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  1. Résumé de l'audition de Jean-Yves LE DRIAN au sénat le 29/09/2021 : En décembre 2016 : signature d’un accord intergouvernemental avec le 1er ministre australien de l'époque, M. Turnbull. Cet accord intergouvernemental posait le cadre d’une coopération destinée à assister l’Australie dans la création de sa propre industrie navale. Cet accord est entré en vigueur en 2017, conclu pour une période initiale de 30 ans renouvelable. Ce programme avait vocation à se dérouler dans le cadre d’un partenariat industriel franco-américain, Naval Group s’étant associé avec Lockheed Martin, chargé du système de combat du sous-marin. Il s’agissait donc dès le départ d’une forme de partenariat industriel avec les Etas Unis qui venait appuyer le partenariat stratégique bilatéral franco-australien. Nous avons donc entretenu depuis 2016 des contacts réguliers au niveau politique avec les américains à ce sujet. A ce jour, l'accord inter-gouvernementale n'a pas été dénoncé par l'Australie. L'Australie a uniquement dénoncé le contrat avec Naval Group. Le contrat cadre entre Naval Group et le gouvernement australien avait été signé en février 2019. La 1ere phase de ce programme FSP (futur submarine program) avait été mis en œuvre « à la satisfaction de notre partenaire australien ». Comme tous les programmes industriels d’une ampleur telle que celui des FSP, des défis ont été rencontrées, accentués pendant l’année 2020 par la pandémie de la Covid-19, mais ces défis ont été systématiquement surmontés. Suite à la rencontre du Président de la république avec le 1er ministre australien à Paris le 15 juin dernier, les australiens, sans contester le déroulement satisfaisant du projet sur le plan industriel et en reconnaissant même officiellement et publiquement à la presse que le programme FSP était bien mis sur les rails, ont fait part de l’évolution de leur analyse du contexte stratégique asiatique en lien avec la croissance des tensions avec la Chine. Ils ont indiqué s’interroger sur l’impact de cette analyse évolutive sur les besoins de leurs forces armées mais sans remettre en cause le programme d’une part et sans soulever la question du mode de propulsion d’autre part. Ni sans mentionner un projet quelconque d’accord tripartite. Une réunion ministérielle franco-australienne en format 2 + 2 a eu lieu le 30 août 2021. Le format 2 + 2 a été crée dans le cadre du programme AFINITI (Australie France Initiative). AFINITI est un partenariat stratégique globale avec des déclinaisons sur différents domaines pas seulement en lien avec la défense, avec des programmes liées à la formation, à la lutte contre le terrorisme, au spatial, à la préservation de la diversité, à la résilience des récifs coraliens, aux métaux critiques/terre rares, à la coopération sur les technologies à basse émission Co2... Cette réunion ministérielle du 30 août a permis une déclaration conjointe qui dit : « les 2 parties se sont engagées à approfondir la coopération dans le domaine des industries de défense et à améliorer leur capacité de pointe dans la région et les ministres ont souligné l’importance du FSP ». Cette déclaration commune a été faite 15 jours avant l'annonce du pacte AUKUS. Naval group recevait le 15 septembre, c’est-à-dire le jour même de l’annonce trilatérale, la confirmation de la satisfaction de la revue stratégique des autorités australiennes, ouvrant la possibilité d’une signature rapide du contrat pour la 2e phase du programme FSP, qui avait été négocié au cours de l’été. A aucun moment avant le 15 septembre les australiens ne nous ont ouvertement exprimé leur souhait d’abandonner le programme de classe Attack, ni de mettre un terme à notre partenariat au profit du pacte tripartie annoncé. Les australiens n’ont pas non plus exprimé le besoin de recourir à la technologie de la propulsion nucléaire alors que nous les avons interrogés spécifiquement sur leur réflexion possible sur le recours à une telle option. Les australiens n’ont pas répondu ni exprimé le besoin à ce sujet. Et il va sans dire que les australiens n’ont jamais fait état de discussion avec d’autres partenaires que la France. Nous avions pris l’initiative de soulever auprès de nos partenaires américains à très haut niveau politique l’importance que nous attachions à ce partenariat stratégique, qui était un partenariat franco-américain avec l’Australie, compte tenu du rôle joué par Lockheed Martin, et nous ne recevions que des réponses dilatoires : « nous allons regarder », des réponses trompeuses : « c’est une question bilatérale franco-australienne ». A quelques heures de l’annonce et alertés par des fuites dans les journaux, nous avons sollicité les autorités américaines sur la véracité des faits allégués par la presse. Nos interlocuteurs américains ont à ce moment-là seulement confirmé ces informations. Une telle rupture de confiance appelle un examen et une remise à plat de nos coopérations avec l'Australie. L’ambassadeur en Australie n’est pas rentré. Il rentrera, mais pour l’instant nous poursuivons avec lui les consultations pour clarifier l’évolution que nous souhaitons donner à notre relation bilatérale avec l’Australie, que nous allons entièrement passer en revu à la lumière de ce choix d’une intégration complète dans l’outil de défense américain, c’est-à-dire d’une perte totale de souveraineté.
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  2. faut il refaire l'histoire ? ils voulaient 12 conventionnels et pas de nuk Justement une autre voix celle de Hugh White "Du sous marin au ridicule ( Hugh White) « L'ancien plan consistait à construire une version à propulsion conventionnelle d'un sous-marin français à propulsion nucléaire. C'était une folie. Le nouveau plan, qui consiste à acheter un sous-marin à propulsion nucléaire, est pire. Il rendra le remplacement de la flotte de navires de la Royal Australian Navy de la classe Collins plus risqué, plus coûteux et plus lent. Cela signifie une baisse encore plus importante de notre capacité sous-marine au cours des prochaines décennies. Et cela renforce notre engagement dans la confrontation militaire des États-Unis avec la Chine, qui a peu de chances de réussir et comporte des risques terrifiants. Il y a une raison pour laquelle seuls six pays, tous dotés de l'arme nucléaire, exploitent des sous-marins à propulsion nucléaire. Pour tous les autres, leurs avantages, notamment une portée et une vitesse supérieures, ne compensent pas leurs coûts beaucoup plus élevés. La propulsion nucléaire est parfaitement logique pour les sous-marins équipés de missiles balistiques nucléaires et pour les sous-marins "chasseurs-tueurs" qui sont conçus pour les suivre et les détruire. Mais pour d'autres tâches, notamment pour opérer contre les navires ennemis, les sous-marins diesel-électriques à propulsion conventionnelle sont plus rentables. Si les sous-marins australiens étaient principalement destinés à défendre l'Australie et nos voisins les plus proches, alors il n'y a aucune chance que nous envisagions la propulsion nucléaire. Mais la marine a décidé il y a de nombreuses années que le rôle principal de nos nouveaux bateaux devait être d'opérer au large des côtes chinoises en coopération avec la marine américaine, et le gouvernement s'est empressé de suivre le mouvement. Cela nécessitait un sous-marin plus grand et plus complexe que n'importe quel sous-marin conventionnel dans le monde, avec des attributs que l'on ne trouve que dans les bateaux à propulsion nucléaire. C'est la tentative de satisfaire ces exigences qui nous a conduits à l'accord français très problématique, qui a maintenant implosé de manière si spectaculaire. Dans le cadre du nouvel accord AUKUS, annoncé jeudi, l'Australie aura accès à une technologie de propulsion nucléaire hautement sensible qui nous permettra de devenir nous-mêmes nucléaires. Il est prévu de construire huit bateaux en Australie-Méridionale, sur la base des modèles américains de la classe Virginia ou britanniques de la classe Astute. Scott Morrison a déclaré que la décision serait prise à l'issue d'un processus de 18 mois visant à explorer et à évaluer toutes les questions et options en jeu. Si les États-Unis, par erreur de calcul, se retrouvent en guerre contre la Chine, nous ne pouvons absolument pas supposer qu'ils gagneront. Cela doit certainement entrer dans nos calculs pour savoir si nous nous engageons à combattre aux côtés de l'Amérique. D'une certaine manière, le passage à l'énergie nucléaire a un certain sens - mais seulement si nous avons vraiment besoin des capacités très ambitieuses qui nous ont poussés à cette étape, et qui nous poussent maintenant de plus en plus vers des bateaux plus grands et plus complexes. Il suffit pour s'en convaincre de regarder la taille des sous-marins dont nous parlons. La classe Collins pèse 3 000 tonnes. La classe Attack de conception française, aujourd'hui abandonnée, devait peser 4 500 tonnes. Les sous-marins américains et britanniques que nous envisageons actuellement pèsent plus de 7 000 tonnes. C'est beaucoup de bateaux, et ils sont très performants. Mais ces capacités sont assorties d'énormes pénalités. À commencer par le coût. Le premier ministre a reconnu que le nouveau plan coûtera encore plus cher que l'ancien, et que le nombre de navires passera de 12 à 8. Avec un coût estimé à 80 milliards de dollars pour 12 bateaux, le programme français était déjà incroyablement