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Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 06/01/2024 dans toutes les zones

  1. Cet usage du mot orc par ceux qui le conspue est désespérant...
    16 points
  2. On est HS malheureusement mais je ne suis pas entièrement d'accord. Je pense que les Américains se sont toujours méfiés de la concurrence économique d'une Europe à taille critique, il n'est que de voir la guerre sans merci que se livreront Américains et Européens sur ce plan. Je pense que la construction européenne sur incitation US qui garantissait le plus les intérêts US, car elle se faisait sous leur égide c'est l'OTAN, qui avait l'immense avantage de répondre à un épouvantail commun admis par tous.
    7 points
  3. Consommation d'obus, d'après une infographie du WSJ. Finalement ça corrobore assez bien les témoignages lus çà et et là au détour d'article ou de post twitter/TG. L'Ukraine aurait bien atteint une forme de parité globale, et surement plus localement, lors de sa contre-offensive d'été, mais sans que les approvisionnements puissent suivre derrière. Et à l'inverse, on observe l'impact du transfert NordCo du million d'obus.
    6 points
  4. Oui, la première vague de military porn pré internet pour toute une génération d’ados nés à la fin des années 70
    6 points
  5. Ou si l'on a affaire à des flottes, on peut commencer par vitrifier/"IEMNiser" la force d'invasion à une certaine distance de la France si la dite force a commencé à se concentrer (Rafale + ravitaillement + ASMP-A : facilement 2500 km), ou à son point de rassemblement plus proche, sans parler de la probable volée de F21, d'Exocet, de FG 26_29 et leurs remplaçantes. Par voie terrestre, il va falloir réussir à culbuter pas mal de monde (Espagne, Italie, Allemagne, etc, etc...) pour envahir la France. L'hypothèse est déjà beaucoup moins crédible, à moins que tous ces pays soient devenus des ennemis de la France, ce qui va nécessiter beaucoup, beaucoup de maladresses, ou de stupidité géostratégique crasse doublée d'une agressivité peu commune, ou d'énormément de malchances.. Mais on est loin des champs de batailles ukrainiens ?
    6 points
  6. Il y a 10 ans, il m'a semblé que parmi toutes les critiques que l'on pouvait faire au programme F-35 celles concernant le logiciel risquaient de ne pas disparaitre rapidement et cela m'a poussé à créer un sujet intitulé le logiciel du F-35. Le même genre de sentiment me pousse maintenant à créer ce sujet: La température du F-35. Le sujet n'est pas nouveau, il a même fait l'objet de railleries lorsqu'on a appris que dans certaines conditions le F-35 devait ouvrir sa soute toutes les 10 minutes pour se refroidir où lorsqu'on a appris qu'il fallait peindre en blanc les camions de carburant qui alimentaient les F-35 pour que le carburant soit le plus froid possible avant le départ en mission. Mais pendant toutes ces années le problème n'a pas été traité correctement et aujourd'hui L.M. est obligé de faire quelque chose et d'adresser le fond du problème. Pour moi c'est le début d'une Saga! Pour commencer l'état des lieux je propose l'article suivant : An Insider’s View Of Options To Fix The F-35’s Cooling Crisis Le point de vue d’un initié sur les options permettant de résoudre la crise de refroidissement du F-35 Steve Trimble 03 novembre 2023 Les mises à niveau prévues de l’électronique du F-35 exerceront une pression supplémentaire sur un système de gestion thermique déjà surchargé. Une décision difficile se profile pour la direction du programme Lockheed Martin F-35. Une mise à niveau majeure du système de refroidissement surchargé de l’avion furtif est à venir, mais les responsables du programme devraient-ils évaluer le système de gestion thermique amélioré pour répondre aux besoins futurs, ou devraient-ils simplement l’évaluer pour résoudre les problèmes de surchauffe immédiats ? La réponse pourrait faire la différence entre une mise à niveau relativement simple et une modification beaucoup plus intrusive, selon Honeywell Defence and Space, le fournisseur du système de gestion de l'énergie et de la chaleur (PTMS) existant pour le F-35. Les mises à niveau peuvent répondre à différents niveaux de chaleur résiduelle Le programme de mise à niveau du bloc 4 aggravera le déficit de refroidissement Matt Milas, président de Honeywell Defence and Space, se dit préoccupé par le fait que les responsables du programme privilégient l'option de mise à niveau la plus radicale, qui, selon lui, nécessiterait le remplacement de la « plomberie » du système de refroidissement – le réseau de tubes transportant un liquide de refroidissement qui serpente à travers le système de refroidissement. L'intérieur du F-35, y compris à travers les cloisons porteuses de l'avion. "Cela pose beaucoup de problèmes car il faut maintenant remplacer une partie de la plomberie", explique Milas à Aviation Week. "Lorsque vous remplacez la plomberie, vous devez retirer la peau des ailes et des choses comme ça." Le Bureau du programme conjoint (JPO) du F-35 a organisé une journée de l'industrie PTMS du 12 au 14 juin pour recevoir les commentaires de l'industrie sur les propositions visant à améliorer le système de refroidissement débordé de l'avion. Une décision finale pourrait encore prendre des semaines ou des mois. "Nous sommes très tôt dans le système/processus d'acquisition de défense", a déclaré un porte-parole du JPO à Aviation Week dans un e-mail. "Toutes les options du PTMS seront évaluées pour garantir que nous fournissons la plus grande capacité au combattant." La nécessité d’une mise à niveau majeure du système de refroidissement se fait sentir depuis longtemps. Le PTMS de Honeywell siphonne l'air chaud du module compresseur du moteur Pratt & Whitney F135, et cet air est dissipé à travers un échangeur de chaleur de conduit de ventilateur. Elle est ensuite dissipée dans des tubes de liquide de refroidissement polyalphaoléfine (PAO), un fluide qui canalise la chaleur absorbée vers un échangeur de chaleur PAO-air. L'air est ensuite refroidi davantage via un récupérateur et un échangeur de chaleur de charge. Enfin, cet air refroidi passe par un cycle en boucle fermée autour de l’électronique du F-35. Les concepteurs du F-35 ont supposé que l'électronique n'aurait pas besoin de gérer plus de 14 kW de chaleur perdue. Cette hypothèse a motivé la conception des détails clés du PTMS, notamment