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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 18/01/2017 dans toutes les zones

  1. Petit retour aux fondamentaux : SPECTRA = Système de Protection et d'Evitement des Conduites de Tir du RAfale. Donc porter tout le bouzin sur autre chose fait disparaître le "RA" final, par conséquent on ne peut pas installer SPECTRA sur autre chose sinon ce n'est plus "SPECTRA". CQFD
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  2. Quinze budgets, quinze structures de négociation (qu'on appelle cela "parlement" ou pas), cela me parait moins simple qu'un seul de chaque.
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  3. La réaction est même double: on a d'un côté la récente résurgence d'un certain niveau de conscience nationale/patriotisme/nationalisme (les degrés varient), mais malgré les alarmismes divers et variés et les condamnations affolées et moralisatrices par des politiciens/technocrates à l'idéologie essentiellement unique et n'assumant pas leurs insuffisances et les décisions qui ont défini leurs trop longues carrières, cette résurgence n'est pas, sauf à quelques endroits et à quelques moments (cf Grèce, Hongrie), réellement préoccupante, du moins pas encore. De l'autre côté, on a les tribalismes de toutes sortes qui accompagnent le détricotage graduel des nations européennes, à la fois dépossédées d'une partie de ce qu'elles peuvent faire pour les membres du "club" qu'est la nation (quand t'es dans une bande, faut des avantages palpables) par le niveau supranational (UE principalement, mais on peut aussi "blâmer" les effets d'une certaine forme de mondialisation), et de l'autre travaillées par une idéologie dominante ou, plus largement, une "zeitgeist" anti-nation, particulièrement puissante en Europe, dont il serait pratique, mais aussi abusif que réducteur, de dire qu'elle est incarnée par l'actuelle élite européenne/européiste à mentalité assez unique. On peut éviter de trop simplifier et de bouc-émissariser une telle masse de gens qu'on réunit ainsi artificiellement dans un groupe plus commode à pointer du doigt, mais l'idée est là; une très grande et rapide convergence de quelques générations d'élites politiques, économiques, culturelles et médiatiques plus déconnectées de leurs pays d'origine qu'elles ne sont connectées entre elles et idéologiquement convergentes. Le projet européen souffre à mon avis (et devient critiquable avant tout à ce titre dans mon opinion, rendant la perspective nationale marginalement plus attractive pour l'instant) de l'absence totale d'une alternative crédible en termes de gouvernance et de culture de la gouvernance, tant cette mentalité unique est dominante dans les cercles décisionnels nationaux et européens où le credo néolibéral postnational reste la voix trop unique, celle qui moule bon gré mal gré tous ceux qui grandissent dedans ou prennent le train européen en cours de route. Cette absence d'alternative (capable de fournir une alternance politique au niveau européen) est à ce jour la plus grande menace qui fait courir le risque de l'explosion de l'UE. Ca, plus les trucs que j'entends venir de Bruxelles par des amis bossant dans le "secteur" européen (je l'appelle ainsi, oui, parce que certains sont des mercenaires.... A ma grande honte, j'ai des amis lobbyistes..... Mea culpissima), sur la réalité de la Commission sous Jean Claude Ier, dit "le gris" (parce que complètement beurré à partir du déjeuner). Le tribalisme est un résultat de cela: la nature a horreur du vide, et dans le domaine des groupements humains, Gally a hautement raison de pointer la république (ou le royaume pour certains), ses rites et son sacré, le sentiment national.... Jean Monnet aurait dit que "si c'était à refaire, je commencerais par la culture", sans doute une boutade car c'est pas une politique de technocrate qui pourra adresser le problème, créer des sentiments de solidarité entre les peuples du continent (sentiments qu'on ne voit pas vraiment exister aujourd'hui), l'idée qu'on est dans le même bateau, le réflexe communautaire.... Toutes choses qui sont à la base de ce qui permet d'avoir une "polis", et de là, de pouvoir mener une politique; sans cette base, il n'y aura que des concurrents dont le degré de compétition ou de coopération variera avec la conjoncture, et risquant la rupture, voire pire, si ça va mal. Le processus de construction a, par sa nature même (et une bonne partie de ça sont des concessions qu'on a acceptées, ne nous le cachons pas), attaqué la nation, mais a aussi bâti une optique, une mentalité et des moyens dédiés pour la réduire autant que possible (qu'on le veuille ou non, l'UE en tant que mentalité, moule idéologique et organisation a pris une vie propre, au-delà de l'importance et du poids des nations et de leurs points d'accord). Dans le même temps, au niveau de chaque pays, on a une mentalité "postnationale"/postmoderne qui s'est installée avec la longue paix, qui a travaillé dans le même sens (pas d'UE à blâmer, là) à des degrés différents selon les pays; contre la nation, contre le sentiment d'appartenance, mais aussi contre la religion, et contre certaines idéologies et formes d'organisation sociale jadis structurantes (on peut les critiquer, mais elles jouaient un rôle fort: famille, "clan"....). Le résultat est un grand vide là où existaient auparavant un bien plus fort sentiment d'appartenance, une plus grande capacité de résilience, des solidarités autrement plus costaudes que ce que les médias sociaux et identités marketing fournissent aujourd'hui. Et ce vide cherche à être comblé, trop heureux de voir des acteurs anciens et nouveaux s'engouffrer dans la brèche: communautarismes religieux et/ou ethniques, régionalismes et identités culturelles de tous poils, y'a le choix, et certains sont vraiment organisés ou en phase de reconstruction, pour reprendre des parts de marché. Si on y ajoute les mouvances souverainistes et/ou nationalistes, on commence à pouvoir visualiser une carte des manques et de la colère provoqués en bonne partie par l'idéologie dominante qui est, je le répète pour souligner mon optique (et donc mon angle de critique de l'UE), la mentalité pour l'instant unique (et un tantinet absolutiste) aux commandes qui façonne le processus européen, lequel n'offre donc aucun autre visage. Védrine disait récemment que si on voulait sauver la construction européenne, il fallait balancer la majorité de ce qui fait l'UE actuellement, euro compris; Plus complexe que ça, quand même: l'UE existe en tant que force bureaucratique et organisation permanente qui continue à agir, penser et influencer quand les pays-membres ne sont pas à la table de négociation, et plus largement, elle existe en tant que mentalité unique et dominante. A ce dernier égard, il serait plus juste de dire que l'UE, ou plutôt ce qu'on lui reproche, est plus un symptôme que la maladie.... Tout comme les gouvernants des pays membres d'ailleurs. La maladie est plus à trouver dans la petitesse et la faiblesse créée par le moule désormais assez unifié dans lequel les décideurs européens font leur carrière: élus et technocrates viennent des mêmes cercles, et surtout passent l'essentiel de leur temps dans le même bain, avec les mêmes idées, les mêmes optiques, la même mentalité, le même degré de séparation croissant d'avec "le terrain" démocratique, les mêmes oeillères. Sans même parler évidemment des mêmes préoccupations que cela crée et que les "formats" et cadres actuels des modes de gouvernance européens favorisent: entrisme, croissance permanente de l'influence des lobbies (sur lesquels des élites toujours plus technocratiques ont de toute façon un réflexe pavlovien à s'aligner), "corruption légale/légalisée", moindre contrôle démocratique via la complexification et la stratification des processus de décision (beaucoup de nouvelles strates, dilution de la visibilité sur qui fait quoi et de la responsabilité).... L'un des problèmes majeurs d'un tel scénario (à faire pour s'amuser) réside dans ce qu'on disait sur la nation, les solidarités réelles, les réflexes nationaux: si France et Allemagne, ou France et Italie, par exemple, décidaient de franchir un tel pas, surtout avec comme idée de servir de noyau à une future plus large union, la conséquence la plus probable dans l'UE serait une réaction hostile de la part des autres nations qui se retrouveraient d'un coup rétrogradées en terme de poids politique. On aurait plus de chances de voir une UE de "blocs" nettement plus hostiles entre eux (et en fait plus des alliances de circonstance expressément dirigées contre la nouvelle puissance), des lignes de fracture plus profondes en réaction à la création initiale d'un nouvel Etat fait de 2 ou 3 grands pays du continent.