cher. Les comparaisons internationales montrent clairement que nous pourrions construire de grands sous-marins modernes à propulsion conventionnelle pour la moitié de ce prix. Nous pourrions avoir deux fois plus de sous-marins en service pour le même montant si nous mettions au rebut le programme français, mais que nous restions dans le domaine de la puissance conventionnelle et ne sortions pas du nucléaire. Maintenant, nous n'aurons que huit bateaux. C'est une perte opérationnelle importante, car les chiffres comptent vraiment dans la bataille. Ensuite, il y a le timing. Le Premier ministre a reconnu que le premier des nouveaux sous-marins à propulsion nucléaire ne sera pas en service avant 2040. Même si tout va bien, cela signifie que nous n'aurons pas remplacé les six navires de la classe Collins avant 2050, et que nous n'aurons pas 12 navires en service avant le milieu des années 2020. C'est beaucoup trop lent alors que notre situation stratégique évolue si rapidement. Nous avons besoin d'une capacité de sous-marins beaucoup plus importante, beaucoup plus tôt. Et ce calendrier pourrait bien être modifié lui aussi. Tous les sous-marins sont complexes, mais les sous-marins nucléaires le sont doublement, et l'Australie n'a aucune expertise dans cette forme de propulsion, et très peu d'expertise en ingénierie nucléaire sur laquelle s'appuyer. Aucune décision n'a été prise quant à la conception que nous achèterons, à savoir si nous achèterons un modèle britannique ou américain existant "sur étagère" ou si nous développerons un modèle modifié de notre propre conception. Même un modèle standard serait risqué, et toute modification le rendrait encore plus risqué. Ensuite, le défi de construire ces bateaux en Australie, comme le gouvernement s'est engagé à le faire, est redoutable. De longs retards sont très probables, nous devons donc prudemment nous attendre à attendre le milieu des années 2040 pour que les nouveaux sous-marins entrent en service. En attendant, le gouvernement compte sur les vieux navires de la classe Collins pour combler le vide. Il prévoit une mise à niveau majeure pour prolonger la vie opérationnelle des Collins, mais ce projet est également complexe et risqué, et il ne fait que commencer. Il n'y a aucun moyen d'éviter une baisse importante de la capacité dans les années 2030, et il y a un risque réel que les ratés de la modernisation du Collins et les retards dans les nouveaux bateaux nucléaires fassent disparaître notre force sous-marine pendant un certain temps. Ensuite, il y a le défi de l'exploitation et de la maintenance des sous-marins à propulsion nucléaire en toute sécurité. Il s'agit d'une responsabilité immensément complexe et exigeante, qui imposerait d'énormes responsabilités à la marine, qui a eu du mal ces dernières années à exploiter des systèmes beaucoup plus simples. Il ne fait aucun doute que le gouvernement et la marine ont l'intention de compter fortement sur l'aide de la Grande-Bretagne et des États-Unis, mais c'est là que réside un problème. Outre les coûts et les retards, le choix des sous-marins nucléaires renforce notre dépendance à l'égard des États-Unis et de la Grande-Bretagne, ce qui comporte des risques stratégiques réels dans le contexte de la politique de puissance tendue et en rapide évolution de notre région. Voilà pour la capacité de sous-marins souverains tant vantée par le gouvernement. C'est un grand pas pour les États-Unis d'accepter de partager, et de permettre à la Grande-Bretagne de partager, sa technologie de propulsion nucléaire avec l'Australie. Ils ne l'ont jamais fait auparavant avec qui que ce soit. Leur raison n'a rien à voir avec le discours passe-partout sur les valeurs partagées et l'engagement mutuel en faveur d'un Indo-Pacifique libre et ouvert. Elle a tout à voir avec l'intérêt stratégique impitoyable des États-Unis de nous lier plus étroitement à leur stratégie militaire contre la Chine. Washington veut que l'Australie soit capable de faire plus - beaucoup plus - pour les soutenir dans une guerre contre la Chine. Il est donc dans l'intérêt des États-Unis de nous voir investir dans des forces conçues à cet effet, et les sous-marins à propulsion nucléaire répondent parfaitement à leurs besoins. Le gouvernement soutient que c'est également dans notre intérêt, car nous devons compter sur les États-Unis pour résister aux ambitions menaçantes de la Chine, et nous devons donc faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider. Mais mettre tous nos œufs dans le panier de l'Amérique n'est une bonne stratégie que si les États-Unis sont sûrs de remporter la compétition avec la Chine pour savoir lequel des deux dominera l'Asie dans les décennies à venir, et si leurs intérêts dans la région seront toujours alignés sur les nôtres. Cela est loin d'être assuré. Scott Morrison peut qualifier notre alliance de "relation éternelle", mais rien n'est éternel en matière de politique de puissance. Les États-Unis sont confrontés à un immense défi pour affronter et contenir la Chine dans leur propre arrière-cour. Il s'agit du rival le plus redoutable que le pays ait jamais eu à affronter, et sa défaite exigera d'énormes sacrifices. Cela fait maintenant une décennie que Washington tient un discours musclé sur sa détermination à affronter la Chine. Mais jusqu'à présent, nous n'avons vu aucun signe montrant que les électeurs américains ou leurs dirigeants sont réellement prêts à supporter les charges et à payer les coûts que cela implique. Au contraire, Joe Biden et Donald Trump, chacun à leur manière, ont clairement indiqué qu'ils n'avaient guère envie d'assumer les obligations liées au leadership mondial. En Australie, nous ne pouvons tout simplement pas planifier notre avenir en supposant que les États-Unis seront toujours là pour nous, quel que soit le nombre de sous-marins nucléaires que nous achetons. Et si les États-Unis, par erreur de calcul, se retrouvent en guerre contre la Chine, nous ne pouvons absolument pas supposer qu'ils gagneront. Cela doit certainement entrer dans nos calculs pour savoir si nous nous engageons à nous battre aux côtés de l'Amérique. Et pourtant, c'est ce que nous faisons de plus en plus Que devrions-nous faire à la place ? Premièrement, nous devrions reconnaître, comme le font nos voisins d'Asie du Sud-Est, que confronter et contenir la Chine ne fonctionnera pas. Que nous le voulions ou non, nous allons devoir vivre avec la puissance et l'influence croissante de la Chine. Cela ne signifie pas qu'il faut faire tout ce que dit la Chine, mais qu'il faut s'éloigner de la politique de Washington qui consiste à essayer de repousser la Chine en la menaçant de guerre. Deuxièmement, nous devrions mettre en place des forces pour nous défendre sans dépendre des États-Unis, plutôt que d'accroître notre dépendance à l'égard d'un allié qui, malgré ses discours musclés, est de moins en moins crédible. Cela signifie acheter des sous-marins et d'autres systèmes qui fonctionnent de manière rentable pour nous défendre, et non pour servir nos alliés - ce qui signifie acheter des sous-marins conventionnels plutôt que nucléaires. Et troisièmement, nous devrions prendre du recul et réfléchir à notre avenir à long terme en tant que pays. Il y a trente ans, Bob Hawke et Paul Keating ont déclaré que l'Australie n'avait d'autre choix que de cesser de chercher sa sécurité en Asie et de commencer à la chercher en Asie. Cela reste vrai, et c'est tout le contraire de revenir à l'époque de Robert Menzies et de ses deux "grands et puissants amis" anglo-saxons. Mais c'est exactement ce que Morrison a fait cette semaine. Il a lié l'Australie à un accord qui sape nos capacités souveraines, dépense trop pour du matériel dont nous pouvons à peine être sûrs du fonctionnement, et nous rapproche de la ligne de front d'une guerre que nous n'avons peut-être aucun intérêt à mener. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) https://www.thesaturdaypaper.com.au/2021/09/18/the-submarine-the-ridiculous/163188720012499 https://en.wikipedia.org/wiki/Hugh_White_(strategist)
    9 points
  3. D'après Cabirol on a failli signer en Juillet 2020 pour des FDI avec MdCN mais les US ont interdit le MdCN à Athènes: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/fregates-fdi-en-grece-les-jeux-en-coulisse-des-etats-unis-et-de-la-france-893489.html
    7 points
  4. Ca relève plus de idée reçue que de la réalité. La COMIKAK (filiale d'ORANO, ex-AREVA) a mis fin à l'exploitation des mines d'uranium au Niger en mars 2021. Sachant que cette exploitation n'était plus rentable depuis de nombreuses années : voici un extrait d'un article de libération datant de 2013 : « D'après nos informations, Areva aurait décidé de fermer la Cominak, l'une des deux sociétés d'exploitation installée à Arlit (Nord-Niger), dans les deux ou trois ans qui viennent. De source concordante, la fin de l'autre société, la Somaïr, serait quant à elle programmée «d'ici six à huit ans», soit à la fin de cette décennie [...] En plus de l'insécurité grandissante qui règne dans la région, la faible rentabilité du site d'Arlit pourrait néanmoins être à l'origine d'une décision qui, si elle se confirmait, marquerait un tournant pour le nucléaire français ». Bref, ça fait longtemps que l'uranium au Niger n'a plus rien de stratégique. La France s'approvisionne essentiellement auprès de l'Australie, du Canada et du Kazakhstan A part ça, je suis d'accord avec le reste de ton message.
