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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 10/03/2020 dans toutes les zones

  1. Au temps pour moi, c'est bien le conseil d'état qui a été saisi. Côté "hôpitaux de campagne", ce que j'en sais, c'est que les ordres de réquisition des structures modulaires récemment déployés, en cours de déploiement ou d'un déploiement planifié à court terme dans le département où je vis sont prêts et sont réactualisés quotidiennement pour tenir compte de ceux qui deviennent indisponibles. De même, la réquisition de personnel de manutention, auprès des boîtes d'intérim et de pôle emploi, est prête. Il ne manque qu'une signature et un tampon, en gros. Les hôpitaux de mon département ont conservé un grand nombre de matériels de réforme dans leurs réserves. A priori, il est possible de monter très rapidement près de 10000 lits médicalisés (!). Tous ne seront pas électriques/modernes, mais le volume est là, c'est une question de surface de déploiement et de capacité de manutention. Quant au matériel de monitoring/surveillance de soins intensifs/réanimation, ceux en stock sont en train d'être ré-étalonnés/recalibrés/remis en conditions opérationnelles, quitte à offrir un service dégradé (mais suffisant) part rapport aux matériels actuellement disponibles dans les services. Le but n'est pas d'assurer la meilleure qualité de soin, mais d'assurer une qualité de soin suffisante. Ca choque un peu les personnels médicaux qui n'ont pas l'expérience de médecine de crise (urgence, conflit, ...) mais le message commence à être compris. La crainte porte davantage sur le jetable/consommable. Les stocks de crise seront ils suffisants ? Ils le sont pour une combinaison des plans blancs et rouges, mais la résilience et la tenue dans la durée ne sont pas établis quand ces plans sont destinés à gérer des crises ponctuelles. Et si les difficultés d'approvisionnement se mettent de la partie en cas de paralysie du pays, cela va compliquer la gestion. C'est l'objet du "surge" qui a été demandé début mars aux entreprises du secteur implantées sur le territoire national. L'augmentation de la production locale de masques, par exemple, a bien pour but de permettre une gestion dans la durée.
    9 points
  2. En général, il y a un RTO (Range Training Officier), qui est une sorte d'arbitre, et qui va décider, en prenant en compte plusieurs paramètres, si le tir est valide ou non. Ce RTO peut être l'un des membres d'équipages des avions en exercice, soit délocalisé au sol avec des infos L16. Avant cela, les contrôleurs aériens tactiques jouent leur rôle d'entité C2 en disant si tel ou tel target est hostile ou non, et le cas échéant si il doit être détruit (il ne faudrait pas tirer sur un ami, ou sur un aéronef civil...).
    5 points
  3. Si : le napalm et les frappes thermonucléaires. Je suggère de protéger le Royaume-Uni.
    5 points
  4. Je plussoie @Teenytoon Le but de l'exercice, c'est pour l'un d'amener son appareil en position où tous les paramètres de tir sont nominaux ; pour l'autre, de l'amener à sortir des paramètres nominaux. Lorsque le tireur estime être placé pour réussir, il annonce son tir (et le déclenchement de celui-ci en mode "exercice" est enregistré par le système). Les paramètres de tir sont ensuite analysés (directement pour les ranges les mieux équipés en télémétrie, ACMI et autres fantaisies de rapport à distance - en différé, sur le retour avec les paramètres du vol autrement). Ceux qui se sont montrés un peu trop "grande bouche" recevront l'analyse de leurs erreurs, et sauront pourquoi ils ont revendiqué un tir qui ne pouvait pas réussir. Les autres auront mécanisé leurs procédures et auront renforcé leur apprentissage, parfois avec de nouvelles difficultés supplémentaires ou des adversaires différents. Et tout le reste ("on les a mangé", "on leur a mis un 8-1", "piece of cake", etc.) c'est du folklore. Le "comptage des points" n'apporte rien à l'exercice, et d'autant moins qu'il y a plus de leçons à tirer des échecs des succès. Après, il reste l'égo ... je crois que c'est un attribut jugé indispensable pour un pilote, surtout s'il doit être Marin ou DAman, mais cette question est discutable ...
