mauvaise analyse de ces derniers et de la surenchère. - C'est une tempête dans un verre d'eau - C'est un jeu dangereux - Si on en est là, c'est dût au non respect des engagements en soutien à l'Ukraine des occidentaux - La dissuasion est présente des deux côtés et la possibilité de troupes au sol Française en Ukraine créerait un danger jamais vu... - l'escalade peut-être mortelle - non préparation et mobilisation de la France (peuple, institutions, Armées, ...) à une situation dangereuse.
    4 points
  18. Ce n'est pas vrai. Il s'est agi d'une attrition régulière, puis d'une offensive ratée, qui a consommé beaucoup d'équipements militaires. De plus, une grande partie de ces équipements est en train de s'abîmer à force d'être utilisés. Le WSJ a publié un excellent article sur les Ukrainiens qui ont dû canabiliser des obusiers M-777 pour maintenir certains canons en état de marche. Un autre rapport émanant d'une agence gouvernementale américaine circule. Les véhicules fournis par les États-Unis entrent dans une phase de maintenance à long terme. L'armée américaine a fait du bon travail en équipant l'Ukraine d'environ un an de pièces détachées pour les Abrams, les Strykers et les Bradleys. Connaissant ces systèmes, elle a même fourni des pièces détachées supplémentaires qui vont au-delà de ce qui est prévu dans les manuels, sur la base de sa propre expérience. Le problème est que ces véhicules ont atteint leurs limites et que nous manquons de pièces de rechange et de pièces supplémentaires. La question est donc de savoir comment les réparer à long terme et créer l'écosystème nécessaire à la mise en place de solutions de maintenance à long terme. Le problème n'est donc pas celui des FAB, il est et sera toujours celui de l'approvisionnement, et on ne peut pas se débarrasser des problèmes logistiques en tirant sur la corde. non, parce que ce n'est pas le problème initial. vous avez imaginé une fausseté et vous avez ensuite trouvé une solution en or. c'est assez typique. Vous inventez et résolvez sans cesse des problèmes. Votre imagination doit être épuisée, mais encore une fois, rêver ne demande jamais beaucoup de travail réel et est rarement interrompu par la réalité.
    4 points
  19. Un article intéressant sur les possibilités de la dissuasion Française et de l'Europe : https://lerubicon.org/pourquoi-la-france-ne-proposera-pas-de-parapluie-nucleaire-a-leurope/ Clairon
    4 points
  20. Je vous l'ai déjà dit, après l'AUKUS, on va l'avoir dans l'ANUS (Anglo-Netherlands-Union for Submarines) ... Clairon
    4 points
  21. Finale des nouveaux sous-marins : 9 questions et réponses https://marineschepen.nl/nieuws/9-vragen-over-finale-nieuwe-onderzeeboten-070324.html Avec les commandes passées à Damen, le gouvernement espère renforcer l'industrie maritime néerlandaise, a déclaré la semaine dernière le secrétaire d'État sortant Christophe van der Maat (Défense).Le remplacement des quatre sous-marins de la classe Walrus (à l'origine) a commencé en 2013. Entre-temps, trois chantiers navals sont toujours en lice. Il s'agit de Naval Group (France), Saab (Suède) et tkMS (Allemagne). D'ici le milieu de la prochaine décennie, la classe Walrus devrait être remplacée par de nouveaux sous-marins. Le dénouement du dossier approche à grands pas. C'est ce qui ressort des nombreux articles de presse consacrés au dossier. Néanmoins, de nombreuses questions subsistent et le long processus a relégué certaines questions à l'arrière-plan. C'est pourquoi cet article répond à certaines questions. 1. Un choix définitif a-t-il été annoncé ? Non. Malgré des informations non confirmées selon lesquelles le chantier naval français Naval Group sortirait vainqueur, aucune décision officielle n'a encore été communiquée. Elle devrait être annoncée le vendredi 15 mars, à l'issue du conseil des ministres. Par coïncidence, c'est également à cette date (mais en 2019) que la Belgique a annoncé la victoire de Naval Group dans le dossier des navires de lutte contre les mines belges et néerlandais. 2. Quelles sont les mesures prises ? Après que les chantiers navals Naval Group, Saab et tkMS ont soumis leurs propositions en juillet 2023, l'équipe chargée des sous-marins au sein de COMMIT, l'organisation matérielle de la défense, a commencé à les examiner. Afin de s'assurer que les informations relatives aux trois propositions ne circulent pas librement au sein de l'équipe de projet, celle-ci a été divisée en trois parties qui n'ont pas été autorisées à partager les informations relatives aux propositions entre elles. En décembre, les propositions avaient été en grande partie analysées et pondérées. Sur cette base, un classement a été établi. En janvier, l'équipe de projet a préparé l'avis à envoyer aux niveaux supérieurs, avec des comités composés principalement de fonctionnaires et d'un "penseur croisé" professionnel. Au final, l'avis aura traversé toutes les couches jusqu'à ce qu'il atteigne le Comité ministériel de remplacement des sous-marins (MCOV). Ce comité est composé d'une série de ministres, présidé par le Premier ministre Mark Rutte. 3. Sur quoi se fondera le choix ? La bataille entre les trois chantiers n'est pas un appel d'offres européen. Les États membres de l'UE peuvent déroger à l'obligation d'organiser un appel d'offres européen si des questions de sécurité nationale sont en jeu. Pour le remplacement des sous-marins aussi, le choix a été fait de renoncer à un appel d'offres européen. Cependant, la défense n'a pas non plus choisi l'option de s'adresser à un seul chantier naval. Elle a opté pour un appel d'offres national, établi selon des règles nationales élaborées par la Défense, en collaboration avec les consultants PWC, entre autres. L'élément central de ce choix est l'ensemble des exigences qui ont été définies en 2022. Ces exigences doivent être respectées par les nouveaux sous-marins. La nature exacte de ces exigences est tenue secrète afin de ne pas faciliter la traque des sous-marins par les futurs adversaires. Sur la base de la proposition de bateau et du prix, les chantiers navals pourraient marquer des points. Un autre volet concerne la coopération avec les entreprises néerlandaises. Il n'est pas nécessaire que les chantiers impliquent des entreprises néerlandaises ou des produits néerlandais dans le sous-marin. Toutefois, les chantiers pourraient marquer des points s'ils accordaient à la Défense des droits d'utilisation sur les systèmes. Les entreprises doivent également conclure un accord de coopération internationale avec le ministère de l'économie et de l'emploi. 