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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 28/08/2020 dans toutes les zones

  1. [à propos de l'extension des eaux territoriales grecques jusqu'au 12mn classiques] Je le vois un peu différemment : beaucoup plus qu'une provocation il s'agit d'un rappel utile aux alliés de la Grèce, et à l'Allemagne au premier chef puisqu'elle tient la présidence tournante de l'UE et s'est en prime posée en médiatrice dans cette affaire. Message à plusieurs niveaux : "Voyez : nous aussi avons des revendications territoriales, mais les nôtres sont en plus en pleine conformité avec les traités auxquels tous les états de l'UE doivent souscrire. Pour ne pas envenimer les rapports avec la Turquie, depuis fort longtemps et en plein accord avec vous tous, états de l'UE, nous nous sommes interdits d'annoncer cette extension à 12 miles. Pour autant, comme le l'occupation du Nord de Chypre, ce sujet a toujours été l'un des sujets traités dans le cadre des négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE, ainsi d'ailleurs que l'adhésion au Traité de Montenego Bay, et plus généralement à tous les textes faisant partie de "l'acquis communautaire" non-négociable. L'application de ce texte n'est pas une provocation. La non-application provisoire de ce traité aux portions de notre espace maritime dont l'extension pourrait provoquer l'ire turque est la marque de notre volonté de dialogue, comme nous l'avons toujours fait ces dernières décennies. Ca se discute quand même : quand des manœuvres autour des grecs sont annoncées, que la Grèce signe des traités avec l'Egypte, je ne vois trop où elle se laisse dicter le tempo. Il ne faut pas se laisser aveugler par les cohortes de trolls turcs ou les braillements d'Erdogan.
    10 points
  2. Tiens c'est marrant c'est exactement ce que dit un des concierges de mon immeuble qui l'autre jour me faisait remarquer que ce virus avait été créé par Bill Gates ...
    7 points
  3. "A la mer", pas "en mer'', les aviateurs ne sont pas marins. Si ma mémoire ne me fait pas défaut, certains groupes de l'armée de l'air intègrent l'attaque de navires (et de sous marins), de manière formalisée, dogmatique, au cours de la seconde guerre mondiale. Il me semble bien que c'était l'un des attributs du Lorraine (342. Squadron), d'abord sur Boston, puis sur Mosquito. L'assaut à la Mer est resté, longtemps, l’apanage des groupes de bombardement. Notamment de l'Aquitaine (http://aviateurs.e-monsite.com/pages/1946-et-annees-suivantes/chasse-aux-barluts.html). A la création des commandements modernes, il y a eu débat sur qui, des FAS ou de la FATac, devait supporter cette mission. C'est dans cette brèche que s'est engouffrée la Marine pour affirmer qu'ils ne pouvaient être que les seuls opérateurs compétents en assaut à la mer. Cela n'a pas empêché les aviateurs de continuer à s'y entrainer (il n'y a pas eu une goélette démâtée par un mirage F1 en maraude dans le Golfe du Lion dans les années 80 ?), mais il me semble bien que, à la tête des états majors, les belles phrases des marins ont fini par s'imprimer (c'est pourtant curieux, chez les marins, ce besoin de faire des phrases).
    7 points
  4. Avant de vouloir négocier il faudrait déjà que les turcs (et les Allemands) précisent ce qu'il y a à négocier. C'est quoi ce fameux "partage" équitable prôné par les turc ? Il n'est pas question d'équité ici mais bien de droit. Si les turcs estiment qu'il ne serait pas respecté (pour x ou y raison qui restent à préciser) qu'ils saisissent au préalable la cji ou, à minima, qu'ils proposent une argumentation fondée sur la raison. La balle est dans le camps des turcs, qui revendiquent et qui sont donc en demande, pas dans celui des grecs ou de l'UE. Il ne faudrait pas que les Allemands oublient les conditions préalables nécessaires à l'amorce d'une "médiation" et elles ne sont pas réunies en l'espèce. En effet, les protagonistes de cette sombre histoire ne sont pas sur un pied d'égalité tant en termes de légalité que de légitimité.
    6 points
  5. Et surtout les Rafale font leur show dès leur arrivée. Normalement, un seul Rafale doit assurer le spectacle! Je crois que Dassault croit fermement en ses chances en Finlande... Les évaluations ont du bien se passer.
    6 points
  6. ---- En quoi y a-t-il urgence à aller effectivement à la confrontation armée ? Si la Turquie devait effectivement miner le Bosphore, envahir une ile grecque, commencer à exploiter la ZEE grecque, ou se lancer dans un programme nucléaire militaire, je ne dis pas, mais pour l'instant ? Ce qui est super-tangeant et ne devrait plus être toléré, c'est l'empêchement de la prospection dans les eaux territoriales de Chypre, et notamment au Sud de Chypre. Là, ça mérite peut être un peu de cinétique doux. Pour le reste : le premier qui tire a tort. Le troll (russe, iranien, algérien, syrien, chinois ? Faites vos jeux !) pointé hier, dont le fil Twitter signalait un hypothétique changement des règles d'engagements de la marine turque et plein d'autres annonces spectaculaires non-sourcées soulignant toutes l'importance de se battre tout de suite et très fort entre gens de l'OTAN, ce troll là s'en réjouit d'avance.
    6 points
  7. En référence à une "polémique" récente où ce point a réellement été défendu par des wokesters:
    5 points
  8. c’est vrai qu’à côté de CNN ... the most trusted name in news
    5 points
  9. 4 points
  10. Les EAU ne lâchent pas l'affaire et rajoutent un peu de pression dans la marmite:
    4 points
  11. Kurt Knispel était un vrai personnage de cinéma, barbe de 3 jours, coupe de cheveux loin d’etre réglementaire, uniforme retaillé et personnalisé, de vrais qualités humaines, sa carrière militaire fut brisée car il avait cassé la gueule d’un ss en train de massacrer un prisonnier guerre russe, moins connu car fuyant la propagande nazi, mais sans doute le meilleur tankiste allemand de la guerre
    4 points
  12. Début du show de kauhava sans le f-35 ? https://mobile.twitter.com/MiiHult/status/1299296932351836160
    4 points
  13. Houulala ! Vous enterez bien vite ce pays.
    4 points
  14. Comparaison n'est pas raison mais la situation aux USA commence à ressembler très fortement à la situation de l'ex Yougoslavie en 1990 Lignes de fracture ethniques distorsion entre l'état fédéral et les responsables d'état discours médiatiques non apaisant (doux euphémisme) politiciens nourrissant sciemment leurs extremes armes en circulation police impuissante à contrôler le bordel ambiant Quelqu'un à dit "balkanisation" ?