la puissance du moteur pour le système de refroidissement et le diamètre des tubes alimentant le fluide de refroidissement vers l'échangeur thermique PAO-air. Il y a quinze ans, cependant, Lockheed a découvert que le système de refroidissement était insuffisant, selon un rapport publié en mai par le Government Accountability Office. Au lieu de nécessiter 14 kW de capacité de refroidissement, le Block 3F F-35 exigeait jusqu'à 32 kW. Pour combler cet écart, Lockheed, Pratt et Honeywell ont adapté le PTMS pour siphonner deux fois la quantité d'air du moteur comme prévu, mais cela a réduit la longévité du système de propulsion et augmenté les coûts de réparation. Le déficit de refroidissement se creuse à mesure que le programme de mise à niveau du bloc 4 ajoute des composants électroniques et des capteurs plus puissants. Les améliorations ont augmenté la nécessité pour le système de refroidissement de gérer jusqu'à 47 kW de chaleur perdue. En outre, les améliorations classifiées envisagées pour les années 2030 pourraient faire monter les besoins jusqu'à au moins 62 kW, et peut-être jusqu'à 80 kW. Selon Milas, adapter la capacité du système de refroidissement pour répondre aux besoins du bloc 4 est simple. "Ce que nous pourrions faire pour atteindre les 47 kW, c'est installer un moteur plus puissant et des vannes plus robustes et faire passer le fluide PAO un peu plus rapidement", dit-il. Passer à un système d’une capacité de 62 kW nécessitera toutefois des changements plus importants, note-t-il. "Si vous souhaitez passer à 62 kW de refroidissement, vous n'êtes pas en mesure de le faire avec le [diamètre] actuel de la plomberie", explique Milas. "Vous n'avez qu'un certain diamètre [de tube], donc si vous voulez plus de dissipation de chaleur, vous avez besoin de plus de fluide pour transporter la chaleur et l'acheminer vers les échangeurs de chaleur." Les tubes PAO passent à travers les trous percés du F-35 dans les cloisons et les cadres internes. Si le diamètre des tubes augmente, les trous dans chacune des cloisons et des cadres devront également être agrandis, explique Milas. "Nous commençons à agrandir les trous - d'un quart de pouce - mais cela s'additionne et fait une grande différence par rapport au [problème] de charges structurelles", a-t-il ajouté.
    5 points
  7. Alors c’est pas pour défendre Israël (en vrais je m’en cogne un peu) mais le discours des mollah passait déjà parfaitement sans ça… travaillant dans le bâtiment j’ai eu beaucoup de collègues musulmans et leurs discours antisemites ne datent pas de l’invasion… c’est fou d’ailleurs cette obsession chez eux des juifs. N’importe quelle problème dans le monde était expliqué par un « c’est les juifs »… d’ailleurs on rappellera que l’antisemitisme est là depuis toujours en islam avec le massacre des tribus juives de Médine par le prophète comme un des actes fondateurs de cette religion, le marquage par la couleur jaune qui commence dès les premières conquêtes islamiques (hitler a juste recopié) et le délire de la bataille finale contre les juifs, etc… bref il y a une obsession juive en islam et ce depuis bien avant la création d’israël. Donc en soit ils peuvent être tous saints et saintes que les musulmans voudront quand même tous les tuer…
    5 points
  8. Merci de rappeler des évidences que certains oublient vite. L’Europe a quand même du bon, nos ennemis héréditaires sont devenus nos plus proches partenaires, même si on est pas toujours d'accord et qu'on se fait des crasses économiques
    5 points
  9. Je connais la sortie -->
    4 points
  10. J'aime bien analyser, et une chose m'a frappé, c'est qu'il me semble que les 14 Kw initiaux pour l'extraction de la chaleur des équipements est une valeur très faible. Mais en fait je ne me rappelle plus des consommations typiques des équipements. Alors je vais partager avec vous un raisonnement qui me permet, à partir de ce que je sais, de calculer une valeur typique suffisante pour juger le niveau de 14 Kw qui avait été spécifié pour le F-35. Je vais m'intéresser au Radar RBE2 AESA du Rafale. On sait qu'il rayonne une puissance de crête de 10 Kw, on sait aussi que si on remplaçait ses modules T/R AsGa par des modules GaN la puissance rayonnées serait améliorée dans un rapport de 3 à 5. Cela me suffit pour inférer que le rendement des modules T/R AsGa pour rayonner est de 17% à peu près. En effet il est vraisemblable qu'on obtient le rapport 3 en remplaçant les modules AsGa par des Modules GaN sans rien faire d'autre et donc les modules GaN ont alors un rendement de 51%. Comment fait on pour obtenir le rapport 5? Eh bien l'extraction de chaleur était capable d'extraire sous forme de chaleur 83 % de l'énergie arrivant sur les modules T/R AsGa, et lorsqu'on remplace l'AsGa par du GaN il n'a plus qu'à extraire 49% de cette énergie et donc on peut augmenter la puissance reçue par les modules dans un rapport 83/49 = 1.69 mais par la même occasion on augmente la puissance rayonnée dans ce même rapport et on obtient une amélioration de la puissance du rayonnement de 3 X 1,69 = 5,08. C'est parce que j'ai fait les calculs dans l'autre sens qu'on arrive au résultat et c'est parce que j'ai arrondis qu'on trouve 5,08 au lieu de 5. Maintenant si on a 10 Kw de puissance rayonnée cela veut dire qu'on a 83 X 10/17 = 48,82 Kw à extraire sous forme de chaleur, mais les 10 Kw sont une puissance de crête alors que la chaleur doit s'extraire en fonction de la puissance moyenne du fait de l'inertie thermique. Donc il nous faut savoir quelle est la proportion de temps pendant laquelle le radar émet ou quelle est sa puissance moyenne. En fonction de ses différents modes on peut dire qu'un radar émet entre 10 et 20 % du temps ce qui fait qu'on devra extraire entre 5 et 10 kw de chaleur rien que pour le Radar. Donc je crois avoir démontré que mon impression que 14 Kw pour l'ensemble des équipements était une valeur très faible est bien justifiée. De mon point de vue, pour un programme tel que le F-35 c'est quasiment une faute d'avoir spécifié ça. Alors il parait que le radar du F-35 a plus de 1600 modules T/R, donc si il avait les mêmes modules que le RBE2 il faudrait extraire entre 8 et 16 kw de chaleur rien que pour le Radar.... Alors qu'est ce qu'ils ont fait? Ils ont pris des modules T/R moins puissants, et voilà pourquoi les deux radar du F-35 et du Rafale ont à peu près les mêmes performances de portée.