    5 points
  5. Il est pas tout seul dans sa tête !!!
    5 points
  6. @neoretro Je dois être bien innocent ou vieux-jeu, mais je trouve que lier la gestion d'un événement de santé publique au niveau national avec des enjeux de politique locale et des échéances municipales est un mélange des genres préjudiciable. Certes, les décisions sont prises par un exécutif LaREM, mais cela s'appuie sur des retours du terrain par des préfets, notamment, qui sont loin d'être dans ce mouvement. De plus, jusqu'à présent, LaREM n'a pas vraiment affirmé un ancrage local et je ne suis pas certain que, face à des "éléphants" bien installés localement, ils ne puissent rééditer le coup des législatives et bousculer les équilibres déjà en place. Donc la préservation des intérêts du parti au pouvoir, je n'y crois pas une seconde. Je ne lis donc pas ton interprétation comme "réaliste". Navré. Sinon, sur le principe de la gestion de la crise et de l'éventuelle saturation des centres de soins : j'étais en réunion, la semaine dernière, avec deux responsables du 15 de mon département - pour un tout autre sujet. J'ai appris qu'ils ré-étudiaient les options envisagées au moment du SRAS (assez comparable) et que, si le nombre de cas prenait de l'ampleur (au delà d'un certain seuil non précisé), alors tout était prêt pour monter des "hopitaux de campagne", sur plusieurs parking et esplanades de centre-villes. Les cas de CoViD et apparentés y seraient regroupés, libérant les centres hospitaliers de cette charge et leur permettant de se concentrer sur leur activité classique, tout en réservant une petite partie de leurs locaux - et personnel - à la gestion des poly-pathologies (CoViD + accident de la route par exemple). Par ailleurs, le conseil constitutionnel aurait été saisi de questions pour déterminer, en cas de situation d'exception sur le nombre de cas et la contagion, quelles restrictions de libertés resteraient constitutionnelles. A t'on le droit d'interdire les gens de sortir de chez eux, de limiter leur circulation, etc. Après, tous semblent d'accord pour dire que la solution drastique n'a pas été appliquée, et que c'est peut être dommage. Appliquer une quatorzaine généralisée mettait, certes, le pays à l'arrêt pendant 2 semaines, mais permettait, ensuite, de ne se concentrer - avec dépistage - que sur les nouveaux arrivants ou les personnes en mobilité avec l'étranger et les zones infectées - quitte à y appliquer aussi un confinement. Ils comparaient l'idée d'une quatorzaine généralisée avec une amputation préventive d'un membre en cas de gangrène ou d'écrasement. C'est brutal, drastique, peut être excessif, mais cela peut sauver le patient in fine, au prix d'une perte "instantanée". Bon ... après, en membre de professions de santé, eux pèsent le problème en termes de "bénéfice / risque" sur le plan sanitaire. S'ils envisagent les conséquences économiques, ils n'en ont certainement pas une vue globale et complète.
    4 points
  7. Tout fout l'camp ! Le salon du survivalisme n'aura pas résisté au coronavirus
    3 points
  8. La haine... en voilà un ciment plus solide et plus sain !
    3 points
  9. https://www.forecastinternational.com/archive/disp_old_pdf.cfm?ARC_ID=1169 https://strangernn.livejournal.com/612025.html
    3 points
  10. Nous n’avons pas les mêmes consignes en prépa accostage , sur la notre l’ancre l'étrave est à son poste ; même pas peur ! Alors que sur les T45 , l’entrée à Portsmouth s’effectue pioche d’étrave en « A’cockbill » ;-) presque péneau quoi ! « Note. When ships are operating tugs close to berth, it is at the CO’s discretion when to have the anchors fully A’cockbill. As soon » c’est écrit la dedans https://www.amphion.ca/wp-content/uploads/2019/02/br-67-admiralty-manual-of-seamanship-1995-05-01.pdf
    3 points
  11. Oui vite un coupable sur qui on puisse se défouler. Il faudrait pas trop se poser de questions.
    3 points
  12. Ces bataillons ont surtout été utilisés dans les Indes néerlandaises un ou deux seulement de mémoire avaient la qualif' parachutiste leur valeur militaire et leurs effectifs diminuent rapidement à partir de 1942
    3 points
  13. Oui, je remets la vidéo. Il se pourrait même que le simulateur soit plus facile que l'avion...
    3 points
  14. Oui, le F-400 Squall, avec deux réacteurs F388 fabriqués sous licence par P&W et un système de guerre électronique intégré Special Power-Economic Combat Total Reflection Avoidance.
    3 points
  15. Ben faut comprendre, aussi. Le mépris de couleur ça se porte beaucoup moins bien aujourd'hui. Le mépris antisémite idem. Et le mépris du beau sexe itou. Il faut bien se rabattre sur quelque chose, non ?
    2 points
  16. Il n'y a pas encore de l'évidence scientifique montrant que les guéris sont immunisés, il y a déjà de cas de ré-infection. En revanche, le plasma des gens guéris permet de soigner, apparemment. Henri K.
    2 points
  17. FL20 fut la dernière des tourelles oscillantes, je suppose que les problèmes d'étanchéité avaient été résolus.
    2 points
  18. https://nationalinterest.org/blog/buzz/f-35-cant-take-heat-inside-jets-big-afterburner-problems-131102 Traduction Cependant, les documents obtenus par Defense News ont rapporté que la chaleur de l'échappement de la postcombustion a provoqué des "bulles et des cloques" dans les matériaux absorbant les radars (RAM) du F-35B, ainsi que dans les surfaces horizontales de la queue et de la flèche. Les dommages causés par la chaleur ont également "compromis l'intégrité structurelle" de la queue horizontale et de la poutre d'un F-35C. Des capteurs sensibles enfouis dans la peau des surfaces arrière de la queue auraient également pu être endommagés. Depuis l'incident, les Marines ont mis en place une politique exigeant des pilotes de F-35B de ne pas engager les postcombustions pendant plus de quatre-vingts secondes cumulées à Mach 1,3, ou quarante secondes à Mach 1,4. Les pilotes de F-35C de la Marine ont cinquante secondes à Mach 1.3 pour se rationner. Pour "réinitialiser" la capacité de postcombustion, ils doivent ensuite laisser trois minutes de vol sans postcombustion pour que la queue se refroidisse afin d'éviter les dommages. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
    2 points
  19. https://web.archive.org/web/20100801043341/http://www.jsf.mil/contact/con_faqs.htm
    2 points
  20. Pas un journaliste. Un pseudo-expert d'un pseudo think-tank qui raconte beaucoup de bêtises surtout sur le matos français. Une sorte de Jon Lake télégénique et encravaté si tu veux. Et affublé d'un titre plus ronflant que simple journaliste.
