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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 12/08/2022 dans toutes les zones

  1. Je suis d'accord, si les russes avaient gagné, ils n'auraient pas eu de défaite
    16 points
  2. Outre la corruption, ce qui faut beaucoup de mal à l'armée russe est aussi le manque de priorisation. La Russie poursuit beaucoup de programmes simultanément, avec une emphase mise sur les armes "nobles" et qui possèdent une forte valeur symbolique. Sa marine, notamment, a fait l'objet de beaucoup de soins et mobilise plus de ressource que son armée de terre, sans que cela semble très cohérent avec les objectifs géopolitiques poursuivis par la Russie. Quel sens y a-t-il par exemple à vouloir à tout pris réparer à (très) grand frais, un navire comme le Kouznetsov alors même que sa valeur militaire est très limitée. Plus généralement, quel intérêt de maintenir une très grosse marine quand son seul adversaire (l'OTAN) restera toujours infiniment supérieur ? C'est un peu comme la Kaiserliche Marine entre 1900 et 1914 : En dépit d'investissements massifs, elle n'a jamais pu concurrencer sérieusement la Royal Navy et son impact sur la WW1 a été globalement insignifiant. L'Allemagne aurait sans doute mieux fait d'accepter la domination britannique sur les mers et de rediriger ces ressources sur son armée de terre. On peut aussi parler de l'aviation russe. Ils sont en train de relancer à grand frais la fabrication du Tu-160 Blackjack. Le bombardier stratégique, c'est classe, c'est beau, ça fait bien lors des défilés. Mais quelle est la pertinence réelle d'un bombardier non furtif à l'heure des missiles stratégique, des armes hypersoniques et des systèmes SAM de plus en plus évolués ? On peut s'interroger. Surtout : est-ce vraiment la priorité quand on voit la prestation des VVS en Ukraine ? Ne faudrait il pas investir plutôt dans la formation des pilotes, dans la coordination sol-air ou dans l'achat de munitions de précisions plutôt que de relancer à grand frais la production de bombardiers probablement déjà obsolètes en terme de doctrine d'emploi ?
    13 points
  3. Je crois que c'est surtout que l'on vit dans le fantasme d'une guerre moderne et propre à l'occidentale où le gagnant est censé écraser son adversaire sans avoir la moindre perte. Sauf qu'en réalité cela ne marche que contre des pays du tiers-monde sous-équipés et sous-entrainés ... Les ukrainiens n'étaient ni sous-équipés, ni sous-entrainés et il n'y avait même pas de réel effets de surprise. C'est un peu ce que l'on voit en ce moment avec les HIMARS et les CAESAR. Certains semblent se dire que si ces équipements ont la moindre perte en face de leurs destructions, c'est qu'ils ne marchent pas comme on les a conçu et que c'est nécessairement une erreur des ukrainiens qui n'ont pas été à la hauteur du matériel exceptionnel qu'on leur a donné. Mais non, dans une guerre contre un adversaire sérieux, il y a des pertes, même avec du bon matos. Si on envoyait des Leclerc ou des M1, le site d'Oryx aurait pleins de jolis photos de carcasses noircis à montrer ...
    10 points
  4. Je suis pas sûr pour Hostomel, même à supposer que les russes aient pu rentrer dans Kiev, ça aurait été un très très gros morceau. Rappelez vous les images de civils produisant des cocktails molotov en quantité industrielle, les distributions d'arme dans la rue, ect. Le combo partisan + troupes régulières aurait pu vraiment poser de gros soucis. Les colonnes de véhicules russes annihilées dans Bucha l'auraient été 10km plus loin. Le plan russe reposait sur une saisie éclair de Kiev qui impliquait un effet de sidération et une absence de résistance. Je suis d'avantage d'accord sur Zelenski. Non pas que les ukrainiens se battent pour lui, mais sa fermeté morale et son courage physique ont certainement joué un rôle dans l'absence de flottement en début d'invasion, flottement qui aurait été fatal à l'Ukraine
    10 points
  5. https://www.blick.ch/ausland/putin-berater-ueber-katastrophalen-zustand-der-russischen-truppen-bei-einem-artillerie-duell-wird-ukraine-uns-wohl-besiegen-id17782066.html Le journaliste russe Piotr Skorobogati s'est entretenu avec Ruslan Puchow* sur la situation de guerre actuelle (rien de bien neuf dans ce qu'il dit mais c'est intéressant de voir ces propos tenus dans une interview pas un tel personnage). *Ruslan Puchow est un analyste russe de la défense et le directeur du Centre d'analyse des stratégies et des technologies, basé à Moscou. Outre son rôle au sein de CAST, M. Pukhov est depuis 2007 membre du Conseil public du ministère russe de la défense, composé de civils et de militaires à la retraite, qui conseille le ministre de la défense sur diverses questions. Il était auparavant directeur exécutif de l'Union russe des armuriers, qui représente les fabricants russes d'armes légères.
    10 points
  6. Justement ! On y arrive ! Voilà le dialogue entre Trappier et Schoelhor en exclusivité sur la suite des négociations du SCAF en octobre . C'est du lourd ! Trappier Eric : J'ai enfin trouvé la solution qui pourra tous nous satisfaire ! Et qui nous permettra d'avancer dans le SCAF Airbus... Michael Schoellhorn : Gut ! Je t'écoute ! Alors Tu me lâches les commandes de vol du SCAF ? Trapier : Oui ! Tu prends les commande de vol car AIRBUS DS est une grande entreprise et nous sommes confiant aux capacités industrielles de Airbus DS ! Schoellhorn : Schon ! Tu me laisses l'interface Homme-Machine aussi alors ? Trappier : Oui ! Vous prenez l'interface Homme-Machine car AIRBUS DS est une grande entreprise et nous sommes confiant aux capacités industrielles de Airbus DS ! Schoellhorn : Sehr Schön ! Tu me laisses aussi la furtivité ? (Michael pousse son avantage jusqu'au bout ) Trappier : Oui ! Vous prenez en charge la furtivité car AIRBUS DS est une grande entreprise et nous sommes confiant aux capacités industrielles de Airbus DS ! Schoellhorn : Sher Schon ! Tu me laisses le développement du moteur partie froide et chaude et on s'inspire de l'EJ2000 de Roll Royce ? (je pousse mon avantage jusqu'au bout ) Trappier : Oui ! Vous prenez en charge le développement du moteur du NGF car MTU est une grande entreprise et nous sommes confiant aux capacités industrielles de MTU ! SAFRAN y apportera la contribution que vous désirez , c'est MTU qui décidera de tout ! Schoellhorn : Et je continue à prendre en charge tout les autres pilliers du programme SCAF ? Remote carrière , CLOUD, senseurs etc.. Trappier : Oui biensur ! vous garderez la maitrise d'ouvrage des autres pilliers , Dassault, THALES, SAFRAN, MDSBA seront là pour accompagner ... Schoellhorn : Et donc vous me confiez la conception et la mise en oeuvre du démonstrateur !??? Trappier : Oui biensur ! Vous concevrez le démonstrateur car Airbus DS est une grande entreprise et nous sommes confiant aux capacités industrielles de Airbus DS ! Schoellhorn : Je suis heureux que vous voyez enfin la réalité des choses et la reconnaissance de