    4 points
  11. Pourtant c'est clairement une victoire US, la question c'est une victoire sur qui...
    4 points
  12. Le gouvernement indien actuel est immensément nationaliste. Donne leur un peu de temps et on verra pour l'impérialisme.
    4 points
  13. La dissuasion nucléaire française, garante de la survie de la Nation, est un outil fondamental qui concourt aux équilibres stratégiques ancrés dans un environnement international complexe. L’expression et la transparence de la doctrine française participent à ces équilibres, il est donc primordial d’en saisir les éléments structurants : la dissuasion nucléaire française a une vocation exclusivement défensive : elle vise à prévenir toute ambition d’un dirigeant d’État à s’en prendre aux intérêts vitaux de la France, par l’assurance que les forces nucléaires sont capables d’infliger des dommages absolument inacceptables à ses centres de pouvoir. par définition, la dissuasion nucléaire s’exerce en permanence. Elle repose sur deux composantes complémentaires : la composante océanique (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins) et la composante aéroportée (Rafale et ravitailleurs stratégiques). L’outil de dissuasion français est crédible grâce à l’adaptation et au renouvellement de ses forces. Elle se caractérise par la stricte suffisance de l’arsenal requis par l’environnement international, avec moins de 300 têtes. cette doctrine donne à la dissuasion une portée stratégique : la France refuse ainsi que l’arme nucléaire puisse être considérée comme une arme de champ de bataille ; elle doit rester un instrument de dissuasion visant à empêcher la guerre. À cet égard, la France insiste sur la transparence dont fait preuve sa doctrine, et refuse que l’arme nucléaire soit instrumentalisée à des fins d’intimidation ou de coercition. si la dissuasion nucléaire française est caractérisée par son caractère souverain et indépendant, elle a une place singulière au sein de l’OTAN puisqu’elle contribue à la dissuasion de l’Alliance, et revêt une dimension authentiquement européenne. Ainsi, l’existence de la dissuasion nucléaire française apporte une contribution forte et essentielle à la sécurité de l’Europe. --- En gros ça pourrait peut etre mais c'est pas dans la doctrine... donc non. De plus l'aspect stricte suffisance à mon sens exclu l'usage pour un tiers. --- La doctrine US est différente ... et ne sert qu'à cantonner le conflit à un mode conventionnel. Il n'y a pas à proprement parler de parapluie ... juste une forme d'épée de Damoclès visant à repousser le conflit nucléaire à priori. La dissuasion US c'est avant tout son armée conventionnelle.
    4 points
  14. Un récapitulatif de l'état de la Royal Navy par Britsky sur Twitter. Globalement c'est pas la joie, avec seulement une frégate et un destroyer déployés, et apparemment tous les SNA au port sauf Anson en essais. Précisons aussi que les frégates Argyll et Westminster devraient finalement être retirées du service (alors que pas mal de fonds ont été investis dans leur remise à niveau) à défaut d'équipage pour les armer. C'est le moment d'aller reconquérir Gibraltar!
    4 points
  15. Le lien entre intégration économique et guerre est une idée très débattue dans le milieu des relations internationales, entre libéraux (pour qui le commerce réduit le risque de guerre), les néo-marxistes (pour qui le commerce est déséquilibré donc augmente le risque de guerre) et les réalistes (pour qui l'interdépendance peut augmenter le risque de conflit). Globalement l'histoire est assez inconstante, avec des périodes de forte intégration économique marquées par de nombreux affrontements (par exemple les années 1870-1914), ou des traités permettant de calmer les tensions entre pays (par exemple le traité Franco-Britannique de 1866) etc. Ce papier par exemple (outre ses verbigérations inutiles) suggère par exemple que le commerce bilatéral limite le risque de conflit entre deux pays mais que le commerce multilatéral augmente globalement le risque de guerre. https://www.parisschoolofeconomics.eu/docs/koenig-pamina/martinmayerthoenig.pdf Et celui-ci met en avant que ce qui compte est davantage les prévisions faites par les gouvernements, leurs attentes vis-à-vis du commerce et leur degré de dépendance à certaines ressources que l'interdépendance entre pays telle quelle. https://www-jstor-org.ezproxy.lib.ucalgary.ca/stable/pdf/2539041.pdf?refreqid=fastly-default%3Af7c692d3fed7c258419c71bd879a81bf&ab_segments=&origin=&initiator=&acceptTC=1 Bref pas aussi simple que ça et la guerre entre l'Ukraine et la Russie le montre bien.
