Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Classement

Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 21/01/2023 dans Messages

  1. J'avais loupé le passage où les américains ont mis des affiches à l'entrée des villes pour dire que les États-Unis étaient là "pour toujours", qu'ils ont remplacé l'arabe par l'anglais dans les écoles, affirmés que les irakiens étaient des américains qui s'ignorent tout en faisant voter par le congrès l'annexion des différentes provinces du pays. La guerre en Ukraine n'était pas qu'une guerre de changement de régime, et elle ne l'est plus du tout aujourd'hui.
    9 points
  2. Non pourquoi ? Ca n'a aucun rapport ! ( <- quitte à user systématiquement de procédés rhétoriques débiles, allons-y gaiement ; et tu sais parfaitement ce que je pense des contractors US, du développement du mercenariat aux US, etc... Accepteras-tu de seulement imaginer que pépère Biden, sur ce plan là, n'est pas forcément sur la même ligne que Rumsfeld ? ) Mais je te propose de rester sur le sujet : quelles sont les implications de cette déclaration tout à fait officielle ? J'y vois la possibilité offerte à l'EM US de décider de frappes sur tel ou tel bout de Wagner, surtout au Mali, au Burkina-Fasso voire en Centrafrique, voire en mer, pour faire passer les messages surtout.
    8 points
  3. Bon déjà c'est fallacieux comme argument : Contre qui pourrait on avoir besoin de Rafale ou de SNA d'ici à 2027 ? Autant tout filer aux Ukrainiens, des Tucanos pour larguer des GBU sur les barbus en claquettes et des patrouilleurs pour recueillir les migrants ça suffit largement ... Le problème n'est pas la menace (et encore, en 2027 les russes pourraient très bien avoir reconstruit leur forces armée vu la remise en question qui est en train de se produire) mais l'entrainement : Actuellement avec 200 chars Leclerc, il est déjà difficile de garder tous les équipages à un niveau correct à cause de potentiels et de munitions insuffisantes pour s'entrainer. Si on envoie même une dizaine en Ukraine, avec la log munition et pièces détachées qui va derrière, de facto, on ne pourra plus entrainer nos équipages en France. C'est comme si tu proposais de passer les heures de vol des pilotes Rafale de 160 et quelques à 100 heures ... Je ne parle même pas d'en envoyer 100. Là ça veut dire concrètement que 2 régiments sur 4 se retrouvent sans emplois et seront donc dissous. Ces capacités seront perdues de manière presque irrémédiable et il sera beaucoup plus long de les retrouver ensuite. De la même manière que les anglais lorsqu’ils ont retiré leurs PA. Surtout que c'est pas une dizaine de chars qui vont changer la donne pour les Ukrainiens et ils n'ont ni la doctrine ni l'infrastructure logistique pour les employer à leur plein potentiel. En revanche ça va significativement endommager nos capacités de défense sur le segment lourd. Pour résumer, les Ukrainiens on peu à y gagner et nous beaucoup à y perdre. Quant au soit disant signal politique : Les allemands ont dit qu'ils ne bougeraient que si les US envoient des Abrams. Nous ils s'en foutent, ça ne les fera pas bouger. Envoyer des XL c'est une idée de merde émise par des gens qui n'y connaissent rien et c'est tout. Si on veut envoyer des choses il reste des AMX30B et les 10P de la FORAD du CENZUB, il reste des 10RC et des VAB si on accélère les livraisons Jaguar et Griffon, des TRF1 et les AUF1 si on accélère la production des CAESAR. Sinon on peut envoyer des Mistral, des MO-120RT, ouvrir une usine de production d'obus de 155 dans un pays riverain, livrer des MMP, etc. Le Leclerc c'est vraiment LE matériel sur lequel on a aucun stock, qui n'est pas en cours de remplacement et qui est particulièrement complexe à soutenir et à opérer si on veut en tirer pleinement parti. Si les Ukrainiens veulent des chars le Léopard 2A4 est le parfait candidat, il existe un large stock en Europe et en cours de remplacement et il est simple d'emploi et suffisamment puissant. On pourrait proposer aux pays qui s'en défont de prépositionner des forces françaises dans leur pays pour renforcer leur défense : Pologne, etc Et si l'on veut vraiment aider les Ukrianiens, être du bon coté de l'histoire et tout le tintouin, alors on porte nos couilles et on s'engage directement dans le conflit et là on enverra des Leclerc mais servi par des français et soutenus par toute notre chaine log.
    7 points
  4. 11 janvier 2023 Will Dunn est rejoint par Duncan Weldon pour discuter de son récent article La Grande-Bretagne n'a jamais été confrontée à un tel déclin auparavant [1]. Les deux hommes discutent de la mauvaise situation "unique" de l'économie britannique, du rôle que le Brexit a joué pour nous amener là et de l'absence de réponse radicale de la part de Rishi Sunak et Keir Starmer. Weldon soutient que si le Brexit est une "crevaison lente" pour l'économie britannique, le moteur a clairement un problème. Lorsque le Royaume-Uni a connu un déclin économique dans les années 70, il y avait une foule de solutions économiques radicales pour le combattre [et il y avait du pétrole et du gaz dans la mer du Nord], ce que nous appelons le "Thatcherisme" - mais dans le débat politique d'aujourd'hui, "ces grandes idées ne sont tout simplement pas là". 03:43 « la croissance de la productivité de ces dernières 10 à 15 années est la plus faible jamais enregistrée depuis la Révolution Industrielle ». 08:10 « L'exemple auquel je reviens toujours est l'Italie : au début des années 1990, c'était un pays au niveau de vie comparable à l'Allemagne et la France. Et après 25 ans de déclin, elle est passée sous ces pays, et est devenue comparable à l'Espagne. Cela devrait servir d'avertissement pour la Grande-Bretagne ». 