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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 29/01/2024 dans toutes les zones

  1. L'engueulade typiquement Franco-Française écolo versus urbains sur le fil opérations militaires de l'OMS, c'était pas la carte que j'attendais le plus. Poutine serait fou de pousser ses troupes jusqu'à chez nous, et pas à cause du nuke: avec un tel cirque, c'est un PTSD par pignouf qui l'attend, sans parler des dangereuses idées révolutionnaires sur l'emploi du sel dans la soupe aux cailloux. Heureusement pour AD, les meilleurs soldats servent dans le 57235e Régiment de la Modération Parachutistes. Des tueurs ! Quand ils vont débarquer sur ce foutoir....
    11 points
  2. La première explication est le point de vue européen selon lequel le complexe militaro-industriel américain ne domine pas le monde comme beaucoup le pensent. Beaucoup de gens accordent à ce complexe beaucoup plus de crédit qu'il n'en mérite en termes de pouvoir et d'influence. Les gens sont invités à s'associer à la Russie en termes de partenariat s'ils le souhaitent, mais la réalité est que la Russie est peut-être le plus grand ami qui soit, mais en termes de "projection de puissance", la Russie est un allié assez limité. Si les États-Unis, par exemple, décidaient d'envahir le Venezuela ou l'Iran (ou les deux !), la Russie ne serait pas en mesure d'aider de manière fiable l'une ou l'autre de ces nations. Il y a six autres aspects (et comme je ne me fais pas d'amis aujourd'hui, je ne mâcherai pas mes mots) 1. Taïwan et l'Ukraine sont des pays différents avec des circonstances différentes. Le monde n'est pas l'OTAN et chaque action relève de l'article V. Sur ce point, le simple fait est que les États-Unis sont limités dans l'aide qu'ils peuvent apporter à l'Ukraine, même s'ils bénéficient d'un soutien national total. Au début de la guerre, nous avons établi de nombreuses "règles" concernant l'ampleur de notre aide à l'Ukraine. Par exemple, les armes ne doivent pas attaquer trop profondément la Russie. Je pense que même les F-16 sont livrés avec des limites et des accords sur la manière dont ils peuvent être utilisés. 2. L'enfant qui criait au loup. L'Ukraine n'est pas une guerre nouvelle et passionnante. Pour de nombreux Américains, l'Ukraine n'est rien d'autre qu'une guerre de plus qui n'est pas très différente des guerres que nous menons depuis plus de 20 ans maintenant. Et toutes les mêmes raisons, excuses et logiques sont de nouveau invoquées. Le problème, c'est qu'ils étaient déjà tous épuisés. Comment dire à une population ébranlée par les humiliations subies en Afghanistan et par la guerre contre le terrorisme, qui a coûté 6 000 milliards de dollars, que cette fois-ci "nous le pensons vraiment" ? "Cette guerre est vraiment importante !" Cette fois-ci, "l'argent est bien dépensé, nous le promettons !", beaucoup de gens ont tout simplement décroché. Et le fait qu'il semble que l'Ukraine ne puisse pas vraiment gagner n'aide pas. (voir 4) les gens n'en peuvent plus. Il est difficile pour les Américains de rester impliqués et de se préoccuper de leurs propres guerres pendant plus de quelques années. L'attention des Américains s'est déplacée. 3. le manque de vision, la politique intérieure et le tribalisme politique. Le retrait de McCarthy était l'une des pires choses à faire en termes de financement de l'Ukraine. 250 démocrates se sont joints à 8 républicains MAGA pour se débarrasser de McCarthy, qui était en charge du Congrès et n'avait aucun problème à accorder un financement à l'Ukraine. Il s'est avéré (bien sûr, cela a toujours été vrai) qu'il faut que le Congrès approuve le financement pour obtenir des fonds pour l'Ukraine et que nous sommes tous sur le même bateau. Ainsi, les démocrates, pour qui l'Ukraine est une grande priorité, ont aidé les républicains à saboter les processus de financement en pensant que semer le chaos dans le camp républicain aiderait les processus électoraux dans leur ensemble à l'avenir. Aucun des démocrates n'a semblé réaliser qu'en s'alliant avec ceux qui veulent un gouvernement dysfonctionnel, nous allions créer un gouvernement dysfonctionnel. Le nouveau président du Parlement a pris en otage l'ensemble du processus. Nous avons pris quelqu'un qui était prêt à travailler avec nous sur l'Ukraine et qui l'avait déjà fait par le passé, et nous l'avons évincé, puis son remplaçant est quelqu'un qui ne travaillera pas avec nous et qui ne se soucie pas vraiment de l'Ukraine. Bien joué ! De nombreux démocrates, dont je fais partie, étaient hors d'eux et ont immédiatement vu le problème que nous avions créé et comment l'Ukraine serait affectée : https://www.cnn.com/2023/10/04/politics/ukraine-aid-impact-mccarthy-ouster-intl/index.html J'ai appelé mon ami qui se trouvait à Washington à l'époque. Je lui ai demandé s'il se rendait compte de ce qu'il faisait. Mon ami m'a répondu qu'ils ne pensaient à rien d'autre qu'aux élections et à donner une mauvaise image des républicains. 4. L'effondrement de l'offensive d'été a refroidi les espoirs de voir l'Ukraine gagner par la force des armes. Beaucoup d'Américains estiment que nous avons donné à l'Ukraine une "solide chance" et que cela n'a pas fonctionné. 5. le contrecoup de la propagande. Ce point est lié au quatrième. Comme on nous a dit pendant tout l'hiver 2022 et 2023 que les Russes n'étaient qu'une bande de crétins que l'Ukraine allait facilement écraser, l'offensive de l'été a été un choc pour beaucoup de gens. Le manque de préparation des gens à un ennemi plus dangereux et à un travail de longue haleine a beaucoup nui à la cause. les gens pensaient vraiment que l'Ukraine allait s'emparer de toute la Crimée pour commencer ! 