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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Il y a 1 heure, metkow a dit :

c'est parké sur une voie ferré qui n'est plus en fonction, donc il y'a pas vraiment besoin dde coordination ou de voies de manoeuvres, si le besoin dse fait sentir ils auront juste a amener quelques locomotives pour déplacer le convoi

C'est tout de même très compliqué à déplacer. Il est impossible de déplacer 2100 wagons en une fois car même en admettant que le nombre de locomotives est suffisant et que les attelages sont capables de résister à une telle traction (ce qui est loin d'être évident), au moindre virage un peu prononcé le convoi déraillera. Pour rappelle le plus long train voyageur du monde mesurait 1906 mètres et le plus long train marchandise avait environ 2500 mètres de long.

Le convoi devra donc être évacué morceau par morceau. Il faudra ainsi accrocher une locomotive, évacuer quelques wagons et seulement lorsque le convoi sera suffisamment éloigné, une autre locomotive pourra venir sur la voie et recommencer la même manoeuvre. Il faudra répéter l'opération un grand nombre de fois.

Ensuite il faudra trouver de la place pour parquer tout ces convois et cela devrait également être complexe à effectuer.

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il y a 21 minutes, Alexis a dit :

Je constate que la version russe de Wikipedia donne une estimation des effectifs de la 3ème séparée à 8 000 (:huh:... c'est des Français ou quoi ?)

Si cette estimation est correcte, même des pertes telles que décrites par les sources russes ne suffiraient sans doute pas à mettre HS cette unité

Sur cet article de Forbes ils donnaient un effectif de 2000 hommes pour la 3ème brigade, j'ai vu aussi le chiffre de 3000, 8000 ce n'est pas déjà presque une division ?

https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2024/02/11/ukraine-may-have-deployed-one-its-best-brigades-to-try-to-save-avdiivka/

 

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il y a 9 minutes, Yorys a dit :

Sur cet article de Forbes ils donnaient un effectif de 2000 hommes pour la 3ème brigade, j'ai vu aussi le chiffre de 3000, 8000 ce n'est pas déjà presque une division ?

https://www.forbes.com/sites/davidaxe/2024/02/11/ukraine-may-have-deployed-one-its-best-brigades-to-try-to-save-avdiivka/

Merci pour la référence. C'est plus cohérent avec la taille habituelle des brigades ukrainiennes (ou russes) en effet.

Je ne sais pas d'où vient le chiffre de "8 000" sur le Wikipédia russe :huh: ... mais Forbes est une source plus crédible qu'un chiffre sans source sur Wikipédia

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Il y a 2 heures, Titus K a dit :

Il semblerait qu'il y ait eu une grosse frappe sur un regroupement d'ukrainiens dans la region de Avdiivka, avec un notamment double tap au moment de l'arrivée des secours et 1500 personne sur les lieux.

C'est à 40km de distance d'avdiivka.

En 2014 les Russes avaient déjà détruit un bataillon ukrainien à coup de roquettes, si ils se sont refait prendre au même piège en se regroupant c'est dramatique.

Modifié par hadriel
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il y a 6 minutes, metkow a dit :

Très impressionant d'avoir cette vue par le haut, ca permet de voir le vitesse du missile

certains disent que c'est un manpads, alors perso ça me semble un poil rapide pour un ATGM, mais trop lent pour un manpads :combatc:

Modifié par Banzinou
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il y a 18 minutes, Banzinou a dit :

certains disent que c'est un manpads, alors perso ça me semble un poil rapide pour un ATGM, mais trop lent pour un manpads :combatc:

Je ne pense pas, la vitesse des ATGM est dans les 200-300m/s, ce qui donne envion 900km/h, et pour le MI-8 j'ai cherché un peu et il aurait une vitesse au ras du sol a environ 300km. Ca se tient avec ce qu'on voit dans la vidéo

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il y a 29 minutes, metkow a dit :

