Aller au contenu
AIR-DEFENSE.NET

Classement

Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 05/07/2022 dans toutes les zones

  1. Pourtant, les pro russes et les vrais ou pseudo impartiaux, ce n'est pas ce qui manque dans le fil. Prétendre parler de nulle part ou comme un "scientifique", c'est aussi prendre parti; "d'où parles-tu, camarade... " Si tu lis attentivement, tu verras que les discussions autour des sources existent. Miitaryland, par exemple, est clairement sourcé UKR, et il ne s'en cache pas. N'empêche qu'il ne se contente pas des communiqués du ministère, il essaye de croiser avec d'autres sources locales etc... il est très prudent. Je ne sais pas si les russes ont 4 ou 25 doctrines. Nous mêmes, les occidentaux, on ne s'y prend pas de la même manière selon les théâtres et les adversaires, c'est une évidence... On peut toujours ergoter, mais que les combats du saillant du Donbass, soumis à des attaques concentriques, finiraient par s'heurter aux noyaux urbains autour de Severodonetsk, c'était annoncé par les analystes et cités ici même. Que les russes y arrivent aujourd'hui, après plusieurs mois, ce n'est donc pas une surprise. On a droit de considérer ça comme une grande victoire à la gloire des irrésistibles armées russes.... N'empêche qu'ils pédalent dans le semoule depuis plus de 4 mois pour avancer de quelques km et là ils arrivent au point dur sur le plan géographique (évidemment on ne sait rien des défenses et de l'état des UKR, donc on verra) Bien sur, par le Sud, à partir de la Crimée, ils ont pris par surprise les UKR. mais, des que la défense c'est raidie, ça va moins vite... C'est une "très grande armée", la russe, qui combat une "petite armée" qui n'avait pas encore effectué sa mue vers le modèle occidental (en supposant que c'était son objectif) Surtout elle combat, la russe, un peuple en armes, avec toutes les limites d'un peuple en armes, pas assez d'armes, entrainement, etc... Malgré les limites des UKR, elles sont évidentes, les russes ont pris quelques branlées et montré des faiblesses organisationnelles, techniques, voir de doctrine. voila mon point de vue, qui ne prétend pas à une pseudo objectivité.
    20 points
  2. A partir du moment où tu estimes sur deux post que le parti pris Ukrainien biaise toute analyse, que les médias nous intoxiquent , mais en parallèle que l'offensive russe se déroule bien et s'est surtout bien déroulée, selon les objectifs, et avec une violence toute relative, il me semble que ton propos n'est pas moins partial .
    18 points
  3. Bonjour je vous lis depuis quelques temps et je suis étonné du manque de recul sur la méthode russe. Entendons nous bien, ce que vivent les hommes sur le terrain, les morts, c'est quelque chose qui vous empêche de dormir. Mais on est sur un forum militaire or je constate que depuis le début, les sources principales sont ukrainiennes et toutes se plantent systématiquement. Beaucoup manquent de recul sur la guerre d'information aussi. Je trouve qu'il n'y a pas assez de contradictions sur les versions officielles. Je pensais me renseigner ici mais je constate que c'est trop orienté. Il faut du factuel ou des hypothèses multiples Et depuis la guerre, aucune remise en cause, c'est le même fil pour certain. Il y a une guerre médiatique initiale massive. Il faut immédiatement en tenir compte. Les russes communiquent à leur manière mais ils sont dans l'opérationnel, ils communiquent certainement moins. Il ne s'agit pas non plus de reprendre les apprentis stagiaires chez BFM qui se plantent sur tout depuis le début. Il est important de croiser ses sources. J'avais suivi la guerre de Syrie je pense ici même; et à l'époque on avait des intervenants de qualité. Les russes en opérationnel sont une armée redoutable. On parle de l'encerclement raté de Kiev, des percées ukrainiennes, mais personne ne connait réellement les capacités russes, encore mois leur stratégie . On répercute beaucoup je trouve. C'est une armée, qui est en train de prendre la zone la plus riche d’Ukraine en quelques mois. Ils ont de la matière première et des usines, ils peuvent les faire tourner à volonté. Ils ont des leviers pour les semi conducteurs. L'armée russe utilise des elbrus gravés en 90 nm sur un procédé CMOS. C'est suffisant. Et personne ne sait s'ils ont des usines chinoises de support ce dont je doute, je ne pense pas qu'ils aient besoin. La Chine protégera très probablement toute incursion sur le territoire russe, car le risque devient pour eux inacceptable. L'Armée russe, qu'on essaye de discréditer (mais ça fait partie du jeu), est en train de manœuvrer un pays de 55 millions d'habitants, plus grand que la France ou l'Allemagne. L'est de l'Ukraine, c'est quasiment l’Italie. Les infos qui viennent des sources britanniques (think thank et autres jouyeusetés) faut se méfier du genre, l'armée russe va plier dans 5 jours, mais y a certains ici qui n'arrivent pas à se détacher de leurs émotions, c'est pas possible de ne pas tirer le moindre enseignement des infos qui viennent. Toujours garder en tête que la première des guerres et la guerre de l'information mais les vétérans ici le savent bien, certains commentaires reprennent de l'info britannique comme garantie (je n'ai rien contre les britanniques au contraire, mais les liens de leur médias mainstream, à un moment, faut savoir bien tamiser) Moi ce que je vois est que les Russes, n'ont pas une doctrine mais plusieurs (ils ne traitent pas la géorgie comme l'ukraine ni comme le reste), y compris par rapport aux récents conflits et certains ici nous parlent de la ligne Maginot. L'Armée russe est illisible dans son opération actuelle et ça en soit, ceci montre leurs traditions de puissance militaire, ça ne se perd pas. Il ne faut surtout pas sous-estimer la Russie et sa perception du monde. Sur le terrain, ils auraient pu faire plus de dégâts, ils y a de la retenue (certains vont me sauter dessus). Les russes opèrent par points de fixations, puis lâchent. Depuis le début de la guerre, aucun expert de plateau n'arrive à lire la tactique russe. Je dis bien aucun. Les russes ne semblent pas obsédés par les batailles, ni par les zones d'inflexion, ce qui colle partiellement à une partie de leur objectif (briser l'armée ukrainienne) mais on voit des videos circuler qui montrent les russes épargner la retraite des ukrainiens réguliers. Il semble toujours avoir un temps d'avance, les autres commentent. A développer, je lance un premier texte pour voir si ça passe. Je ne vois aucune armée moderne entrer en ukraine, massivement entrainés et soutenue par l'otan faire mieux que la Russie (sans faire pleuvoir des missiles de loin par milliers) Enfin il y a un youtubeur, xavier tyleman (je m'excuse si j'ai mal écrit son nom) mais le gars est à côté de la plaque depuis le début et il sert d'expert de plateau. Bref
    15 points
  4. Il faut le voir pour le croire Ca implique l'ambassadeur ukrainien en Allemagne, Andrej Melnyk. Celui qui est connu pour houspiller, pour aller jusqu'à insulter les responsables politiques allemands pour les inciter à donner plus d'armes plus vite à son pays. Et ça pourrait être un sketch comique du genre le plus grotesque. Du genre le plus incroyable aussi. Et pourtant vrai. Un sketch à faire rouler par terre de rire Vladimir Poutine et tous ses propagandistes... Les réactions de Pologne et d'Israël sont outrées. En Allemagne, on en parle dans les médias. Pas en France. Ni aux Etats-Unis. C'est qu'il ne faut pas desservir la cause, donc l'information ne doit pas être discutée. Car l'ambassadeur ukrainien a expliqué dans un entretien à la radio que le chef fasciste ukrainien Bandera, dont les troupes ont aidé à l'extermination de 800 000 juifs ukrainiens et ont pris l'initiative de l'extermination de 100 000 Polonais de Volhynie, était en fait "une sorte de Robin des Bois", que "non seulement moi mais beaucoup d'Ukrainiens" respectent, et "Robin des Bois non plus ne respectait pas les règles de son époque". Pressé par le présentateur rappelant la participation à l'extermination de 800 000 juifs en Ukraine il répond "Et les preuves ? Où sont les preuves ?". Enfin, lorsque le présentateur lit une instruction de Bandera appelant à l'extermination et signée "Ton Führer Stepan Bandera", Melnyk conclut "Je ne vais pas vous dire que je m'en distancie. C'est tout" La vidéo fait 2'30''. Des sous-titres français sont disponibles. Le lien est ici (la vidéo refuse de se coller pour une raison quelconque) Il ne reste plus qu'une chose à faire pour Zelensky - remplacer en urgence Melnyk par un diplomate respectable, et présenter des excuses aux Israéliens et aux Polonais de l'erreur de casting consistant à choisir un négationniste comme ambassadeur. J'ai déjà écrit que les néofascistes et nostalgiques du fascisme sont 2% en Ukraine - les électeurs des partis fascistes, et c'est aussi la proportion du régiment Azov par rapport à l'ensemble de l'armée ukrainienne. @Wallaby exprimait une inquiétude comme quoi ils pourraient avoir une influence plus grande. Il me semble vraiment important pour l'Ukraine de corriger ce désastre de relations publiques. Quand un agresseur vous envahit en vous accusant faussement d'être nazi, la dernière chose à faire est d'envoyer un nostalgique du nazisme comme ambassadeur dans un pays majeur !!!