    2 points
  21. "attendre et voir" c'est justement ce qu'ont fait nos gouvernants.. au final ils n'ont pas su anticiper suffisamment. Les chinois ont commis des erreurs au début en niant le problème mais ça na pas duré; aussitôt décidé l'épicentre de l'épidémie a été "bouclé de chez bouclé".
    2 points
  22. Ce n'est pas encore comparable le confinement chinois et celui en Italie. Le confinement en Chine est un confinement strict, cela ne se limite pas uniquement à E/S de la ville mais ça descend au niveau de la résidence ou quartier résidentiel, avec une traçabilité en ligne (chaque personne entrée ou sortie d'une zone est scannée et tracée sur une plateforme centralisée) et un quota de sortie imposé. La chaîne logistique est mobilisée pour que les civils ne manquent quant même de rien, avec des moyens de livraison adaptés. Pour le moment le confinement italien est encore limité à E/S de la ville, après dans la ville les gens font plus ou moins ce qu'ils veulent, sans conscience partagée de devoir prendre des précautions (masque...etc). Si ça continue, la contamination croisée au sein de chaque ville confinée sera élevée. Je ne suis pas expert je tiens à préciser. Henri K.
    2 points
  23. Oui mais le Bangladesh achète chinois et russe, a dépensé pas mal récemment dans une marine plus que potable sur le papier et n'a pas d'argent à immoler dans six avions next-gen quand il a besoin de cinquante avions low-cost.
    2 points
  24. Au Mali, un groupe djihadiste accepte de négocier à condition que l’armée française s’en aille Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a répondu à la main tendue par le président Ibrahim Boubacar Keïta. https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/03/10/au-mali-un-groupe-djihadiste-accepte-de-negocier-a-condition-que-l-armee-francaise-s-en-aille_6032496_3212.html Un mois après la proposition faite par le président malien, lors d’un entretien à France 24 et Radio France internationale (RFI), de dialoguer avec les leaders des groupes armés terroristes au Sahel, Ibrahim Boubacar Keïta a reçu une première réponse. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), principale alliance djihadiste de la zone, a accepté, dimanche 8 mars, par le biais d’un communiqué de son agence Az-Zallaqa, le principe d’un dialogue… à condition que les soldats français de « Barkhane » et les casques bleus de la Minusma quittent le Mali. Une exigence très certainement irréalisable au vu de la précarité sécuritaire dans laquelle elle placerait les populations. .... l’accord en Afghanistan a donné des idées aux Islamistes du Sahel ... si Trump était notre président ; les Islamistes pourraient y croire sérieusement !
    2 points
  25. Il me semble que les USA ont beaucoup "copié sur les japonais. Je crois me souvenir que les SEABEES sont calqués sur le génie naval nippon. Les Rikujo Butai: garde des installations, PM, , génie naval, transmissions, etc existaient depuis longtemps. A partir de 1928 la marine impériale forme les Tokubetsu Rikusentai (forces spéciales navales de débarquement) jusqu'à 21 "bataillons" de 650 hommes durant la guerre (1200 au début) Ces forces étaient également parachutistes. Ils furent engagés sur la Guerre de Chine (début Shangai 1932) A cette époque les US Marines ne sont pas très nombreux (~15 000) et remplissent surtout un rôle de garde des arsenaux et de compagnies de débarquement sur les navires de ligne. Avec un peu d'expérience des interventions en Amérique Latine (guerre des bananes) et le souvenir plus ou moins lointain des combats de juin 1918 (Bois Belleau)
    2 points
  26. Comme il n'y a pas d'avion anglais dans l'article, c'est moins pire de d'habitude .....
    2 points
  27. Concernant notre sujet « armes miracles et foireuses (parfois les mêmes) du troisième Reich », un complément, non militaire, mais se rapportant à ce sujet semble intéressant à être posé, à savoir l’aspect économique appliqué par l’Etat Nazi. Un second point est que les américains ont libérés la France, ce qui vrai, et l’armée américaine et ses militaires en ont payés le prix Pour le Président Roosevelt, il fallait « abattre » le Nazisme en passant directement par le chemin le plus court - en cela partagé par le général Eisenhower - c'est-à-dire par la France (et au départ par le Pas de Calais). I° - Nous savons maintenant avec l’ouverture d’archives officielles américaines et britanniques sur ces périodes, que les courriers échangés entre le Président Américain Roosevelt et Sir Winston Churchill qui fut Premier Lord de l’Amirauté Britannique, indiquaient que ces deux hommes politiques avaient décidés de combattre le régime nazi pour deux raisons essentielles dès cette époque. Se rapporter aux ouvrages de J.F.C Fuller. Ses ouvrages sont nombreux (et de lecture facile) et considérés comme source des plus fiables. Sources = § La conduite de la guerre de 1789 à nos jours (Editions Histoire Payot 1963 et réédité) § Les batailles décisives du monde occidental (Volume I, II, III) Collection Stratégie Berger-Levrault1981 Le fait que Hitler avait imposé en 1933 les règles économiques suivantes (qui permirent de passer de 6 millions à 1 million de chômeurs dans le pays en 2 ans du fait également de grands travaux et du réarmement de l’Allemagne en contradiction du Traité de Versailles = § De refuser les emprunts étrangers avec intérêts, § De fonder la valeur de la monnaie Allemande sur la production et non sur l’or, § D’obtenir des marchandises d’importation par l’échange direct – le troc – et de financer les exportations si nécessaire, § De mettre fin à ce que appelait « la liberté des changes », c’est dire de jouer sur les monnaies et de faire passer des fortunes privées d’un pays à l’autre en fonction de la situation politique, § De fabriquer de l’argent au lieu de s’endetter en faisant des emprunts, quand on disposait de la main d’œuvre et de matières premières, § De créer un «espace vital à l’est » ou « Lebensraum » avec extermination des populations dites « inutile ». .Comme le mécanisme de la finance internationale reposait