6. en lien avec le point 5, les gens ont l'impression de ne pas connaître toute la vérité et cela les rend très méfiants. Je ne suis pas naïf. La première victime de la guerre est la vérité. Je ne fais pas confiance à Poutine, mais je sais par expérience que les Ukrainiens ne sont pas parfaits eux-mêmes. À bien des égards, je suis heureux que les États-Unis reviennent à un modèle plus "realpolitik". mais je ne pense pas que le public américain comprenne que des choses comme la corruption sont naturelles. Ce n'est pas une bonne chose, mais cela ne doit pas être surprenant non plus. Cela ne devrait pas détourner l'attention de l'objectif global, mais une fois de plus, les attentes des gens sont déçues et les préjugés des autres sont confirmés. J'ai été trop long. Nous avons des perceptions économiques chez nous et une saison électorale qui s'annonce, ce qui ajoute des complications supplémentaires. Je conclurai en disant ceci. Il s'agit à 100 % d'un "sentiment" que je ne peux pas vraiment relier ou prouver. Mais c'était au début du mois d'octobre 2023. L'Europe a eu l'impression de s'effondrer. Il y a eu l'embarras du parlement canadien, Mccarthy a été renvoyé, l'offensive d'été a échoué, et je lisais un article sur la visite de Zelensky et j'ai vérifié les commentaires. sur environ 80 commentaires, seuls 8 étaient positifs à l'égard de Zelensky, et ce n'était pas une source d'information de droite ou de Trump. La magie de Zelensky s'est dissoute, puis l'attaque en Israël s'est produite.
    7 points
  3. Que tu es vilain : à cette époque il y avait tout un tas d'industries en Europe. Depuis la délocalisation massive, les échanges passant par le canal de Suez ont doublé/triplé/quadruplé "bien augmenté" en volume (mais pas tant que ça en nombre de navires), si je lis bien letableau (http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/dossiers-thematiques/oceans-et-mondialisation/corpus-documentaire/canal-de-suez-strategique) : 1980 environ 20 795 navires représentant une charge de 281 305 (x1000 tonnes) 2017 environ 17 550 navires représentant une charge de 1 041 576 (x1000 tonnes) De plus la logique de la gestion des stocks a bien changé, le stock qui représentait avant de la réactivité et de la résilience est devenu synonyme d'argent immobilisé, et au nom du sacro saint "cash flow", tout se fait à flux tendu... La désorganisation sera brève, mais présente...
    7 points
  4. Non. La guerre, passé un certain stade, tend à rendre plus efficient les systèmes dysfonctionnels. On observe d'ailleurs exactement la même chose... en Russie. L'industrie de l'armement russe tend à gagner en efficience car soudain l'Etat se fait plus regardant sur les contrats signés et leur bonne exécution, et les petits arrangements qui étaient tolérés en temps de paix ne le sont plus. On pourrait aussi citer le cas archi-connu de l'Union Soviétique entre 41 et 45 - ici le problème n'était pas (que) la corruption -, avec ce témoignage tiré du livre "Grandeur et Misères de l'Armée Rouge" de Lopez et Okhtmezuri. "Il y a une certaine analogie entre l’économie soviétique et la propagande soviétique. En temps de paix, toutes deux chôment. Chaque effort pour les stimuler, les secouer, est voué à l’échec – elles patinent sur place. Mais du fait de la guerre, réchauffées par le patriotisme, elles se comportaient d’une manière extraordinaire, accumulaient des performances extraordinaires. Pégase attelé sous le joug brûlait de se battre ! Sur ses ailes, les hommes décollaient pour survoler la peur de la mort. Je pense que quelque chose de semblable s’est aussi produit pendant la guerre civile. C’était l’autre mythe de cette époque. Le mythe n’est pas un mensonge brutal et ennuyeux. C’est toujours une inspiration et une vérité poétiques. Il est impossible de déshéroïser complètement la guerre, comme Soljenitsyne le demandait au général Grigorenko. Dans la guerre il y a de tout – de l’horrible, du monstrueux et du parfait. Comme dans toute histoire. La guerre a fourni à notre système ce dont il manquait – la concurrence. L’économie a commencé à mieux fonctionner. Nos marchandises – les régiments, les divisions – ont commencé à faire concurrence à celles de l’étranger. En infligeant des défaites à Vorochilov, Boudienny, Timochenko, les Allemands ont déblayé la route à Rokossovski, Koniev, Bagramian et Tcherniakhovski. Les vrais capitaines, formés au feu, ont remplacé les abrutis nommés avant guerre par Staline." Grigory Solomonovitch Pomeranz Bien sûr, il peut y avoir des cas locaux, des secteurs spécifiques, où la guerre offre de nouveaux espaces pour la corruption (un recruteur militaire va pouvoir faire payer bien plus cher et à bien plus de personne le ticket pour éviter le front dans un contexte que mobilisation générale que pour éviter un simple service militaire de temps de paix ennuyeux mais peu dangereux), mais au global, tant qu'il y a un capitaine du navire désireux de redresser la barre, la guerre fait diminuer la corruption en donnant à la tête du pays la motivation, l'intérêt et surtout la légitimité nécessaire pour mettre un coup de pied dans la fourmilière. EDIT : Puisque tu es américain, tu avais peut être en tête l'exemple du Sud-Vietnam. Mais je pense que ce cas s'applique particulièrement mal à l'Ukraine (comme à la Russie) pour tout un tas de raison qui ont traits notamment à la spécificité idéologique (vs nationale) du conflit.