notre savoir faire... Trappier : Mais Dassault, Thales , SAFRAN sont très honorés de travailler et de collaborer pour un groupe aussi prestigieux que Airbus DS afin de pouvoir réaliser le SCAF AIRBUS DS... Nous feront tout pour satisfaire les demandes et les exigences de notre client AIRBUS DS. Schoellhorn : Voyons Eric..... Ne soyez pas si modeste ...nous sommes partenaires sur ce projet ... Trappier : Oui partenaires si vous vous voulez ... Mais je suis surtout votre prestataire industriel pour le programme SCAF Airbus DS Schoenhorn : Oui mais pourquoi insister sur le mot SCAF AIRBUS DS ....Ce sera le SCAF de Airbus DS et de Dassault !... On est bien associé ?? N'est ce pas ? Trappier : Oui, mais c'est bien le SCAF Airbus DS : vous êtes le client donc le programme que vous déciderez ce que vous voudrez pour l'appelation... Mais pour nous ,ce sera SCAF AIRBUS DS ! ! Mais pas d'inquiétude , nous sommes très honorés de participer à ce grand projet novateur et ambitieux... peu importe que notre nom ne soit pas mis en valeur.. Schoenhorn : Vous nous faites trop de flatteries Eric ! :) Trappier : Mais les désirs et la réussite de nos clients sont la garanties de notre développment et de notre croissance ! Schoenhorn : Et donc votre gouvernement et votre parlement sont donc d'accord avec tout les compromis que vous venez de faire ... ? Trappier : Notre gouvernement nous a dit d'aider notre partenaire du mieux que l'on pouvait et de donner un coup de main au SCAF Airbus... car la collaboration européenne, plus on est nombreux , plus on est solidaire et plus on est plus fort .... tout ça... Schoenhorn : Euh....Je comprend pas.... Vous insinuez que votre gouvernement ne veut plus financer le SCAF ? Trappier : Si si ! Notre gouvernement nous a dit de faire un "petit" SCAF de rien du tout mais uniquement entre français : le Rafale NG et le Neuron XL . Le fameux plan B... Petit projet sans intérêt ... Mais comme nous sommes des gens généreux et plein de ressources, nous sommes prêt à collaborer et vendre notre capacité industrielle pour vous aider à réaliser votre SCAF selon vos conditions : Vous allez avoir le plus beau SCAF Airbus DS qui n'ai jamais existé et on fera tout comme vous dites ! Schoenhorn : Mais je ne comprend plus trop ! Donc Combien vous allez mettre vous et votre gouvernement sur le SCAF en collaboration ensemble ? Trappier : Le gouvernement français mettra 0 euros et nous les entreprises partenaires , bah on ne vas pas mettre de rond non plus, on attend juste de savoir combien on va récuperer en contrat sur les 100 milliards d'euros que le Bundestag vous a promis . Biensur, notre collaboration sera totale et nous sommes honorés de vous aider ! Vive l'europe de la défense ! Viva Deutschland ! VIVE les 100 MILLIARDS ! Schoenborn : Tu te fous de ma gueule Eric ! Trappier : PAs du tout ! Vous voulez diriger le SCAF à vos conditions bah dans ce cas le Bundestag vas devoir le payer..... ENTIEREMENT :) . Et vous aurez un SCAF 100% AIRBUS ! Et Michael , Ou tu vas ? Ne claque pas la porte ! On est tes collaborateurs ! On est là pour t'aider ! Reviens !!!!!
    9 points
  7. C'est marrant, je suis en train de lire "Historie de la Russie et de son Empire" de Michel Heller, et il passe son temps dans l'ouvrage à rappeler à quel point le schisme entre "pro-occidentaux" et "eurasiens" reste pertinent pour comprendre la Russie d'aujourd'hui (livre publié en 1997). Il ne faut d'ailleurs pas se tromper d'interprétation quand on parle d' "occidentophile" : ce n'est pas la volonté de faire la paix avec les puissances européennes, c'est à l'inverse la volonté de s'insérer dans le concert des nations européennes de l'époque, notamment via la guerre, parallèlement à une politique d'importation des savoirs techniques (surtout sous Pierre le Grand) et de la culture occidentale (par la suite, avec peut-être un apogée sous le règne de Catherine II), perçus comme vecteurs de progrès pour la Russie. Mais il me semble que le propre de l'histoire est d'être la rencontre de facteurs structurels profonds et de la contingence des intérêts et des besoins très immédiats. C'est d'ailleurs parfois le défaut de certaines analyses : ceux qui ne connaissent pas l'histoire négligent complètement les facteurs de très longs termes, et à l'inverse ceux qui la connaissent bien cherchent parfois des explications remontant dans le fond des âges et des continuités historiques qui parfois n'existent tout simplement pas. Si on prend Pierre Le Grand, Heller explique bien à quel point son héritage est controversé chez les historiens russes, entre ceux qui le perçoivent comme le fondateur de la Russie moderne en tant que puissance européenne, et ceux qui à l'inverse le considèrent comme un "traitre" qui aurait succombé aux idées venues de l'Ouest, pervertissant ainsi l'âme russe. Maintenant, est-t-il pertinent d'essayer de classer Poutine sur une grille "Occidentophile - Eurasien" ? Je ne crois pas. Il peut très bien admirer Pierre le Grand pour son œuvre de bâtisseur, de modernisateur et pour ses victoires militaires tout en considérant qu'aujourd'hui l'avenir de la Russie se trouve dans une coopération économique avec l'Est (Chine, Inde). De même, la guerre en Ukraine s'insère assez mal dans cette grille de lecture : d'un côté, c'est clairement un "mouvement vers l'ouest", de l'autre, ça n'insère pas du tout la Russie dans le jeu européen, ça l'en exclu totalement et l'oblige justement à bouger vers l'est en réaction. Ca montre bien toute la limite de cette dichotomie, qui peut conserver une certaine pertinence au niveau culturel (cas de Douguine) mais n'explique pas grand chose de la géopolitique russe contemporaine.
    6 points
  8. Je penses comme l'a souligné @Akhilleus, si les VDV et les mécas avaient réussis leurs jonction, on aurai assisté à l'évacuation du gouvernement ukrainien. Je pense pas que les Russes allaient foncés tête baissée dans Kiev ( les retex douloureux de Grosny sont encore dans tous les esprits des gradés russes...), Je pense plutôt qu'ils voulaient isolés Kiev, coupés l'Ukraine en plusieurs tronçons avec des offensives en provenance du sud et de l'Est. Si cela avait fonctionné on aurai très certainement discuter sur un bragation du XXI° siècle et du summum de l'art opérative Russe digne héritier des maréchaux de Staline. Je peux me tromper...
    5 points
  9. Pourquoi ? Parce que des ronds de cuir corrompus braillent hors de portée d'un journal français ? En attendant, le Brésil achète ses armes où ? Vend ses productions où ? Dépend de quels touristes ? On va encore nous vendre le mythe des BRICS autosuffisants qui vont dominer le monde ? Non franchement, il faut cesser de s'autoflageller. Et si le Brésil adopte une position officielle à l'égard de la France similaire à celle de ce ministre, il sera toujours temps de s'adapter. Mais là, on est du niveau d'un pigiste des Grandes Gueules qui vous explique que le Brésil c'est rien qu'un ramassis de trans qui vivent des allocs.