    11 points
  5. HS mais je rebondis sur ce point car je connais bien la région et notamment la navigation en mer de Chine. Octobre-Avril: Mousson du Nord Est. Vents forts (force 5 à 7), mer courte et hachée. Bref vraiment pas le moment pour envahir Taïwan. Juillet-Septembre: Saison des typhons. Vents et mer calmes mais avec des dépressions nombreuses. Pas idéal. En gros la bonne fenêtre météo pour envahir Taïwan est assez courte… fin Avril-début Juin… 2 mois par an. Mais c’est aussi le début de la saison des pluies / mousson du Sud Ouest… bref pas idéal pour l’aviation! Pour visualiser, voici l’état moyen de la mer (en mètres): https://tethys-engineering.pnnl.gov/sites/default/files/publications/Yang-2019-China.pdf
    9 points
  6. Je doute très franchement que l'OTAN s'amuserai à envahir la Russie même en cas de disproportion de forces énormes et en l'absence d'arme nucléaire. Envahir la Russie, ne serait-ce que pour des raisons géographiques liées à la taille gigantesque du pays, impliqueraient des centaines de milliers d'hommes, une guerre sans doute longue, des coûts humains et financiers gargantuesques, ect. Et tout ça pour quoi ? Quelle opinion publique occidentale suivrait son gouvernement dans une aventure pareille ? A la rigueur des frappes localisées pourquoi pas, mais imaginer que l'OTAN irait s'amuser à mener une intervention militaire de grand style en Russie si elle en avait la possibilité, c'est se mettre le doigt dans l'œil.
    8 points
  7. Petit récapitulatif sur la situation économique actuelle en Europe, et sur toutes les causes récentes de l'inflation (seulement depuis la crise du covid ~2 ans *). https://www.capital.fr/entreprises-marches/faillites-chute-de-limmobilier-crise-de-leuro-la-hausse-des-taux-pourrait-faire-surgir-de-mauvaises-nouvelles-1440366 Stricto sensus, ça ne parle pas des conséquences de la guerre en Ukraine : Mais c'est un contrepoint pour rappeler que : L'inflation des prix (surtout matières premières) a démarré bien avant la guerre en Ukraine. (covid, disruption des chaînes d'approvisionnement) que les sanctions contre la Russie ne sont probablement pas une composante majoritaire de cette inflation (sauf pour le gaz, voire peut-être le pétrole) (ne pas oublier les peurs et spéculations des marchés financiers... (La destruction des usines produisant le néon, ou les semailles perturbées par la guerre ont peu de rapport avec les sanctions). Et donc que pressurer l'Ukraine à capituler rapidement aux demandes russes (comme suggéré par certains) ne nous ramènera magiquement pas au "monde d'avant" concernant l'inflation. (par contre la hausse des taux, et/ou une nouvelle vague de covid en Chine, elles, peuvent rapidement plafonner l'inflation, en déclenchant une nouvelle récession économique mondiale, avec d'autres conséquences fâcheuses) ----------------------------------------------------------------------------------- * du coup, l'article n'a pas parlé de la guerre commerciale US vs Chine déclenchée par Trump: mais ça avait déjà renchérit les prix à la consommation de plus de 10% : acier, électroménager, électronique, etc. Mais c'est un précédent intéressant à rappeler : L'administration Trump (et désormais le consensus politique des USA) acceptait le surcoût de sanctions économiques pour raisons de sécurité nationale pour : Tenter d'entraver économiquement un rival géopolitique menaçant (la Chine) : c'est plutôt raté/inefficace(sauf pour les semi conducteurs) Réduire les dépendances économiques envers une future menace , même si ça coûte cher de casser et réorganiser les chaînes d'approvisionnement logistique (cf Huawei, et les biens électroniques/informatiques) et au minimum, éviter le piège de l'adage attribué à Lénine: éviter de financer la croissance d'un adversaire. ("Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons" ) Pour les pays baltes et d'Europe centrale, je soutiens que les sanctions procèdent de la même logique (la sécurité nationale qui prend le dessus sur l'économie). Puisque ce sont les suivants sur la liste de Moscou après l'Ukraine (que ce soit pressions + déstabilisation + opérations clandestines, voire invasion (après quelques années pour regénérer l'armée). Donc pour eux, se couper du gaz russe maintenant, ça fait mal et ça coûte cher, mais c'est devancer les futures pressions/chantages russes. Si vous n'êtes pas d'accord avec cette logique, merci de développer : je reviens dans 4h ramasser les copies L'histoire aurait pu être très différente, mais depuis que Vlady a fait son choix, il n'y a plus de retour en arrière possible. Les débats sur comment éviter cette guerre sont désormais à ranger dans les fils Uchronie.
    8 points
  8. Je crois qu'avec toi le niveau va vite remonter ! Il faut vite que tu nous explique cette stratégie géniale consistant à intervenir en Ukraine pour l'empêcher de rejoindre l'OTAN avec pour résultat l'adhésion de la Finlande et de la Suède à cette organisation...
    8 points
  9. Ce qui est amusant c'est que tu considères qu'on ne peut pas être objectif si l'on est plus favorable à l'une des parties de ce conflit. C'est certainement plus difficile, car cela requiert justement de ne pas se voiler la face (et ce forum, bien qu'imparfait, aide justement cela), mais ça n'est pas du tout impossible. Penser ça c'est un parti pris...
    7 points
  10. Les voix bien informées des forums italiens concernant la configuration des FREMM 9 et 10 en construction (remplaçant les frégates vendues à l'Egypte) commencent à avoir quelques confirmations de l'information spécialisée https://www.rid.it/shownews/5054 "Selon des sources du RID, les 2 frégates de type FREMM destinées à remplacer les BIANCHI et SCHERGAT vendues à l'Egypte au sein de la flotte de la Marine nationale auront une configuration hybride. Les 2 unités auront en effet les mêmes capacités ASW que les 4 FREMM ASW en service aujourd'hui : elles seront donc équipées de la suite ASW complète de Thales-TUS qui comprend sonar de coque (BMS), Panoramic Eco Sounder (PES ) et sonar actif-passif (TA/TB) avec rideau tracté arrière (système intégré CAPTAS 4). Cependant, ces 2 navires conserveront la capacité d'artillerie du GP (General Purpose) avec le 127/64 VULCANO vers l'avant au lieu du 76/62 STRALES/DAVIDE de l'ASW "normal"......"
    6 points
  11. chers amis, bien que très rare contributeur, car n'ayant que peu de compétences à faire valoir pour participer aux discussions, je demeure néammoins un lecteur très assidu du Forum... ceci étant dit, j'ai eu hier une pensée amicale pour vous tous, ayant eu l'opportunité de passer plusieurs heures à bord du Forbin pour la "journée des familles". ce n'est pas tous les jours qu'une telle occasion se présente, et il y avait foule à bord, où nous avons été reçus parfaitement et de façon plus qu'amicale! les matafs savent recevoir, outre leur besoin reconnu de faire des phrases! ;-) voici quelques images sans prétentions du Forbin, du Chevalier Paul et autres coques grises que je ne me suis pas privé de spotter, et que j'ai le plaisir de partager avec vous, pour le simple plaisir des yeux! (il est possible que l'ordre des images ressorte quelque peu cahotique avec l'hébergeur...) https://goopics.net/a/3ptmmd9t
    6 points
  12. La balance commerciale allemande passe au rouge pour la première fois depuis 1991. Je le mets ici car j’imagine que l’augmentation des coûts de l’énergie et des matières premières dus à la guerre (voir aux sanctions?!) n’y sont pas étrangers.