    6 points
  5. Je te trouve méchant : on produit aussi des urbains qui rêvent de campagne, mais qui portent plainte contre les coqs qui chantent et les vaches qui puent...
    6 points
  6. Les Texans n'ont pas besoin d'armes, même lourdes. L'armée russe, ça peut se discuter.
    6 points
  7. Dassault clairement mis en cause par le Mindef Allemand ! La page 74 de ce document récent sur l'Industrie de l'Armement critique ouvertement le "sous-traitant Dassault" comme étant responsable des retards de l'Eurodrone ! Le contrat global pour le développement, l'acquisition et l'utilisation initiale a été signé en février 2022 avec début officiel du contrat (T0) le 1er mars 2022 par l'OCCAR et la société allemande Airbus DS en tant que maître d'œuvre. Les objectifs à atteindre à ce jour par le contractant ont été atteints. Les étapes ont été franchies comme prévu. Le prochain jalon essentiel est le PDR (?), initialement prévu en septembre 2017 est prévu en septembre 2023. Actuellement, le programme se concentre sur l'élimination des retards supplémentaires. Des retards dans la réalisation du PDR en raison de problèmes de coordination entre le maître d'œuvre et le maître d'ouvrage allemand Airbus D&S et le sous-traitant français DASSAULT. Cela pourrait également avoir un impact sur la revue de conception critique (CDR), qui n'est pas encore terminée et qui est toujours prévue contractuellement pour septembre 2024. La CDR est le premier test de conception le premier jalon de rupture du contrat. Le maître d'œuvre Airbus D&S s'efforce de résoudre les résoudre les problèmes existants concernant les travaux complémentaires de DASSAULT dans leur intégralité et en temps voulu. Le premier vol du prototype European MALE RPAS devrait avoir lieu en janvier 2027. La livraison du Le premier aéronef et une station de contrôle au sol pour l'Allemagne sont prévus pour avril 2030.... https://www.bmvg.de/resource/blob/5732214/3f8c7f23d3f69757aeab2de445901275/18-ruestungsbericht-data.pdf
    5 points
  8. Système de Combat Aérien du Futur : le suédois Saab se donne un délai de réflexion de 2 ans avant de faire un choix. https://air-cosmos.com/article/systeme-de-combat-aerien-du-futur-le-suedois-saab-se-donne-un-delai-de-reflexion-de-2-ans-avant-de-faire-un-choix-68320
    5 points
  9. 5 points
  10. J'imagine que c'est déjà une amélioration par rapport à la dernière fois que les États-Unis ont tenté d'améliorer la recette du thé, avec de l'eau de la baie de Boston, même pas chaude en plus
    5 points
  11. les navires militaires dans la région : source : https://twitter.com/Schizointel/status/1751854556785352707
    5 points
  12. C'est à se demander pourquoi on cherche par tous les moyens (sauf par des commandes d'état) à augmenter notre production et à décréter "l'économie de guerre" matin midi et soir... Mais dans le fond je comprends ce que tu dis, et je le partage (en partie). Ce qui nous aveugle, c'est quand on prend notre modèle super équilibré et cohérent et qu'on s'en fait un étalon mètre. Quand ensuite débarquent les Grecs, les Polonais ou plus discrètement les Finlandais, on a du mal à comprendre, un peu (beaucoup) par arrogance, comment ces "petits" pays trouvent autant de moyens sur la défense. Ce qui me fait réagir, c'est notre refus de voir le processus politique derrière le modèle industriel de l'armée, de comprendre qu'on est finalement pas si contraint que çà budgétairement parlant, mais que nous choisissons d'autres priorités. Ce n'est pas tant notre organisation en France en tant que tel que je critique: dans le fond, je n'ai aucun doute qu'on saurait produire plus que 3k / mois en 155mm, j'admets bien volontiers qu'on a décidé de ne pas faire plus. Je le déplore, mais je suis légitimiste: le gouvernement en a décidé ainsi. Je réagissais surtout à l'incapacité de certains (suite à ma réaction du message de Colstudent) de comprendre que tout est politique et beaucoup moins "contraint" que ce que l'on pense, par des paramètres exogènes (PIB, croissance, tourisme, ressources fiscales etc...).
    5 points
  13. Certes, mais la seule armée française avait en première ligne en 1918 et malgré 1,8 millions de morts et des centaines de milliers de mutilés, plus d'hommes que l'Ukraine et la Russie réunie aujourd'hui. Le tout pour 39 millions d'habitants. Certes, on arrivait au bout du processus et on peut réellement, pour la France de 1917-18, parler d'épuisement de la ressource humaine du pays. Mais ça donne une idée de la quantité de pertes humaines qu'un pays peut encaisser sans s'effondrer militairement. Si la volonté politique et patriotique est là, les hommes ne seront un problème ni pour l'Ukraine ni pour la Russie avant longtemps. Au regard des normes établies lors des deux conflits mondiaux, cette guerre est - il faut le dire - ***relativement*** peu meurtrière pour un conflit de haute intensité, même si écrire cette phrase me choque moi même. Je rappelle quand même que l'Ukraine, pays qui se bat pour sa survie, se permet de ne pas enrôler en dessous de 26 ans (certes ce sont des classes d'âges plus creuses que celles pré 1991), et même au dessus on reste très loin de la mobilisation systématique. Je ne parle même pas de la Russie qui est 3,5-4x plus peuplée. Donc le vivier humain existe. Il faut que ces gens soient prêts à se battre (par désignation, par patriotisme, par peur de la sanction, par appât du gain), que la société autour l'accepte, et que l'autorité politique y soit prête. Et c'est évidemment deja un tout autre débat.