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  4. Tout un tas de truc bassement matériel qui ne seront jamais capable de concurrencer le sacré de la nation ... de dieu ... de la république ou de je ne sais quelles autres concept faisant corps et sens. In fine l'Union ca ressemble a rien de plus qu'une ribambelle de norme et quelques projet mutualisé. Rien qui ne puisse lui assurer un avenir face a la concurrence de l'islamisme, du néo-ottomanisme de la grande Russie, ou de l'Amérique Great Again. C'est le drame des européens - au sens géographique - ... avoir oublié que les symboles, les valeurs, le sacré, passe avant toutes les contingences matérialistes. Résultat on a construit une union d'épicier ... même pas une "coop" ... plus un syndicat d'épicier qui se tire dans les pattes.
    4 points
  5. Actualité de l'inauguration Trump (oui, je suis le truc parce que ça m'amuse): - 60 élus démocrates au Congrès n'iront pas.... Le chiffre continue à augmenter - les tickets pour l'accès (et oui, c'est payant pour les endroits d'où on voit quelque chose) se vendent mal: nombre de gens (comme pour tout événement avec places payantes) achetant des tickets pour les revendre (avec plus value: aux US, ces gens sont appelés "scalpers") ne trouvent pas preneur, même à prix coûtant. De l'aveu de l'un d'eux, cité par le NY Daily News: "personne n'en veut, je me retrouve coincé avec ces trucs.... Je vais peut-être même devoir me faire chier à y aller (pour pas gâcher)". Il y a beaucoup de diversité dans les prix (les tickets ont un code couleur qui indique l'endroit de placement: plus on est loin des spots intéressants, moins c'est cher), et beaucoup de ces scalpers demandent sans doute trop, mais même le moins cher des tickets sur ce marché noir est à 175$ et ne trouve pas preneur, là où l'équivalent pour l'inauguration d'Obama était autour de 300$ (et au plus fort de la crise) et partait aussitôt qu'il était mis sur le marché. On notera que pas mal de ces scalpers ont aussi sans doute acheté leurs tickets avant l'élection, quand Clinton était encore une possibilité (avec un tas de A listers, et plus de soutiens dans l'élite centre-urbaine de la côte est). Fait amusant, le scalper interviewé a essayé de vendre les dits tickets, par dépit, sur un site "white supremacy": il y avait des acheteurs, mais pas aux prix demandés (ironie, le scalper s'appelle Yossi Rosenberg). La meilleure offre qu'il ait eu pour 2 des tickets qu'il a (aucune indication sur leur code couleur, donc leur valeur d'achat officielle) fut de 200$, ce qui lui a fait dire: "j'imagine que sa cote de popularité doit pas être si géniale". - à l'inverse, la demande en tickets gratuits (donc pour le personnel politique, les élites, lèches-fions en tous genres, et amis) excède l'offre Aaaaaah, ça me fait rire.....
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  6. Tout est faisable, mais par Dassault et Dassault ne le fait que pour le Rafale. En plus de l'intégration du système d'arme il faut modéliser la SER du nouvel avion en chambre anéchoïde et adapter Spectra à ce modèle et à l'emplacement des antennes AESA de brouillage et des antennes de détection en interférométrie !
    3 points
  7. L'article du Monde semble quand même excessivement triomphaliste. Ceci dit, si l'attitude de Trump suivait sa rhétorique sur le sujet, ça ouvrirait une autre possibilité pour le RU: celle d'être (de fait, évidemment, pas de droit) réellement "le 51ème Etat" des USA. Je me demande souvent si le bon fonctionnement d'un Etat, et plus encore la démocratie, voire l'Etat de droit, peuvent survivre passé un certain nombre d'échelons de gouvernance: l'UE a certes bien des problèmes et dysfonctionnements particuliers, mais n'est-ce pas aussi le simple fait d'un tel échelon supranational, encore plus hors de portée et de suffisamment de moyens de contrôle par la population (donc de responsabilisation des gouvernants), qui par son existence même, compromet la gouvernance et le respect réel de certains principes? Trop de choses échappent de fait à toute possibilité d'examen suivi et de sanctions, ou plutôt trop de marge de liberté est créée pour les gouvernants des échelons supérieurs, et ce d'autant plus que par les vices mêmes de fonctionnement de l'UE, une boucle malsaine s'est créée entre la direction de l'échelon national et celle de l'échelon européen, où personne n'est réellement responsable des décisions prises (mais les officiants les prennent bien, et souvent en étant bien d'accords). Dans l'éternel débat blâmant soit l'échelon national soit la Commission pour tout ce qui va de travers, le point est que c'est l'interaction entre les deux, réellement gouvernée par l'idéologie et la mentalité uniques qui animent les acteurs dans chacun des deux, qui pose problème: et dans les faits, les comptes à rendre sont insuffisants pour créer le retour de bâton nécessaire à une gouvernance acceptable. Le simple fait "mécanique" de l'existence de l'échelon supranational (on peut s'engueuler éternellement sur sa forme, son fonctionnement....) crée cet espace qui, en essence, affaiblit l'emprise des électeurs sur leurs gouvernements et, plus encore, l'impression qu'ils ont d'avoir des gens les représentants vraiment, et donc un gouvernement légitime. Et cela peut être autant du à l'illégitimité "sentimentale" d'un ensemble de nations ayant chacune leur propre sentiment national, qu'à l'ajout déterminant d'un échelon de gouvernance supplémentaire dont les interactions avec ceux existant déjà enlève, dans les faits et les impressions subjectives, beaucoup de sens au principe de droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Entre les gouvernés et "l'endroit" où la gouvernance la plus importante se fait, il y a une couche de plus, encore plus lointaine et hors de contrôle. C'est le débat entre démocratie directe et indirecte, mais boosté aux hormones. Dans le débat britannique sur le Brexit, j'ai perçu beaucoup de ce genre de sentiments.
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  8. YESSSSSSS Sur le Charles (3 brins) ; mythologie des 3A mais testostérone oblige on vise Aphrodite Brin 1 ; ATHENA : C'est le brin le plus proche du bord, on lui a donné le nom de la déesse de la guerre, car il faut avoir l'esprit guerrier pour l'accrocher. Athéna est la fille de ZEUS et de METIS. Brin2 ; APHRODITE : c'est l'appontage parfait. Le pilote ne peut qu'être attiré par ce brin comme par la déesse de l'amour. Brin 3 ; ANDROMEDE : C'est le brin de la dernière chance, à l'image de la fille de CASSIOPEE qui avait attachée nue sur un rocher pour être dévorée par un monstre marin. L'intervention de PERSEE, qui la libéra au dernier moment, permit à la jeune fille d'éviter la mort. » http://jdesailloudroseren.free.fr/Charles-de-Gaulle.html
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  9. Pour faire simple et moins polémique, il te suffit de remplacer fumisterie par mascarade. Le premier mot porte un jugement de valeur quand le second exprime simplement que les objectifs ou les besoins affichés ne sont pas les objectifs ou les besoins réels (et porte un jugement de valeur bien moins prononcé : tout au plus une désapprobation et un jugement d'insincérité).
