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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 25/01/2022 dans toutes les zones

  1. Ceux qui au hasard sont les plus proches qui brasier ? Du coup, desole, mais a la limite,l 'avis des ukrainiens on s'en tamponne (comme de celui des serbes de croatie, bosnie, kosovo, des tibetains, des royingas etc) Une finlandisation, accord preferentiel economique avec l'UE (et s'ils veulent, la Russie), pas d'entrée ds l'OTAN mais frontières garanties par les 2 parties, ca ne me parait pas tiré par les cheveux
    6 points
  2. Faudrait pas oublier quand même que la Russie s'est porté garante des frontières ukrainiennes lors de la dénucléarisation du pays. Cela dir à mon sens ce n'est ni à l'OTAN ni à la Russie de décider, mais aux Ukrainiens.
    6 points
  3. En fait, il dit qu'il y a eu une conférence de presse ou le ministre de la défense indonésien a déclaré que le Rafale a été choisi au détriment du F-15. Déjà, bravo aux média indonésiens pour leur refus du buzz parce que personne n'en parle de cette conf de presse. Elle est tellement secrète qu'on n'en trouve pas trace sur le web (sauf lui qui est au courant grâce à des sources tellement secrètes qu'il ne peut pas les citer...) C'est absurde... Le seul truc que j'ai trouvé en googlant c'est ça en date du 21: https://www.pikiran-rakyat.com/nasional/pr-013528828/prabowo-subianto-sampaikan-perkembangan-pengadaan-pesawat-tempur-dassault-rafale-dan-f-15ex Et ça dit juste, une fois traduit : Perso, c'est toujours la même situation qu'en juin 2021. Et le F-15 est toujours là. Après, ce qui a l'air d'être potentiellement magnifique c'est quand notre ami d'Avions Légendaires nous dit: alors qu'en googlant, le premier article qui en parle c'est ça et il nous dit: Paye ton contre-sens... En termes de qualité de la trad, ça me rappelle mes versions latines de 5ème... C'est une accusation gratuite, mais on l'impression qu'il google des trucs au pif, qu'il les traduit à la shlag et qu'il les poste pour faire du clic sans rien vérifier... Il se moque du monde donc je pense qu'on a le droit d'être un peu énervé...
    6 points
  4. Alors j'ai pas accès à l'article, mais connaissant le gonz et sa façon de travailler, c'est clairement du pifométrique ++. Il faut vraiment pas lui attribuer plus de mérite que n'importe quel bloggeur ou fana défense sur Twitter. La seule chose qu'on peut dire de cette photo (si elle n'a pas été retouchée), c'est qu'un Rafale en configuration lourde a décollé, et que la photo a, "à n'en point douter," été prise AVANT un appontage simulé (la crosse est sortie). Le fait qu'elle ait été prise APRÈS un décollage ski jump est possible, et même plausible, mais simple conjoncture pour le moment. Euh... ça date de 2015 hein ! Alors, dans le genre "unpopular opinion", lors des premières opérations en Afghanistan, les Harrier anglais décollant STOL des porte-aéronefs classe Invincible faisaient plus de sorties, avaient une meilleure portée opérationnelle et embarquaient plus d'armement que nos Super Etendard CATOBAR. Ça faisait mal à l'égo ! Tout ça pour dire que tout le débat CATOBAR vs STOBAR vs STOVL ne vaut la peine que si les navires embarquent des avions aux capacités similaires. C'est là qu'une éventuelle utilisation opérationnelle du Rafale par l'Indian Navy pourrait nous offrir un point de vue intéressant (oui parce que je suis pas sûr que les données sur les différentes variantes du J-15 chinois soient super transparentes) Mouais... On compare pas vraiment la même chose. Un PA STOBAR (avec Rafale ou autre) reste aussi limité qu'un PA STOVL sur beaucoup de choses: pas d'avions de guet aérien, pas de grosses configurations d'emport pour les chasseurs, etc. A ce petit jeu, le PA STOVL peut même avoir quelques avantages: capacité à opérer des décollages et appontages simultanés (selon les doctrines d'emploi, Short ou Vertical), capacité à agir comme navire amphibie, meilleures performances comme porte-hélicoptères (si on part sur un vrai pont plat, sans tremplin notamment), possibilité de se contenter de navires vraiment petits (classe 20.000t) et donc moins chers, etc. Bref, chaque solution a ses avantages et ses inconvénients, et la comparaison entre les deux concepts atteint bien vite ses limites. Si le Rafale M est sélectionné par l'Indian Navy, ce sera son seul et unique prospect export, il ne faut pas se faire de films.
    6 points
  5. Je crois que vous avez du mal a comprendre ce qu'un exercice d'ampleur symétrique implique... Oui comparativement au 80k de l'armée de terre, ca parait énorme mais pour les russes ca représentante à peine plus de la moitié des effectifs quand on parle du retour au symétrique c'est pas étonnant. Ensuite il faut pas se cacher la Russie agite ses muscles dans un but de négociation, on agite rarement ses muscles pour attaquer, on le fait en silence. En revanche le manque de résultats des discussions peut convaincre les décideurs que la voie des armes est la seule encore crédible. La Russie demande essentiellement un recule des missiles de croisières et balistiques pour éviter une attaque décapitante, si on peut négocier la dessus tout en permettant aux russes de vérifier la chose. Alors les choses se calmeront lentement.
    5 points
  6. chillout. pas d'enfant à bord dans l'aéronavale.
    5 points
  7. Ca fait partie du passage sur le rapport poids/poussée. Une catapulte ça peut envoyer n'importe quoi en l'air, y compris une Citroën Visa GTI (vieille pub, pour les d'jeun's pas encore sevrés ). https://youtu.be/4QOB1uBboSQ (retrouvée)
    5 points
  8. Bon d'après ce qui m'a été dit (des vieux potes qui bossent pas loin de Paris) a priori la décision est "validée" et ce depuis quelques semaines ... Mais FRANCHEMENT je viens de lire la publication de l'autre zazou, mais il est à baffer ce mec tellement il est imbu de lui même, gonflé de prétention; c'est à en rêver que le contrat ne soit pas finalisé rien que pour lui claquer le beignet. Arnaud si tu nous lis je t'en conjure offre moi une IRL ... rien que pour le plaisir de discuter !
    5 points
  9. Raison de plus pour ne pas se lancer dans un modèle réduit d'un truc qui a aussi coûté cher et ne marche pas beaucoup mieux... Leur problème c'est d'être au top 10 ans après les autres. Et là j'invoque le pass TMor, parce qu'on n'est pas vendredi
    5 points
  10. … Pas de problème : on signe où et quand ?
    5 points
  11. Bah cé simpl, Baiden y va aidé lukrain pour empeché la fransse de vendr des rafael pour équipé la forsse aériene de lukrain Fai tes propre recherches, kwa!
