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  1. franchement, c'est pas necessaire ce genre de videos.... Une bonne majorite ici soutient l'ukr sur ce forum, mais en respect des soldats Russes. La c'est idiot, degradant, enfinc'est nul quoi
    13 points
  2. Ce que l'on sait désormais sur les nouveaux sous-marins néerlandais https://marineschepen.nl/nieuws/Wat-we-nu-weten-over-de-nieuwe-Nederlandse-onderzeeboten-160324.html Maintenant que l'on sait que le cabinet préfère s'associer à Naval Group pour construire de nouveaux sous-marins, la question est de savoir ce que les Français ont proposé. Très peu de choses ont été communiquées de part et d'autre à ce sujet, mais les grandes lignes peuvent déjà être esquissées. Hier après-midi, un porte-parole de la Défense a informé Marineschepen.nl que les spécifications du modèle se trouvaient encore dans une annexe confidentielle et que le moment où elles seraient divulguées serait encore à l'étude. Toutefois, le site web français Mer et Marine a publié un article contenant les détails nécessaires à peu près au même moment. Sur la base de ces informations, de celles communiquées à Marineschepen.nl et à d'autres lors de précédentes visites de presse à Cherbourg et de l'analyse d'experts, nous essayons de nous faire une idée plus précise de la proposition française. Un nouveau design dans la famille Comme on le sait, Naval Group construit actuellement six sous-marins nucléaires de la classe Barracuda pour la marine française. Naval Group construit également des sous-marins destinés à l'exportation, qui sont des Scorpènes diesel-électriques plus petits. Le plus grand de cette famille pèse environ 2 000 tonnes et certains sont dotés d'une propulsion indépendante de l'extérieur (AIP). Ils ont été vendus au Chili, à la Malaisie et à l'Inde, entre autres. En 2016, une violation de données a révélé 22 400 pages sur ces sous-marins. Si la décision proposée est approuvée par la Chambre des représentants, les Pays-Bas n'achèteront ni le Barracuda ni le Scorpène. Il s'agira d'un modèle diesel-électrique qui se situe entre le Barracuda et le Scorpène en termes de taille, un modèle qui pourrait bien être considéré comme un nouveau modèle. Toutefois, des éléments de ces bateaux seront utilisés. Certes, une version diesel-électrique du Barracuda n'est pas nouvelle en soi ; l'Australie serait en train de se doter d'une telle version avec le Shortfin Barracuda. Cependant, il existe des différences majeures entre le projet destiné aux Australiens (qui était loin d'être terminé lorsque le contrat a été rompu), le Barracuda et le "Black Sword", comme Naval Group a appelé le projet destiné aux Pays-Bas. Officiellement, aucune spécification du Black Sword n'a été communiquée, mais le site web français Mer et Marine les a présentées hier, et nous les utiliserons donc jusqu'à ce que Defence ou Naval Group présente les chiffres. Barracuda Shortfin Barracuda Blacksword Barracuda Longueur : 99,5 mètres 99 mètres 82 mètres Diamètre : 8,8 mètres 8,8 mètres 8,2 mètres Déplacement : 5300 tonnes 4765 tonnes 3300 tonnes Équipage : 60 60 35-40 Diamètre Presque toutes les spécifications ci-dessus sont conformes aux attentes. Ce qui est remarquable, c'est le diamètre réduit de la coque de pression. Il est même inférieur au plus grand diamètre du Walrus (8,4 mètres), bien que le Walrus ne soit pas un modèle rectiligne. Un diamètre inférieur de soixante centimètres à celui du modèle original (le Barracuda) ne semble pas énorme, mais c'est pourtant le cas. Selon la stricte doctrine allemande, il s'agit d'une nouvelle conception si le diamètre s'écarte de plus de 20 cm ; les Suédois et les Français sont un peu plus souples à ce sujet. Les Suédois et les Français sont un peu plus souples à ce sujet. Mais cela a une incidence considérable sur la configuration du bateau. Transférer les plans du Barracuda et du Shortfin Barracuda est donc beaucoup plus difficile. Personne ne sait pourquoi le diamètre est plus petit (si ce chiffre est exact). Il est possible que les concepteurs aient voulu s'en tenir aux 3300 tonnes et à la longueur nécessaire. Dans ce cas, le bateau devait être plus étroit. À l'avant de cette maquette ajourée du Black Sword, vous pouvez voir un cylindre gris, qui est le sonar de la proue. Les tubes blancs sont les tubes lance-torpilles. La partie rouge derrière les tubes est la chambre du tube de proue. Elle n'est donc pas aussi haute que celle de la classe Walrus. Au-dessus se trouvent les emménagements (en jaune). Les cubes orange en bas sont les batteries qui se trouvent dans la salle des batteries. La partie verte sur le pont supérieur semble être le centre de commandement. Plus à l'arrière, on peut voir une partie de la salle des machines (beige) et le moteur électrique (violet). Il n'y a pas de pumpjet, mais l'hélice est dessinée ici. (Image : Naval Group) La propulsion En plus de cela, il y a bien sûr la propulsion. La propulsion nucléaire a un impact sur l'ensemble du bateau, même si un bateau nucléaire dispose de moteurs diesel de secours et de quelques batteries. Un sous-marin conventionnel est complètement rempli à la base avec des centaines de cellules de batteries. Le Barracuda possède un réacteur nucléaire au centre, mais un bateau conventionnel n'a pas de moteurs diesel à cet endroit. Un sous-marin nucléaire ne manque jamais de puissance, le bateau diesel-électrique a des batteries et doit être économique. Le concepteur d'un bateau diesel-électrique doit gérer de nombreux systèmes qui (avec l'air qui les entoure) sont plus légers que l'eau, et donc un bateau qui peut avoir des difficultés à aller sous l'eau. Un bateau nucléaire n'a pas ce problème, ou l'a moins, car l'équipement de propulsion nucléaire est plus lourd. Tout cela a des conséquences sur l'équilibre énergétique (y a-t-il assez d'énergie ?), thermique (assez de refroidissement ?), pondéral (le bateau est-il droit dans l'eau ?) et bien d'autres choses encore. Il est nécessaire de redessiner. La propulsion du Shortfin Barracuda et du Black Sword est donc diesel-électrique. Cela signifie que le sous-marin peut utiliser les diesels (par exemple sous l'eau avec le mât du renifleur dépassant de l'eau) pour charger les batteries. Naval Group utilise des diesels allemands pour le sous-marin nucléaire ainsi que pour les Scorpènes. Plus précisément, les Scorpènes sont équipées de moteurs MTU. Ce fabricant a récemment lancé le MTU 4000 qui, sur les conseils de tkMS, a été spécialement conçu pour les sous-marins. Ce moteur est considéré comme l'un des meilleurs diesels pour sous-marins à l'heure actuelle. Pour le Shortfin Barracuda, Naval Group avait prévu quatre moteurs. Pour le Black Sword, plus petit, c'est un peu trop, surtout si l'on prend un moteur diesel de grande puissance comme le MTU 4000. Le moteur électrique principal est un élément crucial de la propulsion. Pour le bateau australien, il a fallu concevoir un nouveau moteur à aimants permanents d'une puissance de plus de 7 mégawatts. C'est la société Jeumont Electric qui a été chargée de cette tâche. Le Black Sword n'a pas besoin d'une telle puissance. Selon les experts, 4,5 à 5 mégawatts suffisent, mais même dans ce cas, ils ne sont pas disponibles sur le marché. Naval Group se tournera donc vers Jeumont Electric pour une nouvelle version, qui, soit dit en passant, dispose déjà d'un moteur à aimants permanents avec le Magtronic. Une autre option est Siemens, qui a le Permasyn, mais il y a peu de chances que les Français aillent à l'étranger pour cela. Enfin, le pumpjet. Le Barracuda et le Shortfin Barracuda ont tous deux été équipés (sur la planche à dessin) d'un pumpjet. Il s'agit d'une hélice avec de nombreuses pales dans un boîtier, qui est beaucoup plus silencieuse (mais qui est lourde et nécessite beaucoup d'énergie). Chaque fois que Marineschepen.nl a visité un stand de Naval Group ou un chantier naval, le sujet a été abordé et les avantages et les inconvénients ont été mentionnés. Il n'est pas encore certain que le pumpjet fasse partie du projet, car il n'est pas visible sur les illustrations publiées. Un dessin montre une hélice, mais un pumpjet pour un bateau de 3 000 tonnes est tout à fait possible. Propulsion indépendante