    6 points
  13. Pourquoi cette opération militaire ? C'est très logique au final et il y a plein de raisons. Les raisons rationnelles: - La Russie a envahi la Géorgie en 2008 et de facto annexé des territoires. Pour à peu près aucune conséquence en retour - Bis repetita avec la Crimée. Les sanctions de l'époque les plus mémorables ? Un embargo sur la viande qui ferait aujourd'hui doucement rire. Donc aucune conséquence. - S'en suit un conflit dans le Donbass, que Poutine gèle au moment opportun, juste avant la présidentielle US (à l'époque, Clinton avait encore ses chances). Pas impossible que la Russie ait préféré se concentrer sur l'influence des élections américaines, sans insulter l'avenir en ne prenant pas la responsabilité d'un conflit ouvert avec l'Ukraine. Chacun connait les convictions anti-Russe de Clinton, et à l'opposé inverse celles totalement conciliantes de Trump, et de façon ubuesque (l'interview conjointe avec VVP ou il dément devant la pertinence des renseignements de ses services...). On lui sert Minsk II avec la possibilité, si l'accord est appliqué, de neutraliser l'indépendance des provinces de Donetsk/Louhansk. Donc aucune conséquence sérieuse pour ce conflit dont la Russie aura tiré les ficelles du début à la fin. - Les occidentaux sur la période 2010/2020 sont profondément divisés, et étalent leurs états d'âme publiquement et politiquement. Pèle mêle: le Brexit, l'Amérique divisée sur sa scène intérieure comme jamais, avec tentative de coup d'état par un président en exercice, l'OTAN "en état de mort cérébrale", la dynamique d'intégration UE à l'arrêt, la Turquie en soutien à peine cachée de Daesh et qui achèvent de liquider l'héritage Kémaliste pour ériger un modèle de pouvoir basé sur un homme fort plus que sur des institutions (ie le modèle occidental donc). - La Chine qui avance de son coté, certes très prudemment, mais sans rencontrer de résistance sérieuse de la part des US: les archipels artificiels, les coups de force dans les eaux territoriales des pays faibles (Vietnam, Philippines..), reprise en main de HK avec 20/30 ans d'avance sur le plan initial. Et donc sans aucune conséquence. - Le pays est riche et redressé, il a des réserves, l'armée est réformée et entraînée (on le pensait tous au début en tout cas). - La Russie jouit d'une grande influence sur les opinions des occidentaux par ses opérations hybrides (Trump et le Brexit peuvent être en partie mis à son crédit, ce n'est pas rien). Elle exerce une influence considérable en Afrique et en Amérique du Sud, dispose d'une oreille très attentive en Asie. Les raisons émotionnelles ou fallacieuses: - Les occidentaux ont fait leur guerre injustifiée en Libye alors on va aussi s'arroger la notre. Est-ce que nos mauvaises guerre doivent justifier les mauvaises guerres des autres ? - Réunissons les trois Rous' dans Novorossya, c'est un même territoire même si aujourd'hui les frontières disent le contraire. - L'OTAN se rapproche mais on refuse d'admettre qu'on y est pour quoique ce soit et on préfère inverse la relation causale et justifier notre agressivité par cette expansion, plutôt que d'en faire la cause source. - L'Ukraine réarme et le temps nous est compté. La sympathie moyenne de sa population nous échappe depuis la Crimée et la guerre du Donbass. - Les occidentaux sont gays et décadents.... Malgré mon opposition totale à cette guerre, je défends la logique de la décision Russe d'entrer en conflit. Elle est parfaitement compréhensible dans un univers rationnel et émotionnel. A sa place, j'aurais fait la même chose et c'est un peu facile aujourd'hui de dire qu'on tombe des nues, face à un choix qui apparait de moins en moins évident et défendable à mesure que les jours passent. Et se référer à une espèce de motif top secret qui échapperait à tout le monde, c'est faire preuve d'une remarquable double-pensée. Si les Russes n'en pipent mot, c'est qu'à tout le moins, ladite raison me parait assez inavouable. Pour ma part, je pense que la connerie en matière géopolitique est tout aussi souvent la règle que les décisions mûrement réfléchies, qui elles sont des décisions dites mûrement réfléchies parce qu'après coup, on se rend compte qu'elles étaient pertinentes mais que sur le moment on savait très bien qu'on faisait un pari très incertain. Je suis totalement contre cette guerre car elle menace nos intérêts vitaux et en cas de victoire, ce conflit ouvre la dangereuse boite de pandore du retour des guerres de HI comme outils de règlement des contentieux politiques. Alors qu'on avait travaillé (en Europe) à justement ne plus y recourir, ou le moins possible. Moi ça me fait peur et je préfère 100 fois avoir tort en ayant eu une position qui contribuait à la paix et à la défense de nos intérêts que raison en donnant du crédit à la violence Russe, qui finira par nous atteindre. Ca ne m'empêche pas d'admettre qu'en logique Poutinienne, je comprends sa décision, même si je ne l'approuve pas. Il ne faut jamais oublier qu'une ambassade et son personnel, c'est un centre d'espionnage officiel. Faut oublier le coté diplomatique, ou alors revoir le docu de Lagache sur les négociations de Macron avec VVP, pour comprendre que la diplomatie qu'on attache parfois aux ambassades, en réalité, ne se pratique pas ou peu par l'entremise des ambassades. 70 personnels pour l'ambassade de Sofia, ce sont des réseaux qui tombent, des informateurs que l'on ne peut plus cultiver, des opérations compromises etc... C'est çà qui fait chier les Russes, pas le coté diplomatique. Au cas ou on ne l'avait toujours pas compris... les Russes ne veulent pas discuter pour le moment. Donc c'est larmes de crocodile pour les fonctions diplomatiques de l'ambassade de Sofia, une représentation Ô combien indispensable dans le règlement du conflit en cours...
    6 points
  14. Je serais les chinois, je choisirais une période avec beaucoup d'orages . . . ça leur ferait déjà tous les F-35 en moins en face ! ===========>
    5 points
  15. Avec le même raisonnement on peut dire que la guerre du Vietnam n'était pas perdable pour les US. Et d'ailleurs c'est quoi perdre une guerre ? Il y a le cas trivial du vaincu qui capitule. Ok. Mais on en est pas encore là. Si tu regardes la guerre en Afgha, wiki donne victorieux les Talibans. Alors que militairement ya pas eu photo. https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d'Afghanistan_(2001-2021) Donc la question est plutôt, quand la guerre s’arrêtera, la Russie aura surement conquis du terrain. Quel aura été le prix a payer pour les terres annexés. Est ce qu'on peut considérer ça comme une victoire ? Sachant que la France est politiquement engagé au coté de l'Ukraine, et que l'Europe également, il est plutôt logique que le courant majoritaire soit plutôt pro Ukrainien.
    5 points
  16. 5 points
  17. Merci La dernière vidéo de Perun* a une analyse convergente avec ce papier français. (*youtubeur australien qui travaille probablement dans la défense, dont le dada semble être l'analyse des BITD, et des budgets militaires (je spécule qu'il bosse dans un think tank (ASPI), soit la DGA locale, soit comme un analyste financier : je ne dirais pas qu'il est impartial, mais son analyse a peu de risque d'être biaisée par le moindre passif historique français...) Pour lui, les 100GEUR ont peu de chance d'être correctement utilisés , vu l'état de la bureaucratie allemande d'acquisition d'armement... Et en plus, ce ne serait que du rattrapage par rapport aux 30 ans de sous investissement de défense. EDIT: vidéo cachée dans la zone spoiler , à dérouler Je laisse les observateurs germanophiles juger de la pertinence de l'analyse, et des exemples. @weasel @Manuel77 @Skw @Pakal Je connaissais la plupart des anecdotes citées concernant le processus d'achat d'armement allemand ... (aussi dysfonctionnel que le Pentagone US, mais dans la catégorie pur cauchemar bureaucratique) Mais une fois présenté dans un briefing synthétique de 1h15 qui donne plein de contexte, je comprend bien mieux. Ca semble à la fois factuel, et saignant (litote et humour australien). "While Russian army might do corruption. German army does bureaucracy" ( il est même obligé de préciser que la critique n'a rien de personnel envers les allemands... Bizarrement, y a pas mal d'allemands qui le remercient dans les commentaires. En fait, c'est tellement saignant que ça pourrait (presque) arracher des larmes de pitié à @Patrick, sur ce que les soldats et les industriels allemands de défense doivent endurer... Voici le résumé pour ceux qui ne veulent pas se taper 1h15 de powerpoint de budget de défense (les sous-titres aident, même imparfaits, et accélérer la vidéo en 1.25x ) Note: Je serais curieux de le voir disséquer le modèle d'armée français (blague de début de vidéo). Je pense qu'il serait dur, mais juste (cf la comparaison saignante entre l'armée FR et allemande...)