    4 points
  16. Tout cela est fort bien, mais c'est oublier l'essentiel. L'essentiel, c'est qui est Donald Trump. Et de ce point de vue, les lycéens russes en savent davantage que bien des Américains et Européens - en effet, leur nouveau manuel d'histoire contemporaine ne leur cache rien Homme politique, homme d'Etat et homme d'affaires américain, né en 1946, 45ème président des Etats-Unis entre 2017 et 2021, premier président des Etats-Unis à n'avoir tenu aucun poste officiel avant son élection. Plus fortuné de tous les présidents américains. Il a présenté à nouveau sa candidature aux élections présidentielles de 2020, mais du fait de fraudes évidentes de la part du parti démocrate il a perdu l'élection au bénéfice de Joe Biden
    4 points
  17. Il est effectivement bon de rappeler que la création de la CECA, Euratom et CEE avait pour toile de fond la volonté des pères fondateurs (pour la plupart issus de la social démocratie ou chrétiens démocrates) de faire en sorte que ne se rejouent pas les scenarios de 1914 et 1939 qui ont par deux fois ruiné l'Europe. L'idée de base étant qu'en liant nos destins on s'empêche de se livrer bataille. Ce qui abouti pour nous Français aujourd'hui et depuis 1945 que nous n'avons plus d'ennemi potentiel aux frontières, une première dans notre histoire. Alors certes l'Allemagne ou le UK peuvent apparaître comme des partenaires non fiables nous sommes d'accord mais au moins ils ont raisonnablement abandonné le statut d'ennemis (et d'envahisseurs) potentiel. C'est peut-être ça le fondement de notre politique commune Non on en avait pas assez en plus avec des charges de 10/25 kt et leur délai de mise en œuvre était tel qu'on aurait pas "criblé" la RFA même si l'emploi du nucléaire tactique sur le sol allemand faisait bien sûr débat en RFA, deux bémols à cela -si on tirait les Pluton c'est que les carottes étaient de toute manière cuites et cela n'aurait pas changé grand chose pour la RFA -avant les Pluton il y avait les Honest John avec la même finalité mais sous autorité US
    4 points
  18. Les Soviétiques ont aussi essayé cette technique de la saturation même si avec le recul, il ne s'agissait pas tant d'une stratégie bien organisée mais plutôt d'une série de réactions à des opportunités ou à des opérations menées sans les aviser par leurs alliés (notamment les Cubains en Afrique). Il faut aussi tenir compte des chapelles en interne qui n'ont pas les mêmes zones d'intérêt, comme on a pu le voir au Japon de l'entre-deux-guerres. Surtout, le fait de voir une Chine monolithique et toute puissante et pouvant choisir ses secteurs d'intervention éclipse chastement les problèmes du pays lui-même. Aller envoyer quelques dizaines de chasseurs au-dessus de Taïwan ou des rations de combat aux Russes, très bien. Mais quid de la crise immobilière, du chômage des jeunes, du vieillissement ? Tout ça ne se règle pas en claquant des talons et en exhibant une maquette de porte-avions américain dans le Lob Nor. Le fond du problème est le même que ce qu'on avance pour les Américains : combien de temps ça va durer ? Et quels choix seront contraints de faire les Chinois ?
    4 points
  19. Si le territoire national commence à être envahi et que nous perdons du terrain, la réponse est très claire, immédiate et sans ambiguïté : on commence par une pluie d’ASMP.
    4 points
  20. Alors si on écoute bien ce que dit Amiral Hari Kumar dans la vidéo sur X, ce qui est difficile pour nous qui ne somme pas habitué à son accent, on découvre vers 1:10 ou un peu avant qu'il dit "some airframe assembly of the Rafale M will occur alongside Air Force Rafales" c'est à dire "une partie de l'assemblage de la cellule du Rafale M se fera en même temps que les Rafale de l'armée de l'air" je pense qu'il ne l'a pas fait exprès... que ça lui a échappé
    4 points
  21. Le plus simple, et le plus logique, c'est de gratifier la présidence Poutine pour ce rapprochement. Plus de problème d'alternance.
    3 points
  22. Puisqu'on parle de Hal Brands, je suis tombé sur cette double recension : https://digital-commons.usnwc.edu/nwc-review/vol72/iss1/7/ Naval War College Review: Vol. 72: No. 1, 2019 Hal Brands, American Grand Strategy in the Age of Trump, 2018 David Hendrickson, Republic in Peril: American Empire and the Liberal Tradition, 2017 Les deux auteurs s'accordent sur un point fondamental, rendu célèbre à l'aube de la guerre froide par le journaliste Walter Lippmann : la grande dimension stratégique de la politique étrangère consiste à "mettre en équilibre, avec un confortable surplus de puissance en réserve, les engagements et la puissance de la nation" (Brands, p 128 ; Hendrickson, pp 172-75). Comme l'explique Brands, il existe trois solutions génériques à ce problème : (1) "réduire les engagements, rétablissant ainsi l'équilibre avec des ressources réduites" ; (2) "vivre avec un risque accru", soit en pariant que les adversaires ne testeront pas les engagements vulnérables, soit en recourant à des approches plus risquées, telles que l'escalade nucléaire ou la cyberguerre, pour "maintenir les engagements au rabais" ; ou (3) "étendre les capacités et rétablir ainsi la solvabilité stratégique". En outre, les deux auteurs expriment une certaine admiration pour Richard Nixon et Henry Kissinger qui ont tenté une grande réévaluation stratégique destinée à corriger l'extension excessive de l'Amérique en réduisant certains engagements et en transférant certaines charges aux alliés américains pendant la guerre du Vietnam (Brands, pp 115, 118, 140 ; Hendrick- son, pp 175-80). La différence est que Hendrickson met l'accent sur la réduction des engagements, tandis que Brands met l'accent sur l'augmentation des capacités, afin de combler ce que l'on peut appeler le fossé de Lippmann. Cela dépend en partie de la manière dont on comprend ce qu'est la grande stratégie. Hendrickson est catégorique : Les Américains ont perdu le nord. Tel un prophète de l'Ancien Testament, il tente de nous rappeler à l'alliance originelle. La suprématie, ou l'empire, n'a jamais été le but ultime de la république américaine. L'objectif du régime américain est de garantir la liberté républicaine, non pas partout - même si l'on peut souhaiter du bien à ceux qui cherchent à l'obtenir ailleurs - mais chez nous, la survie de la liberté en Amérique étant une lueur d'espoir pour ces autres lieux. Hendrickson insiste donc sur la primauté de la politique intérieure. Toutes les grandes décisions stratégiques doivent être évaluées non seulement en fonction de la manière dont elles garantissent