de l'air extérieur Pendant longtemps, la propulsion extérieure indépendante de l'air (AIP) a été considérée comme une nécessité pour les nouveaux sous-marins conventionnels. Le Walrus ne dispose pas d'un tel système. Au milieu des années 1980, l'achat d'un cinquième et d'un sixième Walrus a été abandonné en partie pour cette raison, avec les conséquences désastreuses que l'on sait. Naval Group, Saab et tkMS ont tous leurs propres systèmes. Saab utilise un moteur stirling comme base, tkMS équipe également le nouveau 212CD d'un système basé sur une pile à combustible. Naval Group dispose également d'un AIP équipé de piles à combustible. L'avantage de l'AIP est que l'énergie ne provient pas de batteries. L'inconvénient est que c'est souvent un ensemble volumineux et complexe qui est embarqué, pesant 300 tonnes. En outre, il n'est prévu que pour des vitesses très faibles (environ cinq nœuds). Aujourd'hui, la technologie des batteries est beaucoup plus avancée que dans les années 1980 ; la technologie AIP s'est développée plus lentement. Naval Group a proposé aux Pays-Bas un sous-marin sans AIP et avec des batteries lithium-ion. Naval Group n'a d'ailleurs pas été le seul fournisseur à faire ce choix. Armement Le Black Sword disposera de six tubes lance-torpilles (soit plus que le Walrus et le Barracuda), comme le souhaitait l'Australie. Ces tubes torpilles seront dotés d'un système leur permettant de lancer des torpilles, des missiles ainsi que des drones. Ces derniers nécessitent une modification car ils ne peuvent pas être lancés comme les autres armes. De plus, ils doivent pouvoir être ramenés à bord. Naval Group ne propose pas de tube extra large pour les drones de plus grande taille, contrairement à Saab. Selon Mer et Marine, il y a de la place pour 30 torpilles ou missiles dans la salle du tube d'étrave. Le service des sous-marins essaie normalement de garder ces informations secrètes, mais les Français sont un peu plus ouverts à ce sujet. Le Barracuda dispose de 20 râteliers dans la salle du tube d'étrave. Le service sous-marin a navigué avec des torpilles américaines pendant des décennies. Même sur les nouveaux bateaux, la torpille Mk 48 était à venir. En outre, il a été annoncé en avril dernier que les Pays-Bas allaient même commander des recherches pour adapter les Tomahawk afin de pouvoir les lancer à partir des tubes lance-torpilles de la classe Walrus. Le choix de ces armes américaines semble aujourd'hui moins certain. Hier, le commandant du service sous-marin KTZ Jeroen van Zanten a ouvert la porte aux systèmes français. La F21 est une nouvelle torpille lourde pour sous-marins. Tant la France que le Brésil ont commandé ces armes à Saint-Tropez. Ces torpilles sont évidemment filoguidées comme la Mk 48, et en termes de portée et de vitesse, elles ne sont pas très différentes. Une différence majeure est que la F21 est une torpille électrique et que la Mk 48 utilise un carburant spécial : Otto Fuel II. L'inconvénient de l'Otto Fuel est qu'il est toxique et inodore. L'avantage de la torpille américaine est que les principales forces sous-marines américaines la possèdent, la lancent et l'analysent, ce qui fait que l'on sait beaucoup de choses à son sujet. La Mk 48 a une charge explosive plus importante : 293 kg contre 200 kg pour la F21. Le Tomahawk est, jusqu'à présent, l'arme de choix pour les frégates également. Mme De Ruyter lancera cette arme au large de San Diego dans le courant de l'année. Pour le Barracuda, le MdCN est l'arme de frappe en profondeur. La portée et l'ogive du missile français (1 000 km) sont légèrement inférieures à celles du Tomahawk. On pensait auparavant qu'il serait difficile d'installer un système américain sur un sous-marin français, les deux gouvernements ne souhaitant pas partager leurs secrets. Mais Lockheed Martin a créé une interface qui leur permet de faire partie d'un même système, sans pour autant échanger directement des données. Capteurs et CMS Les sous-marins sont équipés de plusieurs sonars. Les Barracuda sont équipés de l'UMS-3000 de Thales, une suite sonar intégrée, composée d'un sonar de flanc planaire sur les deux côtés du bateau et d'un sonar cylindrique à l'avant. Le sonar de flanc permettra au sous-marin de détecter les contacts à longue distance. En outre, les systèmes pourront déterminer le type de contact et l'endroit où il se trouve. La longueur du bateau permet d'utiliser un sonar long, ce qui favorise l'écoute des basses fréquences et permet donc d'atteindre de plus grandes portées. Le sonar cylindrique est également capable de détecter des contacts, mais il sert principalement à suivre et à analyser les cibles. Un sonar qui fournit des informations au bateau à des distances encore plus grandes est le sonar remorqué. Le Black Sword sera également équipé d'un tel sonar. Il n'est pas certain que le Black Sword disposera des mêmes sonars, mais cela n'est pas exclu. Un représentant de Naval Group a déclaré à Marineschepen.nl qu'il s'agit bien des mêmes sonars et que c'est également la préférence de Naval Group, car sinon d'autres sonars devraient être à nouveau intégrés. Il est certain que les Pays-Bas ne recevront pas le même logiciel pour le centre de commandement. Les Pays-Bas souhaitent depuis longtemps utiliser Guardion, le CMS développé par Maritime IT, le département logiciel de la Défense. Cependant, la Défense souhaite laisser le plus possible aux chantiers navals, ce qui constitue une rupture avec le passé. Il y aura donc un CMS commercial sur les bateaux. Le CMS français Sycobs est utilisé sur les Barracudas et constitue le noyau de la prochaine génération de bateaux français. Il y aura une variante du Black Sword, à laquelle les Pays-Bas pourront également ajouter des applications d'autres fabricants. Le centre de commandement du Barracuda compte moins de positions que celui du Walrus actuellement. On ne sait pas à quoi ressemblera la centrale électrique de Black Sword. Automatisation de la plateforme Le haut degré d'automatisation de la classe Walrus a fait sensation dans le monde sous-marin. C'est grâce aux systèmes de Rietschoten & Houwens (maintenant RH Marine). La classe Walrus était donc très en avance sur son temps. De nouvelles mesures sont prises dans ce domaine pour les nouvelles frégates ASW, comme on peut le lire ici. De cette manière, les voix de la gestion de la plate-forme (avec laquelle les moteurs, vannes, pompes, etc. sont surveillées et actionnées) et du système de gestion de combat se rapprochent. Cette démarche ne semble pas encore franchie dans les conceptions françaises. Équipage Bien que les bateaux soient plus grands que la classe Walrus, il y a moins de membres d'équipage à bord. "35 à 40 personnes au lieu de 50 à 55 personnes", a déclaré hier le secrétaire d'État sortant à la Défense Van der Maat dans son discours. D'un côté, il y a plus de confort, mais de l'autre, il y a plus de lits. Ces lits supplémentaires sont disponibles pour les unités spéciales, par exemple. Selon Mer et Marine, cela concerne environ 16 lits supplémentaires. Il n'y avait en fait pas de place à bord du Walrus pour que les étudiants ou les marines (forces spéciales) puissent voyager.
    11 points
  3. Dans un rare moment de candeur, Vladimir Poutine partage ses doutes et sa nervosité
    10 points
  4. Faisons un exercice intellectuel. 1- Sur une population occidentale de 1 Mds d'humain, faisons l'hypothèse qu'il y a 1 intellectuel public pour 100 000 personnes. 2- Sélectionnons ceux qui ne pensent pas comme les autres (au hasard "la guerre est due à la pression de l'OTAN sur la Russie", "les négociations ont échoué à cause de l'occident", etc.) , par exemple à 2 sigma d'une gaussienne centrée sur l'opinion moyenne. On en sélectionne ainsi 5%, que je coupe en 2 pour obtenir uniquement ceux qui sont d'un seul côté de la gaussienne (j'oublie les va-t-en guerre qui se frotte les mains) Ça nous fait encore 250 personnes qui ont un avis -public- très différent de la moyenne, dont 15 qui sont même très très différent de la moyenne (à 3 sigma). Question pour toi : TU VAS VRAIMENT NOUS CITER UN PAR UN TOUS LES GARS QUI PENSENT COMME TOI POUR APPUYER TON OPINION ? (et est-ce que tu réalises à quel point ça ne mène à rien?)