    5 points
  10. C'était une différence fondamentale entre la Chine et la Russie. Le grand timonier en Chine devait quand même composer avec un certain nombre de chapelles du PCC et de surcroît il savait qu'il n'était en poste que pour un temps pas si long que ca. Malheureusement Xi a très largement mis à mal ces contre-pouvoirs en laminant les autres prétendants sous couvert d'une lutte contre la corruption et en modifiant les textes pour pouvoir rester au pouvoir très longtemps. La Chine et la Russie n'ont jamais été aussi semblables que sous le règne de Poutine et Xi.
    5 points
  11. https://www.washingtonpost.com/world/2022/08/10/ukraine-russia-energy-mineral-wealth/ In the Ukraine war, a battle for the nation’s mineral and energy wealth Anthony Faiola, Dalton Bennett 12 - 15 minutes Workers sort coal in a mine in Ukraine’s eastern Donbas region, not far from the war’s front line. (Wojciech Grzedzinski for The Washington Post) Less than 100 miles east, artillery salvos pound Ukrainian defensive positions as Russian forces inch forward. But below the surface of this sprawling Donbas coal field, a dwindling number of miners are still working, extracting a fuel that is emblematic of one of Ukraine’s biggest challenges. The Kremlin is robbing this nation of the building blocks of its economy — its natural resources. After nearly six months of fighting, Moscow’s sloppy war has yielded at least one big reward: expanded control over some of the most mineral-rich lands in Europe. Ukraine harbors some of the world’s largest reserves of titanium and iron ore, fields of untapped lithium and massive deposits of coal. Collectively, they are worth tens of trillions of dollars. The lion’s share of those coal deposits, which for decades have powered Ukraine’s critical steel industry, are concentrated in the east, where Moscow has made the most inroads. That’s put them in Russian hands, along with significant amounts of other valuable energy and mineral deposits used for everything from aircraft parts to smartphones, according to an analysis for The Washington Post by the Canadian geopolitical risk firm SecDev. Russia possesses vast amounts of natural resources. But denying Ukraine its own has strategically undermined the country’s economy, forcing Kyiv to import coal to keep the lights on in cities and towns. Should the Kremlin succeed in annexing the Ukrainian territory it has seized — as U.S. officials believe it will try to do in coming months — Kyiv would permanently lose access to almost two-thirds of its deposits. Ukraine would also lose myriad other reserves, including stores of natural gas, oil and rare earth minerals — essential for certain high-tech components — that could hamper Western Europe’s search for alternatives to imports from Russia and China. “The worst scenario is that Ukraine loses land, no longer has a strong commodity economy and becomes more like one of the Baltic states, a nation unable to sustain its industrial economy,” said Stanislav Zinchenko, chief executive of GMK, a Kyiv-based economic think tank. “This is what Russia wants. To weaken us.” Late last month, 1,200 feet underground in the Donbas region mine, soot-caked workers clawed at the black coal seams with a sense of urgency. The coal hewed from the walls fuels a nearby power plant, part of an energy grid strained and weakened by the war. “Those that left to fight at the front are fighting for us down here,” said Yuri, a 29-year-old excavator operator. “We need to get as much coal as we can. The country needs it.” The men and women still mining coal in eastern Ukraine consider their efforts a patriotic duty following Russia’s invasion. (Wojciech Grzedzinski for The Washington Post) $12.4 trillion in lost wealth Ukraine is widely known as an agricultural powerhouse. But as a raw-material mother lode, it’s home to 117 of the 120 most widely used minerals and metals, and a major source of fossil fuels. Official websites no longer show geolocations of these deposits; the government, citing national security, took them down in early spring. Yet SecDev’s analysis indicates that at least $12.4 trillion worth of Ukraine’s energy deposits, metals and minerals are now under Russian control. That figure accounts for nearly half the dollar value of the 2,209 deposits reviewed by the company. In addition to 63 percent of the country’s coal deposits, Moscow has seized 11 percent of its oil deposits, 20 percent of its natural gas deposits, 42 percent of its metals and 33 percent of its deposits of rare earth and other critical minerals including lithium. Some of those deposits are hard to reach or require exploration to assess their viability. Some were overtaken during either Moscow’s 2014 annexation of Crimea or the Ukrainian government’s eight-year war with Russian-backed separatists in the east. Since the invasion began in February, however, the Kremlin has steadily expanded its holdings. According to SecDev and Ukrainian mining and steel industry executives, it has seized: 41 coal fields, 27 natural gas sites, 14 propane sites, nine oil fields, six iron ore deposits, two titanium ore sites, two zirconium ore sites, one strontium site, one lithium site, one uranium site, one gold deposit and a significant quarry of limestone previously used for Ukrainian steel production. Roman Opimakh, director general of the Ukrainian Geological Survey, said the government is still assessing the war’s impact on its mineral resources. But given how much of Ukraine’s raw materials are in the east and south, he suggested that the value of lost reserves exceeds the total calculated in the independent analysis. “There is a negative asset, which we’ve lost — resources which we use right now to support our industrial activities and to generate power,” he noted. “But there’s another dimension of minerals of the future which are still under the ground. Unfortunately, there is a risk that the Ukrainian people will not get the benefits of the development of those materials.” The bulk of the country’s oil and gas reserves remain under its control. But for Western Europe, Russia’s expanded land grab in Ukraine amounts to a tactical setback. “Russian occupation of Ukrainian territory has direct implications for Western energy security,” said Robert Muggah, SecDev co-founder. “Unless the Europeans can rapidly diversify oil and gas sources, they will remain highly dependent on Russian hydrocarbons.” The greatest threat is to Ukraine’s future. During the 2014 Russian invasion, in which Ukraine lost roughly 7 percent of its land mass, critical Western investment in the energy and mining sector was scared away. The current war has had the same impact. Polish-Ukrainian investment company Millstone & Co, for instance, struck a 2021 deal with an Australian mining company for active exploration at two untouched lithium sites. Once the war started, the companies froze those plans, said Millstone managing partner Mykhailo Zhernov. One site — a deposit covered by farmland — now is so close to the front lines that Zhernov remains uncertain whether it is under Ukrainian or Russian control. Initial plans to build a lithium battery factory there have also been shelved. Analysts say licenses for other mineral deposits sold by the Ukrainian government last year are now trading at deep discounts as investors question the viability of extraction. “Every day, Ukrainians are losing their economy,” Zhernov said. “I know many investors who started geology research, but they have stopped because [of the war]. Everything, it’s a bet now.” The blow to Ukraine is far worse because of the Russian seizure of key Ukrainian ports and a broad blockade of the Black Sea. Some analysts see the lost sea transit routes as more significant than the lost mineral reserves — particularly coal, despite its current value — as other countries switch to greener energy. “Raw materials like coal are not the future, they’re the past,” said Anders Aslund, an economist who has long studied Ukraine. “It’s more about whether Ukraine loses its ports, which I don’t think they will. If they did not have those ports, they would need to build a completely new infrastructure for exports.” Coal’s practical and symbolic value Coal is by far the most abundant of the deposits in Russian-controlled parts of