    5 points
  12. Pour résumer : complètement nawak. Il gagnerait quoi Biden là-dedans ?
    5 points
  13. De la corruption au gouvernement du Koweit ??? NON, Je peux pas y croire !!! Un lanceur d'alerte à Kuwait city ??? WHAOUH !!! Ah ... c'est un major et un colonel ??? Là, c'est possible ... ces pauvres petits fonctionnaires n'ont pas pu résister Fut un temps où les frais commerciaux dans le golfe étaient de l'ordre de 30%. Certaines mauvaises langues, dont je ne suis pas, prétendent que ce montant avait été largement dépassé dans le contrat al yamamah avec le KSA. Les frais y auraient atteints des records, jamais battus depuis. Bien entendu, à ce tarif là, les petits fonctionnaires ne touchaient que des miettes. Mais c'était avant Edwy? Il est trop occupé par les maquettes de Rafale.
    5 points
  14. c'est le scénar de tempête rouge ça faut que les russes le relisent ^^ surtout la fin
    4 points
  15. Il y a une grande différence. Dans le premier cas, cela a été acté par 2 traités internationaux signés et ratifiés en bonne et due forme. Dans le second cas, ce serait un engagement verbal, dont les parties prenantes ont des souvenirs divergents, jamais suivi de négociations formelles sanctionnées dans un traité, qui plus est avec un pays qui a cessé d'exister quelques semaines plus tard. Alors on peut discuter à l'infini sur ce qui aurait été dit à l'époque (sur lequel il y a déjà pas mal de littérature) ou ce qu'il aurait fallu faire (ou non), mais cela a peu de sens de créer une symétrie entre des traités internationaux et cet échange.
    4 points
  16. Il y a eu des élections depuis. Si les ukrainiens veulent se rapprocher de l'otan ou de la Russie, qui sommes nous pour décider de leur sort?
    4 points
  17. https://photos.app.goo.gl/cbULZ3HN5P1v9JuG8 pour comprendre les anglais... Suis déjà loin....
    4 points
  18. Bah quoi, il ne va tout de même pas divulguer M. Marc DeCafé et Mme Entrailles De Poulet.
    4 points
  19. Le truc, c'est qu'une tribune est par nature un écrit militant, encore plus en période électorale. Et il vaut mieux connaitre le rédacteur, au dela de son grade
    4 points
  20. Je n'en suis pas certain, non. Le marché de l'eurofighter est segmenté, par partenaire et par zone géographique, et chacun des partenaires a fait son choix en matière de Radar. Le client prendra le radar associé au partenaire et le consortium verrait d'un très mauvais œil l'apparition d'une concurrence interne en fonction des équipements de chacun.
    4 points
  21. en plus certains lecteurs ont l'outrecuidance de lui demander ses sources !
    4 points
  22. Non, non et non. Le but de ces armes n'a JAMAIS été de frapper les troupes adverses pour freiner ou ralentir leur progression. Leur but a été et est TOUJOURS de frapper non pas que les forces sur le terrain mais avant tout de montrer aux dirigeants adverses notre volonté de faire stopper leur agression au besoin en passant au stade supérieur. Si nous avions voulu faire du tactique nucléaire, ce n'est pas quelques dizaines d'engins qui auraient suffi mais des centaines. Si par exemple aujourd'hui la France était l'agresseur et que notre ennemi appliquait notre doctrine, avec les ASMP il aurait le choix de toute une palette de cibles, politiques (siège de conseil régional, fort de Brégançon...), économiques (raffineries de l'étang de Berre, Flamanville, etc...), religieux (Lourdes ...) Pour vous le prouver, je voudrais attirer votre attention sur une manoeuvre qui s'est déroulée dans les années 80 et qui consistait à contrer un débarquement Carmin sur les côtes des Landes. Le général qui commandait le camp Azur fait alors entrer en jeu un régiment Pluton. La réaction tant politique que militaire ne s'est pas faite attendre. Le général Azur s'est fait vertement réprimandé pour avoir osé imaginer un instant un emploi TACTIQUE de cette arme. La clef, quelque soit l'engin, a et est toujours dans les mains du président de la République
    4 points
  23. 4 points
  24. On ne va pas enterrer tout un camp pour deux attaques dans l'année. Ce n'est pas pour "l'image", ce n'est pas non plus propre à la France ou l'occident, c'est une logique militaire, capacitaire, je ne crois pas que les russes ont des bases enterrés en Syrie par exemple. Un camp c'est un camp, ce n'est pas un avant poste d'une ligne de front. Les tentes comme tout le reste ça se construit en surface, vous n'allez pas creuser dans ce sol pour aménager des zones de vie et à la saison des pluies vous avez tout qui s'effondre ou qui sera noyé. Vous imaginez les investissements (pas que financier) que c'est afin d'avoir un truc enterré qui tient la route pour parer une menace si faible? Aucune armée dans le monde ne ferait cela, même s'il y aurait 1 attaque par semaine ça ne se ferait pas. On fait logiquement comme tout le monde, on va créer des abris durcis qui serviront de refuges dans les moments de pilonnages, on va mettre des bastion wall pour délimiter et découper certaines zones et empêcher ainsi les éclats. Mais il faut cesser de chercher toujours des choses extrêmes au moindre mort, je sais que le concept de la guerre zéro mort est bien figé dans certains esprits, mais quand on est engagé militairement il y a des risques et tout ne peut pas être évité. Alors oui, en 10 ans on a notre premier mort dans une attaque indirecte sur la base de Gao, mais il ne faut pas venir juger la protection du site comme si ça serait un camp de vacance. C'est un camp militaire lambda et le civil de l'extérieur il voit une forteresse de bastion wall, de barbelés. C'est vraiment faire fausse route que de croire qu'on impose un concept "camping" aux armées pour faire bonne presse, non ce sont bien les militaires qui gèrent leurs installations et les dispositifs de protections.