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  10. Non non et encore non. A vous entendre le M88 date des années 80 et ses technologies aussi... le M88-E4 en service aujourd'hui n'a quasiment aucune pièce en commun avec celui des premier appareils ! (Et je ne parle pas des prototype mais carrément des premiers appareils de série). De mémoire la totalité des parties chaudes ont été revue et sont actuellement à la pointe de la technologie. Snecma a toujours dit qu'elle pouvait avoir plus de poussée mais pas sans contrepartie : ça fera augmenter les coûts d'entretien et diminuer la durée de vie du moteur, et ça l'adla ne le veut pas
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  11. A voir d'abord pour quelle proportion des étudiants concernés ça crée un degré significatif de "conscience européenne", au-delà du superficiel et du côté sympa, le syndrôme "auberge espagnole": créer des solidarités profondes, des réflexes communs liés à un sentiment d'appartenance, c'est autrement plus dur que des réseaux facebook. Plus largement, Erasmus, combien de divisions? C'est pas un pourcentage vraiment significatif des étudiants européens, et certainement pas une quelconque "masse critique" propre à imposer un "homo novus". Surtout quand, pour joindre le premier point à celui-ci, on n'aura qu'une portion d'entre eux, plus ou moins réduite, qui sera faite d'européistes convaincus, plus liés à leurs coturnes et compagnons de beuveries d'une année scolaire qu'à leurs amis et proches, qu'à ceux de leur environnement du quotidien, et rageusement déterminés à voir les Etats-Unis d'Europe écraser "l'ordre ancien". Erasmus, c'est beaucoup de bruit pour rien, et toujours un truc issu du "parcours imposé": le genre d'étape qu'on se sent obligé d'avoir pour faire style, qu'on ne finance pas au millième de la hauteur de ce qui serait nécessaire si on voulait tenter d'avoir un vrai impact, et qui..... N'est pas vraiment très connu par la grande majorité des habitants de l'UE. Donc pour ce qui est du "symbolique", ça se pose là. David Cameron avec son bizutage à coup de bite dans la gueule d'un cochon pour intégrer le Bullingdon Club à Oxford, a sans doute une bien meilleure compréhension de ce sujet Fallait bien ramener la discussion dans le sujet: on se rattrape comme on peut.
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  12. Honnêtement, je ne sais pas. C'est d'autant plus difficile à dire que "la bombe" n'est qu'un aspect du dossier, à la fois important (car potentiellement éliminatoire) et secondaire (on parle de quelques bombes que personne n'envisage sérieusement avoir à lancer un jour et dont une bonne partie du pays attend le départ à plus ou moins longue échéance —sauf la commune voisine de la base car ça lui fait des rentrées économiques grâce à la présence de soldats américains—). Puis tu as une fracture entre la gauche (contre les bombes) et la droite (moins contre). Les autres aspects qui (à mon avis) vont jouer de manière plus importante sont la préférence des militaires (qui ne cachent pas qu'ils veulent le F-35), les logiques de rapprochement et mutualisation avec les Pays-Bas et les alliés européens "habituels" avec lesquels la Composante Air travaille depuis le "contrat du siècle F-16" (Danemark, Norvège, etc., qui ont tous choisi le F-35), et enfin les possibles retombées industrielles et économiques. La France et Dassault ont quelques arguments, notamment la formation commune des pilotes, la possibilité de développer des activités industrielles en Belgique), mais il faut comprendre que la Belgique est culturellement et historiquement plus euro-Atlantique que "française", même si elle est (aussi) un allié solide de la France (qu'elle a suivie en Libye ou au Mali quand les autres pays européens traînaient les pieds). Non: 701st Munitions Support Squadron de l'USAF. Elle est dans des bunkers dans un périmètre interne à la base protégé par des soldats américains (si je me souviens bien de ce qu'avait dit la presse: je ne suis pas un habitué des lieux!). Les accès se font dans le cadre d'entraînement impliquant les militaires des deux pays, avec manutention américaine. (Par contre, des pilotes belges s'entraînent à son largage, donc je suppose qu'ils ont des données, des paramètres.) EDIT: à noter qu'aux dernières nouvelles, elles n'étaient pas montées. Elles sont, en quelques sortes, en pièces détachées.
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  13. En tout cas s'il y a quelque chose que je regretterai après le Brexit c'est bien l'élégance britannique ;-) --> je sors
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  14. Au risque de radoter —parce qu'on l'a déjà dit plusieurs fois sur ce fil—, parce que le problème est politique, et uniquement politique. Prendre la question par le biais technique n'est pas pertinent, non qu'on ne puisse pas en parler, mais parce que ça ne changera rien à la position belge qu'il faille ou non des boulons X ou Y pour lancer la B61 avec le Rafale ou que l'intégration ne coûterait que autant. La position politique belge constante repose sur deux axes: d'une part, membre de l'OTAN, elle entend remplir son rôle —et tout son rôle— avec ses alliés dans le cadre de l'alliance Atlantique, en ce compris la participation à la posture commune de dissuasion qui implique le déploiement de B61 américaines avec système de double-clé dans un certain nombre de pays membres. D'autre part, la Belgique a signé tous les traités contre la prolifération nucléaire et est même, depuis une quinzaine d'années au moins, favorable au désarmement nucléaire total à terme, dans le cadre d'un traité global (autrement dit: par accord mutuel des détenteurs de l'arme nucléaire). La Belgique accepte les B61 car elles sont là depuis longtemps, mais au nom de ce refus de la prolifération et, derrière, de l'armement nucléaire, n'envisage pas leur remplacement par autre chose (ASMP-A "OTAN", par exemple): elle "gère le passé" en temporisant, elle n'envisage pas de développement nucléaire à l'avenir (du moins, tant que Poutine n'envahit pas les Pays Baltes ou la Moldavie, je suppose). La Belgique doit remplacer sa flotte d'avions de combat. Elle cherche un appareil correspondant à sa politique de défense intégrée à l'Europe et à l'OTAN. Dans ce cadre et tant qu'un accord de désarmement nucléaire n'a pas été signé, il est très probable que les spécifications de l'avion à acquérir incluent la capacité d'emport de la B61 pour continuer à remplir son rôle dans la posture commune de dissuasion en attendant son évolution. Par contre, la Belgique étant opposée à la prolifération nucléaire (et que le coût de ces appareils est par ailleurs peu populaire), il est hors de question de développer elle-même ou de payer l'intégration sur un appareil qui ne serait pas adapté. La Belgique ne cherche pas à se doter d'un nouvel outil (auquel cas il serait logique qu'elle investisse), elle veut simplement pouvoir remplir une mission commune dans l'attente que la nécessité de celle-ci disparaisse dans le cadre d'un accord international. Donc si l'emport de la B61 est finalement requis (scénario toujours hypothétique), il n'y aura pas 36 solutions: soit les constructeurs proposent un appareil capable de l'emporter, soit ils seront écartés, point. La Belgique ne va pas investir le moindre euro pour se doter d'un armement qu'elle ne possède en réalité pas et pour la disparition duquel elle plaide. On peut trouver cette position jésuitique voire "faux-cul", et ça l'est en partie (à commencer par le fait que le sujet n'est jamais vraiment discuté au Parlement et que le détail de l'accord OTAN-USA-Belgique reste secrète). Mais c'est le cadre dans lequel le volet "nucléaire" du remplacement des F-16 sera envisagé (ou non), et ce cadre ne changera pas. Vous pouvez gloser pendant des pages et des pages sur toutes les possibilités techniques et financières pour vendre à la Belgique des Rafale "nucléaires", ce ne sont que des spéculations qui ne seront pas envisagées simplement parce qu'elles se situent hors du cadre dans lequel se fera l'acquisition de ces appareils.