    4 points
  14. Tu n'es pas la même personne qui écrit ailleurs : "Bon, alors ce premier vol de l' AAROK en formule habité : pour quand ?? Je m'impatiente ! "
    4 points
  15. La hausse du PIB russe n'est niée par personne , même pas la BERD https://www.capital.fr/economie-politique/russie-croissance-surprise-en-2023-selon-la-berd-leconomie-resiste-aux-sanctions-1480357 Quant à la dette, elle se situait aux alentours de 20 % en 2022, même si elle avait doublé ce serait 3 fois moins que la nôtre. https://www.donneesmondiales.com/europe/russie/dette.php Sans révolution géopolitique et donc sanctions efficaces, ce n'est pas par le pognon que la Russie pliera.
    4 points
  16. Dans le genre je tiens un discours complètement différent de celui que j’avais dans l’opposition une fois au pouvoir elle met la barre haut celle là
    4 points
  17. @Picdelamirand-oil @Ronfly Je propose qu’on arrête la discussion parce que la on tourne en rond. Rien n’est confirmé, même pas sûr que ce soit envisagé. On part d’interprétations de texte assez optimistes/hasardeuses alors que la LPM et le contrat T5 sont tous fraîs et que toutes les infos officielles et auditions parlementaires vont dans le sens contraire… 185 chasseurs en 2030 dont 137 Rafale air, tout Rafale à l’horizon 2035. Point barre.
    4 points
  18. Ca c'est différent, ce n'est pas lié à l'obsolescence ( le Slow Moving Inventory ). Le truc typique que ne peut pas "comprendre" un "financier" ( en tout cas pas beaucoup ), c'est la quincaillerie par exemple. Pour être attractif et que le client vienne, tu dois avoir de tout. Y compris le boulon de 4 par 80 que tu vends 1 fois tous les 6 mois ( c'est un exemple ). Donc le financier voudra supprimer la ligne produit. Provision, soldes, puis ligne produit bloqué. Et puis plus tard, plein d'autres lignes pétées. Donc le client vient moins....donc il faut supprimer encore d'autres lignes.....comme çà tu construit un magasin qui meurt. La marchandise qui part de Chine est payée, d'ici que ça arrive inutile de dire que la log ( même si c'est pas elle qui tient les rames sur le porte containeur ) a son ratio de tréso "dehors" analysé. Plus c'est long moins c'est bon. Mais pour ces 2 raisons réunis, le stock sur l'eau c'est pas bien vu. Donc il vaut mieux le payer plus cher par Suez, surtout que le modèle prévisionnel d'achat est conçu sur les délais historiques de transport. Et remettre certains ratios à zéro si je puis dire, dans le fonctionnement et l'analyse de fonctionnement parce que le "monde" a changé, c'est une souplesse d'esprit pas si commune. Mais ça concerne tout le monde, dans l'autre sens du canal. Il m'est arrivé plus d'une fois que de la marchandise prenne le dernier dernier bateau qui est censé arriver au port en Chine 1 semaine avant le nouvel an chinois, et dans l'intervalle il faut que celà arrive en magasin. S'il doit faire demi tour à coté du Dixmude depuis la France, et se cogner le grand tour, autant dire que pour le nouvel an ça se présente trés mal. Juste à la fin de la fête des lanternes, peut être.... En étant un peu jusque boutiste, je crois que le principal risque de fermeture de Suez n'est pas tant la fermeture en soi pour le transport mondial, c'est pour bcp de gens devoir ré écrire le modèle de fonctionnement. En tout cas pour l'Europe, surtout de l'ouest. Pour les grecs, les turcs, les israéliens, c'est plus embêtant, le "grand tour" leur compte facilement le double de jours de retards par rapport à nous en façade atlantique. Au large du cap, on peut trouver des bateaux au dessus de la taille SuezMax. On y trouvait peu de porte boite, car eux sont pressés. C'est le signe de la demande client.... Prenons un navire à 16 noeuds, soit 30 km/h, soit 700 kilomètres par jour. Un Shangai Rotterdam va faire 3300 mile de plus par le Cap que par Suez, 6000 km. 8 jours et demi. C'est beaucoup et peu à la fois, il passe de 22 jours à 30 jours. La sur conso de carburant est moins chère que le passage Suez plein tarif ( hors "promo" ) mais il faut rajouter la marge, l'équipage et les frais d'amortissement. Par contre 6000 km de plus, c'est aussi +30% de CO2...
    4 points
  19. Non. La LPM aurait pu accélérer la cadence de livraisons mais elle ne l’a pas fait. Trappier lui même la regretté. On ne va pas tout chambouler alors que le contrat T5 vient à peine d’être signé. Audition de Trappier au sénat: https://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20230522/etran.html#toc2
    4 points
  20. Ca correspond peu ou prou à la fin de la phase d'étude du démonstrateur lol
    4 points
  21. Il faudrait quand même déterminé si la France est destinatrice principale en tant que destinataire finale ou parce qu'elle est elle a le plus de capacités de stockage et de traitement de ces flux qu'elle pourra revendre ensuite. On remarque d'ailleurs que les principales destinations sont toutes sur la façade atlantique et que les allemands pourtant très demandeurs ne font pas parti des destinations principales. Il y a encore peu de temps le GNL était juste un plan B pour la plupart des européens.