Ukraine. The approximately 30 billion tons of hard coal deposits there have an estimated commercial value of $11.9 trillion, SecDev estimates. They also have symbolic value as a storied energy source, with the regional metropolises of Donetsk and Luhansk being built on the backs of coal miners and steelworkers. The toxic combination of a loss of raw materials plus damaged, destroyed or seized infrastructure has vast implications for a core industry like steel, which until the war sustained 4 million Ukrainians. Two large factories were destroyed or overrun in the siege of Mariupol. Other factories have reduced production and face a host of challenges. Across the country, many of the Soviet-era steel plants still run on coal. But the nation’s losses to Russian-backed separatists in the east between 2014 and 2017 forced Kyiv to begin importing significant amounts of coal, both for those plants and thermal power plants. In 2021, imports amounted to almost 40 percent of Ukraine’s coal consumption. Along with coal mines, Russia has recently seized a significant limestone deposit used for steel production. The impact of that has been minimized because Ukrainian steel production has dropped so much because of the war — 60 percent to 70 percent — that factories have been able to make do with lower-quality limestone deposits in the west. But Yuriy Ryzhenkov, chief executive of the Ukrainian steel and mining giant Metinvest, warned that ramping back up to normal levels will mean “we will have to import it.” For the miners burrowing in what’s left of the coal-rich tunnels in eastern Ukraine, extracting reserves has become an act of patriotism. The Post was granted access to a mine there on the condition that its exact location not be revealed and the full names of employees be withheld for security reasons. The energy firm that owns the coal field, DTEK Corp., also cited wartime restrictions on publishing details on strategic infrastructure. The miners spent a recent morning of digging scattered throughout 40 miles of passages. Russian missiles have struck nearby communities, and should the towns between the mine and the front lines fall, there is little to separate the Russian troops from these workers. Dmytro, a third-generation miner, led a crew of 157 before the war. A third of them have since enlisted as soldiers. “We have to stop the occupiers from reaching us,” he said. “The Russians don’t just steal our resources. They destroy everything in their path.” Farther east, the onslaught unleashed by the invading army has laid waste to Ukraine’s Donbas region, razing entire cities to the ground. Thousands of mine employees fled. As it seeks to reactivate the economies in seized territories, Russia may try to restart some mining and steel production — as it has appeared to do in one of the two major steel plants in captured Mariupol. It’s likely to face significant logistical hurdles, though, including a lack of access to previous buyers. While seizure of reserves may help achieve a war goal — to weaken pro-Western Ukraine — few predict Russia will be willing or able to make the large-scale investments required to extract the minerals. Those assumptions are based in part on what Russia did with mines captured in 2014. Within a year or so, production was broadly curtailed, largely because Ukraine refused to buy coal from the occupied territories, and because Russia has its own abundant reserves. Moscow has also sought to flood some captured coal mines to render them useless should Ukraine regain lost territory. DTEK chief executive Maxim Timchenko doesn’t think the Russians really need these raw materials. “They are just trying to destroy our economy,” he said. But such losses, if permanent, would compel what’s left of Ukraine to realign its economy. The possible upside: a modernization that could make its dated steel plants more efficient and greener. Early estimates suggest the price tag for rebuilding the broader economy range upward of $750 billion. Some economic experts suggest the war’s longer-term impact could be blunted even if Ukraine were to cede significant land, as long as it were to fully embrace the technology and service sectors that helped fuel growth in recent years and expand its pursuit of alternative energies. Still, it would face a massive task. Ukraine’s more recent attempt to modernize its energy grid has been upended by war. Almost half its renewable energies plants — including 89 percent of its wind farms — are located in seized territory or conflict zones. More than half of its wind farms are shut down. Any rebuilding effort with large-scale foreign investment would also probably require a true end to the fighting — as opposed to another protracted but contained conflict with Russia, as was seen in 2014. “Not only will Ukraine have lost a lot of its territory and its resources, but it would be constantly vulnerable to another onslaught by Russia,” said Jacob Kirkegaard, a fellow at the Washington-based Peterson Institute for International Economics. “No one in their right mind, a private company, would invest in the rest of Ukraine if this were to become a frozen conflict.” Les cartes : charbon, gaz, métaux, pétrole.
    5 points
  12. Par contre durant la 1e GM, même sur la fin ce fut la Bérézina .... N'oublions pas non plus en 1941-45, l'importante aide logistique US (camions, usines clés en main, ravitaillement, dérivés pétroliers spéciaux, ...) Clairon
    4 points
  13. C'est la méthode australienne comme cela tu peux à tout instant reconsidérer tes besoins et arrêter les développements dès que tu veux annoncer une grande alliance avec les USA pour l'achat exclusif sur étagère de NGAD.
    4 points
  14. Je vais me faire l'avocat du diable mais je pense que l'armée russe ne s'était pas tant fourvoyée que cela sur un certain nombre de points pour mener une guerre aéroterrestre d'ampleur: intégration des drones dans la chaine tactique de ciblage débutée extrêmement tôt et au cœur de la doctrine tactique russe, importance accordée aux appuis (artillerie, sol-air, GE, franchissement...), masse blindée mécanisée, matériels stockés... On est loin des errements de la marine évoqués plus haut et en cohérence avec les buts poursuivis et les budgets alloués. J'ajouterai que peu d'armées peuvent se targuer d'avoir été mieux préparées à ce type de conflit (qui n'est pas la priorité pour toutes nous sommes d'accord, néanmoins...). On note plus de la modestie dans les discours d'état-major que de triomphalisme... Plus que l'armée elle-même c'est la société russe qui est en échec: peu de valorisation de l'initiative (déclinée militairement par les petits échelons, faiblesse du nouveau corps de sous-officiers...), corruption et volonté de satisfaire le chef (analyse renseignement, analyse des entrainements...) notamment.
    4 points
  15. Ben finalement, ça va, si personne n'a faim. C'était bien la peine de nous vendre la terrifiante arme russe du blé. C'est peut-être surtout que le Liban est en faillite et n'a plus les moyens.
    4 points
  16. C'était ! Mais bon... Fallait pas l'dire ! j'avais pas fini de m'envoyer des fleurs !! nul...
    4 points
  17. Le comité de l'initiative a effectivement atteint un peu plus que les 100'000 signatures nécessaires. Mais il y a de grandes chances que cela ne serve à rien. En effet, l'initiative doit maintenant être déposée auprès de la Chancellerie fédérale. Si les 100’000 signatures sont confirmées, il y aura débat au parlement. Il s'écoule souvent plus d'une année entre le dépôt d'une initiative et la soumission de celle-ci au peuple. Même si l'initiative contre le F-35 va de l'avant, elle ne sera très probablement pas soumise au peuple avant la signature du contrat avec LM. En cas d'acceptation par le peuple, celle-ci n'aura pas d'effet rétroactif et empêchera donc uniquement l'achat de F-35 supplémentaires. Quant aux nouvelles révélations d'un «scandale d’Etat» que Monsieur Pierre-Alain Fridez dénonce, elle ne sont rien d'autres que les sujets débattus depuis des mois sur ce forum. Il est peut-être un de nos lecteurs. De mon côté, j'ai hâte de connaitre les conclusions de l'audit sur le processus d'acquisition. Seules celles-ci pourrait potentiellement retarder ou même annuler la procédure. Nous devrions en savoir plus dans les prochaines semaines.