sur les prêts avec intérêts consentis aux nations en détresse économique, les décisions d’Hitler la vouaient à la ruine. Si on laissait faire, d’autres nations suivraient probablement son exemple, et quand tous les gouvernements ne possédant pas d’or échangeraient directement leurs marchandise, non seulement les emprunts cesseraient mais l’or perdrait son pouvoir et sa raison d’être, et les préteurs d’argent devraient fermer boutiques. II° - Cette menace financière faisait courir un grand risque tant aux Etats-Unis qu’en Grande-Bretagne. La crainte des investissements et le sort des entreprises Anglo-américaines en Allemagne du fait de la politique économique de Hitler fut grande, bien que, par la suite, lesdites entreprises (Dupont de Nemours, ITT, Général Motors, Ford, IBM, Etc.) ne furent jamais bombardées par les alliés durant la guerre en Allemagne, ni inquiétés après le conflit au même titre qu’un groupe financier et sidérurgique appartenant au grand père de l’ex-président Bush. IBM (ou International Business Machines) qui conçus et exporta les premiers ordinateurs à cartes perforées grâces auxquelles le système nazi géra tous le système ferroviaire de déportation des camps entre autres. Nombre d’accords tacites existant entre les grandes entreprises américaines et les nazis. Source = IBM et L’Holocauste - Par Edwin Black - Editions Robert Laffont 2001. III° - De 1933 à 1936, Hitler avait réduit le nombre de chômeurs de 6 à 1 millions. Pour les américains, la parole vint de Samuel Untermeyer, un riche mandataire de New-York lança « la guerre sainte » au National-socialisme et demanda le « boycott des marchandises et des transports Allemand ». En 1934, Cordell Hull, secrétaire d’Etat Américain (équivalent de ministre des affaires étrangères) lors de la signature du traité commercial international, exigea que nulle entrave ne fût appliquée par le contrôle des changes, les monopoles gouvernementaux et le système de troc. Pour Sir Winston Churchill – Premier Ministre Britannique - qui s’est confié au général américain Robert E.Wood = « L’Allemagne devient trop forte, il nous faudrait l’écraser » Il est bon de rappeler que la politique étrangère Britannique à toujours jouée sur les Etats Nations pour assurer ses intérêts et sa suprématie en divisant ses principaux concurrents dans les domaines politique, économique et militaire. Puis vint 1937 avec une nouvelle crise économique avec l’approche de l’élection Présidentielle américaine et le discourt du Président Roosevelt sur la « quarantaine internationale des agresseurs » en parlant de l’Allemagne et du Japon. IV° - Ce ne fut donc pas le génocide juif en tant que tel, connu à cette époque par le Vatican, qui fut le but de l’intervention en guerre de l’Empire Britannique et de l’Amérique ou même le coté moral, mais c’était d’abattre le régime nazi pour le coté économique particulièrement dangereux qu’il représentait pour ces deux puissances, sans compter, bien sur, les germes que représentait le nazisme avec les premiers camps de concentrations, la main mise sur l’Etat de la Tchécoslovaquie, de l’annexion de l’Autriche, et Hitler lui-même, avec son attitude belliqueuse rendant la guerre inévitable, tel la le Danemark, la Norvège, les Balkans, la Pologne, la France et la bataille d’Angleterre, puis l’URSS. Et comme le voulait ledit régime nazi de son fait, c'était la guerre totale en particulier pour « son espace vital à l’est » ou « Lebensraum », tout était prêt pour un nouveau conflit mondial. Le Président Roosevelt qui avait fait promesse électorale de ne pas intervenir dans les futurs conflits, mais qui recherchait tous les prétextes pour intervenir (loi pré-bail, escorte des convois de cargos américains dans l’Atlantique, occupation de l’Islande, etc.) tant avec l’Allemagne qu’avec le Japon, fut exaucé, car ce fut l’Allemagne qui déclara la guerre (avec l’Italie) aux USA, suite au Japon le 6 décembre 1941 attaquant Pearl Harbour (un dimanche) mettant en marche une puissance économique majeure. V° - Le but de la guerre d’anéantissement de l’Allemagne nazi contre l’Union Soviétique fut la guerre économique justifiée par Hitler pour le blé d’Ukraine, les industries du bassin du Donets et le pétrole du Caucase nécessaire à l’Allemagne. A ce titre, Hitler avait décidé et planifié l’anéantissement de plusieurs millions (30 millions pour être exacte !) de citoyens Soviétiques, des populations Slaves, juives et tziganes au fait de personnes inutiles à « entretenir » ! C'était donc la guerre totale en particulier pour «l’espace vital à l’est » ou « Lebensraum ». (Option citée lors du procès de Nuremberg relatant les propos d’Hitler du 16 aout 1941 lors d’une conférence d’Etat-major relative à la guerre à l’Est et des règles à appliquer aux populations). VI° - Le Président Roosevelt était un anticolonialiste convaincu. Il avait décidé de mettre fin à la possession et à l’indépendance de tous les pays des colonies Française et Britannique Pour la France, l’Italie, et bien d’autres pays, il était prévu une monnaie d’occupation sous un régime militaire (l’AMGOT ou gouvernement militaire allié des territoires occupés, en Anglais Allied Military Government of Occupied Territories ) Le chef de la France Libre d’abord, les pays concernés, puis le décès du Président Roosevelt et le début de la guerre froide ont mis fin à cette volonté. VII° - Une guerre mondiale et totale de 55 millions de morts (estimation) dont 21 millions (estimé) de morts en Union Soviétique (13,6 millions de civils et 7,7 millions de militaires), de 6,4 millions de Polonais essentiellement des civils et de 7 millions d’Allemands (3 ,8 millions de civils et 3,3 millions de militaires) ! Avec pour corolaire, une Europe coupée en deux, un nouvel Etat totalitaire et la ruine présente partout hors États-Unis. Reste bien entendu - outre les morts - les sacrifices, les dévouements et les « larmes et le sang » suivant l’expression de Sir Winston Churchill. Les champs de bataille de Normandie, ces cimetières, nous le rappellent avec le débarquement des Alliés. Janmary