la vie et la prospérité matérielle mais, en fin de compte, et plus fondamentalement, en fonction de la manière dont elles garantissent la liberté pour nous-mêmes et pour notre postérité. Hendrickson est accablant dans sa critique de la suprématie comme une menace pour à peu près tout ce que la république américaine est censée représenter. Les empires ont tendance à avoir besoin d'empereurs - ce qui conduit à des présidences impériales. Depuis le 11 septembre 2001, les présidents ont utilisé l'autorisation initiale d'utiliser la force militaire contre Al-Qaïda pour justifier des interventions, eh bien, presque partout en Asie du Nord-Est, au Moyen-Orient et en Afrique, et le Congrès n'a pas réussi à fournir un contrôle sérieux. Et la croissance croissante de l'État de sécurité nationale - ce que Dwight D. Eisenhower, qui n'était pas un libéral, a appelé le complexe militaro-industriel - constitue un énorme transfert de pouvoir à des élites qui n'ont pas de comptes à rendre. Enivrés par l'idéologie de la diffusion de la démocratie partout, les Américains, comme John Quincy Adams avait prévenu il y a longtemps que cela pourrait arriver, sont partis à l'étranger à la recherche de monstres à détruire, mais sont devenus eux-mêmes des monstres, en semant le chaos avec des guerres inutiles et en créant l'anarchie en Libye et en Irak au nom d'un changement de régime. Hendrickson préconise donc la retenue, même si elle ressemble beaucoup à un repli sur soi. Craignant d'aggraver encore le conflit, il suggère que la grande stratégie américaine se concentre sur l'évitement d'offenser inutilement. Il serait prudent, pense-t-il, que les États-Unis adoptent une politique d'autolimitation - que d'autres pourraient considérer comme l'acceptation de sphères d'influence, pour la Russie et la Chine en particulier. La guerre avec une Russie renaissante et une Chine montante serait moins probable si les États-Unis changeaient de politique et de stratégie. Les déploiements avancés des forces militaires américaines sont inutilement offensifs et devraient être réduits au minimum. Les stratégies maritimes visant à combattre n'importe où près des côtes chinoises sont indûment provocatrices et probablement vouées à l'échec, tandis que les stratégies d'attrition en haute mer ont de meilleures chances de succès. Conformément à la doctrine Nixon, les États-Unis devraient transférer la charge de la défense et de la dissuasion autant que possible aux alliés régionaux et garder leurs forces en réserve jusqu'à ce qu'elles soient nécessaires. L'approche de Hendrickson, en limitant la portée américaine, pourrait empêcher une extension stratégique excessive, qu'il voit en termes politiques plus que militaires ou économiques. Plus les États-Unis agissent comme un empire, plus la menace pour la république est grande, de sorte que la retenue est essentielle pour les véritables objectifs d'une grande stratégie américaine. Pas si vite, dit Brands à tous les partisans de la retenue aujourd'hui. Oui, la guerre d'Irak était presque certainement une erreur, mais le Nouveau Testament de la grande stratégie américaine a accompli un bien sans précédent. L'ordre international libéral dirigé par les Américains a empêché la guerre des grandes puissances - le plus grand tueur de l'histoire - depuis 1945, c'est-à-dire depuis plus de soixante-dix ans. En Europe et en Asie en particulier, cela a produit une communauté de sécurité avec un degré de richesse et de liberté presque inimaginable il y a cent ans. Il est basé sur deux prémisses : la réalité de l'interdépendance sécuritaire, économique et autre ; et le caractère toujours indispensable des États-Unis en tant qu'hégémon (à ne pas confondre avec empereur) d'un réseau volontaire et généralement coopératif d'alliances, en Europe et en Asie en particulier, et de manière plus problématique au Moyen-Orient. Bien entendu, Hendrickson, comme beaucoup d'autres partisans de la modération, ne veut pas gâcher cette réalisation extraordinaire ; il est favorable à la préservation du réseau américain d'alliances régionales, mais au niveau le plus bas possible en termes de coûts, de risques et d'efforts, afin de minimiser les dangers que l'État de sécurité nationale pourrait faire peser sur la liberté dans son pays. En revanche, Brands met en garde contre toute tentative de maintenir l'ordre international libéral au rabais. La prudence exige de comprendre qu'à mesure que les Américains se retirent, les alliés peuvent ne pas prendre le relais, ou même passer du côté des challengers. Et Brands est au mieux de sa forme lorsqu'il critique les théories de l'équilibrage offshore et de la responsabilité limitée comme moyens de combler le fossé de Lippmann. Le repli pourrait peut-être réduire les coûts à court terme, mais il pourrait aussi augmenter les risques que d'autres puissances comblent un vide, ce qui entraînerait des coûts plus élevés plus tard si les Américains décidaient de réintervenir, comme ils l'ont fait en Irak après la montée en puissance d'ISIS. Les coûts pourraient être moindres avec une présence soutenue et minimale sur les théâtres jugés stratégiquement vitaux pour les États-Unis, mais seulement "peut-être". Brands insiste donc sans complexe sur le fait que la meilleure grande stratégie pour notre époque consiste à augmenter les capacités de manière substantielle - au niveau de l'augmentation des administrations Carter et Reagan, c'est-à-dire de 50 %, bien qu'il insiste sur le fait que cela ne représenterait pas plus de 4 % du produit intérieur brut (PIB), soit beaucoup moins que pendant les périodes les plus chaudes de la guerre froide. Ainsi, ironiquement, il semble lui aussi penser qu'il existe des solutions bon marché aux grands problèmes stratégiques de l'Amérique. Brands fait tellement partie de l'orthodoxie du Nouveau Testament, et craint tellement les hérésies de l'élection de 2016 et de ses suites, qu'il ne dit rien - absolument rien - sur les dangers pour la république américaine découlant de la quête de suprématie. Et Brands est trop facile sur le sujet de la "promotion de la démocratie" comme finalité de la grande stratégie américaine. En tant qu'étudiant de John Quincy Adams, Hendrickson n'est que trop conscient que cela peut conduire, et a souvent conduit, à une forme d'impérialisme démocratique incompatible avec les principes américains, bien compris. Oui, l'Ancien Testament est ancien, mais il n'est pas "dépassé par les événements". Il vaut encore la peine d'être lu précisément parce qu'il nous rappelle aux principes premiers.