    4 points
  25. Rafale International
    4 points
  26. Arrête de casser du rêve avec des évidences aussi triviales. Si on commence à réfléchir avant de parler, ça va vite devenir silencieux par ici
    3 points
  27. Je trouve très déplacé de reprendre les théories mises en avant par certains Républicains comme quoi Biden serait lentement atteint par la sénilité. Et tout ça parce qu'il n'arrive guère à être cohérent - de moins en moins en fait - et qu'il peut à l'occasion se lâcher de manière assez brutale - récemment en traitant un journaliste de "fils de p..." en public. Enfin, il s'agit à l'évidence de théories du complot ! Voyons, ce n'est pas parce qu'un homme de 79 ans est souvent décousu voire parfois décompensé qu'il y a la moindre raison de croire que cela pourrait avoir quoi que ce soit à voir, même de très très très loin, avec le début d'une sénilité ! Ah il est très colère M'sieur Evans-Pritchard, oui. Il faut dire que la Grande-Bretagne est vertueuse, elle ! Le moyen évident par lequel elle peut faire pression sur le régime kleptocratique de la Russie, c'est-à-dire menacer de s'attaquer à leurs avoirs dont une bonne partie est à Londres - et les kleptocrates sont peut-être patriotes, mais c'est au grisbi qu'ils tiennent le plus - elle l'utilise, elle, malgré qu'il soit dommageable pour la City. Vous dites ? En fait... non ? Une chose est claire en tout cas à l'esprit de M. Evans-Pritchard. L'Allemagne elle, et les autres Continentaux avec elle, doit menacer de cesser d'acheter du gaz à la Russie. Et le fait que cela pourrait coûter une diminution assez catastrophique de l'activité de la première industrie du Continent est un bonus bienvenu inconvénient que la morale commande d'accepter. Or, la morale, c'est très important aux yeux de M. Evans-Pritchard. C'est en effet de l'apaisement puisque l'Allemagne ne se tire pas une balle, ou plutôt une rafale de mitraillette dans le pied, pour un pays qui est pourtant son allié. Euh attendez ... non en fait, l'Ukraine n'est pas un allié de l'Allemagne. Et la décision de ne pas expulser la Russie de SWIFT, si elle est confirmée, décision américaine, c'est certainement de la faute des Allemands ! "Architecture de sécurité européenne" ? Il y a deux versions : - Ca n'existe pas encore (avis par exemple d'Emmanuel Macron) - Ca existe déjà, ça s'appelle OTAN Dans les deux cas... l'Ukraine n'en fait pas partie J'ai du mal à imaginer que le risque de se retrouver dans cette situation n'ait pas été identifié avant l'envoi des deux "projets de traité" de décembre dernier. Et s'il a été identifié, il a été accepté. C'est donc que Poutine s'est déjà résolu à appliquer les "mesures militaro-techniques" qu'il évoque, si Etats-Unis et OTAN ne bougent pas suffisamment à son gré. Il s'est volontairement mis dans la situation de ne pouvoir que très difficilement faire machine arrière - afin de renforcer sa position de négociation. Ce qui ne signifie pas nécessairement qu'il va ordonner une intervention militaire voire une invasion de l'Ukraine. Car les "mesures militaro-techniques"... cela pourrait être autre chose. Oui, mais ce qui est nouveau dans la situation actuelle, ce n'est pas le déploiement militaire même de grande taille près de l'Ukraine. C'est la manoeuvre diplomatique russe depuis décembre. La crédibilité politique me semble faible. Je ne vois guère les Etats-Unis se lancer dans ce genre de "coup". La crédibilité technique est assurée. Les silos Mk 41 placés en Roumanie et en Pologne peuvent abriter et tirer des Tomahawk, de portée classifiée mais supérieure à 1 600 km. Et les Tomahawk ont une charge utile de 450 kg, largement suffisante pour une ogive nucléaire. Il a d'ailleurs déjà existé dans le passé une version nucléaire de ce missile avec tête W80 de puissance variable 5 à 150 kt. Donc si on est un planificateur de défense russe essayant d'évaluer la menace potentielle, il y a bien un argument comme quoi les Américains n'ont pas placé de missile de croisière nucléaire en Roumanie et en Pologne. Mais cet argument, c'est "Rôooh allez ils vont pas faire ça, voyons !" Tous les planificateurs de défense ne seront pas nécessairement convaincus.
    3 points
  28. Suffit de voir la crise thermonucléaire (oui le calembour est volontaire) des US quand ils ont appris l'existence du 9M729... Après, personne n'est blanc comme neige dans le m*rdier actuel: il est toujours utile de le rappeler vu l'avalanche actuelle de positions style "les russes sont méchants" et les "us sont gentils". Le monde est très loin d'être binaire
    3 points
  29. On n'a pas une banque publique d'investissement en France ? On pourrait créer un genre de Taxe Tobin pour que toutes les transactions financières apportent un peu d'argent à Bpifrance avec lequel on finance nos industries stratégiques comme il le convient.
    3 points
  30. VAUBAN remet ça ! "À chaque croisement, c'est la voie américaine qui est choisi : Patriot hier, P-8 Poseidon aujourd'hui, F-35 demain...sans oublier, face à la France, de défendre ses intérêts industriels." https://www.latribune.fr/opinions/du-neant-de-la-relation-strategique-franco-allemande-au-divorce-necessaire-902628.html "Du néant de la relation stratégique franco-allemande au divorce nécessaire Après la diffusion le 23 mars 2021 de la tribune sur les erreurs allemandes de la France, le groupe Vauban, qui rassemble une vingtaine de spécialistes en activité des questions de Défense, revient sur l’échec de la politique allemande menée depuis 2017." ARTICLE EN CLAIR ! QQ EXTRAITS Trois ans après la signature du Traité d'Aix-la-Chapelle (22 janvier 2019), le constat est sans appel : la relation franco-allemande dans la défense et l'armement est un échec cuisant. Il est vrai qu'entre méprises françaises et traîtrises allemandes, l'échec était d'emblée prévisible et même annoncé dans ces mêmes colonnes depuis 2020. Alors que la nouvelle coalition au pouvoir en Allemagne a adopté son contrat de gouvernement (24 novembre 2021) et que la France prend les rênes de la présidence européenne, il est nécessaire d'en revenir aux causes premières de cet échec pour en tirer la conclusion que l'Allemagne n'est décidément pas le bon partenaire de la France dans la défense. France-Allemagne : de méprises en traîtrises La première méprise française est de considérer que l'Allemagne pourrait, un tant soit peu, se détacher des Etats-Unis au profit d'une Europe de la défense : c'est aussi la traitrise allemande que de le laisser croire.... La deuxième méprise de Paris - et la deuxième traîtrise allemande -, est de croire que la politique des moyens parviendra à combler les divergences.... Troisième méprise de la France et troisième traîtrise allemande : donner à penser que la relation bilatérale peut changer France - Allemagne : deux identités stratégiques différentes Sur le plan diplomatique, le contraste est saisissant... Sur le plan idéologique, le contrat de coalition confirme que l'Allemagne demeure foncièrement anti-nucléaire (la poursuite de la mission nucléaire de l'OTAN sous tutelle américaine est compensée par la volonté d'une Allemagne sans armes nucléaires à terme), neutraliste (acceptant paradoxalement la tutelle de l'OTAN pour se défausser de toute réflexion géopolitique) et pacifiste (pour les missions de son armée encore plus sévèrement encadrées à l'avenir). Sur le plan militaire, la plateforme de gouvernement adoptée le 24 novembre 2021 renforce la doctrine allemande - atlantiste d'abord, européenne ensuite -, qui lui fait embrasser des conceptions stratégiques dépassées France - Allemagne : les fruits amers d'un Traité Trois ans après le Traité d'Aix la Chapelle, on voit bien ce que ce dernier a apporté à Berlin - le soutien de Paris dans la conquête d'un siège permanent avec droit de veto au Conseil de sécurité des Nations-Unies et l'industrie aéronautique, spatiale et terrestre française sur un plateau d'argent - mais que l'on voit mal ce qu'il a eu de bénéfique pour la France.... Le bilan pour un passé si récent en est édifiant : qu'en sera-t-il pour l'avenir ? ... Face à un tel bilan, la voie de la raison imposera en avril prochain d'en venir à la seule issue possible et souhaitable : le divorce du couple franco-allemand faute de consentement ou par nullité constatée du consentement. France-Allemagne : l'heure du retour à la liberté... Trois ans après le Traité d'Aix-la-Chapelle et trois mois après le contrat de coalition, après tant de méprises françaises et de traîtrises allemandes conduisant à tant d'abandons, comment ne pas voir le néant d'une relation franco-allemande qui nie aussi puissamment l'identité stratégique profonde de la France ? Comme l'Antigone de la pièce d'Anouilh, il est temps de dire : "je suis ici pour vous dire : "non !". "