    4 points
  15. - lignes de fracture ethniques, d'accord, mais entretenues par qui? Les "blancs" accusés de "white flight" quand ils partent puis de "gentrification" quand ils reviennent? Comment ça marche? - distorsion entre l'état fédéral et les responsables d'état, d'accord, avec une responsabilité à attribuer à trump qui a cassé une partie de la "machine", et une autre pour les responsables d'état qui par idéologie et suivisme politique ont refusé les solutions évidentes pour assurer l'ordre comme le déploiement de la garde nationale ou du DHS parce que c'était leurs protégés qui allaient en faire les frais. Et ces cas-là c'est pas la faute de trump. - discours médiatiques non apaisant (doux euphémisme), d'accord, avec avantage 9 pour 1 aux MSM qui refusent les évidences et vendent de la fake news en boucle avec des buzzwords tout faits, du genre "peaceful protests" ou "mostly peaceful" alors que des commerces sont incendiés, des gens tabassés ou tués... - politiciens nourrissant sciemment leurs extremes, d'accord, essentiellement pour la gauche et les démocrates, c'est d'ailleurs un phénomène connu cette radicalisation à gauche. En image: - armes en circulation, oui, mais si on considère leur nombre et le volume de munitions, les américains armés légalement sont très pacifiques. Du moins si on s'appuie sur la notion empirique de "plus d'armes plus de risques" en tout cas. - police impuissante à contrôler le bordel ambiant, d'accord, mais la faute à qui? Qui a poussé le "defunding" de la police? Qui leur a interdit d'intervenir? Faisant exploser la criminalité? Pas les républicains. - Quelqu'un à dit "balkanisation" ? Elle ne surviendra que quand des éléments des forces armées prendront parti pour l'un ou l'autre camp AVEC LEURS ARMES. On y est pas encore même si la crise de conscience existe.
    3 points
  16. Bah si ! Le prix !!! Tu la vois l'allonge supplémentaire dans le budget ?
    3 points
  17. Je l'ai aussi, Otto Carius était un expert, et il ne fait pas l'éloge de ces engins, lui qui est mort il n'y a pas longtemps ( 2015 ) Ces chefs de char et tireur était juste impressionnant, Otto Carius dans son livre ( tigre dans la boue ) évoqué le tir d'un avion qui faisait des passage est tiré sur son blindé, bien qu'incapable de percé le char au 3 ieme passage son tireur dirige le canon du tigre sur l'avion est tir un premier coup qui raté, au 4 ieme passage l'avion s'aligne et paf, Heinz Kramer viens de faire l'unique victoire d'un char sur un avion de combat ( avec son canon principal ) Kurt knispel était aussi un sacré phénomène, et bien-sûr Michael Wittmann... C'est gars là on une carrière unique dans l'histoire de l'arme blindé...
    3 points
  18. En tous cas ce sont toujours les turcs qui donnent le tempo, obligeant forçant tous les autres impliqués à suivre derrière, en réaction ... Ce manque d'initiative est une situation assez inconfortable, pour ne pas dire préoccupante. Quoi qu'on en dise, l'initiative justement, elle est (toujours, et çà dure un peu trop) du côté turc ... Il serait grand temps de prendre ses responsabilités, et donc d'arrêter de courir derrière le pyromane en le regardant faire, ceci de façon mesurée et proportionnelle. A force de montrer de la crainte (et division sur le sujet), on risque d'avoir à juste titre réellement peur (des conséquences de ce carnaval naval), à un moment ...
    3 points
  19. Il me semble que ça n'a pas été relevé, mais notre ambassadrice Isabelle Dumont jusqu'alors en poste à Chypre a quitté ses fonctions de façon anticipée il y a quelques jours pour rejoindre la cellule diplo de l'Elysée. Elle avait notamment été 2ème conseillère de la mission diplomatique française à Ankara avant d'être nommée à la tête de l'ambassade de France en Ukraine : https://cy.ambafrance.org/Biographie-de-Mme-Isabelle-DUMONT Une bonne connaisseuse de l'Europe slave et de la MedOr.
    3 points
  20. Y'a pas de deuxième vague. La recrudescence des cas c'est la recrudescence des tests. Ce virus est instrumentalisé par une classe politique veule qui s'en sert pour officialiser une situation économique désastreuse en étant dedouanée des responsabilités (c'est pas nous, c'est le virus). Plus globalement la finance en profite pour détruire le tissu de l'économie réelle afin d'éclater la bulle gonflée à coups de monnaie de singe. Voire aussi les témoignages d'industriels qui attestent que l'appareil d'Etat à tout fait pour provoquer la pénurie de masques en Mars, et empêcher aussi la production d'appareils respiratoires.
    3 points
  21. UE : çà bouge(rait) ? https://www.ouest-france.fr/europe/ue/mediterranee-orientale-l-union-europeenne-s-apprete-a-sanctionner-la-turquie-6951298
    2 points
  22. Trump est en train de reprendre le dessus pour la prochaine élection présidentielle, les émeutes de Kenosha le favorise, l’élection se resserre et la victoire de Biden n'est plus assurée. La bataille sera serrée et débouchera sur d’interminables querelles juridiques, et un blocage complet des institutions. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/28/a-kenosha-le-scrutin-presidentiel-a-l-aune-des-violences-et-des-emeutes_6050182_3210.html Or Trump est l'ennemi de l'Europe en général et de l'Allemagne en particulier où Merkel s'oppose à sa réélection. Par exemple les USA soutiennent clairement Erdogan quoique sans trop le clamer, simplement pour contrer l'UE. Idem pour l'Iran, Nord Stream 2 etc... Dans l'affaire d'Iran les US et l'UE s'opposent vraiment avec perte de face pour les US qui vont rugir si les Russes et les Chinois réarment l'Iran lorsque l'embargo sera levé. Tout ça sur fond de Covid et de crise économique qui attise les rivalités... On est pas sortis de l'auberge.