4. Quelles sont les critiques formulées à l'encontre de cette méthode d'adjudication ? Depuis un certain temps, de nombreuses critiques ont été formulées en arrière-plan par différentes parties. Y compris de la part de la Défense elle-même. Bien sûr, on a d'abord critiqué le fait de s'adresser à trois chantiers dans le cadre d'une phase de dialogue. Cette critique s'est avérée justifiée et la Défense a décidé de mettre fin à la phase de dialogue. Mais cela n'a pas résolu le problème. Bien que la Défense ait une grande expérience des appels d'offres, cet appel d'offres a été lancé sous une forme qui n'avait jamais été appliquée auparavant. Cela a suscité des inquiétudes. Par exemple, le modèle d'attribution suscitait des inquiétudes au sein de la Défense. Par exemple : une proposition avec un bon sonar, mais plus cher, serait-elle mieux notée qu'un bateau avec un sonar bon marché qui ne répondrait qu'aux exigences minimales ? En fin de compte, les équipages de sous-marins en situation de conflit veulent un sonar aussi bon que possible. Dans le cadre du programme COMMIT, de nombreuses simulations du modèle d'attribution ont donc été effectuées pour déterminer ce qu'il adviendrait du prix ou de la qualité. Ces simulations n'ont pas permis de répondre à toutes les préoccupations de l'époque, a déclaré un initié. Une autre critique portait sur le fait qu'avec cette méthode d'appel d'offres, COMMIT se concentre trop sur la proposition du chantier naval et non sur la question de savoir si la Défense peut proposer les meilleurs systèmes et la meilleure coopération avec le chantier naval dans le cadre du budget. En d'autres termes, on laisse trop de place au marché. La complexité des sous-marins signifie également que les chantiers peuvent promettre beaucoup sur le papier. Il appartient à COMMIT d'évaluer ces promesses pour marquer des points, mais l'un des problèmes est que COMMIT ne peut pas calculer toutes les propositions parce qu'il dispose d'offres de trois chantiers. Un expert a fait remarquer à Marineschepen.nl que les chantiers ont déjà dû concevoir des parties des sous-marins. Les chantiers perdants sont déficitaires, mais le chantier gagnant peut essayer de récupérer les coûts. Cela peut déjà commencer si la Défense veut apporter des modifications à la conception après la sélection. Entre-temps, la Défense considère le chantier naval gagnant comme un partenaire pour les 40 prochaines années. Un risque supplémentaire est que le contrat de maintenance ne soit signé qu'après le choix du chantier. La Défense reconnaît également ce risque et a, par exemple, demandé le mécanisme de tarification envisagé par le chantier. Néanmoins, la défense reste vulnérable au fait que le chantier naval retenu tente de s'assurer un contrat de maintenance lucratif. 5. Pourquoi les réactions à une victoire française sont-elles si féroces ? Le Telegraph a écrit un article virulent sur la prochaine victoire française. L'éventuelle victoire française a suscité de nombreuses réactions indignées. Même dans la boîte aux lettres de Marineschepen.nl. Pourquoi ? Après tout, Naval Group construit des sous-marins nucléaires et exporte des bateaux diesel-électriques dans le monde entier. La cause semble être en partie l'image de la France en matière de politique industrielle. Les réactions font référence à KLM et Air France, par exemple, et dans d'autres cas, à l'ingérence directe du gouvernement français, jusqu'au président français Macron inclus, dans ces dossiers. Naval Group étant détenu majoritairement par l'État français, le débat sur l'absence de conditions de concurrence équitables revient sans cesse. Les observateurs critiques des dossiers maritimes soulignent également la victoire de Naval Group dans le dossier du déminage belgo-néerlandais (où Naval Group était 200 millions d'euros moins cher que la concurrence), les changements soudains de vainqueur dans l'attribution de navires de guerre en Roumanie et en Malaisie (tous deux aux dépens de Damen). Au total, il en résulte, comme votre serviteur l'a constaté en discutant avec des experts et des concurrents ces dernières années, une crainte frappante d'une victoire soudaine de la France. Plusieurs officiers de marine et des personnes travaillant dans d'autres chantiers ont exprimé leur inquiétude quant au rôle du gouvernement français. Un cadre d'un chantier concurrent s'est dit inquiet parce que les Français restaient très discrets et qu'ils disposaient d'un lobby puissant. Un responsable néerlandais de la défense a déclaré qu'il craignait que le remplacement des sous-marins ne devienne un jouet politique que le gouvernement français pourrait utiliser. Les sous-marins pourraient alors être utilisés comme monnaie d'échange politique, a-t-il déclaré. Une autre personne impliquée dans le dossier a dit craindre un soudain prix promotionnel que les chantiers commerciaux Saab et tkMS ne seraient pas en mesure de concurrencer. La peur de l'intangible est toujours présente, tout comme les tentatives de présenter la concurrence sous un mauvais jour. Mais dans cet appel d'offres, ces craintes (ou soupçons) peuvent persister en raison de la conception du projet. Cela est possible parce que, d'une part, le processus et le contenu sont largement secrets (même si c'est à juste titre) et, d'autre part, le projet a une influence directe sur plusieurs ministères et divers hommes politiques, le Premier ministre Rutte étant le "chef de l'approvisionnement en sous-marins". Les bonnes relations et les dîners entre Rutte et Macron ne font qu'alimenter les discussions et les craintes. Si les Français gagnent, même avec le meilleur bateau et en tant que meilleur partenaire, tout est suspect pour le monde extérieur. Outre les craintes réelles et les soupçons parfois injustifiés, les commentaires sur une victoire française parlent des emplois et de l'argent des contribuables qui partent à l'étranger, ainsi que des grandes étapes que les concepteurs de Naval Group doivent franchir pour passer d'un sous-marin nucléaire à une variante conventionnelle de grande taille. Ce qui était également prévu pour l'Australie, mais ce projet a de nouveau été avorté pour d'autres raisons. Quoi qu'il en soit, la Défense et Naval Group devront réparer le préjudice d'image nécessaire en cas d'attribution par la France. 6. Les préoccupations concernant Saab et tkMS sont-elles similaires ? Non, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de critiques de fond sur les chantiers. En ce qui concerne Saab (et Damen), deux critiques reviennent sans cesse : l'expérience en matière de construction et l'expérience en matière de sous-marins expéditionnaires. Alors que les Français et surtout les Allemands construisent et ont construit des sous-marins sur une chaîne de montage, la Suède a moins d'expérience et Damen n'en a aucune. Le retard de la classe suédoise Blekingek en construction chez Saab ne favorise pas les Suédois. Bien que Kockums ait conçu la classe australienne Collins dans les années 1990, il n'y a pas d'expérience récente en matière de conception de ce type de sous-marins conventionnels de grande taille. Néanmoins, l'image de Saab-Damen est plus favorable. En partie parce que Damen est une entreprise néerlandaise expérimentée dans la construction navale. En 2019, le Service des sous-marins a même exprimé sa préférence pour cette combinaison. Mais cela fait partie du passé. Dans une moindre mesure, la Chambre basse semble toujours préférer Saab et Damen. La crainte d'un échange de sous-marins et de frégates avec l'Allemagne appartiennent maintenant à l'histoire. Ces plans étaient ambitieux : les Pays-Bas construiraient des frégates allemandes et l'Allemagne construirait des sous-marins néerlandais. Ces plans ont échoué parce que l'Allemagne avait lancé un appel d'offres européen pour les frégates et ne pouvait pas en contrôler le résultat, et parce que les ministres de la défense amis de l'époque (Hennis et Von der Leyen) sont arrivés à d'autres postes. Certains de ces pourparlers se sont déroulés pendant l'appel d'offres en cours et ont fait craindre un accord inattendu dans les coulisses. 