    6 points
  5. A ce sujet je ne comprend pas le jeu des gouvernements français successifs : va t-on faire des referendums d'auto détermination jusqu'à ce que les indépendantistes gagnent?
    6 points
  6. -9000 ressortissants français -Depuis 2014 des accords de défense -Les mines d’uranium du Niger (entre autres intérêts économiques) -L’idée que si le Sahel part en couille, c’est beaucoup plus que 9000 français et une mine qu’il faudra évacuer -L'idée que quoiqu’il arrive, par l’histoire et la géographie, on sera impliqué, et que si ça foire, le gros des déplacés voudra se réfugier en France. Avec dans le lot peut-être des gens très biens et utiles par exemple dans nos services des urgences ou les EHPAD, et d’autres préparés à commettre des attentats -La lutte contre le terrorisme, donc (je ne m’etends pas) -L'idée que si on se désintéresse de l’Afrique, on perd notre «champ », et Turcs, Russes, Chinois, Américains, nos rivaux mondiaux, prendront la place. Ça ne sert pas à grand chose de se débattre en Indien et dans le Pacifique si on se désintéresse de l’Afrique -La stabilité de l'Algérie, du Tchad, du Niger, du Burkina, dominos toussa... -La fierté de nos armées et leur réputation sur le continent noir qui n’est pas inutile ... On pourrait aussi se demander à quoi sert Corymbe, la réponse serait sans doute proche. Tu peux cocher ce qui distingue le cas malien de ceux afghan, irakien ou dans une moindre mesure libyen et syrien : c’est assez différent.
    5 points
  7. La Turquie est peut-être l'ennemie de l'Europe, l'Allemagne est peut-être l'ennemie de la Grèce. Quant à l'OTAN et à l'UE, elles sont en état de mort cérébrale : https://www.telos-eu.com/fr/la-turquie-est-elle-devenue-une-ennemie-de-leurope.html (8 juillet 2021) Dans le domaine économique, face à une Turquie en crise, l’UE ne manque pas de moyens, mais se refuse à les utiliser pour ne pas nuire aux intérêts de ses entreprises. Il en va de même avec un éventuel embargo sur les armes. Pourtant, face à une agression aussi directe, assortie de menaces plus diffuses (comme la remise en cause du traité de Lausanne ou des revendications démesurées sur l’espace maritime), il aurait été logique d’envisager une suspension des ventes d’armes, comme l’ont décidé le Canada et les États-Unis, pourtant beaucoup plus éloignés. Mais les impératifs commerciaux l’ont emporté. Les discussion au Conseil confirment l’influence des vendeurs d’armes dans la politique étrangère de leurs pays : sur la période 2015-2020 plus de 40% des ventes d’armes à la Turquie proviennent de l’Italie et de l’Espagne, ce qui explique que les deux pays soient très réticents à les stopper. Pour sa part, l’Allemagne se refuse à bloquer la vente de six sous-marins (un marché de 3.5 milliards de $), en dépit de l’avantage technologique qu’elle apporte à la Turquie et de leur rôle essentiel qu’ils pourraient jouer dans le conflit sur la délimitation des zones économiques exclusives (ZEE) en Méditerranée. En s’opposant à l’embargo, ces pays montrent à la fois leurs priorités commerciales et leur peu de souci de la sécurité de leurs partenaires. Après avoir joué un rôle essentiel dans la cure d’austérité infligée à la Grèce, Berlin serait ainsi impliqué dans la forte croissance de ses dépenses militaires qui découle de la course aux armements initiée par la Turquie. Officieusement, les initiés justifient la complaisance de l’Alliance [OTAN] par la crainte de « perdre la Turquie », tentée de se tourner encore davantage vers le Kremlin. Comme l’UE avec les migrants, ils pensent qu’il faut la payer pour qu’elle reste dans le camp occidental, en attendant la fin du régime Erdoğan. Pour l’UE, se mettre à la remorque de la politique américaine, comme le souhaite une majorité d’États membres ne sera pas suffisant. Les États-Unis estiment qu’il appartient désormais aux Européens de veiller sur leur arrière-cour et de gérer au mieux les conflits dans leur voisinage. Les priorités ne vont pas nécessairement coïncider. Par exemple, en Libye, le Département d’État tient surtout à faire partir les supplétifs russes, tandis que pour l’Europe, les djihadistes soutenus par la Turquie sont les plus dangereux, en raison de leur impact possible sur le Sahel et le Maghreb.
    5 points
  8. La page safran sur le m-88 : https://www.safran-group.com/products-services/m88-proven-performance-and-reliability 850000 heures de vol avec 600 moteur construits ... 1 heures pour démonter/ remonter un m-88. Poussée max 16500 livres...
    5 points
  9. C'est pourtant simple, mais il faut faire l'effort de comprendre (et ça vaut aussi pour mes compatriotes). L'IOC et la FOC ne sont rien de plus que des jalons contractuels. Voilà, c'est dit. L'avion vole, il peut tirer des munitions (plus ou moins bien, on s'en fiche), donc il a une capacité opérationnelle, aussi minimaliste soit-elle, et les militaires en feront usage si nécessaire et quelles que soient les contraintes à supporter. La question n'est pas là. D'un autre côté, le contrat prévoit que l'avion doit disposer de certaines capacités, de certaines caractéristiques (techniques, logistiques, qualitatives, etc), que les unités qui l'utilisent doivent pouvoir le faire comme il est d'usage avec d'autres avions, etc. Tout n'est pas prêt tout de suite, et donc l'IOC marque le début d'un embryon de vie opérationnelle, où les opérationnels ne sont plus en phase de découverte mais pas non plus dans un environnement nominal. Et lorsque tout est à peu près rentré dans l'ordre, qu'il ne reste éventuellement que quelques détails à régler, arrive la FOC. Dans les deux cas, une partie de la responsabilité des industriels est transférée aux opérationnels ou aux clients (conformité du produit au regard de ce qui a été commandé). Ce n'est donc pas une décision à prendre à la légère compte tenu des implications.