    2 points
  23. "Démonstration de force en Méditerranée orientale" : http://www.lefigaro.fr/international/tensions-navales-en-mediterranee-orientale-20200827 Côté français, il faudra compter une frégate, un hélicoptère, trois avions Rafale ; pour l’Italie, une frégate ; pour Chypre, un patrouilleur ; pour la Grèce, une frégate et des moyens héliportés. L’exercice militaire conjoint des quatre armées a commencé jeudi et se déroulera ce vendredi en mer Méditerranée orientale, au sud de Chypre, là où la Turquie veut étendre son influence. Les quatre pays européens ont choisi d’opérer une démonstration de force. Ils se déploient non loin des navires turcs qui sillonnent la zone pour accompagner leurs bateaux d’exploration gazière, comme l’Oruç Reis, bâtiment sismique dont la mission, prévue jusqu’au 27 août, a été étendue, hier, jusqu’au 1er septembre. Récemment, il était entouré de neuf navires militaires, indique-t-on au ministère des Armées, comme une nouvelle preuve d’agressivité. La Grèce dénonce cette présence dans une zone maritime qu’elle revendique. La politique turque du fait accompli et de prédation des ressources du sous-sol a provoqué la colère d’Athènes et l’inquiétude des Européens. Le risque d’escalade est proche entre les deux pays voisins et hostiles. En ayant choisi clairement son camp, la France met en garde la Turquie. «Notre message est simple: priorité au dialogue, à la coopération et à la diplomatie pour que la Méditerranée orientale soit un espace de stabilité et de respect du droit international», a commenté sobrement jeudi la ministre française des Armées, Florence Parly. «Elle ne doit pas être un terrain de jeu des ambitions de certains ; c’est un bien commun», a-t-elle insisté sur Twitter. L’exercice militaire conjoint, baptisé «Evnomia», était prévu «depuis le mois de mars», promet-on au ministère des Armées, tout en reconnaissant, pince-sans-rire, «un certain sens de l’à-propos». Il intervient après des semaines de tensions croissantes qui ont aussi impliqué la France. En juin, la frégate Le Courbet avait été illuminée, c’est-à-dire visée par les radars de tir turcs. Le geste avait conduit Paris à protester, en vain, au sein de l’OTAN, contre le comportement du soi-disant allié. La France s’était ensuite retirée de la mission de surveillance maritime «Sea Guardian». La coopération militaire accrue entre Paris, Athènes et les autres puissances méditerranéennes se veut une réponse à ces provocations turques. Mais elle n’a pas dissuadé le président Recep Tayyip Erdogan. «Nous invitons nos homologues à se garder de toute erreur qui ouvrirait la voie à leur ruine», a-t-il menacé. Mi-août, deux navires turcs et grecs étaient entrés en collision. Et en réplique aux manœuvres navales des marines européennes, la Turquie a affirmé mercredi sur les réseaux sociaux avoir participé à un exercice conjoint avec un destroyer américain. La nouvelle a fait bondir au ministère des Armées où l’on met en garde contre la stratégie de communication turque - les navires turc et américain se sont seulement croisés en mer en effectuant la manœuvre de rigueur. «Quand des excès sont commis, il faut montrer qu’il y a des limites», indique-t-on au ministère des Armées, en assurant vouloir réaffirmer notamment le principe de liberté de navigation en Méditerranée. «Il y a une volonté de ces pays de renforcer leur présence et de réaffirmer le droit international», dit-on. L’exercice «n’est pas escalatoire», ajoute-t-on, en usant d’un néologisme peu convaincant. Il intervient au lendemain d’une tentative de médiation menée par l’Allemagne entre la Grèce et la Turquie. Berlin, comme d’autres États européens ou les États-Unis, ne partage pas la logique de démonstration de force de Paris. «La moindre étincelle peut conduire à une catastrophe», a déclaré mardi le ministre des Affaires étrangères allemand, Heiko Maas, en espérant ramener les protagonistes à la table du dialogue. Dans une position d’équilibre, il a mis en garde contre toutes les provocations de part et d’autre. Jeudi, à l’ouverture d’une réunion des Vingt-Sept de l’UE à Berlin, Heiko Maas a réaffirmé que les manœuvres en Méditerranée orientale «doivent cesser». «Nous avons besoin d’une solution diplomatique à ce conflit, a-t-il ajouté, et personne ne veut le résoudre avec des bateaux de guerre.» Athènes campe sur une ligne dure face à Ankara, qui a perdu toute crédibilité à ses yeux. «Nos forces armées restent sur le qui-vive», a lancé le premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis devant son Parlement. «La Grèce est aussi forte sur le terrain qu’elle l’est dans le dialogue», a-t-il prévenu. Côté turc, le bon vouloir n’est que de façade. «La Turquie est prête à un dialogue sans conditions préalables en vue d’un partage équitable», a commenté le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, au cours d’une conférence de presse. «Mais ce n’est pas possible si la Grèce pose des conditions préalables», a-t-il ajouté avant de rappeler les revendications de son pays en Méditerranée. Et, jeudi, la Turquie a annoncé que sa marine mènerait des «exercices de tir», le 1er et le 2 septembre, au large d’Iskenderun, dans une zone située au nord-est de l’île de Chypre. Mercredi à Berlin, les ministres de la Défense européens se sont retrouvés pour une réunion informelle. «Nous avons besoin de la médiation de l’Allemagne», expliquait-on au ministère des Armées en récusant toute divergence d’approche entre Paris et Berlin. «Nous avons besoin de reconstruire un agenda positif avec la Turquie», insistait-on. L’objectif semble toutefois lointain. «Les parties ne vont pas s’asseoir à la même table alors que des bâtiments de guerre se font face», a regretté jeudi le ministre allemand des Affaires étrangères.
    2 points
  24. quelle tristesse lorsque je lis cela :oui Grèce et Turquie sont membre de l'OTAN, MAIS la Grèce est surtout dans son droit, ET SURTOUT membre de l'UE.
    2 points
  25. Non ce n'est pas coûteux, que ce soit les salaires ou l'équipement rudimentaire qui va avec. Ce qui coûte cher sur Barkhane, au delà des salaires, c'est le "cordon" logistique et le fonctionnement général. Mais restons aussi réaliste sur le coût de Barkhane, ce n'est pas non plus faramineux. Nous faisons toujours une "fixation" sur les coûts de nos opex, y voyant toujours des "économies" à faire, mais le problème lié à cela a toujours été non pas le coût global, mais le non financement de ces opex, une sous budgetisation conduisant systématiquement à un surcoût à payer en fin d'année qui emmerdait en permanence et ou la défense participait en devant rogner sur d'autres enveloppes (souvent l'équipement) et ou Bercy voyait toujours le ministère sous le prisme d'un "problème" financier. Alors bon, c'était un moyen à l'époque d'obtenir plus d'argent par un financement interministériel, mais bon au niveau financier le budget militaire était perdant. Il a fallu attendre l'orientation budgétaire actuelle pour enfin budgétiser convenablement les opex et réduire voir supprimer le surcoût, grâce non pas à des économies, mais un accroissement du budget. Le coût de nos opex, vous le verrez, tant qu'il sera sur un niveau stable, même au delà du milliard, il ne soulèvera plus les mêmes débats, les mêmes regards car il est financé. Je constate tout de même que sur internet, dans les forums comme celui-ci, qu'on a encore par tradition, l'esprit qui tend à vouloir réduire les opex pour faire des économies afin de donner de l'argent aux armées pour de l'équipement. Mais cette réflexion n'est plus d'actualité quand on voit que chaque année on a 1.7 milliard de plus qui se superpose, on gratte plus trop les tiroirs et on ne cherche plus trop la petite économie (ce qui ne veut pas dire qu'on s'aveugle sur les dépenses, l'optimisation financière est permanente, c'est important de la maintenir). *** Pour en revenir sur le Mali, une force locale n'a pas besoin de beaucoup de choses pour être constituée. Depuis quelques mois nous sommes lancés dans le montage d'ULRI dans l'armée malienne (Unité Légère de Reconnaissance et d'Intervention). Elles sont constituées autour d'un modèle "compagnie" (environ 120 hommes, je ne sais plus quel est l'effectif précis chez les maliens). Sans rentrer dans le détail de leurs missions (son nom laisse un peu deviné), je vais mettre en avant le fait que c'est nous qui finançons l'équipement de ces unités. Ces unités qui arrivent et vont s'installer ici et là s'articuleront autour de motos, de pick-up et un peu de servitude pour la logistique. Les militaires recevant arme, casque, gilet et sac. Le groupe recevant quelques armements collectifs, des communications (on en reste sur du simple, même du marché civil comme le téléphone portable). Les prix des matériels mis en avant sont de l'ordre de 50 000€ le pick-up (type Technamm), 1000€ la moto. En tout, on tourne à 1.1 million d'€ pour équiper toute une compagnie, il est demandé une aide de 10 000€ par an pour entretenir cet équipement (ça ne veut pas dire que cette somme suffira, c'est une aide venant de nous). Alors si vous regardez ces chiffres sous l'oeil du travailleur gagnant 1500€ par mois, ça semblera "énorme" sauf qu'en réalité ça ne représente pas grand chose, c'est rien du tout que d'équiper 120 hommes pour seulement 1 million et d'entretenir cet équipement pour 10 000€ sur l'année. Après forcément cet équipement est ce qu'il est, mais nous sommes pas à rechercher une guerre zéro mort chez eux, s'ils veulent éviter des pertes, c'est à eux d'investir pour mieux, on leur donne une base de travail, qui n'est pas inférieur à ce qu'il y a en face d'eux, c'est déjà pas mal. Il y a quelques jours on parlait du fort en étoile, là aussi construit pour les maliens, son prix 500 000€. Ce n'est pas grand chose pour une protection défensive plus que correcte par rapport aux menaces sur place. Moi je suis même pour en construire une centaine s'il le faut, sur 2 ou 3 ans, on donnerait à l'armée malienne des positions défensives, sécurisantes pour qu'elle puisse mener ses opérations sans subir des assauts à 100 morts. Pour le moral, la confiance et le cloisonnement c'est très intéressant. Il faut savoir que la plupart de ces aides, de ces investissements ne viennent pas de notre budget militaire, mais sont ponctionnés sur l'aide au développement ou celle de l'UE. Il y a une volonté de financer directement des projets comme ceux-là plutôt que de faire un chèque en blanc aux autorités et ou on se demande ou il va. De plus en plus, notre aide à l'armée malienne sera d'ordre matériel, structurelle.