7. Que proposent les différents chantiers ? Seule une petite partie des propositions des chantiers est connue. L'organisation de la défense chargée de la passation des marchés, COMMIT, a interdit aux chantiers d'en dire plus sur leurs propositions au cours de l'appel d'offres. De tous les chantiers, on sait quel sous-marin ils ont utilisé comme base. Pour le modèle néerlandais, il faut cependant retourner à la planche à dessin car, à l'exception de l'Australie et du Canada, aucun autre pays (ami) ne déploie de sous-marins de cette manière. Il est donc d'autant plus difficile de se plonger dans les propositions. Naval Group propose un sous-marin basé sur la classe nucléaire Barracuda de la marine française. La version néerlandaise sera dotée d'une propulsion conventionnelle, ce qui implique un changement important dans la conception. Un réacteur nucléaire (aussi petit soit-il) fournit constamment de l'énergie, nécessite des systèmes très différents liés au refroidissement, par exemple, et la répartition du poids est différente. Une bonne partie du bateau doit donc être conçue ou copiée sur le modèle australien, mais ce dernier n'était pas terminé. Le C718 de Saab et Damen est dérivé de l'A26 et comporterait des éléments de la classe Walrus. Passer d'un petit A26 conventionnel (classe Blekingek) pour la Baltique à un sous-marin expéditionnaire est également un grand pas et les concepteurs ont donc beaucoup de travail. L'un des principaux avantages de ce sous-marin est que le sonar britannique 2076 des sous-marins britanniques a été proposé en exclusivité, mais l'inconvénient est qu'il doit encore être intégré dans le CMS. Il est probable que tkMS soit la société la plus rapide à achever la conception de ses appareils, car sa proposition pour les Pays-Bas (212CD E) est proche du 212CD actuellement en construction pour la Norvège et l'Allemagne. Le dilemme pour tkMS est que le 212CD lui-même ne répond pas aux exigences des Pays-Bas. Plus on modifie la conception, plus on se rapproche des exigences néerlandaises, mais plus on s'éloigne de la conception de base du 212CD. Alors que la propulsion indépendante de l'extérieur (AIP) allemande a longtemps semblé être un atout majeur, elle est en train d'être annulée par les développements de la technologie des batteries. Par conséquent, l'AIP peut être considéré (littéralement) comme un fardeau. Le chantier naval lui-même est au moins aussi important que la conception : les Pays-Bas seront-ils bientôt un client ou un véritable partenaire ? Le problème, c'est que la Défense elle-même ne semble pas encore avoir fait ce choix. 8. Une victoire française serait-elle une surprise ? Le 23 février, le Provinciale Zeeuwse Courant (PZC) a donné le coup d'envoi de la finale sur les sous-marins en publiant un article sur Damen. Alors que le PZC parlait encore de deux leaders : Saab et Naval Group, quelques jours plus tard, De Telegraaf rapportait que Naval Group était seul en tête. Cette nouvelle en a surpris plus d'un. Même des journalistes navals étrangers de renom avec lesquels votre serviteur s'est entretenu depuis lors se sont dits surpris. Il est vrai qu'un chantier comme Naval Group, qui remporte de nombreux appels d'offres, ne peut pas être rayé de la carte comme ça. Cependant, il y a eu plusieurs moments où Naval Group s'est laissé distancer. Par exemple, lorsque la Défense semblait se diriger vers un contrat direct avec Saab et Damen en 2019. Même après que Naval Group a remporté l'appel d'offres pour le déminage la même année, on a d'abord pensé que les Pays-Bas ne choisiraient pas la proposition française de sous-marins. Cette crainte venait d'ailleurs de Paris, et c'est pourquoi Naval Group a été invité à l'avance à ne pas participer à l'appel d'offres pour le déminage ; du point de vue français, il valait mieux attribuer ce marché à Thales (détenu à hauteur d'un tiers par Naval Group).@Patrick Même après les événements survenus en Australie, on pensait que cela aurait un impact négatif sur la proposition française. Depuis lors, les pays européens n'ont fait qu'évoluer dans le sens d'une plus grande fabrication à domicile, dont le Maritime Manufacturing Sector Agenda est également une expression. La position de Naval Group a toujours été bonne (voir cet article en 2019). Le choix de Naval Group en Belgique est indépendant de l'appel d'offres pour les sous-marins, la destruction du contrat par l'Australie n'a pas brisé Naval Group et l'a peut-être rendu plus tenace, et dans le secteur de la fabrication maritime et dans les communications de la Défense, lorsqu'il s'agit de la politique industrielle néerlandaise, l'accent est mis sur les navires de surface. Il n'y a aucune volonté d'apporter aux Pays-Bas des connaissances en matière de sous-marins. Si tkMS perd le marché des sous-marins, ce ne sera pas parce qu'ils veulent construire les bateaux en Allemagne. Si la France l'emporte et que cela est perçu comme une surprise, la surprise est probablement due au fait qu'elle n'était pas autant dans le paysage. 9. Que se passe-t-il après la remise du prix ? Lorsque le lauréat sera annoncé le 15 mars (les chantiers auront été informés à ce moment-là), la proposition de la Défense sera transmise à la Chambre des représentants sous la forme d'une lettre D. Conformément au processus relatif au matériel de défense, un débat sur cette lettre D s'ensuivra. Jusqu'à présent, la Chambre des représentants a toujours accepté la lettre D sur les projets maritimes, mais les émotions ont été vives au sein de la Chambre également après la couverture par De Telegraaf de la prétendue position de leader de Naval Group. Si la Chambre ne donne pas son accord, un retard est presque inévitable. Si la Chambre basse donne son feu vert, la Défense espère parvenir à la signature d'un contrat avant les vacances d'été de la Chambre. Il y a peu de chances que la défense apporte des changements majeurs au projet retenu. Les modifications apportées après la signature du contrat coûteront de l'argent (et du temps).