    4 points
  18. Lafarge ils ont une poisse ces dernières années
    4 points
  19. En voyant les articles sur le satellite Khayyam, j'ai réalisé que, depuis le début de l'année, tout le monde se focalisait sur le programme nucléaire iranien, mais qu'on oubliait un peu leur programme de fusées spatiales. Programme qui se trouve étroitement lié avec leur capacité à produire des missiles balistiques. Si leur premier satellite mis sur orbite par leurs propres moyens date de 2009, ils ont depuis connu pas mal de déboires, Au point que Trump s'en était ouvertement moqué ... en tweetant une photo confidentielle Bien. Sauf qu'en avril 2020, l'Iran a pris tout le monde au dépourvu en mettant sur orbite le Nour-1. La plus grande surprise venait de l'organisation en charge du lancement. Il ne s'agissait pas de l'Agence spatiale iranienne, mais des Gardiens de la Révolution, que personne ne semblait avoir vu venir dans ce domaine. Et si les médias parlent beaucoup de Khayyam, je n'ai pas vu grand chose sur Noor-2, mis sur orbite lui en avril 2022. Un lancement réussi peut passer pour un coup de chance, à partir de deux, on peut commencer à avoir un doute. Plus intéressant encore, les iraniens ont communiqué sur le lanceur qu'ils ont utilisé, le Qased. Et ils le transportent sur un camion: Donc ils n'ont pas besoin d'une base fixe pour le déployer. Ce qui signifie que les Gardiens de la Révolution bénéficient de missiles balistiques mobiles. Missiles qui utilisent du carburant solide - plus facile à utiliser en urgence- sur deux de ses étages, et peut-être bientôt sur les trois. Comme les Gardiens m'ont l'air de bien aimer jouer les trolls, ils ont fait savoir que Noor-1 emportait une photo de Qassem Soleimani, un de leurs généraux, tué en janvier 2020, par un drone américain. Et comme ils sont vraiment taquins, après qu'en 2020, le Pentagone ait comparé Noor 1 à "une web cam dans l'espace", ils ont publié en mai dernier une photo d'une base américaine. Plus sérieusement, avec le Qased, l'Iran est en mesure de dire aux pays du Golfe Persique "si une de vos armées m'attaque - ou soutient celle des USA alors qu'elle m'attaque - aucun de vous n'est à l'abri." Téhéran peut sans doute frapper n'importe quelle installation pétrolière de ses voisins. Ça devrait calmer quelques ardeurs belliqueuses. Je pense que les iraniens doivent même se trouver en mesure d'atteindre Israël, le cas échéant. Vu que l'état hébreux dispose lui aussi de missiles balistiques - et également de la bombe A - je me prend à espérer la même chose que pour pour Taïwan et la Chine. A savoir que les deux pays disposent d'un canal de communication informel pour dialoguer et éviter que les choses ne dégénèrent.
    4 points
  20. Tu ne devrais pas, de ce fait, aller te coucher ?
    4 points
  21. Moi je propose tout simplement qu'on boucle tous les SUV et tous les gros machins type berlines allemandes pour kékés dans une fourrière, et on oblige leurs proprios à rouler en vélo non électrique. On économisera déjà quelques millions de litres. Ensuite, on ferme l'usine Arcopal qui nous coûte un bras en gaz et qui est en faillite tous les deux ans. Et troisième mesure, on envahit le Luxembourg et on récupère les mines locales pour relancer la filière sidérurgique et les centrales thermiques, ce qui créera des emplois chez Alstom et renflouera nos caisses. Et on coupe Internet la nuit, pour économiser du courant. Voilà. Votez pour moi, toussa.
    4 points
  22. D'où le rôle déterminant de Zelenski. On sait que des officiels avaient commencé à disparaitre voire fuir, la fermeté de Zelenski a probablement évité un effondrement qui aurait pu à mon sens être très rapide. Je pense au contraire qu'ils misaient sur une saisie rapide de Kiev par sidération, comme à Prague, Kaboul...
    3 points
  23. Pour ceux qui ne comprenne pas comment se passe une coopération de type EF, je vous fais un exemple sur les CDVE du SCAF tel que Airbus Deutschland l'imagine : - responsabilité du lot Airbus Deutschland qui sous-traite les sous-lots suivants : - écriture des spécifications système et détaillés du software et du hardware (un lot insignifiant, ce n'est que du papier ...) : Dassault aviation - écriture du software : principalemenI iNDRA pour l'intégration avec pleins de petits lots dans tous les pays pour l'écriture du code et les tests - developpement du Hardware : responsabilité d'un fabricant allemand mais réparti à la carte sur pleins d'industriels de tous les pays participants (adieu l'architecture modulaire au passage ... Chaque carte alimentation sera spécifique, etc ) - intégration de l'ensemble : Airbus Deutschland, si nécessaire avec des consultants étrangers ou des boites de consultants étrangères pour faire du retour géographique ailleurs qu'en Allemagne Et vu que tous les sous-lots doivent livrer toute leur documentation pour approbation au responsable du lot, au final, ils ne font quasiment rien mais héritent de toutes les compétences systèmes, software et hardware pour faire des CDVE dernier cri. Encore mieux, tous les retards et surcouts peuvent être imputés directement à des sous-traitants extérieures à Airbus DS, donc pourquoi s'en priver.
    3 points
  24. Ce que j’ai trouvé sur un vieux mémoire de 1961 concernant les grandes orientations dans l’architecture d’un PA donc du vieux J’ai déjà eu l’occasion de poster ce document, évoquant les écarts de formes PACdG avec les CLEM design , en particulier le GM dont on notera une volonté de le diminuer sur le CdG pour avoir une démodulation de fréquence navire/houle. Or diminuer le GM c’est possiblement augmenter le KG en travaillant sur le devis de masse coque/superstructure d’où un tout petit peu plus de poids dans les hauts. Ce qui expliquerait un pont galerie sur CdG qui n’existe pas sur les CLEM ; impact claire hangar ? Sur une frégate pour un hélico , à son enveloppe on requière de marge d’environ ; 300 mm à la porte et 800mm en zone de maintenance
    3 points
  25. Je vais être clair et concret: à mon avis si Xi décidait d'attaquer Taiwan ce serait extrêmement hasardeux de croire que le CMC s'y opposerait. Xi a réformé cet organe en 2015, ceux qui y sont actuellement ne sont pas des benêts qui obéissent sans réfléchir mais ils ont été trié sur le volet par le grand timonier donc...