    2 points
  26. Mais aucune décision avant fin décembre et décision qui sera prise par les 27 chef d'état ( conseil européen) et il me semble qu'après il faut que cela soit voté en commission europeenne et au conseil de l'Union européenne sans jeu de mot c'est remise aux calandes grecques..... "Pour autant, Josep Borrell et le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas ont souligné que l'UE voulait d'abord donner une chance au dialogue pour tenter d'apaiser les tensions entre la Grèce et la Turquie, qui sont toutes deux membres de l'Otan." On est pas sorti des ronces ....
    2 points
  27. Méditerranée orientale : L'UE pourrait sanctionner la Turquie https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN25O20S/mediterranee-orientale-l-ue-pourrait-sanctionner-la-turquie.html
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  28. China’s Missiles Warn U.S. Aircraft Carriers to Stay Away Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Les missiles de la Chine mettent en garde les porte-avions américains Le PLA aurait lancé quatre missiles en mer de Chine méridionale Le mouvement est considéré comme un rappel des coûts élevés des conflits entre les pouvoirs La dernière volée de missiles lancée par la Chine dans la zone la plus contestée du monde a servi d'avertissement à deux cibles clés des États-Unis : les porte-avions et les bases régionales. Les missiles lancés dans la mer de Chine méridionale mercredi comprenaient le DF-21D et le DF-26B, rapporte le South China Morning Post, citant un proche de l'Armée populaire de libération. Ces armes sont au cœur de la stratégie chinoise visant à dissuader toute action militaire au large de sa côte orientale en menaçant de détruire les principales sources de projection de la puissance américaine dans la région. "La Chine signale aux États-Unis, à ses alliés et à ses partenaires que la Chine a une réponse aux groupes d'attaque des porte-avions américains, une réponse qui est toujours disponible et qui ne dépend pas des calendriers de déploiement", a déclaré Carl Schuster, membre auxiliaire du corps enseignant du programme de diplomatie et de sciences militaires de l'Université du Pacifique à Hawaï et ancien directeur des opérations du Centre de renseignement conjoint du Commandement américain du Pacifique. En effet, la Chine dit : "Si les États-Unis mettent deux porte-avions dans la mer de Chine méridionale, nous y enverrons des missiles tueurs de porte-avions". Les lancements montrent aux États-Unis le coût croissant de tout conflit armé, avec un rappel très visible de l'arsenal croissant de missiles balistiques à moyenne et moyenne portée de la Chine. Le président Xi Jinping a déployé la nouvelle force de fusées de l'APL dans le cadre d'un défilé militaire massif en octobre, montrant une capacité qui défie la supériorité militaire américaine en Asie pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Des chercheurs de l'université de Sydney ont averti l'année dernière que les missiles chinois pourraient anéantir les bases américaines pendant les "heures d'ouverture" de tout conflit. Un responsable de la défense américaine qui a demandé à ne pas être identifié a déclaré à Bloomberg News que la Chine avait tiré quatre missiles balistiques de moyenne portée lors d'une série d'exercices militaires cette semaine. Ils ont atterri dans la mer entre le sud de l'île chinoise de Hainan et la chaîne de colis litigieux près du Vietnam, a déclaré le fonctionnaire, non loin de l'endroit où les transporteurs américains ont effectué des exercices ces dernières semaines pour appuyer la décision de l'administration Trump de contester les revendications de souveraineté de Pékin. "La conduite d'exercices militaires sur le territoire contesté dans la mer de Chine méridionale est contre-productive pour apaiser les tensions et maintenir la stabilité", a déclaré le Pentagone dans un communiqué jeudi. Les actions de la Chine, y compris les essais de missiles, déstabilisent encore plus la situation en mer de Chine méridionale". Le ministère chinois de la défense a réitéré son affirmation selon laquelle les exercices n'étaient pas dirigés contre une seule nation jeudi, sans mentionner le lancement de missiles. Cependant, le porte-parole du ministère, le colonel Wu Qian, a accusé "certains politiciens américains" d'essayer de provoquer un conflit entre les deux nations, déclarant lors d'un briefing à Pékin que la Chine "n'avait pas peur". Jeudi, l'armée chinoise a publié une déclaration disant qu'elle avait expulsé un destroyer de missiles guidés de la marine américaine qui avait "pénétré" dans les eaux proches des îles Paracel. "Nous demandons instamment aux États-Unis de mettre fin à ce genre d'actes de provocation, de gérer strictement les opérations militaires maritimes et aériennes et de restreindre strictement leurs troupes de première ligne, afin d'éviter les accidents", a déclaré Li Huamin, un porte-parole du Commandement du théâtre sud de l'armée chinoise. Les essais de missiles semblaient destinés à la consommation américaine, plutôt qu'à un public national, la couverture sur l'internet fortement censuré du pays étant largement limitée aux reportages des médias étrangers. Au début de la semaine, la Chine a protesté contre le vol d'un avion espion américain U-2 près de la zone d'exercice en mer de Chine orientale, vraisemblablement pour recueillir des renseignements sur les capacités du pays. "L'objectif est de tester les capacités des troupes", a déclaré Li Jie, un expert naval basé à Pékin, qui n'a pas pu confirmer l'essai du missile. "On pourrait dire qu'il s'agit d'un avertissement aux États-Unis, car les États-Unis ont augmenté leurs activités militaires dans la mer de Chine méridionale." Alors que les deux puissances nucléaires ont de nombreuses raisons d'éviter un affrontement, le risque d'escalade augmente alors que les États-Unis et leurs alliés cherchent à repousser un Pékin plus affirmé. Ces dernières semaines, les États-Unis ont effectué une série d'exercices militaires dans la région et ont approuvé la vente d'un avion de chasse à Taïwan, dans le cadre d'une élection nationale, le président Donald Trump a tenté de se concentrer sur la Chine. Les récents exercices de la marine américaine dans la mer de Chine méridionale ont inclus des opérations conjointes des groupes de frappe des porte-avions USS Nimitz et USS Ronald Reagan le mois dernier et des exercices séparés du Reagan ce mois-ci. Ces actions font suite à l'annonce du 13 juillet du secrétaire d'État Michael Pompeo, qui a clarifié l'opposition légale des États-Unis aux revendications chinoises sur