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  5. Commencer en bas de l'échelle pour terminer tout en haut, respect.
    7 points
  6. Euh les gars, vous êtes chaud avec vos vitres brisées et dégâts réparables là, c'est déjà de la belle flamme avec du panache déjà bien chargé et des roll over bien sympathiques. Là dessous c'est pas juste trois bureaux qui brûlent. Un truc comme ça, si tu n'arrives pas à le taper rapidement c'est une histoire à se propager à toute ta raffinerie. Le collègue au premier plan est en train de passer un coup de fil. Je suppute pour demande de renfort. Il n'est pas dans l'attitude d'un pompier en maîtrise du sinistre.
    6 points
  7. Sauf ton respect, ce qui compte ce n'est pas ce que tu penses mais ce que Poutine pense
    6 points
  8. Au final on est reparti d'Australie avec tous les plans, les études, et un gros chèque Pas si mal
    6 points
  9. Pour la bonne compréhension du taux du d’indiscrétion ou indiscrétion ratio https://docplayer.net/61982784-Submarines-ssk-dolphin-i-class-propulsion-system-time-to-improve-bakst-a.html C’est ce ratio qui détermine le temps de charge et décharge des batteries ( nb d’éléments et la puissance des DG pour raccourcir la durée du shorkeling au tube d’air . Côté diesel MTU https://www.mtu-solutions.com/au/en/applications/defense/marine-defense-solutions/submarines.html Et d’autres sachant que côté français nous avons toujours été pielstick .( PA1bis puis PA4) donc MAN puis plus récemment MTU https://www.scribd.com/document/133527975/MULTI-ENGINE-SUBMARINE-POWER-SUPPLIES
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  10. Tout ce qu'écrit l'homme de l'IFRI est vrai, mais il ne tient pas assez compte de la dynamique de la situation. L'Otan n'est plus le seul prisme en Allemagne, l'Ukraine en est l'autre moitié. Même la CDU, transatlantiste teintée dans la laine, perd de plus en plus confiance dans les Etats-Unis, comme on peut le lire ici dans le discours de Friedrich Merz. Il rend Scholz seul responsable des mauvaises relations transrhénanes. En outre, il reprend largement les arguments de Macron sur l'ambiguïté stratégique. https://www.hasepost.de/cdu-chef-merz-fordert-europaeischen-nuklearschirm-und-strategischen-dialog-455753/ Je dois dire, en guise de restriction, qu'en tant que leader de l'opposition, il veut bien sûr s'en prendre au chancelier. En outre, les hommes politiques allemands ont tendance à renforcer leur alignement sur les Etats-Unis dès qu'ils sont au gouvernement. Mais : l'Allemagne ne veut pas diriger la sécurité en Europe. Ils veulent s'aligner sur les Etats-Unis. Que se passera-t-il si les Etats-Unis quittent le leadership ? En fait, ils l'ont déjà quitté, regardez par exemple cette page : https://www.theatlantic.com/world/ Transatlantiques, pro Ukraine. Pourtant, plus un seul gros titre sur ce sujet qui occupe l'Europe 24 heures sur 24. L'Allemagne ne voudra pas prendre le leadership de la sécurité en Europe. Les Français veulent diriger la politique de sécurité européenne. Les Français veulent être aimés, surtout par les Allemands. Comme la nature a horreur du vide, l'influence des Français en Europe sera plus grande. A long terme, on pourrait imaginer que cela crée un ressentiment en Allemagne, car la direction par un partenaire plus faible à bien des égards n'est pas naturelle. Mais nous n'en sommes pas encore là.
    5 points
  11. La France va construire les futurs sous-marins de la classe Orka Comme on s'y attendait après la couverture médiatique de ces dernières semaines, le cabinet a déclaré aujourd'hui son intention de commander les nouveaux sous-marins à Naval Group. C'est ce qu'a annoncé le secrétaire d'État sortant Christophe van der Maat cet après-midi au Service des sous-marins à Den Helder. Les noms des nouveaux bateaux ont également été révélés. Le premier bateau s'appellera 'Orka'. https://marineschepen.nl/nieuws/Nederland-kiest-voor-Franse-boten-150324.html Si le cabinet le décide, une bonne partie de la marine entrera dans l'ère française. Outre le service des mines, le service des sous-marins recevra également ses futures unités de France. Selon le directeur du programme, le commandant (LD) Jurjen Kwak, il s'est avéré, après analyse, que l'offre française était la meilleure. "C'est un grand gagnant", a déclaré M. Kwak. "Nous avons reçu de bonnes propositions et c'était très clair. L'avis de COMMIT [l'organisme chargé des achats de défense] est également celui qui figure dans la lettre du Parlement. Le commandant du service des sous-marins, Jeroen van Zanten, est également satisfait : "Après avoir suivi l'ensemble du processus au cours des dernières années, nous sommes extrêmement satisfaits du bateau qui nous a été proposé et que nous allons obtenir. Est-ce le meilleur bateau ? Nous ne pourrons le savoir qu'après coup, mais je pense que oui". Le vice-amiral René Tas, commandant de la marine royale néerlandaise, est du même avis : "C'est le meilleur bateau et le meilleur prix. C'est une combinaison, mais on m'a dit que c'étaient des bateaux d'une qualité inimaginable. C'est un pas en avant gigantesque". Un pas en avant pour l'ensemble de la flotte, selon Tas. "Je suis très heureux. C'est incroyablement important pour la marine. Outre les nouvelles frégates et les navires de transport amphibie, ces sous-marins sont absolument nécessaires. Pour la marine en général, mais aussi pour le combat sous-marin en particulier. "Comme nous n'avons que deux frégates de classe M et trois sous-marins, nous constatons que notre capacité de lutte anti-sous-marine diminue. Moins de personnes, moins de navires, cela signifie un peu moins d'expertise. Depuis un certain temps, nous mettons en commun toute cette expertise, c'est-à-dire celle des frégates, des hélicoptères et des sous-marins, afin de nous assurer que cette capacité puisse encore s'accroître." Maturité Étant donné que les chantiers se sont vu attribuer des points, entre autres, pour le bateau lui-même et le prix, et que cela fait partie du modèle d'attribution, on ne sait pas exactement quel rôle a joué le prix de l'offre française. Quelle que soit la qualité du processus, en fin de compte, le bateau est destiné au service sous-marin et une fois que le bateau navigue, l'équipage voudra principalement le meilleur bateau. Le meilleur prix n'a alors aucune importance. À la question de savoir s'il s'agit du meilleur bateau, le secrétaire d'État sortant, M. Van der Maat, a répondu qu'il s'agit du "meilleur bateau, au meilleur prix, avec une forte implication des Pays-Bas". "Outre le fait que la proposition répond aux exigences principales, le Naval est également ressorti vainqueur du modèle d'attribution", a-t-il déclaré. M. Van der Maat a ajouté : "Nous avons été impressionnés par la maturité de l'offre de Naval. Nous avons une grande confiance dans cette offre. Tout cela a pris quelques mois, il y a eu des remises en question, des vérifications. La maturité de l'offre est tout simplement énorme". En dehors de la bonne proposition, il y a des pays où la coopération avec les Français ne s'est pas bien passée, comme l'Australie. Empêcher la coopération franco-néerlandaise d'aller dans la même direction qu'en Australie ne semble pas si pertinent. Van der Maat : "Notre précédent vice-amiral C-COMMIT, Arie Jan de Waard, s'est rendu en Australie et s'est informé de cette coopération. Il est revenu en disant principalement qu'il s'agissait d'une considération politique. Cela n'avait rien à voir avec les performances et ce genre de choses." Espionnage L'une des histoires qui est revenue autour du projet la semaine dernière est celle de l'espionnage par les services de renseignement français. Dans son livre "This is something you really don't want to know", Huib Modderkolk parle brièvement d'un piratage de la messagerie, des applications et du trafic téléphonique de Saab en 