    3 points
  31. Désolé ce titre est arrivé dans ma boite aux lettres alors que c'est un titre de 2016 !
    3 points
  32. c'est un piège a double tranchant surtout quand c'est tendu à une puissance nucléaire. J'ai plus l'impression qu'il voulait dire que la reaction US serait forte mais proportionnée, comme il arrive difficilement a finir les phrases qu'il commence ... ou commence difficilement celles qu'il finit dans ce cas là.
    3 points
  33. En même temps c'est le meilleur bouquin de clancy... De la à dire que c'est crédible !!!!
    3 points
  34. Si les usines à trolls sont actives toute l'année sur tout sujet touchant à la Russie, leur activité est impressionnante en ce moment sur tous les sites d'information : le moindre texte d'actualité francophone (cela doit être pareil dans les autres langues) parlant de la situation en Ukraine est inondé de commentaires pro-russes bien hargneux fleurant bon la propagande old school. A mon avis, les quotidiens style Le Figaro devraient à présent verrouiller tout simplement les commentaires sur ces thèmes.
    3 points
  35. la version C a des ailes plus grandes, une meilleure autonomie et est plus manoeuvrante (sauf manoeuvre utilisant la soufflante bien sur). Tu as plus de renforcement structurels. L'effet d'industrialisation, le B et C ont été commandé à 250 exemplaires chacun US mais les exportations du B aide alors que celle du C sont inexistantes. Apres la B est probablement bien plus cher à l'usage que le C.
    3 points
  36. Pour continuer de commenter l'affaire du vice-amiral Schönbach, ce que je trouve remarquable c'est la façon dont les journalistes de l'Agence France Presse [1] et de Belga [2] se sont évertués à rendre incompréhensible la position du chef de la marine allemande, en omettant la colonne vertébrale de son discours, l'argument massue qui est « Même l'Inde et l'Allemagne ont besoin de la Russie. Nous avons besoin de la Russie contre la Chine » [3]. Sans cet argument, ce qu'il dit et qui est repris apparaît décousu et irrationnel, dans le petit monde provincial européen où la Chine n'est pas dans le radar et où l'on réfléchit au mieux à 4 ou 5 ans à l'avance et non à 40 ou 50 ans à l'avance. L'Europe et l'Inde sont deux sous-continents de la masse continentale eurasiatique. Et dans le contexte indo-pacifique, l'idée se comprend parfaitement. La preuve c'est que l'australien Hugh White le dit. Au moment où j'ai traduit ce passage, j'ignorais ce qu'avait dit Schönbach le jour même, et ce n'était pas du tout prémédité de ma part, c'est une pure coïncidence : - Du coup, cela peut aussi expliquer la déclaration d'Olaf Scholz sur sa réticence à sanctionner la Russie [4], ce qui punirait l'Allemagne, mais aussi... punirait la Russie. Or si l'on punit la Russie, on affaiblit la Russie, et si on affaiblit la Russie, la Russie n'investit plus au Kazakhstan, et la Chine devient la puissance dominante au Kazakhstan : [1] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/demission-du-chef-de-la-marine-allemande-apres-des-propos-controverses-sur-l-ukraine-20220122 [2] https://www.rtbf.be/article/conflit-en-ukraine-un-amiral-allemand-somme-de-s-expliquer-apres-des-propos-controverses-sur-la-russie-10920081?id=10920081 [3] https://theprint.in/world/china-slams-germanys-ex-navy-chief-for-his-call-to-de-link-close-beijing-moscow-ties/812470/ [4] https://www.swissinfo.ch/eng/germany-urges--prudence--in-potential-sanctions-against-russia-over-ukraine/47285604
    3 points
  37. Le Typhoon sera disponible avec différents radars AESA, et le client pourra choisir celui qui lui convient le mieux. Niveau performance, ça devrait être très bon voire excellent car les entreprises qui y travaillent (SELEX Galileo, etc.) sont au top dans leur domaine, pas d'inquiétude à avoir là-dessus.
    3 points
  38. Même si on mettait un radar Cobra en plus des GA10, on ferait quoi ? Je ne suis pas persuadé que répliquer (avec une efficacité à coup d'obus de 155mm) sur une position de tir ENI non observée dans la minute qui suit l'attaque soit une solution viable.
    3 points
  39. Ce qui est signe que ça n'en est pas une.
    3 points
  40. Mauvaise question. La bonne question est : "les Allemands signent où et quand (et quels sont les préambules interprétatifs qu'ils rajouteront ensuite) ? De notre côté on ne signe rien tant qu'on n'a pas les réponses.
    3 points
  41. Un élément à peut-être prendre en compte dans l'équation : la même spécialiste de la Russie avait également avancé sur Public Sénat que Poutine serait malade selon les rumeurs (impossible pour nous de savoir si elles sont fondées ou pas). Ce qui l'aurait poussé à prendre plus de risques que d'habitude dans ce bras de fer diplomatique et militaire, pour sa postérité historique de rassembleur des terres "russes". On peut douter que cela réussisse mais c'est extrêmement important que la France tente quelque chose car si les choses dégénèrent c'est l'Europe de l'Atlantique à l'Oural qui en souffrira, pas les Américains qui cyniquement pourraient y trouver leur intérêt : d'abord les Ukrainiens, puis la masse de la population russe du fait des sanctions, puis l'UE, en premier lieu l'Allemagne (la France moins mais ses banques déjà y laisseront aussi des plumes).
    3 points
  42. Il n'est pas impossible que le KF-21 soit un F-35 réussi ...
    3 points
  43. The authorities thanked an unnamed whistleblower for helping the government obtain information about the misuse of funds and said efforts to collect and examine evidence continue. Edwy? Un commentaire?