la plus grande partie d'une voie maritime vitale, dont certaines parties sont également revendiquées par le Brunei, la Malaisie, les Philippines, Taïwan et le Vietnam. Le risque réel est qu'un conflit entre les États-Unis et la Chine au sujet de Taïwan dégénère en guerre nucléaire, en partie parce que le DF-26 peut être armé d'ogives nucléaires et conventionnelles, a déclaré Jeffrey Lewis, directeur du programme de non-prolifération en Asie de l'Est au Middlebury Institute of International Studies en Californie. "Si les États-Unis voyaient les missiles DF-26 se mobiliser pour frapper les porte-avions américains, le président devrait ordonner des frappes contre les bases de missiles dans toute la Chine, et pas seulement dans les zones côtières", a déclaré M. Lewis. "Les États-Unis frapperaient probablement les forces nucléaires chinoises. Il serait très difficile de limiter un tel conflit". La Chine a lancé au moins un autre missile DF-26 ces dernières semaines, dans ce que le journal Global Times du Parti communiste a qualifié de réponse aux opérations de transport des États-Unis. Le journal avait auparavant vanté ses missiles "tueurs de porte-avions" sur Twitter - en tirant une réfutation laconique de la marine américaine, qui notait que les navires de guerre étaient néanmoins "toujours là". Bien que la Chine n'ait pas encore prouvé sa capacité à couler un navire de guerre en mouvement, le coût de la perte d'un porte-avions de 10 milliards de dollars, des troupes et du matériel à bord - et de tout le prestige militaire américain qu'ils représentent - serait incommensurable. Cette menace pousse les planificateurs du Pentagone à envisager des moyens moins voyants de projeter la force, une étude interne du ministère de la défense recommandant de réduire la flotte de porte-avions du pays de 11 à 9, rapportait Defense News en avril. L'arsenal de missiles de l'APL est l'un des nombreux facteurs qui poussent les États-Unis à modifier leur dispositif de sécurité en Asie, le Pentagone envoyant des bombardiers B-1 à Guam, où ils sont plus vulnérables aux attaques. L'inquiétude face à cette menace a également contribué à la décision des États-Unis de se retirer du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire avec la Russie et de chercher à engager des pourparlers tripartites sur les armes avec la Chine. Avant même les lancements de cette semaine, la Chine avait discrètement intensifié les essais de missiles balistiques, dans une tentative apparente d'évaluer leurs capacités opérationnelles. Le pays a tiré plus de 100 missiles balistiques l'année dernière, soit plus de trois fois le record de la Corée du Nord, a rapporté Kyodo News en février, citant des personnes connaissant bien le sujet. La Chine possède ce que l'ancien commandant du Pacifique Harry Harris a appelé "la force de missiles la plus importante et la plus diversifiée au monde", avec des dizaines d'armes différentes en cours de développement. Le DF-21D peut parcourir plus de 1 500 kilomètres (900 miles), tandis que le DF-26 peut emporter des ogives sur une distance estimée à 4 000 kilomètres, ce qui est suffisant pour atteindre Guam. Il y a de "vraies questions" sur le fait de savoir si les transporteurs tueurs de la Chine fonctionnent réellement, a déclaré Ankit Panda, chercheur principal du programme de politique nucléaire de la Carnegie Endowment for International Peace à Stanton. Les derniers tests pourraient donner aux États-Unis une chance de mieux comprendre leurs performances. "La Force de fusées de l'Armée de libération du peuple a un programme de tests très chargé et il s'agissait probablement d'un entraînement opérationnel", a déclaré Panda. "Mais cela rappellera certainement aux gens à Washington que l'armée chinoise continue de se moderniser et peut refuser l'accès à la marine américaine dans certaines parties de l'Asie-Pacifique."
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  29. J'ai du mal à voir comment fonctionneraient les lignes de fracture, si on en arrivait réellement à un stade approchant un scénario yougoslave: l'aspect de séparation territoriale semble difficile à mettre en oeuvre à moins de déplacements absolument massifs de population (ou de massacres/internements d'une ampleur phénoménale) hors de quelques Etats passant complètement dans un camp (même les Etats les plus "bleus" ou "rouges" sont généralement de l'ordre 60-40). Des lignes ethniques ne peuvent séparer des entités territoriales plus grandes que des comtés/paroisses, et pour l'essentiel, on aurait affaire, en cas de conflit plus ouvert, à un scénario bosniaque à l'échelle étasunienne, mais sans puissances extérieures pouvant intervenir et peser, directement ou non, et faire partie du "jeu" (comme la Serbie ou la Croatie): Canada et Mexique ont des moyens limités, et le second a vraiment d'autres chats à fouetter sur son propre territoire, même si un chaos étasunien ouvrirait probablement grand les portes d'une situation infernale dans les Etats du sud du pays. Mais dans l'absolu, on parle bien d'affrontements dans presque tous les Etats qui ont une population un peu conséquente, au sein des communautés elles-mêmes, avec pour résultat soit l'oppression d'un camp (ou plus) par l'autre, soit un bain de sang. Ah, et autre différence avec un scénario yougoslave: on parle des USA au XXIème siècle, soit une population de gras du bas pour qui le summum de l'activité physique est de devoir quitter le canapé pour aller payer le livreur de pizza ou choper une biniouze dans le frigo, et d'urbains métrosexuels qui considèrent comme un exploit digne d'Instagram d'aller à leur spin class une fois par semaine. Pas d'une population avec encore de fortes proportions d'agriculteurs, d'ouvriers et autres travailleurs manuels, et des urbains généralement actifs et minces (Yougoslavie en 1991). C'est une chose d'avoir des petites masses d'étudiants dans un certain nombre de villes, qui ont une vraie capacité de nuisance souvent terrifiante.... C'en est une autre d'avoir la masse de manoeuvre pour accomplir quelque chose à l'échelle d'une guerre civile. On dit qu'il faut des jeunes pour faire une révolution... Faut aussi qu'ils soient capables de se bouger le cul, et aptes à supporter les coups; pour l'instant, essentiellement, les gamins qui jouent à la révolution ne se sont jamais vus dire "non" fermement ou réellement empêchés d'agir (un peu toujours le truc: quand le canon vous pête au cul, on commence à voir qui est encore un "volontaire/combattant").
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  30. Kurt Knispel ou le meilleur tankiste de l’histoire A lire ici.