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  15. !! Je sais pas si vous avez vu Poutine faire une conférence de presse pour défendre Donald Trump contre les allégations sur le possible chantage par lequel Moscou le "tiendrait": c'est franchement surréaliste de voir le Vlady entrer dans ce genre de discussion et déplorer que des personnes mal intentionnées cherchent à affaiblir le nouveau président américain, reprenant au passage une rhétorique très soviétique sur la "décadence occidentale" et autres formules (jadis) d'usage. Quelques trucs amusants au passage sur le fait que la Russie ne se sert pas du genre de méthodes d'espionnage évoquées (les putes, pour la note), qu'il doute que Trump soit allé à Moscou pour consommer la prostipute locale, mais qu'il faut quand même noter que les putes russes sont les meilleures du monde (Russia, fuck yeah!) . Honnêtement, il croit défendre ainsi son investissement? Y'aurait-il même une raison pour laquelle un chef d'Etat se fendrait de commentaires publics dans une conférence de presse expressément convoquée pour cette raison, qui défendent un autre chef d'Etat contre des allégations salaces? Ou est-ce que là il jubile tellement qu'il avait envie de remuer le couteau dans la plaie, voire peut-être foutre un peu plus la merde aux USA? Même en imaginant qu'une telle personne ne fait jamais rien gratuitement, j'ai du mal à voir le point d'une telle intervention, ou ce qu'il espère en retirer, sinon se mettre bien avec le Donald (ce qui n'oeuvre pas dans son sens, puisque plus il paraîtra proche de Trump, plus Trump rencontrera de doutes et d'opposition aux USA sur sa politique "russeuropéenne"). Va t-on bientôt appeler Donald "Putin's bitch"? Y'a t-il déjà des memes en ce sens? Faudra t-il l'appeler "Putin's Suka" pour faire plus globish? EDIT: après une recherche rapide, pas encore d'invasion de memes sur le thème de Trump au service de Poutine. Y'en a, mais c'est pas l'avalanche, tout comme on n'a pu noter que quelques incidents "physiques" dans ce registre (des gens éjectés parce qu'ayant hurlé des trucs du genre). Mais bon, au global, les USA n'ont pas à s'en faire, parce que: Et puis bon, l'époque est à l'amour libre, qui sommes-nous pour critiquer? Et de mauvaises langues aux USA disent que la place est de toute façon déjà prise:
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  17. Disons que pour un programme militaire financé par une entité institutionnelle, c'est même obligé de connaître le prix à l'avance, et c'est plus simple de calculer à la façon "chinoise". Dans le domaine naval par exemple, le prix d'un navire est le prix de la construction plus la marge du chantier naval et de ses équipementiers, il ne se lisse pas en fonction du nombre des bâtiments commandés, car le prix de la conception est calculé et payé indépendamment. Cela est rendu possible par une question d'organisation - en Chine les bureaux d'études et les entités de production sont souvent indépendants. Dans le cas du navire, la marine paie le bureau d'études qui le conçoit, et une fois les chantiers navals choisis, ces derniers chiffrent le coût de construction sur horizon de 5 ans (par plan quinquennal), plus la marge qui est communément fixée à l'avance avec l'armée chinoise : 5% dans le cas de la marine chinoise. Le prix d'un navire est donc figé dès le début, il ne se varie pas en fonction du nombre commandé. C'est un peu comme si tu vas au supermarché pour acheter des bouteilles de Coca, le prix est clairement marqué. Tu en achètes une ou 10 tu n'as pas à négocier avec la caissière à la sortie. Et ça fait 30 ans que la marine chinoise fonctionne ainsi. C'est pour ça certains chantiers navals disent souvent qu'ils gagnent très peu avec des produits militaires, mais c'est un matelas de sécurité dans leur revenu. Et il y a une chance que ce soit pareil côté aviation militaire. Maintenant dans le cas d'un programme auto-financé, qui n'est pas soumis aux contraintes de processus de prix officiel, le calcul devient, à mon avis, plus compliqué, car il revient totalement aux règles commerciales du marché. Ainsi, l'AVIC doit calculer d'abord le coût de conception prévu par le bureau d'étude l'Institut 601 de Shenyang, puis le coût de fabrication par l'Usine 112 (SAC) et les équipementiers, plus la marge qu'ils souhaitent appliquer par dessus. Or, sans un premier client initial, ils tablent dans le vide. Et plus ça traîne, plus le prix va devenir aléatoire, car le marché bouge, le contexte géopolitique change, mais le coût lui continue à peser et augmente. Ils ont certainement en interne une grille, ou plutôt une cible, mais ça ne vaut que ce que ça vaut. C'est pour cette raison, je pense, que même si l'AVIC souhaite vendre ce programme désormais dédié à l'export, il ne peut et ne va pas communiquer le prix. C'est presque le même problème d'un startup qui tente de vendre quelques choses "innovantes" sur un marché niche, mais déjà plus ou moins monopolisé par les gros. C'est comme ça que j'assimile les choses pour le FC-31. Dès qu'il y aura un premier client de démarrage, tout deviendra un peu plus simple. Henri K.
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  18. L'UE telle qu'elle est aujourd'hui est destiné à mourir, par les propres rigidités dogmatiques qui en sont les fondements même, solidement enracinés dans les traités. Il n'y a qu'une refondation qui pourra faire évoluer le sentiment européen. En revanche, continuer comme aujourd'hui, c'est à dire continuer à imposer des dogmes économiques qui ne fonctionnent pas, et de facto opposent les pays et les populations entre eux, c'est s'assurer que cela va mal finir. Je pense pour ma part qu'il n'y a que la France pour pouvoir changer les choses pour la simple raison que l'autre grand pays, l'Allemagne a aujourd'hui les clés de la maison et que par atavisme bien plus que par volonté de domination consciente et raisonnée, elle mène l'Union selon ses règles et à sa perte. Mais c'est à nos politiques depuis près de 20 ans qu'il faut en faire porter la responsabilité car ce sont nos politiques, imbibés d'idéologie néolibérale et n'ayant plus que pour idéal l'Union, sans contenu mais peu importe, qui ont établi qu'il fallait que notre pays se dissolve pour rendre possible leur projet. Or c'est bien cet effacement qui a laissé l'Allemagne diriger à sa guise, avec ses principes qui servent ses intérêts et il n'y a pas grand chose à dire à cela. La nécessité c'est de donc de rééquilibrer la relation franco-allemande et pour ce faire donner un grand coup de pied dans les traités avec une menace de sortie bien préparée comme arme de négociation. Contrairement à ce que beaucoup disent, la France a encore les moyens d'une indépendance, relative, mais comme tous les pays même les plus grands. Nous avons un territoire métropolitain de taille correcte et un domaine maritime et ultramarin immense et totalement délaissé, même selon une vision nécessaire d'un développement compatible avec la préservation de l'environnement. Nos alliances peuvent être affinées, de nouvelles coopérations lancées, il n'y a pas de fatalité à l'ultra-concurrence. Enfin, nous sommes le seul pays européen avec le Royaume-Uni à posséder une dissuasion nucléaire qui nous préserve de toute velléité militaire agressive, y compris d'une super puissance. Donc on négocie en véritable position de force et si vraiment il y a blocage alors mieux vaut sortir que de rester entravé dans une situation qui menace de fracturer notre pays (panne de démocratie, crise économique, crise sociale et sociétale, crise environnementale etc). Le statut-quo ne peut plus être envisagé. Enfin, sur le sentiment d'appartenance, il faut bien déceler la principale différence qu'il peut y avoir entre un ensemble qui propose la concurrence de tous contre chacun comme principe fondamental et un ensemble qui s'est construit sur la protection de l'Etat en échange de l'agrégation. Si la France a toujours été aussi cohésive malgré sa diversité, c'est bien grâce à sa tradition jacobine qui a permis une solidité à la fois basée sur la solidarité et la cristallisation sur le centre, à la fois facteur d'émancipation sociale, tout autant que source de la défiance partagée et homogène de la périphérie, unie par là même en un tout cohérent. L'Europe ne propose rien de cela, donc ne crée pas le sentiment d'appartenance. Il n'y a que la guerre contre une puissance continentale extérieure à l'Union qui pourrait éventuellement agir en ce sens et encore...Bien entendu, comme il n'y a pas de menaces réelles en ce moment, il faudrait la créer (ah tiens, la Russie très très méchante). Navrant bien entendu...