    2 points
  28. L’Arsenal a changé mais les diverses servitudes quai doivent alors avoir encore du potentiel , CECI DIT ....
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  29. @Fusilier @Janmary Je pensais que du point de vue des capacités navale amphibie le Japon avait des limites de qualitatif, mais certains navires étaient pas mal fichu. D'ailleurs soit dit au passage, il très sympa se lien Twitter.
    2 points
  30. Pour répondre à la question du sujet de la résilience, on va avoir la réponse, grandeur nature, dans quelques semaines. Voici le scénario : 1/ Si la Chine décide de lancer une attaque bactériologique via la route de la soie au 1er janvier d'un année future 2/ Elle aura maîtrisé le risque en 1 mois en nettoyant son territoire (ou la zone d'épandage du virus comme par exemple Wuhan) qui aura servi de tremplin à la diffusion du virus, soit fin janvier ; elle reprendra sa production industrielle/ son armée sera en forme prête à entrer en action (mais elle n'en a pas besoin vu l'immobilisation totale du camp adverse) 3/ Le monde occidental, sans aucune résilience, à part la propagande diffusée sur les ondes radio et télé, se mettra en quarantaine, malade et pour limiter la diffusion et la saturation de ses hôpitaux, commencera à manquer de tous les moyens de lutte médicale et subira de lourdes pertes humaines et économiques deux mois après, soit début mars : les européens seront divisés même sur la répartition des maigres stocks de masques et de tenues pour les personnels soignants (c'est le cas actuellement) et ne seront pas d'accord sur la coordination des mesures de soutien à l'économie 4/ Au bout de 3 mois les systèmes économiques européens seront en crise et le prix des actifs chutera à un très faible niveau de valorisation ; les chinois rachèteront les actifs industriels stratégiques en lançant leurs capitaux sur les entreprises européennes affaiblies par la crise; 5/ Au bout de 4 mois les "occidentaux", dont les hôpitaux, les parlements et les gouvernements seront contaminés, privés de stocks du fait de l'interruption des routes du commerce, supplieront la Chine de leur donner du riz, de l'équipement médical et des médicaments et signeront l'armistice et une offre de financement contre une assistance "humanitaire" Avec la démonstration en cours sur notre niveau de résilience face à "une simple grippe" on peut arrêter de développer des SNLE, des M51 et des Rafale… et acheter des masques, du doliprane et des sacs en plastique. Ou alors il faut tirer très vite les conséquences de la pandémie qui nous arrive pour le futur parce que l'étalage des vulnérabilités en cours va donner beaucoup d'idées à beaucoup de monde : on vient de baisser le ticket d'entrée dans le cercle des superpuissances avec l'arme biologique.
    2 points
  31. Sauf que Schengen, présenté comme Sacro-Saint par ses détracteurs, comporte moult exceptions qui permettent d'assurer des contrôles poussés aux frontières lorsque des causes de justification sont réunies. Ce qui est le cas ici. La santé est au passage un objectif justifiant la restriction des quatre libertés, y compris de la libre circulation des biens (article 36 TFUE).
    2 points
  32. Les vitesses indiquées n'ont pas de contrainte de durée car trop trop usantes/stressantes pour la propulsion. Les communiqués indiquent généralement les vitesses pouvant être tenues sans limite de durée. Enfin... avec une carène propre, une mer belle, et des conditions de déplacement (poids) données. Bref, c'est un ordre de grandeur et pas toujours ce qui pourra être atteint en pratique. Ce qui serait stressant pour le navire permettrait de gagner... un demi-noeud (5-10% d'efforts mécaniques), au prix d'une mise au rebut du navire? Peut être que tactiquement cela pourrait avoir un sens, mais pas pour des transits. Par contre, en effet, l'argument de la consommation en combustible joue. Passer de 20 à 25nds consomme (généralement) deux fois plus de combustible. Ainsi que l'état de la mer. Ainsi que le niveau d'entraînement collectif (parfois il vaut mieux perdre un jour pour avoir bien rodé ses procédure mises en place dans la force) ou individuel (ça ne fera jamais de mal d'avoir des équipages mieux entraînés à agir et réagir). Et enfin, il y a la manœuvre opérative. La surprise, l'axe de l'attaque. Un peu de temps perdu permet une bonne dilution du groupe naval et met la pression sur l'adversaire qui doit être prêt sans certitudes. Donc la fatigue nerveuse du défenseur commence.
    2 points
  33. Intéressant point des unités des Troupes de Marine projetée en opex et MCD. On notera que dans l'environnement ( pouvant renforcer Barkhane ) et sur l'opération Barkhane pour le 21ème RIMa on a des éléments pour Barkhane au Tchad via sa 1ère Cie, un détachement de la 3ème Cie au Gabon, au Mali la 3ème Cie + un detachement de la CEA , et en RCI le Chef de Corps +1 EM, la CCL et la 4ème Cie. Ça donne une certaine cohérence pour regrouper si besoin au Mali tout les éléments du 21ème RIMa en sachant que de la même brigade ( 6ème BLB) la composante sur VBCI au Mali appartient au 2ème REI, idem pour le 1er REC au niveau cavalerie ( AMX10 RCR et surtout VBL, avec quasiment 4 escadron de combat sur 5 ), le 1er REG et le détachement du 3ème RAMa qui sert les pièces Caesar et 120 mm. Sinon côté USA concernant le Sahel : https://www.lepoint.fr/afrique/l-armee-americaine-reconsidere-t-elle-sa-strategie-dans-le-sahel-09-03-2020-2366343_3826.php
    2 points
  34. "Syrie: le président turc demande le «soutien concret» de l'Otan" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/syrie-le-president-turc-demande-le-soutien-concret-de-l-otan-20200309 «Nous attendons un soutien concret de la part de tous nos alliés», a lancé le dirigeant après une rencontre avec le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. «L'Otan est dans un processus critique dans lequel elle doit clairement montrer sa solidarité d'alliance» avec la Turquie, a ajouté M. Erdogan. Ankara souhaite que l'Otan applique pleinement ses décisions prises entre 2012 et 2015 de soutenir la défense aérienne turque, a-t-il expliqué. La visite de M. Erdogan dans la capitale de l'UE intervient après sa décision d'ouvrir les frontières turques au passage des migrants et des réfugiés qui se trouvent sur son territoire, pour forcer les pays européens à «apporter leur soutien aux solutions politiques et humanitaires turques en Syrie».
    2 points
  35. Donc la solution c'était de faire un body count plus élevé et s'immiscer encore plus et de façon plus brutale et envahissante dans leurs affaires? Des fois je me demande comment les gens arrivent à s'aveugler à ce point.
    2 points
  36. Ah oui Dassault rachète Airbus Defence and Space vire 5000 personnes en Allemagne et les remplace par 1000 personnes de chez Dassault. Pas mal comme plan pour retrouver de la rentabilité.
    2 points
  37. Il y a déjà eu débat là dessus. Les deux armes n'ont absolument pas la même destination. La B61 est une arme contrôlée par l'OTAN. Elle ne peut être activée qu'avec le double accord des Allemands qui la transportent, et des US à qui elles appartiennent. L'ASMPA "serait" (faut définir déjà si nous même accepterions de vendre une telle arme) une arme dont le contrôle dépendrait uniquement du pays possesseur, éventuellement co-détenu avec la France, mais dans tous les cas, l'OTAN se retrouve dans une situation annexe. Rien que par ce fait, posséder une B61 ou un ASMPA, pour un effet militaire donné, change complètement la donne au niveau politique et géopolitique. Militairement parlant, une B61 apparait certes dans l'inventaire Otanien comme une arme aussi bien tactique que stratégique, mais de par sa conception, sa portée est limitée à son porteur. Dans le cas de l'ASMP, qui n'est PAS une arme tactique mais uniquement Pré-stratégique (dans notre conception à nous) on est dans une gamme de réponse supérieure, du fait de sa portée. Il y a un choix à faire de la part des allemands. Soit ils définissent le choix de l'emport de la bombe H de l'OTAN comme un prérequis, soit non. A partir de là plusieurs réponses pourront se mettre en concurrence. Mais on ne peut opposer ces deux munitions. Au mieux l'une est une alternative à l'autre, mais pas militairement; il s'agit d'une alternative politique.
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  38. https://www.challenges.fr/monde/la-turquie-se-comporte-comme-un-etat-voyou_701586 A la frontière syrienne comme à la frontière grecque, le président Erdogan se sert des migrants pour arriver à ses fins. Décryptage de l’expert Marc Pierini. Marc Pierini, chercheur associé à la Fondation Carnegie Europe, ancien ambas­sa­deur de l'Union européenne à Damas et à Ankara, est un spécialiste de la Turquie. Il décrypte les dessous du conflit militaire entre les deux pays, et les relations troubles avec la Russie, meilleur soutien du régime de Bachar Al-Assad. Challenges - Après l’affrontement entre la Turquie et la Syrie à Idlib, début mars, l’alliance entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan a-t-elle volé en éclats ? Marc Pierini - Les accords de Sotchi signés par les présidents russe et turc il y a plus d’un an étaient biaisés dès le départ. Mais ni l’un ni l’autre n’ont mesuré les réactions à leurs initiatives militaires. L’attaque de la Turquie sur la ville de Saraqeb, en Syrie, a provoqué une réaction très vive. Les avions syriens et russes ont riposté en bombardant un bataillon turc, ce qui a causé la mort d’au moins 33 soldats. L’espace aérien syrien a ensuite été fermé pour empêcher la Turquie d’évacuer ses blessés par hélicoptère et augmenter l’impact de l’attaque. Mais des deux côtés, on ne s’accuse pas : Ankara ne parle pas de la responsabilité russe. Pour le moment, c’est à qui tordra le bras de l’autre. Quels sont leurs objectifs ? La stratégie russe demeure de laisser à Bachar Al-Assad le contrôle des routes qui se croisent à Saraqeb. Mais un accord pourrait garantir à la Turquie une bande de territoire pour gérer l’urgence humanitaire. Ankara, qui a déjà accueilli 3,6 millions de réfugiés syriens, est en effet dans une posture humanitaire : la vingtaine de camps de réfugiés qui s’étalent au nord d’Idlib sont collés au mur turc édifié pour empêcher de nouvelles entrées. Tout ceci relève aussi de la politique intérieure : le président Erdogan est persuadé d’avoir perdu les dernières élections municipales, en juin 2019, à cause des réfugiés syriens. Il veut donc « une zone de sécurité ». Et cela, c’est avec la Russie qu’il doit le négocier. L’Union européenne a les capacités de mener une opération humanitaire transfrontalière d’envergure. Si l’Europe saisit l’opportunité, elle peut retrouver là un levier. Une autre crise se développe à la frontière grecque, où Erdogan a décidé d’envoyer des migrants pour forcer le passage… Ce qui se passe est un outrage à l’Union europénne et une manipulation des migrants – beaucoup ne sont d’ailleurs pas Syriens –, à qui on a dit que la frontière était ouverte. C’est un désastre créé par la Turquie et un piège médiatique extraordinaire de la part d’Erdogan. On ne voit que la police grecque, des barbelés et des gaz lacrymogènes. On retrouve la stratégie disruptive d’Erdogan : plus on fait de dégâts, plus on est visible. La carte publiée par la chaîne étatique TRT avec les routes migratoires, c’est la méthode de l’Etat-voyou. Rechercher la conciliation avec Erdogan n’apporte rien pour le moment. L’Europe n’est-elle pas responsable d’avoir sous-traité le problème ? Les accords migratoires de 2016 signés avec la Turquie ont été le pire épisode d’une diplomatie de bazar, un ersatz de politique étrangère européenne. Depuis lors, l’état de droit s’est détérioré en Turquie. On voit aussi que l’option humaniste d’Angela Merkel, en 2015, lui a coûté politiquement. Jusqu’alors, elle a été très accommodante avec Erdogan alors qu’à Ankara, cette attitude est perçue comme une faiblesse. L’Europe n’a jamais voulu se projeter politiquement, donc elle paye aujourd’hui ce refus, mais elle dispose des outils militaires et civils pour le faire. Elle doit retrouver un langage de puissance. Il faut combiner la fermeté et la solidarité envers les Etats-membres, avec les principes humanitaires. Le passage est étroit.
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  39. C'est ce qu'on appelle des signes de radicalisation.
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  40. Toujours étonnants les artilleurs d'Afrique, ils fêtent Noël le 10 Mars .... Clairon
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  41. On a dit "voler", pas "atterrir". C'est dans le PowerPoint.
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  42. C'est 6% des cas détectés qui ont besoin de soins intensifs, et 20% au total qui ont besoin d'hospitalisation. Selon ce médecin, la France compte 5 500 lits dans 400 services de réanimation. Ces lits sont en fait déjà en tension par rapport aux besoins. D'autre part, en cas de syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA) une personne reste généralement au moins trois semaines en réanimation. - Si on suppose que 10% des 5 500 lits en soins intensifs peuvent être attribués aux malades du coronavirus sans priver de soins d'autres malades qui en ont besoin, le nombre de cas actifs (patient ni guéri ni décédé) en France en même temps ne devrait pas dépasser 5 500 * 10% / 6% soit environ 9 200. Le 9 mars au soir, les cas actifs en France étaient 1 370. Compte tenu d'une augmentation moyenne de +33% chaque jour la semaine passée, si l'augmentation se poursuit au même rythme il faudra 7 jours pour que la capacité en soins intensifs de la France soit dépassée par l'épidémie de Covid-19 et que des choix commencent à devenir nécessaires entre qui soigner et qui laisser sans soins adéquats, soit le 16 mars - Si on suppose que 30% des 5 500 lits en soins intensifs peuvent être attribués aux malades du coronavirus sans priver de soins d'autres personnes, le moment où il deviendra nécessaire de rationner les soins et de décider qui doit rester sans sera décalé au 20 mars On peut faire des calculs pour d'autres pourcentages de disponibilité des lits. Mais s'ils sont déjà "en tension", j'ai du mal à imaginer que le pourcentage puisse être bien au-delà de 30%. A noter que les calculs ci-dessus supposent que la progression du virus reste similaire en France à ce qu'elle a été en Italie huit jours plus tôt, comme c'est le cas jusqu'ici. Cette hypothèse dépend évidemment de la politique de lutte qui sera choisie par le gouvernement. Si le pays faisait le même choix que l'Italie, mais plus tôt, la situation pourrait être meilleure. S'il faisait ce choix plus tard, elle pourrait être pire. Concernant le rythme de progression à 33% quotidiennement, voici la mise à jour de la projection que j'avais établie au 5 mars, tenant compte de l'évolution réelle du nombre de cas détectés en France les quatre jours suivants. Je rappelle que la courbe verte "Italie" représentait une projection pessimiste, la courbe orange "Chine" une projection optimiste quand au rythme d'augmentation journalier. A ce stade, on semble être plutôt sur l'option "pessimiste"
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  43. Dans je ne sais plus quel livre, des Mirage 2000-5 se frottaient à des F-16, il était dit que le point était donné au premier tireur. Au debriefing loin de l'adversaire une équipe MBDA (Matra ?) analysait les données pour valider le tir. L'autre ignorait ce qui était décidé, il me semble. Je me suis toujours demandé quelle place était accordée aux leurres et manœuvres d'évasion. Et finalement si j'avais bien compris, l'accent était mis sur tout le préalable de l'engagement mais pas du tout sur ce qu'il se passait en cas d'échec des missiles. Cela m'a toujours dérouté parce que si le monde s'arrête au premier tir... Bref, les règles dont je parle, que j'ai pu ne pas comprendre, ne sont peut-être pas toujours les mêmes. De là à dire que les différents protagonistes n'en sortent pas avec les mêmes conclusions...