12:30 « Si le modèle économique national a été endommagé par [la crise financière de] 2008, je crains que 2016 ne l'ait achevé ». [1] https://www.newstatesman.com/economy/2023/01/britain-decline-inflation-growth-uk-government Les prévisions compilées par le cabinet de conseil Consensus Economics font état d'une baisse de 1 % du PIB britannique en 2023, contre une baisse de seulement 0,1 % dans la zone euro et une faible croissance aux États-Unis (0,25 %). L'OCDE prévoit que seule la Russie fera moins bien que le Royaume-Uni parmi les économies du G20. La croissance de la productivité britannique, le moteur ultime de l'augmentation du PIB et du niveau de vie, a été catastrophique. Au cours de la décennie 1997-2007, le Royaume-Uni a connu la deuxième plus forte croissance de la productivité de toutes les économies du G7 (1,8 %), derrière les États-Unis. Au cours de la décennie 2009-2019, il a chuté à l'avant-dernière place (0,4 %), devant l'Italie. La stagnation économique depuis le krach et, maintenant, l'inflation la plus élevée depuis 40 ans, devraient laisser les salaires réels médians en dessous de leur niveau de 2008 jusqu'en 2027. Le coût de l'échec économique s'élève à près de deux décennies de croissance perdue pour les travailleurs. À la fin de l'époque victorienne et édouardienne, avant la Première Guerre mondiale, l'essor de la production industrielle nord-américaine et allemande était considéré comme une menace pour la place du Royaume-Uni dans l'économie mondiale. L'apparition de produits fabriqués à l'étranger dans les magasins britanniques était une source d'inquiétude particulière pour les dirigeants d'un pays qui se considérait encore comme "l'atelier du monde". La polémique protectionniste d'Ernest Edwin Williams, Made in Germany, est un best-seller en 1896. Alors que l'économie de l'Allemagne de l'Ouest vivait son miracle, ou Wirtschaftswunder, et que la France profitait de trois décennies connues sous le nom des Trente Glorieuses, la disponibilité plus facile de statistiques économiques comparatives a provoqué un regain de discussions sur le déclin relatif de la Grande-Bretagne. Parmi eux, des historiens marxistes comme Perry Anderson et Eric Hobsbawm à gauche et des historiens conservateurs comme Correlli Barnett à droite. Mais malgré toutes les récriminations nationales sur les années 1950, 1960 ou même 1970, la Grande-Bretagne a enregistré des taux de croissance bien supérieurs à ceux enregistrés depuis 2008 (3,4 % dans les années 1960 et 2,6 % dans les années 1970, contre 1,9 % dans les années 2010). L'impact économique de la sortie de l'UE s'apparente à la perforation lente des pneus d'une voiture. Mais les problèmes sont plus profonds : même avant 2016, il était clair que le moteur avait de sérieux problèmes. Au tournant du 20e siècle, le problème supposé du déclin a vu les politiciens rivaliser avec de nouvelles visions sur la manière d'organiser l'économie pour résoudre le problème. Les conservateurs se sont tournés vers le protectionnisme et les libéraux vers l'État-providence naissant. Les années 1960 et 1970 ont vu la stratégie économique alternative de Tony Benn, et la naissance de ce qui est devenu le thatchérisme. Cette fois-ci, même si la crise est matériellement plus grave, l'élite politique britannique semble inhabituellement timide. Le déclin douloureux est accepté docilement.
    7 points
  5. Je ne suis pas certain que cela vise surtout à permettre des frappes (je ne pense pas que légalement cela autorise à frapper une structure travaillant officiellement pour un gouvernement, du point de vue du droit international, pour autant que cela soit pris en compte par les US ce qui est douteux) en revanche cela permettrait de prendre des sanctions économiques envers les entreprises voire les États travaillant avec Wagner, ce qui me semble un moyen de pression assez intéressant.
    7 points
  6. Vous avez souligné la partie qui rend impossible à croire, un échec dans la prise du territoire ukrainien n'est PAS existentiel pour la Russie ! Si c'était le cas, comment ont-ils réussi à exister toutes ces années avant l'invasion ? Son public doit être composé de Russes ou d'idiots utiles de l'Ouest, car il s'agit du même vieux récit russe absurde qui ne résiste même pas à la moindre analyse critique rigoureuse.
    6 points
  7. Je ne suis pas sûr de comprendre l'objet de votre intervention, en fait. Le VAB serait mauvais car on en a vu quelques exemplaires détruits ? Donc les T-64/72/80/90 sont mauvais, les BMP-1/2/3 sont mauvais, les BUK sont mauvais, les BTR sont mauvais, en fait, tous les véhicules utilisés par l'un des deux camps sont mauvais ? Car des exemplaires en ont été détruits ? Qu'est ce que c'est que cette logique ? A la guerre, et surtout lors d'une guerre comme celle là, tout matos peut et est détruit, le meilleur comme le plus mauvais. Si des M1 sont envoyés, certains seront détruits, pareil pour les Léo, les Bradley, ou n'importe quoi d'autre, et ça ne nous apprend à peu près rien sur leur utilité, leur qualité ou leur pertinence.
    6 points
  8. J'imagine que le but est notamment de pouvoir menacer l'ensemble des institutions financières qui compteraient travailler avec Wagner. Ce n'est pas un hasard si c'est le U.S. Treasury Department - certes, en lien avec le White House National Security Council - qui déclare l'organisation comme criminelle.
    5 points
  9. Même 10 000 gars a poil et avec un couteau qui te foncent dessus, sachant qu'ils ont tous fait de la taule en Russie, ben Y'a de quoi flipper. De plus leur tactique fonctionne. Ça vide les prisons d'un côté, tout en permettant au passage l'élimination discrète d'opposants gênants. Ah, et oui... Ça permet de voir le dispositif adverse et de les attaquer par la suite. Ils en ont rien à foutre de la vie, c'est le far west. Bordel que j'ai de la chance d'être né à l'époque où je suis né, dans le pays où je suis né, dans la famille dans laquelle je suis né...
    5 points
  10. Bon. On nous a vendu la coopération indispensable car trop cher de faire tout seul. Macron annonce 413 milliards sur la LPM 2024-2030, soit une hausse de 30%. On oublie les allemands après le démonstrateur ?
    5 points
  11. Ouverture de la saison de la chasse ; terrain subsaharien n°2. Les États-Unis ont désigné le groupe paramilitaire russe Wagner comme une organisation criminelle internationale, a déclaré à la presse ce vendredi le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby. « Wagner est une organisation criminelle qui commet de vastes atrocités et abus des droits humains », selon M. Kirby, qui insiste sur le fait que le groupe de mercenaires a, dit-il, quelque « 50 000 » personnes déployées en Ukraine.