2019, à un moment où le ministère de la défense souhaitait aller de l'avant avec Damen et Saab uniquement. Selon Modderkolk, les services de renseignement suédois ont découvert le piratage et "le service suédois n'a aucun doute sur les auteurs : ils doivent venir de France", écrit Modderkolk. Le Telegraaf l'a souligné dans un article la semaine dernière. M. Van der Maat a déclaré lors du débat parlementaire de mercredi que cela "dépendait de la Suède". Interrogé aujourd'hui par Marineschepen.nl sur la question de savoir si des enquêtes sont menées parce que Saab a participé à un appel d'offres néerlandais, M. Van der Maat n'a pas voulu répondre. "L'espionnage, j'ai lu cela dans le journal, dit-il, je pense que c'est une question qui relève de la France et de la Suède, et non de nous. Coopération internationale Ces dernières années, la marine néerlandaise a renforcé sa coopération avec la marine française. Si les Pays-Bas disposent de sous-marins français, cette coopération pourra devenir plus étroite. "Je me réjouis de l'amélioration de nos relations", déclare le commandant du service sous-marin Van Zanten. "Je ne sais pas comment cela prendra forme. C'est ce que nous allons étudier." Le service sous-marin néerlandais est-il un partenaire à part entière ? "Ils ont un service sous-marin de 3 000 hommes. Il s'agit d'un service sous-marin important, avec beaucoup d'expérience et sa propre industrie. Nous sommes nettement plus petits. Mais en ce qui concerne les bateaux que nous recevons et la technologie, je pense que nous pouvons en parler d'égal à égal. La façon dont les Pays-Bas déploient leurs sous-marins n'est pas inférieure à celle des autres pays, y compris le service sous-marin français. Nous sommes beaucoup plus petits, mais ce n'est pas du tout une mauvaise chose". La marine néerlandaise, et plus encore le service des sous-marins, est historiquement liée aux Britanniques. Le choix de bateaux français, malgré le soutien apporté par les Britanniques à Saab, n'a pas d'incidence selon M. Van Zanten : "Les relations avec le service sous-marin britannique sont cordiales et je n'ai pas d'indication que ces relations en pâtiront". Des armes américaines ou françaises après tout ? Outre le Royaume-Uni, les États-Unis sont également un partenaire important de la marine. Les sous-marins néerlandais utilisent des torpilles américaines depuis plusieurs décennies. La torpille Mk48, récemment modernisée, est également prévue pour les nouveaux bateaux. L'année dernière, la lettre parlementaire indiquait que les missiles de croisière Tomahawk (également américains) que les Pays-Bas souhaitent acheter devraient également être embarqués sur les futurs sous-marins. Cela n'a posé de problème à aucun des trois fournisseurs. La France ne souhaite pas que les systèmes d'armes américains se connectent à leurs logiciels, par exemple. Inversement, les Américains ne veulent pas que les systèmes français soient en contact direct avec leurs armes. La solution consiste en une sorte d'interface (appelée TTCWS) qui sépare les systèmes américains et français, tout en leur permettant de communiquer entre eux. Une situation dans laquelle une torpille embarquée n'est pas autorisée à communiquer directement avec le système de gestion du combat peut sembler étrange. Une autre solution consiste à opter pour des armes françaises. M. Van Zanten n'exclut pas cette possibilité, bien qu'il soit encore très tôt, déclare le commandant du service des sous-marins. "Bien sûr, nous considérons les systèmes d'armes et les relations que nous entretenons depuis de nombreuses années. Mais ce n'est pas que nous soyons aveugles à d'autres développements. Le temps nous dira ce qu'il est préférable d'acquérir pour la défense néerlandaise. Il est également frappant de constater que le secrétaire d'État Van der Maat a explicitement mentionné le Tomahawk dans sa lettre parlementaire il y a un an, mais qu'il est resté vague sur le modèle de missile dans son discours d'aujourd'hui : "C'est pourquoi la nouvelle classe, en plus des torpilles, disposera également de ce que l'on appelle la capacité de frappe. Celle-ci nous permet d'atteindre des cibles sous-marines avec des missiles situés à des centaines de kilomètres des côtes". Au lieu du Tomahawk, les sous-marins français sont équipés du Missile de Croisière Naval (MdCN) et reçoivent la nouvelle torpille F21. Orca Pour la première fois, un sous-marin de la marine sera baptisé "Orca". Ce nom, comme le savent les lecteurs du livre Orca, était autrefois destiné au quatrième sous-marin de la classe Walrus. Cependant, "Orca" avait été jugé trop agressif et il avait fallu trouver un autre nom, devenu "Walrus". Aujourd'hui, le nom "Orca" revient et devient le premier bateau de la nouvelle classe, qui s'appellera donc "Orca Class". J'apprécie le fait que nous ayons pu rester fidèles à la tradition de la Royal Navy", déclare Van Zanten, "et trouver une combinaison entre l'ancien et le nouveau". L'espadon et le requin-tigre sont des noms familiers, l'orque et le barracuda sont nouveaux. J'ai fait de mon mieux pour le barracuda, un poisson tropical, car au sein de la commission de la tradition, nous voulions également souligner la relation avec les îles de la mer des Caraïbes. Le terme "Piranha" a également été évoqué, mais il s'agit d'un poisson d'eau douce. Le barracuda est un poisson d'eau salée. Encore deux à trois ans de conception Il faudra attendre un certain temps avant qu'un bateau portant le nom d'Orca voie le jour. L'intention doit d'abord passer par la Chambre des représentants. "Ensuite, nous espérons signer le contrat", explique le directeur du programme, M. Kwak. "Ensuite, la conception commencera. À partir de l'impression de l'artiste, l'ingénierie détaillée sera réalisée. Le chantier naval aura besoin d'au moins deux ou trois ans supplémentaires pour ce faire. Pendant cette période, nous mettons également en place le programme de conservation. Dès que l'on sait à quoi ressemblera le bateau dans les moindres détails et que l'on connaît les installations qui seront installées à bord, on peut également lancer le contrat. Après environ trois ans, la phase de construction commencera". Selon M. Kwak, la défense restera également impliquée pendant cette période. "Cela ne signifie pas que nous signons un contrat maintenant et que nous reprenons la clé dans sept ans. En effet, le chantier naval est également tenu de montrer comment il répond aux exigences et quels sont les progrès réalisés." Il est vrai qu'il n'y a pas grand-chose à ajuster si la Défense n'a pas d'autres exigences". "Les chantiers navals ont proposé un projet et l'ont adapté à nos besoins. Nous connaissons peut-être les principales installations, mais nous ne savons pas en détail de quelle marque proviennent tous les systèmes et composants. Ce n'est pas notre affaire, car le chantier naval est responsable de la conception et des systèmes. Il doit s'assurer que le bateau sera bientôt mis à l'eau et qu'il répondra à nos exigences. Nous leur demanderons de s'y tenir et nous suivrons la situation de près. Le briefing technique est prévu pour la Chambre des représentants le 27 mars. Après cela, un débat aura lieu sur l'intention.
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  12. https://news.obozrevatel.com/ukr/abroad/chas-boyaguztva-minuv-yak-makron-ocholiv-antiputinsku-koalitsiyu-ta-vidmoviv-trampu-u-peremozi-na-viborah.htm?fbclid=IwAR0duCac3Ie544MCrJjy7YN0hJInH7QjxQNnwtUFWlj1d7i4bHaJyiokZjg Macron militant contre Scholz prudent : pourquoi la France voulait devenir le principal défenseur de l'Ukraine en Europe
    5 points
  13. C'est surtout que l'IA n'arrive pas à déterminer si la fabuleuse armée russe sera à pied, à cheval ou en T34 ni même quand à la vue des quantités astronomiques de données qu'elle doit ingurgiter sur les pertes russes dans l'est de l'Ukraine.