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  44. Pour répondre à une question posée plus haut le dernier F16 a été livré à l’USAF en 2005 mais ce n’est pas représentatif, l’immense majorité des F16 en service a été livrée entre la fin des années 80 et 1995, les F15C datent principalement de la première moitié des 80’, les F15E de la deuxième moitié des 80’ pour la plupart. Au final la moyenne d’âge de ces flottes est dans les 30 ans et +. Et davantage encore pour les A10. Mais à la différence de ce qui s’est passé en Russie (voire en France) l’USAF a toujours bichonné ses vieux coucous et on n’arrive à peine à compter les programmes de MAJ, ils sont donc encore au top ou presque.
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  45. Pour le Mirage III, je pense aussi que mettre un radar et un système d’arme américain n’était pas une bonne idée. Par contre d’autres modifications étaient pertinentes. Renforcer la cellule et le train d’atterrissage de façon à mieux résister aux chocs imposés par les pistes courtes des aérodromes de montagne, doter l’appareil d’un train d’atterrissage avant extensible de façon à entrer dans les cavernes, doté l’appareil de points de hissage de façon à pouvoir le déplacer dans les cavernes, équiper l’avion avec des JATO et acheter quelques missiles AS30 me semblent être des décisions assez judicieuses. Un total de 61 appareils a été acquis : 1 Mirage IIIC pour les essais, 4 Mirage IIIBS pour la formation, 36 Mirage IIIS pour l’interception, 18 Mirage IIIRS pour la reconnaissance et 2 Mirage IIIDS (ses derniers sont acquis dans les années 80 pour remplacer des biplaces accidentés). Le premier F-5E à volé aux USA en 1972 (ne pas confondre le F-5A et le le F-5 E qui n’a pas les mêmes dimensions, dont la forme des ailes est modifiées, qui est plus puissant etc…). Le F-5 E était relativement moderne en 1980. J’ai dit qu’il était plutôt bon dans les années 80 et un peu dépassé à partir des années 90. Je pense que nous n’arriverons pas à nous mettre d’accord sur ce sujet mais ce n’est pas grave. Pour le F-18, le chiffre de 150 millions par appareil me semble étonnant. Le 17 juin 1992, l’assemblée fédéral a voté un crédit d’engagement de 3,495 milliards de francs suisse pour l’acquisition de 34 avions. Cela comprenait 26 F-18C et 8 F-18D, la munition du canon, des missiles AMRAAM (nombre non divulgué), 50’ooo poste de matériel de rechange et de matériel pour la préparation au sol, un simulateur de vol, des simulateurs de maintenance, des équipements pour l’entretien des logiciels, des réservoirs de carburant, des pylônes pour missile, des cours de techniques et de maintenance, la documentation et l’assistance technique. Bilan des courses pour cet achat le facture s’est élevée à environ 103 millions par F-18 avec matériel et munition compris, pas 150 ! Sources : Le F/A-18 suisse de René Hug et Arc info Petite remarque : Il ‘y a aucun militaire dans ma famille. Pour ma part, j’étais simple citoyen soldat milicien dans l’infanterie (je n’ai pas beaucoup aimé l’école de recrue et encore moins les cours de répet.).
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  46. Oui mais c'est beaucoup exagéré l'impact du coût des munitions: Par exemple pour la guerre du Kargil les Indiens avaient des Mirage 2000 qui sont considéré comme ayant eu un impact décisif grâce à leur capacité de tirer des bombes guidées en altitude. Pour ce faire les Indiens ont adapté un pod et des bombes Israéliennes en catastrophe alors qu'ils avaient un pod ATLIS et des Bombes Guidées Laser (BGL) Arcole 1,000. Seulement ces bombes étaient considérées comme chères. Mais pour toute la guerre du Kargil ils n'ont tiré que 6 bombes! Je ne suis pas sûr que la modification ait entraîné des économies, par contre depuis la gratitude est partagée par les Français et les Israéliens avec une habilité beaucoup plus grande pour ces derniers dans l'exploitation de la situation.
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  47. Ou ne l'était-il pas autant avant, mais seul l'avènement des médias sociaux et de leur large disponibilité nous a permis de le voir sans possibilité de le nier?
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