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  19. Les irakiens découvrent pas mal de documentation sur daech au fur et à mesure des reprises, d'après elijah magnier. Daech avait l'air très procédurié et "administratif", bcp de fiches ... Dont un certains nombres de français...( dont un enregistré à Mossoul avec ses 3 femmes et 13 gamins). D'après lui, un document de daech indiquerait que pour la seule Irak, 16200 combattants étrangers auraient rejoint daech au cours des 1er années...( les documents saisis dateraient de 2015). L'autre point est que la police de l'état islamique n'avait pas l'air aussi "islamique" que ça. Plusieurs ont été accusés de vendre de l'alcool en douce, certains accusés de pédophilie.
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  20. Je ne suis pas d'accord. Déjà tu ne peux pas "tout reprendre". Car il faudra casser l'UE avant de reprendre et cela va tout simplement rendre impossible toute forme d'UE 2.0 pour quelques décennies au moins. Personne ne voudra reprendre le risque de payer pour un nouveau projet. Ensuite si l'UE était au final pendant longtemps une meta-organisation caisse de résonance des états, elle devient une sorte de méta-etat et prend de plus en plus d'initiatives propres souvent du fait que les état ont abandonnées tout projet d'avenir ou toute politique industrielle. L'un des exemples que j'ai en tête ce sont les programmes spatiaux ou c'est l'UE qui mène souvent les projets les plus ambitieux. On voit aussi souvent des hauts représentant de l'UE de plus en plus au premier plan au niveau international. Pour moi l’idée de vouloir faire une UE next-gen parfaite et super efficace est une connerie. On ne mettra jamais tout le monde d'accord du jours au lendemain et il faudra de toute façon de longue année pour construire une UE et le sentiment qui va avec. Du coup avec une UE 2.0 tu feras globalement la même chose qu'avec l'ancienne... Et tu auras perdu plusieurs décennies. Il faut surtout recommencer a travailler sur le projet et faire avancer les choses pour l'instant il n'y a plus vraiment d'ambition ou de projet au niveau national, seul les crises forcent le mouvement.
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  21. Je retiens que si un équipage reçoit un moteur capable de consommer plus, alors il consommera plus !
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  22. Sur le papier, c'est un exercice de prospective intéressant, voire fascinant: dans les faits, si d'aventure l'opportunité se présentait pour deux Etats comme l'Allemagne et la France, ou l'Italie et la France (et ça suppose de voir beaucoup d'étoiles s'aligner, et/ou une crise si énorme que plus rien d'autre ne compte), j'aurais encore des doutes de voir des gouvernants se risquer sur ce terrain ou même réellement y penser. C'est une chose de fantasmer, c'en est une toute autre de risquer ce genre de choix quand on a la charge d'une nation, parce que c'est le genre de trucs où on ne peut pas se rater, ou il n'y a pas de mode d'emploi ou de garantie de succès, et pas vraiment beaucoup de possibilité de rétropédalage une fois que c'est engagé. Il faut bien mesurer la dimension de l'entreprise pour s'apercevoir que l'époque ne produit pas les dirigeants pouvant l'envisager, ou les peuples pouvant l'encaisser. On parle d'un choix politique qui aurait besoin d'un Charlemagne, d'un Napoléon (d'un Adolf?), pas d'une bande de bureaucrates à l'horizon de pensée d'un mandat électoral, avec des envies de reconversion dans le privé.
    2 points
  23. Junker était a la place de Merkel et de Hollande il y a peu ... il a fait exactement la meme chose qu'eux en tant que premier ministre Tu opposes les états a l'union et l'union au états, or ce ne sont que les deux faces de la même pièce... Tant qu'il n'y aura pas une décision ferme et durable concernant l'avenir de la forme d'union ... celle de l'épicier, ou une fédération a "l'américaine" ... rien de bon ne sortira de l'union. Or cette fédération ne peut se faire qu'autour d'un noyau dur initial. En gros il faut tout reprendre de zéro. Accepter un fédération France-Allemagne ... ou France-Allemagne-Bénélux ... rien que ca c'est a peine imaginable tant les changements seraient vu par la plupart des acteurs comme un véritable saut dans le vide sans parachute.
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  24. Donald Trump et l'Afrique.. États-Unis : un document laisse deviner la volonté de Trump de se désengager du continent africain L'équipe de Donald Trump a transmis aux membres de l'administration américaine un document devant servir à élaborer sa future politique africaine, rapporte le New York Times. Son contenu semble confirmer la volonté affichée par le président élu de réduire l'implication des États-Unis sur le continent... http://www.jeuneafrique.com/394098/politique/etats-unis-document-laisse-deviner-volonte-de-trump-de-se-desengager-continent-africain/
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  25. Il voulait savoir ce que l'Union a fait d'utile. Je le lui ait dit et ça passe par le concret. Tu peux dire ce que tu veux sur "le sacré de la nation ... de dieu ... de la république", il ne sont pas utiles à proprement parler. La République en tant que concept n'est pas utile. L'application de ce concept dans une démocratie permet à une société de former une structure lui permettant de fonctionner. Au final, les Européens peuvent parler autant qu'ils veulent à propos de valeurs européennes (majoritairement inspirée des lumières), de la garantie de la démocratie au sein des États membres, de la protection de la liberté de la presse, etc. Ce ne sont pas des choses concrètes. Autrement dit, ce n'est pas ce que beaucoup veulent voir et sentir lorsqu'ils demandent à quoi leur sert l'UE. Cependant, dis leur que l'hôpital récemment rénové à 2km de chez eux et où ils ont été traité pour cette fracture, l'a été grâce à des fonds européens, et ils commenceront à comprendre. Dis leur que l'activité portuaire s'est redressé grâce à l'UE et ils commenceront à comprendre. Dis leur que si l'aéroport a reçu une plus que nécessaire rénovation, il l'a reçu grâce aux financements de l'UE et ils commenceront à comprendre. Dis leur que les transports publics qu'il emprunte tout les jours ont été massivement financés par l'UE et ils commenceront à comprendre. Dis leur que si ils n'ont plus à chercher trois heures un chargeur de leur marque si ils avaient oublié le leur, c'est grâce à l'UE et ils commenceront à comprendre. Dis leur que si ils pourront bientôt relier Berlin à Rome avec une ligne à grande vitesse, c'est grâce à l'UE et ils commenceront à comprendre. Dis au habitants des pays baltes que si ils peuvent désormais prendre l'autoroute pour aller de Riga à Varsovie sans encombre, c'est grâce à l'UE et ils commenceront à comprendre. Pourquoi crois-tu que parmi les nombreuses villes Britanniques, Liverpool soit une de celles qui ont massivement voté pour le Remain? C'est parce que la ville doit son redressement économique aux programmes de l'UE et que quelqu'un s'est donné la peine de le leur dire. Soyons réaliste une seconde. L'Union Européenne ne sera pas capable de motiver le gens par nationalisme, religion ou même juste patriotisme (encore que certains ont une identité qu'ils sentent plus que juste "Belges" ou "Français" et sont prêts à défendre cette identité multiple) avant des siècles. Cependant, ne me fais pas croire que la France seule pourrait accomplir ce que l'UE a fait depuis son existence. Depuis la fin du colonialisme, les puissances majeures européennes n'existent plus, d'abord remplacées par les monstres nommés US et URSS puis RPC et maintenant concurrencées sur le second plan par des pays nommés Brésil ou Inde. Aucun des pays européens ne peut envisager seul avoir l'avantage dans