    5 points
  14. Bonjour la team, pour boucler un peu sur le sujet. Nous avions échangé sur les corps d obus. J ai passé un certain temps cette semaine avec une société locale d explosifs militaires, quelques ordres de grandeurs sont interessants ( rien de secret, le bilan de l entreprise et des règles de trois, le permettent aussi) en gros 2500t d explosif sont produits avec 130p (60 ouvriers actifs, en belgique il faut nuancer, on peut avoir 25% du staff en longue maladie, mais ce n est pas le sujet :-). En gros 10t par jour, de quoi faire dans l idéal un petit 1000obus jour, aujourd’hui un grosse partie part pour la chasse et le sport ( si un américain avec un machin gun peut être classé la dedans) cela dans un site pas du tout fait pour partir en guerre. Optimisé il n y a pas de limite autre que rh, et des rendement x 5 mini. il faut pour cela faire la poudre à canon et la nitroglycérine, de 15 à 50% d addition dans la poudre suivant l usage et la spécification des petits sacs à empiler pour les charges. la nitro est de trois types très proches suivant le niveau de stabilité visé ( vitesse détonante dépendant de la résistance du canon , longueur, usure souhaitée…) c est un bête mélange d acide nitrique et sulfurique. Zéro technique, automation ou techniques ( c est même un choix, pour ne pas avoir de machines à nettoyer, et éviter les risques d accumulation dans les petits coins). Juste des lots en bacs refroidissants à l eau. C est la ou il faut faire attention, si le refroidissement est trop rapide, il commence à se former des cristaux très instables, il faut du personnel sérieux, ce qui n’est pas le plus simple. Niveau rh, après 6 mois tu es expert ( les chefs ont moins) et cela se fait avec 10 opérateurs. Dans les limitants, il y a surtout les permis d exploitation. Pas plus de 1,6t par lot dans un même endroit de x hectares. Idem dans les camions et ainsi de suite. Donc pour faire du gros volume, il faut soit s assoir sur les normes hyper strictes que personne n aura le courage de remettre en cause aujourd’hui ou lancer des sites dans des endroits hors zoning avec plein de place (100h de champs, avec des bâtiments par ci par là) encore une foi, aucune limites techniques lourdes, juste un engagement politique, des budgets pluriannuels Signés, et un go industriel pour lancer les équipes qui ne demandent que ça. ps: semaine prochaine, la FN Herstal ;-)
    5 points
  15. Une double tape avec des armes de "haute précision", dont la seconde de vise explicitement les secouristes, on n'est pas sur un crime de guerre ?
    5 points
  16. Si la fonction de ministre de la Défense était un poste électif, je me présenterais à vos suffrages .... Et vous verriez ce que vous verriez : des CV90 CTA40 pour tous les mécas le même chassis CV90 passant par les champions de Bourges pour sortir un AUF2025 digne de ce nom Un RapidFire/CTA40 AA tirant à 800 cps min, monté sur chassis blindé, avec 6 à 12 missiles "Mini MICA" portant à 18 km Rafale avec M88 poussant à 9 tonnes Une méga commande de drones Turgis et Taillard Le même RapidFire sur tous les batiments de la Royale La mise en construction immédiate du Tante Yvonne un MICA et MICA NG façon CAMM (quadpackable) et je t'en mets minimum 24 par FDI et FREMM (au passage 4 FREMM en plus et 3 FDI et 3 SNA) Des CG84 Mark IV avec 120 modèles de mun différentes Si si, vous allez voir, grace à moi ministre on aura un Jaguar avec une tourelle de 105 30 CH47 (ça c'est pour calmer Trump et faire plaisir à Philippe Top Force) Un combi AA ARX30 + Radar + SATCP ou Roquette Laser comme "ARLAD" VOTEZ POUR MOI !!! Clairon
    5 points
  17. Un rapport avec cela ? https://www.opex360.com/2023/05/04/safran-propose-une-version-sol-sol-de-la2sm-pour-la-capacite-de-frappe-a-longue-portee-de-larmee-de-terre/ "pour le Pdg de Safran, cette solution est un cas d’école de l’application de l’économie de guerre, avec une modalité de développement à la fois agile et rapide, une solution pragmatique et également compétitive"
    5 points
  18. troll en trolls : je note que ces mécréants ont supprimé la croix du dôme des invalides !
    5 points
  19. Eh ben. Le figaro explique la position du Pres .. avec un fort accent gaullien. Les russes et les US nous mettent dans la merde mais la France n'est pas désarmée. https://www.lefigaro.fr/vox/monde/en-utilisant-l-arme-nucleaire-comme-outil-de-dialogue-strategique-la-france-pousse-la-russie-a-negocier-20240315
    5 points
  20. Peut-être, mais tu insistes immédiatement et à deux reprises dans ta réaction pour parler de leadership français et je pense que c'est une erreur. Peut-être est-ce une idée qui flatte certains en France, c'est une erreur quand même. Et le leadership allemand : pareil (poke @Manuel77 à propos des idées saugrenues de Sholtz sur ce sujet...). Mon point est que ces affaires ne relèvent pas, et ne doivent pas relever, de la course de petits chevaux qu'on appelle aussi "qui a la plus grosse" : ce serait une recette sûre pour la génération d'amertumes, de craintes, de dissensions entre alliés européens, et donc d'inefficacité. L'Europe n'a pas besoin d'un leader et n'en veut pas : elle a besoin d'une politique, ce qui est très différent et peut se construire à plusieurs, collectivement. A chaque fois que j’entends parler de leadership, de la part des USA ou des allemands, j'entends parler de domination et n'en veux pas. Je n'en veux pas plus si cette domination devait être française : y penser, en causer est non seulement inefficace mais contre-productif ; je pense d'ailleurs que c'est pour ça que certains en parlent autant, pour semer la zizanie.
    4 points
  21. C'est trop vite oublier que Loukachenko n'a jamais eu d'autre allié que la Russie, et que si il a essayé de louvoyer, il n'avait aucune intention de se rapprocher de l'Europe. Que celle-ci ait finalement, après moult atermoiements, de le sanctionner après l'élection présidentielle, était on ne peut plus logique. Tout comme le fait que Minsk n'a pas eu d'autre choix que de rallier Moscou, Loukachenko devait littéralement sa place aux Russes. Le pire dans cette affaire, c'est que l'UE a longtemps regardé sans mot dire ce qui se passait en Biélorussie, pays perçu au mieux comme une autocratie molle, au pire comme une fantaisie ex-soviétique à l'espérance de vie limitée. Il n'y a pas vraiment eu de croisade (huhu) contre ce pays avant la pantalonnade électorale récente. D'où mon opinion que je maintiens, que si Loukachenko s'est vendu à Moscou, c'est en bonne partie... de sa faute et de sa propre volonté.