    3 points
  23. J'ai quand même le sentiment que tu mélanges de plus en plus de choses. Ça en devient difficile à comprendre. Où veux-tu en venir ? 2021 -5 = 2016. Donc pas Trump, dernier mandat d'Obama.
    3 points
  24. En théorie, dans la doctrine de dissuasion française, l'arme nucléaire ne se partage pas. Mais elle pourrait évoluer et Paris pourrait déclarer que les pays de l'UE, sont sous parapluie nucléaire français. En théorie toujours, les pays de l'OTAN sont sous parapluie nucléaire américain. Mais l'automaticité de la chose est douteuse (cette incertitude a induit dans le passé le développement d'un arsenal nucléaire propre à la France) .
    3 points
  25. Tu exprime une opinion qui me parait terriblement biaisés, je ne te parle pas de ton positionnement concernant israël ou gaza. Dire "tous les musulmans voudront toujours tuer tous les juifs" est simplement ridicule. Ton expérience est pas généralisable à 1.5 milliards de musulmans mais si tu insistes parlons en :les musulmans que tu as croisés sur les chantiers sont tous des potentiels tueurs de juifs en attente? Parce que avoir un discours antisémite est une chose, (surtout que l'antisémitisme "culturel" des musulmans est assez différent de l'antisémitisme européen) être prêt à tuer d'autres être humains il y a une certaine marge, tu ne crois pas? A la limite tuu aurais dit un truc du genre "la culture musulmane générera toujours des tueurs de juifs/chrétien/athée) je t'aurais répondu que toutes culture disons moderne générera toujours des tueurs de minorité et que la culture musulmane est pas différente mais non : tu conclus sur "TOUS les musulmans voudront TOUJOURS tuer TOUS les juifs" et tu parais pas te rendre compte à quel point c'est n'importe quoi.
    3 points
  26. https://www.opex360.com/2024/01/03/quatre-membres-europeens-de-lotan-vont-acquerir-un-millier-de-missiles-patriot-pour-5-milliards-deuros/ « L’Europe va produire elle-même 1000 missiles Patriot. Cela démontre que la coopération européenne permet des succès concrets »
    3 points
  27. Tu devrais surtout lire les commentaires de ceux qui réalisent les cartes que tu cites (et que jeposte) : ils indiquent clairement que le Hamas est encore présent partout y compris dans les zones bleues qui sont classées (par les israéliens) en voie de contrôle. Par ailleurs 3 mois pour prendre le contrôle de 80% de gaza nord, c'est tout sauf rapide et la perte de 3000 à 6500 soldats israéliens tués et blessés, ça n'est pas léger. Pour le moment les analyses de l'ISW sont que le Hamas va survivre à la guerre, affaibli mais toujours en contrôle de gaza.
    3 points
  28. Gerasimov, ça sort de nul part, et il y a peu de "bruit" sur les TG Ukrainiens ou Russes. De toute façon, c'est toujours pareil, on va attendre quelques jours que la poussière retombe. Sokolov, on ne l'a plus jamais revu sauf complètement figé sur une vidéo conférence de hauts gradés Russes, ce qui n'a convaincu personne. Budanov, annoncé assassiné maintes fois, a toujours fini par adresser un petit coucou bien vivant. AMHA, il en sera de même pour Gerasimov, qui n'en n'est pas à sa première disparition: il y avait eu au printemps 2022 une tentative d'assassinat à base d'un barrage d'artilleries bien renseigné, et les spéculations avaient été bon train car Gerasimov n'avait pas été aperçu au défilé du 9 mai 2022 en tribune. Ce qui la foutait un peu mal pour un CEMA. Il a fini par réapparaitre plus tard, mais on ne peut pas tout à fait exclure qu'il fut blessé durant cette séquence. edit: Budanov ne fanfaronne rien sur le sujet, donc surement un emballement TG pour pas grand chose
    3 points
  29. D615 Jean Bart en cours d’armement quai Cosmao ; la zone TARTAR bâchée , probablement pour tenir l’hygrométrie lors collage de l’abladur sur roof un EDIC en carénage au bassin 3 Cliché datant fin des années 80 , la navire ayant réalisé sa TLD en 1991 de mémoire , j’avais suivi sa fin de programme . Bref rien d'extraordinaire , sinon qu'on devine un voilier ....
    3 points
  30. Encore une fois, le contexte. Donne nous dix minutes et on te trouvera tous ici des recensions fabuleuses du Figaro sur la politique économique de Ceaucescu, le côté viril et sympathique de Mussolini vu par la presse autrichienne ou les merveilleuses qualités littéraires de César chez Cicéron. Évidemment, si Zelensky est parcouru par une haine personnelle envers Churchill, il est possible qu'il soit consumé de rage à chaque fois qu'il en entend le nom et plus encore, s'il l'entend mêlé de bons sentiments à l'égard d'un autre ennemi personnel (la Russie ici soviétique). Mais très concrètement, au-delà du fait qu'il a certainement autre chose à faire en ce moment, en quoi devrait-il se soucier de ce qu'a pu écrire un politicien britannique pas très en cours dans l'entre-deux-guerres sur un pays qui n'existe plus ? Et soit dit en passant, Hannibal était très respecté par les Romains. Ça ne lui a pas évité de devoir se suicider pour autant.