    4 points
  22. Les missiles balistiques des Houthis peuvent être lancés vers l'emplacement maritime prévu de la cible, où ils atteindront la cible (après un temps de vol compris entre 3 et 6 minutes). Dans cette phase de vol, le missile se guide sur la base de mesures inertielles classiques, majoritairement accompagnées de quelques mises à jour du système de guidage par satellite (GNSS). À une distance appropriée de la cible, le missile attaquant « ouvre son œil » et, de là, il est censé se diriger vers elle à l'aide du capteur optique. De plus amples informations sur les missiles balistiques antinavires Houthis seront publiées prochainement...
    4 points
  23. vu le nombre qui y sont implanté, ils vont bientôt pouvoir y créer une enclave type Kaliningrad et dans ce cas là je connais une tripoté de politiciens français qui seront admissible comme citoyen d'horreur... pardon : d'honneur ! ====>...
    4 points
  24. Et à la fin ce sera de la faute des froggies comme quand dernièrement les errements du programme furent discutés en Angleterre et qu'on a appris que les problèmes de l'Eurofighter c'était la faute aux français.
    4 points
  25. En fait pour avoir été en concurrence sur des produits un peu complexes avec pas mal de sous-traitants étrangers dont les indiens, il se peut bien qu'un Rafale construit en Inde soit plus cher. Les indiens c'est souvent moins cher au devis, pour finir plus cher à la réception une fois pris en compte les retards et les non conformités non détectées. Cette idée que le salaire est la variable unique du prix en industrie est un mirage. Particulièrement sur des produits et ensemble complexes où les investissements en équipements, logiciels et formations du personnels ont un poids important sur la capacité à produire "bien et à temps". L'avantage compétitif de la Chine n'est pas principalement son salaire moyen. C'est ce qui a attiré les vautours des entreprises occidentales au départ mais depuis 2005-2010 l'avantage c'est de concentrer une grande part de l'industrie mondiale et donc de bénéficier des synergies entre secteurs, d'un réseau de fournisseurs sur place pour tous les besoins d'industrie, des filières de formation adaptées et d'emmagasiner de l'expérience dans le process. Pour l'Inde, avec la nouvelle lubie des grands groupes qui visent l'Inde en remplacement de la Chine ça viendra peut-être. Mais à l'heure actuel j'ai des doutes sur les gains réels en termes de coût d'un Rafale "Made in India".
    4 points
  26. "Un réseau européen de trafic de composants militaires vers la Russie démantelé" "Un coup de filet a été mené le 9 janvier aux Pays-Bas, en Estonie et en Lituanie contre un circuit illégal d’exportation de pièces utiles à l’industrie de l’armement. Une goutte d’eau dans l’océan des contournements des sanctions. À Moscou, les lignes de production de chars et de missiles tournent à plein régime." https://www.leparisien.fr/international/un-reseau-europeen-de-trafic-de-composants-militaires-vers-la-russie-demantele-29-01-2024-Q6GRGIYQONCAFINFOE6WFVQYVI.php Ce qu'on disait, y'a pas que (chez) les ukrainiens ...
    3 points
  27. Ce sont des escrocs qui vont chercher les œufs en Ukraine pour les revendre ensuite chez nous à prix cassés
    3 points
  28. Il est encore beaucoup trop tôt, si c'est confirmé, pour en tirer ce genre de conclusions. Nous sommes très très loin de savoir qui était en faveur de quoi et pour quelles raisons, avec ou à l'encontre de quel consensus. Les décisions militaires prises et appliquées cet été ont certainement été d'une complexité inouïe et ont forcément impliqué de nombreux acteurs (commandement militaire, alliés, politiques Ukr, société civile indirectement etc...). L'épisode en cours et le mélodrame autour de VZ et VZ, ça me rappelle les nombreux errements/tâtonnements du commandement militaire Français durant la 1ere GM et le prix payé en vies perdues. Bien plus élevé à l'époque qu'aujourd'hui pour l'Ukraine, à population comparable. Et pourtant, on sait qui fût vainqueur. Rien que pour les 2 premières années (le même stade qu'en Ukraine), il faut réaliser le nombre de tactiques employées, leur genèse doctrinale puis la constatation de leur échec et la mise à l'écart des responsables.... A une époque ou le C2 n'était pas ce qu'il est aujourd'hui. On préfèrerait tous je suppose que l'Ukraine n'ait pas à en passer par ces désagréables épisodes de remise en cause et de lavage de linge sale en public. Toutefois, je trouve ce processus assez sain, dont l'existence démontre qu'il y a une véritable considération politique pour la vie des soldats mobilisés et pour la conduite de la guerre.
    3 points
  29. Le commerce extérieur de la Russie en 2021, c'était 484 G$ d'exportations et 271 G$ d'importations de marchandises. Pour les services, 37 G$ d'exportations et 54 G$ d'importations. Soit un solde commercial tout inclus de +196 G$, ou encore un taux de couverture de (484+37)/(271+54) = 160% des importations par des exportations (Pour référence, nous étions à 87% ...Et les Etats-Unis à 73%) Le commerce extérieur russe s'est certainement dégradé en deux ans, une partie des exportations étant vendue avec rabais aux nouveaux clients qui ont remplacé en grande partie les anciens clients européens. De là à ce que le commerce extérieur russe soit déficitaire... je demande à voir ! Et si on adopte l'hypothèse raisonnable que Moscou n'a pas commencé à déformer complètement ses statistiques économiques - ils sont bien placés pour savoir que c'est dangereux, référence l'époque soviétique ! - alors le commerce extérieur russe pendant les 9 premiers mois de 2023 c'était 317 G$ d'exportations et 213 G$ d'importations... un taux de couverture de 148%, seulement légèrement dégradé.