    5 points
  12. Voici la source - le verbatim du discours de Macron aujourd'hui Transformer nos armées : le Président de la République présente le nouveau projet de loi de programmation militaire Quelques extraits qui me semblent notables La loi de programmation militaire traduit les efforts du pays en faveur de ses armées. Et ces efforts seront, dans les années qui viennent, à proportion des dangers, c'est-à-dire considérables (...) Ne pas chercher à gagner intellectuellement le conflit précédent, mais permettre au pays d'être prêt pour celui qui peut venir (...) Les menaces sont multiples et s'agrègent plutôt qu'elles ne se succèdent. D'une part, des conflits de haute intensité en Europe, un raidissement des volontés de puissance sur fond de crise du multilatéralisme. Il n'y a plus de dividendes de la paix du fait de l'agression lancée par la Russie contre l'Ukraine. Et ce sont devant nous les frais brutaux de la violence de l'époque. En Europe, en Asie et dans l'Indopacifique, l'ordre international cède à un état de nature entre les Nations telles que nous n'en avions pas vu depuis des décennies. La Méditerranée orientale, les détroits de l'océan Indien, la mer de Chine méridionale ou les abords de Taïwan, parmi d'autres. Ce sont des lieux de régulières tensions. Nos Outremers sont, dans ce contexte, de plus en plus exposés (...) Ces formes de conflit prennent toutefois un nouveau visage qui oscille souvent entre la sophistication et la simplicité brutale. Sophistication avec une course technologique, du cyber au quantique, en passant demain par l’intelligence artificielle. Et brutalité presque nue, en Ukraine notamment, avec un retour de scènes que nous croyions appartenir à l'imagerie de Verdun ou de la Somme. Le réarmement mondial se fait donc aux deux bouts d'un spectre polarisé. Entre la technologie de pointe et le rudimentaire, qui peuvent malmener une armée puissante et bien équipée, mais vulnérable en haut et en bas de son champ d'action. L'un des pièges serait de s'épuiser en ne cherchant que le raffinement technologique, l'autre serait de ne pas investir ces nouveaux moyens (...) N'oublions jamais que notre Nation est un archipel. Et si la sécurité du territoire métropolitain est là assurée par vous toutes et tous, nos Outremers ne doivent jamais quitter notre regard et notre présence (...) Alors que la loi de programmation militaire 2019-2024 représentait un effort de 295 milliards d'euros, je peux vous le dire à présent, je solliciterai de la représentation nationale, que nous puissions consacrer, sur la période 2024-2030, un effort budgétaire de 400 milliards d'euros, ce qui permettra de couvrir un total de 413 milliards d'euros de besoins militaires (...) Je le dis avec gravité, ce sont des moyens considérables qui amplifient un effort de défense dont la dynamique est sans précédent depuis cinq décennies. Ces ressources exceptionnelles dictent évidemment une grande exigence. C'est le prix de la sécurité de nos enfants, c'est le montant de notre rang à tenir, de nos valeurs à défendre, d'un long récit, de gloire et de liberté dont il nous faut écrire les prochains chapitres (...) Mieux capitaliser sur la relation exceptionnelle bâtie avec des pays comme la Grèce, l'Égypte, les Émirats arabes unis ou l'Inde (...) Assurer, si les circonstances l'imposaient, que la France serait capable de construire et de commander une coalition de premier rang, avec ses partenaires, pour défendre les intérêts de l'Europe ou de ses alliés. C'est une responsabilité qu'elle seule en Europe continentale serait capable d'assumer et nous devons en avoir les moyens. C'est pourquoi, sur ma demande, le CEMA m'a proposé une évolution de notre modèle d'armée qui privilégie la cohérence sur la masse, la réactivité sans sacrifier l'endurance (...) En premier lieu, consolider notre cœur de souveraineté, là où le modèle de la précédente loi de programmation militaire mettait plutôt l'accent sur la capacité expéditionnaire et la lutte contre le terrorisme (...) d'abord renforcer notre dissuasion en nous donnant tous les moyens d'assurer sa robustesse, sa fiabilité, sa modernisation dans des conditions particulières et évolutives du monde d’aujourd’hui. La dissuasion est un élément qui fait de la France un pays différent en Europe. Nous mesurons à nouveau, en analysant la guerre en Ukraine, son importance vitale (...) Cette loi de programmation militaire à venir, augmentera massivement les crédits de renseignement de près de 60 % au total, avec, entre autres le doublement du budget de la DRM et de la DRSD, capacité accrue aussi de surveillance, avec des drones notamment, et des moyens d'action dans nos espaces de souveraineté, des moyens d'intervention en particulier dans nos DROM et COM, où des capacités apportant une première réaction locale doivent pouvoir être complétées par la projection de renforts conséquents. (...) Passer d’un modèle fait pour assurer des opérations dans des milieux ou notre liberté d’action était forte, à une capacité d’évolution dans des environnements contestés, face à des adversaires aguerris, technologiquement redoutables sur tout le spectre de la conflictualité. C’est ce que j’appelle le pivot vers la haute intensité. Nous devons être capables d’agir plus vite, d’être plus réactifs : en renforçant l'échelon en national d’urgence et disposer ainsi de moyens nécessaires pour une intervention sous court préavis même loin de la métropole. Et pour cela, tout en augmentant ces capacités et cette réactivité, d'augmenter aussi nos capacités à durer et résister à des efforts et des effets d'usure. Il faut pour cela rehausser résolument la préparation opérationnelle, renforcer la disponibilité des matériels, adapter nos stades d'alerte à l'intensité de la menace, penser et construire en conséquence nos stocks de munitions, notre logistique, notre soutien (...) Cela implique de durcir notre outil. Nous passerons ainsi au tout Rafale et maintiendrons cet avion d'exception au meilleur niveau mondial, nous poursuivrons résolument la modernisation de nos forces terrestres par une numérisation accélérée du champ de bataille et une contribution particulière dans les nouveaux combats cybers, nous augmenterons la puissance et la protection de nos frégates et bien sûr, nous développerons le porte-avions de nouvelle génération, nous devrons également innover en développant des munitions guidées à distance, en élargissant l'usage des drones par un doublement à cet égard de nos investissements. En investissant le quantique, l'intelligence artificielle qui aideront aussi à assurer notre cybersécurité et amélioreront nos moyens de renseignement. Si l'on durcit l'outil, et je viens ici simplement de donner quelques exemples. Le ministre des Armées aura l'occasion, dans les jours prochains et les semaines à venir de détailler tout cela (...) Nous renforcerons nos capacités dans des domaines à forte valeur ajoutée opérationnelles, la défense sol-air car même avec la dissuasion, notre territoire national n'est pas à l'abri de frappes isolées, du fait par exemple de perturbateurs, en particulier non étatiques. C'est pourquoi nous augmenterons nos capacités dans toutes les couches de la défense aérienne d'au moins 50 %, y compris évidemment dans la lutte anti-drone. La frappe de longue portée, la suppression des défenses aériennes adverses et bien sûr la lutte anti-sous-marine feront partie de ces priorités et de ce renforcement (...) Nous poursuivrons ainsi la montée en puissance de nos capacités spatiales, en nous appuyant bien davantage sur les services du New Space, surveillance, communication, protection, dorénavant encore davantage, seront les missions clés que nous développerons pour faire de la France une puissance spatiale (...) Je souhaite aussi que nous puissions acquérir une capacité de maîtrise des fonds marins jusqu'à une profondeur de 6 000 mètres pour des raisons militaires, mais aussi au titre de la protection de nos infrastructures sous-marines critiques (...) (la suite plus bas)
    5 points
  13. Ces deux tweets ont été publié le même jour (19 janvier) par le ministère de la défense allemand. Notez le choix des mots : les Etats-Unis sont qualifiés d'allié "le plus important" tandis que la France est qualifiée d'alliée "le plus proche".