    5 points
  18. C'est ça le plus fort dans la décision de Poutine: il a échangé la potentialité d'une Ukraine dans l'OTAN, avec très probablement uniquement des forces alliées symboliques dans le pays comme dans les pays baltes, contre la certitude forte de voir la Suède et Finlande rentrer dans l'OTAN et de mettre toute la péninsule de Kola à portée de PrSM, dont Mourmansk qui sera quasi à portée de GMLRS ER. Et après on vient nous dire que c'est une décision rationnelle.
    4 points
  19. Je continue mes recherches sur les munitions. Les Bielorusses ont envoyé 2400 tonnes de munitions vers la Russie : C'est unne paille : même pas de quoi tenir 2 jours de combat. Loukatcheko fait le service minimum.
    4 points
  20. https://www.largus.fr/actualite-automobile/porsche-efuel-du-carburant-sans-petrole-pour-sauver-le-thermique-10752393.html Et en plus il est écologique : Porsche eFuel. Du carburant sans pétrole pour sauver le thermique ! Alors que certains veulent voir disparaître le moteur thermique, Porsche travaille à le rendre moins néfaste pour le climat. La marque a développé un procédé visant à produire du carburant de synthèse utilisable dans les véhicules actuels, avec un processus de fabrication qui capture du CO2.Face au réchauffement climatique, la voiture électrique est-elle vraiment la seule solution ? La plupart des associations écologistes et bon nombre d’hommes politiques semblent en être persuadés. Au point que l’Union européenne a annoncé cet été vouloir mettre fin à la vente de modèles neufs thermiques dès 2035. Mais, même si cette échéance controversée est respectée, nombre de moteurs à essence, diesel ou hybrides vont encore être employés longtemps après cette date. Dans le monde, on estime ainsi qu’il y a aujourd’hui 1,3 milliard de véhicules en circulation, et il sera impossible de tous les convertir à l’électrique. Le projet Porsche eFuel pourrait en revanche leur permettre de réduire leur empreinte carbone en leur évitant de recourir aux énergies fossiles. Totalement synthétique, ce carburant n’emploie pas de pétrole. Pour le créer, la marque allemand utilise seulement deux matériaux naturels : de l’eau et de l’air ! En faisant passer de l’électricité dans l’eau, Porsche réalise une électrolyse qui lui permet d’obtenir de l’hydrogène (H2). L’autre composé essentiel est le dioxyde de carbone, alias CO2, ce gaz à effet de serre qui serait le principal responsable du réchauffement climatique. Le constructeur de voitures de sport parvient à le capturer grâce à de gros ventilateurs qui envoient l’air ambiant dans des filtres spécifiques. Une réaction entre le H2 et le CO2 permet ensuite de produire du eMéthanol (CH3OH), un alcool qui est enfin transformé en essence sans plomb utilisable dans n’importe quelle voiture grâce à un procédé baptisé methanol-to-gasoline (MTG, du méthanol à l’essence en français)........... L’eFuel ne permet aucunement de réduire les rejets polluants à l’échappement, comme ceux d’oxydes d’azote (NOx) ou de particules. Porsche ne présente donc pas cette solution comme un substitut aux véhicules 100 % électriques, qui pourraient représenter 90 % des ventes de la marque en 2030. En revanche, grâce à la capture du dioxyde de carbone en amont, le carburant de synthèse pourrait rendre des modèles thermiques actuels climatiquement neutres, sans nécessiter de les envoyer à la casse ou d’effectuer de coûteuses modifications. Reste un écueil de taille : la fabrication, complexe, nécessite beaucoup d’énergie. Ainsi, 20 kWh environ seraient nécessaires pour chaque litre d’eFuel. Si des centrales à charbon sont employées pour cette production, l’écologie en prend évidemment pour son grade. Un problème auquel se heurtent également les constructeurs qui misent sur l'hydrogène, comme Toyota ou Hyundai............. L’usine installée au Chili, en partenariat avec Siemens Energy ou encore ExxonMobil, ne commencera à produire qu’à la mi-2022. Avec un objectif seulement fixé à 130 000 l pour cette année. Dans un premier temps, cet eFuel servira seulement à alimenter les Porsche 911 GT3 Cup de la Supercup, le plus prestigieux des nombreux championnats monotypes organisés par la marque. Comme souvent, le constructeur de Stuttgart se servira donc de la compétition comme d’un laboratoire. Le choix de la 911 n’a rien d’anodin, puisque l’un des objectifs avoués à demi-mot est bien de pouvoir faire perdurer cette icône aussi longtemps que possible avec un moteur thermique. La cadence devrait ensuite augmenter assez vite pour atteindre 55 millions de litres par an en 2024 et 550 millions de litres par an en 2026. Mais cela reste une goutte d’eau à l’échelle de la production d’essence mondiale : rien qu’en France, il s’est écoulé 42,55 milliards de litres de carburant routier en 2020, une année pourtant troublée par les confinements.
    4 points
  21. Il y a une erreur basique dans nos raisonnements, c'est de parler de "La Russie". Et la Russie dont nous parlons, elle n'existe pas. Ce qui existe, c'est "La Fédération de Russie"....en gros, 24 états, 60 Oblast et 158 nationalités à l'origine, répartis sur 11 fuseaux horaires. Moscou est le siège du gouvernement de la "Fédération" qui en réalité est un empire colonial. Le ciment de l'empire a été longtemps une idéologie "librement consentie "..."l'Union des Républiques Socialistes Soviétiques". Ce qu'il en reste est un amalgame très fragile avec un sentiment entretenu d'assiégés comme contenant. Il ne faut pas confondre ce qu'est Moscou avec le reste du territoire couvert par la fédération. Je te cite : "l'erreur est de penser qu'ils bluffent"......"ils", c'est qui ?