    3 points
  44. Quelques précisions «Le président s'entretiendra bientôt avec Vladimir Poutine pour au fond lui proposer un chemin de désescalade», a déclaré la présidence française, en précisant que l'échange aurait lieu «dans les prochains jours». «Il pense qu'il y a de l'espace pour la diplomatie, pour la désescalade», a-t-elle ajouté, alors que les bruits de bottes se multiplient autour de l'Ukraine. Dans ce contexte, l'ambassadeur Pierre Vimont, représentant spécial d'Emmanuel Macron pour la Russie, se rendra mardi à Moscou, a précisé l'Elysée. La France, l'Allemagne, la Russie et l'Ukraine tiendront ensuite une réunion mercredi à Paris sur l'Ukraine au niveau des conseillers diplomatiques. Elle associera les conseillers d'Emmanuel Macron et du chancelier allemand Olaf Scholz, le vice-premier ministre russe et émissaire du Kremlin pour les négociations de paix en Ukraine Dmitri Kozak, ainsi que le directeur de l'administration présidentielle du président Volodymyr Zelensky. Ce format quadripartite dit «Normandie» vise à mettre en oeuvre les accords de paix de Minsk de 2015, aujourd'hui au point mort, pour régler le conflit entre Kiev et les séparatistes ukrainiens prorusses dans le Donbass. (...) «Ce soir ou demain la Rada ukrainienne reviendra sur la loi de transition», a précisé l'Elysée. Ce texte, préparé à l'été 2021, reconnaît la Russie comme «Etat agresseur et Etat occupant», ce que Moscou rejette totalement, et est jugé contraire aux accords de Minsk. «Nous pourrons ensuite négocier des mesures humanitaires» telles qu'échanges de prisonniers et ouverture de checkpoints, a ajouté l'Elysée. «Et nous essaierons d'obtenir une date» pour des négociations entre Kiev et les séparatistes sur «le statut du Donbass», a-t-il poursuivi.
    3 points
  45. Et bien non ! Parce qu'aucun politique ne jouera ce jeu là pour faire du social et se faire ré-élire Encore une fois une confusion entre le stratégique (balistique) qui vise à la solution finale ou l'ASMP qui est du pré-stratégique destiné à faire passer le message. Dans ce que tu signales en terme de précision c'est la possibilité d'élargir la palette de cibles ... surtout quand tu peux frapper le bunker dans lequel ton homologue ennemi s'est réfugié
    2 points
  46. Lien des rapports sur l’incendie du Richard Bonhomme quelques extraits traduit par deepl https://www.secnav.navy.mil/foia/readingroom/SitePages/Home.aspx?RootFolder=%2Ffoia%2Freadingroom%2FHotTopics%2FBHR and MFR Investigations&FolderCTID=0x012000C9F89F68DF40E744A067873ECF6220C0&View={854CB8F6-5C90-46E6-A4A1-11FD0F9B23C6} « Origines 1. L'origine de l'incendie à bord du BONHOMME RICHARD fait l'objet d'une enquête criminelle depuis le 16 juillet 2020. L'enquête, qui est toujours en cours à la date du présent rapport, est dirigée par le Naval Criminal Investigative Service (NCIS), soutenu par le Bureau of Alcohol, Tobacco, Firearms and Explosives (ATF). 2. L'ATF a procédé à un examen systématique de la scène de l'incendie et a déterminé que le feu avait pris naissance dans la zone de stockage des véhicules inférieure (Lower V). L'ATF a classé l'incendie comme incendie criminel. L'ATF a défini l'incendie comme l'application délibérée d'une flamme nue sur des boîtes en carton ou sur des vapeurs liquides inflammables sur ou près de ces boîtes dans le Lower V. L'ATF a déterminé l'origine et la cause de l'incendie en se basant sur une analyse des faits recueillis tout au long de l'enquête et sur les déductions logiques qui en découlent, y compris l'élimination d'autres sources de chaleur dans la zone d'origine. L'identité de tout individu qui aurait pu se livrer à ces actes fait toujours l'objet d'une enquête. 3. L'ATF a déterminé qu'une fois le feu allumé, il s'est propagé à la quantité importante de matériaux combustibles stockés dans le bâtiment V inférieur (voir la figure 1), qui comprenait des douzaines de d’emballages remplis de matériel et d'équipement et trois véhicules alimentés en carburant (un chariot élévateur à fourche, un monte-personne et un tracteur de fret. » Des dégats considérables 63 % du navire détruit Alu fondu En terme de responsabilité….tout le monde en prend. Chapitre 5 Responsabilité L'ordre de convocation exige des recommandations sur la responsabilité. La perte totale d'une immobilisation exige un examen minutieux de tout le personnel afin de produire des recommandations pleinement informées. L'ordre de convocation indique clairement que notre évaluation rigoureuse ne doit pas être influencée par le rang, la classe de rémunération ou le niveau de commandement d'une personne, d'une entité ou d'une organisation responsable. Ce rapport identifie une série de déviations et de défaillances, mais toutes ne sont pas des facteurs causals ou contribuant directement à l'incendie à bord et à la perte du USS BONHOMME RICHARD (LHD-6). Une conclusion s'impose : aucune défaillance unique n'a entraîné la perte du navire, et la responsabilité n'est donc pas concentrée sur une seule personne, mais plutôt partagée entre plusieurs commandants, commandants en chef (CO) et personnel subordonné. Dans certains cas, il s'agit d'erreurs d'omission tandis que d'autres sont marqués par des actes de commission. En élaborant ces recommandations, l'équipe d'enquête a mis au point le cadre ci-dessous afin de maintenir une approche délibérée et cohérente. L'équipe a consacré beaucoup de temps à ce cadre une fois les conclusions des faits et les opinions terminées. Trois facteurs centraux ont été utilisés pour évaluer tous les individus en vue d'une recommandation potentielle de responsabilisation : (1) Les actions ou inactions d'un individu ont-elles été causales ou ont-elles contribué à la perte du BONHOMME RICHARD ? (2) La personne avait-elle une obligation ou une responsabilité liée à la protection de BONHOMME RICHARD contre l'accumulation de risques qu'elle n'a pas respectée ? (3) Dans le cas d'individus occupant une position unique d'ancienneté et de responsabilité, leur performance en matière de surveillance et de jugement était-elle suffisamment déficiente pour remettre en question la confiance ? A. BONHOMME RICHARD 1. CAPT Gregory Thoroman, USN. En tant que Commandant (CO), sa responsabilité est absolue, à la hauteur de ses responsabilités. L'exécution de ses fonctions a créé un environnement de formation, de maintenance et de normes opérationnelles médiocres qui a directement conduit à la perte du navire. 2. CAPT Michael Ray, USN. En tant qu'officier exécutif (XO) et chef de l'équipe de formation au contrôle des dommages (DCCT), il est responsable du maintien de la capacité de survie du navire, de la gestion de l'état de préparation de l'équipage à gérer les pertes, et de la supervision principale de tous les exercices de contrôle des dommages (DC) à bord du navire. De plus, en tant que gestionnaire du système de gestion de l'entretien et du matériel (3M) du navire, il est responsable de la mise en œuvre d'un programme efficace de restauration de l'équipement en état d'entretien inactif (IEM). Son incapacité à assumer ces responsabilités a conduit directement à la perte du navire. 