des négociations avec ces pays, quel que soit le nombre de bombes nucléaires qu'il possède. Si les pays de l'UE veulent exister, ils doivent s'unir. C'est ça l'origine de l'UE. Une tentative faite par des pays d'Europe d'arrêter de se déchirer pour essayer d'exister entre les nouveaux colosses d'un nouveau monde. Une brutale réalisation du fait que la Seconde Guerre Mondiale avait terminé ce que la Première avait commencé: les pays d'Europe n'étaient plus les premières puissances militaires ou politiques. Et leurs territoires dévastés n'étaient plus la résidence de puissances économiques de premier plan. L'Union Européenne est née sur cette simple constatation: unissez-vous ou soyez les pantins d'un maître distant1. Et si vous ne pouvez pas le faire sur le plan militaire parce que vous ne vous faites pas assez confiance, faites le au moins sur le plan économique. L'autre raison qui a mené à la création de l'UE, comme @Pierre_F l'a mentionné, c'est la pensée que les intérêts croisés et l'interdépendance économique ainsi que l'intégration tant politique qu'économique afin que tout le monde soit sûr que si une quelconque guerre éclatait, tout le monde y perdrait. Tout le monde savait que les alliances n'avaient pas prévenu les guerres. La Serbie était alliée à la Russie. Et l'Autriche-Hongrie l'a quand même envahie. La Pologne était alliée à la France et la Grande-Bretagne. Et elle a quand même été envahie. Cependant, on attaque pas la main qui nous nourrit. Si tout le monde est inter-dépendant, les chances que quelqu'un attaque quelqu'un d'autre s'en trouveront affaiblies. Au final, la crainte de l'URSS et le poids des US ont probablement été plus déterminants dans le maintien de la paix, cependant ça reste une des intentions d'origine. L'UE ne pourra pas avoir son grand sentiment patriotique2 avant des décennies sinon de siècles. Mais tu mentionnes le "Make America Great Again". Il s'agit d'un slogan purement nationaliste. Cependant, il n'y a rien de plus fabriqué que le nationalisme ou même le patriotisme américain. Après tout, les USA ne sont pas nés sur la base du fait qu'il fallait qu'une nation prenne son indépendance. Ils sont surtout nés pour des histoires de taxes et de représentation au Parlement. Le sentiment national n'est venu que bien après et n'est même pas forcément présent partout... 1 Et c'est ce qui s'est passé avec l'OTAN 2 Je met patrie parce que l'Europe ne pourra jamais espérer être une nation... Et faute de mieux...
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  26. Il faut bien voir que dans la mondialisation les pays se spécialisent sur leurs points forts. C'est est phénomène bien connu lié à la globalisation des échanges. ... et le problème c'est que dans TOUTES nos spécialisations: les allemands nous font un marquage à la culotte impitoyable. Pire que des défenseurs italiens... L'aéronautique est une de nos spécialités en Europe, c'est une tradition depuis le début du 20è siècle où il y avait plus d'avion en France que dans tout le reste du monde réunis. C'est comme ça: c'est notre truc. Sans remonter aussi loin, Concorde, la Caravelle, les Mirages, Airbus, Ariane, les satellite... tout ça à posé notre leadership. Mais rien à faire: ils voudraient absolument qu'on se contente de faire de l'agriculture et entretenir nos musés (pour les touristes chinois et allemands) et à eux l'industrie. Ils sont bien aidé en celà par une certaine mentalité ici. Ceux qui répètent à tout occasion que les allemands sont nos 1er partenaire commerciaux respectif (ce qui est faux en plus) en escamotant complétement le fait que ce sont d'abord et avant tout nos 1er compétiteurs dans tout les domaines. Un compétiteur talentueux qui plus est ce qui nécessiterait au contraire une capacité encore plus forte à défendre nos intérêts (comme eux le font soit dit en passant). Bon enfin... c'est HS. Toutefois vous avez remarqué comment ça ne vient à l'idée de personne que les allemands pourrait acheter le Rafale pour remplacer leur Tornado? Techniquement ça serait tout à fait logique. La question à se poser c'est pourquoi ça ne vient à l'idée de personne alors que si c'était l'inverse on peut être certain qu'on verrait tout une frange qui nous expliquerait que c'est une hypothèse qui s'impose et la rejeter est être un anti-boche primaire.
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  27. Bonjour j'ouvre ce file , car depuis un petit moment je m'intéresse aux armes de la première Guerre Mondiale . En fait , j'étais resté sur l'idée que l'arme de l'armée française était uniquement le Lebel pour l'infanterie et les carabines/mousquetons Berthier pour les cavaliers ,sapeurs et artilleurs . Je pensais que le Lebel avait eu quelques modification mais que le concept de chargement était toujours le tube dans le fut de l'arme . Sauf que je découvre que le Berthier remplaça le Lebel de manière importante , en apportant le concept de clips à 3 cartouches ,puis de 5 cartouches ,en sachant qu'on pouvait déjà avoir une cartouche en chambre . Certes le Lebel avait une plus grosse contenance en cartouches , mais le re complètement était long . Le Lebel fut le fusil qui innova une nouvelle ère ,et cela nul ne peut le remettre en cause , portée de tir importante ,poudre sans fumée , capacité d'avoir plusieurs cartouches dans l'arme , un super fusil pour l'époque . http://www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/uniforme-armes.htm http://armesfrancaises.free.fr/FR Mle 1916.html https://horizon14-18.eu/fusilsberthier.html Enfin voilà , j'ai toujours eu un faible pour le Lee Enfield britannique , mais je m'aperçois qu'avec le Berthier , on était loin d'être dans les choux avec le concept de lames chargeurs . Le Lee Enfield s'était une contenance importante de munition ,mais avec un système de clip , permettant d'enfiler les cartouches dans l'arme ,donc une manip ou l'on pousse les cartouches, alors que le Berthier était une lame chargeur , donc l'un dans l'autre ( moins de cartouches pour le Berthier ) sa ce tenait . Donc nous n'étions pas dans les choux et ces armes étaient de qualité . Je pense que l'infanterie française était bien équipée au niveau armement . Certes notre FM chauchat n'était pas aussi top que la Lewis ou le BAR ( qui arrivera tardivement à la fin de la guerre ) mais bon ,dans ce contexte d'une armée de taille importante , on a fait au mieux dans un contexte de guerre , quand on observe la chose , on a fini par adopter après guerre avec le FM 24/29 ( superbe FM ) . On reste toujours dans l'idée qu'on était pas au top question matos et armement en comparaison d'autre pays , mais la France a su faire évoluer et adapter pas mal de choses et n'avait donc rien à envier aux équipements ,tenues ,casques ( on est les premiers à équiper nos soldats avec le casque Adrian bien avant tout le monde ) et l'armement . Je pense que le côté "désuet" est du au fait que le Lebel et des uniformes ,certains équipement peu évolué ( sauf pour nos unités ayant combattu à Narvik , s'était le best question matos ,équipement et armement ) était encore en place lorsque la 2°Guerre Mondiale éclata , alors qu'on avait commençait ( mais trop tardivement ) à équipé en MAS 36 notre armée ( superbe fusil !) . Enfin voilà , les anglais avaient le Lee Enfield , les US le Springfield modèle 1917 , les allemands le Kar 98 ,des armes très populaire mais notre Lebel et le fusil Berthier ( et ces modèles qui avaient évolué ) était loin d'être de mauvaise armes . Une vidéo très intéressante sur l'évolution du Berthier : Très intéressante vidéo sur le chauchat , avec des explications très honnête , la mauvaise réputation de l'arme n'est pas toujours justifié comme cela est expliqué , bien évidemment il n'est pas le meilleur FM , sa s'était une réalité mais bon , vous verrez s'est très instructif !