Je ne pense pas, la vitesse des ATGM est dans les 200-300m/s, ce qui donne envion 900km/h, et pour le MI-8 j'ai cherché un peu et il aurait une vitesse au ras du sol a environ 300km. Ca se tient avec ce qu'on voit dans la vidéo

Dans la vidéo, le Mi-8 qui est touché ne doit même pas dépasser les 100 km/h, il vient à peine de terminer son virage

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Je mets l'article en entier

Citation

En Ukraine, l’infinie solitude des veuves de guerre

Par Faustine Vincent (Odessa (Ukraine), envoyée spéciale)Publié aujourd’hui à 04h30, modifié à 10h36

Des milliers de femmes, qui reçoivent une indemnité jugée très élevée, se heurtent souvent à l’incompréhension, voire à l’hostilité de la société.

Son mari l’avait prévenue avant de repartir au front : « Ne panique pas si tu n’as pas de nouvelles, la connexion est souvent mauvaise. » Ce soir de juillet 2022, Iryna Bondariva, 41 ans, s’efforce donc de ne pas s’affoler quand elle ne parvient pas à le joindre. Le lendemain, deux hommes en uniforme militaire se présentent à son domicile, à Odessa, dans le sud de l’Ukraine : « Ouvrez la porte, nous devons discuter. » « Pourquoi ? », s’inquiète la mère de famille. Les visiteurs sortent un petit papier frappé d’un tampon officiel et le lui lisent à haute voix : « Nous avons la douleur de vous informer, avec ce document, que Vitaly Bondariva est mort au combat le 23 juillet 2022 près de la ville de Mykolaïv. Ce document vous permettra d’entamer les démarches pour obtenir une pension et les bénéfices prévus par la loi ukrainienne. » Saisie de spasmes, l’épouse du soldat perd connaissance.

 

Depuis le début de l’invasion russe, le 24 février 2022, plus de 70 000 militaires ukrainiens ont été tués au front, selon les estimations américaines – l’Ukraine ne divulgue pas le nombre de morts. Beaucoup ont laissé derrière eux une épouse et des enfants. Iryna Bondariva fait partie de ces milliers de femmes qui se sont retrouvées veuves du jour au lendemain. Deux ans après le début de l’offensive russe à grande échelle, elles forment un peuple invisible, dont le deuil se double d’une succession d’obstacles.

Leur supplice commence par l’annonce du décès, et se poursuit avec l’épreuve de l’identification du corps. Encore faut-il que le soldat ne soit pas porté disparu. A Odessa, une vingtaine de femmes manifestent chaque semaine pour rappeler qu’elles attendent des nouvelles de leurs époux, disparus depuis mars et mai 2022, lorsque deux bateaux militaires ont été frappés par des missiles russes. « Les autorités les ont oubliées, et la majorité des gens ne savent même pas que ce problème existe, regrette Tetiana Lanovaïa, 36 ans, une pancarte avec les photos des disparus dans les mains. On veut qu’elles nous aident à les retrouver », poursuit cette Ukrainienne, sans nouvelles de son compagnon depuis plus d’un an et demi. Toutes se raccrochent à l’espoir qu’ils aient été faits prisonniers de guerre.

 

Le mari d’Iryna Bondariva, lui, a été retrouvé. Son épouse s’est rendue à la morgue pour l’identifier. Les agents lui ont présenté la dépouille de l’homme qu’elle aimait depuis dix-huit ans, un mari « merveilleux, très humain, calme, avec le sens de l’humour ». Un missile a percuté Vitaly lors d’une réunion avec des hauts commandants de sa brigade. « Son corps était détruit. Il avait un grand trou dans la tête », se souvient Iryna BBondariva

 

Dans la chambre, un grand portrait de son époux, en uniforme, trône au-dessus de la table à repasser. Un autre repose sur la table de chevet. « Je lui dis bonjour chaque matin, sourit Iryna. Quand notre fille, étudiante, a des examens, je lui demande de nous soutenir. » La veste militaire de son mari, restituée après son décès, est encore accrochée au portemanteau, dans l’entrée. « Je n’ai pas la force de l’enlever. Et j’ai l’impression qu’elle nous protège. »