    5 points
  10. Le chef de l’Etat a qualifié jeudi de « honte » les accusations d’« abandon » du Mali par la France, portées par le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga à la tribune de l’ONU. « J’ai été choqué. Ces propos sont inacceptables […] Alors qu’hier nous avons présidé à l’hommage national au sergent Maxime Blasco (tué au combat au Mali), c’est inadmissible. C’est une honte et ça déshonore ce qui n’est même pas un gouvernement », a déclaré le chef de l’Etat en répondant à RFI en marge du dîner de clôture de la saison Africa 2020 à l’Elysée. « Je sais que les Maliens ne pensent pas ça », a estimé Emmanuel Macron, en soulignant que « la légitimité du gouvernement actuel », issu de deux coups d’Etat depuis 2020, était « démocratiquement nulle ». https://www.nouvelobs.com/monde/20211001.OBS49337/macron-qualifie-de-honte-les-propos-du-premier-ministre-sur-un-abandon-par-la-france.html
    5 points
  11. Mais le F-35 est déjà l'avion le plus répandu dans les pays de l'UE! Italie, Belgique, Pays-bas, Norvège, Danemark, Pologne, c'est plus d'utilisateurs de F-35 que d'utilisateurs d'Eurofighters dans l'UE, même sans compter la GB. Avec 90, 34, 37, 52, 27 et 32 avions, ça fait 272 appareils, plus que de Rafale achetés dans toute l'UE France comprise à terme! (225 France + 24 Grèce + 12 Croatie = 257) Si la Finlande achète, il y aura même plus de F-35 dans l'UE, hors GB donc, que d'Eurofighters dans cette même UE (hors GB encore) si les T1 sont envoyés à la casse et pas remplacés en Italie et en Espagne, comme ils le sont en Grande Bretagne. Il faudrait un courage politique ahurissant aux finlandais et l'assurance que les français vont développer aux côtés des finlandais des armes exclusives et à 100% propriétaires, pour que les finlandais acceptent l'offre française dans ce contexte. Et je ne vois d'ailleurs pas pourquoi ils ne pourraient pas faire la même chose avec les suédois, et au passage multiplier leur profondeur stratégique par deux! Non je le répète, le seul joker des français serait que là tout de suite Vladimir Poutine pète un câble parce qu'un chasseur finlandais a tué d'un coup de fusil son ours de monte apprivoisé dans la forêt (perkele!) ou je ne sais quoi, et se mette à menacer la Finlande de frappes nucléaires, et que la France riposte en se faisant la protectrice atomique de l'Europe tout en proposant de prépositionner en Finlande un escadron de Rafale armés d'ASMP-A puis plus tard d'ASN4G... Et ce au mépris complet du TNP! Autant dire qu'on peut continuer à fantasmer, ça n'arrivera jamais. edit: Du coup à raconter des âneries j'ai oublié la fin de la démonstration: Ou alors, autre hypothèse, c'est que l'aspect "UE" est secondaire et que les finlandais ne se demandent pas "comment faire plaisir à l'Europe?" ou bien "comment être interopérables avec les européens?" mais plutôt "comment défendre notre pays le mieux possible avec nos doctrines et nos matériels". La mobilisation observée aux USA de ce point de vue porte donc en son sein un certain nombre de points clivants: Pourquoi s'en faire si le F-35 est forcément le meilleur et le moins cher comme en Suisse? Pourquoi une mobilisation de toutes les agences pour gagner? Quel est le danger? Quelles garanties supplémentaires doivent-elles être apportées à la Finlande?
    5 points
  12. @Hirondelle Lors de la présentation de Crys79, tu lui avais demandé s’il pouvait expliquer ce qu’il entendait par « conduite des unités de feu Stinger ». Je me suis aussi posé la question et je suis tombé sur cette présentation. A partir de 4 min on y voit la mise en position d’une unité de tir Stinger et du radar de surveillance. Etant donné que @Crys79a côtoyé ce système, les informations complémentaires qu’il pourrait amener sont particulièrement bienvenues.
    5 points
  13. Le DOT&E s'assure que les industriels délivrent ce qui a été commandé. Il s'appuie forcément sur des essais indépendants pour vérifier qu'on ne lui raconte pas des sornettes et refuse logiquement de délivrer le coup de tampon final (la FOC) tant que l'intégralité des éléments prévus au contrat ne sont pas conformes. S'il valide la FOC malgré tout, alors les industriels seront libérés de toute obligation et il faudra financer de nouveaux contrats pour corriger/améliorer les défaillances restantes (le block 4 et le TR3 démontrent qu'il y a déjà une incidence coûteuse des décisions précédentes) Effectivement, le F-35 est en service, et c'est un point de passage obligé pour atteindre l'IOC, puis la FOC. Mais il n'est toujours pas conforme au cahier des charges, donc la FOC est pour l'instant repoussée à une date ultérieure. Et c'est tout à fait normal. Ca ne l'empêche pas d'avoir une certaine capacité opérationnelle.
    4 points
  14. Ben moi je me dit qu’en rapatriant notre production sur notre sol nous aurions largement de quoi financer un Rafale bis sans devoir l’exporter avec des contreparties pourrissant la planète ou consommer des aliments qui ont fait trois fois le tour de la planète Oui je sais, je suis socialo-ecolo tout en étant passionné de défense. Ce n’est pas impossible
    4 points
  15. Sur le fil F-35 @herciv a récemment listé les défauts principaux du F-35: "Les 13 défauts de catégorie 1 que Defense News a identifiés en 2019 comprennent : 1 Sur les variantes F-35B et F-35C, des dommages structurels pendant le vol supersonique. 2 Perte de contrôle lors de manœuvres difficiles avec le F-35B et le F-35C. 3 Une lueur verte désorientante sur l'écran du casque du pilote. 4 Défauts de la caméra de vision nocturne 5 Un champ de vision trop étroit en mode de recherche en mer du radar APG-81. 6 la tendance des anciens F-35B à générer une poussée trop faible pour un atterrissage en toute sécurité 7 Fragilité du système hydraulique 8 pics inexpliqués de pression d'air dans le cockpit de certains F-35A 9 Problèmes de batterie dans les environnements froids 10 Un manque de mesures de sécurité dans les systèmes logistiques du réseau du F-35. 11 des problèmes de suivi des pièces de rechange dans le système logistique. Le ministère de la Défense des États-Unis a déclaré à Defense News qu'il avait rapidement corrigé cinq des défauts - y compris la lueur verte - et partiellement résolu cinq autres, en attendant des solutions plus permanentes. Trois restent totalement non résolus, en particulier le défaut hydraulique et les dommages causés par le vol supersonique". En lisant cela je me dis que sur les 11 défauts mentionnés (il en manque 2 et je ne sais pas ce que c’est), 5 ne concernent pas la Suisse (en vert), 1 est résolu (en bleu), 4 sont résolu et 5 sont partiellement résolu (dans ces derniers cas je ne sais pas de quels défauts il est question). La situation semble donc nettement s’améliorer. D’autre part, à la question : « pourquoi les résultats de l’évaluation ne seront pas publié » la réponse d'Armasuisse est : « Il est question ici de données techniques et commerciales (p. ex. performances, prix) qui sont soumises à des intérêts militaires et commerciaux de maintien du secret. Si toutes les données avaient été publiées, aucun fournisseur n’aurait été disposé à participer à l’évaluation ». Un autre élément intéressant a été relevé par Pascal Kümmerling. Il dit que si les résultats ne peuvent pas être publiés, des parlementaires assermentés du Conseil des Etats et du Conseil National ont accès à ces données. Dans ce cas cela signifie que des membres des partis politiques qui s’opposent à l’achat d’un avion américain (ou de tout nouvel avion) disposent des informations détaillées de l'évaluation.