    4 points
  22. Je les verrais bien en Argentine ... mais ça ferait trop peur aux Anglais qui n'auraient que des EF pour les affronter
    4 points
  23. Plusieurs facteurs cumulés : • Le blanc seing de la communauté internationale après l'annexion de la Crimée • "l'occidentalisation" jugée trop rapide et trop volontaire de certains pays de l'ex URSS et frontaliers dont l'Ukraine en tête • Les perspectives réalistes d'une adhésion à l'OTAN de certains pays frontaliers (Finlande évoquée en novembre 2021 ... et encore l'Ukraine en tête) • Lisolement de l'enclave de Kaliningrad de plus en plus indigeste pour le régime de Poutine • Le temps ... Le temps pressait pour Poutine d'accomplir "son" œuvre personnelle comme tout bon autocrate dictateur ... Être celui de "la résurrection" de l'empire russe. Devenir le héros de son nouvel empire pour la postérité. Et pour cela Il ne pouvait plus attendre encore une décennie. Le temps lui était compté. • L'invasion était planifiée de longues dates (on le sait maintenant), Poutine a attendu ce qui lui paraissait être le bon moment pour lancer l'offensive Ensuite, erreurs d'appréciation : • Pensait les USA suffisamment tournés vers le Pacifique et mer de Chine et donc potentiellement désengagés, hormis de posture, concernant les affaires sécuritaires Européennes • Sous estimation de la réaction des pays Européens "dépravés et lâches" • Sous estimation flagrante de l'adversaire, à TOUS niveau • Et qui va de paire surestimation (niveau) de ses propres forces • Renseignents et sphères militaires non efficients du fait de la corruption, du manque de motivation, de légitimité ou de croyance en cette guerre • Sous estimation des capacités de soutien (politique, fournitures et logistiques) d'une UE qui finalement a fait preuve d'une unité surprenante les premiers mois du conflit • Sous estimation de la nature et des conséquences des mesures de sanctions prises par l'occident Maintenant et dans les mois à venir : • Ours blessé mais loin d'être vaincu, rageux. Il ne pense certainement même pas un seul dixième de seconde que l'Ukraine en totalité ne puisse lui échapper • "Jusqu'au boutiste", s'il doit user du nuc pour réaliser sa tâche, si obligé en dernier (ou pas) recours il le fera. Quitte à ce que le monde disparaisse avec lui s'il le faut • Poutine ne peut pas, ne peut plus perdre. Il acceptera une capitulation, à défaut un accord à son grand profit territoriale et politique. Rien de moins = l'équation est dramatiquement simple, la faim justifie les moyens, et la fin pour lui ou quiconque ne lui fait pas plus peur que ça. Poutine est un vieux monsieur malade et seul, au crépuscule de sa vie, donc réagit comme tel ... Édit : vous l'avez certainement déjà lu ici où là, les "choses" se mettent "gentiment" en place pour la suite ... http://www.opex360.com/2022/07/04/la-chine-et-la-russie-enchainent-les-activites-militaires-dans-les-environs-du-japon/ Moi j'y lis le fait que si ça devait "péter" dur en Europe, les USA seraient "tenus" bien occupés ailleurs ... Ce qui laisserai celle-ci plus ou moins "seule" face à son destin ... (avec à la grosse louche une un peu plus d'une centaine de Rafale, quelques centaines de Typhon, F16 et autres, quelques dizaines de F35 (!), 3 PA (?), une grosse cinquantaine de frégates diverses, quelques centaines de chars, quelques milliers de blindés, bien peu d'artillerie et de fantassins, et encore moins de munitions pour tous çà. Reste les forces nuc françaises, et britanniques, mais ... Voilà !)
    4 points
  24. J'avais aussi trouvé la vidéo, et je dois dire qu'elle est vraiment bonne. Ce Perun n'est pas paresseux. Chaque membre de la commission de la défense du Bundestag devrait la regarder. Je pense qu'il y a encore quelques réflexions à suivre : Premièrement, qu'en était-il des scandales liés à l'armement pendant la guerre froide ? Les plus connus ont eu lieu dans les premiers temps, de 1955 à 1963 (chars de grenadiers HS-30, crise de l'acier des sous-marins type 201, F-104). https://de.wikipedia.org/wiki/HS-30-Skandal#:~:text=Hispano-Suiza-Skandal) der,a. https://de.wikipedia.org/wiki/U-Boot-Klasse_201 https://de.wikipedia.org/wiki/Starfighter-Affäre Mise en place chaotique et frénétique de l'industrie de l'armement, avec parfois des soupçons de corruption. Les choses se sont ensuite calmées dans les années 1970 et 1980. Nous devons nous demander si la Bundeswehr disposait d'un système d'approvisionnement fonctionnel durant cette phase tardive. Avait-on à cette époque une grande capacité de combat par rapport au budget ? Si oui, pourrait-on en tirer des enseignements pour aujourd'hui ? Deuxièmement, Perun fait état d'une structure politique défavorable à l'armement de la Bundeswehr. C'est peut-être vrai, mais elle n'a pas changé depuis 1949. Depuis toujours, le Bundestag détient la souveraineté budgétaire, etc. Bien sûr, l'analyse de la menace par les politiques a changé. Pour simplifier, je prédirais ce qui suit : Les arguments en faveur d'un réarmement sérieux de l'Allemagne sont les suivants : la Russie est plus imprévisible que l'Union soviétique (celle-ci était une puissance de statu quo, la Russie est révisionniste). Les Etats-Unis sont plus imprévisibles dans leur fidélité à l'alliance. Le parti vert, qui domine l'opinion dans les médias, voit de plus en plus le monde comme un affrontement idéologique entre le libéralisme et les régimes autoritaires. Les arguments contre un réarmement sérieux de l'Allemagne sont les suivants : la Russie est conventionnellement plus faible que l'Union soviétique. Elle est géographiquement plus éloignée que le Pacte de Varsovie. L'OTAN s'est développée. Dans l'ensemble, je pense que l'opinion publique allemande n'acceptera plus aussi facilement à l'avenir une armée fédérale dysfonctionnelle. Entre-temps, le mécontentement à ce sujet s'étend bien au-delà du spectre des Verts/de la gauche. Perun avance que la légalité excessive de l'administration, la prévention de la corruption, les plaintes lors des procédures d'adjudication empêchent l'acquisition rapide. Mais cette tendance n'existe-t-elle pas dans tous les pays occidentaux ? Pourquoi serait-elle pire en Allemagne qu'en Finlande, qui a une armée efficace et pourtant encore moins de corruption ?
    4 points
  25. C'est exactement ça. Il y a trop de dépenses de fond à réaliser avant que les nouvelles acquisitions n'améliorent durablement les capacités de la Bundeswehr. Bien sûr ces capacités vont tout de même augmenter, mais pas dans des proportions délirantes qui devraient en toute logique accompagner un investissement de "100 milliards". La France est à mi-chemin entre cette problématique-là et une autre: le manque de personnels qui rendrait toute acquisition surnuméraire en l'absence des moyens humains adéquats. La solution est donc peut-être de se concentrer sur la létalité des moyens. Mais à ce compte-là on prend le risque de finir avec une force centrée autour de matériels trop chers qu'on osera pas engager. Dans ce contexte la volonté allemande de s'équiper US est parfaitement normale et même légitime. Ce qui ne l'est pas est de prétendre continuer à travailler avec des partenaires dans le même temps. Ah mais soyons clair, les allemands sous Hartz 4, ceux qui ont vu arriver l'impasse stratégique gazière, ceux qui se plaignent des errements en matière de politique d'achat et particulièrement de coopération de leur pays, je suis de tout coeur avec eux. Mais il faut assumer chaque posture et ne pas prétendre qu'on désire le contraire de ce qu'on fait. Ça, c'est insupportable, mais ça concerne leurs élites, et encore, pas toutes! Ainsi, que les allemands décident demain de faire leur propre avion sans demander leur reste à quiconque (et surtout pas à la France) ne me choquera pas outre-mesure même si ça m'arrachera peut-être un sourire narquois. Cependant avec de la chance et un peu de sérieux ils peuvent y arriver. Une fois encore ce n'est pas la France qui a contraint l'Allemagne à mettre fin au programme Lampyridae. Mais on en est pas là du tout à l'heure actuelle. Politique, réalités, cabri, chaise, Europe, tout ça tout ça. edit: Merci tu ne devrais pas le laisser en masqué vu que tu t'es tapé le boulot de compiler les points abordés.