    4 points
  22. Le général Burkhard, chef d'Etat-major français, s'est exprimé notamment sur le sujet de l'Ukraine au forum de la défense le 15 mars à Paris Sans surprise, il est "raccord" avec le président. Ce qu'il explique doit compter comme une nouvelle confirmation du sérieux du projet envisagé par Macron Est-il prêt ou non à le faire, et dans quelles circonstances, là est l'ambiguïté. La question n'est d'ailleurs pour aucun d'entre nous, elle est pour Vladimir Vladimirovitch. Mais le fait que ce soit sérieusement envisagé et préparé ne fait pas de doute De table ronde en table ronde, plusieurs intervenants ont dressé un bilan de la situation sur le terrain ukrainien. Si certains mettaient en avant la force d'adaptation des forces de Kiev, l'inquiétude dominait. « L'Ukraine ne pourra pas reconquérir ses territoires perdus à moins que le régime de Poutine s'effondre », a affirmé le général Michel Yakovleff. L'Ukraine ne doit pas perdre, a insisté dans son discours de clôture, le chef d'état-major des armées, le général Thierry Burkhard. « Le point de sortie de la guerre en Ukraine concerne plus que le sort de l'Ukraine. Cela concerne la sécurité du continent», a-t-il affirmé d'un ton ferme. (...) Insistant sur la «crédibilité» des forces françaises, il a assuré que les armées étaient toujours capables d'agir de façon «autonome» si nécessaire. «Je ne peux pas dire au président, nous sommes seuls donc nous ne pouvons rien faire», a-t-il déclaré. Le chef d'état-major s’est dit prêt à passer à «l'action» pour «gagner la guerre avant la guerre» : «Il y a aujourd'hui une urgence de l'action pour devancer nos adversaires. On doit agir pour empêcher que des événements néfastes adviennent», a-t-il conclu, comme en écho aux propos du président sur une possible présence militaire en Ukraine. «Le risque de l'inaction est encore plus grand», a-t-il conclu comme une mise en garde. Les phrases que j'ai mises en gras me semblent confirmer que c'est bien une action de type "piéton imprudent" qui est envisagée et préparée (non pas décidée, pas encore du moins). Ceci afin en cas de malheur sur le front d'empêcher une défaite complète de l'Ukraine et d'aider Kiev à se raccrocher à une issue de type coréen, un Etat indépendant subsistant sur la partie ouest du territoire ukrainien internationalement reconnu plutôt que la fin de toute indépendance ukrainienne réelle ("événement néfaste" comme le dit le général Burkhard) Résumant ce que j'en comprends - Si les forces russes progressent vers Kiev ou Odessa, déploiement de militaires français ("devancer nos adversaires", suivant les mots de Burkhard) à l'arrière du front en soutien aux défenseurs ukrainiens, sans participation directe aux combats. Noter que Kiev + Odessa peut servir de définition à "Etat ukrainien indépendant viable le plus petit" - Poutine serait alors dans l'obligation de choisir entre d'une part renoncer à son objectif de mettre fin à l'indépendance ukrainienne et d'autre part attaquer les militaires français. Naturellement, dans ce dernier cas, le président russe comprend que la France s'engagerait militairement contre la Russie en Ukraine, en situation de légitime défense. Les conséquences immédiates, à court-moyen terme et à long terme, ce serait à Poutine de les apprécier avant de prendre sa décision. L'opinion de la Chine, seul Etat qui dispose d'une très forte influence sur la Russie, pèserait certainement dans sa décision, sachant que deux jours après l'annonce initiale de Macron le 26 février, la Chine a annoncé une nouvelle campagne diplomatique pour résoudre la crise ukrainienne J'ai déjà exprimé les doutes que m'inspire cette stratégie. Je dois reconnaître cependant deux points : - Qu'il s'agisse de l'impact que pourrait avoir une intervention française en Ukraine, avant tout à mon avis sur le facteur aérien, et encore plus de l'avis de la superpuissance dans la dépendance de laquelle il a placé son pays... si Macron déclenche effectivement cette opération, Poutine aura de quoi réfléchir et réfléchir sérieusement - Sur une note plus légère (trop ?), dans ce scénario, je pense qu'on pourrait dire adieu pour un moment aux clichés de type "singes capitulards bouffeurs de fromage" ! En espérant ne pas se retrouver dans une situation de type "charge de la brigade légère" ... Et en soupesant aussi la conclusion du général Burkhard «Le risque de l'inaction est encore plus grand»
    4 points
  23. L'article a été mis à jour. C'est techniquement possible. Mais alors qu'il y a un an, une lettre au Parlement mentionnait explicitement Tomahawk, aujourd'hui, elle n'a pas été mentionnée. Il ne peut être exclu que des armes françaises soient choisies.
    4 points
  24. Tiens, d'habitude c'est dans l'autre sens que ça se passe ... "Russie Unie enregistre des attaques DDoS à grande échelle contre tous les services électroniques des partis Ils sont envoyés à toutes les adresses des sous-réseaux du parti et des domaines edinros et ER.RU. Le travail des ressources non essentielles du parti a été temporairement suspendu afin de garantir l'infrastructure critique des services numériques de Russie Unie. En collaboration avec Roskomnadzor et ses partenaires en matière de sécurité de l'information, les informaticiens du comité exécutif central du parti repoussent les attaques."
    4 points
  25. En s’appuyant sur le témoignage de l’ancien prisonnier Viatcheslav Levytskiy, le Times a révélé l’existence d’un marché noir dans lequel la Tchétchénie achèterait des prisonniers ukrainiens aux Russes. Les forces russes organiseraient un marché noir de prisonniers de guerre, selon le Times, qui s’appuie sur des déclarations des autorités ukrainiennes. Les mercenaires tchétchènes achèteraient des prisonniers ukrainiens à l'armée russe pour ensuite les échanger contre les leurs. ... Malgré leur réputation d’être des combattants féroces qui terrifient leurs adversaires, les Tchétchènes ont adopté un comportement très amical, selon le soldat ukrainien. «Ils m'ont même donné un fauteuil roulant», se réjouit même Viatcheslav Levytskiy. «Quand je suis parti, nous nous sommes même embrassés et avons pris une photo ensemble. Un commandant tchétchène m'a dit : “Une fois que vous aurez vaincu les Russes, nous ferons de même”», raconte-t-il. Selon lui, les habitants de la république russe compatissent du sort de l’Ukraine, ayant eux aussi subi la répression russe lors des deux guerres de Tchétchénie de 1994 à 1996, puis de 1999 à 2000. Pour Petro Yatsenko, ce marché noir est la seule solution pour Grozny de récupérer ses soldats envoyés au front, les Kadyrovtsy. «C'est le jackpot quand on attrape un Tchétchène, car on sait que Grozny rachète des prisonniers ukrainiens à Moscou pour échanger les siens au plus vite», remarquait-il dans un entretien accordé au Monde, sans en préciser le montant. https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-un-ancien-prisonnier-ukrainien-accuse-la-russie-et-la-tchetchenie-d-organiser-un-trafic-de-detenus-20240313
    4 points
  26. ... blablabla ... C'est le Guardian qui publie ce truc ? Déjà, si VP a enfoncé "la frontière" de 2022 c'est que cette "frontière" ne lui suffisait donc pas. Pour le reste, cela ne mérite même pas un commentaire, c'est totalement idiot.
    4 points
  27. Mais qu'est ce que tu racontes ? Macron n'a jamais parlé d'utiliser l'arme atomique contre la Russie pour empêcher que l'Ukraine ne s'effondre. Ce qui est logique puisque la sauvegarde de l'Ukraine fait partie des intérêts de la France, mais pas des intérêt vitaux. En revanche, ça empêche Poutine d'utiliser l'arme nucléaire sur nous. C'est le rôle de la dissuasion.
    4 points
  28. https://lemarin.ouest-france.fr/defense/sous-marins/a-cherbourg-le-sous-marin-tourville-a-celebre-sa-prise-darmement-pour-essais-a-naval-group-7117530a-e2e2-11ee-bf7e-a377cbb9edbd À Cherbourg, le sous-marin « Tourville » a célébré sa prise d’armement pour essais à Naval group L’équipage bleu du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) « Tourville » a célébré la prise d’armement pour essais du vaisseau dans l’enceinte de Naval group, vendredi 15 mars, à Cherbourg. "Quand les vents mauvais se lèvent, nul doute que le Tourville constituera une capacité opérationnelle de nos Armées"
    4 points
  29. Bon ben là ils sont arrivés au bout du bout de de la trollerie ! J'vois pas ce qu'ils pourraient bien sortir après çà ... Sinon je m'inscris en faux : d'un la Savoie et le Compté de Nice faisait partie du même royaume, et de deux c'est quoi ce truc noir au centre du drapeau de Savoie ?? Quitte à faite des machins, autant les faire bien ... C'est où le SAV trolls-réclamations ??
    4 points
  30. Et toi visiblement tu n'as pas compris que ça ne servait à rien d'enrober le discours des trolls dans une pseudo respectabilité pseudo-historique même pas capable de reconnaître qu'à l'époque du découpage des frontières en question la Russie d'alors faisait le dixième de la taille de la russie d'aujourd'hui, et je suis généreux. Sinon en ce moment les trolls russes ils postent ça sur les internets: Traduction yandex:
    4 points
  31. Justement sur l'opération Aspides, décidé le 8 février 2024, il me semble que la France n'a pas été leader mais plutôt "moteur" ou "modèle" ou "inspirateur". En effet, la Frégate Languedoc était présente en mer Rouge dès début décembre 2023 et a intercepté 2 drones Houthis le 9 décembre. Ce faisant la France a montré qu'elle pouvait participer efficacement à la sécurisation du trafic maritime, sans faire partie de la coalition "Gardien de la prospérité" sous commandement opérationnel américain. Donc en gardant son autonomie d'analyse et de décision. Les autres pays Européens ont suivi avec la décision de l'UE le 8 février. Donc oui, il y a un moyen de travailler collectivement sans qu'un pays soit le "leader".