    3 points
  26. La date de la remise de l'initiative n'est pas anodine. J'ai vraiment l'impression que le comité d'initiative a traîné les pieds. Il aurait pu avoir les signatures beaucoup plus vite et d'ailleurs il est fort possible qu'il les avait depuis quelque temps. Venir avec cette initiative maintenant c'est s'inviter à la cession parlementaire qui aura lieu en septembre et durant laquelle le programme d'armement sera débattu et donc l'achat du F-35. Cela va relancer le débat, les journalistes s'en donneront à cœur joie. Si le parlement passe en force et accepte l'achat, les opposants s'offusqueront du fait que la démocratie est bafouée (à tort à mon avis puisque le peuple a déjà voté sur cet achat). Si le parlement décide d'attendre que le processus de la votation se mette en place cela prendra du temps et même si l'achat est finalement accepté par le peuple, le Conseil fédéral devra renégocier avec les US et il y a de fortes probabilités que le prix d'acquisition prenne l'ascenseur. Les opposants auront alors beau jeux de dire que le département de la défense a menti et que les avions sont plus chers que ce qui était affirmé initialement. Il y a beaucoup d'attitude politicienne dans l'air. Ne pas oublier que les élections fédérales c'est l'années prochaine. Ce qui est incroyable avec Monsieur Pierre-Alain Fridez, c'est qu'il est un expert en géopolitique. Il n'y a pas très longtemps il disait qu'une guerre en Europe était impossible et que les mortiers chars et canons étaient inutiles.
    3 points
  27. Il y a eu une vidéo postée il y a des tonnes de pages... En complément : Je ne sais pas si ces infos sont fiables à 100 % mais : "...1 000 officiers russes tués au 12 août. Pertes minimales confirmées. Les confirmations sont faites via des données accessibles au public, telles que des avis de funérailles, des nécrologies ou des sites d'information russes. Liste des noms : https://docs.google.com/spreadsheets/d/1_bpIqkzD88hlSpA-PDZenSQGNnVnxz3lwYHKViSyuUc/edit?usp=sharing…"
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  28. Si le pilote est seul dans son char, c'est que le char est en "convoyage" d'un point A à un point B. Dans ce cas, la tourelle est alignée et en position basse. Principe de base sinon tu rends les manœuvres compliquées pour rien. Souvent l'explication la plus simple est la plus proche de la réalité. Ce qui n'est pas étayé c'est de soutenir l'inverse. Tu dis que la tourelle ne bouge pas d'un iota sur toute la vidéo. Tu as raison. Mais on ne voit le char de près qu'APRES L'IMPACT. par conséquent l'équipage et/ou le mécanisme de la tourelle est peut être déjà HS.
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  29. Ton argument m'a fait réfléchir une fois de plus à la question, question déjà engagée à l'occasion de la guerre en Ukraine. Une guerre entre la Chine et l'occident (US et alliés Pacifique) peut aboutir à une remise en cause de l'économie mondialisée ... La guerre en Ukraine nous oblige à repenser la question de notre dépendance énergétique et de nos habitudes de consommation. Une paralysie plus ou moins partielle des relations commerciales avec la Chine - soyons clairs de nos importations - sera un énorme défi. Mais à mon sens un défi salutaire, celui de remettre à plat tout notre fonctionnement basé sur le moindre coût tant au niveau capital que travail. Ce genre de chose évolue souvent à chaud sous la contrainte ... peut-être que cette situation se profile ... Sauf que Comme le disait @jmdc33 et là je suis d'accord avec lui ayant une toute petite connaissance indirecte de la question, les Chinois jouent le temps long, l'économique est pour eux primordial; une guerre ouverte signifierait le risque de voir remettre en cause un système de relations internationales qui leur sourit et favorise un développement exponentiel depuis 60 ans. C'est peut-être à cela qu'il réfléchissent plus qu'au nombre de groupes aéronavals de l'USN. Mais comme le disait @Alexis on ne peut écarter l'irrationnel ... quoi qu’avec le PCC de nombreux garde fous et de nombreuses chapelles aux intérêts divergents - à commencer par la course au pouvoir - doivent exister. Poutine est une homme qui décide seul, je ne suis pas sur que ce soit le cas de Xi. Finalement il se pourrait bien que l'issue de la querelle soit trouvée dès lors que les uns ou les autres auront quantifié tout ce qu'il y a à perdre dans l'aventure.
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  30. La liste des pays dont le gouvernement russe considère qu'ils commettent des actions hostiles envers la Russie est officielle depuis le décret initial qui l'a définie le 5 mars dernier, quelques jours après le début des sanctions économiques massives contre la Russie. Le 23 juillet elle a été mise à jour, elle comprend actuellement 49 Etats En simplifiant juste un peu - négligeant les Etats petits ou faibles - cette liste se résume à UE + Five-Eyes (Etats-Unis+Royaume-Uni+Canada+Australie+Nouvelle-Zélande) + Japon + Corée du Sud+ Suisse + Norvège En voici la carte Ce groupe d'Etats rassemble - 14% de la population mondiale - >60% de l'économie mondiale (presque 63% en 2018)
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  31. Révision... pour retraité ayant décroché ( c'est moi ... ) Triangle QCD (qualité, coût, délais) SWOT Strengths, Weaknesses, Opportunities, and Threats GANTT un diagramme de Gantt répertorie toutes les tâches à accomplir pour mener le projet à bien, et indique la date à laquelle ces tâches doivent être effectuées (le planning... Le premier diagramme de Gantt fut élaboré dans les années 1890 par l'ingénieur polonais Karol Adamiecki dans le cadre de ses recherches en techniques de gestion et de planification. Mais c'est la version de ce diagramme réalisée quinze ans plus tard par l'américain Henry Gantt, ingénieur et consultant en management, qui fut définitivement adoptée dans les pays occidentaux sous le nom de son inventeur.