    4 points
  26. ReportageDans l’est de l’Ukraine, le survol des drones russes n’offre aucun répit. Face à la supériorité militaire écrasante de l’envahisseur, les forces ukrainiennes tentent de résister en faisant preuve d’ingéniosité. Caché quelque part dans la forêt entre Bakhmout et Kramatorsk, le poste de commandement du lieutenant-colonel Serhiy ne diffère pas en apparence des bases improvisées qui prolifèrent partout dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Pour échapper à la surveillance des drones russes, les Jeeps, parfois recouvertes d’un filet de camouflage, sont garées sous des arbres et les combattants, détendus, fument des cigarettes à l’abri des feuillages. Dans la salle commune, certains sont attablés devant une soupe. Dans ce bâtiment qui a dû, il y a longtemps, avoir une fonction agricole, il faut passer derrière un rideau, puis pénétrer dans un bureau si exigu qu’on n’y tient qu’à un homme assis et deux debout, pour découvrir que se joue là, comme dans d’autres postes de commandement similaires, la guerre dans le ciel du Donbass. Le lieutenant-colonel Serhiy (qui ne souhaite pas indiquer son nom de famille) commande une division de missiles antiaériens Buk-M1. L’officier ukrainien a à sa disposition « six systèmes antiaériens, dont les missiles peuvent atteindre des cibles jusqu’à 35 kilomètres de distance ». Mobiles, montés sur des tracteurs chenillés, ils parcourent discrètement la région, se cachant eux aussi dans la végétation, et attendent l’ordre de tir. L’œil rivé sur un écran qui lui indique tous les mouvements aériens dans le ciel d’Ukraine, le lieutenant-colonel Serhiy attend de repérer un avion, un hélicoptère ou un missile balistique ennemi. « Au début de la guerre, les Russes étaient très arrogants, ils volaient beaucoup, car je crois qu’ils n’avaient pas compris que nous avions autant de systèmes antiaériens. Depuis que nous en avons fait “atterrir” quelques-uns, plaisante l’officier, ils sont devenus plus prudents. » Serhiy refuse de détailler ce que « quelques-uns » signifie mais, selon le commandant d’un bataillon basé à quelques kilomètres de là, le lieutenant-colonel serait « un as de la défense antiaérienne, avec une vingtaine d’avions et d’hélicoptères abattus » en quatre mois de guerre. Détermination et créativité L’officier, après vingt-cinq ans d’armée, dont un an déjà à surveiller le ciel du Donbass, se préoccupe d’abord de préserver ses six Buk-M1. « Certains ont été endommagés par des éclats lors de bombardements, mais ils ont été réparés et sont de retour en opération. Aucun n’a été touché directement et détruit », se satisfait-il. Le principal problème est que le système est inopérant dans une forêt, dans une vallée ou entre des collines, et doit donc s’exposer, à découvert, pour lancer ses missiles. « Entre l’alerte sur l’écran, mon ordre et le tir, il s’écoule cinq à sept minutes durant lesquelles nous sommes vulnérables », raconte Serhiy. Après avoir tiré un à deux missiles sur sa cible, le Buk-M1 retourne rapidement se cacher dans la forêt. L’autre problème est que beaucoup d’avions et de missiles russes sont tirés sur l’Ukraine depuis le territoire de la Russie. « Dans ce cas-là, j’ai l’ordre de ne pas tirer, commente Serhiy. Je ne peux abattre que ce qui survole notre territoire. » Dans cette guerre où la Russie jouit d’une supériorité militaire écrasante, tant dans le domaine aérien que dans celui de l’artillerie, les forces ukrainiennes tentent de résister, outre par leur détermination farouche à lutter contre l’invasion de leur pays, grâce à une créativité encouragée par l’état-major. Evidente dès les premières semaines de la guerre, lorsque des groupes de combattants extrêmement mobiles étaient parvenus à arrêter des colonnes de chars d’assaut dans la région de Kiev, cette ingéniosité s’illustre aussi dans la guerre des drones qui fait rage dans le ciel du Donbass. Dima, de son nom de guerre « Graf » (« le Comte »), commande une de ces unités de renseignements aériens, le bataillon Dnipro-1 de la garde nationale, qui tentent d’instaurer un hypothétique équilibre des forces avec l’armée russe dans le ciel d’Ukraine. Sur les vingt combattants de l’unité, il est le seul à avoir un passé militaire, avec des stages d’entraînement dans des pays occidentaux. Dix-huit soldats sont des volontaires qui viennent du monde de la « tech », et le dernier est docteur en philosophie. Une unité de cerveaux qui n’étaient pas préparés à faire la guerre, et qui se sont engagés au service de leur pays depuis l’invasion du 24 février. Sur un terrain d’entraînement de la région de Sloviansk, Dima montre à d’autres unités venues de tout le Donbass comment il transforme des drones de surveillance en drones armés. Du classique Maverick à un engin plus élaboré surnommé « Fatty », chaque drone peut être armé d’une munition allant de la grenade à un obus de 120 mm, destinée à être lâchée sur un véhicule militaire ou une position d’artillerie russe. Dans cette guerre de drones, la haute technologie se mêle à l’artisanat le plus élémentaire. Sous Fatty, les hommes de Graf placent un obus de mortier sur lequel ils ont ajouté des ailettes découpées dans le carton d’emballage d’une barre chocolatée. Le drone décolle. « Vas-y doucement, la fixation de l’obus est fragile », conseille un officier des forces aéroportées. Dima s’en moque. Il projette en deux ou trois secondes le drone à vingt mètres au-dessus des têtes en rigolant, puis l’envoie à une cinquantaine de mètres au-dessus du terrain d’entraînement, où des militaires s’exercent au lance-grenades et testent leurs fusils de snipers. L’obus touche sa cible, un arbuste isolé sur le sol rocailleux. L’explosion, sur ce terrain encaissé, est fracassante. Les combattants des autres unités sont admiratifs. Tandis qu’un nuage de fumée recouvre le terrain d’entraînement, un combattant hurle « Air ! Air ! ». Les hommes courent se cacher sous les arbres. Dans le Donbass, le survol des drones russes n’offre aucun répit. Le danger est permanent. Finalement, un officier connecté sur une application de renseignements militaires aériens constate que le drone qui survole le terrain est ukrainien et qu’il a décollé de Kramatorsk sept minutes plus tôt. Là aussi, la technologie vient à la rescousse du soldat. Fin de l’alerte. « Nous apprenons » La directrice d’une fondation privée, Maria Berlinska, est ce jour-là de passage sur le terrain d’entraînement. Elle et Dima se connaissent bien. « Maria, c’est un peu la “mère des drones” », sourit le soldat. Moins connue que les fondations Come Back Alive ou Prytula, qui aident les forces armées ukrainiennes à hauteur de millions de dollars, son organisation, Razom for Ukraine (« Ensemble pour l’Ukraine »), s’est spécialisée dans la formation de pilotes et la livraison de drones. L’unité de renseignement aérien du bataillon Dnipro-1 teste « Fatty », un drone de surveillance transformé en engin armé, dans le Donbass, en Ukraine, le 26 juin 2022. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE » Les soldats ukrainiens de l’unité de renseignement aérien du bataillon Dnipro-1 reçoivent une formation par Maria Berlinska, surnommée « la reine des drones », dans le Donbass, le 26 juin 2022. LAURENT VAN DER STOCKT Les combattants s’assoient dans l’herbe, en cercle autour de la « mère des drones ». Maria Berlinska explique comment s’inscrire sur un site Web spécialisé, comment suivre des cours de pilotage virtuels puis, une fois les tests réussis, comment commander un drone. « Nous avons déjà fourni 2 000 drones de différents types » aux forces armées, raconte-t-elle. « L’Ukraine n’était pas prête à une telle guerre. Ni son gouvernement ni son peuple, commente la directrice de Razom. Alors nous apprenons. De même que chaque Ukrainien doit apprendre à manier un fusil, chaque soldat un peu spécialisé doit apprendre à piloter un drone. Nous combattons avec notre foi et nos valeurs, et notre goût pour la technologie. » Pour Graf, la guerre dans le ciel du Donbass doit peu à peu devenir « aussi efficace que les unités mobiles dans la guerre antitanks ». « Nous cherchons à avoir le plus d’efficacité possible avec le moins de ressources possibles. » En Russie, du temps de l’URSS, lorsqu’il n’y avait rien dans les magasins et qu’il fallait bien se débrouiller en bricolant des solutions pour le moindre problème technique, on appelait ça « smekalka ». Aujourd’hui, en ukrainien, on dit « kmitlyvist ». C’est la même chose, et le mot, qui mêle les concepts de débrouille et d’ingéniosité, prend de l’ampleur avec la guerre. « Nous avons un seul objectif : infliger le maximum de pertes aux Russes en en ayant un minimum », dit Graf. Pour le moment, alors qu’elle opère très près de la première ligne de front pour frapper l’ennemi en profondeur et prend de plus en plus de risques au fil de la guerre, son unité de renseignements aériens n’a pas perdu un seul homme. Dans ce Donbass où le conflit tourne au carnage, cela fait figure d’exception. De retour à la base, les hommes de Graf regardent les vidéos de leurs dernières opérations et sélectionnent celles dont ils vont faire des clips de propagande. Sur l’écran, des positions russes sont frappées par des obus largués par les drones de l’unité. Une fois les images choisies, le soldat Oleh ajoute une musique. « Avant qu’il nous rejoigne, nous mettions des morceaux plus mélodieux », sourit le «philosophe ». Avec Oleh, c’est de la glitch techno.