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  31. Les Aster block 1 NT auront un nouvel autodirecteur en bande Ka (vs Ku avant), c'est plutôt le Mica NG qui risque d'hériter d'une évolution de cet autodirecteur que l'inverse.
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  32. 4 avions qui tirent 8 meteor de loin contre un raid supérieur en nombre histoire de rééquilibrer la confrontation....
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  33. non Istres Chypre 2500 km Istres Syrie 2800 à 3200 km l'escadron ADLA d'Istres le 4/7 sur Jag puis le 2/4 sur 2000 N outre sa spé nucléaire avait pour seconde mission l'assaut naval
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  34. On parle d'un avion qui a 40% plus de carburant interne, certes. A relativiser par le fait qu'on utilise un moteur plus gros. Donc avion plus performant assurément, mais dont les performances influent sur l'autonomie. A relativiser aussi que 40% de carburant en plus n'allongent pas l'allonge de 40%, puisque cette masse supplémentaire gomme pour partie qu'elle permettrait. Tout ça pour un avion qui devait ne faire que 3% de masse supplémentaire (+200kg, 7t pour le E au lieu de 6.8t pour le C). Mais qui au final en fait...8. Soit 17% de + Donc nous avons un avion qui prends 40% de carburant supplémentaire, avec une masse qui fait 17% de plus, ainsi qu'un moteur qui pousse 20% de plus. Mon petit doigt me dit que l'allonge supplémentaire va pas être évidente à trouver.
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  35. C'est fin, cultivé, délicieusement subversif un vrai régal !
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  36. I knew there was a reason i spoke of « kit »... found an article a read a long time ago These include the extremely secretive DEDIRA (Démonstrateur de Discrétion du Rafale, Rafale discretion demonstrator), which focuses on new and innovative processes to improve the airframe’s low- observable qualities against air-defence radars and fighter air-intercept radars. “We are currently having discussions with the Armée de l’Air and the Marine Nationale regarding their future operational needs and requirements,” the programme director confirmed. “Many options are being scrutinised, from the development of a UCAV to an increase in the number of Rafales. Nothing has been decided yet. What I can tell you is that we will not alter the Rafale’s airframe if we do not need to and that we will keep its proven aerodynamic shape. “The Rafale retains a huge growth potential, especially regarding the size of the radar antennas and the dimensions and weighs of its weapons. We might adopt radar cross-section reduction kits, but without radically modifying the airframe. We will keep all options open. For example, we are considering the possibility of increasing the number of decoys carried by the fighter. In this respect, a DIRCM [directional infrared countermeasures] turret used to generate a laser jamming signal to defeat an incoming missile could well find its way onto the Rafale.”
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  37. C'est surtout que dans la plupart des villes et comtés où ces violences se passent, la gouvernance locale a non seulement laissé faire, souvent nié la gravité des faits (voire nié qu'ils se passaient), mais aussi dans bien des cas encouragé, laissant la foule établir une "routine" d'aller brailler dans la rue, et surtout la portion faite de gens devenant des vrais "habitués" (pour divers types de motivations: conviction politique, suivisme/conformisme, vol/pillage, violence gratuite, défoulement), avec en filigrane des groupes actifs exploitant la situation, manipulant foule et perceptions, poussant la politique du pire, facilitant le développement des phénomènes qui accompagnent les mouvements de foule (déresponsabilisation, désinhibition, fièvre collective, sentiment d'impunité...) et leur "impression" dans les cerveaux/mentalités d'un certain nombre de gens. Bref, les autorités laissent faire (voire encouragent), pour un tas de raisons: lâcheté, irresponsabilité, peur de faire le truc impopulaire, activisme personnel/proximité idéologique (cas du maire de Portland par exemple ou de la conseillère municipale communiste de Seattle qui a lancé la manif sous les fenêtres du domicile de Mme le maire), calcul de campagne avec volonté de transférer les problèmes locaux dans la trame narrative nationale (pour dire que c'est tout la faute de l'agent orange)... Ce dernier point semble avoir été au final un assez mauvais calcul, s'il faut en croire les sondages: 3 mois de bordel violent encouragé par les démocrates, malgré tout le déni ou la narration trompeuse de médias partisans, semblent commencer à poser problème à suffisamment de monde. le ton à gauche a commencé à changer un peu, y compris dans les grands médias. Un peu seulement. Mais bref, quand les autorités ne font pas leur boulot pendant 3 mois, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un certain nombre de citoyens commencent à se remuer le cul et prendre certaines choses en charge par eux-mêmes. C'est un peu en somme ce que la "zone autonome" de Seattle avait démontré à petite échelle: tout le monde dans la bulle médiatique s'est focalisé sur les activistes prenant un quartier de la ville en otage pendant plusieurs semaines, généralement en s'émerveillant (sauf dans les quelques médias de droite qui adoptaient la posture inverse, jusqu'au catastrophisme absolu) de la chose, en couvrant ses horreurs et conneries... Portant aux nues ces quelques dizaines/centaines de roleplayers pourris/gâtés jouant à la révolution... et personne n'allait voir sur place ou, surtout, ne s'inquiétait des milliers d'habitants du dit quartier ainsi pris en otage, qui ont, après la fin de la zone, commencé à s'épancher et parler des menaces, du racket, des contrôles permanents, de la dégradation du quartier, de la paralysie de l'activité, des vols.... Et évidemment des violences qui ont donné 4 fusillades confirmées (plus beaucoup de tirs "pour le fun"), 2 morts, un blessé grave (par balle: les coups et blessures et coups de couteau n'ont pas été comptés). Mais quid de la chose dans la majorité des grands médias? Nib: on s'émerveille des quelques dizaines de wannabees, on ignore les milliers de gens dont la vie, les biens et l'activité ont subi de vrais dommages. Pas organisés, silencieux, et pas bons pour la trame narrative. Et les autorités de la ville pendant ce temps? Aux abonnés absents, avec une maire appelant ça un nouveau "summer of love".
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  38. Une forte perte de leadership moral pour les USA, qui compte pour fédérer des coalitions larges derrière soi et obtenir des décisions unanimes au Conseil de Sécurité, par exemple.
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  39. Oui, en Syrie il a fallu la guerre civile pour généraliser ce comportement, aux USA ça fait partie de la culture locale depuis la colonisation. https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_mass_shootings_in_the_United_States_in_2020 https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_mass_shootings_in_the_United_States_in_2019 https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_mass_shootings_in_the_United_States_in_2018 Bref, rien que de très normal, pas de quoi en s'angoisser. En France, on fait la grève tout le temps, en Amérique on se tire dessus, à chacun ses coutumes.
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  40. Effectivement, je pense que l'on est dans une situation où le jeune homme pense vraiment bien faire, il essai d'aider, fourni son kit de secours a des manifestants blessés, tout dégénère subitement, et la... A l'instant où il essai de ce dégagé tout dérape, et il ce trouve obligé d'ouvrir le feu, il le fait, avec une certaine maîtrise, que peu de personnes auraient eu.
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  41. A note que c’etait 2030 en 2016 2032 en 2018 et maintenant 2035. mon petit doigts me dit qu’ils seront idéalement maintenus jusqu’a l’arrivée du ngf.