    3 points
  30. La situation varie du point de vue du droit selon les pays. En Jordanie, les USA sont invités, en Irak, ils sont indésirables en parole mais légalement présents En Syrie, ils sont du point de vue du droit (je ne parle pas de morale, c'est Bachar en face..) occupants.
    3 points
  31. On peut avoir quelques doutes sur la fiabilité de leurs statistiques, une loi ayant été passée pour limiter au maximum la publication d'informations de toute nature propre à saper les efforts de l'opération militaire spéciale. Mais à supposer que le pib ait bien augmenté, ce qu'il faut analyser dans le cas russe, c'est avec quelle consommation des 300 milliards de réserves de devises qu'il leur restait. Si la croissance est financée en fonds propres et crame l'intégralité de leurs réserves, alors c'est le baroud d'honneur
    3 points
  32. Comme d'habitude, ce qui peut être difficile dans ces "exit", c'est l'oseille / le flouze / ... Ici, il y a dans le scope CEDEAO la gestion du Franc CFA / Eco si je me souviens bien. J'ai la flemme de vérifier les liens entre CDEAO et BCEAO (institut d'émission) mais il va quand même y avoir des accords à trouver pour gérer une sortie propre et déterminer comment ces trois pays peuvent continuer à utiliser la monnaie commune (ou en sortir si l'aventure d'une monnaie africaine non adossée à des acteurs solvables les tente...). Il y aura aussi des problématiques de droits de douane. Ils pourront demander aux Anglais des conseils
    3 points
  33. La Marine semble trés interssé par la version de Turgis & Gaillard notamment pour les OM Un POM avec un armement assez faible pourrait à l'avenir travailler avec un drone armé de bombes ou de missiles. Un experimentation avec un Reaper de l'armée de l'air serait en preparation pour 2026 à Papeete. Un drone d'un point de vue logistique restant un moyen bien plus simple à deployer que 2 Rafales 1 A400M et un MRTT.
    3 points
  34. L'Allemagne avait besoin de 2,5 fois plus de gaz que la France mais ils n'avaient pas d'usine de gazéification portuaire alors que la France en avait 4. en plus il y avait un gazoduc entre l'Allemagne et la France pour nous alimenter en gaz Russe et on a pu le faire fonctionner à l'envers de la France vers l'Allemagne.
    3 points
  35. En me relisant, je me rend compte que je me suis mal exprimé. Aujourd'hui, on conçoit le Patroller comme un outil de renseignement tactique pour des déploiements à l'échelle des GTIA voire des SGTIA, notamment pour les OPEX. Après, c'est un prérequis minimal. Rien n'empêche cet engin, qui est un vrai "mini-MALE", d'être utilisé pour du renseignement plus stratégique et opératif au profit des brigades et divisions, bien au contraire. Mais par contre, les drones MALE qui fournissent aujourd'hui, en France, du renseignement à l'échelle de la division voire de la brigade, ce sont effectivement des drones de l'AAE, pas ceux de l'Armée de Terre. Et le Partoller doit pouvoir infléchir un peu cette tendance. Personnellement, je trouve le Patroller bien trop gros et contraignant pour servir efficacement de drone tactique. Alors oui, effectivement, pour tourner en rond au dessus du Mali ou de l'Afghanistan, le principe était sympa. Pour du combat de HI où l'artillerie et l'infanterie doivent rester mobile (y compris celles qui déploient de tels moyens aériens), je pense que c'est trop gros. Mais à mon avis, ce modèle et ce format a justement été choisi pour réduire la dépendance vis à vis des drones MALE de l'AAE, et n'a pas spécialement été pensé pour un usage dans un conflit de HI (au contraire). Après, ce qu'essaie de proposer Turgis & Gaillard (mais General Atomics fait aussi du lobbying en ce sens), c'est une solution plus performante, plus stratégique, plus "MALE" que le Patroller pour des utilisations qui intéresseront un peu plus les états-majors que les régiments d'artillerie qui mettent en oeuvre le Patroller, on ne va pas se mentir. Typiquement, l'idée serait d'en faire un relai de communication pour l'ensemble de la bulle numérique aéroterrestre, afin d'interconnecter des SGTIA, GTIA, brigades et états-majors qui, dans le cadre d'un conflit HI, seront bien plus éclatés et bien plus dispersés que ce qu'on imaginait jusqu'ici. Ou encore d'en faire un outil de recueil du renseignement électronique au profit d'une brigade ou d'une division. Ou bien, pourquoi pas, une sorte de soute à bombes déportée au profit des hélicoptères de l'ALAT, soyons fous. Le tout en disposant quand même d'une grosse boule FLIR qui en ferait un quasi-égal des MALE de l'AAE côté ISR. Bref, un drone MALE capable d'opérer au profit de l'AdT (et donc, vu notre format, qui n'est pas celui des USA, au profit d'une brigade ou d'une division, guère plus), ce qui implique un peu plus de rusticité qu'un MALE utilisé par l'Armée de l'Air. Mais pour l'instant, c'est encore très loin d'être acté en France ! L'AdT galère déjà à moderniser l'ALAT et à se doter en Patroller (sans même parler du fait qu'elle néglige complètement certains catégories de mini-drones et autres munitions-rodeuses), donc pas dit qu'elle se motive à financer de telles capacités, quand bien même ça pourrait être des multiplicateurs de force.