Incompréhension de la société

Depuis la mort de leur compagnon, la vie de ces femmes s’est elle aussi interrompue. « Je ne vis plus, j’existe, c’est tout », résume Anna Fratkina, manucure de 41 ans dont le mari, Roman, est mort au combat en septembre 2022. Dévastée par le chagrin, cette mère de deux enfants se repasse en boucle les photos, vidéos et messages de son mari, un ancien garde du corps qui avait rejoint volontairement l’armée en juin 2022, trois mois avant d’être tué lors d’un assaut près de Kramatorsk. « C’est tout ce qu’il me reste de lui. Je les regarde tous les jours, j’ai peur d’oublier sa voix. » Elle a aussi gardé son téléphone. Cela fait près d’un an et demi qu’elle fait attention à ce qu’il reste toujours en charge, sur la commode.

 

Malgré le poids du deuil, ces femmes se heurtent souvent à l’incompréhension, voire à l’hostilité de la société. Dénigrées, elles suscitent avant tout de la jalousie pour des raisons pécuniaires : au lendemain de l’invasion, le président Volodymyr Zelensky a annoncé que les femmes dont le mari a été tué au combat toucheraient une compensation financière de 15 millions de hryvnias (370 000 euros). Un pactole dans ce pays où le salaire moyen plafonne à 14 800 hryvnias (365 euros), même si la somme doit être partagée avec les parents du défunt et ses enfants.

Au début de l’invasion, cette aide était donnée en une seule fois. Le conflit s’éternisant, elle est désormais versée par mensualités afin de ne pas peser trop lourd sur les finances du pays. Pour l’obtenir, les femmes doivent être mariées, ou prouver devant la justice qu’elles ont vécu au moins cinq ans avec leur compagnon.

 

Mykola Storozhuk, chef adjoint de l’ONG Veteran Hub à Odessa, qui vient en soutien aux anciens combattants et à leurs proches, se souvient de sa sidération lorsque les autorités ont annoncé le montant : « Franchement, parmi les militaires, les vétérans et leurs familles, on était très surpris qu’ils promettent une somme aussi élevée. Bien sûr, la vie est inestimable, mais on s’est renseigné, c’est presque deux fois plus qu’aux Etats-Unis. »

Différence de traitement

Le montant est surtout sans comparaison avec ce qu’ont touché les veuves des soldats tombés au front avant 2022, après le début de la guerre dans le Donbass en 2014 – plus de 13 000 Ukrainiens tués en huit ans. Ces femmes avaient reçu 650 000 hryvnias (16 000 euros), soit vingt-trois fois moins qu’aujourd’hui. « On était choqué par la différence. Le gouvernement voulait sans doute motiver les gens à rejoindre l’armée et croyait que la guerre ne serait pas si longue mais, de toute évidence, il n’a pas pensé aux familles qui ont perdu un proche avant 2022. Il a aussi sous-estimé les risques que cela fait peser sur le budget », reprend Mykola Storozhuk.

Les femmes des combattants morts pendant la guerre du Donbass encaissent le coup. « Elles éprouvent un sentiment d’injustice, d’autant que la guerre n’a pas commencé en 2022 mais en 2014 », rappelle M. Storozhuk, ancien représentant du ministère des vétérans pour le sud de l’Ukraine de 2015 à 2023. Certaines ont écrit au Parlement, au bureau du président et au ministère des vétérans pour protester. Un projet de loi a été élaboré en juillet 2023 pour combler le fossé entre les deux montants, mais il est resté en suspens. « Notre budget national n’est pas illimité et, aujourd’hui, tout l’argent est versé pour le front. Les familles le comprennent et sont prêtes à attendre », explique le responsable de Veteran Hub.