3. Le Command Master Chief (CMC) Jose M. Hernandez, USN. En tant que Command Master Chief, il joue un rôle important dans tous les aspects de l'état de préparation et de l'accomplissement de la mission du navire et il est responsable de l'harmonisation des objectifs et de la culture de l'état-major supérieur du navire afin d'exécuter efficacement la mission du navire. Le fait qu'il n'ait pas réussi à s'acquitter efficacement de ce rôle a conduit directement à la perte du navire. 4. . En tant qu'ingénieur en chef (CHENG), il est responsable en tant qu'officier supérieur du département d'ingénierie, en plus de ses responsabilités en tant qu'officier de contrôle des dommages (DCO). Son incapacité à s'acquitter efficacement de ces rôles a directement conduit à la perte du navire. 5. . En tant qu'assistant au contrôle des avaries (DCA), il est le principal assistant du DCO dans le domaine du DC et de la lutte contre l'incendie et est l'officier immédiatement responsable des programmes de DC, y compris l'administration, la préparation du matériel et la formation. Son incapacité à s'acquitter efficacement de ce rôle a directement conduit à la perte du navire. 6. . En tant qu'officier de quart supérieur (OTS), il est responsable du rendement de tous les officiers de quart, y compris des normes de formation et de qualification des officiers de service du commandement (OSC). De plus, il est responsable de la mise en œuvre des politiques et des pratiques de veille. Son incapacité à remplir efficacement ce rôle a directement conduit à la perte du navire. 7. . En tant que premier lieutenant, il est responsable de la gestion de l'arrimage du matériel et de l'équipement dans les compartiments appartenant au service pont, notamment la zone d'arrimage des véhicules inférieure (Lower V) et la zone d'arrimage des véhicules supérieure (Upper V). Son incapacité à s'acquitter efficacement de ce rôle a directement conduit à la perte du navire. 8. . En tant que médecin principal (SMO), il est responsable de son personnel, de son matériel et de son équipement, y compris de l'entreposage dans le service médical. Son incapacité à exercer efficacement cette responsabilité a contribué à la perte du navire. 9. . En tant que CDO le jour de l'incendie, il est responsable du commandement et du contrôle du navire et détient l'autorité du commandant pendant son service. Son incapacité à s'acquitter efficacement de ce rôle a mené directement à la perte du navire. En ce qui concerne l'atténuation, c'était la première fois qu'il occupait le poste de CDO et ses efforts ont été entravés par un équipage qui n'était pas correctement formé ou préparé à répondre au sinistre. De plus, en tant qu'assistant au contrôle des avaries (ADCA), il a fait part de ses préoccupations concernant l'état de préparation de l'équipage et l'état matériel du navire dans les mois précédant l'incendie, mais les dirigeants du BONHOMME RICHARD n'ont pas pris de mesures d'atténuation ou de correction efficaces. 10. . En tant que premier maître du service de la mécanique, il est responsable de la supervision du processus de la fiche de quart du service de la mécanique et de la supervision de tout le personnel enrôlé du service de la mécanique. Son incapacité à s'acquitter efficacement de ce rôle a mené directement à la perte du navire. 11. . En tant que membre de la section de service 5, le jour précédant l'incendie, il a quitté le navire pendant la nuit sans autorisation et est revenu juste avant la relève de la section de service. En tant que premier maître enrôlé du service d'ingénierie présent lorsque l'incendie s'est déclaré, il n'a pas réussi à diriger efficacement les efforts de lutte contre l'incendie. 12. . En tant que membre enrôlé le plus ancien du département d'ingénierie en service le 12 juillet 2020, il est responsable d'exercer une direction efficace de l'effort de réponse au feu. Son incapacité à remplir efficacement ce rôle a directement conduit à la perte du navire. 13. . En tant qu'officier de pont (OOD) le jour de l'incendie, il est responsable de la sécurité et du bon fonctionnement du navire et de la station, ce qui inclut toutes les communications provenant du pont arrière, les rapports et la supervision du quart. Son incapacité à s'acquitter efficacement de ce rôle a directement conduit à la perte du navire. 14. . En tant que premier maître du contrôle des avaries (DCLPO), il est chargé de comprendre toutes les phases des procédures de contrôle des avaries du navire, y compris l'entretien de l'équipement et la formation du personnel. Son incapacité à s'acquitter efficacement de ce rôle a directement conduit à la perte du navire. En atténuation, il n'a pas été en mesure de travailler à bord du navire au cours des 45 jours précédant l'incendie en raison d'un problème médical. 15. . En tant que LPO de la division des réparations, il est chargé de comprendre toutes les phases des procédures de DC du navire, y compris l'équipement, la maintenance et la formation du personnel. En tant que membre de l'équipe responsable du suivi et de la documentation de l'achèvement de tous les contrôles de maintenance du système de mousse à formation de film aqueux (AFFF), il n'a pas suivi la procédure appropriée en certifiant que le système était opérationnel malgré l'existence d'anomalies. Le 12 juillet 2020, il a été inefficace dans l'organisation et la direction des efforts en vue de combattre le sinistre . Son incapacité à exécuter efficacement ces rôles a directement conduit à la perte du navire. 16. . En tant qu'officier de service d'ingénierie (OSE) le jour de l'incendie, il est responsable de tous les efforts de DC à partir de DC Central. Il n'a pas réussi à s'acquitter efficacement de ce rôle, ce qui a entraîné la perte du navire. 17. . En tant que quartier-maître chargé du contrôle des avaries, il est responsable de la compréhension de toutes les phases du centre de contrôle du navire, des procédures, y compris l'entretien de l'équipement et la formation du personnel. En tant que superviseur du poste de travail ER04, il est responsable du suivi et de la documentation de la réalisation de tous les contrôles de maintenance. Le 12 juillet 2020, en tant que chef des pompiers de service, il était responsable d'organiser et de diriger efficacement les efforts de lutte contre l'incendie pour combattre le sinistre. Son incapacité à exécuter efficacement ces rôles a directement conduit à la perte du navire. 18. . En tant que membre de l'équipe d'urgence portuaire (EIP) de la section de service six le jour de l'incendie, il était en retard et a manqué la relève de la section de service de roulement, ne se présentant à bord du navire que plus d'une heure après le début de l'incendie. Le fait qu'il ne se soit pas présenté à son lieu de travail a nui aux efforts de lutte contre l'incendie. B. Centre régional de maintenance du Sud-Ouest 19. CAPT David Hart, USN. En tant que commandant (CO), sa responsabilité est absolue, à la mesure de ses responsabilités. L'exécution de ses fonctions a permis la création d'un environnement où les pratiques de sécurité incendie n'étaient pas conformes aux normes, où les normes écrites n'étaient pas respectées et où l'exécution de la mission était inefficace, ce qui a mené directement à la perte du navire. 