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  42. Oui mais en mer Égée pas en mer Ionienne face à l'Italie. Perso je me dis que la Grèce annonce ça maintenant pour se garder un casus belli sous le coude plus tard. Forcer les Turcs à attaquer les premiers forcerait les pays qui hésitent à soutenir la Grèce et à autoriser à intervenir les pays qui le souhaitent... Avec les pleins pouvoirs de police dans toute la zone bleue. A 6 mn la Grèce possède 43% de la mer Egée, la Turquie 7%. A 12 mn la Grèce possède 71% de la mer Egée, la Turquie 8%. Tout le monde y gagne !
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  43. J'ai retrouvé : "Le 8 juin 1995, en réponse à la ratification par le Parlement grec de la Convention sur le droit de la mer, l'Assemblée nationale turque avait adopté à l'unanimité une résolution donnant au gouvernement turc les pleins pouvoirs - mêmes militaires - afin de protéger les "intérêts" fondamentaux turcs, s'il advenait que la Grèce applique son droit garanti au niveau international."
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  44. Oh c'est pas d'après moi, moi je ne suis personne. Il y a 3 ans en 2017 ils pensaient à introduire des clauses "stop loss" pour FORCER leurs pilotes de chasse à rester dans les forces, comme ça s'est vu pour l'US Army en 2004: https://www.businessinsider.fr/us/us-air-force-considering-stop-loss-to-keep-pilots-2017-4 In addition to those inducements, the Air Force is reportedly considering more aggressive measures to retain fliers. Air Mobility Command chief and Air Force Gen. Carlton Everhart told CQ Roll Call that he and other senior Air Force generals planned to meet with US airline executives in May to discuss ways to stem the outflux of pilots in a manner that benefits both the service and the airlines without resorting to "stop-loss," or involuntarily extending military personnel's tours of duty. Everhart said that airline representatives were already aware of what was at stake. "I said to the industry … if we can’t meet the requirements, the chief could drop in a stop-loss — and you need to understand that," he told Roll Call. Stop-loss policies have been implemented in the past, but they are not typically well received. In 2004, when the US Army said thousands of active and reserve troops could be forced to serve an extra tour overseas, John Kerry, a Vietnam Veteran and then a presidential candidate, decried it as a "backdoor draft." Later that year, a California Army National Guard soldier challenged it in court, arguing the stop-loss measure had no relation to the terrorism threat to the US. According to Everhart, the exodus of pilots and other support crew members was having a deleterious effect on the campaign against ISIS. "If I don’t have pilots to fly, the enemy has a vote," he said to Roll Call, "and if I can’t put warheads on foreheads, then [ISIS] is winning." The US military's service branches are all dealing with insufficient pilot numbers, but the shortage is especially acute for the Air Force — including active duty, Air Force National Guard, and Air Force reserve wings. The branch is 1,555 pilots short of the mandated 20,300. Testimony cited by Roll Call indicated 950 of those absent were fighter pilots. Lt. Gen. Gina Gross, the Air Force's personnel chief, said last month that the service was short 1,211 fighter pilots. The dearth of manpower extends to support crews — the Air Force was lacking 3,400 maintenance personnel at the end of last year. Everhart told Roll Call that pilots were increasingly discouraged by the effect that mission requirements and budget restrictions had on them. Continuous deployments abroad leave little time for family or training, and while at home, pilots are often pulled in to administrative duty and see little time in the air. In an effort to keep them onboard, the Air Force has gotten approval to offer up to $35,000 a year to pilots who stay in the service. Those who max out their extensions and stay 13 years can earn up to $455,000. But the draining of the Air Force's ranks is likely to continue, possibly even for a decade or two, according to Everhart. Throwing "more money at the problem," isn't guaranteed to fix it, said California Rep. Jackie Speier, the top Democrat on the House Armed Services Subcommittee for military personnel. "Military pilots serve for love of country and for love of flying," she said. Tu imagines? Tu offres 455.000 $ de bonus déguisé à des mecs pour qu'ils restent 13 ans dans le business, et les gusses se barrent quand même. Il y a bien une raison non? Il faut vraiment que ce soit un bullshit job du plus haut degré. Mais enfin pilote de chasse c'est pas le meilleur job du monde en théorie? Il y a 2 ans en 2018 ils proposaient à de plus en plus de retraités de l'USAF de revenir dans les forces: trump est alors intervenu avec un "executive order" pour donner à l'USAF le pouvoir de faire revenir 1000 pilotes. Rien que ça. https://www.stripes.com/news/air-force-tries-to-ease-pilot-shortage-by-asking-more-retirees-to-come-back-1.528869 KAISERSLAUTERN, Germany – Commercial airlines may be hiring retired pilots, but so is the Air Force. The service announced on Wednesday that it may return as many as 1,000 retired pilots, combat systems officers and air battle managers to active duty for up to 48 months under a major expansion of a voluntary recall program. Depending on a pilot’s experience and the needs of the Air Force, some older pilots could return to the cockpit and even see combat duty. The Voluntary Retired Return to Active Duty program is being expanded to all pilots and maximum tour lengths are being more than doubled to help ease a serious shortage of qualified aviators, Air Force officials said. “This represents a very significant expansion” of the program, said Michael Dickerson, a spokesman for the Air Force Personnel Center. The Air Force, Navy and Marine Corps have all experienced pilot shortages in recent years, with fighter pilots a particular need, according to a Government Accountability Office study released earlier this month. Fighter pilots who spoke with the GAO “consistently stated that the typical workload has significantly increased in recent years due to, among other things, changes in fighter aircraft tactics and technology and reductions to administrative support in squadrons.” Meanwhile, commercial airlines offering greater living stability have recruited to replace their own cadre of retiring pilots. That has placed further stress on those who stay in uniform. “We're burning out our people because we're too small for what the nation is asking," Air Force Secretary Heather Wilson told reporters in November after saying she had spoken with a pilot back from his 17th deployment. In September, the Air Force announced it was accepting up to 25 retired pilots to return to active duty for up to 12 months to primarily fill critical-rated staff positions. It was only for fighter pilots and it was capped at 25 by the previous law. But in October, President Donald Trump amended an executive order that expanded the Air Force’s authority, allowing it the option to return up to 1,000 retired pilots to active duty. Air Force officials said at the time the service was still working out the details on how it planned to use the executive order to address a shortfall of nearly 2,000 pilots. Wilson approved the extension for implementation on May 11, the Air Force said. The Air Force will consider applications from all retired pilots, combat systems officers and air battle managers, those in the 11X, 12X and 13B career fields. Qualified aviators nearing retirement may also apply to extend their service under the program. Those selected to return to active duty “will primarily fill rated staff and active flying staff, test, training and operational vacant positions,” Dickerson said. “There is no limit on any particular area and a retired officer’s experience will benefit any unit they return to as we grow the force” and focus on squadron revitalization. Participants can be matched to stateside or overseas requirements, filling critical billets that would otherwise remain vacant. A deployment would be voluntary only, unless a pilot is