Cette différence de traitement a donné lieu à des échanges tendus sur le groupe Facebook « Nous sommes ensemble », qui compte quelque 3 300 veuves de soldats. « Ça commence toujours pareil, les femmes qui ont perdu leur mari avant 2022 disent que c’est injuste, qu’elles aussi ont perdu leur conjoint, et que c’est le même deuil, raconte Tetiana Vatsenko-Bondareva, créatrice du groupe et dont le compagnon a été tué au combat en mai 2022. Oui, c’est injuste, mais on ne peut pas réécrire le passé. » Pour mettre fin aux querelles, cette Ukrainienne de 36 ans a décidé de ne plus accepter les veuves de la guerre du Donbass dans son groupe.

« Je les entends parler dans mon dos »

La somme que perçoivent les veuves depuis l’invasion russe a même donné lieu à un sketch. « Comment appelle-t-on les femmes les plus riches et les plus heureuses en Ukraine aujourd’hui ? Les veuves ! » La blague n’a pas fait rire les intéressées. « En voyant la vidéo, certaines ont éclaté en sanglots ou fait des crises de nerfs. La société ne comprend absolument pas ce qu’on traverse », raconte Tetiana Vatsenko-Bondareva.

L’argent focalise toute l’attention. « Des gens me disent : “Ok, ton mari est mort à la guerre, mais au moins tu es riche”, se désole Anna Fratkina, qui reverse une partie de cette somme à l’armée. D’autres essayent de calculer combien j’ai touché. Je les entends parler dans mon dos. » Ils ignorent qu’Anna se sent mal à chaque fois qu’elle dépense cet argent, au supermarché. « Je sais d’où il vient. Cela me rappelle tout le temps la mort de Roman. J’aurais préféré ne jamais avoir à le toucher. »

L’envie et le poison du soupçon se répandent aussi dans les familles. La première épouse du mari d’Anna Fratkina l’a prise à partie : « Tu es intéressée par l’argent, c’est toi qui as envoyé Roman à la guerre ! » Elle a aussi exigé que ce soit elle qui touche la compensation financière, alors qu’elle n’était plus sa femme depuis des années. Ce type de différend familial finit régulièrement au tribunal.

Le montant de l’aide suscite des jalousies jusque dans l’administration, à qui les femmes doivent adresser tous les documents pour le paiement. « Au début de l’invasion, j’ai vu beaucoup de fonctionnaires envieux qui multipliaient les obstacles, en disant qu’il manquait tel ou tel papier, se souvient Mykola Storozhuk. J’ai dû intervenir à haut niveau, de manière diplomatique, pour que ça cesse. » La bureaucratie reste toutefois une épreuve, faute d’organisme centralisant toutes les demandes.

Belles-mères souvent féroces

Le gouvernement a mis en place des programmes pour soutenir les familles des soldats morts au front – une façon de reconnaître leur sacrifice pour la nation. Mais, dans la société, la douleur de ces femmes est niée. « Moi, quatre jours après la mort de mon mari, on m’a dit : “Arrête de pleurer, ça va”, témoigne Tetiana Vatsenko-Bondareva. La façon dont notre deuil est perçu par rapport à celui d’une mère est radicalement différente. Pour la mère, c’est vu comme la catastrophe de sa vie. Mais pour la veuve, les gens se disent : “Elle souffre, mais elle va retrouver quelqu’un et ça va passer”. »

Les belles-mères se montrent souvent féroces. « Il y a tellement de cas où elles traitent mal leur belle-fille ! Elles leur disent : “Toi tu étais juste sa femme, moi je suis sa mère !” Mais nous sommes des milliers de veuves aujourd’hui », souligne Tetiana Vatsenko-Bondareva. « Les gens doivent reconnaître que nous avons une place importante dans la société », ajoute la jeune femme, dont le groupe Facebook se doublera bientôt d’une ONG pour leur offrir plus de visibilité.