    4 points
  22. Oui, et pour cela il faut être deux. Et surtout que chacun se soucie l'un de l'autre, à minima en cultivant un sentiment de complicité partagée sur les sujets de société fondamentaux. Cela fait plus de x années que Paris tend la main, propose, invite à plus de coopérations et de collaborations en tout (sujets sociétal, diplomatique, culturel, industriel, énergétique, de défense ...). En retour et à force d'être éconduits en presque tout, le sentiment des français vis à vis de l'Allemagne a complètement sombré dans une forme de lassitude, d'incompréhension et de désillusion. L'Allemagne a fait preuve ces 15 dernières années d'un clair désintérêt à plus de rapprochement, d'un égoïsme assumé et affiché en ne considérant ses rapports à la France que sous l'angle de ses seuls intérêts auto-centrés (et en se trompant bien souvent). Dans ces conditions et au vu du constat, il est clair que les français (dirigeants comme population) sont beaucoup moins entreprenants, motivés et tout simplement sensibilisés pour travailler à entretenir le quotidien et l'avenir de ce vieux couple en mal de sentiments réciproques ... Triste et dommageable pour les deux pays et pour l'Europe.
    4 points
  23. Raisonnement on ne peut plus faux, que j'ai déjà exposé il y a quelques pages. SCORPION vient remplacer les VAB et 10-RCR donnés à l'Ukraine, qui sont valorisés à leur cout de remplacement (donc sur base SCORPION). Oui sauf que SCORPION est connu, budgété, commandé et payé depuis bien avant le début de la guerre en Ukraine. Donc c'est magistralement fallacieux que de dire "on a valorisé au coût de remplacement, parce que ça va nous couter x millions de remplacer les VAB donnés à l'Ukraine". C'est à la fois vrai que ça va nous couter x millions (cout du programme SCORPION) et faux de dire que c'est à cause de l'Ukraine, car on aurait payé cette somme de toute manière, guerre ou pas.
    4 points
  24. Dassault Aviation atteindra fin 2024 une cadence de production de trois Rafale par mois L'avionneur tricolore, qui présente ses résultats 2023 mercredi matin, va passer d'une cadence de production de deux à trois Rafale par mois à la fin de cette année. Selon le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier, son entreprise peut être dimensionnée pour atteindre une cadence de quatre Rafale par mois. Après la multiplication des commandes du Rafale (18 en 2024, 60 en 2023 et 92 en 2022), Dassault Aviation s'est mis en ordre de marche pour augmenter la cadence de production de l'avion de combat tricolore. « Nous passons d'une cadence, qui était quasiment inférieure à un en 2020, où cela devenait vraiment critique, à une cadence 3. Aujourd'hui, nous sommes à cadence 2 », a expliqué en décembre le PDG de Dassault Aviation Eric Trappier lors d'une rencontre avec l'Association des journalistes de défense (AJD). L'avionneur atteindra la cadence de trois Rafale par mois « fin 2024 », a estimé le patron de Dassault Aviation, qui va aussi prendre le manche du Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) en janvier 2025. Soit 33 avions de combat par an. Ce qui ne veut pas dire que Dassault Aviation va livrer 33 Rafale sur un an. Capable d'aller à une cadence 4 Cette montée en puissance de la production du Rafale se déroule au moment où la chaîne de sous-traitance aéronautique rencontre de profondes difficultés récurrentes. Le Rafale est également concerné par cette problématique. « Nous observons certains retards sur les livraisons de Rafale mais ils ne sont pas du même niveau que les Falcon », a d'ailleurs constaté Eric Trappier. Pour gagner un point de cadence, Dassault Aviation a besoin en règle générale d'un an environ mais avec les difficultés de la chaîne « un petit peu plus », a-t-il précisé. Et pour fabriquer un Rafale - des pièces primaires à la livraison - il faut environ 36 mois à l'avionneur. L'avionneur estime que la cadence de trois Rafale par mois est compatible avec les contrats signés, y compris la commande entérinée fin décembre par le ministère des Armées (42 appareils) tout en obtenant quelques contrats supplémentaires à l'export. Enfin, Dassault Aviation se dit capable, à condition d'obtenir de nouvelles commandes (Inde, Arabie Saoudite...) de passer à une cadence de quatre Rafale par mois. L'usine de Mérignac est capable de soutenir une telle cadence, a assuré Eric Trappier. 211 Rafale dans le carnet de commandes En dépit d'une décélération des résultats commerciaux en 2023, Dassault Aviation a réussi une très belle année. Il lui était difficile de faire aussi bien en 2023 qu'en 2022. Au total, Dassault Aviation a engrangé en 2023 dans son carnet de commande 60 Rafale supplémentaires (contre 92 en 2022). Pour autant, le carnet de commandes du Rafale culminait fin 2023 à 211 appareils (141 export, dont 80 pour les Émirats Arabes Unis, et 70 pour la France), contre 164 Rafale fin 2022.
    4 points
  25. Moi je note qu'en 2021 le Rafale pouvait aussi utiliser le Talios pour identifier le F-35.
    4 points
  26. Vu le manque de vue globale et de données précises sur la situation, il est difficile de sortir des analyses complètes et etre entierement factuel. Il y a le devant de la scène et puis l'arrière scène. Il y a bien sur de la gesticulation diplomatique et politique. Mais les Européens ne me semblent pas forcément en panique mais plutot sont sous pression meme si c'est viril. Ils préparent également leur population. Anticiper un éventuel revirement strategique possiblement double, soit l'effondrement du front et/ou une moindre implication US ce qui n'est pas anodin puisqu'ils sont la superpuissance Occidentale. Autant dire qu'un certain vertige puisse apparaitre dans certains esprits. Ils ont beaucoup misé sur les US et le drame est avenue... A cela se rajoute le quasi "all-in" Russe sur son implication en Ukraine. Il mets tout en oeuvre pour prendre l'avantage. Il a reconfiguré son pays, sa population, son économie, son armée pour imposer un nouvel impérialisme. Les Européens doivent dans l'urgence eux aussi reconfigurer leur politique et à 27, c'est pas simple...