    3 points
  36. La Première ministre italienne Giorgia Meloni accueille lundi à Rome les dirigeants de plus de 25 pays africains pour parler "d'égal à égal" afin de trouver des accords en matière d'énergie et de migrations notamment. L'Italie souhaite devenir un pont entre l'Europe et l'Afrique, en assurant à la première de nouvelles voies d'approvisionnement en ressources énergétiques et à la seconde des investissements massifs. https://www.france24.com/fr/europe/20240129-l-italie-accueille-un-sommet-avec-l-afrique-pour-y-présenter-son-new-deal
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  37. Je croyais que les FREMM étaient beaucoup trop grosse pour la Grèce et qu'il fallait absolument diminuer nos coques au profil des FDI pck la Grèce n'achèterait jamais d'aussi gros bâtiments ?
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  38. En effet, et puis j'aime bien la belle contradiction : 4x4 mais à la garde au sol de F1, incapable ou presque de quitter une grande nationale ... Clairon
    3 points
  39. En environnement marin, la catégorie du Patroller/Falco semble déclassée d'après nos critères. Après ils faut dire que nos critères sont quand même plus exigeants que pour les utilisateurs n'opérant qu'en mer Égée ou Adriatique hein ! Faut quand même qu'on puisse opérer dans tous les océans du globe, avec des vents et des courants aériens parfois très contraignants. Donc oui, l'AAROK est de la catégorie de masse du MQ-9, mais l'idée c'est d'avoir un engin bien moins cher qu'un Patroller (ce qui ne devrait pas être très compliqué...), reprenant quand même une partie de l'écosystème technique de ce dernier. C'est aussi pour ça que T&G ne veulent pas simplement vendre la cellule à Safran, mais qu'ils veulent commercialiser et produire l'AAROK eux-même avec Safran comme fournisseur et partenaire principal. Même si au final le gros de la valeur du drone sera fourni par Safran, le but reste de développer l'engin avec la souplesse (et les coûts) d'une ETI, et pas avec la rigidité (et les surcoûts) d'une grosse boîte comme Safran. On verra si ça marche, mais je pense que c'est possible, d'autant que T&G et Safran ont historiquement des liens étroits et de bonnes relations. Effectivement, il faudra attendre de voir. Ceci dit, vu le prix délirant du Patroller, ça ne devrait pas être difficile de faire moins cher. C'est d'autant plus vrai si Aarok hérite des systèmes du Patroller, une fois ces derniers défrichés et débuggés. Pas sûr que l'Eurodrone ai beaucoup plus d'autonomie que l'Aarok ou qu'un Sea Guardian. Ou en tous cas, pas sûr que le surplus d'autonomie soit si pertinent (que ton drone vole 18 ou 24h d'affilé, quand l'idée c'est d'avoir une permanence sur ton propre territoire, ça ne change au final pas grand chose) vu le coût associé. Pour moi, l'intérêt de l'Eurodrone en maritime, c'est la propulsion doublée. A voir si le surcoût se justifiera pour les opérateurs. On est bien d'accord. L'Aarok ou n'importe quel MALE ne pourra jamais être aussi souple d'emploi qu'un drone tactique. Après, pour le coût de l'AAROK, T&G parle toujours de la cellule seule, en disant qu'elle sera moins chère que le Partoller. Après, si l'utilisateur demande à intégrer des équipements bien plus complexes, notamment en matière d'armement et de guerre électronique, les coûts augmenteront. Mais c'est vrai pour tous les drones MALE.
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  40. Il faut avouer qu'on a moins dégraisser que beaucoup et il y a des seuils qu'on a réussi à ne pas franchir pour ne pas perdre en crédibilité. Mais les polonais partent de plus loin. Ils ne vont pas recréer un modèle d'armée en trois jours. Passé l'investissement qui fait très bien dans les discours, il va falloir former et entretenir tout ce matériel. On le voit avec les ukrainiens et leur matériel. SI il n'est pas entretenu il n'est utile que quelques mois voir semaines pour certain. L'échelon soutien prend énormément de place dans une armée et pour l'instant on ne voit pas d'efforts particuliers dans ce sens.
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  41. France: cette branche de l’armée prépare sa révolution Francis Noudé L’Armée de l’air française est sur le point de connaître une transformation significative, marquée par une série de développements stratégiques et technologiques. Au cœur de cette évolution, l’intégration accrue des Rafale dans la flotte, avec l’objectif ambitieux de porter leur nombre à 185 d’ici 2030. Cette expansion s’accompagne de la création d’un nouvel escadron à Orange, renforçant ainsi la capacité opérationnelle de l’Armée de l’air sur le territoire national. Les récentes années ont vu une intensification des exercices militaires de l’Armée de l’air, soulignant un changement d’échelle dans la préparation et la posture dissuasive de la France. Ces manœuvres, de plus en plus imposantes, ne se limitent plus à l’entraînement mais servent également d’acte dissuasif, signalant une montée en puissance dans la stratégie de défense nationale. Face aux menaces émergentes, notamment l’utilisation croissante de drones, l’Armée de l’air adapte ses stratégies de défense des bases aériennes. L’évolution rapide de cette menace exige une vigilance constante et l’adoption de nouvelles technologies pour sécuriser les installations militaires françaises. Dans un monde où les crises peuvent émerger avec une rapidité déconcertante, la réactivité de l’Armée de l’air est plus cruciale que jamais. L’intervention rapide des avions français à la frontière ukrainienne, peu après l’invasion par la Russie, illustre cette capacité d’action immédiate. Cette réactivité est soutenue par une réorganisation récente de la chaîne de commandement, visant à accélérer la prise de décision et l’exécution des opérations. L’augmentation du budget de la défense, avec une allocation de 413 milliards d’euros pour la période 2024-2030, témoigne d’un engagement renouvelé envers les forces armées. Ce financement substantiel permettra de moderniser et d’élargir les capacités de l’Armée de l’air, notamment par l’acquisition de nouveaux Rafale et l’amélioration des infrastructures. Enfin, dans un contexte de préoccupations environnementales croissantes, l’Armée de l’air s’efforce également de réduire son empreinte carbone. Bien que les défis soient immenses, des efforts sont déployés pour optimiser la consommation de carburant et intégrer des solutions plus durables dans les opérations aériennes. Cette série d’initiatives marque le début d’une ère nouvelle pour l’Armée de l’air française, qui se prépare à affronter les défis de demain avec une force renouvelée et une capacité de dissuasion accrue.