 

De nombreuses veuves décident notamment de s’engager dans l’armée, soit pour venger leur mari, soit pour continuer son combat. Pour autant, « aucune de nous n’était prête à payer un prix si élevé pour le pays, assure Tetiana avec émotion. Je ne peux pas imaginer le niveau de lavage de cerveau et de patriotisme qu’une femme doit avoir pour dire que le sacrifice de son mari était justifié ».

Ce dimanche de février, devant la maison des officiers, à Odessa, se tient une cérémonie en hommage à deux nouveaux soldats morts au combat. Les familles se recueillent autour des défunts tandis que l’orchestre militaire entonne l’hymne national. « Il y a des cérémonies d’adieu tous les deux jours », glisse Mykola Storozhuk, venu assister à l’hommage. Les deux cercueils sont transportés jusqu’au cimetière, une immense étendue de terre balayée par le vent. Le sergent Valentin Trotsouk, tué dans la région de Donetsk à l’âge de 54 ans, est mis en terre sous le regard de son épouse et de sa fille, serrées l’une contre l’autre. A côté du cercueil, deux grands trous attendent déjà les prochains.

 

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4 hours ago, metkow said:

Très impressionant d'avoir cette vue par le haut, ca permet de voir le vitesse du missile

Tu le vois où le missile?

Moi je vois des tirs de leurres IR par le 2eme hélico (en virage), un impact sur le 1er hélico en bas de l’écran vers 12-13s, mais pas de missile visible.

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il y a 22 minutes, HK a dit :

Tu le vois où le missile?

Moi je vois des tirs de leurres IR par le 2eme hélico (en virage), un impact sur le 1er hélico en bas de l’écran vers 12-13s, mais pas de missile visible.

Avant l'impact, une longue traînée blanche qui progresse rapidement d'en haut à gauche de l'image et droit vers l'hélico ; elle s'interrompt qques secondes avant l'impact.

Edit : à 9s, tu la vois parfaitement bien ainsi que le missile et même l'endroit d'où il est tiré.

 

Modifié par Boule75
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Il y a 5 heures, hadriel a dit :

C'est à 40km de distance d'avdiivka.

En 2014 les Russes avaient déjà détruit un bataillon ukrainien à coup de roquettes, si ils se sont refait prendre au même piège en se regroupant c'est dramatique.

Un billet sur la vigie évoquait la possibilité d'une contre attaque ukrainienne il y a a quelques jours. Bref, si la Vigie y voit une réaction probable, les russes s'y attendaient...

https://www.lettrevigie.com/blog/2024/02/10/bilan-hebdomadaire-n-81-du-8-fevrier-2023-guerre-dukraine/

"Syrsky devra probablement tenter quelque chose pour sauver Avidvka. On parle ainsi d’attaquer le saillant russe au nord de la ville. Le seul enjeu désormais consiste à savoir combine les Ukrainiens sont prêts à sacrifier pour Avdivka. Mais surtout, Syrksy va devoir conduite la mobilisation afin de regarnir les lignes. Telle est sa mission à court terme."

 

Et si les russes ont réussi une frappe massive, ce serait à confirmer, son caractère dramatique peut prendre une ampleur psychologique qui dépasse les pertes humaines. Aux doutes sur la stratégie générale - est-ce que c'est bien raisonnable pour l'Ukraine de vouloir s'accrocher à une position aussi délicate ? -  le risque est aussi de voir des espions / informateurs / traitres là où il n'y en a peut être pas... 