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  28. GTG c'est Government To Government SFC je ne sais pas la signification des initiales mais c'est leur force Stratégique, celles qui demande la capacité Nucléaire au Rafale DPP ce sont les nouvelles règles que doivent suivre les importations d'armement pour satisfaire le Make in India PMO c'est l'Office du premier ministre (Modi) BSF doit être la police
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  29. Il pense probablement à "Evangelion". Mais d'un certain côté les Titans de "l'Attaque des Titans" correspondent parfaitement à des biomecha...
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  30. https://www.welt.de/regionales/bayern/article161282803/Buergermeister-verhaftet-Aber-eine-Schmach-blieb-ihm-erspart.html (18 janvier 2017) L'étoile montante du SPD bavarois, le maire de Ratisbonne Joachim Wolbergs a été arrêté. On lui reproche des dépenses de campagne de 514.000 euros financés par 3 promoteurs immobiliers, sous la forme de petits virements de 10.000 euros pour passer en dessous du radar. Ce sont de fortes dépenses pour un politicien municipal. C'est le résultat d'une énorme enquête où 80 conseillers municipaux, fonctionnaires, ou membres de parti ont été interrogés, et parfois perquisitionnés, en plus des employés des promoteurs, et 2 millions de e-mails sont en train d'être examinés. Durant la détention du maire, c'est la maire adjointe Gertrud Maltz-Scharzfischer (SPD) qui le remplace.
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  31. Plus de détails sur les "pertes" :
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  32. Il y a bien l'Eurocorps et les EUBG mais... Je suppose que je n'ai pas besoin de détailler les problèmes... Sinon, l'Agence Européens de Gardes-Côtes et Gardes-Frontières est déployé à la frontière avec la Turquie et en Grèce. Personnellement, en tant que Belge, la complexité de l'UE ou d'un niveau de pouvoir en plus ne me dérange pas vraiment, mais c'est surtout qu'on est plus a ça près et que j'ai après en 1e ou 2e secondaire comment fonctionnait ce pays (dans les grandes largeurs). De même, mon cours de Géo de 6e abordait l'Union, son fonctionnement (dans les grandes largeurs de nouveau), son histoire, le Marché Unique, l'Euro, les piliers, etc. et le tout en flamand. Cependant, je suis conscient du fait que ce n'est pas le cas pour tout le monde. Et c'est dommage quand on sait que Google Trends UK a noté que "What is the EU?" était second au lendemain du vote1... Je ne suis pas pessimiste sur l'émergence d'un sentiment européen. Étant europhile, je le ressens moi même, comme, pour autant que je puisse juger, beaucoup des gens que je côtoie (je suis étudiant en ingénierie civile (au sens belge du terme)). Cependant, je suis plus pointilleux sur l'usage du terme "national". L'Europe n'est pas une nation. Elle ne le sera jamais. Pour la simple et bonne raison qu'il n'y a pas de peuple européen. Il y a des peuple européens. Et dans ce sens, le sentiment "national" européen n'existe pas au sens où, pour qu'il y ait sentiment national, il faut une nation. Qu'il existe un sentiment européen et que, dans ce monde où plus personne n'est "juste" français, belge, etc. certaines personne n'hésitent pas à mettre cette identité européenne en bonne place par rapport aux autres, il m'est impossible de le nier. Et c'est ça qui est censé négocier avec Verhofstadt, Barnier et Seeuws... Les pauvres... J'espère que les deux autres sont d'un meilleur niveau... Le deuxième, c'est Davis mais qui est le troisième larron? 1 Je sais que ce n'est pas vraiment représentatif mais ça veut quand même dire que des gens l'ont recherché
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  33. Quelquepart, que ce soit pour les Belges ou pour DA, ca vaudrait le coup de mettre les US au pied du mur : si nous achetons/vendons autre que US en Belgique, donnerez vous les codes d'intégration? Juste histoire de clarifier... Ca serait cool qu'un journaliste de défense belge pause la question clairement.
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  34. C'est un vrai débat en attendant. Pourquoi parler des USA alors que rien en Europe n'y ressemble de prés ou de loin ? Autant comparer les USA et le Canada sur ce point (les canadiens détenant plus d'armes par personne que les USA si je me souviens bien). En Europe les pays avec une législation "permissive" sont assez nombreux (les plus célèbres étant la Suisse, la Finlande et la Rep. Tchèque) et comptent moins de morts par arme à feu que la France ou l'Allemagne pourtant assez strictes
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  35. Et encore, ça c'est pas non plus si aisément critiquable: c'est pas un niveau d'exigence incroyable pour des expats, qui pour la plupart d'entre eux ne seront à cet endroit que quelques années, d'avoir des écoles plus internationales pour leurs gamins. Si Varsovie est sous-équipée en la matière, ça peut poser ce genre de problèmes. Faut pas trop s'exciter non plus sur ce genre de trucs, sinon, on fait quoi? On supprime tous les lycées français du monde (y compris dans des pays développés) pour cause de néocolonialisme? Après, il y a des statuts choquants dans l'UE, principalement pour les fonctionnaires européens: imposition faible ou nulle, privilèges divers, achats en duty free, facilités et infrastructures de toutes sortes (y compris les écoles pour les gamins).... Et un abus des budgets de fonctionnement assez ahurissant, qui répond autant aux logiques d'entrisme et d'élitisme qui se sont créées dans la structure, qu'aux guéguerres de pouvoir interne. Je suis en live un tel exemple avec une copine qui bosse pour une petite officine (3 personnes) créée par les régulateurs nationaux dans un secteur particulier, et qui a en face d'elle son "équivalent" créé et voulu par la Commission pour la remplacer (ça marche pas, pour l'instant): plus de 30 personnes dans un bureau grand luxe à Riga, avec conditions d'emploi et d'hébergement fabuleuses, et frais professionnels borderline scandaleux. Et apparemment, ça ne recrute que des manches, des copains, des cousins et des fils et filles de, ça ne produit rien, mais ça occupe le terrain, ça sert de planques (pour offrir quelque chose à quelqu'un) et ça justifie les budgets.
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  36. Je reviens à cet article qui est une parfaite illustration de l'anti-trumpisme idéologique : c'est à dire le fait de poser que Trump est l'incarnation du mal, et utiliser ensuite cette vérité idéologique pour en déduire des raisonnements logiques. Ici on ne sait rien de concret sur la politique africaine de Trump. Mais ce n'est pas grave, car on peut utiliser cette vérité idéologique et en déduire quelle va être la politique africaine de Trump. Trump est le Mal. Donc qu'est-ce que va faire Trump ? Trump va faire le mal de l'Afrique. L'Amérique finance une bonne part de l'aide au développement de l'Afrique. Donc pour faire du mal aux Africains, Trump va supprimer cette aide. Deuxième exemple avec cet article https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/jan/18/turkey-democracy-erdogan-trump-authoritarians (18 janvier 2017) qu'en principe j'aurais dû mettre dans le fil "Turquie". Mais non, parce que le journaliste utilise un article sur la Turquie pour parler de Trump. Quel rapport avec le schmilblick ? Eh bien c'est presque le même raisonnement. On sait qu'Erdogan est en train de détruire la démocratie en Turquie. Eh bien c'est la faute de Trump. Pourquoi ? Même chose : Trump est l'incarnation du mal donc si les choses vont mal en Turquie ce ne peut être que la faute de Trump. J'exagère un tout petit peu : ce que dit le journaliste c'est : "Trump est un autoritaire. Donc Trump encourage Erdogan à être autoritaire, et à continuer de détruire la démocratie". On peut déduire des raisonnements à partir des vérités idéologiques, donc on n'a plus besoin d'enquête, on n'a plus besoin de reportage, on n'a plus besoin de faits, de témoignage. On est en plein "post-fact journalism".