    3 points
  32. Ça parle du SCAF au Parlement britannique avec Justin Bronk et Tony Osborne interviewiés devant des parlementaires sur GCAP et FCAS, les allemands en prennent pour leur grade et l'analyse de Bronk est, pour une fois, plutôt bien posée: https://committees.parliament.uk/oralevidence/14441/html/ Coté allemand, les réactions sont plutôt alignées avec le constat de Justin Bronk, Airbus DS ne peut pas faire le NGF seul: Et plus loin sur GCAP:
    3 points
  33. Sur la défense européenne, il n'y aura aucun leadership français, ni aucun leadership d'aucun autre pays européen... tant que les Etats-Unis choisiront de demeurer dans leur position actuelle de leader La question ne se posera que si et quand Washington change de position. Ce qui pourrait se produire à plus ou moins brève échéance, dans une mesure plus ou moins radicale ou limitée, et avec une mise en place plus ou moins rapide. Voire pas du tout. Voir les discussions que nous avions avec @Stark_Contrast sur ce sujet Si Washington change de position, alors de Berlin à Tallinn en passant par Varsovie, Vilnius, Prague et sans oublier Bucarest ou Sofia... personne n'aura le choix Il faudra bien trouver d'autres solutions
    3 points
  34. J'attendrais tout de même un peu avant de dire que tout le monde va avancer au même tempo sur cette affaire. Encore une fois, l'Allemagne, qui a bien raison, défend avant tout ses intérêts...
    3 points
  35. Cette version de la classe barracuda semble prendre également au projet SMX 3.0 dans son tonnage/dimensions/propulsion... notamment avec 85m de long, 8,2m de diamètre, les 3400T en plongée, pas de pump jet, batterie lithium, systemes numériques interconnectés, évolutifs et robuste....
    3 points
  36. In fine, je dirais que ce qui prime et au delà-même des dommages, c'est que les russes se sentent sous une menace de frappes constantes sans savoir quand et où ils seront attaqués, avec les craintes que cela génère et l'impact psychologique qui s'encre dans les consciences sur le terme. Le message "votre guerre vous rattrape directement" est clair. Du côté des installations, production, stockage et livraisons cela doit tout de même bien compliquer les choses et ne pas rassurer les clients ...
    3 points
  37. On dirait bien que l'on est dans un schéma original : attaquer toutes les raffineries de façon rapprochée. L'engagement de drones fait quelques dégâts mais n'affecte pas vraiment le fonctionnement global du système, même localement. Quelques citernes détruites, des vitres de bâtiments administratifs brisées, des vidéos façon Michael Bay (piiiiiiiiiiiiiou prouf pin pon pin pon pin prouf"... oui c'est la bande-son du film Pearl Harbor, comment vous avez deviné ?) et du bruit. Ce n'est pas ça qui fera vraiment mal. L'intérêt semble plutôt dans le volet psychologique de l'affaire - notamment à destination des civils : "la guerre ? Oui oui, chez vous aussi" - et dans la médiatisation.
    3 points
  38. On peut penser que tout les points suspectés durs , liés à l’organisation/intégration équipements (quels qu’ils soient) ont été debuggés dans le porte feuilles des risques et que partant l’offre en tient compte.
    3 points
  39. Difficile d'accoucher d'une excuse valable outre-Rhin? Il y a bien une solution à ce problème épineux, vu le nombre ridicule de Taurus détenus par l'Allemagne, les refourguer en intégralité (600 en incluant ceux qui sont obsolètes) ainsi que tout le matériel associé ça ne doit pas être très compliqué. Au moins ces missiles auront une chance de briller une fois dans leur carrière. Pour les techniciens, un petit visa touriste vers l'ouest de l'Ukraine avec fourniture de claquettes et chaussettes ça devrait largement suffire. En remplacement, et pour montrer votre attachement à l'UE, vous prendrez bien quelques milliers (Si vis pacem, para bellum après tout) de SCALP, promis on vous fera une petite ristourne au nom du couple franco-allemand et les anglais et italiens ne s'y opposeront surement pas.
    3 points
  40. https://www.newsweek.com/2023/07/21/exclusive-cias-blind-spot-about-ukraine-war-1810355.html (21 juillet 2023) William Arkin : L'un des plus grands secrets de la guerre en Ukraine est l'ampleur de l'ignorance de la CIA. L'Agence est aussi incertaine de la pensée et des intentions de Volodymyr Zelensky que de celles de Vladimir Poutine. En effet, le président Joe Biden a décidé que les États-Unis (et Kiev) n'entreprendraient aucune action susceptible de menacer la Russie elle-même ou la survie de l'État russe, de peur que Poutine n'aggrave le conflit et n'engloutisse toute l'Europe dans une nouvelle guerre mondiale. En échange, ils s'attendent à ce que le Kremlin n'étende pas la guerre au-delà de l'Ukraine et ne recoure pas à l'arme nucléaire. "Il y a une guerre clandestine, avec des règles clandestines, qui sous-tend tout ce qui se passe en Ukraine", déclare un haut responsable du renseignement de l'administration Biden, qui s'est également entretenu avec Newsweek. Ce haut fonctionnaire, qui est directement impliqué dans la planification de la politique ukrainienne, a requis l'anonymat pour discuter de questions hautement confidentielles. Ce fonctionnaire (et de nombreux autres responsables de la sécurité nationale qui ont parlé à Newsweek) affirme que Washington et Moscou ont des décennies d'expérience dans l'élaboration de ces règles clandestines, ce qui oblige la CIA à jouer un rôle de premier plan : en tant qu'espion principal, négociateur, fournisseur de renseignements, logisticien, gestionnaire d'un réseau de relations sensibles avec l'OTAN et, peut-être le plus important de tous, en tant qu'agence chargée de veiller à ce que la guerre ne dégénère pas en dérapage incontrôlable. "Ne sous-estimez pas la priorité de l'administration Biden, qui est de maintenir les Américains hors de danger et de rassurer la Russie sur le fait qu'elle n'a pas besoin d'escalade", déclare l'officier supérieur du renseignement. "La CIA est-elle présente sur le terrain en Ukraine ? demande-t-il de manière rhétorique. "Oui, mais ce n'est pas non plus une activité malveillante". Tous les experts et responsables crédibles avec lesquels Newsweek s'est entretenu s'accordent à dire que la CIA a réussi à jouer discrètement son rôle en traitant avec Kiev et Moscou, en déplaçant des montagnes d'informations et de matériel et en traitant avec un ensemble varié d'autres pays, dont certains apportent une aide discrète tout en essayant de ne pas être dans le collimateur de la Russie. Ils n'ont pas contesté le fait que la CIA a dû se battre pour accomplir sa tâche principale, à savoir comprendre ce qui se passe dans l'esprit des dirigeants de la Russie et de l'Ukraine. Selon les experts du renseignement, cette guerre est unique en ce sens que les États-Unis sont alignés sur l'Ukraine, alors que les deux pays ne sont pas alliés. Et bien que les États-Unis aident l'Ukraine à lutter contre la Russie, ils ne sont pas officiellement en guerre avec ce pays. Par conséquent, une grande partie de l'aide apportée par Washington à l'Ukraine est gardée secrète, et une grande partie de ce qui est normalement du ressort de l'armée américaine est réalisé par l'Agence. Tout ce qui est fait, y compris le travail à l'intérieur de l'Ukraine elle-même, doit respecter les limites fixées par M. Biden. "Il s'agit d'un exercice d'équilibre délicat : la CIA doit être très active dans la guerre tout en ne contredisant pas l'engagement principal de l'administration Biden, à savoir qu'il n'y a pas de bottes américaines sur le terrain", a déclaré un deuxième haut responsable des services de renseignement qui a accepté de parler à Newsweek sous le couvert de l'anonymat. "La CIA craint qu'une trop grande fanfaronnade à propos de son rôle ne provoque Poutine", explique le responsable des services de renseignement. C'est en partie la raison pour laquelle la CIA tient également à se distancer de tout ce qui suggère une attaque directe contre la Russie et un rôle dans les combats réels, ce que Kiev a fait à plusieurs reprises, depuis le sabotage du gazoduc Nord Stream et du pont du détroit de Kertch jusqu'aux attaques de drones et d'opérations spéciales à travers la frontière. Ces attaques semblent contraires aux promesses de M. Zelensky selon lesquelles l'Ukraine n'entreprendrait pas d'actions susceptibles d'étendre la portée de la guerre. Washington a