    3 points
  32. Le rapport des Russes à Pierre le Grand est contrasté : c'est un incontournable de la puissance russe et pour autant quelqu'un de mal-aimé. Pierre le Grand, d'un côté c'est Saint-Petersbourg, la reconnaissance de la Russie comme une grande puissance par les Européens, les débuts de l'autocratie*, le développement militaire et économique du pays, l'entrée en Europe avec la prise des États baltes sur les Suédois, et le début de l'eurasianisme** cher aux diplomates russes actuels. Bref, en un mot, Pierre est le fondateur de l'identité russe actuelle, celle d'un pays qui ne peut être autre chose qu'un Empire et qui a vocation de relier l'Est et l'Ouest. C'est également lui qui commença à atteindre certaines des frontières les plus étendues de l'Empire, comme en Moldavie avec la campagne du Prout (non, je ne plaisante pas c'est son vrai nom). De l'autre côté Pierre incarne aussi l'occidentalisme : s'il veut initialement juste importer les techniques occidentales afin de développer le pays, il importe également l'état d'esprit, et force par exemple les hommes à se raser la barbe (son port étant taxé), humiliation suprême, met au pas le clergé de manière violente, ce qui lui aliène une bonne partie de la population, et force l'adoption de normes occidentales. Les streltsy, un corps de garde parmi les plus importants de la Russie***, se révolte contre lui lors de son voyage en Europe, les guerres difficiles, coûteuses et sanglantes : la Grande guerre du Nord vit certes la Russie sortir vainqueure, mais plusieurs armées avaient été détruites, l'Ukraine ravagée, les pertes terribles, etc. Il a également renversé le pouvoir des boyards pour favoriser les roturiers méritants, et a paradoxalement également réinstauré le servage pour augmenter les impôts. En définitive Pierre laisse un héritage TRÈS contrasté : le clergé et les paysans le détestent, les bourgeois et les militaires de carrière l'adorent, les marins le vénèrent, les nobles sont ambivalents. Il est donc peu étonnant que Poutine lui rende hommage, l'homme est l'un des rares exemples où l'on peut dire qu'il a fait table rase du modèle précédent et refait le pays à son image, c'est une version russe de Philippe le Bel, un roi de fer aux affaires familiales nombreuses et tragiques mais avec un bilan indéniable. *L'autocratie était le modèle absolutiste de gouvernance de l'empire russe, inspiré de l'absolutisme français. Il dura jusqu'à la Première Guerre Mondiale et a encore de nombreux défenseurs dans la Russie moderne. En effet, pour beaucoup de Russes leur pays est complètement inapte à la démocratie et nécessite une prise en main ferme par un homme d'État autoritaire et tout-puissant. C'est bien l'une des seules choses sur lesquelles les héritages tsariste et soviétique s'accordent : le fait que la Russie doit être dirigée et non gouvernée. **Pierre le Grand augmente l'empire tant à l'Ouest qu'à l'Est. À la conquête balte et l'extension sur la République des Deux-Nations, il faut ajouter une victoire importante sur la Chine qui lui permet d'étendre la frontière au-delà du lac Baïkal et de préparer (on ne le sait pas encore à l'époque) la conquête de la rive droite de l'Amour. C'est également lui qui conquiert Azov, le premier port possédé par la Russie sur la Mer Noire, et il créée la Marine impériale à Voronej. ***C'est grosso modo l'équivalent russe de la garde prétorienne, extrêmement important politiquement mais dont l'efficacité militaire fut médiocre dès que le corps fut politisé et devint héréditaire. Pierre les dissout après leur révolte.
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  33. Et c'est sorti : https://storage.courtlistener.com/recap/gov.uscourts.flsd.617854/gov.uscourts.flsd.617854.17.0_7.pdf Le mandat, et la liste des trucs saisis par le FBI (qui avait été contresignée par Christina Bobb, l'avocate de Trump, pour ceux qui voudraient croire que le FBI a pris les documents dans leur dos...) Extraits choisis : Visiblement c'est une version où les détails ont été censurés, mais ca en fait des lots de documents confidentiels/secrets/top secrets...
    2 points
  34. Pour baisser le coût du programme pour la France, il a été convenu avec les industriels qu'ils prennent en charge 25% des coûts de développement (de mémoire), contre le fameux soutex. Donc le prix de vente du rafale à l'export contient une part de développement. Par conséquent le paragraphe n'est pas vrai. De plus quasiment tous les pays ont fait développer des standards propres à eux. Tu écris pour publier où ?
    2 points
  35. C'est pas tant la question de l'amélioration de la position du Brésil dans le système économique mondial qu'un changement de la place de l'occident et plus particulièrement de l'Europe. On est de plus en plus à la périphérie du système.
    2 points
  36. C’est un peu hors-sujet mais la Suisse applique l’échange automatique des données bancaires avec prêt de 100 pays dont certains dès 2017. Cela a de facto mis fin au fameux secret bancaire sauf pour les résidents Suisses. Concernant les USA, il y a entraide lors de demandes spécifiques mais il n’y a pas d’échanges automatiques. La raison est que les USA s’y refusent alors que la Suisse y est favorable… Le cliché sur le secret bancaire Suisse est malheureusement encore tenace et l’idée que les USA ont mis la pression sur la Suisse à ce sujet ou autres sujets bancaires n’est pas crédible.
    2 points
  37. En tout cas au niveau infanterie, à mon avis, c'est mieux que chez les russes; et heureusement, il n'y a pas que la Légion dans l'Armée Française, on serait mal si non, environ 21 régiments d'infanterie vs 3 infanterie Légion, et avec nôtre système de rotation de 4 mois, je pense que pas mal de monde est passé en OPEX. Sans compter les forces spéciales, ni les "infanteries" de la Marine et de l'Armée de l'Air
    2 points
  38. C'est certain mais l'idée général, c'est que les russes ne sont pas juste "cons" et "nulles". Ils avaient un plan qui se tenait mais qui a échoué. Et après, ils ont essayé de recoller les morceaux sans succès. D'ailleurs, tous les militaires occidentaux pensaient le premier jour que cela allait passer comme une lettre à la poste ... Pour moi, leur erreur est surtout de s'être acharné trop longtemps. Jusqu'à preuve du contraire, je n'ai vu nul part de preuve que les paras russes à Holomel c'étaient de grosse merdes. Bien au contraire, les images que l'on en a reçus montrait plutôt des militaires professionnels à l'occidental. Ensuite, bien sur, toute l'armée russe ne peut pas être au niveau. Si on mobilisait 75% de l'armée française, je ne suis pas certain qu'on aurait que des vétérans endurcis venant de la légion étrangère avec plusieurs OPEX à leur actif ... surtout si la moitié d'entre eux font des patrouilles Vigipirate en Kangoo depuis 3 ans ... Les russes auraient un peu progressé à Pisky (90% pris avec juste une poche de résistance) et Marinka (les 2/3).
    2 points
  39. La situation d'avoir des renseignements indiquant que des documents classifiés sont détenus n'importe comment... que ces renseignements s'avèrent vrais ou faux in fine ne change rien au fait qu'il fallait vérifier s'il y avait de tels documents dans la nature, et si oui, les mettre en sûreté. Ca devrait justement communiquer à ce sujet, attendons pour en parler.