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  37. Je trouve que c'est mal poser le problème. Si Dassault (ou la Belgique, voire n'importe qui) se propose de financer l'intégration sur Rafale pour la Belgique, les USA rejetteront la proposition tant que ça défavorise le F-35. Ça me semble assez évident. Il faut savoir, et dans mon esprit ce n'est pas du tout clair, qui veut de la B61. Est-ce vraiment la Belgique ? Je n'en suis pas convaincu. Les USA alors ? Je le crois. De ma (mauvaise) perception, la Belgique veut : un chasseur pour remplacer le F-16 faire "plaisir" aux USA (ou l'OTAN) en mettant sous leur contrôle l'usage des frappes nucléaires tactiques. Si c'est important pour les USA, alors les USA accepteront l'intégration de la B61 sur un appareil non US s'ils n'ont pas le choix. Comme tu le pointes, on a l'exemple du Tornado. C'est tout de même étonnant qu'on nous répète à l'envie que la B61 ne peut être que sur un appareil US alors qu'on a l'exemple du Tornado. L'Allemagne n'a pas acheté de F-16 pour la B61 donc pour moi il n'est pas évident qu'un F-35 soit obligatoire pour la B61. Oui c'est probablement la position des USA aujourd'hui. Mais si la Belgique achète des Rafale, est-on sûr que les USA refuseront toujours l'intégration sur le Rafale ? Je n'en suis pas du tout du tout convaincu. Il est bizarre de dire que la Belgique ne veut pas payer pour le nucléaire et dire en même temps qu'elle est prête à accepter le surcoût d'un F-35 pour ... le nucléaire.
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  38. Si les Américains font dans l'isolationnisme, la place va rapidement être prise. Surtout en Afrique.
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  39. les mecs de la reco sont plus intelligents que les autres les gars de la DA ont les yeux bleus les muds ... ben c'est des muds =>=>=>=>=> put put put ...
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  40. Oyez Oyez braves Gens! En ce jour, @max rejoint l'équipe des modérateurs. Faites lui un bel accueil et ne trollez pas!
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  41. Le seul truc cool avec tweets de trump (et trump en général), c'est les bonnes blagues ensuite de Colbert et des autres (et le petit bonus en drôlerie quand colbert imite trump en lisant le tweet... "cracks me up" comme ils disent ^^).
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  42. Bonsoir, Personnellement je suis de plus en plus convaincu que ces appellations tiennent plus désormais du service commercial/marketing, que d'une réelle analyse des perfs et des capacités opérationnelles en situation. Mais bon cela a déjà été dit et redit ici même. Pour l'instant le seul gain générationnel du F35 c'est le bond du prix et l'accumulation des problèmes techniques, là on a franchi une grosse étape niveau loi du maximum d'emmerdements. Pour les perfs en opération, on sait déjà qu'il faudra attendre à minima 2020 pour se prononcer, définitivement ou presque. Au final le F35 risque d'être une sorte de brouillon prometteur, mais couteux, pour la prochaine génération, mais qu'importe, les USA peuvent se le permettre, ce sont les seuls. Au final il fera le job, mais il est déjà loin en deçà des promesses initiales, les bonnes fées que LM voyait penchées sur son berceau semblent occupées ailleurs, des soldes sur les baguettes magiques certainement.
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  43. Un grand merci à tous pour votre accueil, sincèrement. J’y suis sensible. Sensible aussi à toute l’équipe (Seb, Admin’ et modos) de m’accepter parmi eux. Le développement de mon addiction a débuté par ici en 2006, et j’ai le sentiment que ça ne va pas franchement s’améliorer. Je vais donc tenter de me montrer digne de cette confiance et mettre mon petit bout de pierre sur l’édifice quotidien de ce qui fait AD. Notre AD, pour notre plus grand plaisir. Même si je ne suis plus vraiment un petit nouveau sur le forum, j’avoue ne pas avoir encore choisi quelle arme ou système d’arme me sera nécessaire pour la battue trollesque... Je lis ici ou là du Topol, de la charge creuse, de la chevrotine...etc... C’est assez paradoxal pour un (jeune) modérateur, voir préoccupant. D’aucun dirait border line. Imaginez le tableau, un modo armé d’une botte de poireaux ou d’un tournevis cruciforme. Quelle confiance donner à un tel énergumène, qui plus est essayant de faire des phrases ! Comme je comprends tellement les interrogations suscitées par cette image devant le rôle attendu... ...En revanche, exploser manuellement la tronche d’un Troll hargneux m’est naturel. Sans outil ni arme. Merci encore de vos encouragements et à très bientôt ! Max
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  44. Le pape (l'actuel, hein; des sources me disent que Pie VII n'est plus disponible, ces temps-ci) a été contacté par le Comité d'inauguration; il a répondu (en tweet) qu'il avait piscine ce jour là, et que c'était le jour de lessive des trucs blancs au Vatican (donc, hein, euh... Dommage, y'a pas moyen).... Pis de toute façon, c'est pas une cérémonie catho.
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  45. C'est pourquoi on met encore un truc qui n'a rien à voir avec le fil que je ne comprend pas. Henri K.
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  46. Le rayon de virage étant proportionnel au carré de la vitesse, et compte tenu du fait qu'un intercepteur à Mach 3 est incapable de soutenir un facteur de charge même modéré, je te laisse deviner les implications.
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  47. Oui c'est vrai que les notions d'échelle de dépenses sont intéressantes. On voit que ces capacités de dépense et de production sont très utiles pour la guerre industrielle de grande ampleur (2nd guerre mondiale où la masse américaine a noyé ses ennemis, malgré des qualités matérielles souvent inférieures aux appareils allemands). Pour la recherche et la mise en place d'appareillages technologiques de pointe, j'ai l'impression que le résultat est bien plus nuancé, et que de telles dépenses sont, de manière surprenante, parfois contre-productives. Ce n'est peut-être qu'une pensée personnelle éloignée d'une quelconque réalité, mais les découvertes et processus d'ingénierie viennent de changements de paradigmes, d'un autre angle de vue. Et là j'ai l'impression que nos amis américains se laissent souvent enfermer dans des vues limitées voir stupide à cause de l'immense masse financière dont ils disposent. Je ne sais pas si c'est un mythe, mais l'exemple de l'encre spéciale développée pour écrire dans leur station spatiale, là où les Russes utilisaient des crayons de papier est assez révélateur de cette mentalité. La France semble être un juste milieu entre les moyens bourrins des Américains, et la débrouillardise à la Russe... ahhh quel beau pays tempéré nous avons n'est ce pas? En ce sens, le F-35 semble être pour le moment, le parachèvement de cette mentalité, et le Rafale, celui de la mentalité française. Les deux mentalités sont bien sur en lien très étroit avec leurs moyens matériels respectifs.
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  48. Non et c'est le problème: il est destiné à l'export et il n'y a pas de marché export. Je pense qu'il pourrait intéresser la Turquie si celle ci quittait l'OTAN.
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