    4 points
  27. Bonjour a tous, Je suis ingénieur avec 36 ans d'expérience en électronique spatiale. Intéressé et préoccuppé par: la tectonique géopolitique, les évolutions technologiques et leur impact sociétal, l'économie, l'investissement. J'apprécie dans ce forum des avis multiples, informés, et une modération utile. Plus particulièrement préoccuppé par l'importance croissante de l'Europe dans nos vies d'Européen, la légitimité démocratique peu évidente des institutions dirigeantes Européennes, et la faiblesse croissante de l'Europe par rapport à l'exterieur. Au plaisir d'échanger,
    3 points
  28. https://www.courrierinternational.com/article/interview-natalia-zoubarevitch-russes-et-europeens-ne-menent-absolument-pas-la-meme-vie (4 juillet 2022) Elle vit à Moscou et y enseigne à l’université d’État. Analyste économique, elle est liée au régime de Vladimir Poutine, mais n’hésite pas à parler ouvertement. À 68 ans, Natalia Zoubarevitch n’entend ni émigrer ni cesser de dire ce qu’elle pense. Elle fait figure d’exception sur la scène intellectuelle russe, comme en témoigne cette interview accordée à “Denik N”, le quotidien indépendant de la République tchèque Les responsables politiques européens savaient probablement que les sanctions n’entraîneraient pas un effondrement immédiat de l’économie russe. Mais peut-être espéraient-ils quand même un effet plus rapide que celui que nous observons actuellement ? Ils ne comprennent pas pleinement le mécanisme des sanctions. La première phase est que nous vendons moins de pétrole et de gaz, mais à un prix beaucoup plus élevé. Ce n’est que lorsque le marché aura trouvé son équilibre que les sanctions commenceront à fonctionner. Vous dites deux à trois ans. Cela signifie-t-il que la Russie est en mesure de financer la guerre contre l’Ukraine pendant encore deux à trois ans ? Et que lorsque la Russie cessera d’encaisser d’énormes sommes d’argent en échange de ses ressources énergétiques, la guerre cessera, parce que votre gouvernement n’aura tout simplement plus les moyens de la financer ? Cela ne fonctionne pas aussi simplement. Cette année, en avril, les dépenses militaires du budget russe ont été multipliées par deux et demi. Pour 2022, les ressources du budget fédéral sont suffisantes pour financer l’“opération militaire spéciale”. Il y a de l’argent. Mais ensuite ? C’est une autre histoire. En Russie, les recettes provenant d’autres secteurs sont également en baisse. Avant tout, la taxe sur la valeur ajoutée. Elle a chuté de 20 % ! Il en va de même pour les autres prélèvements fiscaux. D’ores et déjà, la structure du budget a complètement changé. Jusqu’au 24 février, la part des recettes provenant de la vente des matières premières énergétiques ne dépassait pas 40 %. Mais au premier trimestre de cette année, cet indicateur est passé à 65 % ! La tendance est claire : les revenus de l’énergie sont en hausse et les autres en baisse. Aujourd’hui, notre budget fédéral dépend aux deux tiers du pétrole et du gaz. C’est une part énorme. Le modèle saoudien.
    3 points
  29. https://www.theguardian.com/politics/2022/jul/05/eu-scraps-115-grants-uk-scientists-academics-brexit-row Des scientifiques et des chercheurs universitaires britanniques ont reçu un coup dur après que 115 subventions d'un programme de recherche phare de l'UE ont été supprimées en raison de la poursuite du conflit du Brexit en Irlande du Nord.
    3 points
  30. Bonjour à tous, Après recherche infructueuse d'un sujet existant, je profite d'un podcast de l'IRSEM (Le Colimateur) : "Les armes hypersoniques, des outils révolutionnaires ? (spoiler : non)" (avec comme invité Invité : David Pappalardo, colonel dans l’armée de l’Air et de l’Espace, auteur d’un article « Hypersonique : entre rhétorique et réalité » dans Vortex n°3 à paraître), pour lancer un petit fil sur les armes hypersoniques en général . . . Ce podcast, assez long, se compose des chapitres suivants : 3:45 Définir l’hypersonique 10:45 Les usages et fonctions des projectiles hypersoniques 30:45 Le Kinzhal et les dangers du techno-folklore 35:30 Les planeurs hypersoniques 42:00 Les super-statoréacteurs 55:00 Les objets hypersoniques hybrides 1:06:30 Quelles défenses face à l’hypersonique ? 1:20:00 Les dangers de l’hypersonique sur la stabilité stratégique Je reviendrais sur le contenu après l'avoir écouté . . . Obé. @Obelix38 @hadriel Fusion faite. Collectionneur
    3 points
  31. Ne pas oublier que sous le béton existait un complexe industriel hors du commun - Parc machines-outils considérable ; tours courts , tours longs , aléseuses ,fraiseuses à commande numériques étaux-limeurs , machines à pointer …. - Un atelier machine et hydrauliques où tout était mise à nu , y compris les Pielstick 8 , 12, 16 PA4 , les compresseurs girodins de250 b à barillet , TLT , vannes et clapet de coque , les périscopes et j’en passe et des meilleurs - Une métrologie, un labo d’expertise métallurgique - Des bassins alvéoles de petits et grands carénage ….etc Avec du personnel de production , de maitrise et d’encadrement pour faire fonctionner la boutique et les soums bien entendu sous osmose marins et personnel DCAN Pour la petite histoire , on avait fait l’IPER de la SIRENE en 96/97 que l’on voit devant une SW2 , tout çà pour la retirer du service actif la même année et mettre la clé sous le paillasson ….
    3 points
  32. Oui c'est l'impression que ça me donne aussi. Admettons. Mais dans ce cas ça veut dire que parler de "braindead" était hors de propos. Cette expression n'est quand même pas sortie de nulle part. C'est pourtant ce qu'on a essayé de faire en France en prônant ce modèle UE plutôt qu'OTAN. Il peut pas y avoir deux shérifs en ville. Le "on" c'est surtout la France, pas vraiment les autres européens, ou alors sporadiquement ou dans des domaines spécifiques. Or le "modèle français" est ignoré ou rejeté en Europe. Quand on vend un matériel ou un réseau on les vend parce qu'ils sont fonctionnels et attractifs, pas parce qu'ils relèvent d'un "modèle" purement politique permettant l'avènement d'une "défense européenne". On nous a même longtemps reproché que nos matériels, surtout le Rafale d'ailleurs, n'étaient "pas compatibles OTAN" ce qui était faux en plus d'être ridicule. C'est très différent en ce qui concerne les ventes de matériels américains. Ceux-ci sont vendus autant pour leurs performances que parce que les américains vendent leur modèle de force et leur modèle politique avec, plus tout ce que ça englobe (compatibilité des matériels et des normes, accès aux réseaux, participation aux opérations conjointes à un bon niveau qui permet lui-même de justifier des crédits par la suite). À condition malheureusement qu'elle ait les moyens d'exister. Or je ne vois toujours pas pourquoi les entreprises US devraient bénéficier des fonds européens de défense par exemple. D'autre part, de quelle autorité politique européenne indépendante s'agit-il? Élue par qui? Assujettie à qui?
    3 points
  33. @herciv livemap aurais pu te donner cette localité : Après faut pas s'étonner que CNN ait autant de mal avec les cartes
    3 points
  34. En France 2/3 du prix ce sont des taxes ... si tu supprimes ces taxe tu peux bien tripler le prix du pétrole et ca sera transparent. Le souci c'est que le pétrole c'est avant tout de l'énergie ... et les gros clients savent jouer avec les énergies de sortes qui l'augmentation du prix de l'une ... renchérit rapidement les autres par bascule de consommation. Donc au delà du triplement du prix du pétrole on aurait probablement un triplement pur est simple du prix de marché de l'énergie.
    3 points
  35. Le probleme c'est surtout quand tu compares à un petit drone kamikaze électrique man-portable !!! Le seul intéret du bidule fusée c'est d'arriver vite sur l'objectif ... mais avec un drone lent et endurant on peut compenser par le pré-positionnement. Le plus petit modèle Hero chez Uvision va 50% plus loin ... https://uvisionuav.com/portfolio-view/hero-30/ et pèse seulement 8kg dans sa boite de lancement.
    3 points
  36. rendbo : Je ne pense pas que tu sois assez stupide pour imaginer que les pays de l'OTAN avaient l'intention de mener une offensive à travers la Russie pour mettre " Moscou à genoux " Quant à tes considérations sur la profondeur stratégique des scandinaves, on verra la gueule que fera Poutine le jour où il y aura une base US en Finlande...