    4 points
  16. Bof, avec le moteur du F35, c'est encore plus rapide, fiable et moins cher, tout est simulé !
    4 points
  17. Al-Monitor, 29sept. Des généraux de haut rang démissionnent, signe inquiétant pour l'armée turque en Syrie. Des généraux de haut rang chargés des opérations militaires de la Turquie en Syrie ont demandé à prendre leur retraite dans un contexte d'escalade des tensions à Idlib, alimentant les questions sur la politique d'Ankara en Syrie. https://www.al-monitor.com/originals/2021/09/top-generals-step-down-ominous-sign-turkish-military-syria
    4 points
  18. https://theconversation.com/japans-love-affair-with-the-fax-machine-a-strange-relic-of-technological-fantasies-168674 (24 septembre 2021) Alors que le Japon était sur la crête de son miracle économique d'après-guerre, Akio Morita, président de Sony, et Shintarō Ishihara, ministre japonais des Transports, publièrent un manifeste. Le document, publié en 1989, contenait une prophétie qui l'a propulsé au rang de best-seller national, et dans les mains inquiètes de responsables de la CIA. À l'époque, notent les auteurs, les superpuissances américaine et soviétique étaient devenues "dépendantes de l'initiative du peuple japonais" en matière de développement de nouvelles technologies, comme l'illustre la production dominante de puces à semi-conducteurs du pays. Pour Morita et Ishihara, cela signale "la fin de la modernité développée par les Caucasiens" et l'émergence d'"une ère de nouvelle genèse" menée par la suprématie technologique japonaise. Avance rapide jusqu'en 2021, et l'image high-tech du Japon s'écaille. "Le Japon a besoin d'une mise à jour logicielle", nous dit le New York Times. L'octogénaire Naokazu Takemoto, ministre de l'informatique du pays, a été raillé pour son incapacité à maintenir un site web fonctionnel. Il semble que le Japon soit à la traîne dans la course mondiale à la numérisation, bien qu'il soit le pays de Panasonic et de Mitsubishi, des trains à grande vitesse et de la vie urbaine éclairée au néon. Cette situation n'est nulle part mieux symbolisée que dans l'histoire d'amour du pays avec le télécopieur. Cette technologie du XXe siècle est toujours présente dans de nombreux bureaux japonais, où l'on insiste toujours sur les documents papier portant des sceaux personnels. L'un des premiers et des plus importants investissements du Japon dans la télécopie a eu lieu en 1936, à l'occasion des Jeux olympiques de Berlin. Un réseau téléphotographique a été établi entre Tokyo et Berlin pour transmettre non seulement des images de l'événement, mais aussi un photoletter illustré d'Hitler à Nippon Electric. Peu après, en 1941, l'Agence japonaise de planification a présenté une vision de la manière dont l'ingénierie japonaise combinée aux matières premières de son empire asiatique pourrait créer une zone autonome libérée de la domination des technologies occidentales. Préfigurant les propos de Morita et d'Ishihara un demi-siècle plus tard, cette vision d'un "nouvel ordre" s'inscrit dans le cadre de débats plus larges menés pendant la guerre sur la manière dont le Japon pourrait "dépasser la modernité" - un terme largement compris comme synonyme de vaincre l'Occident. https://www.theguardian.com/world/2021/sep/08/taro-kono-the-political-maverick-who-could-be-japans-next-prime-minister En tant que ministre de la réforme administrative depuis septembre dernier, M. Kono s'est engagé à réduire la bureaucratie et à mettre fin à l'utilisation d'anachronismes tels que les télécopies et les sceaux officiels au sein du gouvernement et de ses agences. La tâche herculéenne qui l'attend a été mise en évidence lorsque M. Kono a annoncé en avril que les ministères devraient éliminer progressivement les télécopies d'ici juin, à moins qu'il n'y ait une raison vitale de ne pas le faire. Son groupe de travail administratif a reçu plus de 400 demandes d'entités gouvernementales insistant sur le caractère indispensable du télécopieur. Ils sont encore largement utilisés.
    4 points
  19. "Le président finlandais Sauli Niinistö a déclaré que la Finlande devait s'assurer que sa réponse aux menaces pour la sécurité était cohérente avec les autres pays nordiques et qu'elle devait éviter une ligne "plus douce" que les autres. S'exprimant lors d'un séminaire pour célébrer le 60e anniversaire de la fondation de l'Institut finlandais des affaires internationales (FIIA), Niinistö a déclaré que les États ont poursuivi leurs propres intérêts en réponse à la pandémie de Covid et aux crises de réfugiés. "Si d'autres autour de nous opèrent sur la base de leurs intérêts nationaux, l'altruisme pur de notre côté nous rend plus vulnérables", a déclaré Niinistö. "La Finlande ne doit pas se retrouver dans une situation où, simultanément, notre évaluation des risques sécuritaires internes et externes est moins rigoureuse et notre législation moins rigide que celles de nos pairs", a poursuivi le douzième président finlandais. "Pour une bonne raison, nous considérons qu'il va de soi que nos amis nordiques sont des démocraties libérales. Nous devons également prêter une attention particulière au sérieux et aux moyens avec lesquels ils s'occupent de leur sécurité ces jours-ci. La Finlande ne doit pas s'écarter de cette voie." Niinistö a déjà fait référence à la politique migratoire et aux réponses à la crise des réfugiés de 2015 dans ce contexte. Il a ensuite discuté des politiques de sécurité de la Finlande en relation avec un environnement international changeant, déclarant que l'accord AUKUS sur les sous-marins démontrait que les choses ne sont pas figées. Cet accord, pour que l'Australie s'approvisionne en technologie sous-marine au Royaume-Uni et aux États-Unis et rompe un contrat d'achat de sous-marins en France, a incité le gouvernement français à retirer ses ambassadeurs d'Australie et des États-Unis. Bien que la Finlande ne soit pas membre de l'OTAN, l'armée du pays a approfondi sa coopération avec l'alliance ces dernières années. Niinistö a déclaré que les relations et les accords de défense de la Finlande se développent également tout le temps, et qu'il considérait une « grande variété » de nouvelles relations comme une évolution positive. "Nous ne participerons pas automatiquement à toutes les nouvelles initiatives qui émergent", a déclaré Niinistö. "Mais ceux qui servent nos intérêts, nous aideront à améliorer encore notre interopérabilité avec des partenaires choisis. Et ils sont des renforts complémentaires aux deux composantes essentielles du deuxième pilier de notre sécurité : notre adhésion à l'UE et notre partenariat étroit avec l'OTAN." L'intégralité du discours, qui a été prononcé en anglais, peut être lu sur le site officiel du président. ( https://www.presidentti.fi/en/speeches/keynote-speech-by-president-of-the-republic-of-finland-sauli-niinisto-at-the-fiia-forum-helsinki-29-september-2021/ )" https://yle.fi/uutiset/osasto/news/president_niinisto_warns_finland_against_a_soft_line_on_security_risks/12122031
    4 points
  20. Non, je ne pense pas : AUKUS a été négocié entre un nombre extrêmement réduit de personnes, peut être une douzaine en tout, pour préserver le secret ; c'est d'ailleurs ce que Le Drian a soutenu au Sénat d'ailleurs. En fait, c'est je pense précisément cette lettre du directeur de programme qui précipite l'annonce : dès la phase suivante lancée, il aurait été beaucoup, beaucoup plus compliqué d'annuler le contrat avec Naval Group : des commandes auraient été passées avec les sous-traitants, australiens, rendant prodigieusement impopulaire l'arrêt d'un programme se déroulant correctement ; la fenêtre de sortie du contrat se serait refermée : les pénalités en cas d'arrêt brutal immédiat auraient été beaucoup plus fortes. Les conséquences sont multiples : une analyse des dommages diplomatiques n'a probablement pas été faite correctement aux USA ou en Australie ; pour le RU, c'est une feature, not a bug. la décision est d'une légitimité très faible en Australie même : aucun passage devant le Parlement, l'essentiel du gouvernement pas prévenu à commencer par la Ministre des Affaires Etrangères probablement, etc... Quand il s'agit d'un coup de se doter en nucléaire et de rompre une alliance stratégique, même si c'est avec une puissance moyenne, c'est ballot ! AUKUS n'a, pour seul contenu concret, que la rupture du contrat avec la France ; pour tout le reste, il faut impliquer beaucoup plus que 4 ou 5 officiels par pays.
    4 points
  21. De plus en plus lunaire. Les bombes larguées sur le site même par des F-16 turcs sans aucune raison n'ont pas détruit le site à 100% donc tu ne vois pas le souci? Il s'agissait d'une destruction à dessein de trésors archéologiques vieux de 3000 ans que rien ne saurait justifier. erdogan = daesh. C'est plus clair comme ça? ...Et donc maintenant en plus c'est la faute des syriens loyalistes s'il y a eu des destructions à Palmyre ou dans les quartiers historiques d'Alep? Palmyre qui a été au même titre que le centre historique d'Alep, protégée pendant des décennies par le même "régime"? Ce qui prouve en soi qu'il s'agissait d'un trésor précieusement conservé? Alep où 85% de la population s'est réfugiée dans la partie loyaliste de la ville? Les syriens loyalistes tant attachés à leur patrimoine historique, comme les irakiens au demeurant, seraient responsables de la destruction de leur propre pays par des hordes de barbares venus essentiellement d'ailleurs ou ayant fait allégeance à des idéologies viciées? C'est de la propagande insidieuse c'est ça? Ou alors c'est une nouvelle idéologie à la mode qui vise à rationnaliser l'inacceptable?
    3 points
  22. J'ai été interpelé par l'annonce simultanée de retrait de service de bombardiers B1 et de la remotorisation de bombardiers B52. En gros cela signifie que des B52 pourraient rester en service jusque vers 2050 !!! Dans le même temps l'annonce de l'AUKUS qui se traduira à courte échéance par des sous marins nucléaires de l'US Navy basés sur la HMAS Stirling (latitude 32° Sud) prés de la ville de Perth en Australie côté de l'Océan Indien. Les USA disposent d'une base très importante (et coûtant très cher en logistique) sur l'île de Diego Garcia dans les "British Indian Océan Territory" regroupant les îles Chagos. (Latitude 07° Sud) 2049 sera l'année "d'application" d'un nouveau traité sur l'Antarctique. Je commence a penser que dans le mouvement de repli sur soi des USA, la fin de la base US de Diego Garcia coïncidera avec la fin de vie des B52 à très long rayon d'action. Le coût de l'entretien, de l'armement et de la logistique de Diego Garcia serait le même pour le Royaume Uni que pour les USA........donc......... une nouvelle base des USA à HMAS Stirling rapprochera de l'Antarctique tout en réduisant considérablement le prix de la logistique. Petit rappel : Dans la partie hémisphère Sud de l'Océan Indien, la France dispose des l'îles de la Réunion, de Mayotte et des TAAF composés des Eparses, des Croset, des Kerguelen, de Saint Paul et d'Amsterdam. Le Territoire Antarctique de la Terre Adélie est co-géré par les TAAF. Nombre de français en Océan Indien + de 1 100 000.
    3 points
  23. On s'avance beaucoup je trouve chez NI. L'axe Turquie-Azerbaidjan-Qatar-Pakistan... je veux bien. L'Afghanistan est un trou noir et l'Allemagne se contentera de vendre au plus offrant. De l'autre côté, si on voit bien les synergies entre la France et la Grèce, avec l'Egypte qui monte et Chypre qui cherche un protecteur, j'ai peine à croire que les EAU se mouillent. Quant à l'Arménie... vous croyez qu'ils ont senti la protection française l'année dernière ? Reste l'Inde, qui joue sa propre partition en Asie et n'a sans doute que peu d'atomes crochus avec la Méditerranée.
    3 points
  24. Arrêtez avec les mines d'uranium, on achète tout notre minerai aux Kazakhs. Les Russes viennent de livrer (pas cher, ou gratos) quatre Mi-17 ce jour au passage. Vivement qu'on se casse et qu'on laisse la main aux Marocains.
    3 points
  25. Je l'avais déjà posté quelque part sur le forum. Mais je trouve les textes de Tom Lehrer absolument géniaux :
    3 points
  26. https://www.telos-eu.com/fr/le-grand-realignement-transatlantique.html (16 juin 2021) Premièrement, le rapport de forces transatlantique s’est modifié au bénéfice des Etats-Unis. Par exemple, le rapport des dépenses militaires françaises aux dépenses militaires américaines était de 1 à 10 à la fin de la guerre froide, il est de 1 à 15 aujourd’hui. En outre, l’ensemble européen est moins homogène, plus alourdi. Les pays de l’Est sont en général alignés sur les Etats-Unis. En matière militaire, c’est la garantie américaine de sécurité dans le cadre de l’OTAN qui protège l’Europe. En matière diplomatique, c’est la combinaison de Paris et Berlin (par exemple dans la crise ukrainienne) ou de Paris, Berlin et Londres (dans la crise iranienne) qui peuvent constituer le moteur d’une action autonome, mais le format E3 est affaibli par le départ du Royaume-Uni de l’Union. Il n’a d’ailleurs jamais été évident pour les Européens de s’accorder sur une action commune : on l’a vu dans le passé dans les guerres de Yougoslavie ou dans la crise irakienne de 2003, et on le voit aujourd’hui en Libye. Tout cela joue à l’avantage de Washington. Mais, deuxièmement, le centre de la confrontation géopolitique mondiale est désormais en Asie et non plus en Europe. En Asie, les Européens ne peuvent faire que de la figuration stratégique. Pour les Etats-Unis, le théâtre européen est périphérique, il peut servir à aligner les alliés face à la Russie et à évincer la Chine (comme on le voit dans la remise en cause du format « 17 + 1 » créé par Pékin avec l’Europe orientale). Si la Chine devenait la première puissance économique, si l’Inde dépassait les principales économies européennes et même le Japon, si le total de l’économie du camp occidental démocratique (en gros les pays de l’OCDE) était dépassé par les pays non occidentaux, le monde pourrait connaître un effet de bascule et l’ordre libéral occidental pourrait se retrouver sur la défensive, peut-être même se disloquer. Le risque que l’Europe se transforme en proie à défaut d’avoir su s’affirmer comme puissance reste grand.
    3 points
  27. J'en déduit que les MdCN pourraient très vite se retrouver sur les FDI dès que des versions ITAR FREE seront dispo. Vu que le MdCN est dérivé du SCALP peut-on supposer que le composant non ITAR FREE est le même ?
    3 points
  28. Scalp est devenu du passé et a été remis à l'armée de l'air égyptienne, et même un accord séparé a été conclu en 2019 avec d'autres missiles Mica, le stock égyptien des missiles Sculp 150, et un autre lot a été demandé dans le dernier accord pour de gros préparatifs après l'indépendance de la France, avec la fabrication de puces de guidage, et j'ai été le premier à en poster des photos à l'intérieur des bases aériennes dans les forums L'arabe Le missile mdcn est apparu dans plus d'une vidéo de la chaîne militaire de l'armée égyptienne par les affaires morales de l'armée, il arrivera donc bientôt et les 16 autres cellules seront ouvertes Compensez ce qu'elle a manqué
    3 points
  29. Armen me corrigera, mais il y a souvent confusion entre hélice à pas fixe et à pas variable, et hélices à pales fixes et à pales mobiles orientables ... Ici, visiblement il s'agit d'hélices à pales fixes, ce qui ne les empêcherait pas d'être à pas variable
    3 points
  30. Les grands rapaces sont très efficace aussi visiblement ... par contre après passage d'un aigle ou d'un vautour le drone est complétement ruiné. J'ai posté dans le fil sur la lutte anti drone. Les drones de livraison sont très régulièrement attaqué par les corbeaux notamment ... et après l'attaque ça marche beaucoup moins bien.
    3 points
  31. C'est du "en même temps" qui tend vers le double bind. Aux Français on annonce la fin de Barkhane. Aux Maliens "comment ça ? mais on a toujours dit qu'on restait".
    3 points
  32. La Chine manifeste un intérêt partout! Il faut bien comprendre les intérêts de Pékin qui sont basés à l'international sur une "conquête" économique et sur le plan régional sur des revendications territoriales qui remontent à la période coloniale. Pour les chinois il y a comme une revanche à prendre sur les occidentaux, non pas qu'elle s'arme pour leur faire la guerre, mais qu'elle recherche à redevenir la Chine "impériale" et hégémonique qu'elle était avant que les occidentaux arrivent. Car l'arrivée de l'occident dans le coin, avec ses avances technologiques et autres a permis une conquête massive de territoires entraînant des conflits avec les peuples locaux pas du tout préparés à cela. La Chine fût également une cible de cette colonisation occidentale sans compter l'expansionnisme du Japon jusqu'à sa fin en 1945. Ce passé n'est pas un lointain souvenir, même si la Chine a fondamentalement changée visuellement à ce qu'elle était il y a des dizaines d'années, au point de se demander ou se trouve son architecture historique, les traces de la colonisation sont toujours présents. Hong Kong qui était encore jusqu'à peu "britannique" (même si son statut était particulier), ou aussi Macao, ce sont des régions qui restent encore à "convertir" pour Pékin et ils s'activent pour cela. Sans oublier bien évidemment Taïwan, perdu au profit des japonais, puis récupéré à la défaite japonaise avant d'être reperdu. Taïwan devenant en même temps que Hainan un lieu de repli pour les opposants du communisme, Hainan ayant étant reprise par la force (et étant aujourd'hui un point militaire central) mais pas Taïwan qui demeure encore aux yeux de Pékin, une province chinoise en rébellion. En Chine, malgré le modernisme et une ambition qui pourrait imiter le modèle américain (ou l'on veut être le maitre du monde) on a le regard tourné sur le passé. On a l'ambition de restaurer la Chine du passé avec les souvenirs du passé ou les occidentaux sont un problème qu'il faut repousser. Leur stratégie n'est pas de faire la guerre à tout le monde, l'occident et même les USA ne sont pas un problème pour la Chine et ne seront jamais l'objet d'une conquête de sa part, ils sont un obstacle car c'est "nous" qui nous opposons à ce qu'elle puisse user de son outil militaire pour recouvrer des territoires et imposer ses choix. Alors elle cherche à se renforcer pour qu'elle soit très clairement dans la zone un poids militaire trop gros pour être affronté et dont l'objectif est de faire reculer les occidentaux pour que la Chine effectue son objectif de conquérir Taïwan sans que nous ne l'empêchons. La politique américaine du "containment" vise à ce que la Chine reste chez elle et ce à quoi on assiste aujourd'hui avec les passages de navires/avions dans la zone vise justement à cela. De même que lorsque la Chine militarise ou cherche à revendiquer des îles qui jusqu'alors n'intéressaient personnes, allant parfois des siècles en arrière pour obtenir une légitimité dans cette revendication, l'objectif est encore une fois de dégager les occidentaux dans une politique de "containment". La recherche de navires à plus long rayon d'action, de haute mer, c'est aussi une volonté d'aller ailleurs et de focaliser l'attention ailleurs, de sortir de cette "zone", ainsi au lieu qu'on fasse tourner des navires en mer de Chine, ils tourneront plus loin. Je le redis, le but des chinois n'est pas la confrontation, ils ne s'arment pas pour faire la guerre aux américains et à d'autres juste pour le plaisir de faire la guerre, mais pour sortir d'un "containment" qu'on impose et qui l'empêche de reprendre Taïwan. Ils vont exploiter toutes les solutions qui peut faire "partir plus loin les occidentaux et il en va de même pour nous avec la N.Calédonie. Les chinois s'en foutent de cette île comme de nos îles de la Polynésie, arrêtons de nous placer au coeur des ambitions chinoises, pour eux il n'y a rien qui est revendiqué, il n'y a aucun lien historique, elles sont à des milliers de km et ils ne vont pas déclencher une guerre avec une puissance nucléaire capable de réunir le monde occidentale derrière elle. Se dire qu'il faut pleins de frégates ou de sous-marin pour se protéger d'une invasion chinoise, c'est une belle connerie, on se défend contre des navires de pêches et la seule utilité de nos navires seraient à rechercher dans la politique de "containment" dans laquelle les américains jouent le rôle principal et pour laquelle on envoie de temps en temps un petit navire faire une tournée régionale et c'est seulement là qu'on va rencontrer la marine chinoise, pas en Polynésie ou au large de la N.Calédonie, ne confondons pas le retex quotidien d'un patrouilleur dans le Pacifique avec le retex d'une frégate passant en mer de Chine pour faire relâche à Séoul, ne prenons pas non plus la pression exercé aux riverains de la mer de Chine (zone de "containment") comme étant une pression sur nous. L'ambition expansionniste territoriale chinoise n'est pas axée sur l'outremer, si l'accent est mis en ce moment sur la marine c'est pour éloigner les puissances "étrangères" qui viennent par la mer effectuer le "containment", mais je vous le dis, j'en suis convaincu, les chinois en dehors de contrôler la mer de Chine et reprendre Taïwan ne chercheront pas plus loin. Ils chercheront ensuite à continuer une expansion "historique" plus axé sur des pays comme la Mongolie et d'autres zones frontières, dans la tête des chinois c'est un peu comme dans la tête des russes, ils ont une image d'une apogée historique qu'ils considèrent comme référence à refaire. Au delà de cela, les chinois chercheront une influence dominatrice qui se basera sur son poids régional afin de créer des états tributaires (c'est à dire ou il paye un "tribut", cela peut corréler avec une vision moderniste de cette dépendance, par l'action de la "dette" à rembourser par exemple...) Voilà ce à quoi l'esprit chinois peut voir son objectif de grandeur Le chemin n'est pas facile pour eux, car les chinois restent quand même dépendants d'énormément de choses étrangères (commerce, ressources...) dans leur actuel puissance. Ils ne peuvent pas se lancer dans une guerre en pensant que tout va continuer, il suffit qu'un embargo maritime l'empêche de recevoir du pétrole et c'est toute la machine qui va se gripper. On voit donc les chinois et l'occident chercher à se dissocier d'une dépendance mutuelle qui ne permet pas d'aborder plus durement, d'un côté comme de l'autre, des réponses fortes. Mais c'est très compliqué
    3 points
  33. Pendant longtemps seul les quadrireacteur pouvait tirer tout droit à travers les océans ... et donc avoir les trajets les plus courts entre deux villes séparée par la mer. Les bireacteur eux devait rester à relative proximité d'un aéroport de déroutement. Donc jamais loin de la terre ... ca obligeait à des trajectoire de contournement des océans ... et donc des trajets beaucoup plus long. Ainsi les A380 et autres A340 ou 747 avaient le monopole de tout un tas de trajets directs ... et rapides. Quand les normes ont changé les bireacteur ont pu s'éloigner de plus en plus de la terre ... et donc faire quasiment les meme trajet directs et rapides que les quadrireacteur. Ca a induit la perte de monopole des quadri sur ces trajet tres rentable ... et donc ca les à tué parce qu'un bireateur est moins couteux à l'usage, et plus polyvalent souvent.
    3 points
  34. "Tiens prend çà dans les dents" (bis)
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  35. Ca va arriver, la on a du vent nucleaire donc tout le monde est content (et encore les ecolo… les anti nuke, les anti guerre …) Quand il y aura un design et un prix, ca va deja changer de ton. quand les couts vont commencer a depasser celui du attack, là on rigolera.
    3 points
  36. Pourquoi insensé ? Certes, il coûte plus cher que prévu à l'USgov. Certes, il ne tient pas ses promesses opérationnelles initiales et ne les tiendra pas avant longtemps (je ne pense pas que ce soit volontaire, juste que ce n'est que secondaire). Mais infiltrer le tissu industriel de tout un continent pour y prendre des positions incontournables et y verrouiller la liberté d'action/développer, s'immiscer dans les chaines de commandement de toutes les force aériennes ne serait-ce qu'en termes de procédures (OTAN, Trojan, ça rime. Coïncidence? Je ne crois pas...), transformer ce même continent (et le plus riche) de partenaires disparates et autonomes en clients soumis et supplétifs dociles, ça n'a pas de prix, pour le reste il y a les champs d'arbres à cash de la FED (récolte artisanale par des journaliers mexicains sous-payés). Il se referont sur les avenants pour transformer les coucous livrés IOC en version FOC, factureront chaque tournevis spécialisé le prix d'un SSN (tout le monde sait faire ça, et Dassault pas les derniers), le coût de la maintenance explosera (et alors, quel autre choix auront les clients sinon de raquer s'il veulent voler ?), mais même ça restera secondaire pour eux. Les clients auront l'impression de participer à l'effort et aux bénéfices grace à leur entreprises impliquées, mais celles-ci deviendront de plus en plus dépendantes des US au point de perdre leur raison d'être hors cette coopération, tandis que les US au contraire chercheront à s'assurer une totale autonomie en multipliant leur sourcing. Il sont au centre du noeud industrialo-logistique d'intégration, ils ont les clefs. C'est la seule chose qui compte. Z'avez qu'à voir ce qui se passe au UK post-brexit, quand tu crois pouvoir t'affanchir de l'intégration logistique. Vous vous rappelez 2001-2003 ? le peu de voix discordantes face aux Rumsfeld, Rove, Wolfowitz, Perle, Cheney, Rice, et leurs marionnettes style Powell (et Biden était idéologiquement dans leurs rangs, il est américain avant d'être démocrate) . Ils veulent une europe aux ordres en terme de politique extérieure et de diplomatie, qu'aucune tête ne dépasse. parce qu'ils s'auto-justifieront ainsi (on a raison, les européens disent pareil que nous). Normalement ton investissement dans ta puissance militaire s'accorde à ton ambition en termes de RI, mais quand une situation se tend vers le conflit, les positions de politique extérieure que tu peux te permettre sont celles que ta capacité d'action t'autorisent. Si ta capacité militaire devient dépendante des US, ainsi s'orientent tes choix de politique extérieure. Donc 2011-2003, la France n'a jamais et ne sera jamais pardonnée pour ça. On paye encore maintenant les cascades de merde qu'ils ont lâché sur nous pour avoir demandé à voir dans leur jeu au bluff, et ça continuera sur des générations, probablement encore 40 ans, qu'il n'aient trouvé aucune WMD in Irak n'y a rien changé. Ils ne veulent plus aucun contradicteur, jamais. 40 ans c'est ce qui reste encore avant de constater si ils auront réussi à asservir toute l'europe. C'est du plan stratégique, très long terme. C'est compris tas de punaises ? - Chef ! Oui ! Chef ! - Mon cul !
    3 points
  37. En dehors de l'aspect financier, le Rafale a des qualités indéniables pour la Finlande (autonomie, maniabilité, capacité d'emport, armement, brouillage, reconnaissance, vitesse...) mais il faudra répondre points par points sur certaines "faiblesses" ou du moins perçues comme telles après la consultation suisse: Furtivité: Furtivité active pour le rafale Mise en réseau : Liaison 16 et Contact pour le Rafale Optronique intégré: osf + pod Talios pour le Rafale Capteur infra rouge multi directionnel: nouveau capteur IR pour le Rafale Viseur de casque: nouveau viseur de casque pour le Rafale Fusion des données: idem pour le Rafale
    3 points
  38. Il va falloir prévenir les suisses : l'évaluation d'Air2030 a été menée par un civil, M. Darko Savic ; les principaux arguments qui ont été donnés en faveur du F-35 relèvent d'ailleurs d'une analyse comptable originale assez longuement débattue ici et dont, au final, nul ne connaît les termes mis à part une équipe très restreinte dont la grille de comparaison n'a pas été divulguée. Le discours très étonnant sur la simulation, utilisé par Mme. Amhert mais tout droit tiré des données de l'USAF, relève d'ailleurs directement d'une approche d'optimisation des coûts dont la pertinence laisse profondément dubitatif. Ça craint.
    3 points
  39. j'ai bien quelques hypothèses qui me viennent à l'esprit : incompétence, incurie, bétise... comme disait quelqu'un de célèbre ( j'ai plus la citation exacte en tête en ce début de matinée, mais l'idée est là) : le complot nécessite de l'intelligence, ce que l'on prend pour un complot est plus souvent tout simplement de la bétise !...
    3 points
  40. Et juste comme ça vous m'avez définitivement perdu. Le Gripen E s'est vendu (que ça nous plaise ou pas en France) et le Brésil compte en reprendre, quant au Rafale, malgré les quolibets qu'il subit depuis 30 ans maintenant, il continue de se vendre bon an mal an, et dans un monde où les avions de "4e génération" sont encore vendus et perçus comme utiles, ça n'est pas près de s'arrêter. PS: en fonction des conditions d'emploi, les chiffres observés pour le Rafale, depuis plus de 10 ans, vont grossièrement de 11000€ à 28500€ en opérations de haute intensité par heure de vol. On sait qu'en France un Rafale coûte environs 4 millions d'€ par an et vole environs 275h. Ça ferait à peu près 14545€ par heure, mais rien d'officiel à ce niveau. On sait aussi que depuis le contrat RAVEL (RAfale VErticaLisé) la disponibilité, même en temps de paix et en métropole, est passée à 76%. Voilà, vous avez des chiffres, vous pouvez donc comparer avec les autres. De rien.
    3 points
  41. Le même Trump qui a laissé tombé les Kurdes sous prétexte qu'ils n'avaient pas participé au débarquement du 6 juin 1944... Les Finlandais non plus !
    3 points
  42. Je colle ici un commentaire très pertinent que j'ai lu et qui apporte un éclairage nouveau : "It’s fascinating to read about this reassessment of the military needs of Australia, which then resulted in the cancelation of the French contract and the introduction of AUKUS. The problem with that is: there never was an offical reassessment, no new Defence White Paper, just “some sessions” of Morrison and some people with some Americans and some Brits. The previous assessment, the Defence White Paper of 2009 stated explicitly we do NOT want a nuclear submarine, because it does NOT fit in our vision of the Defence of Australia beyond 2030 … In short, it may well be that your view on Australia’s defence makes sense, but don’t you think Australia’s parliament should have a say in it on the basis of a full statement of ALL the pro’s and con’s??" Effectivement, les Australiens eux-même pourraient être un peu mécontents...
    3 points
  43. Vous savez, lorsque le Boeing 737 Max s'est crashé, Boeing a été contrôlé. ET les contrôleurs n'ont fait qu'écouter les employés de Boeing et rapporter ce que ceux-ci leur avait dit. Ils n'ont pas testé le 737 MAX, ils ne l'ont pas réparé et pourtant ils nous ont rapporté une foule de dysfonctionnements que Boeing a bien été obligé de prendre en compte. Alors vous avez la chance d'avoir des contrôles sur un programme qui se déroule mal et vous vous évertuez à ignorer les enseignements qui permettraient de le remettre sur le bon chemin. Nous ça nous attriste, si on faisait ça chez nous, il y a longtemps que Dassault aurait fait faillite, alors que chez vous L.M. s'en met plein les poches.
    3 points
  44. Quand même ! On dirait qu'on (les européens? peut être uniquement les français qui peuvent bloquer la négo puisqu'il faut l'unanimité) a décidé de ne plus être que cons.
    2 points
  45. On s'oriente doucement mais surement vers une coalition "feux tricolore" (Ampel= SPD+Günre+FDP) qui a la faveur de l'opinion publique. Pour nous français il faudra surveiller qui, entre ces 3 partis aura les postes de ministre de la Defense et ministre des affaires étrangère sachant que: le SPD est pro européen, atlantiste et francophile die Grüne est pro européen mais pas vraiment francophile et atlantiste le FDP est atlantiste mais pas vraiment pro européen et francophile
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  46. Caraktère : https://www.caraktere.com/ Enthalpique : en thermodynamique, relatif à l'enthalpie, somme de l'énergie interne et du produit de la pression multiplié par le volume Boeuf : Surnom (péjoratif) donné aux officiers mariniers. Dans les temps anciens, des animaux vivants étaient embarqués pour nourrir l’équipage. L’installation de machines frigorifiques fit disparaître cette pratique. A la même époque, les premiers carrés d’officiers mariniers furent créés. Ce terme atteste qu’un lien malencontreux fut établi entre ces deux événements… Ben, c’est tout finalement
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  47. Je crois que c'est dû à sa forte ressemblance avec le 3M-54E russe https://fr.wikipedia.org/wiki/Kalibr_3M-54
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  48. Je vois quand même pas l’Australie ouvertement revenir vers la France rapidement. Ce serait trop humiliant et fâcherait leur maître. Ça prendra un peu de temps, mais ils y reviendront quand ils réaliseront qu'ils ont fait une énorme connerie et qu'ils ne verront jamais leurs sous-marins nucléaires. Probablement d'ici quelques années.
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