    4 points
  27. Ça y est les masquent tombent... Je te voyais venir depuis quelques posts, avec cette laborieuse tentative de démonstration que l'Ukraine était une cause perdue. Retour au réel : la ligne de front n'a pas bougé de plus de quelques kilomètres ici ou là malgré un push assez vigoureux des forces russes (et une grosse prise de risque de son aviation). Les ukrainiens vont avoir bientôt de quoi voir venir en munitions, de quoi tenir pendant deux ou trois mois au moins. L'Ukraine a connu pire depuis le début du conflit. Russie et Ukraine vont continuer à se neutraliser sur le terrain selon toutes probabilité encore un certain temps. Pour moi, au vue l'excitation qui prend les pays européens, les États-Unis ont le choix soit de reprendre la main en signant un gros chèque qui leur permettra de regagner leur position naturelle de chef de meute et calmer le jeu, soit de rester en retrait et de se faire déborder, ce qui fera augmenter le risque que les choses partent vraiment en sucette. A mon avis, le calcul est vite fait. On va voir dans les prochaines semaines ce qu'en dit le Congrès.
    3 points
  28. « Les Russes retourneront une fraction non négligeable de la population Ukrainienne contre nous, comme ils ont fait avec DPR/LPR contre leurs anciens concitoyens, et les pertes de cette guerre seront ainsi compensées par nos alliés d'hier. » retourner les Ukrainiens me semble tout sauf évident, notamment car la plupart des gens initialement favorables étaient justement dans le Dombass. En fait je crois justement que pour cette raison une victoire russe amenant la conquête de toute l’Ukraine serait bien plus dangereuse pour la Russie qu’une annexion limitée à l’est. « La masse critique de la Russie sera devenue trop importante » ah bon? Pourquoi ? « des dissensions au sein de l'OTAN apparaitront très vite » Pourquoi? L’UE a pris des mesures inimaginables en 2022, l’OTAN se porte très bien en Europe et on peut douter de la volonté réelle comme de la capacité des US a véritablement en sortir… « Trump se laissera acheter par la Russie, qui se repaiera sur les restes européens qu'elle aura conquis. » Ben voyons, que serait ce prix de Trump? Et sa compensation sur les conquêtes russes? « Les pertes, on s'en fout toujours autant, le réservoir est important et les annexions / déportations compenseront les pertes. » Sérieusement! Ce n’est même plus du comptoir… Ce sont donc cela tes réalités incontestables ?
    3 points
  29. Et c'est important de le reconnaître. L'article 5 garantie seulement qu'une réunion soit tenue, pas la teneur de ses conclusions. Si l'on admet la validité de la proposition précédente, moi aussi je peux être très realpolitik et sans aucune émotion. Le moment de défaire la Russie doit arriver en Ukraine, avec le sang Ukrainien, sur le sol Ukrainien, et seulement des armes européennes financés par 300 milliards d'argent russe et pas un seul écu européen: on défend nos intérêts avec le plus parfait cynisme, Mearsheimer commence à frissonner. Dans ces conditions, oui une défaite russe est tout à fait possible et c'est réaliste d'y croire. C'est justement dans "l'après défaite", si le conflit se déporte ailleurs, qu'il sera beaucoup plus compliqué de s'engager car il faudra envoyer des soldats européens, subir des pertes, le tempo et la méthode choisis par la russie, lesquelles lui seront forcément favorables. Realpolitik ? Je peux aussi donner une version que Mearsheimer ne donnera jamais: c'est maintenant que la défaite doit être préparée, à fond, tant que l'Ukraine fournit les soldats et avec ce que l'Europe sait faire de plus puissant: mobilisation de crédits, dérogations budgétaires, plans industriels sérieux payés par les actifs russes, aucune restriction sur aucune livraison d'armements conventionnels, et pourquoi pas des mercenaires pilotes (nous en avions été victime en Cote d'Ivoire). Je ne compte plus les mercenaires dans l'armée de terre russe, alors si les nôtres sont des pilotes, quelle différence à part qu'un seul en vaudra 100 au sol ? A ce stade, on n'a même pas besoin d'engager les armées professionnelles, et on peut maintenir les populations européennes hors du débat, sans leur demander leur avis, et en disant que ça ne leur coutera rien ou pas grand chose. C'est froid, c'est réaliste et pragmatique, c'est realpolitik. Mearsheimer craque, jouit et signe des deux mains. Après, ça sera plus compliqué ou trop tard. Les Russes retourneront une fraction non négligeable de la population Ukrainienne contre nous, comme ils ont fait avec DPR/LPR contre leurs anciens concitoyens, et les pertes de cette guerre seront ainsi compensées par nos alliés d'hier. La Biélorussie comblera les effectifs après une annexion en bonne et due forme, qui viendra entériner ce qui se passe déjà aujourd'hui et la mise sous tutelle de ce pays. La masse critique de la Novo Rossya sera devenue trop importante, des dissensions au sein de l'OTAN apparaitront très vite, Trump se laissera acheter par la Russie, qui se repaiera sur les restes européens qu'elle aura conquis. Les pertes, on s'en fout toujours autant, le réservoir est important et les annexions / déportations compenseront les pertes. La société est purgée de ses éléments séditieux, violents et criminels, les Russes approuvent. Je ne suis pas un alarmiste, je ne suis pas un va-t-en guerre, je suis froid et réaliste. C'est donc maintenant que ça doit se passer, à l'échelle supérieure.
    3 points
  30. Ils ne sont pas agités comme des jokers imparables, juste des engagements qui changent radicalement l'analyse coût/gain potentiel pour la Russie. Assez pour que celle-ci se soit bien gardé de toute action pouvant donner prétexte à l'OTAN d'agir... Et ce qui est au moins aussi important que l'article 5, c'est le stationnement de forces US, FR ou All dans les pays baltes, et donc leur engagement de facto en cas d'attaque. Le jour où ils quittent, effectivement il faudra s'inquiéter. Plus que sur des plans chimériques d'intervention en Ukraine ou de dissémination nucléaire, la sécurité de l'Europe repose surtout sur un déploiement terrestre de ses principaux membres (et des US of course) dans les pays vulnérables.