    4 points
  14. Il y a de toute façon entre le Viet Nam et la France une relation non finie. D'Argenlieu aura fait du mal mais l'idée de Leclerc je crois de créer un partenariat entre la France et les pays Indochinois 'avait pas été acceptee pour rien. Maintenant que ce partenariat soit plus équilibré aujourd'hui tant mieux. Mais les mêmes causes entrainant les mêmes effets la France a besoin de relais de croissance hors Europe et d'un pied a terre durcit en avant de ses territoires du Pacifique et le Viet Nam a besoin de se sortir de sa relation avec la Chine l'Inde et les USA. Accessoirement comme ça avait été discuté il y a une petite décennie (déjà) un pacte migratoire entre le Viet Nam et la France aurait du sens ( argent de la diaspora contre capital humain très eduqué et intégrable, pour faire cynique)
    4 points
  15. Peut être que d'ici 2050, ils autoriseront les mécaniciens ukrainiens à réparer les Leopard 2
    4 points
  16. En théorie, les quelques Leclerc non modernisés sont censés de servir de pièces détachées pour les 200 qui resteront en service...
    4 points
  17. A Balard en cas de menace du style 11/09 une batterie Mistral peu être installer sur le toit sur une zone specialement dédiée.
    4 points
  18. Je vais juste dire que cette idée qu'il n'y a rien que nous puissions faire qui mérite une réponse trop violente de la part de la Russie est encore un peu trop optimiste pour moi. Dans votre analogie, c'est sûrement le violeur qui est à blâmer, et non la victime de l'agression - quelle que soit sa tenue vestimentaire, je suis d'accord. Cependant, je vais vous dire, d'après mon expérience personnelle, que tout le monde ne ressent pas la même chose. et parfois, lorsque plus de détails sont présentés, les choses peuvent devenir beaucoup plus "compliquées". si un homme est volé et perd des milliers de dollars, il est la victime. et le voleur est le criminel. clairement. mais ce qui peut parfois arriver, c'est que nous découvrons que la personne qui a été volée se trouvait dans le pire quartier de la ville, et qu'elle exhibait son argent au grand jour, devant des criminels connus. Et ce qui peut arriver, et je l'ai déjà vu, c'est qu'au fur et à mesure que ces détails émergent, la victime devient moins sympathique et nous voyons soudainement les gens se tourner vers l'indifférence. "Parfois, nous en apprenons plus sur la victime et nous découvrons qu'elle avait elle-même des milliers de dollars pour des raisons pas tout à fait légales. ou que la personne qui l'a "volé" collectait en fait de l'argent qui lui était dû, ce qui explique aussi pourquoi notre "victime innocente" traînait dans le pire quartier de la ville - sans rien faire de mal elle-même, bien sûr. C'est l'une des raisons pour lesquelles la violence dans les quartiers défavorisés entre les membres de gangs et les criminels aux États-Unis ne produit pas beaucoup de victimes sympathiques, même lorsqu'il s'agit effectivement d'un meurtre. Dans l'esprit de beaucoup de gens, cela peut rapidement devenir "jouer à des jeux stupides et gagner des prix stupides" ou "ne pas taquiner un lion affamé". et qui sera blâmé, est encore un peu trop présomptueux pour cette raison. Il y a des gens ici qui accusent n'importe qui d'autre que UBL et Al Queda pour le 11 septembre. Je rendrai beaucoup de gens heureux ici, et j'abaisserai les États-Unis d'un cran. Mais ce qui m'effraie, c'est que les mêmes personnes qui ont dit "qu'est-ce qu'une bande d'hommes des cavernes du tiers-monde va nous faire ?" ces 20 dernières années sont maintenant les mêmes qui disent "qu'est-ce qu'une bande de Russes arriérés va nous faire ?". Je ne sais pas si les États-Unis sont capables d'évaluer les situations de manière réaliste. et il semble qu'il y ait beaucoup de gens aux USA, à des postes très élevés, qui croient vraiment que peu importe la façon dont les choses s'aggravent, nous en sortirons invariablement vainqueurs. Dans le passé. La guerre nucléaire était prise très au sérieux. C'était quelque chose à éviter à tout prix et si cela signifiait l'impasse en Corée, alors nous prenions l'impasse. Il y a encore des "têtes froides", car l'hésitation à envoyer des chars Abrams ou des armes à plus longue portée en Ukraine est un signe que nous avons nos limites. Mais je vous assure que tout le monde n'a pas de limites et que s'il s'agit d'armes nucléaires, "ne vous inquiétez pas, nous allons gagner". Moulton dit la même chose que Vladimir Poutine : "Les USA sont en guerre contre la Russie" : "On n'est pas seulement en guerre pour soutenir les Ukrainiens. Nous sommes fondamentalement en guerre, bien que quelque peu par procuration, avec la Russie, et il est important que nous gagnions." - Rep. Seth Moulton, D-Mass. Les deux sont d'accord, c'est dommage qu'ils ne puissent pas se rencontrer pour boire un verre. De manière stéréotypée, ce sont les généraux bellicistes et farfelus qui veulent atomiser la Russie - "Je ne dis pas que nous ne serons pas décoiffés" - et les politiciens dociles qui veulent éviter la guerre. je ne pense pas que ce soit le cas actuellement. les politiciens sont généralement non seulement heureux de "titiller l'ours" mais veulent activement être vus en train de le faire et donc beaucoup penseront "jouer à des jeux stupides, gagner des prix stupides". La réponse du type "si les bombes nucléaires commencent à voler, nous pourrons dormir tranquillement, car nous échapperons aux reproches" semble faire abstraction de ce qui se passera lorsque les bombes nucléaires commenceront à atterrir et de la façon dont les choses ont pu s'envenimer à un tel point. C'est un peu effrayant en soi. Je suis ici pour vous dire que beaucoup seraient heureux de blâmer la Russie, et beaucoup seraient heureux de blâmer l'Ouest et de dire "c'est pourquoi nous avons dit de rester en dehors de ça". Un professeur a été renvoyé d'une université ici lorsqu'il a dit quelque chose comme "quiconque peut obtenir le Pentagone a mon vote" le matin du 11 septembre 2001. Il a été réintégré quelques années plus tard. Il y a juste des gens aux États-Unis et en Occident qui sont tout simplement "préprogrammés" pour voir leur propre pays comme l'agresseur, invariablement. Ne cherchez pas plus loin que ceux qui parlent d'"impérialisme américain", il ne s'agit pas de "robots russes" ou de "marionnettes de Poutine" ou quoi que ce soit de ce genre et cela n'a même pas grand-chose à voir avec la Russie. La Russie est juste "le dernier symptôme d'une longue maladie de l'empire américain". " Les gens ici parlent librement des États vassaux des États-Unis. Mais ce n'est pas unique à l'Europe. De nombreux Américains ne sont pas satisfaits de la politique internationale américaine. Certains pensent simplement que les États-Unis sont une brute, et parfois les brutes s'en prennent à ceux qui ripostent. Vous avez mentionné le Vietnam. La confiance que le peuple américain a dans le gouvernement ne s'est jamais remise de cette guerre. Les États-Unis n'ont jamais retrouvé les niveaux de confiance dans le gouvernement d'avant le Vietnam, quel que soit le sondage. C'est une sorte de "retour en arrière" dans le sens où beaucoup de gens pensent que les États-Unis sont si puissants que le petit gars n'a probablement pas d'autre choix. Ils assument en quelque sorte la suprématie et réagissent ensuite d'une manière différente. Croyez-moi, rien ne me réchauffe plus le cœur en tant qu'Américain que la pensée que "nous sommes irréprochables et n'avons rien fait de mal, et que rien de ce que nous pourrions faire ne mériterait de châtiment".