20. . En tant que directeur exécutif (DE), il est responsable des opérations et de la gestion du Centre de maintenance régional (CMR) dans l'exécution de la maintenance et de la modernisation des navires de surface par le secteur privé, au niveau du dépôt, et du soutien technique et d'ingénierie de la flotte. L'exécution de ses fonctions a permis un environnement d'exécution non conforme aux normes des pratiques de sécurité incendie, des lacunes prolongées dans les postes de sécurité critiques, un manque de respect des normes écrites et une exécution inefficace de la mission qui ont contribué à la perte du navire. 21. . En tant que chef du département de la sécurité et de l'hygiène du milieu (code 106), il est chargé de veiller au respect du manuel 8010 lors de l'exécution des disponibilités, ce qui inclut la supervision des agents de sécurité incendie (FSO). Son incapacité à s'acquitter efficacement de cette responsabilité a contribué à la perte du navire. 22. . En tant que chef du département des opérations sur le front de mer (code 300), elle est responsable de tous les travaux au niveau du dépôt pour les navires à San Diego, y compris la planification et l'exécution de la maintenance, et devait s'assurer que l'équipe d'intervention d'urgence (ERT) était dotée de l'expérience appropriée de son département et était prête pour un accident. Son incapacité à s'acquitter efficacement de cette responsabilité a contribué à la perte du navire. 23. . En tant que directeur des opérations du front de mer (code 300), il est responsable de la performance de tous les gestionnaires de projet (PM) du Southwest Regional Maintenance Center (SWRMC) et de l'exécution des disponibilités qu'ils supervisent. Son incapacité à s'acquitter efficacement de cette responsabilité a contribué à la perte du navire. 24. . En tant que gestionnaire de programme (GP) de code 315 pour la classe des hélicoptères d'assaut de débarquement (LHA)/des hélicoptères de pont de débarquement (LHD), il est responsable de l'exécution des disponibilités de maintenance sur les navires de la classe LHD, ce qui comprend la supervision du GP du BONHOMME RICHARD. Son incapacité à s'acquitter efficacement de cette responsabilité a contribué à la perte du navire. 25. . En tant que gestionnaire de projet (PM) de la disponibilité du BONHOMME RICHARD et membre du Code 300, elle est responsable de la surveillance et de l'exécution de la disponibilité, ce qui comprend le fait d'être membre du Conseil de sécurité incendie (FSC). Son incapacité à s'acquitter efficacement ces responsabilités a conduit directement à la perte du navire. C. Base navale de San Diego 26. CAPT Mark Nieswiadomy, USN. En tant que Commandant (CO), sa responsabilité est absolue, à la hauteur de ses responsabilités. L'exécution de ses fonctions a créé un environnement caractérisé par une mauvaise formation du personnel de l'installation, un programme inefficace des services d'incendie et d'urgence (F&ES) de l'installation, et un manque de surveillance des activités de maintenance se déroulant sur la base navale de San Diego (NBSD) qui a contribué à la perte du navire. En atténuation, la structure de commandement et de contrôle de la zone métropolitaine du Federal Firefighting Department (FEDFIRE) a entravé la capacité de la NBSD à affirmer son contrôle sur les actifs et le personnel de FEDFIRE pour exécuter ses responsabilités. 27. FEDFIRE Metro . En tant que chef des pompiers de l'installation, elle est responsable de toutes les opérations de F&ÉS de l'installation. Ces responsabilités comprennent la gestion et la supervision organisationnelle du personnel de la FEDFIRE de l'installation, l'exécution de toutes les directives applicables, la facilitation du développement de tous les accords d'aide mutuelle (MAA) et la formation du personnel de la FEDFIRE. Son manquement dans l'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. En atténuation, la structure de commandement et de contrôle de la zone métropolitaine de FEDFIRE a causé confusion importante concernant son autorité et ses responsabilités. D. Région navale du Sud-Ouest 28. RDML Bette Bolivar, USN. En tant que commandant de la région sud-ouest de la marine (CNRSW), elle est responsable de l'accomplissement satisfaisant de la mission et des tâches assignées aux installations de la région. L'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. 29. Région FEDFIRE . En tant que chef régional de FEDFIRE, il est l'officier supérieur des services d'incendie et de sécurité et le gestionnaire du programme responsable de l'exécution de la mission de FEDFIRE. Ces responsabilités comprennent la coordination de l'autorité administrative sur tous les chefs d'installation, l'examen annuel des opérations et des capacités de chaque installation, la facilitation du développement des MAA et la mise en œuvre de procédures pour évaluer et améliorer tous les aspects du programme F&ES de la Région. Son manquement dans l'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. E. Centre régional de maintenance de la marine 30. RDML Eric Ver Hage, USN. En tant que commandant du centre régional de maintenance de la marine (CNRMC), il est responsable de l'accomplissement satisfaisant de la mission et des fonctions assignées à ses commandements. Son manquement dans l'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. 31. . En tant que responsable de la sécurité, il est chargé de superviser les programmes de sécurité incendie pour tous les centres de maintenance régionaux subordonnés. Ses manquements dans l'exécution de ses fonctions ont contribué à la perte du navire. F. Commandement des installations de la marine 32. . En tant que CNIC N30, il est le membre le plus haut placé des F&ES de la Marine et est responsable de l'exécution de l'ensemble du programme de protection de la flotte de la Marine, des combattants et des familles dans toutes les installations de la Marine. Son manquement dans l'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. G. Escadron amphibie CINQ 33. CAPT Tony Rodriguez, USN. En tant que commandant de l'escadron amphibie FIVE (PHIBRON-5), il est responsable de l'accomplissement satisfaisant de la mission et des fonctions des navires placés sous son commandement. Son manquement dans l'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. En guise d'atténuation, le CAPT Rodriguez a assuré au BONHOMME RICHARD une certaine surveillance que l'on attend d'un commandant opérationnel, et les rôles et responsabilités du CNSP n'ont pas été codifiés. H. Force de surface navale de la flotte du Pacifique 34. VADM Richard Brown, USN. En tant que commandant de la Naval Surface Force Pacific Fleet, il est