assigned to a combat-coded unit, officials said. They won’t be eligible for an aviation bonus or promotion consideration. To be eligible to return to service, officers must have retired from active duty within the past five years, or be within 12 months of retiring when submitting their application. They must be captains, majors or lieutenant colonels under the age of 50. Those older than 50 will be considered on a case-by-case basis. Applicants must also be medically qualified for active duty and have served in a rated staff position within 15 years, or have been qualified in an Air Force aircraft within 10 years of applying for flying positions. Officers who retired for physical disability are not eligible to apply. Applicants must submit a resume and their last five officer performance reports, among other requirements. Candidates wanting to fly must list their previous flying experience in the aircraft requested. Applicants can also request a rated staff position, including the staff for which they’d like to work and the location. Applications will be accepted until Dec. 31, or until all openings are filled. Applicants should allow several months to complete the entire process, Dickerson said. Additional information is available on the VRRAD page of the personnel center's website. Retired pay stops the day before resuming active duty. Upon return to retirement, retired pay is calculated according to how long the service member served on active duty. ...Bon et bé apparemment 3 ans plus tard ce n'est toujours pas réglé. En 2017 on relit, il manquat 1555 pilotes sur 20300. Et bah désormais en mars 2020 soit juste avant le déclenchement du COVID et au moment où les avions finissaient parqués, il manque 2100 pilotes sur 21000! https://www.airforcetimes.com/news/your-air-force/2020/03/04/air-force-no-progress-in-closing-pilot-shortfall/ Air Force: No progress in closing pilot shortfall Several years into a major effort to fix an alarming shortage of pilots, the Air Force has little to show for it. Air Force officials told lawmakers on the House Armed Services subcommittee on readiness Tuesday that at the end of fiscal 2019, the service was short 2,100 pilots — 10 percent of the 21,000 pilots it needs to execute the National Defense Strategy. Top Air Force leaders have said since at least 2017 that they were facing a roughly 2,000-pilot shortfall, indicating the situation has not improved — and in fact, may have gotten a little worse. The Air Force in 2016 began increasingly discussing the problem of pilot retention and it’s difficulty in holding on to skilled pilots in the face of a major hiring wave by deep-pocketed commercial airlines. Pilot training also has not been producing enough new pilots to keep up with the Air Force’s needs. In November 2017, former Secretary Heather Wilson warned that the shortfall had swelled from 1,500 pilots to 2,000, and was a long-term threat that had the potential to “break the force.” In written testimony Tuesday from acting Undersecretary of the Air Force Shon Manasco, Vice Chief of Staff Gen. Seve Wilson, and Space Force Vice Commander Lt. Gen. David Thompson, the service said that with pilots in short supply around the world, and expected to grow increasingly in-demand, “recruiting, developing and retaining aviators remains a significant challenge.” Increasing production of new aviators is the best tool the Air Force has to stop this shortfall, the officials said. Bref c'est le bazar. Mais l'allié impromptu dans cette situation pourrait être la crise du COVID puisque les avions de ligne ne volent plus mais les avions militaires si, et que le transport aérien mondial va mettre des années à retrouver son dynamisme. Amenant les pilotes à soit revenir dans les forces (sans vouloir m'avancer il me semble que c'est possible dans une certaine mesure) soit ne plus les quitter. Est-ce que ce sera suffisant pour redresser la barre, ça je ne sais pas.
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  45. Optimiste avec ça
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  46. Je ne connais pas les règles de confidentialité en vogue mais ce dont je suis sûr c'est que de cacher des informations par ailleurs parfaitement compréhensibles au grand public n' est pas hautain mais carrément méprisant : lorsque je travaillais il y a peu avec des ado (12-17 ans) ils étaient parfaitement capables de saisir qu'une Suzuki GSXR hypersport va plus vite freine plus fort et réaccélère mieux qu'une Harley, qu'un pistolet qui ne tire pas droit c'est de la daube et qu'un chargeur à 8 balles (missiles) vaut mieux qu'un autre à 4 et enfin qu'un ordi/moteur de recherche/programme pas du tout au point vérolé de virus c'est à éviter. Les Suisse ne sont pas des débiles profond tout juste capables de glisser un oui et de payer. Quand aux constructeurs qui proposent une merde absolue il faut bien sûr le faire savoir et tant pis s'ils sont vexés, idem pour les gouvernements qu'ils représentent. Si je suis aussi remonté contre le F35 et contre ceux qui semblent vouloir le laisser c'est pas par hasard : il n'y a aucun équivalent dans l'histoire d'un avions construit à 500 exemplaires, qui soit à ce point inférieur à tous ses concurrents et éventuels adversaires, qui ne soit à ce point pas au point. Qu'il participe à une compétition en 2026 (FOC) je pourrait le comprendre mais actuellement absolument pas.
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  47. Only 364 Kms From Lhasa, 2nd Batch Of Rafale Jets At Hasimara Minutes Away From Critical Chinese Posts Hasimara Air Force Station in West Bengal’s Alipurduar district is expected to house the second squadron of the Rafale jets to be received by end of mid-2021. The Hasimara airbase holds strategic importance as it lies only 364km away from Lhasa airport in Tibet’s capital. Hasimara is under the operational command of the Shillong-based Eastern Air Command, which shares the security concerns of the Line of Actual Control (LAC) along with the Western Air Command and Prayagraj-based Central Air Command. “The second base for Rafale is planned at Hashimara (West Bengal). Pakistan is not the real enemy as far airpower is concerned, but our eastern neighbor China is. When we didn’t have Rafale, we had moved three squadrons of Sukhoi in the east. With Rafale, we will have an adequate number of airborne fighters and fighter bombers to look after the China threat,” former Vice-Chief of Air Staff Air Marshal Barbora told The Tribune. The first squadron of the French origin jets was received at the Ambala Air Force Station in Punjab. New Delhi has allocated a budget of Rs 400 crores for these two Air Force Stations to build facilities, develop shelters, hangers, and maintenance facilities to house the Rafale jets. The Hasimara base was created after the 1962 Indo Sino war. It earlier had a MiG-27 squadron which is being now replaced by Rafales but it presently has no squadrons. Although, it has also housed several other fighter jets including Gnats, Ajeets, Hunters, MiG-21Bis, and the Mig-27 ML fighter jets. “Earlier, it was planned that one squadron of the Rafale would be based out of the Sarsawa Air Force Station in Uttar Pradesh. However, issues relating to land acquisition eventually led to the selection of the Ambala Air Force Station to prepare itself for a two-front war in the northern side from Pakistan and China,” said Grp Captain (retd) R K Das. “We have some porous border in the Eastern sector, so Hasimara Air Force base being fortified,” he added. After the recent clash at the LAC in Galwan valley, India has ramped up its military preparedness by making emergency procurement of munitions. Hasimara airbase is responsible for guarding the tiny Chicken’s Neck or the Siliguri Corridor in North Bengal, a narrow stretch of land about 22 kilometers wide that connects the country’s mainland with the northeastern states. Nepal on the north and Bangladesh on the south. Hasimara base is also responsible for guarding the Nathula pass in Sikkim from the Chinese. https://eurasiantimes.com/only-364-kms-from-lhasa-2nd-batch-of-rafale-jets-at-hasimara-minutes-away-from-critical-chinese-posts/
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