discrètement exprimé son mécontentement au gouvernement Zelensky en ce qui concerne l'attaque de Nord Stream en septembre dernier, mais cet acte de sabotage a été suivi par d'autres frappes, y compris la récente attaque de drone contre le Kremlin lui-même. Cela a soulevé des questions sur l'une des principales responsabilités de la CIA en matière de renseignement : savoir suffisamment ce que les Ukrainiens préparent pour les influencer et respecter leur accord secret avec Moscou. La CIA avait surveillé la mobilisation de la Russie et, en novembre 2021, trois mois avant l'invasion, Biden a dépêché Burns à Moscou pour avertir le Kremlin des conséquences d'une attaque. "D'une certaine manière ironique, la réunion a été très fructueuse", déclare le deuxième haut responsable des services de renseignement, qui a été informé de la rencontre. Malgré l'invasion russe, les deux pays ont pu accepter des règles de conduite éprouvées. L'administration Biden s'est engagée à ce que les États-Unis ne combattent pas directement et ne cherchent pas à changer le régime. La Russie limiterait son assaut à l'Ukraine et agirait conformément à des lignes directrices non énoncées mais bien comprises pour les opérations secrètes. "Il existe des règles de conduite clandestines, explique le haut responsable du renseignement de défense, même si elles ne sont pas codifiées sur papier, en particulier lorsque l'on n'est pas engagé dans une guerre d'anéantissement. Il s'agit notamment de respecter les limites quotidiennes de l'espionnage, de ne pas franchir certaines frontières et de ne pas attaquer les dirigeants ou les diplomates de l'autre partie. "En règle générale, les Russes ont respecté ces lignes rouges mondiales, même si elles sont invisibles". Dans le cadre d'une diplomatie secrète largement dirigée par la CIA, Kiev s'est engagé à ne pas utiliser ces armes pour attaquer la Russie elle-même. Zelensky a déclaré ouvertement que l'Ukraine n'attaquerait pas la Russie. En coulisses, des dizaines de pays ont également dû être persuadés d'accepter les limites fixées par l'administration Biden. Certains de ces pays, dont la Grande-Bretagne et la Pologne, sont prêts à prendre plus de risques que la Maison Blanche ne le souhaite. "La CIA opère en Ukraine, selon des règles strictes et en limitant le nombre de personnes pouvant se trouver dans le pays à un moment donné", déclare un autre haut responsable du renseignement militaire. "Les opérateurs spéciaux noirs n'ont pas le droit de mener des missions clandestines, et lorsqu'ils le font, c'est dans un cadre très étroit. (Les opérations spéciales noires sont celles qui sont menées clandestinement). Newsweek n'a pas pu établir le nombre exact de membres du personnel de la CIA en Ukraine, mais des sources suggèrent qu'il y en a moins de 100 à tout moment. Depuis la fin de la guerre froide, la Pologne et les États-Unis, par l'intermédiaire de la CIA, ont établi des relations particulièrement chaleureuses. La Pologne a accueilli un "site noir" de torture de la CIA dans le village de Stare Kiejkuty en 2002-2003. Et après la première invasion russe du Donbas et de la Crimée en 2014, l'activité de la CIA s'est développée pour faire de la Pologne sa troisième plus grande station en Europe. Depuis la Pologne, les responsables des dossiers de la CIA peuvent entrer en contact avec leurs nombreux agents, y compris des espions ukrainiens et russes. Les frappes à l'intérieur de la Russie se poursuivaient et s'intensifiaient même, contrairement à la condition fondamentale posée par les États-Unis pour soutenir l'Ukraine. Une mystérieuse vague d'assassinats et d'actes de sabotage a eu lieu à l'intérieur de la Russie, certains se produisant à Moscou et dans ses environs. La CIA a conclu que certaines de ces attaques étaient d'origine nationale, menées par une opposition russe naissante. Mais d'autres étaient l'œuvre de l'Ukraine, même si les analystes n'étaient pas certains de l'étendue de la direction ou de l'implication de Zelensky. Puis vint l'attaque des gazoducs Nord Stream le 26 septembre. Bien qu'ils ne se trouvent pas en Russie, ces gazoducs appartiennent majoritairement à l'entreprise publique russe Gazprom. Là encore, l'Ukraine a nié toute implication, malgré les soupçons de la CIA. Nous n'avons "rien à voir avec l'accident de la mer Baltique et nous n'avons aucune information sur des groupes de sabotage", a déclaré le principal collaborateur de M. Zelensky, qualifiant toute spéculation contraire de "théorie amusante de la conspiration". Vient ensuite l'attentat au camion piégé sur le pont du détroit de Kertch, le 8 octobre. "Avec l'attaque du pont de Crimée, la CIA a appris que Zelensky ne contrôlait pas totalement ses propres forces armées ou qu'il ne voulait pas être informé de certaines actions", explique le responsable du renseignement militaire. L'attaque du pont de Kertch a été suivie d'une frappe à plus longue portée encore sur la base de bombardement russe d'Engels, située à près de 700 miles de Kiev. Tout cela a culminé avec l'attaque de drone du 3 mai à l'intérieur des murs du Kremlin à Moscou. Un haut fonctionnaire polonais a déclaré à Newsweek qu'il pourrait être impossible de convaincre Kiev de respecter le non-accord qu'elle a conclu pour limiter la guerre. "À mon humble avis, la CIA ne comprend pas la nature de l'État ukrainien et les factions irresponsables qui y existent", a déclaré le fonctionnaire polonais, qui a requis l'anonymat afin de pouvoir parler franchement.
    3 points
  41. https://www.meretmarine.com/fr/defense/les-pays-bas-selectionnent-l-offre-francaise-de-naval-group-pour-leurs-futurs-sous-marins
    3 points
  42. Certainement mais quel est le pays qui s'y est opposé avec véhémence parmi les "alliés" et l'a payé très cher sur la durée, je ne me souviens plus !
    3 points
  43. L'objectif de l'industrie allemande KMW et Rheimetall est de prolonger le plus longtemps possible la carrière commerciale du Léopard 2. Les commandes en cours permettent de maintenir les chaînes de production jusqu'en 2032 au moins. La version Ax doit ensuite prendre le relai jusqu'en 2045. Le but des allemands est d'assécher le marché car ils ne supportent pas de le partager avec les français. Tant que les autorités françaises ne se mettront pas ça dans le crâne elles se feront balader et ça peut durer longtemps. le MGCS est un moyen de bloquer les français et les empêcher de développer un autre projet, seuls ou en coopération avec quelqu'un d'autre.
    3 points
  44. Quand un véhicule qui n'est pas un drone sans personne à bord fait détourellisé, dispersé, ventilé, etc...il ne faut pas réfléchir bien longtemps pour imaginer que ( même si ça se voit pas directement et c'est la limite trés claire de modération ici ) que derrière il y a des gens, de chair et d'os. Factuellement, des messages avec des tanks explosés, des avions occupés, etc....et suivi de réactions avec des "like" ça existe et ce n'est pas si rare. Et à 99 % c'est dans un sens, dans l'autre les réactions ne manquent pas ( et n'ont pas manqué )Et Il serait saugrenu de n'y voir "que" de la perte matérielle. Je me contenterai donc d'une position personnelle mais sur ce genre de message ( une vidéo, un tweet, une photo ) avec perte de matos occupé, je me garderait bien de réagir avec un smiley positif ou un "like", pour quelque bord que ce soit . Si ManuG peut paraitre excessif dans une sorte de messages asymétriques, il faut concevoir AUSSI qu'il y a une part avec un certain fondement. ( j'ai bien dit "une part" ). La vidéo avec Bud Spencer, on peut en penser ce qu'on veut, ça reste du 14eme degré par rapport à des trucs autrement plus sérieux, et parfois les contre réactions sont bien moins nombreuses ( hélas ).
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  45. 2 points
  46. l’ornithoptère français qui a inspiré Dune, le Riout 102T Alérion https://en.wikipedia.org/wiki/Riout_102T_Alérion
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  47. Radar,OSF, Talios et Spectra... Quelques images inédites de Talios
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  48. L'Institut Max Planck plus fort à lui seul que tous les chercheurs mondiaux du domaine réunis dans ITER? Et le financement ouvert aux DEUX technologies en même temps, confinement magnétique et fusion par laser? Et tout ça en 15 ans?
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