    3 points
  31. Lorsque je parle de victoire, je pense aux ventes d'armes, aux nouveaux amis, aux nouvelles alliances ou aux alliances renforcées. L'administration Biden s'est très bien comportée sur le plan diplomatique, notamment en entretenant de bonnes relations avec des pays qui entretiennent également des relations avec ceux qui figurent sur notre "liste de vilains". Même votre concept sur l'Europe, les États-Unis y ont des troupes stationnées depuis des décennies et ont déplacé plus d'hommes et d'équipements vers l'Europe depuis l'invasion ukrainienne. Cela m'amène à me poser des questions lorsque quelqu'un dit que "nos voisins s'aperçoivent qu'ils ne sont pas la priorité" N'ont-ils pas remarqué l'afflux d'Américains et de leur matériel ? Vous continuez à essayer de convaincre vos voisins qu'ils sont abandonnés alors que la présence américaine augmente et que l'OTAN s'élargit. La Finlande est en train d'ouvrir ses bases aux Américains. C'est là que je commence à m'embrouiller. La présence américaine en Europe a été assez évidente, surtout au cours des deux dernières années. Il ne s'agit pas d'un abandon, mais d'un mariage. Les États-Unis disposent d'une force importante et d'un budget conséquent, ainsi que de structures de commandement qui leur permettent d'opérer dans plusieurs endroits. C'est la norme depuis 1940, avec la loi sur les deux marines océaniques. Je ne comprends pas comment cela peut être déformé et, de mon point de vue, ces choses sont très évidentes. Les Américains sont plus susceptibles d'user la patience de leurs hôtes en Europe que d'abandonner l'Europe. Les États-Unis ont des troupes dans le monde entier. Nous abandonnerions des pays plus petits avant de laisser tomber l'Europe. L'autre avantage de l'Europe est qu'elle donne beaucoup à faire à l'armée. L'Europe est optimisée pour le combat terrestre, tandis que le Pacifique favorise la marine. Il y a donc une bonne répartition des tâches.
    3 points
  32. On en arrive à défendre la misère militaire et stratégique russe "à cause que c'est la faute aux Américains et à l'OTAN" ? C'est triste un peu. Mais ça colle bien au misérabilisme ambiant des décideurs russes "on va vous démonter mais dites à vos potes d'arrêter de vous envoyer des obus, parce que c'est pas du jeu !". Enfin bon. La prochaine étape sera de dire que l'Ukraine étant plus forte que la Russie, ce n'est que justice que la Sainte Patrie de l'Orthodoxie aille se fournir en armes auprès d'une théocratie chiite, d'une monarchie vaguement communiste, d'un État totalitaire athée et de quelques milices intégristes sunnites. Non olet, aurait dit Vespasien.
    3 points
  33. Je ne crois pas changer de sujet, non ; l'Ost-Politik découle d'une situation dégradée figée et visait une amélioration. Il était assez simple de s'entendre sur du "mieux", en reconnaissant de fait les frontières et en redéveloppant des échanges. Rien de tel à partir de 2014, et encore moins maintenant. La situation était particulièrement détendue, jusqu'au commerce et au mouvement des personnes, zéro agression armée. Et la Russie a changé ça. Jusqu'en 2022 c'est une politique de détente que tente l'occident, en laissant de fait la Crimée à la Russie et en forçant l'Ukraine à des négociations qui sont de fait profondément en sa défaveur (renforcement de séparatistes largement artificiels) et en tentant de renouer des négociations à de multiples reprises avec Moscou, toujours en vain. Dans ce cadre, les sanctions économiques consécutives à 2014 sont certes un motif de crispation, mais minuscule : je ne vois aucunement en quoi ça aurait empêché une quelconque "détente", et c'est pourtant ce que tu arguais (du moins est-ce que j'ai compris).
    2 points
  34. Des T-80UD aussi... Après j'étais déjà pas bien convaincu par les stocks russes, je le suis encore moins concernant les stocks ukrainiens...
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  35. Les modules T/R du RBE2 ont chacun une puissance de 10 w et c'est dans le domaine public, et thales dit que le RBE2 a de l'ordre de 1000 modules, le chiffre exact n'étant pas dans le domaine public. D'autre part quand les EAU ont demandé une augmentation de portée de 10% à un moment où Thales s'engageait sur une amélioration de l'AESA par rapport au PESA de 40% tout en espérant 50% (alors que le résultat a été de 100%), la solution proposée a été de changer la pompe du circuit de refroidissement pour pouvoir passer la puissance de 10 Kw à 14 Kw.
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  36. Moralité: ne jamais détacher sa ceinture de sécurité en vol !