    3 points
  31. C'est vrai que les Australiens paient 368 Milliards pour 8 coques.
    3 points
  32. Fini par trouver avec 1935 par le cheminement suivant : 1) https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&sca_esv=ed313d50f24d50b8&sca_upv=1&q=projet+avion+à+réaction+"1935"&sa=X&ved=2ahUKEwjIv5GN5-KEAxURTaQEHVE8D4IQ5t4CegQIJBAB&biw=1920&bih=919&dpr=1 2) https://www.facebook.com/Bruyneel.Patrick/posts/payen-pa-321-1935-france-chasseur-lourd-projetroland-payen-qui-avait-mis-au-poin/2505701086314377/ 3) https://www.qwant.com/?client=brz-moz&t=images&q=Roland+Payen&o=0%3AB9F86052A3A84F221E3EFCF5089A74DEFBE46140
    3 points
  33. Je ne peux qu'être en accord avec ces propos qui sont mien et que j'ai exprimé ici même (en faisant abstraction de l'auteur et pour cause). Oui, en effet, Stinger. Je pense aussi ainsi. Vous définissez bien la "Navigation à vue qui s'en suivrait". Par ailleurs nos effectifs ne dépassent pas 12 à 13.000 hommes de professionnels à engager avec les rotations que cela impliquent d'après les entretiens donnés par des anciens militaires aujourd'hui consultants. D'autant que le matériel utilisé en haute intensité viendrait très vite a manquer. Témoin les frappes par missiles de croisières sur la Libye ou notre disponibilité fut tiré en "une salve". Tout est alors possible. En vérité, nous n'avons pas ou plus la capacité - d'autant plus seul - de mener pareil assistance aux combats en particulier sur un théâtre d'opération aussi étendu, avec autant de systèmes d'armes mis en œuvre. La logistique serait impuissante à suivre pareille évolution. Le Président (sans critique) ne connait pas l'intervention armée dans le cadre d'un professionnel ou d'un appelé du contingent comme ce fut notre cas. C'est difficile à concrétiser pour un homme au commandes sans aucune expériences dans ce domaine et qui est un Président littéralement aux pouvoirs presque absolu comme l'avait affirmé l'un de ses prédécesseurs. Même le Président des Etats-Unis n'a pas ces pouvoirs là. Il doit référer aux chambres pour toutes dédisions. Le blocage du montant de 60 milliards de dollars pour l'Ukraine en est une preuve suffisante.
    3 points
  34. OH MON DIEU ! ... Sans déconner ? Que vont-ils faire de plus ?
    3 points
  35. Là j'ai du mal à suivre. La Russie est dans un sacré bourbier en Ukraine. Elle s'en sortira peut-être mais en y laissant des plummes. Pour l'USA, France etc, en envoyant des armes et de l'argent à l'Ukraine elles augmentent le bourbier russe. Même si peut-être in fine la Russie s'en sortira. Donc là tu proposes que la France envoi des Rafales attaquer la flotte russe. Cela veut simplement dire que la France ENTRE dans le bourbier. Les avantages sont faibles et les côuts de la décision seront énormes.
    3 points
  36. Je dirais plutôt qu'il y a une forte proportion de la population qui ne répond pas à la question mais plutôt si elle aime ou non le gouvernement du moment. Ensuite sur le fait que Macron semble le seul dans l'UE ou l'OTAN, à envisager le gommage des lignes pour faire comprendre qu'on prend place à la partie de poker menteur, voire qu'on serait vraiment près à en assumer les conséquences potentielles. C'est factuellement faux, il n'est pas le seul (loin de la majorité je vous l'accorde totalement, mais clairement pas seul). Enfin et pour appuyer mon point précédent, il ne propose pas une charge tambour battant sur Moscou hein, il est (avec brio ou pas je n'en sais rien) en train d'essayer de mettre en place un flou sur nos possibilités. Ce qui me parait fou c'est qu'autant de dirigeant se dirigent tout de suite sur des discours de type "non non moi jamais j'envisage de vraiment m'opposer à la Russie". Je répondrais plutot: "Bah vraiment je ferais bcp pour ne pas en arriver la, mais seul l'avenir sait ou on en sera" me sembleraient tellement plus efficaces. Dans un cas on a des dirigeants qui donnent directement des lignes rouges, du coup ça donne d'autant d'air à la Russie d'agir jusqu'à ces lignes. Dans l'autre, on dit ce qu'on aimerait mais pas ce qu'on s'interdit. (et puis pour ceux disant qu'on prévoit d'envoyer des troupes sur places, re-liser donc les déclarations quand même hein)
    3 points
  37. Si il faut deux ans d'opération spéciale pour en arriver aux résultats d'aujourd'hui je maintien que les Russes n'ont pas la capacité de prendre une très grand agglomération. Je ne les sous estime pas je dis juste qu'il y a un coût lié a un gain et absorber totalement l'Ukraine militairement je n'y crois pas, plus ils avanceront plus il y aura des paliers d'interventions et d'évolution qui rendrons de plus en plus complexe la chose. Alors quand on parle d'état balte ou de je ne sais ou c'est pas Hollywood les combats qui sont menés. Le temps passe, les mois passe, les acteurs de demain ne seront pas ceux d'aujourd'hui, et dans quelques mois on verra combien de Km auront parcouru les Russes.. Par contre ils ne sont plus battable, je pense qu'ils ont la main mais faut savoir en faire le meilleur résultat et viser le tapis c'est pas dans la guerre sauf quand t'as plus rien à perdre. La frontière OTAN c'est celle de ceux qui y sont depuis le début, de pays qui sont composés de clients qui consomment vers ceux qui produisent. Les Ukrainiens n'ont pas ce statut malheureusement, pas encore du moins
    3 points
  38. Je ne pense pas que l'introduction des forces françaises changera la donne comme vous l'espérez Le pire scénario possible serait que la France entre en Ukraine et que la situation s'aggrave lentement. C'est le scénario le plus cauchemardesque en ce qui me concerne. Parce qu'au lieu d'avoir un impact énorme et décisif, nous entrons dans le gigantesque trou noir d'hommes et de machines qu'est le front ukrainien. Ainsi, au lieu de la mini-blitzkrieg que vous envisagez, vous vous retrouvez avec des remplacements d'attrition de base qui sont lentement introduits dans le hachoir à viande à chaque "escalade" et qui donnent aux Russes le temps et l'entraînement nécessaires pour suivre chaque "escalade". Et avant que nous ne disions "c'est tout simplement ridicule, M. Stark !" c'est ce qui s'est passé tout au long de la guerre jusqu'à présent. La Russie s'adapte et la guerre continue. Nous entrons donc dans un scénario terrible où il ne peut y avoir de demi-mesure. Quiconque intervient en Ukraine doit aller jusqu'au bout ou risquer une destruction lente avec une infinité de demi-mesures. "L'escalade est probablement l'idée la plus stupide qui soit, d'autant plus que la Russie peut toujours surpasser l'escalade en termes de forces conventionnelles sur le théâtre des opérations. C'est donc une impasse. Et non, je ne pense pas que Poutine ait peur. La pire chose à faire est d'opérer et de se limiter au théâtre ukrainien au sein d'une petite faction. Et c'est exactement ce dont beaucoup rêvent. "Limitons nos forces de la pire façon possible et lançons-les dans une guerre" Et ce, avant d'aborder les hordes de questions logistiques, comme le pays de l'OTAN qui aura la gentillesse d'accueillir les Rafales pour leurs missions d'attaque. Je pense également que vous analysez trop cette étrange partie d'échecs où Poutine transpire à chaque itération possible de l'intervention française, et où la France a elle-même des problèmes politiques. mon dieu herciv, le moins que tu puisses faire dans ta brillante partie d'échecs, c'est de laisser Puting jouer ! Poutine va-t-il faire dans son froc ou s'effondrer en une boule de larmes et de paralysie ? Oui, et votre exemple du T-72 et du barrage routier reste l'un des exemples parfaits les plus élégants et les plus simples des choses qui peuvent et vont mal tourner dans ces "opérations autres que la guerre"
    3 points
  39. Si tu le permets, je préférai une autre formulation: Réjouissons nous que sur 31 membres de la force atlantique, 30 sachent garder leurs nerfs.