    3 points
  37. De fait, stratégiquement parlant les Russes n'avaient pas grand chose de plus à gagner en attaquant qu'en demeurant l'arme au pied. La perspective de gains - même en cas de conquête de l'Ukraine - était très très limitée en comparaison des risques pris, même en tablant sur un Occident apathique, une Afrique aux fraises, une Asie condescendante et une Mère Denis en arrêt maladie. Et sûrement même que le monde aurait accepté cette déclaration et ce changement de statut de l'est ukrainien. C'était quasiment acté. Le coup de trop donc ? La maladie du joueur qui sait qu'il gagne, qui sait qu'il a du talent et qui refuse de savoir qu'un jour sa chance tournera ?
    3 points
  38. Tout ca et bien bel et bon mais (et c'est un gros mais) En quoi ca justifie de transformer un conflit gelé (qui répondait à 99.99% des points ci dessus) en conflit chaud .... Une déclaration de protection de la DNR et de la LNR au 24 Février (les troupes russes déployées dans ces Oblast) couvrant également l'essentiel des points cités. Cela aurait suffit Tes hypothèses ne donnent aucun début de réponse (sauf à s'autoalimenter avec)
    3 points
  39. @dzf si tu pouvais passez par les présentations çà serait sympa : http://www.air-defense.net/forum/30-presentez-vous/ ce fil sur les opérations militaires est énorme 800 post en 4 mois. Tu y trouveras de nombreuses opinions dont des citations de sources russes ou apparentées. PAr exemple celui-ci qui clairement fait de l'influence pour les russes Rumble a aussi un biais pro-russe mais moins marqué que sPriteer. Il est plus dans l'analyse e surtout compare systématiquement entre les sources russes et occidentales. https://rumble.com/c/c-1613003 Et enfin warmonitor, lui c'est du même niveau que spriteer c'est-à-dire info temps réel plutôt précise mas très biaisée pro ukraine. Sinon tu as telegram pour en savoir plus du côté russe. Moi j'ai pas telegram et ce que je viens de te dire me suffit. Je pense comme toi que si on veut y voir un peu plus clair il faut accepter d'intégrer des sources d'un peu partout.
    3 points
  40. J'attendais le déraillement depuis le premier post, et bah ça a pas mis longtemps
    2 points
  41. Que Dieu t'écoute ! Malheureusement, même en mettant de côte les pb financiers argentins (ils ont mis des mois et des mois pour réunir les 13-15 millions pour 5 SEM en bout de course...) il faudrait que la France remette sur pied une filière nationale de siège éjectable car actuellement Martin-Baker bloque tout ce qui part à proximité des Malouines... Même si faire chier la perfide Albion n'a pas de prix,cette dépense n'est pas à l'ordre du jour.
    2 points
  42. Le navire tangue : https://www.telegraph.co.uk/politics/2022/07/05/boris-johnson-chris-pincher-keir-starmer-brexit-fuel-protests/ Rishi Sunak a quitté son poste de chancelier et Sajid Javid a démissionné de son poste de secrétaire à la santé à la suite de l'affaire Chris Pincher. https://www.theguardian.com/politics/live/2022/jul/05/boris-johnson-accused-not-telling-truth-chris-pincher-politics-live?page=with:block-62c419ed8f0824967a54c3f7#block-62c419ed8f0824967a54c3f7 (5 juillet 2022) Johnson a téléphoné au président ukrainien alors que le numéro 10 doit faire face à de nouvelles accusations de mensonge dans le scandale de Chris Pincher. "Bonjour, est-ce le bureau du président Zelenskiy ? C'est Downing Street ici. Le Premier Ministre Johnson se demandait si le président était libre pour prendre un appel ?" Cela semble être un événement régulier à Kiev et, étonnamment, ces appels semblent souvent coïncider avec les jours où Boris Johnson est confronté à une sorte d'agitation domestique à Londres. Le numéro 10 a nié que Boris Johnson utilise la ligne directe avec l'Ukraine pour faire diversion, mais, comme l'a récemment rapporté Jane Merrick, la preuve du contraire est éloquente.
    2 points
  43. Soute = gros avion. Le problème de leur taille n'est dicté que par celle des munitions air/sol. Une GBU-24 ou un missile de croisière, ça prend de la place. De plus, ce sont des munitions globalement employées loin des ravitailleurs, ce qui implique une certaine allonge et donc du carburant en quantité. Enfin cette grosse soute s'accompagne aussi d'un volume de carburant supplémentaire pour compenser l'embonpoint.
    2 points
  44. Le rapport est pourtant évident. La guerre fait des dégâts mais pas en Russie, où tout va bien niveau monétaire. C'est ce que tu avais posté non ?
    2 points
  45. Mon point de vue à moi est plus de tenter de comprendre vers où on va. Ca consiste à interpréter de grandes tendances. Compter les kills sur des tanks russes par exemple ne m'intéresse pas beaucoup. Moi je regarde plutôt les évolutions du front. Et effectivement il y a des grandes périodes. Une invasion éclair totalement ratée mais permettant de contrôler un triangle KHERSON/DONETSK/KHARKIV . Une densification des opérations dans le DOMBASS avec en préalable la prise de ce triangle permettant d'étirer les lignes ukrainienne. ET maintenant cet axe principal sur le DOMBASS permet au Russes d'user les moyens Ukrainiens et indirectement ceux de l'OTAN. On surveille que cette usure ne soit pas trop rapide côté ukrainien. Les russes ont eu des opérations dans des centres urbains facilement défendables mais maintenant seul la ligne SLOVIANSK / NEW-YORK peut encore servir de défense forte avant un grand saut directement sur le DNIEPR. Après ce saut c'est la grande inconnue. On ne sait pas ce que veux Poutine, on ne sait pas si il va réinjecter des moyens en munitions et en homme via une mobilisation générale. Côté OTAN il y a un réarmement en cours mais difficile de prédire ce que çà va donner comme efficacité à une armée ukrainienne largement entamée. Je pense que cette arrivée sur le DNIEPR sera une vrai indication pour savoir si ce conflit peut rentrer dans une phase plus diplomatique ou au contraire si l'Europe doit se préparer à quelque chose de pire. La mobilisation générale en Russie serait un très mauvais signal faisant craindre vraiment un conflit à l'échelle européenne. L'autre mauvais signal c'est Taïwan. Les signes sont très très mauvais là-bas. Compte tenu de la Mousson en cours il est possible qu'il ne se passe pas autre chose que des provocations pendant l'été. Mais Octobre pourrait être vraiment le début d'un conflit quasi mondial. L'Europe ne pourra plus compter sur les USA en tous cas pas tant que leur industrie n'est pas totalement transformée en industrie de guerre. Dans cette hypothèse le trafic maritime sera extrêmement perturbé avec des navires saisis ou explosé par un camp ou l'autre. Les pays pauvres mourront de faim avec des explosions sociales récupérables par des mouvements religieux prépositionnés. Inutile de dire que le rêve libéral prendra un méchant coup et isolera les pays occidentaux. L'espoir ne peut venir que des pays non alignés sur l'occident ou l'ensemble russo/chinois. Je parle surtout de l'Inde. Si l'Inde continue à rester non alignée, on a une chance de discerner une pôle de stabilité auquel de nombreux pays peuvent déjà se raccrocher. Ces pays qui ne choisissent pas l'oncle sam ou les russo / chinois sont pour la plupart des clients du rafale. @herciv SLOVIANSK / NEW-YORK ? Les russes vont débarqué en Amérique ?
    2 points
  46. C'est d'une bêtise à peine croyable. Même si il le pense il est ambassadeur, il représente son pays. Il doit garder son sang froid. Il vient de donner du grain à moudre à Poutine aux yeux de nombreuses opinions publiques qui commençait à trouver ce conflit sans intérêt. L'erreur la plus grotesque étant d'exhumer Bandera en tentant de le draper de drap blanc, alors que 99,9% du monde n'avait aucun nom pour désigner le fascisme ukrainien.
    2 points
  47. Ahh le fameux “C’est un génie. Personne ne peut le comprendre”… …argument aussi utilisé par certains pour expliquer Trump. Le contre-argument est simple - rasoir d’Ockham - mais ne satisfera jamais ceux qui cherchent toujours plus compliqué. P.S. