Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Classement

Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 28/08/2022 dans toutes les zones

  1. Les VLS Mk41 peuvent tout aussi bien emporter des tactom dont il existait une version nuke. M'enfin c'était juste ce qui était négociable dans un traité de désarmement nucléaire. Je rappelle pour la nième fois que dans la réponse des US aux "questions de sécurité" russes ils proposaient la mise en place d'un régime d'inspection de ces bases.
    11 points
  2. Les chiffres, les chiffres, les chiffres.... Quand on arrive enfin un jour à discuter avec des chiffres dans ce forum ce sera tout gagné... Rapport 2022 du secteur EPHAD chinois fait par un analyste financier (et oui...) : https://pdf.dfcfw.com/pdf/H3_AP202205131565191924_1.pdf?1652436297000.pdf En 2020, le nombre de lits en EPHAD privés / publics est de 8,21 millions, le nombre de lits par 1000 personnes âgées est de 35, le taux d'occupation des EPHAD actuels en 2018 est de 52,1%, le nombre d'EPHAD privés / publics passe de 140 000 en 2016 à 329 000 en 2020. Le nombre d'EPHAD par province. A ne pas oublier que la Chine est très grande, le développement économique est aussi différent. Le volume financier privés (gris) et publics (bordeaux) du secteur EPHAD, en CNY et en 100 millions CNY. Le nombre de personnes âges au 7ème recensement de population = 190 640 000. Le nombre d'enfants par tranche d'âge des personnes âges impacte aussi comment les personnes âges sont prises en charge. Le nombre de personnes âgés incapables de s'occuper seul = 40 millions, le nombre d'aides soignants spécialisés idéalement requis = 13 millions, le nombre d'aides soignants spécialisés actuels = 500k La flemme de continuer... Ce n'est pas mon domaine d'études préféré, et le domaine est si complexe (tout comme tous les sujets au monde...) qu'il peut être résumé en une phrase "la Chine va crever en xx années". Suis pas sociologue le dimanche puis virologue le lundi non plus... Je vous laisse donc continuer, les chiffres sont publics. Attention : La structure sociale et culturelle en Chine est très différente de celle en France. A Hong Kong par exemple, il est très mal vu socialement d'abandonner ses parents ou grands parents à EPHAD. Alors quand on regarde un sujet dans cette partie du monde il convient (parfois) d'enlever un peu son prisme "occidental", sinon on va obtenir des "conclusions" qui sont pour 99% de cas très loins de la réalité. P.S. : Ce n'est pas parce que la Chine est un pays communiste que certaines choses vont forcément manquées ou plus mal faites que les autres pays dits "démocratiques". Les "à priori" quand ça nous frappe et s'auto-alimente.. Henri K.
    8 points
  3. Ami ou ennemi : ce que les dirigeants mondiaux pensent de Liz Truss https://www.theguardian.com/politics/2022/aug/28/friend-or-foe-what-world-leaders-think-of-liz-truss La probable prochaine première ministre suscite des réactions mitigées à l'étranger, de l'antipathie à Moscou à l'irritation en France en passant par l'optimisme en Australie et au Japon. Liz Truss avec les dirigeants mondiaux Elle a provoqué des remous en remettant en question le fait que le président français, Emmanuel Macron, soit un allié de confiance et a mené une politique en Irlande du Nord qui a contrarié la Maison Blanche. Si Liz Truss devient Premier ministre le 5 septembre, elle arrivera avec un bagage peu utile à la table des dirigeants sur la scène internationale à un moment délicat. Les défis seront nombreux et rapides. Qu'il s'agisse de la guerre en Ukraine, de la crise énergétique mondiale ou des appels urgents à une action plus importante et plus profonde contre la crise climatique, le monde attend un leadership de la part des grandes économies, dont la Grande-Bretagne fait partie. Quelques semaines après son arrivée à Downing Street, Mme Truss s'adressera à l'assemblée générale des Nations unies à New York, puis elle se rendra à Bali en novembre pour une réunion des 20 principales économies mondiales, le G20. De Bruxelles et Pékin à Canberra et Kiev, de Washington et Tokyo à Paris et Moscou, voici comment les principales capitales du monde considèrent la candidate à la succession de Boris Johnson. ÉTATS-UNIS L'administration Biden est bien consciente que Liz Truss n'est pas une alliée idéologique et qu'elle a soigneusement cultivé ses relations avec les Républicains, mais sur les priorités de la politique étrangère américaine, à savoir affronter et contenir la Chine et la Russie, Washington est convaincue qu'elle sera une alliée fiable. Liz Truss et Joe Biden L'effort multinational pour armer l'Ukraine et Aukus, le pacte de sécurité trilatéral dans le Pacifique qui inclut également l'Australie, sont devenus les principales arènes où l'alliance transatlantique est mise à l'épreuve. Le Royaume-Uni est le deuxième fournisseur d'armes à l'Ukraine après les États-Unis, et l'administration espère que ce soutien sera maintenu, voire renforcé, sous la direction de Mme Truss. On a également apprécié la fermeté de sa position sur Taïwan et le soutien qu'elle a apporté à la visite de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ce mois-ci. La friction dans la relation supposée spéciale restera le Brexit et son impact sur l'accord du Vendredi Saint en Irlande, et sur cette question, Washington craint que les choses ne s'aggravent sous Truss, qui a particulièrement irrité la Maison Blanche en annonçant le 17 mai que le gouvernement allait légiférer sur le protocole de l'Irlande du Nord, qui réécrirait certaines parties de l'accord de divorce du Brexit d'une manière considérée comme violant le droit international. L'administration avait été informée qu'aucune décision n'avait été prise sur la législation et s'est sentie prise au dépourvu. Les États-Unis exerceront une forte pression sur un gouvernement Truss pour qu'il fasse des compromis avec l'UE. Union européenne Liz Truss au milieu des drapeaux Le cynisme ne manque pas à Bruxelles. La nécessité d'une posture politique avant une campagne pour le leadership est bien comprise. La position conflictuelle adoptée par Liz Truss sur l'avenir du protocole d'Irlande du Nord est intervenue alors que la position de Boris Johnson au sein du No 10 commençait à sembler vulnérable. La belligérance de sa position joue en faveur de ceux qui, au sein du parti, pensent que crier fort est le meilleur moyen de communiquer avec des Européens inflexibles qui semblent ne pas comprendre. S'il s'agit d'une tactique à court terme, la logique veut que Truss puisse s'adoucir une fois à Downing Street. Après tout, Truss a semblé adopter une approche plus pragmatique que David Frost lorsqu'elle a hérité de la responsabilité des problèmes post-Brexit. Le projet de loi sur l'Irlande du Nord déchirant les accords actuels sera débattu pendant des mois au sein des Lords, offrant du temps pour un compromis. Il s'agit toutefois d'une analyse optimiste. Ceux qui ne craignent que davantage de discorde soulignent que M. Frost, qui n'a pas toujours été enclin au compromis, est appelé à jouer un rôle de premier plan dans le gouvernement de Mme Truss. Ce n'est pas un bon présage. Le 15 septembre, le gouvernement devra répondre à l'action en justice de l'UE concernant la non-application présumée du protocole. France Jusqu'à la semaine dernière, Liz Truss était surtout connue à Paris comme la principale championne du projet de protocole pour l'Irlande du Nord. Les remarques qu'elle a faites jeudi, selon lesquelles "le jury n'a pas encore décidé" si le président français, Emmanuel Macron, est "un ami ou un ennemi", ont focalisé les esprits. Les relations entre les deux rives de la Manche sont au plus bas depuis le Brexit, et sont encore plus tendues par les querelles bilatérales sur les passages de migrants et de réfugiés, les licences de pêche et le pacte de sécurité Aukus. Paris ne fait plus confiance à Londres pour tenir sa parole, tandis que Londres pense que Paris ne cherche qu'à la punir d'avoir quitté l'UE. Les espoirs d'un dégel après le départ de Boris Johnson semblent désormais bien minces. M. Macron a réprimandé Mme Truss sans la nommer, affirmant que le Royaume-Uni était une nation amie de la France "indépendamment, et parfois en dépit, de ses dirigeants et de leurs petites erreurs". Nathalie Loiseau, ancienne ministre de l'Europe, a déclaré que les commentaires de Mme Truss ne montraient ni le leadership ni les qualités d'homme d'État que l'on attend d'un Premier ministre britannique, tandis que Sylvie Bermann, ancienne ambassadrice de France à Londres, a déclaré que Mme Truss devait être jugée sur ses actes, mais que ses "positions rendent probable" une dégradation des relations. Ukraine Liz Truss cocherait à peu près toutes les cases pour le gouvernement de Volodymyr Zelenskiy lorsqu'il s'agit de trouver le successeur idéal de Boris Johnson. Se présentant comme une "combattante de la liberté", elle a juré que le président ukrainien serait le premier dirigeant étranger qu'elle appellerait depuis Downing Street. Liz Truss et Volodymyr Zelenskiy La ministre des affaires étrangères est toutefois tombée dans le piège que même Johnson avait jugé peu judicieux, celui d'être "plus ukrainien que les Ukrainiens". La position publique des responsables ukrainiens ayant pris part aux négociations de paix échouées avec Moscou était que les troupes russes devaient se retirer sur leurs positions du 23 février. Mais M. Truss est également allé un peu plus loin en insistant pour que la Russie soit chassée de la Crimée, qu'elle a illégalement annexée en 2014. Ce serait clairement le scénario rêvé pour Kiev, mais peu de membres du gouvernement ukrainien pensent qu'il est réaliste. En le fixant comme ligne rouge, on risque de jeter le bébé avec l'eau du bain. Si Kiev était poussé à énumérer d'autres préoccupations, ce serait les relations précaires de Mme Truss avec les gouvernements européens, en raison de son insistance à déchirer un accord de traité avec l'UE sur les dispositions frontalières pour l'Irlande du Nord. Elle pourrait donc ne pas être un allié aussi efficace dans le cas où elle devrait persuader les dirigeants européens d'être plus sévères envers le Kremlin. Russie Le Kremlin a soigneusement évité toute déclaration publique concernant sa préférence dans la course à la direction du parti conservateur, bien que son aversion pour Mme Truss soit à peine déguisée. "En gardant à l'esprit toutes les déclarations précédentes, nous espérons bien sûr que le futur premier ministre du Royaume-Uni sera enclin à une rhétorique plus équilibrée sur notre pays après avoir pris ce siège", a déclaré Dmitry Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine. Liz Truss à Moscou Mais la propagande russe a clairement exprimé son mépris pour Liz Truss, la décrivant comme une russophobe invétérée qu'un présentateur a qualifiée de "mauvaise imitation de Margaret Thatcher". Près d'un mois après l'évanouissement de Kate McCann lors d'un débat télévisé, les animateurs de la télévision d'État ont continué à se moquer de la réaction choquée de Mme Truss, déclarant que l'on pouvait "appeler cela perdre la face... C'est ce avec quoi les sujets de la couronne devront vivre". Truss et Rishi Sunak ont tous deux clairement indiqué que les élections n'auront que peu d'effet sur la politique britannique à l'égard de la Russie ou de son invasion de l'Ukraine. Pourtant, Truss a une histoire avec la Russie, notamment lors d'une rencontre glaciale avec le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, quelques semaines avant le début de la guerre en Ukraine. Lavrov a décrit la conversation comme une conversation entre "un muet et un sourd". Il est peu probable qu'elle reçoive un accueil plus chaleureux de la part de Poutine en tant que Premier ministre. Chine Ce n'est pas un secret que Pékin n'est pas fan de Mme Truss. Depuis qu'elle est devenue ministre des affaires étrangères, la presse chinoise d'État l'a qualifiée de "populiste radicale" et a qualifié ses discours sur la Chine de "fous". Pékin préférerait certainement un premier ministre qui a le sens pratique dans ses relations avec la Chine, même s'il sait qu'il n'y a aucune chance de revenir à un "âge d'or" des relations bilatérales. Dans la presse chinoise, les descriptions de Truss comme étant belliqueux et irrationnel sont monnaie courante. La semaine dernière, une grande attention a été accordée à la remarque de Mme Truss, lors d'un événement à Birmingham, selon laquelle elle serait prête à utiliser l'arsenal nucléaire du Royaume-Uni si elle devenait Premier ministre, même si cela signifiait "l'annihilation mondiale". Les responsables chinois se sont toutefois montrés prudents dans leurs remarques directes. Au début du mois, Zheng Zeguang, ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, a déclaré que son gouvernement travaillerait avec "quiconque deviendra le nouveau Premier ministre pour le développement des relations Chine-Royaume-Uni". Australie Le ministre du commerce et du tourisme, Don Farrell, a déclaré que le gouvernement australien se féliciterait de la nomination de Mme Truss et a salué son rôle dans la promotion de l'accord de libre-échange entre l'Australie et le Royaume-Uni. "Elle a été la force motrice de l'accord de libre-échange entre l'Australie et le Royaume-Uni. Le processus est un peu au point mort du côté britannique, mais nous nous réjouissons de travailler avec elle si elle devient le nouveau premier ministre", a déclaré M. Farrell au Guardian Australia. L'ancien gouvernement de coalition de Scott Morrison entretenait une relation raisonnable avec Mme Truss, un ancien député la décrivant comme une fervente partisane de la relation bilatérale. Cependant, en tant que secrétaire d'État au commerce, elle a réussi à prendre au dépourvu l'ancien ministre du commerce Dan Tehan lorsque ses alliés ont lancé une attaque non provoquée contre lui avant une réunion clé à Londres, suggérant qu'il serait forcé de s'asseoir dans une "chaise inconfortable" pendant neuf heures au cours de leurs négociations. L'ancien Premier ministre Tony Abbott, de la Coalition conservatrice, a été nommé par Mme Truss en tant que conseiller commercial en 2020, ce qui l'a obligée à repousser les questions sur son passé de commentaires controversés sur l'avortement, l'égalité du mariage et l'égalité des sexes. Le nouveau gouvernement d'Anthony Albanese n'a eu que des relations limitées avec Mme Truss depuis son élection en mai. La ministre des affaires étrangères, Penny Wong, a rencontré brièvement Mme Truss lors du G20 à Bali le mois dernier, avant que la ministre des affaires étrangères n'écourte sa visite pour rentrer chez elle et trouver des soutiens pour sa candidature au poste de Premier ministre. Japon Liz Truss et le ministre japonais des Affaires étrangères, Toshimitsu Motegi, se donnent la main. Pour Liz Truss, le Japon représente un fruit facile à cueillir - sur le plan diplomatique, économique et de la sécurité - en tant que Premier ministre. En 2020, en tant que secrétaire au commerce international, elle a signé un important accord commercial post-Brexit avec la troisième plus grande économie du monde - bien que les critiques aient souligné qu'il s'agissait d'une quasi-copie de l'accord que l'UE et le Japon avaient conclu l'année précédente alors que la Grande-Bretagne était encore membre. Les négociations entre le Royaume-Uni et le Japon n'ont cependant pas été simples. À un moment donné, des rapports ont suggéré que l'accord dépendait de l'obtention par Mme Truss d'un accès spécial pour le stilton, même si les exportations britanniques de fromage bleu vers le Japon ne valaient que 102 000 £. Plus récemment, Mme Truss a fait l'éloge de l'approche de la Banque du Japon en matière de contrôle de l'inflation, ignorant peut-être que le Japon a connu deux décennies stagnantes de déflation avant que les prix n'augmentent récemment. Sur le front de la politique étrangère, elle ne rencontrera que peu d'obstacles à l'établissement de liens plus étroits en matière de sécurité, les deux pays partageant les mêmes préoccupations concernant l'activité militaire chinoise dans le détroit de Taïwan et le programme d'armes nucléaires de la Corée du Nord. Alors que de nombreux responsables japonais ont été déconcertés en privé par la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, Mme Truss trouvera que les liens entre la Grande-Bretagne et le Japon se portent relativement bien - aidés, peut-être, par l'appétit de son prédécesseur pour les produits de Fukushima. ---------- Aucune mention explicite de l'Allemagne. En tant qu'hégémon secret, je suis déçu. Thatcher avait au moins parfois une pointe rhétorique contre nous.
    6 points
  4. Ici le répondeur téléphonique de Vladimir Poutine. Laissez vos condamnations morales après le bip !
    5 points
  5. Comme quoi les media russes se révèlent bien moins mauvais qu'on ne pourrait le croire! "Aucune mention explicite de l'Allemagne. En tant qu'hégémon secret, je suis déçu. Thatcher avait au moins parfois une pointe rhétorique contre nous." Venant de Lizz Truss, rien d'étonnant : cela a juste à voir avec son sens acéré de la géopolitique Plus sérieusement, avec Lizz Truss succédant probablement à Boris Johnson, ma schadenfreude anti-British post-brexit a largement dépassé ses limites : j'en viens à sérieusement plaindre nos "meilleurs ennemis". À l'extérieur, elle va s'attirer au mieux du scepticisme, tandis qu'à l'intérieur, cette passionaria de la baisse des impôts va devoir affronter la pire crise sociale depuis des décennies. Good luck to her, and good luck to us all...
    5 points
  6. C'est bien, Indra va pouvoir faire du reverse engineering sur le F-35 et ainsi pleinement assumer sa position de pilier furtivité du SCAF. (il faut arriver à le dire sans rigoler)
    5 points
  7. Quelques idées en images , déjà vues ou pas Pour ce qui est des explications , je n’ai pas tout compris https://www.smtu.ru/file/disser.php?file=disser%2F54_disser_file.pdf
    5 points
  8. Gérard Araud* – Poutine se moque des condamnations morales https://www.lepoint.fr/tiny/1-2487568 #International via @LePoint *https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Gérard_Araud
    4 points
  9. Au contraire, vois le comme un compliment: si Lizz Truss parlait de l'Allemagne en mal, cela serait perçu par Berlin comme une insulte, et ce serait normal. Mais ce serait aussi le cas si elle parlait de l'Allemagne en bien! Parce que ce ne doit pas être agréable d'être encensé par Lizz Truss... Dans ce contexte, que Lizz Truss ne parle pas de l'Allemagne est donc une preuve de l'hégémonie allemande, même à l'encontre d'une Grande Bretagne qui n'est plus dans l'UE. Et si on prend comme mesure le fait que Lizz Truss ne sache pas s'il faut parler en bien ou en mal de Macron et donc de la France, ça place d'entrée de jeu l'Allemagne deux crans au-dessus de la France dans l'esprit de Truss.
    4 points
  10. Dès lors, vient la question logique : pourquoi ne pas l'avoir fait depuis le début ? Vu que de toute manière c'était censé être une opération éclair, pourquoi dépenser de coûteux équipements modernes alors que de vieux bousins auraient pu faire le travail et obtenir ainsi une fin de vie honorable ? De même, une fois qu'il était devenu clair que l'Ukraine était une noix très difficile à craquer, pourquoi ne pas avoir cessé d'employer ces fameux missiles très précieux et les avoir remplacés dès fin mars par les vieux engins ? Pourquoi ne l'avoir fait qu'au bout de cinq mois de guerre et continuer encore aujourd'hui à régulièrement employer leur reliquat de missiles modernes ? A question conne (celle que je viens de donner), réponse conne : parce qu'il s'agit d'un remplacement. Les Russes continuent encore d'utiliser leurs engins modernes, mais de moins en moins souvent, et à la place dépensent leurs vieux machins. Etant donné l'utilisation démente par les Russes de leur stock de missiles modernes, à tel point que les estimations publiques des stocks russes se sont retrouvées sous-évaluées, il faut admettre qu'il est douteux que la Russie garde ses missiles modernes au chaud et utilise les autres pour durer. Comme pour le reste, il s'agit plutôt sans doute d'un remplacement faute de mieux parce qu'ils n'ont plus les moyens de continuer avec autre chose que du matériel de second rang et/ou obsolète.
    4 points
  11. Voilà qui est intéressant parce que ça montre une limite claire à la capacité russe en armement. Quand t'en es a déshabillé Pierre pour habillé Paul c'est que ça va pas fort.
    4 points
  12. 26 août 2022 Wolfgang Streek 28:29 Ensuite, lorsque la Russie a pris la péninsule de Crimée, je pense que tout le monde aurait pu savoir que quelque chose allait se passer. Si vous regardez les statistiques, vous verrez qu'à partir de ce moment, l'armée américaine était très impliquée dans le développement de l'armée ukrainienne. Il n'y a pas d'autre État dans le monde qui, entre 2014 et maintenant, a eu une augmentation plus importante des dépenses militaires que l'Ukraine. Et tout cela a été sponsorisé par les États-Unis. Donc il y avait quelque chose en train de couver. 29:41 Puis il y a cette idée qui est généralement acceptée, que les pays doivent avoir une sorte de zone de sécurité où ils doivent avoir une sorte d'accord militaire, disons, sur ce qui se passe à leur frontière. Donc vous ne pouvez pas installer des missiles à la frontière américaine à Cuba : c'est impossible, ou au Venezuela. Et je pense que la recherche historique maintenant sur les années 1990 montre que la politique américaine est passée très lentement du Partenariat pour la Paix, qui était le concept américain de l'Europe post-soviétique après 1990, à cette idée que quiconque veut rejoindre l'OTAN peut le faire, et que nous ne nous engagerons jamais à ne pas faire quelque chose de militaire dans un pays membre de l'OTAN. Donc maintenant, dans les cinq à dix dernières années, nous avons même eu cet effort américain pour installer des missiles nucléaires intermédiaires en Roumanie, en Tchéquie et en Pologne. Cela a dû rendre la vie extrêmement désagréable suivant les normes de l'état-major général d'un grand pays. 32:44 S'il y a une chose que vous savez des guerres, c'est qu'elles peuvent prendre les tournures les plus étranges et les plus inattendues. Et je dirais même qu'elles se nourrissent d'elles-mêmes. Les guerres prennent plus de temps - toujours plus de temps - que ce qui est prévu quand elles commencent. Ainsi, les Russes ont pu penser qu'il fallait environ trois semaines pour arriver à Kiev et que l'affaire était terminée. Les Allemands, en 1939, pensaient qu'ils seraient rentrés chez eux pour Noël. Et c'était la même chose pendant la Première Guerre mondiale. Pourquoi les guerres se nourrissent-elles d'elles-mêmes ? Parce que la guerre elle-même provoque, on peut le dire, de la haine et un besoin de vengeance - il y a des gens qui meurent ! Plus une telle situation perdure, plus il devient difficile d'essayer de tendre la main et de trouver un accord. Du moins pas à moins que tout le monde soit tellement épuisé après - comme pendant la première guerre mondiale - qu'ils ne pouvaient plus continuer. C'est absolument effrayant. Donc, combien de temps cela va prendre - je n'en ai aucune idée. Le gouvernement allemand, c'est mon impression, a le problème qu'il aimerait avoir son mot à dire sur l'objectif de la défense de l'Ukraine contre la Russie. Par exemple, cela fait-il partie des objectifs de guerre, des buts de guerre, d'expulser la Russie de Crimée ou non ? Existe-t-il une possibilité de terminer la guerre avec une sorte de statut spécial des zones habitées par les Russes dans l'est de l'Ukraine ? Ce que je pense si je regarde la carte, en fait, ce qui s'ajoute à cela, c'est la Biélorussie. La Biélorussie, personne n'en parle, mais la Biélorussie est presque aussi grande que l'Ukraine. Elle est à la frontière de l'Europe. Si la dictature prend fin, il est très probable qu'il y ait un gouvernement qui deviendra aussi un membre de l'OTAN. À moins d'un accord de paix prévoyant des éléments de neutralité dans l'ensemble de la zone comprenant ces pays, la situation sera toujours extrêmement volatile. N'oubliez pas que la Crimée comprend le port militaire le plus important de la Russie, Sébastopol. Sebastopol est situé en Crimée. C'est une des raisons pour lesquelles je pense qu'il aurait été inacceptable pour la Russie si l'Ukraine, y compris la Crimée, rejoignait l'Union européenne l'Union européenne et finalement l'OTAN. Vous auriez eu votre port militaire le plus important dans les mains d'un État membre de l'Union européenne et de l'OTAN. 36:58 Vous avez mentionné John Mearsheimer qui - à la fin d'une importante conférence sur ce sujet qu'il a donnée à l'Université Européenne de Florence - il a dit que c'est une tragédie absolue, et que cela pourrait devenir un véritable désastre à long terme. Et je ne voudrais pas dire le contraire. Plus cette guerre se nourrit d'elle-même - il n'y a aucune prédiction. Clausewitz, le grand théoricien des guerres, ne cesse de répéter à chaque page que les guerres sont des accidents, des machines qui produisent, comme on dirait maintenant, des résultats aléatoires, des résultats, les uns après les autres, imprévisibles. 38:32 Vous demandez ce qui arrive à l'Europe dans la situation qui commence à se dessiner. Alors nous avons la Chine d'un côté, les États-Unis de l'autre, et que faisons-nous ? Si cette guerre continue, alors nous aurons une division du continent Eurasien sur la frontière russe actuelle, mais alors ce qui sera à l'est de cette frontière ne sera pas la Russie, ce sera une alliance russo-chinoise, où les Chinois mènent la barque. Parce que la Russie deviendra dépendante d'eux si nous ne faisons plus de commerce avec elle. Et puis, vous pouvez aussi demander, où est l'autonomie stratégique européenne, sans une sorte d'accord avec la Russie, qui permette à la Russie de maintenir une certaine une sorte d'indépendance vis-à-vis des Chinois ? 39:41 Il n'y a pas que moi qui pense ça. C'est la position française tout le temps. Macron va aux réunions des chefs de gouvernement européens, et dit quelque chose comme "Nous devons permettre à Poutine de sauver la face afin d'avoir un accord qui ait un sens du point de vue de la position où vous voulez que l'Europe soit plus qu'un allié des États-Unis". Ce qui se prépare peut-être maintenant, c'est que le continent eurasien sera divisé entre la zone d'influence de la Chine et la zone d'influence des États-Unis. Et ce que vous obtenez, c'est l'Europe, comme une force auxiliaire, dans la bataille à venir entre les États-Unis et la Chine, où quelqu'un comme Macron - c'est ainsi que je le lis - préférerait absolument pouvoir rester en dehors de cette bataille, et développer une sorte d'indépendance en Europe. Je pense que c'est le choix. Et c'est peut-être même trop tard, parce de que la façon dont les choses ont ont évolué jusqu'à présent, l'option d'une sorte d'autonomie stratégique de l'Europe pourrait avoir disparu depuis longtemps. Et tant que la guerre en Ukraine se poursuivra, plus grande sera la dépendance de l'Europe de l'Ouest des États-Unis, et réciproquement : la dépendance de la Russie vis-à-vis de la Chine sera plus grande. Et puis à 100 kilomètres à l'est de Kiev, nous aurons une frontière, mais de l'autre côté de la frontière, il y aura un conglomérat russo-chinois. Il y a quelques jours, vous avez assisté à un spectacle très bizarre : cinq Eurofighters de l'armée allemande, de l'armée de l'air allemande, ont fait tout le chemin de l'Allemagne à l'Australie, pour montrer leur loyauté aux États-Unis qui se préparent à la confrontation maritime indopacifique ou chinoise. Cinq avions, ce qui est tout à fait symbolique. Ils ont même pris un avion ravitailleur avec eux, qui les a ravitaillés en route pour montrer qu'ils peuvent y aller. Et pour moi, c'est une démonstration symbolique de l'Allemagne et du sous-continent de l'Europe de l'Ouest, se transformant en une force auxiliaire des États-Unis dans leur prochaine confrontation, guerre, avec la Chine. 44:35 Freddie Sayers : C'était le professeur Wolfgang Streeck, qui est l'un des plus grands analystes et critiques de la politique étrangère allemande et de l'approche du gouvernement ces dernières décennies. Je pense que ce qu'il avait à dire est effrayant, franchement, à savoir que la seule façon qu'il voit c'est vers un monde bifurqué avec une sphère d'influence américaine et une sphère d'influence chinoise, et l'Europe, finissant comme un intermédiaire du côté américain. Je ne sais pas s'il a raison mais c'était fascinant à entendre. Merci à lui. Et merci à vous d'avoir écouté.
    4 points
  13. Au moins cette fois, les polonais n’ont pas acheté américain.
    4 points
  14. Je ne suis pas pressé, il faudra attendre et voir à la fin de l'année Les nouvelles entrantes sont excellentes, ainsi que des nouvelles sur la fabrication de sous-marins, comme l'accord indien et brésilien
    4 points
  15. Il n'a pas dit :"le radar du mirage 2000-5 restait la référence de l'AAE jusqu'à l’entrée en service de l'AESA." Et il y a des modos pour faire ce genre de remarques.
    4 points
  16. J'en vois trois : "Eurofighter" avec "bonne nouvelle", "Eurofighter" avec "pertinence", et "Eurofighter" avec "long terme".
    4 points
  17. Les OGM reviennent sur le devant de la scène face à la crise alimentaire mondiale. La période de sécheresse intense et les conséquences commerciales du conflit en Ukraine poussent certains pays à donner un feu vert à l'importation de cultures transgéniques (OGM). Ainsi l'Argentine, championne en la matière, retrouve des couleurs avec une variété de blé "HB4" résistant à la sécheresse grâce à l'introduction d'un gène de tournesol. Créé par le semancier argentin Bioceres, ce blé modifié offrirait, selon une étude publiée en 2020 par l'entreprise, un rendement moyen supérieur de 16% en condition de stress hydrique, c'est-à-dire lorsqu'il est nécessaire de limiter l'utilisation d'eau. En mai dernier, l'Argentine a autorisé sa commercialisation, une première mondiale pour un blé OGM. Dans la foulée, le Brésil a signé pour importer la farine de ce blé, suivi rapidement par la Nouvelle-Zélande, l'Australie ou encore le Nigeria. Aux États-Unis, l'agence publique de régulation des médicaments et de l'alimentation (FDA) a rendu un premier avis favorable, et Bioceres compte sur une autorisation d'ici la fin de l'année. Après des années de crise économique, l'Argentine rêve ainsi de redevenir le grenier du monde. La suite : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/13326759-les-ogm-reviennent-sur-le-devant-de-la-scene-face-a-la-crise-alimentaire-mondiale.html
    3 points
  18. Oui, merci à vous de m'avoir rafraîchi la mémoire.En fait j'avais eu l'info que OHB avait été sélectionné, mais je n'avais pas suivi l'affaire, et la demande d'aide auprès de TAS et Astrium. Je viens d'essayer d'avoir les dernières infos sur ça, et je n'ai pas le dénouement (OHB a attaqué en justice, en 2021, la décision de la Commission de sélectionner Astrium et TAS,chacune pour 6 satellites, si j'ai bien compris). j'ai vu aussi que TAS et OHB avaient fait un accord en 2011, contre Airbus DS, et l'avaient emporté (sur des satellites météo, je crois). Bon, je viens d'insister, pour obtenir une page sur le procès qu'OHB avait intenté, contre la Commission européenne (la page sur MSN existe : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/galileo-airbus-gagne-en-justice-face-ohb-system/ar-AAKoR5W mais n'est pas accessible ???!!!) https://www.capital.fr/entreprises-marches/galileo-airbus-gagne-en-justice-face-ohb-system-1404313 Comme quoi, on ne peut pas faire totalement n'importe quoi, après avoir reçu une aide de Airbus et de Thales Alenia Space "pour tenter d’accélérer ce programme" Galileo, et alors que "les satellites coûteront au final le double du prix convenu" (avec OHB) selon les syndicats CFE CGC d'Astrium et Airbus. (Astrium et Thalès volent au secours de Galileo)
    3 points
  19. Je ne sais pas quelles conclusions sont tirés de ce point de vue. On a vu des chenillés bien plantés dans la boue... Il y a une chose, à peu près certaine, qui doit questionner: les capacités amphibies dans des zones à multiples coupures et marécages. Capacité disparue avec l'alourdissement des VAB et autres VBL, et off course dans nos nouveaux véhicules....
    3 points
  20. Oui, il valide la thèse russe selon laquelle les systèmes Aegis sont à capacité duale Les VLS Mk41 peuvent tout aussi bien emporter des tactom dont il existait une version nuke. M'enfin c'était juste ce qui était négociable dans un traité de désarmement nucléaire. Il fallait juste que tonton Vlad ne soit justement pas avec la tête farcie des théories eurasistes de son idéologue préféré...
    3 points
  21. J'ai un logiciel de CAO pour toi : https://www.gog.com/game/the_incredible_machine_mega_pack Le retour aux hydravions, la mer fournissant une piste aussi longue que voulue ! Comment ça le Sea Dart a été abandonné après le premier essai ? Sinon on met le porte-avion sur hydrofoil et on le fait avancer à toute berzingue. Le premier porte-avion supersonique, ça aurait de la gueule moi je (vendre)dis. Et des yeux, il y en a besoin ?
    3 points
  22. Girkin revenu de son excursion en Crimée : https://wartranslated.com/igor-girking-returns-to-roast-shoygu-in-his-latest-long-telegram-post/ "Based on this, it can be concluded that within the framework of the SMO, the Russian command not only failed to achieve the defeat of the Armed Forces of Ukraine, but even the complete displacement of the enemy forces from the territory of the DPR using available forces fell into the category of “hopeful dreams.” It is clear that new offensive attempts will be made and may even lead to new tactical successes, but on the whole, a balance has developed on the frontline. And the “scales” on the part of the Armed Forces of Ukraine are now very slowly but steadily outweighing the Russian." Assez lucide à mon avis, le mois d'août écoulé à grignoter la première ligne de défense dans le Donbass et à remporter des succès tactiques limités à Cherson ne débouche sur rien au plan plus large des choses. En fait les petits succès à Cherson sont à mon avis contre productifs car ils risquent d'inciter les russes à y investir plus de ressources sur un champ de bataille dont ils n'ont pas la maitrise. Sur le 3e Corps, beaucoup de ces soldats ont l'air âgés, pas en forme physiquement ou de venir de cadres civils ou ex-militaires (j'entends par là, plus dans l'active depuis 20 ans au moins).
    3 points
  23. J'ai connu un comptable contrarié, là tu ne serais pas un modérateur contrarié ?
    3 points
  24. La Pologne court-circuite l'Allemagne dans un contrat d'armement https://www.n-tv.de/wirtschaft/Polen-uebergeht-Deutschland-bei-Waffendeal-article23551347.html Un gigantesque contrat d'armement entre la Pologne et la Corée du Sud est également un vote de défiance en direction de Berlin. L'attitude hésitante du chancelier Scholz concernant les livraisons d'armes à l'Ukraine pourrait se retourner contre lui : Les entreprises allemandes repartent bredouilles. Par déception, dit-on à Varsovie. Face à la guerre d'agression russe en Ukraine, la Pologne achète pour environ 5,8 milliards de dollars de matériel de guerre lourd en Corée du Sud. Les autorités de Séoul ont déclaré que la Pologne avait convenu avec deux entreprises d'armement sud-coréennes, entre autres, de la livraison de chars de type K2 Black Panther et d'obusiers blindés de type K9. La Pologne, membre de l'OTAN, avait récemment décidé d'augmenter ses importations d'armes face à l'agression russe. Le contrat signé vendredi avec la Pologne fait partie d'un contrat d'armement plus important que les deux pays avaient déjà conclu en juillet. Le volume total n'a pas été officiellement communiqué. Les médias sud-coréens l'ont estimé à 15 milliards de dollars. Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, en poste depuis mai, s'est prononcé en faveur d'une coopération renforcée en matière de sécurité avec les pays européens. Il souhaite en outre promouvoir l'industrie de l'armement de son pays, notamment au vu des tensions avec la Corée du Nord. "Délais de livraison allemands trop longs, confiance ternie" Le contrat d'armement prévoit la livraison de 180 chars de combat K2 d'ici 2025 - ainsi que des packs de formation et de logistique et des munitions. En outre, la Pologne achète en Corée du Sud 212 obusiers blindés K9, dont 24 doivent être livrés cette année. Ces obusiers doivent remplacer des pièces d'artillerie que la Pologne a transmises à l'Ukraine. Selon la Corée du Sud, le contrat de vendredi couvre une première tranche. Le journal "Welt am Sonntag" avait rapporté, en se référant à des cercles gouvernementaux polonais, qu'aucune commande n'avait été passée par Varsovie à des groupes d'armement allemands comme Rheinmetall ou Krauss-Maffei Wegmann (KMW). La Pologne estime que les délais de livraison allemands sont trop longs au vu de la menace russe. En outre, la Pologne est déçue de l'attitude hésitante de l'Allemagne concernant la livraison d'armes lourdes à l'Ukraine. A Varsovie, on se demande si l'on peut par exemple compter sur des livraisons de munitions en provenance d'Allemagne lorsque l'armée russe franchit la frontière polonaise.
    3 points
  25. Avec un peu de bonne volonté de chaque côté la confrontation pourra être évitée et tout le monde ne s'en portera que mieux. On peut noter ici que pour le coup la partie la plus conciliante semble être les Serbes alors que ce sont les Kosoves qui se retrouvent dans le rôle du trouble-fête.
    3 points
  26. Sécheresse en Europe, en Inde et en Chine, et mousson meurtrière au Pakistan, un millier de victimes jusqu'ici, 33 millions de personnes affecté, depuis le début de la mousson en juin, les inondations ont ravagé plus de 80.000 hectares de culture, détruit 3100 kilomètres de routes et emporté 149 ponts.(bon, on n'arrive pas au bilan de 2010, mais l'économie est déjà en rade et il y a une crise politique dans ce pays) ! https://www.lefigaro.fr/international/pakistan-plus-de-1000-morts-dans-des-inondations-des-habitants-ont-ordre-d-evacuer-leurs-habitations-20220827
    3 points
  27. Récit sur les amputés de la guerre: parcours de soin, prise en charge, prothèse, témoignages. Les amputés de la guerre en Ukraine https://www.lemonde.fr/international/article/2022/08/23/les-amputes-de-la-guerre-en-ukraine_6138759_3210.html
    2 points
  28. Le contexte était fort différent pour les allemands. L'armée russe n'est sûrement pas au bord du précipice. Je pense plus sûrement un petit coup de propagande sur les moyens " illimités et modernes" .
    2 points
  29. La, c'est de l'escroquerie pure et simple, mais c'est la première fois qu'en j'en reçoit en se faisant passer pour un général US en Syrie :) Juste pour le fou rire - il semble que ce message tourne depuis 2020 - : Mes Salutations, Je suis le major-général Klaus Davidwest, de l’armée américaine, actuellement en mission de maintien de la paix en Syrie. Je souhaite vous faire part d'une entreprise de fourniture d'ingrédients d’actifs pharmaceutiques de France à une société américaine, c'est une entreprise très lucrative. Si vous avez la capacité de gérer cette entreprise, je vous présenterai la société américaine qui achète le produit et vous informera également du fournisseur local en FRANCE pour démarrer l'entreprise. Mais nous devons nous mettre d'accord sur le partage des bénéfices avant de commencer. Le fournisseur d'origine Francais vend le matériel au tarif de 4 700 à 4900 dollars le litre, tandis que la société américaine achète à 13 900 dollars le litre. La société américaine demande normalement entre 800 et 1000 litres tous les trois à quatre mois. Je peux convaincre la société américaine de vous acheter les matériaux,nous obtiendrons les matériaux du fournisseur Francais et les fournirons à la société américaine par l'intermédiaire de son agent/responsable des echats qui vous rendra visite pour effectuer le paiement et prendre livraison des produits. J'ai toujours les informations sur les revendeurs là-bas en France, mais je ne veux pas divulger le contact à la société américaine pour éviter qu'elle ne connaisse le coût réel du matériel, votre devoir sera d'obtenir le matériel auprès du revendeur local en France et fournir à la société américaine alors nous deux (VOUS ET MOI) partagerons le bénéfice sur la base de 70% pour vous et 30% pour moi. Votre rôle doit être joué parfaitement et le moins que j'attendrai de Vous est une trahison. Encore une fois, je ne veux pas que la société américaine connaisse le Coût réel ou la source du produit, de même je ne veux pas que le vendeur Francais connaisse la société américaine. Veuillez me recontacter avec vos coordonnées complètes si vous êtes prêt à vous associer à moi dans cette transaction pour me permettre de vous guider, vous dire également quoi faire et comment approcher la société américaine et le fournisseur local francais. Major-général Klaus Davidwest
    2 points
  30. Histoire rapportée assez confuse pour permettre des interprétations différentes. Le passage sur le couteau et l'épée me fait plutôt penser à une différence dans la distance d'engagement, liée à la cinématique des missiles. En tout état de cause, les radars détectent l'adversaire bien avant ce point précis, mais du coup on n'a plus de référentiel à ce sujet. De plus, toute différence notable à ce stade impacte l'approche du combat et pas le combat lui-même, ce qui dégrade sérieusement la pertinence de l'image du couteau et de l'épée. Bref, je ne sais pas quoi faire de cette "information".
    2 points
  31. @Paschi Étrange... Je l'ai perdu ? https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chronique-des-matières-premières/20220619-prix-des-céréales-la-chine-scrutée-à-la-loupe La Chine va-t-elle acheter beaucoup de céréales dans les mois qui viennent ? C’est la question qui préoccupe aujourd’hui les marchés, car le volume des importations chinoises conditionnera les prix de demain. Premier importateur de produits agricoles, l’Empire du milieu bat depuis deux ans des records d’importation de grains. La Chine a tant acheté qu’elle a siphonné les surplus de stocks et une partie des réserves américaines. Mais va-t-elle rester toujours aussi active ? « Personne ne peut cerner la demande chinoise », explique François Luguenot, expert en marché des matières premières agricoles. Et c’est ce qui pèse sur les marchés aujourd’hui. Les achats venus de Chine sont scrutés de près pour guetter tout signe annonciateur d’une année tendue. Si la Chine achète peu, les prix vont se détendre, si au contraire elle continue sur le rythme des deux années précédentes, alors les marchés vont inévitablement se crisper. Même si les volumes sont infimes, assurent certains analystes, cela peut suffire à faire grimper les cours. La prochaine récolte chinoise encore très incertaine Les importations chinoises dépendront essentiellement de la prochaine récolte d'automne localement. Il y a deux ans, le pays avait manqué de 12 millions de tonnes de blé, selon le Conseil international des céréales (CIC). Pour cette campagne qui se termine, le déficit devrait baisser. Au vu du contexte mondial, les incitations de Pékin à produire localement ont été fortes. Les autorités ont prévenu que pour avoir de bonnes récoltes, il faudrait que la main d’œuvre soit disponible et que les machines puissent être acheminées vers les régions productrices de blé. Mais la stratégie « zéro Covid » complique les échanges inter-provinciaux et alimente toujours les doutes sur les prochaines productions. Des stocks chinois très élevés, mais difficiles à analyser L’autre inconnue qui pourrait peut-être limiter les importations et influer sur les prix, c’est l’état des stocks chinois. Selon le Conseil international des céréales, le pays dispose de près de la moitié des stocks mondiaux de blé, l'équivalent de près d'un an de consommation chinoise. Des stocks élevés donc, mais ces chiffres laissent pour l'instant perplexes bien des observateurs qui se gardent de les analyser. Autre article sur le sujet datant d'avril ; https://www.web-agri.fr/ukraine/article/207372/les-cereales-ukrainiennes-vont-manquer-a-la-chine « En 2013, la consommation de viande atteignait 63 kg/an/habitant, soit un besoin de 210 Mt de céréales pour tout le pays, chiffre l’expert. En 2021, la consommation est passée à 70-71 kg/an/habitant, ce qui représente un besoin de 352 Mt de céréales ». La Chine ne produit donc actuellement que 80 à 85 % des céréales qu’elle consomme, ce qui la rend plus dépendante aux importations qu’il y a quelques années. Ses importations de grains ont bondi à 62 Mt en 2020/21, contre 25,6 Mt la campagne précédente. Pour 2021/22, le CIC s’attendait mi-mars à ce qu’elle en importe 49,2 Mt.
    2 points
  32. Juste sur le point précis des missiles et de l'utilisation de vieux engins pour des frappes sol-sol ou air-sol. Les interprétations divergent quant à savoir si c'est un indicateur pertinent de la fin du stock des missiles russes modernes. Ces missiles anciens vont être certes moins dévastateurs contre des cibles au sol mais il possible que les Russes les considèrent comme du consommable et se disent que, vu l'âge qu'ils ont, autant les tirer contre les Ukrainiens plutôt que d'attendre qu'ils ne fonctionnent plus. Mais ça ne veut pas forcément dire qu'ils ne leur reste plus de missile moderne. (ni l'inverse d'ailleurs)
    2 points
  33. Bon les drone civil laisse passer quand même les hackeurs :
    2 points
  34. Certes certes... Après, on ne peut pas dire qu'une vente d'avion se joue surtout sur des paramètres géostratégiques quand on perd, et sur les capacités de l'avion quand on gagne. La qualité de l'avion est un critère, la géopolitique aussi, et jusqu'à récemment ce dernier était de manière écrasante en notre défaveur. Maintenant ça semble se rééquilibrer un peu (pas du tout pour certains pays, énormément pour d'autres), et les qualités de l'avion prennent plus de poids dans la décision. Assurément que si c'était une charrette ça n'aura pas suffit, mais le positionnement de la France joue aussi.
    2 points
  35. http://www.opex360.com/2022/08/28/la-russie-retire-une-batterie-de-defense-aerienne-s-300-de-syrie-pour-la-redeployer-dans-la-region-de-la-mer-noire/
    2 points
  36. HS on Ce n'est pas le choc pétrolier qui les a coulés, mais la ré-ouverture du canal de Suez HS off
    2 points
  37. Le bariolage "CE" francais ne cherche pas vraiment à camoufler quoique ce soit ... c'est plutôt bariolage identitaire ...
    2 points
  38. Contre des fortifications bien assemblées je ne suis pas certains que ça soit si pertinent. Les Russes perdent de l'argent (même si ces obus ont été fabriqués il y a longtemps) et du temps. Temps que les Ukrainiens utilisent pour former de nouvelles troupes et se reequiper avec un armement plus pertinent. Tout est question ensuite de prix à payer. Plus on avance dans le conflit et plus les deux belligérants auront trop investis pour se contenter d'un compromis... Et seuls les pays externes pourront pousser à la fin des hostilités. A voir qui entre le duo Inde Chine et le des pays d'Europe de l'ouest aura le plus d'influence sur, respectivement, la Russie et l'Ukraine. J'espère cependant que dans tous les cas on saura accompagner les gars qui auront subit ça car je ne suis pas sur que la ressource pour s'en remettre psychologiquement soit si évidente. Et je pense qu'on devrait tous remercier le seigneur, ou notre chance pour n'être pas ceux qui se font bombarder dans une tranchée.
    2 points
  39. https://www.france24.com/fr/europe/20220827-tensions-serbie-kosovo-les-deux-pays-concluent-un-accord-de-libre-circulation Suite aux négociations pilotées par l'UE, Pristina consent à ne pas introduire au 1er septembre, comme c'était son intention, des permis de séjour aux personnes entrant au Kosovo avec une carte d'identité serbe, a indiqué Josep Borrell sur Twitter, assurant avoir "reçu des garanties" du Premier ministre kosovar Albin Kurti. En échange, le président serbe Aleksandar Vucic a accepté de supprimer le permis que Belgrade imposait aux visiteurs détenteurs d'une carte d'identité kosovare pour entrer en Serbie. En revanche, aucun compromis n'a été trouvé samedi concernant la mesure kosovare sur les plaques d'immatriculation. Pristina avait également décidé d'exiger des Serbes du Kosovo qu'ils remplacent les plaques d'immatriculation serbes de leurs véhicules par des plaques de la République du Kosovo.
    2 points
  40. https://www.scmp.com/week-asia/opinion/article/3190293/hainans-covid-chaos-exposes-bad-ugly-and-scary-chinas-virus (27 août 2022) Ma fille et moi sommes finalement rentrées à Pékin mardi, 23 jours après être arrivées à Hainan pour des vacances d'une semaine à la plage et avoir été piégées dans un cauchemar de voyage par les mesures extrêmes de suppression du Covid-19 prises par la Chine. Pendant près d'un mois, nous avons été contraints de devenir des nomades - d'abord bloqués dans cette province insulaire tropicale, puis bloqués à des milliers de kilomètres de là, à Tianjin, pendant une semaine, en attendant d'être autorisés à rentrer dans la capitale chinoise. Nous avons fait l'expérience du bon, du mauvais et du laid des mesures de contrôle de la pandémie en Chine, mais notre triste saga est bien plus qu'une simple mise en garde pour les voyageurs. Elle montre aussi à quel point la structure de commandement bureaucratique du pays est encore fragmentée et chaotique, surtout en cas de crise. Depuis son arrivée au pouvoir fin 2012, le président Xi Jinping a consolidé le pouvoir à la fois au sein du gouvernement central et entre ses propres mains. Les mandarins locaux ont beau se recroqueviller en sa présence et lui promettre publiquement leur loyauté, ainsi qu'aux autorités centrales, la vérité est que les gouvernements régionaux ignorent souvent les directives explicites de Pékin ou les occultent. Cela explique le scepticisme généralisé à l'égard des grands projets de Pékin, annoncés en avril, visant à développer un "marché intérieur unifié" qui promet d'éliminer le protectionnisme local et la segmentation économique qui affligent le pays depuis des siècles. Le chaos et la confusion ont été à l'honneur lors de l'épidémie de Hainan. Au départ, nous avons supposé que les autorités locales étaient responsables de notre immobilisation dans la province insulaire, car elles craignaient apparemment d'être censurées si la sous-variante Omicron, hautement infectieuse, se propageait dans le reste du pays. Mais il s'avère que ce n'était que la moitié de l'histoire. Il s'est avéré que les autorités locales de tout le pays ont secrètement interdit les vols en provenance de Hainan dès que la ville de Sanya, haut lieu touristique et point zéro de l'épidémie sur l'île, a annoncé un verrouillage de toute la ville le 6 août. Les touristes bloqués se sont alors précipités pour réserver les vols disponibles, avant de les voir annulés le lendemain. Pour tenter de faire repartir les choses, le vice-Premier ministre Sun Chunlan - le plus haut responsable chinois de la lutte contre la pandémie - se serait rendu à Hainan le 13 août et aurait ordonné à toutes les autres administrations locales de recommencer à accepter des vols en provenance de l'île. Le Conseil d'État a également émis une mise en demeure dans le même sens le même jour, mais en vain. L'ordre de Sun a tout simplement été ignoré. Ce n'est que lorsqu'un câble officiel du gouvernement provincial de Hainan a été divulgué en ligne le 15 août que la situation a commencé à s'améliorer. Ce câble accusait les fonctionnaires de la province de Jiangsu de refuser les vols en provenance de Hainan et menaçait de déposer une plainte officielle auprès du Conseil d'État à ce sujet. Les responsables de Hainan ont également menacé d'informer les résidents de Jiangsu bloqués sur l'île des raisons pour lesquelles ils ne pouvaient pas partir. Cela a provoqué un tollé en ligne, déclenchant des protestations à petite échelle parmi les touristes bloqués, le Jiangsu n'étant apparemment pas le seul contrevenant. Malheureusement, un tel comportement des autorités provinciales n'est pas inhabituel. Les fonctionnaires locaux ont souvent ignoré les ordres du gouvernement central au début de la pandémie, creusant des routes et bloquant les autoroutes nationales pour empêcher les gens d'aller et venir. Tout cela rappelle l'époque des seigneurs de la guerre en Chine (1916-1927), lorsque le contrôle du pays était réparti entre d'anciennes cliques militaires qui protégeaient les intérêts locaux et tenaient à distance la concurrence extérieure. Bien sûr, les fonctionnaires locaux se sentent probablement encouragés à désobéir ouvertement aux directives du gouvernement central de cette manière en raison du modèle de punitions qui est apparu au cours de la pandémie, les fonctionnaires qui ont adopté des politiques excessives de suppression du virus faisant rarement l'objet de mesures disciplinaires - bien qu'ils aient causé des dommages économiques et des difficultés - alors que leurs pairs qui n'ont pas réussi à prévenir les épidémies ont été sommairement licenciés. Le système arbitraire du code de santé chinois semble être appelé à perdurer. Nos expériences montrent également la nature arbitraire du vaste réseau de surveillance de la Chine et la façon dont son application obligatoire de code QR sanitaire, connue sous le nom de jiankang ma, peut faire l'objet d'abus flagrants à des fins de contrôle politique. Le code de santé permet aux autorités de suivre et de contrôler les déplacements des personnes en leur attribuant une couleur sur l'application. Il suit un système de feux de circulation : le vert permet au porteur d'entrer dans les espaces publics après avoir scanné un code QR ; le jaune et le rouge ne le permettent pas. Lorsque notre famille était bloquée, nous avons tous les trois vu notre code sanitaire de Hainan devenir jaune à différents moments, ce qui nous a empêchés de quitter l'île. Nous avons découvert depuis que de nombreux touristes ont vécu des expériences similaires et on ne peut que supposer qu'il s'agissait d'une tactique délibérément déployée par les autorités de Hainan pour gagner du temps pendant qu'elles négociaient avec les autres provinces pour qu'elles acceptent à nouveau les vols au départ de l'île. Cela rappelle le scandale qui a éclaté dans la province du Henan en juin, lorsque des fonctionnaires locaux ont trafiqué le système de code sanitaire pour empêcher les manifestants de se rendre dans la capitale Zhengzhou en leur délivrant de faux codes rouges. Dans notre cas, les choses ont été aggravées par l'interdiction faite par le gouvernement municipal de Pékin aux résidents de rentrer chez eux s'ils se rendent dans un comté ou une ville où il y a un seul nouveau cas confirmé. Cette interdiction se présente sous la forme d'une notification contextuelle sur l'application du code sanitaire de Pékin, qui empêche son détenteur d'emprunter tout type de transport public vers la capitale jusqu'à ce que l'endroit où il séjourne n'ait pas enregistré de nouveaux cas confirmés pendant sept jours consécutifs. L'interdiction de voyager vise apparemment à maintenir la capitale chinoise exempte de virus à l'approche du 20e congrès du Parti communiste, qui se tiendrait en octobre et au cours duquel Xi devrait, selon toute vraisemblance, briguer un troisième mandat à la tête du parti, dans le cadre d'un remaniement majeur de la direction. Mais l'application de la règle est arbitraire et confuse. Lorsque nous étions à Haikou, où seule une poignée de cas avaient été signalés, certaines personnes - dont ma femme - ont vu leur interdiction levée et ont été autorisées à rentrer à Pékin. Ma fille et moi n'avons pas eu cette chance. Nous avons dû prendre l'avion pour Tianjin, à deux heures de route de Pékin, et rester en quarantaine dans un hôtel pendant trois jours en attendant la disparition de la notification contextuelle. Ma femme, qui devait retourner au travail, a pu prendre un vol direct pour la capitale le 16 août. Et ce, bien que nous ayons tous séjourné dans la même zone à faible risque pendant 10 jours et que nous ayons effectué des tests Covid-19 quotidiens, qui se sont tous révélés négatifs. Ces tests sont apparemment sans valeur, car la plupart des touristes de Hainan ont dû être mis en quarantaine pendant au moins trois jours à leur retour dans leur province d'origine, selon les médias d'État et les reportages en ligne. La politique chinoise du zéro-coronavirus entraîne de nombreuses difficultés. Alors pourquoi la maintenir ? Pendant ce temps, ma fille et moi ne pouvions que prier pour qu'aucun nouveau cas ne soit signalé à Tianjin durant notre séjour impromptu forcé. Mardi, nos prières ont été exaucées, les notifications pop-up ont disparu et nous avons enfin pu rentrer chez nous. Du point de vue du gouvernement chinois, le système de code sanitaire a fait des merveilles pour contrôler à la fois la propagation du virus et la population. Il est difficile d'imaginer que les autorités abandonnent volontairement de tels pouvoirs, même une fois la pandémie terminée. Wang Xiangwei est un ancien rédacteur en chef du South China Morning Post. Il est désormais basé à Pékin en tant que conseiller éditorial du journal.
    2 points
  41. Il y a un topic rafale pr tt ça. Ici c'est l'export.....
    2 points
  42. Non ce qui compte c'est le nombre d'heure de vol et encore mieux le nombre d'arme que ton effecteur peut délivrer. Tu as eu le block2i, le block 3F, le block4 on parle du block5. les tr1, TR2, TR3 en cour. Il n'y a aucune raison que les F-35 qui seront livrés à la Suisse ne subissent pas de mise à jour. ET pour l'instant ces mises à jour ont pris un an sur 8. Il n'y a aucune raison que cette situation ne se renouvelle pas avec des chasseurs qui resteront au moins 20 ans en parc. 108 exactement au standard block2i. Ils ont été pour la plupart passé au block3F et servent essentiellement à la formation.
    2 points
  43. Oui. Les Tigre français HAP, HAD, et australiens ARH, ont tous un canon, avec une conduite de tir capable à la fois d'air-sol et d'air-air. Que la version UHT n'en ait pas n'est dû qu'au fait que le programme de l'intégration du canon sans recul Mauser RMK30 n'ait pas pu être mené à bien par Rheinmetal, et que l'option GIAT DEFA M781 n'ait pas convenu aux allemands car "pas assez précis". Même si, je le répète, il n'est pas moins précis que le M230 chaingun de l'Apache qui tire des munitions aux projectiles allégés par rapport au 30x113B ADEN/DEFA traditionnel, pour contrecarrer les effets du recul sur la stabilisation de l'arme. Les quelques vidéos d'engagement au canon à des distances spécifiques pour les deux hélicoptères (Irak, Afghanistan, Mali...) le démontrent à l'envi: en termes de dispersion, c'est équivalent. Bon et bien les allemands voulaient beaucoup mieux, et l'intégration du RMK30 visait un objectif TRÈS ambitieux, forçant l'arme à être passablement "over-designed" ("sur-conçue" en français) pour obtenir à la fois des effets cinétiques plus importants qu'un 30x113, tout en supprimant entièrement le recul afin de conserver une précision la plus optimale possible. Le RMK30 a été aussi proposé pour le Wiesel et même pour être monté en mât sur les sous-marins type 212, là encore sans succès. Et pas d'autre programme en vue, la faute à son design sans recul qui interdit tout simplement de l'intégrer à une tourelle fermée, vu que la tuyère force à ne l'installer que sur des affûts à l'air libre. Après l'échec du RMK30 cependant, la partie allemande aurait pu faire l'effort d'acquérir l'arme qui s'appelle désormais Nexter 30M781. Ça n'a pas été le cas. Les Tigre allemands qui furent déployés au Mali avaient des nacelles armées de mitrailleuses de 12.7... Un peu léger face à des types bien dotés en armes légères automatiques, car forçant à des straffing runs dangereux, à des années lumières de l'effectivité d'une salve de 30mm (voir cette brochure pour les obus semi perforants explosifs incendiaires du Tigre, SAPHEI en anglais https://www.nexter-group.fr/sites/default/files/fichiers-catalogue-produit/30mm_supersafe.pdf).
    2 points
  44. Je vous vois vous battre sur la disponibilité du f-35 alors que vous utilisez un indicateur qui n'est pas pertinent, autant dire que la discussion est dans le vide. Pour le montrer je vous soumet deux graphiques montrant à quel point l'écart est grand entre MC et FMC.
    2 points
  45. La loi de 2017 dont on a déjà parlé ? Fèque niouze. 1. La Commission de Venise a émis un avis. https://www.venice.coe.int/webforms/documents/?pdf=CDL-AD(2019)032-f 2. Certes, c'est une émanation du Conseil de l'Europe plutôt que de l'Union Européenne, mais il s'agit là d'un partage des tâches entre les deux. Le point de vue de l'Union Européenne est que l'Ukraine doit suivre les recommendations de la Commission de Venise. https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/qanda_22_3802 3. La loi n'interdit pas l'enseignement du russe, mais l'enseignement en russe, nuance, et cela à partir du niveau CM2. La maternelle et le primaire (qui s'arrête au niveau CM1 en Ukraine) permettent donc toujours d'enseigner en russe. 4. La loi en l'état actuel n'interdit pas l'enseignement en polonais ou en romain car elle autorise expressement l'enseignement dans n'importe quelle langue officielle de l'Union Européenne, ainsi que dans la langue des Tatars de Crimée. Par contre, effectivement, le russe, le biélorusse, et le yiddish n'ont pas droit à une telle autorisation.
    2 points
  46. Juste un détail : les gouvernements polonais et roumains ont-ils jamais menacé de lancer ou déclenché une opération militaire visant à attenter à la souveraineté d'un pays voisin, que ce soit pour Lemberg, Wilno ou la Bessarabie, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale ? On met sur le même pied des protestations officielles (légitimes ou pas, là n'est pas la question) avec ce qui se passe en Ukraine depuis 2014. C'est très légèrement exagéré. Quant aux vols de territoires, aucun souci. Tu préfères que l'on parle de la rectification des frontières polonaises, tchécoslovaques, lituaniennes, hongroises, austro-hongroises, yougoslaves, grecques ou biélorusses ? Je n'y connais manifestement rien mais je pense pouvoir soutenir quelques posts si tu le souhaites.
    2 points
  47. qu'est ce que c'est beau... chez nous, c'est moins lyrique, mais tout aussi efficace
    2 points
  48. Rien à voir. La Turquie avait abattu un SU24 ayant violé son espace aérien (il semble que les russes étaient coutumiés du fait à l'époque) et la Russie n'a pas riposté de manière militaire. Je ne vois pas en quoi cela regardait l'OTAN.
    2 points
  49. Les Russes non plus. Sérieusement, ça fait six mois qu'on entend les mêmes poncifs type "les Russes sont résilients", "l'industrie russe peut tout à fait répondre à ses besoins", "les Russes peuvent continuer à ce rythme longtemps", etc. Le problème... c'est que c'est du flanc. Les Russes ne sont absolument pas plus résilients qu'un autre peuple, c'est uniquement un mythe national né en partie de la Grande Guerre Patriotique. Or, faut-il le préciser, ceux qui ont fait preuve de la plus grande fortitude durant la guerre, ce ne sont pas les Russes, dont le coeur démographique et culturel a été BEAUCOUP moins ravagé que d'autres, au hasard les Baltes, les Polonais... et les Ukrainiens (les Biélorusses tiennent la triste palme du peuple le plus meurtri après les Juifs d'Europe, avec plus d'un quart de la population qui meurt dans la guerre, contre 12,7% pour la Russie*). La résilience russe est d'ailleurs un mythe : en 1905 la Grande Russie a lâché l'affaire en un an, alors qu'elle avait encore les forces nécessaires pour l'emporter. En 1917 la Russie s'effondre après trois ans de guerre et de défaites, malgré des offensives sans lendemain qui ne décident de rien (la Galicie, quelqu'un ?). De même, L'industrie russe est une ruine qui ne commençait que tout juste à sortir du fond et n'est pas du tout capable de tenir le rythme d'une guerre d'attrition. C'est entre autres pour cela qu'on voit du matériel de second rang obsolète remplacer de plus en plus les matériels d'origine : l'industrie russe n'est même pas capable de produire assez de matériel pour compenser les pertes, et on ne parle même pas de matériel moderne. Si les Russes ont sorti les T-62** et les T-64 de la naphtaline (à confirmer, mais début juillet des T-55 auraient même été vus), et pareil pour d'autres équipements (canons, VBTT, etc), c'est parce que leur industrie est incapable de produire des engins neufs pour remplacer, et qu'il est plus simple à court terme de puiser dans des réserves de matériel usé pour remplacer. Dans certains types d'équipements (terrestres, hein), on en est à plus de 50% de matériel soviétique jamais modernisé, et de manière générale on a vu cette proportion passer de quelques pourcents en début d'année à plus d'un tiers aujourd'hui, sans que jamais cela ne redescende par des livraisons de matos moderne. Typiquement le cas des missiles : il reste des missiles, oui. Mais plus des masses, si les Russes utilisent maintenant des S-300 et des vieux Kh-22 en sol-sol. Les Russes ne peuvent pas non plus continuer à ce rythme longtemps : rien n'a changé dans la dynamique des forces, ils s'épuisent et perdent des forces vives alors que les Ukrainiens se renforcent régulièrement par paliers de formations et de livraisons de matériel. Déjà avant la guerre, ils étaient incapables de recruter assez de monde pour remplir les casernes, avec un nombre de pax en service qui reste stable au numéro près sur plusieurs années alors qu'auparavant il était montré croissant (en langage politique ça veut dire qu'ils avaient de moins en moins de soldats mais ne voulaient pas l'assumer). *Chiffre oubliant de mentionner que la République soviétique de Russie ne comptait pas que des Russes, et qu'environ la moitié des 14 millions de morts russes (6 millions, de mémoire) concernent des peuples non-russes vivant au sein de la RSR. **Au passage un seul parmi la quinzaine de T-62 "spottés" était un T-62M. Donc exit les chars modernisés, ils ont littéralement enlevé la rouille, remis de l'huile et les ont envoyé au front. Les Chinois ont commencé une transition du 152mm vers le 155mm dès les années 2000 avec le PLZ-05. Je doute qu'ils aient conservé des lignes de production d'obus pour leurs anciens canons, qu'ils essaient plutôt d'exporter.
    2 points
×
×
  • Créer...