responsable de l'accomplissement satisfaisant de la mission et des devoirs des navires placés sous son commandement. Son manquement dans l'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. I. Flotte américaine du Pacifique 35. RDML Scott Brown, USN. En tant qu'officier de maintenance de la flotte (N43), il est chargé de superviser toutes les activités de maintenance et de modernisation dans la zone de responsabilité de la flotte du Pacifique. Son manquement dans l'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. J. Commandement des forces de la flotte des États-Unis 36. RDML William Greene, USN. En tant qu'officier de maintenance de la flotte (N43), il est chargé de superviser toutes les activités de maintenance et de modernisation dans la zone de responsabilité des forces de la flotte américaine. Son manquement dans l'exécution de ses fonctions a contribué à la perte du navire. Chapitre 6 - Recommandations relatives à l'exercice méritoire des fonctions Afin d'effectuer une recherche adéquate des cas de rendement méritoire, l'équipe d'enquête a tenu une liste permanente des cas qui méritaient d'être pris en considération. Cette liste a été réexaminée tout au long de l'enquête. La liste ci-dessous représente les performances qui ont été supérieures à ce que l'on attendait du personnel dans l'exécution de sa mission, de ses fonctions et de ses tâches. De nombreux membres du personnel ont risqué leur vie au cours de l’incendie, mais la liste ci-dessous se limite aux comportements exceptionnellement remarquables. A. BONHOMME RICHARD 1. était dans le DC Central lorsque l'OOD a appelé pour signaler de la fumée dans Lower V. Il a réagi immédiatement en enquêtant et en demandant à l'OOD de rappeler la victime. Il a tenté de descendre à Lower V à plusieurs reprises. Repoussé par la chaleur et la fumée, il s'est intégré aux équipes FEDFIRE qui arrivaient, les dirigeant vers l'incendie et les aidant à poser des tuyaux jusqu'au V inférieur. Il a fait partie de l'équipe FEDFIRE qui a brièvement appliqué de l'eau pour refroidir le V inférieur avant que l'équipe ne se retire en raison d'une alarme de manque d'air de l'ARI. Il a ensuite rejoint une équipe FEDFIRE pour rechercher d'éventuels marins disparus, réintégrant brièvement le V supérieur par la rampe latérale, puis montant une échelle aérienne jusqu'au pont d'envol. Bien que l'équipe d'enquêteurs n'ait pu obtenir qu'un compte rendu partiel des actions du capitaine au cours des trois premières heures de l'incendie, ses tentatives individuelles d'entrer dans le V inférieur et ses efforts répétés pour aider la FEDFIRE à atteindre le V inférieur, suivis de sa décision d'accompagner une équipe de sauvetage de la FEDFIRE après avoir appris que des marins étaient peut-être portés disparus, le tout sans instructions de ses supérieurs, sont louables. 2. Plusieurs marins du BONHOMME RICHARD ont agi unilatéralement pour vérifier qu'aucun membre du personnel ne restait dans les zones d'accostage lors de l'évacuation du navire. Bien que l'identité exacte de chacun de ces marins ne puisse être déterminée avec certitude, les efforts qu'ils ont déployés pour s'assurer qu'aucun camarade n'était resté à bord méritent d'être salués. 3. Bien que la durée de la lutte contre l'incendie et le retard de plusieurs mois dans la conduite des entretiens rendent difficile une identification spécifique, de nombreux marins du BONHOMME RICHARD ont mené des efforts louables de lutte contre l'incendie tout au long de cette intervention de plusieurs jours. Après le premier jour, ils se sont exposés à plusieurs reprises au danger pendant des quarts de travail de 12 heures dans leurs efforts pour éteindre l'incendie. B. Superviseur du sauvetage de la NAVSEA 4. Le personnel du superviseur de la récupération de la NAVSEA a contribué de façon importante aux efforts d'intervention en cas d'incendie grâce à la coordination efficace de nombreux entrepreneurs, comme GPC/ESSM et US Fire Pump. En particulier, le superviseur a réagi rapidement à l'accident survenu le 12 juillet 2020, a identifié les ressources du SUPSALV qui pouvaient aider et a pris des mesures rapides pour activer le soutien contractuel afin de contribuer davantage aux efforts de lutte contre l'incendie. C. Entreprise CNIC 5. Pompiers de FEDFIRE. Étant donné l'étendue de l'intervention des pompiers et le retard dans la réalisation des entretiens pour cette enquête, il a été difficile d'identifier des actions notables spécifiques du personnel de FEDFIRE. Nonobstant cette limitation, les pompiers de FEDFIRE ont été louables dans leurs efforts tout au long de l'intervention de l'incendie de BONHOMME RICHARD. Les pompiers de FEDFIRE, dont certains ont parcouru de longues distances depuis la région Sud-Ouest, ont travaillé pendant des quarts de travail de plusieurs jours et ont pénétré à plusieurs reprises dans un environnement difficile, au péril de leur vie, pour combattre l'incendie. 6. était en service comme répartiteur du CDR le 12 juillet 2020. Bien qu'il ne soit pas tenu de surveiller le Harbor Defense Net, il a surveillé le trafic radio sur ce canal dans le cadre de ses fonctions, ce qui lui a permis d'entendre un échange sur la fumée provenant de BONHOMME RICHARD, au tout début de l'incident. Après avoir tenté de confirmer la présence d'une victime, il a déclenché unilatéralement une intervention des services d'incendie et d'urgence sans avoir été sollicité par un appel au 911 ou une autre demande. Ses actions ont directement contribué à l'arrivée rapide de FEDFIRE sur les lieux. D. Autre 7. San Diego Fire Department . a fait partie des équipes du SDFD qui luttaient contre les incendies dans le Upper V de 0951 à 1035 environ. À 10 h 35, il a identifié des conditions de fumée qui, selon lui, pouvaient conduire à une explosion et a commencé à ordonner au personnel d'évacuer le navire. Ses actions ont directement contribué à sauver la vie d'un nombre incalculable de personnes qui, autrement, auraient été à bord lors de l'explosion de 10 h 50. 8. Troisième escadron d'hélicoptères de combat maritime (HSC-3). Le HSC-3 a effectué plus de 1 649 largages d'eau, déployant 545 076 gallons d'eau en soutien à la réponse au feu. Bien que le personnel du détachement Southern California Offshore Range de HSC-3 ait reçu une formation limitée sur le largage aérien d'eau en soutien aux opérations de lutte contre les incendies de forêt pendant la journée, ni le détachement SCORE ni le personnel de HSC-3 n'avaient d'expérience en matière de largage aérien d'eau pour un effort de cette ampleur. Les actions du HSC-3 ont contribué à la lutte contre les incendies et ont représenté une action allant au-delà de la mission, des fonctions et des tâches du HSC-3. 9. Le personnel de tout le front de mer est intervenu. Le personnel de tout le front de mer s'est rapidement porté au secours du BONHOMME RICHARD, offrant son temps, son équipement et ses fournitures qui ont contribué aux efforts de lutte contre l'incendie.
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