    4 points
  19. (suite du précédent) Si demain tel grand partenaire doit regarder ailleurs, nous devrons être en mesure d'agir avec les Européens à l'intérieur de l'OTAN ou en dehors de l'Alliance et, si nécessaire, d'assurer les capacités de commandement qui permettront de mener ensemble une opération d'ampleur. Pour nous, cela impliquera de pouvoir déployer une capacité interarmées représentant jusqu'à 20 000 hommes. Cela vous donne la mesure des défis et de l'ambition qui est la nôtre (...) Nous ferons vivre et densifier les partenaires exceptionnels que nous avons déjà conduits et que j’ai cités tout à l’heure en exemple. Avec eux, je l’espère, d’autres viendront, comme entre autres l’Indonésie, et il faudra explorer comment développer de nouvelles coopérations capacitaires, de nouvelles interdépendances, de nouvelles formes d’entraînement et d’action communes. C’est un atout extraordinaire que je souhaite développer. Il a tout son sens pour des pays qui, comme le nôtre, ne souhaitent pas à l’avenir être prisonniers de grandes rivalités entre tiers (...) Cette haute ambition s'accompagne donc d'une exigence qui ne l'est pas moins, exigence dans le cadrage de ces moyens d'abord. Il n'y a dans ce projet ni luxe, ni aise, ni confort. Il n'y a que le nécessaire (...) Il y a surtout des attentes importantes. Elles s'adressent aux armées, à la DGA, qui devront s'organiser pour raccourcir les cycles d'acquisition, accélérer l'expression du besoin, réduire drastiquement les contraintes normatives, développer l'innovation d'usage, celle des vrais utilisateurs et je sais combien vous y êtes attachés ici, toutes et tous, comme une fois encore nos amis ukrainiens d'ailleurs nous donnent un si bel exemple. Nous pouvons faire beaucoup plus vite, beaucoup mieux, parfois à moindre coût, si nous savons ensemble rapprocher celles et ceux qui utilisent et qui innovent. Et il y a encore d'autres choses dans ce discours - il ne s'agit ici que de ma sélection. L'ambition est haute. L'effort de prise en compte des enjeux apparaît réel. La volonté, forte. Si l'exécution suit, nous sommes à la veille de la troisième grande transformation des armées françaises depuis la fin des guerres de décolonisation, après la refonte autour de la dissuasion nucléaire décidée par le Général de Gaulle en 1959, puis la professionnalisation et l'orientation vers la projection décidée par Jacques Chirac en 1995. 26 à 28 ans d'écart, à chaque fois. Une génération. Cet effort est générationnel. Et comme l'a dit le PR dans une autre partie du discours, la période 2024-2030 ne sera que le début du chemin ! Ces 413 milliards ne permettent pas de dessiner à eux seuls le nouveau visage de nos armées pour le siècle qui commence. Mais ils amorcent un investissement inédit, un changement profond qui sera ensuite irréversible Y a du boulot. Pour une génération. Et va falloir économiser et être efficient ! Car les ambitions sont telles que je doute qu'elles puissent être atteintes avec une simple augmentation d'un tiers des moyens (moins en fait, ne pas oublier l'inflation à venir)... sans une rationalisation et une dépense ciblée et efficace.
    4 points
  20. Moi, j'ai compris. Mais je suis Roumain ! (Edit : le post de Clairon est déjà sur la deuxième page des recherches Google pour "poutou auvergnat". Je suis désolé pour bubzy, mais je crains que c'est Clairon qui raflera la tringle à rideau)
    3 points
  21. Je me suis déjà régalé de cette formulation intelligente ! Il résume parfaitement la politique allemande en la matière. D'ailleurs, le nouveau ministre de la Défense Pistorius semble avoir plus de liens avec la France que je ne le pensais : il a passé six mois à Angers. 1982 à 1983 : études de français Université Catholique de l'Ouest, Angers, France -------------------------------------------- Les articles célébrant l'amitié franco-allemande commencent à arriver chez nous : Ténor : c'est difficile, mais il faut y travailler. Rien de nouveau. https://www.fr.de/politik/frankreich-deutschland-elysee-vertrag-beziehungen-macron-scholz-spannungen-92040248.html 60 ans du traité de l'Élysée : les notes discordantes se multiplient C'est maintenant au tour d'Emmanuel Macron et d'Olaf Scholz. Mais d'une manière ou d'une autre, le moteur ne tourne plus rond. Le Hanseat cassant et le "flamboyant président" ont du mal à s'entendre. Pourtant, ils suivent une ligne de conduite similaire - tout aussi prudente - vis-à-vis de Kiev dans la guerre en Ukraine. Des dissonances sont apparues sur le thème du plafonnement des prix de l'énergie ou de l'énergie nucléaire. Lorsque Scholz a lancé son "double coup de balai", les Français auraient aimé savoir ce que le chancelier voulait faire avec les 200 milliards d'euros, mais Scholz est resté discret. Sur la Spree, Macron a en revanche suscité le mécontentement lorsqu'il a laissé la dette publique française dépasser les 115 pour cent du produit intérieur brut - et qu'au lieu de fermer le robinet de l'argent et de lutter contre l'inflation, il a décidé, en tant que "souverain élyséen dépensier", de modifier les règles relatives au déficit et à la dette. La livraison par Macron de véhicules blindés légers de combat d'infanterie à l'Ukraine n'avait pas non plus été convenue avec Berlin. Elle a augmenté la pression sur Scholz pour qu'il suive. Autrefois, du temps de Merkel, il aurait été évident de se concerter. La chancellerie n'aurait pas non plus déclaré un "changement d'époque" sans consulter Paris. 60 ans du traité de l'Élysée : une relation sans alternative ? La cordialité de 1963 a souffert. Les mésententes et les malentendus se multiplient. En octobre, Macron s'est emporté lorsque Scholz a lancé son "European Sky Shield Initiative" (ESSI) sans la concertation habituelle avec Paris. Paris reste à l'écart de ce bouclier aérien contre les missiles russes. Impensable pour la France, pionnière de l'UE et fière de la plus grande armée de l'Union. Macron a réagi de manière sensible et a fait sauter une réunion du gouvernement franco-allemand à Fontainebleau. L'esclandre a fait son effet - et Macron en a rajouté une couche : il a fait savoir à Scholz que l'Allemagne s'était "isolée" sur la question du prix de l'énergie. Comme d'habitude, Berlin et Paris se sont rapidement efforcés de recoller les morceaux. La réunion commune du gouvernement est revenue au programme. C'est ainsi que l'on se retrouve ce dimanche à l'université de la Sorbonne à Paris pour célébrer le 60e anniversaire du traité de l'Élysée. Seuls les accents lyriques devraient être plus sobres. On l'a remarqué et on le célèbrera : La relation franco-allemande n'a pas d'alternative. Mais les tournées en solo de ces derniers mois ont laissé des traces. Macron regarde vers le sud, où il sait qu'il y a des gens qui pensent comme lui. Fin 2021, il avait déjà conclu un traité d'amitié avec l'Italie - à l'époque encore sous le Premier ministre Mario Draghi. Le traité de l'Élysée a servi de modèle. Jeudi, Macron a conclu un accord similaire avec l'Espagne à Barcelone. L'amitié franco-allemande n'est-elle plus la seule, l'exclusive ? Ou plus simplement encore : Macron est-il étranger ? 