 

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Le collimateur Alexandre Jubelin

Checkpoints et kalachnikovs

Invité : Paul Gogo, journaliste indépendant, auteur de Opération spéciale. Dix ans de guerre entre Russie et Ukraine, vus et vécus depuis le Donbass (éditions du Rocher)

L’arrivée dans le Dombass et le déclenchement de la guerre (2:30)

Les étrangers (34:00)

Etre journaliste en Russie et observer l’armée russe (53:00)

Le retour de la guerre (1:12:00)

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Il y a 5 heures, Akilius G. a dit :

Un billet sur la vigie évoquait la possibilité d'une contre attaque ukrainienne il y a a quelques jours. Bref, si la Vigie y voit une réaction probable, les russes s'y attendaient...

https://www.lettrevigie.com/blog/2024/02/10/bilan-hebdomadaire-n-81-du-8-fevrier-2023-guerre-dukraine/

"Syrsky devra probablement tenter quelque chose pour sauver Avidvka. On parle ainsi d’attaquer le saillant russe au nord de la ville. Le seul enjeu désormais consiste à savoir combine les Ukrainiens sont prêts à sacrifier pour Avdivka. Mais surtout, Syrksy va devoir conduite la mobilisation afin de regarnir les lignes. Telle est sa mission à court terme."

 

Et si les russes ont réussi une frappe massive, ce serait à confirmer, son caractère dramatique peut prendre une ampleur psychologique qui dépasse les pertes humaines. Aux doutes sur la stratégie générale - est-ce que c'est bien raisonnable pour l'Ukraine de vouloir s'accrocher à une position aussi délicate ? -  le risque est aussi de voir des espions / informateurs / traitres là où il n'y en a peut être pas... 

 

Surtout Syrsky va avoir une très mauvaise réputation lié à sa chance. Que ça arrive à quelques jours de sa prise de fonction ne va pas manquer de faire jaser. 

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Encore un navire russe envoyé par le fond, semble-t-il :

"L’état-major ukrainien a revendiqué la destruction « d’un grand navire d’assaut amphibie » au large de la Crimée. Selon les services de renseignement du ministère de la défense, qui ont participé à l’attaque, il s’agit du « César Kunikov ». Les autorités russes n’ont pas réagi, affirmant seulement avoir détruit des drones ukrainiens dans cette même région, dans la nuit."

https://t.me/Crimeanwind/53832

https://t.me/GeneralStaffZSU/13238

https://www.lemonde.fr/international/live/2024/02/14/en-direct-guerre-en-ukraine-trois-morts-dans-des-bombardements-russes-pres-de-donetsk_6215933_3210.html

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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Un détail remarquable sur le nouveau chef d'état-major ukrainien le général Syrsky

Non seulement il est natif de Moscou et d'ethnicité russe, mais ses parents et son frère vivent toujours en Russie. Son père est un colonel à la retraite de l'armée russe. Tous postaient sur les réseaux sociaux dans le sens patriotique russe, dès avant le début de l'invasion

Les parents et proches du nouveau commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Alexandre Syrsky, vivent toujours en Russie et son père est un colonel à la retraite de l'armée russe. Readovka écrit à ce sujet.

Selon la chaîne Telegram, le natif de la région de Vladimir et le nouveau commandant en chef des forces armées ukrainiennes sont toujours liés à la Russie non seulement par leur lieu de naissance. Ses proches continuent de vivre à la campagne, notamment sa mère, son père et son frère.

Lyudmila, la mère de Syrsky, a confirmé qu'ils se trouvaient sur la photo avec le père d'Alexandre. Il est à noter que son père Stanislav est un colonel à la retraite de l'armée russe et qu'il est désormais retraité.

Ils vivent désormais à Vladimir avec le frère du commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Oleg, qui, selon la publication, travaille comme agent de sécurité.

Il est à noter qu'avant le début du SVO, les parents de Syrsky étaient actifs sur les réseaux sociaux, où ils publiaient des messages patriotiques - dans les images, ils se tiennent dans le « Régiment Immortel » en 2019, où la famille porte les rubans de Saint-Georges, interdits en Ukraine et est fier de son passé.

De plus, le frère de Syrsky, Oleg, a déclaré dans une interview à TASS qu'il n'avait pas communiqué avec son proche depuis de nombreuses années.

Quand on parlait de guerre fratricide :unsure: ...

(et toutes mes félicitations à Poutine !)

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