    3 points
  40. Ce n'est pas forcément la vitesse le plus gros soucis mais le temps d acquisition. Le MMP ne sera pas efficace en dessous de 200m et ses drones,de nuit, en meute ne deviennent un danger que lorsqu' ils sont très rapprochés. Autant dire que la plage de tir sera très courte, a mon avis trop courte. Placer quelques 12.7, couplées a des projecteurs et servis manuellement serait largement plus efficaces. Mais même la, la cadence de tir et la puissance d arrêt risquent de ne pas suffirent.
    3 points
  41. Oui. Ce sont là les suites immédiates en cas d'engagement d'un détachement suffisant de Rafale français basés en Ukraine. La guerre est une affaire de longue haleine. Que se passera t il six mois plus tard, un an, deux ans ? Qu'en sera t il du président français élu en 2027 ? Décidera t il de continuer la guerre que Emmanuel Macron aurait initié contre la Russie en 2024 ? Pour rappel, voici l'opinion des Français sur la question à ce jour. Un pays qui est rassemblé à ce point derrière l'option de guerre qu'aurait décidé son président a t il l'air en bonne posture pour continuer à porter tous ses efforts vers la victoire, à les augmenter pendant des années, en dépit des pertes, en dépit des frappes réciproques au missile de croisière sur le territoire français et sur le territoire russe, afin de finalement parvenir à l'emporter ?
    3 points
  42. Bonjour à tous. Je lis vos posts, vos suggestions, les possibilités offertes aux différents intervenants politiques des Chefs d’ Etats et de Gouvernements sur la guerre en Ukraine. J’avoue que les sujets que vous développaient sont pertinents avec des argumentations fortes en fonction des approches étudiées. Globalement, nous pouvons faire des constats et quelques anticipations. 1° – L’Europe est totalement et pratiquement absente du débat en ce qui concerne la militarisation et le réarmement des Nations de l’Union Européenne. Une mise en commun des productions des entreprises de l’U.E est envisagée sur une période de 10 ans. Totalement Hors Sol au vue de l’urgence du problème. Par ailleurs, comme déjà soulevé, c’est une cacophonie des Chefs d’ Etats et de Gouvernements sur la question de la Défense de l’Ukraine et de l’Europe et il ne s’agit que de cela pour l’instant. 2° - Toujours dans ce cadre, un montant de 40 milliards d’aide de l’U.E à été apportée…promptement, à l’organisation des Nations Unis dans la bande de Gaza dont les fonds sont à sec depuis que les médias ont affirmés que des membres de cette organisation furent partie prenante dans l’attaque du Hamas en Israël. En mon âme et conscience, bien que je ne déconsidère pas cette aide, mais il eut fallu OU employer cette aide au bénéfice de l’Ukraine, OU assister d’un montant égal cette aide qui aurait permis à aux Ukrainiens d’acheter le matériel et munitions à des pays tiers dont les USA. « C’est parlant ». C’est efficace. Même le locataire du Kremlin comprend. Inutile les verbiages même présidentiels. 3° - Au sein de mon job dans un groupe de la défense américain (litton Industries), nous commercialisions des tubes RADAR, de Jumelles de vision nocturne (Airtron), des Lasers du type YAG (Airtron) en infrarouge (1.064nm) et vert (732 nm) à caractères civils et militaire, Etc Un colonel Français du matériel nous avait dit, alors que la guerre contre l’Irak de Saddam Hussein était en gestation = « Trop de discours. Trop d’avertissements. Il n’y a qu’une chose qui compte dans ce contexte, puisque nous avons décidés l’intervention, c’est l’action. Envoyer des Forces Armées à chaque provocation est plus parlant pour ce dictateur ». 4° - Et si nous appliquions ce principe ? Les Hackers d’origine Russe se permettent des agressions sur nos réseaux de toutes activités types, EDF, SNCF, y compris hospitaliers et diffusent les informations confidentielles en cas de non payement d’un racket. Ils interviennent également aux USA, en France qui est visée plus particulièrement, dans les désinformations. Et si le Président, calmement, envoyait un petit message = « Encore une fois cette plaisanterie et vos équipes sportives Russes et Biélorusses restent chez vous ». « Et, pendant les J.O, vos équipes seront mises en état d’arrestation et renvoyer sur le champ ». « C’est parlant ». La fédération Russe veut SES jeux Olympiques. 5° - Le Président veut envoyer des militaires (non combattant tels les Gendarmes d’une section de recherche scientifique qui travaille sur les crimes et tortures infligées aux populations Ukrainienne qui sont déjà en place) pour diverses raisons et implications dans la logistique et autres? La Moldavie est-elle dans l’œil de la visée du Président Russe ? Alors signons un accord d’aide et d’assistance et envoyons un régiment en Moldavie. Là, c’est une décision unilatérale et grave mais quand on énonce l’envoi de forces militaire, il faut le réaliser ou ne pas s’exprimer seulement sur le sujet. 6° – Pour les pays Baltes, la protection de ses derniers commence avec la défense de l’Ukraine. C’est l’application de l’effet « Domino » tant appliqué par les USA dans le Sud Est Asiatique dont le Vietnam en fut la conséquence. « Un pays qui tombe ou succombe…. entraine les autres dans le même giron ». J’avais posté ici même sur une force de dissuasion tactique pour les pays Baltes et Pologne sur la base de sous marins pas obligatoirement nucléaire porteurs de missiles à têtes nucléaire tactique avec la double clef de tirs (Comme les Britanniques asservis aux USA). Conclusion = Ceci est donc un aperçu des possibilités limités de ce que nous pouvons faire au maximum qui est quand même un jeu dangereux pour ce dernier contexte. C’est une généralisation des problèmes posés qui reprend une partie de vos posts. Le meilleur soutien actuel est sans contexte les livraisons de matériels et munitions (Dont notre Président vient de signer avec la Tchéquie un accord de mutualisation de munitions). Pour le moment, nous sommes figés dans l’attente de ce qui va se passer….et cela va mal se passer. L’attente est mortifère. Les conflits précédents nous l’on pourtant enseignés.