60e anniversaire du traité de l'Élysée : marginalisé Ce n'est pas si simple. A Paris, on pense au contraire que c'est l'Allemagne qui regarde de plus en plus vers l'Est et qui tourne le dos à la France. L'historien et germaniste français Jacques-Pierre Gougeon cite Wolfgang Schäuble, selon lequel l'avenir de l'UE se trouve en Europe de l'Est - et la Pologne est désormais aussi importante que la France. De tels points de vue font mal en France, où l'on ne peut en revanche pas simplement se tourner vers l'ouest - il n'y a plus que l'Atlantique. La France, pays central de l'UE, se sent repoussée en marge d'une UE toujours plus grande. Et l'Europe du Sud n'est pas non plus un véritable substitut. Finalement, c'est le sentiment diffus que "les amis allemands" se détournent de la France qui a provoqué la réaction de Macron. L'ancien conseiller de Mitterrand, Jacques Attali, a révélé à quel point cela faisait mal lorsqu'il s'est laissé aller à cette constatation provocatrice : "La guerre entre la France et l'Allemagne redevient possible". Les deux pays ont toujours eu des intérêts stratégiques divergents, a déclaré Attali, seule la peur d'un nouveau conflit comme lors des guerres mondiales les maintient ensemble. A Paris, Attali s'est vu reprocher d'avoir une fois de plus fait preuve de mauvaise foi dans le choix des mots. Au Quai d'Orsay, le ministère français des Affaires étrangères, les cercles diplomatiques font plutôt preuve de compréhension pour la situation difficile de l'Allemagne, dont toute la politique orientale - économique et sécuritaire - est en miettes. Nulle part à Paris, on n'entend de commentaires selon lesquels on avait prévenu les amis allemands que le "Nord Stream 2" renforcerait encore la dépendance de l'Allemagne vis-à-vis du Kremlin. Avec le démantèlement du gazoduc, cette dispute franco-allemande s'est réglée d'elle-même. Ce qui reste, c'est une vision fondamentalement différente de la politique de sécurité et de défense : la France promeut l'"autonomie stratégique" de l'Europe sans le parapluie protecteur des Etats-Unis ; l'Allemagne, en revanche, ne veut pas compter sur une armée européenne tant que cela reste un vœu pieux. C'est pourquoi Berlin avait très mal pris les reproches de Macron en 2019, selon lesquels l'OTAN était "en état de mort cérébrale". Mais Paris reste également frustré par la persistance de cette divergence stratégique. 60 ans du traité de l'Élysée : le traité d'amitié a tenu bon Ces divergences ne sont pas nouvelles. Dans le traité de l'Élysée, de Gaulle avait déjà fait en sorte que les États-Unis, la Grande-Bretagne ou l'OTAN ne soient même pas mentionnés en tant qu'alliés - comme s'il n'existait pas d'alliance de défense occidentale. Le Bundestag à Bonn a corrigé cette vision de manière unilatérale : il a ratifié l'accord franco-allemand en ajoutant un préambule pour la partie allemande, dans lequel la République fédérale reconnaissait le pacte atlantique. De Gaulle s'en était déjà remis. Le traité d'amitié a néanmoins tenu. Pour les Allemands comme pour les Français, les avantages l'emportaient, à savoir la formation d'une relation centrale au cœur de l'Europe, à laquelle personne ne devait échapper. Une situation "gagnant-gagnant", comme on dirait aujourd'hui : La République fédérale d'Allemagne est revenue dans le concert des nations européennes grâce à la France, et la France a pu transmettre sa grandeur au-delà de ses frontières au projet européen. Aujourd'hui encore, Berlin et Paris restent tributaires l'un de l'autre s'ils veulent s'imposer dans un environnement modifié au sein et en dehors de l'UE. Leur diamant de 60 ans a certes subi quelques égratignures, il présente même des fissures dues à une certaine aliénation au cours des dernières années. Mais il reste plus solide que ce que l'on pourrait penser au vu des nombreuses divergences. Souvent, il faut des efforts colossaux pour se retrouver bilatéralement : Les projets d'armement communs comme le système d'avions de combat FCAS n'ont été sauvés que par un coup de force de l'Élysée et de la Chancellerie, et même ainsi, ils ne sont pas encore tirés d'affaire. Mais l'exemple le montre : Berlin et Paris n'ont pas d'autre choix que de faire cause commune. Surtout en temps de crise et de guerre. (Stefan Brändle)
    3 points
  22. Il est aussi possible que beaucoup d'habitants de ce pays ne supportent plus certaines décisions de leur gouvernement. La lutte contre le tabagisme c'est bien (d'autant plus que je ne fume pas ) mais à ce niveau là, on approche véritablement d'une dictature. "A partir de 2023, il ne sera plus possible pour les personnes nées après 2008 d’acheter des cigarettes en Nouvelle-Zélande. La quantité de nicotine dans les produits vendus sera aussi réduite. L’objectif est de se diriger vers un «futur sans tabac»" https://www.rts.ch/info/monde/12140364-la-nouvellezelande-veut-mettre-un-terme-au-tabagisme-par-la-prohibition.html https://www.letemps.ch/monde/nouvellezelande-adopte-une-interdiction-progressive-tabac
    3 points
  23. J’ai le même genre d’anecdote à Baltimore en 1986 lors d’un échange scolaire. Il y avait des yahourts Danone dans le frigo, la famille n’a jamais voulu croire que c’était une marque française et m’a soutenu que c’était américain et exporter en France… fin du HS
    3 points
  24. C'est bien ça pour le rendement. La configuration 3 hélices est intéressante car le rendement de la coque augmente pour l'hélice centrale (rendement supérieur à 1 dans le calcul d'ailleurs, d'après des collègues qui travaillent directement sur le sujet), qui a de plus une chaîne cinématique simplifiée (pas de chaise) et 3 arbres chargés au maximum possible dans tous les cas donc pas de pertes de rendement sur l'échelle. Pour la puissance installée, je peux sans trahir de secrets dire que en partant des limites technologiques de l'existant (CdG), on sera dans les 40.000ch par ligne d'arbres, les 3 lignes étant sensiblement identiques. Méfiance d'ailleurs sur certains articles on peut lire des mots "d'experts" disant que les K15 du Charles sont sous-utilisés (https://www.lopinion.fr/secret-defense/chaudieres-et-catapultes-les-enjeux-techniques-du-prochain-porte-avions) , ce qui est très mal connaître les contraintes en sûreté nucléaire, notamment la protection du cœur par marge thermique à l’égard des phénomènes de caléfaction ou de dépassement des valeurs de grandeurs physiques retenues pour garantir le respect des hypothèses prises en compte pour les calculs des études de sûreté. C'est bien beau de dire que 15 à 20% de la puissance du réacteur est inutilisée si on fait un bilan de puissance, mais en cas de catapultages ou sur certains transitoires on vient en limites de ce que peut encaisser le cœur. D'où des brides mécaniques sur les soupapes d'admission de vapeur, qui sont là pour protéger la chaufferie et non pas comme on peut le lire parfois la chaîne propulsive.