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  37. Je pense qu'il faut prendre Zelensky au 1er degré quand il dit qu'il fait un rejet de Churchill à cause de son impérialisme. Ce dernier a pour lui - et ce n'est pas peu de chose- d'avoir été l'un des 1er à se dresser contre les nazis, et persister malgré son isolement jusqu'à l'arrivé des renforts américains. Sans oublier ses bons mots et son sens de la formule (souvent assassine....), et bien entendu ses talents d'auteur ; mais sa carrière politique a été parsemé de décisions franchement catastrophiques, et il avait un coté réactionnaire plein de préjugés - à caractères xénophobes- assez rebutant, en plus d'être véritablement un partisan et un vrai croyant de ce qui était en passe de devenir un anachronisme, l'Empire ( à l'inverse d'un de Gaulle, plus clairvoyant en la matière). Je comprend qu'il - Zelensky- ne veuille pas y être associé. En fait, je trouve à la lecture de l'article que c'est quelqu'un de plus profond que la légèreté de ses anciens rôles de comiques, ne ne laisse penser
    2 points
  38. C’est pas bien de mentir… à quel moment j’ai écrit « tous » les musulmans… je ferais bien une analogie avec des Allemands très anxiogènes mais on va dire que c’est trop facile… l’exemple des mecs de chantier c’était plus comme une parabole. De plus c’est très « de chez nous » cette façon de vouloir voir les choses comme «toutes égales » et de renvoyer tout et tout le monde dos à dos (sauf quand ça porte personnellement préjudice évidement là on s’assoit dessus), les attentas de ces dernières années n’ont pas été commis par des Bouddhistes que je sache, tu ne change pas de trottoir quand tu croises une bande de coréens, japonais ou même israéliens (pour recoller au sujet) et je n’ai pas mémoire de pogroms fait dans des villages français par des Finlandais (encore une fois je ferais bien une référence à des Allemands très anxiogènes mais on va en rester là)… de plus la réthorique sur les minorités opprimées rentre parfaitement dans ce carder du « tous pareil » car tout le monde sait que en France les femmes n’héritent pas comme leurs frères, qu’on organise des soirées barbecue ou rooftop avec la communauté LGBT et autres joyeusetés du genre… Encore une fois je vois surtout du déni. Bref ça me fatigue tout ça et c’est bien pour ça que intervenir sur ce genre de sujets est inintéressant au finale vu qu’on ne sera jamais d’accord. À plus sur d’autres sujets
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  39. Ce n'est pas le concept non
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  40. Ce me semble assez incomplet, on pourrait presque dire que cela relève en partie du mythe fondateur. La construction européenne s'est largement faite sur incitation des US qui y voyaient la fin des ennuis réguliers causés par les conflits nés entre Etats européens et l'émergence d'un marché colossal tout en prolongeant leur puissance face à l'URSS. Quant aux Allemands ils ont cessé d'être un ennemi potentiel du fait des traités de 45 (plus d'armée...) et du traumatisme induit (dont la réorientation de l'énergie nationale dans l'industrie). Les UK n'avaient quant à eux plus à gérer leur traditionnel équilibre des puissances d'Europe continentale, faute d'acteurs concernés et de la reprise du poste par les US. Enfin la menace soviétique et la dissuasion nucléaire mutuelle des grands...
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  41. Tes commentaires sont rarement chiffrés. Tu mets également rarement des liens. Alors ils sont sûrement construit mais sur du vent. La réalité de GAZA aujourd'hui c'est celle que rapporte l'ONU. La réalité du contexte géostratégique c'est que les USA soutienne Israël quelque soit les horreurs commises et que çà va leur coûter cher par rapport au monde musulman. Je ne parle même pas d'Israël qui commet l'irréparable qui pour les musulmans durera et des dizaines et des dizaines d'année. Le discours des mollah va être bien plus facile à porter.
    2 points
  42. Après l'attentat perpétré mercredi à Kerman, ayant fait au moins 84 morts, et revendiqué par l'organisation État islamique, le spécialiste des mouvements jihadistes à France 24, Wassim Nasr, revient sur la "dette de sang" entre l'Iran et le groupe terroriste, qui n'en est pas à son premier acte meurtrier dans le pays. https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20240105-l-attentat-à-kerman-rappelle-la-dette-de-sang-entre-le-groupe-état-islamique-et-l-iran
    2 points
  43. Je n'avais pas vu passer ... Récup d'une tête de Kinzhal intacte (missile dit intercepté)
    2 points
  44. J'ai toute la collection si quelqu'un est interressé vous pouvez me contacter en MP
    2 points
  45. Il me semble que De Gaulle a fait ce qu'il fallait pour que cela n'arrive pas (avec "Gerboise bleue"). oups, j'arrivais après la guerre. Inutile de vitrifier le monde. Une tête sur une zone peu ou pas habitée du pays agresseur suffirait à faire remonter grandement la dissuasion. Mais honnêtement si on devait en arriver au stade de l'invasion de la France, AMHA c'est que ce sera déjà "pissenlit par la racine" pour tout le monde depuis longtemps...
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  46. Un non riverain ( comme les british ) en navire de guerre ne pourrait passer que pour stationner 21 jours max. Si le passage est une livraison, ce n'est pas dans l'esprit. Fabriquer ailleurs puis rejoindre le port d'attache déclaré en mer noire, pour un belligérant, ce serait pas vraiment dans l'esprit non plus. Si l'Ukraine peut recevoir des bateaux par le Bosphore, alors les Ru pourraient y aller aussi depuis la Baltique et ses chantiers. C'est un nid à merde, et oui c'est compliqué. Je comprends que la Turquie bloque, ça me parait asse légitime, pour le respect de Montreux.
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  47. +++ 04:21 L'Allemagne livre à l'Ukraine un nouveau système de défense aérienne +++ https://www.n-tv.de/politik/14-00-Ukrainischer-Landwirt-versorgt-Russen-in-Cherson-Sicherheitsdienst-schlaegt-zu--article23143824.html L'Allemagne a livré à l'Ukraine un nouveau système de défense aérienne Skynex avec des munitions, ainsi que de nouveaux missiles pour le système de défense aérienne Iris-T SLM et deux radars de surveillance de l'espace aérien TRML-4D. C'est ce qui ressort d'un aperçu actualisé du gouvernement fédéral. Dix autres véhicules blindés de combat d'infanterie Marder ont été livrés avec des munitions et des pièces de rechange, deux autres chars de déminage Wisent et un autre char de pose de ponts Biber avec des pièces de rechange. A cela se sont ajoutées, entre autres, des munitions d'artillerie, des munitions d'armes de poing, des filets de camouflage hivernal et des ponchos de camouflage hivernal.
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  48. A LA DEMANDE GENERALE (sisi) :
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