    3 points
  43. L'emplacement de quoi? Mais de quoi tu parles?!?
    3 points
  44. Un des retours d'expérience que j'ai eu suite à l'utilisation d'USV comme cible d'entraînement, c'est qu'ils sont de toute manière extrêmement durs à arrêter (et encore plus a couler) avec des petits calibres, sauf à avoir de la chance et à faire coup au but sur la propulsion. (Je ne me prononce pas sur la résistance de la charge explosive toutefois...). Donc si défense canon, il faudra prévoir un calibre un peu sérieux. A noter aussi que ce type de menace fait partie des objectifs traités par certains projet d'USV "loyal wingman".
    3 points
  45. Oui mais ne faites pas dire ce que @Alzoc n'a pas dit. Y'a une différence entre vivre neutre dans un monde géographique polarisé et un monde où l'on ne donne pas le choix de choisir. Dans une Europe nazie, rien n'est dit que la Suisse demeure "neutre". Quand à vanter la réussite des Suisses c'est un peu gros. Ça serait comme vanter la neutralité des Pays-Bas lors de la 1ère guerre. C'est tout à l'honneur des Suisses d'avoir riposté, mais les Allemands ne se sont pas engagés militairement et sérieusement. Car stratégiquement il y a zéro intérêt. Ça serait un plat pays façon Belgique, la neutralité suisse n'aurait rien valu. (Si je ne me suis pas trompé sur sa remarque initiale, sinon mea culpa).
    3 points
  46. Vidéo du Sergey Kotov... chassé par les drones ukrainiens. C'est fou d'avoir ce genre de vidéos.
    3 points
  47. Bref : si les Russes voulaient faire peur c'est réussi, mais avec une réaction opposée à leurs envies.
    3 points
  48. Pour le point 3, une explication potentielle: il est dit que le F35 est un tueur redoutable à courte portée, il s’approche au plus prêt pour n’être détecté qu’au tout dernier moment, au moment où la trappe s’ouvre pour tirer un AMRAAM. Il n’est pas impossible que les Rafale n’utilisent que l’interférométrie et l’OSF pour engager en passif à longue distance les F35 grâce au Meteor => sous-entendu, les Rafale arrivent à repérer d’assez loin les F35 (même avant la séquence d’ouverture de leurs trappes) mais les MICA amènent les Rafale à trop s’approcher du F35, là ou en revanche le Meteor permet des shoots en sécurité ? La simple évocation du Meteor - si elle est avérée - signifierait que les Rafale arrivent à repérer les F35 bien au delà de la portée visuelle, et au-delà probablement de la NEZ des MICA.
    3 points
  49. Je pense comme toi que tout bloque à tous les étages, les ukrainiens commandent des corps à l étranger, ce qui veut dire qu’ils ont le reste. J ai rencontré la semaine dernière un responsable nitroglycérine de la poudrerie à Engis à côté de liege, ils viennent de mettre 40kk pour doubler de taille dans l année. Pourquoi pas plus? Pas de commande au delà, c est de l auto investissement, pas d argent publique. ( pendant que la belgique met 200kk pour des obus tchèques) c est pas une critique c est juste qu il n y a aucune gestion. Juste des vœux de politique. je ne suis pas aigri mais un peu usé. Pour imager j ai une anecdote cocasse qui illustre la chose. J ai eu la chance ( le pensais je) de commencer chez un leader mondiale de film médical, habits hospitaliers , masques, pansement, hygiène …juste avant le Covid, Puis sont arrivées les images des enchères de palettes de masques dans les aéroports chinois. pensez vous qu un quelconque politique ai appelé pour réquisition? Rien, nous avons continué à fournir nos fidèles clients historiques en bobines, souvent en Asie, et heureusement! Seule L Allemagne nous avait passé commande en urgence pour garantir du local. Un an après ils ont arrêté, pour se refournir en produits fini à nouveau en Chine et gagner un truc du genre 10ct par unité. L entreprise qui avait investi dans le personnel à fond, se retrouve aujourd’hui dans le rouge et sur une pente glissante.
    3 points
  50. Personne ici (pas moi en tout cas) ne parle d'envoyer des troupes: le président en parle et vous remarquerez que ce n'est pas une proposition qui a rencontré ici dans nos débats, un accueil enthousiaste et inconditionnel. Dire que si on soutient l'Ukraine, alors on est pour l'envoi des troupes ou la conscription, c'est une caricature qui vise à tuer dans l'oeuf toute réflexion. Il y a beaucoup de choix qui peuvent être mis sur la table, beaucoup d'options intermédiaires avant même l'envoi de troupes. Tu as souvent souligné que la Russie pèse le PIB de l'Espagne, mais finalement non en fait, il faudrait croire toute l'Union Européenne serait aujourd'hui à cours d'options et n'aurait pas d'autre choix que les troupes (si possible, des conscrits de force dans vos familles pour bien faire dans l'émotionnel et dans la discussion sereine) ou le renoncement ? C'est un faux dilemme et une tentative de neutraliser toute réflexion sur un plan souverain de résistance européenne face à la guerre de Poutine.
    2 points
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