    3 points
  25. Le but c'est de lâcher 10 Leclerc pour que les autres pays envoient leurs Léopards. Les ukrainiens ne sont pas intéressés par le Leclerc car ils savent bien que la production n'existe plus et que la France ne pourra pas en lâcher beaucoup, leur seul but c'est que la France (ou un autre pays) donne l'impulsion pour que les autres pays se débloquent, notamment l’Allemagne qui bloque également ceux qui veulent donner leurs Leopard. Dimanche tu as une réunion franco-allemande, qui pourrait potentiellement voir l'envoi d'une dizaine de Leclerc et de Léopard, afin que ce soit une initiative commune, ainsi tous les autres pays pourront également envoyer ce qu'ils veulent
    3 points
  26. L'explication me semblant la plus plausible est que le matériel d'origine soviétique ukrainien est de plus en plus rincé, détruit ou sans source de munition suffisante. C'est ce qui a été constaté précédemment pour les canons et possiblement pour les SAM. Les sources de matériels ex-soviétiques commencent sérieusement à être épuisé d'où les demandes de passer à du matériel occidental. Le manque de matériel doit être d'autant plus criant que l'Ukraine ne semble pas se contenter de maintenir ses effectifs mais veut clairement créer de nouvelles brigades formés par les occidentaux. On a vu précédemment que les nouveaux matériels arrivent très très vite sur le front y compris dans des secteurs chauds.
    3 points
  27. Le contexte politique et géopolitique était bien évidemment strictement identique, les personnes absolument toutes les mêmes à tous les postes, l’approche strictement similaire, les oppositions aussi… bref, on rejoue exactement le même film à 4 ans d’écart… ou pas ? Moi, je propose de remonter à Mitterand pour expliquer combien le rapprochement avec Kohl nous amène à cause d’eux 30 ans plus tard à ne pas vouloir fournir des chars Leclerc à l’Ukraine. Après tout, c’était à chaque fois sous le régime présidentiel de la Cinquième République.
    3 points
  28. Les soldats, oui. Surtout après les retours ukrainiens. Le gouvernement pro-atlantiste et le ministère de la défense danoise, c'est moins sûr... Je suis déjà surpris qu'ils aient choisi le César plutôt qu'un système US (Brutus...) ou moins "exotique" (Archer, Atmos...) On est quand même sur un don de toutes leurs nouvelles pièces d'artillerie au profit de l'Ukraine, avant même de les avoir reçues en intégralité. Donner la moitié aurait été déjà très apprécié par l'Ukraine et aurait permis de temporiser jusqu'à reconstitution du stock. Mais tout donner ? Ça semble être l'excellente excuse pour ne pas avoir à s'en servir et choisir autre chose pour s'équiper. Surtout à budget restreint, si le nouvel équipement est encore plus cher (soi disant meilleur par exemple... Oh, bonjour Himars) Et l'accusation de système "défectueux" qui "doit être corrigé" est la partie de la déclaration qui me fait sérieusement pencher vers cette conclusion honnêtement. Sans ça, le reste de l'article aurait été plus rassurant sur l'envie du Danemark de reprendre des Caesar. J'ai une impression de déjà-vu avec le ton de cet article en fait (Shorfin Barracuda en Australie, entre autre)
    3 points
  29. Il me semble que j'ai toujours entendu "La CFD", mais bon, dans tous les cas c'est pas vraiment un mot français, donc....(On passe la carène en CFD, on fait de la CFD etc.) Et la blague est la suivante : ça veut dire "Color For Directors", car ça fait de belles images à montrer, même si de petites erreurs de paramétrages, et ton calcul est tout bidon en terme de résultats :D, mais ça tu ne le sauras que lors des essais bassins ou en mer...)
    2 points
  30. A peu près tout conflit régional, sachant qu'en fait avec 200 XL tu n'en enverras guère plus de 100 au combat. Or quand tu regardes les ordres de bataille dans le monde, sans parler de la Russie ou de la Chine, on n'est pas dans le superflu...
    2 points
  31. Sauf qu'il n'y a plus de vieux Leclerc. Et pour ceux qui parlent de livrer 10 ou 14 Leclerc à l'Ukraine "pour la symbolique", vous vous rappelez quand les régiments avaient du mal à s'entrainer parce qu'on projetait un escadron complet au Liban ? Alors qu'il n'y faisait même pas la guerre et qu'on avait alors 320 Leclerc dans les différents parcs ? Un char c'est un nombre de pièces détachées ahurissant et une logistique extrêmement lourde. Et ce d'autant plus pour les chars occidentaux par rapport aux chars soviétiques. Et je ne parle même pas de l'entretien, qui ne se fait pas avec une clef à molette et deux tournevis. Ce serait un véritable cauchemar logistique et de maintenance pour l'armée ukrainienne sans le moindre effet autre que symbolique qui ne marchera peut-être même pas. Parce que oui, qui garantit que si nous livrons des Leclerc les allemands accepteront l'envoi des Leopard 2 ? Je pose la question et j'aimerais la réponse. Vraiment.
    2 points
  32. Ce cher Raoul s'apprête à sortir de la naphtaline : Manifestement çà sent bon pour le rafale.
    2 points
  33. Est-ce qu'on ne pourrait pas racheter une partie des Leclerc émiraties ou jordaniens pour les envoyer à l'Ukraine ?
    2 points
  34. Ok c’est sage donc prudent . Je me demande d’ailleurs si les soucis rencontrés sur le POW ne viendraient pas justement d’un dépassement des limites technologiques. Trop de puissance à faire passer , diamètre LA trop important ; trop forte contrainte aux accouplements , traduction d’une rigidité LA > à celle de la coque alors que çà devrait être l’inverse ( dixit nos anciens , coque en bois ligne d’arbre en roseau) …..toussa QUOI Tu les laisses braire.......