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  42. https://www.msn.com/en-us/news/world/is-congress-really-going-to-abandon-ukraine-now/ar-BB1hlmOz (27 janvier 2024) Anne Applebaum, qu'on ne saurait soupçonner de sympathie prorusse : Depuis quelques mois, les observateurs occidentaux parlent d'impasse, comme si l'invasion russe de l'Ukraine s'était installée dans une sorte de stase morne et permanente. En réalité, le champ de bataille est dynamique. La ligne de front évolue constamment et les changements, tant matériels que psychologiques, commencent à favoriser la Russie. Les Ukrainiens sont tout aussi courageux qu'il y a un an et tout aussi innovants. Leurs drones ont récemment touché un dépôt de gaz russe près de Saint-Pétersbourg, à des centaines de kilomètres de l'Ukraine, entre autres cibles. Dépourvus de marine, ils ont repoussé une grande partie de la flotte russe de la mer Noire loin de leurs côtes. Mais sur le terrain, dans les parties méridionale et orientale de leur pays, ils rationnent les munitions. Ils n'ont jamais eu suffisamment de missiles et de balles, et ils risquent maintenant de ne plus en avoir assez pour continuer à se battre. ni pro-française ou pro-allemande : Si leur ligne de front devait reculer de façon spectaculaire, l'horrible violence qui en résulterait déclencherait à elle seule une onde de choc dans le reste de l'Europe. [...] Mais une onde de choc encore plus profonde et plus large serait déclenchée par la prise de conscience croissante que les États-Unis ne sont pas seulement un allié peu fiable, mais un allié peu sérieux. Un allié stupide. [1] Contrairement à l'Union européenne, qui dépense collectivement plus d'argent pour l'Ukraine que les Américains mais ne peut pas encore produire autant d'armes, les États-Unis ont encore des munitions et des armes à envoyer. Aujourd'hui, Washington est sur le point de refuser de le faire, mais ce n'est pas parce que la Maison Blanche a changé d'avis. Aujourd'hui, pour des raisons qu'il est impossible de comprendre de l'extérieur, une minorité de membres républicains du Congrès, dans un accès de colère politique, s'apprête à tout arrêter. Ils pourraient y parvenir. [1] Le terme "d'allié" est peut-être à qualifier. L'Ukraine n'est à l'heure actuelle ni membre de l'OTAN, ni désignée officiellement comme "Major non-NATO ally" [ https://en.wikipedia.org/wiki/Major_non-NATO_ally ] C'est donc un allié des États-Unis, mais de 3e zone, quand même.
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  43. Les écolos rêvent bien de ça, coloniser les campagnes et de indemniser les indigènes pour entretenir leur zoo../ on y est presque C'est quand même un monde merveilleux quand on voit les urbains qui ne produisent que de la merde, mordre la main qui les nourrit
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  44. Où l'on (re)découvre que les moyens mis à disposition pour un objectif donné découlent d'abord d'une volonté politique On s'étonne coté OTAN de la résilience Russe, qui n'accorde aucune limite à son budget militaire et on se surprend à voir les Grecs acheter du F-35 alors que notre génialissime 5e 7e économie mondiale peine à sortir 3000 obus par mois. Oui les Grecs (comme les Russes, dans une autre proportion) se donnent les moyens et oui la comparaison nous fait très mal. On parle de la Pologne ensuite ?
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  45. Oui, mais se raporter à cet épisode WW1 en prenant en compte que les forces alors en présence étaient plus ou moins comparables et avaient chacune une industrie de défense puissante qui tournaient h24 pour alimenter en matériels et munitions. A quoi il faut ajouter la mobilisation de chaque côté de millions de soldats. Ce n'est pas le cas ici, surtout et bien sûr en ce qui concerne l'Ukraine.
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  46. J'ai un peu du mal avec cette partie là. Un MALE de 1t me semble assez contraignant pour un élément bataillon (sans parler de la compagnie). Pareil pour un élément de 3-5t à la brigade. Attacher un élément MALE à une brigade en opération "fixe" comme au Mali ou en Afghanistan est une chose. L'attacher à une brigade en mouvement en HI en est une autre. Les US considèrent le drone de brigade comme étant le RQ-7 Shadow (200kg), bientôt remplacé par un appareil plus léger (vraisemblablement ~100kg) et surtout VTOL. Les divisions de leur côté disposent d'une compagnie de MQ-1C de 1600kg et de capacités aéro assez larges en général (Combat Aviation Brigades).
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