    2 points
  40. Au contraire, tout semble indiquer que le plan était de foncer tête baissée sur Kiev. Tout le laisse supposer, et je ne parle même pas des fourgons de policiers anti-émeute envoyés presque en tête de colonne à toute berzingue en direction de la ville. La tentative de contourner Kiev ne commence que lorsque les russes sont bloqués devant Irpin. Ils essayent alors de contourner par l'Ouest, vers Makarov. Ca échoue notamment car, puisque ce n'était pas le plan, la logistique n'avait absolument pas été dimensionnée pour un tel projet. D'où les fameuses colonnes logistiques interminables envoyées à l'arrache depuis la Biélorussie pour tenter de ravitailler tout ce beau monde à partir de Mars;
    2 points
  41. Pierre-Alain Fridez: «Un scandale d’Etat accompagne la procédure d’acquisition des F-35» Le conseiller national socialiste publie un livre décortiquant, analysant et démontant le choix du nouvel avion de combat par la ministre de la Défense, Viola Amherd, et le Conseil fédéral. Il dénonce un "scandale d’Etat". Pierre-Alain Fridez, conseiller national socialiste jurassien: «Viola Amherd fait confiance, sans trop se poser de questions.» L’armée et Viola Amherd, ministre de la Défense, n’arrêtent pas de le répéter: le F-35 est ressorti nettement vainqueur de la procédure d’évaluation et selon eux l’avion de combat américain doit être acheté au plus vite, à 36 exemplaires et pour 6,035 milliards de francs.... Le reste est payant. F-35: Viola Amherd ne doit pas passer en force ÉDITORIAL. L’initiative populaire «Contre le F-35» a finalement abouti et sera déposée mardi à la Chancellerie fédérale. Le débat est aussi relancé avec la publication d’un livre du conseiller national socialiste Pierre-Alain Fridez, qui dénonce un «scandale d’Etat». Pour sa crédibilité, la conseillère fédérale doit consulter le peuple La conseillère fédérale Viola Amherd attendra-t-elle la votation sur l'initiative contre le F-35 avant de finaliser l'achat des nouveaux avions de combat? Viola Amherd joue sa crédibilité et sa carrière politique avec l’achat des nouveaux avions de combat. La ministre de la Défense avait gagné une première manche le 27 septembre 2020, lorsque 50,1% des votants avaient dit oui au remplacement des F/A-18 vieillissants. C’était de justesse, mais elle avait réussi là où Ueli Maurer avait échoué avec ses Gripen. Toutefois, la Valaisanne n’était pas au bout de ses peines. Très à l’écoute des haut gradés, elle a jeté son dévolu sur les F-35 américains plutôt que sur les Rafale français ou les Eurofighter européens. Un choix qui a été officiellement avalisé par le reste du Conseil fédéral. Dans les faits, le collège était divisé, mais la majorité des ministres ont préféré la laisser se débrouiller avec ce très épineux dossier. Cette question des F-35 illustre d’ailleurs les tensions qui règnent au sein du gouvernement et l’absence grandissante d’esprit collégial. Depuis la décision de privilégier l’avionneur américain, Viola Amherd fait face à un flot de critiques et de révélations dérangeantes. Le dernier rebondissement est l’ouvrage du conseiller national Pierre-Alain Fridez dénonçant un «scandale d’Etat». Le terme est provocateur et paraît exagéré. Mais il révèle des éléments troublants sur ce qu’il appelle une procédure «façonnée». Certes, ces propos proviennent d’un socialiste clairement opposé aux F-35. Mais contrairement à la grande majorité de ses «camarades», il n’est pas un antimilitariste dogmatique. L’élu jurassien conteste le choix de l’avion, mais pas le principe de la défense aérienne. Par ailleurs, de nouvelles informations inquiétantes proviennent des Etats-Unis, où des F-35 ont été cloués au sol à la suite de défaillances techniques. Pour couper court aux rumeurs, aux inquiétudes, il est essentiel que Viola Amherd réponde en détail à toutes les critiques. Mais cela ne suffira pas. Elle ne peut pas faire l’économie d’un nouveau scrutin populaire. L’initiative «Contre le F-35» a en effet abouti, et un passage en force serait perçu comme un déni démocratique qui mettrait à mal la crédibilité de la conseillère fédérale du Centre. Les initiants ont peiné à récolter les 100 000 signatures nécessaires et la guerre en Ukraine a renforcé le besoin de sécurité des Suissesses et des Suisses. Viola Amherd peut donc aussi gagner la seconde manche si elle parvient à rassurer et convaincre.
    2 points
  42. Je le trouve très prudent le CEMM. Certes il dit de choses, "nôtre marine a été divisée par 2 depuis 1990" , celui qui veut comprendre, il peut... Mais, quand on lui demande si "15 frégates sont suffisantes" voir d'une manière plus générale le format MN; il répond " ce n'est pas à moi de le dire..." Qui alors, le CEMA?
    2 points
  43. Pas que. Le traitement des conscrits n'a pas vraiment été amélioré, la gestion des réservistes non plus. La coopération interarmes semble encore délicate à mettre en place. Il manque toujours un corps de sous-officiers pour encadrer la troupe. Il y a un fossé entre certaines unités et la majorité de celles engagées. La marine n'a pas été capable d'imposer sa suprématie sur la côte contrairement à 2008 (même si oui, les conditions et le rapport de forces étaient très différents). On pourrait aussi gloser sur les matériels pas si modernes que ça mais c'est moins gênant vu ce qu'il y avait en face avant février. Le manque de souplesse tactique est à envisager mais il va falloir attendre un peu pour voir les RETEX sous le nuage de fumée.
    2 points
  44. Si l'on parle bien de la république de Corée du Sud, il est probable que la marine de Chine continentale garderait probablement une réserve contre cet acteur naval (Dilemme classique "attaquera t-il, n'attaquera t'il pas ?"). Cette hypothèse diminue d'autant les capacités chinoises contre l'adversaire principale (ici, USA, Taiwan et peut-être Japon ?) et plus la Corée du Sud augmente ses capacités navales, plus la Chine doit investir dans cette hypothèse. Ce processus se passe d'ailleurs actuellement en Corée du Sud (un Porte-aéronefs, puis deux, puis des grands destroyers, puis des très grands destroyers, puis un SNA), ne serait-ce que pour répondre à l'expansion chinoise ou se donner de l'air face à la Corée du nord nucléaire. C'est d'ailleurs un jeu assez perdant/perdant pour la Chine, puisque plus elle investit dans sa marine, plus ses voisins proches (et plutôt adversaires) de vielle tradition navale (Japon/Corée) réinvestissent dans leurs marines et forment une potentielle menace proche.
    2 points
  45. Un grand moment de diplomatie s'est déroulé ce jeudi, le ministre de l'économie brésilien Paulo Guedes, a déclaré devant les médias que la France devenait "insignifiante", et que soit elle changeait de comportement, soit elle pouvait allez "se faire foutre"...
    2 points
  46. Même en prenant compte des marines Taiwan/Japon/Corée du Sud, qui risquent à minima d'immobiliser enréserve défensive une partie de la marine chinoise ? Pour rappel, cumulée des principales unités de ces trois marines : + de 45/50 sous-marins 75 destroyers/frégates 4 porte-aéronefs (qui commencent à pouvoir recevoir des F-35B -> Japon) 5 porte-hélicoptères.
    2 points
  47. Parce que les robots coûtent très cher. C'est pour ca que les plans type France Relance marchent bien, l'Etat prend en charge 20-30% de l'investissement donc beaucoup d'entreprises sautent le pas en se disant que c'est maintenant ou jamais.
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  48. @jmdc33 Non, ce n'est pas une ''connerie'' absolu si on redémarre une production continentale des bibelots que l'on a délocalisé la génération précédente par folie pure suite à une politique court termiste en Chine. Rien que l'augmentation des frais de transport fait que produire des vêtements en Europe ou Afrique du Nord ne coûte pas plus cher qu'en Chine.
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  49. Et depuis 20 ans et plus ce sont plutôt les pompiers et canadairs français qui sont demandés à la rescousse un peu partout en Europe, donc un juste retour des choses. De plus, ces pays comme l'Allemagne et la Pologne ont très certainement intérêt à se préparer à ce genre de sinistres qui vont malheureusement sans doute bientôt les toucher plus vivement qu'actuellement. Clairon
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  50. Cette valse des hauts gradés, c'est pas ce qui va rendre coherent ni le plan d'ensemble ni les operations de theatre sur les differentes ZO
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