    2 points
  35. Je ne comprends pas cette multiplication des ecrans tactiles dans les avions de chasse :o J'ai deja du mal a utiliser celui de ma voiture en roulant alors un pilote dans son avion.... j'imagine meme pas les erreurs ! J'parle meme pas en situation de combat :o
    2 points
  36. En envoyant les Léo polonais en Ukraine, les.polonais mettent la pression sur les Coréens et américains pr la livraison de leurs futurs chars...
    2 points
  37. Ouais enfin mettre en doute la presse française "par défaut" pourquoi pas. Mais citer ce torche-cul de Daily Mail comme contre exemple, 'faut oser... Ils collectionnent tellement de biais que ce n'est plus vraiment de la presse...
    2 points
  38. Comme déjà évoqué, avec 200 Leclerc xlr prévus à terme sur 220 en parc, ils vont expliquer qu'il y a une possibilité livrer un escadron de Leclerc à l'Ukraine sans réellement se dépouiller. Peut être également en boostant le mco même si la situation est déjà pas reluisante. Les UK ont ouvert la voie avec les Challenger du coup, ce serait pas étonnant. Quant on voit qu'on a vendu 25% de la flotte de rafale de l'AAE en d'occasion, on se dit que rien n'est impossible...
    2 points
  39. Aussi ! Mais cela vise également toutes les institutions privées, notamment financières, qui, sur commande ou non du pouvoir politique, auraient trouvé un intérêt à traiter avec Wagner.
    2 points
  40. Le gouvernement malien ?
    2 points
  41. Première erreur : les Russes accaparent des territoires depuis 2014. Deuxième erreur : attaquer le voisin pour en changer le régime, c'est vieux comme le monde.
    2 points
  42. encore une fois, pour Gustave et Stark_contrast, je suis d'accord avec tout cela, je dis simplement qu'il ne pourra pas en etre tenu pour responsable. Si il y avait en effet une attaque nucléaire Russe, les dirigeants occidentaux seraient surement accusé d'avoir provoqué la Russie par certaines factions, mais je maintiens qu'ils ne devraient pas en etre jugé coupables. Et effectivement, soutenir activement l'Ukraine contre la Russie peut etre jugé comme une politique imprudente. Mais moralement, si les Russes lancent une attaque nucléaire sur l'Ukraine sans que le territoire Russe ne soit menacé, juste par dépit de ne pas pouvoir s'imposer, ils devront en porter la responsabilité devant l'Histoire. Quand a "nous", comme je l'ai dit dans un autre poste, il faut effectivement doser l'aide pour que les Russes perdent car sinon on retourne dans un monde ou se faire la guerre pour accaparer des territoires redevient un politique légitime, mais pas qu'ils perdent trop pour ne pas se sentir trop menacé ni humilié. Il faut faire en sorte que les Russes abandonnent mais pas qu'ils subissent une déroute. Est-ce que cet équilibre est possible? je l'espere.
    2 points
  43. Je pense que tu surestimes la rationnalité des récits. Évidemment que les Russes seraient les premiers responsables, mais ceci n'exclue en rien que d'autres se voient mis en accusation d'avoir contribué à permettre cela.
    2 points
  44. C'est mal interpréter le discours. Il acte la fin du modèle contre-insurrectionnel, mais mentionne la priorité sur la projection de forces rapidement et dans la durée, c'est exactement expéditionnaire ça. Les choix annoncés me semblent être les bons. C'est pas la peine de devenir une puissance terrestre majeure pour se défendre la Russie, les Polonais feront ça très bien et ça nous laissera sans défense contre les autres menaces, dont la plus probable qui doit être le cyber, mais également les attaques dans nos outre-mers ou ailleurs dans le monde ou nos intérêt peuvent être menacés. Donc le modèle dissuasion + projection rapide et crédible (avec toutes les capacités nécessaires, dont le soutien) ça me semble adapté.
    2 points
  45. La mission Pegase 2018 était une opération conjointe de formation, d'échange et de diplomatie aérienne entre la France et les pays de la région Asie-Pacifique. J'ai également visité le Vietnam à l'invitation du gouvernement vietnamien. La mission Pégase a rouvert en 2022. Un certain nombre de pays visités par les escadres aériennes françaises sont ensuite devenus acheteurs de Rafale. Emirats Arabes Unis (2021), Indonésie (2022).. Est-ce une coïncidence ? D'autres pays, dont le Vietnam, méritent également d'être surveillés.
    2 points
  46. Pour le premier cercle de la SS, il devient supérieur à la moyenne des PzD de la Heer vers le milieu de la guerre ( mais la Heer avait aussi une élite ). Par contre au début de la guerre, ils n'ont pas particulièrement brillé, mais pas tellement pour le matos, plus faute d'encadrement compétent. Et après, comme tu le dis, à la fin de la guerre, tu as une explosion des effectifs et du nombre de divisions, dont beaucoups de valeur très moyenne ( pour être gentil ). La situation de Wagner à quelque chose de comparable dans le sens où ses effectifs explosent aussi compte tenu des besoins avec forcément et sans surprise une perte de qualité moyenne. Quant au fait de recruter des taulards, c'était pour le coup la spécialité d'une des unités que tu cites, la Dirlewanger avec des résultats... comment dire... les gars sont allés tellement loin dans leurs crimes que la SS elle même ( oui, on parle bien de la SS... ) a décidé d'ouvrir une enquête suite aux plaintes d'autres unités SS qui les côtoyaient... Pour le coup, leur chef ( Oskar Dirlewanger ) était lui même un criminel ( il avait testé le système concentrationnaire nazi de l'intérieur pour crime sexuel... un vrai psychopathe ) qui a couvert leurs crimes grâce à ses appuis politiques. Voir qui les a encouragé... L'Histoire dira si Wagner arrive à un bilan aussi sinistre ( on éstime que la Dirlewanger a fait 60 000 victimes civiles...), mais en général, quand tu recrutes en masse des gens condamnés pour des crimes graves, ça ne donne rien de bon.
    2 points
  47. Philippines ça va être dur de déloger le Gripen et/ou le F16, Bengladesh pourquoi pas, mais je crois surtout au Vietnam: PIB en forte croissance (délocalisation d'entreprises occidentales de la Chine vers le Vietnam), Méfiance séculaire envers la Chine, Nécessité d'avoir des avions à long rayon d'action pour défendre leur souveraineté sur l'archipel des Paracels Doutes sur la technologie Russes suite à leurs déboires en Ukraine Très bonne coopération militaire avec l'Inde (ils se parlent) Américain et Coréens toujours hors course (mais plus pour très longtemps) Si, pour des raisons historiques ils ne veulent pas dépendre de la France (mais pour moi c'est du passé) ils pourraient même compléter une commande indienne afin d'atteindre le seuil nécessaire pour faire des Rafale "make in India"
    2 points
×
×
  • Créer...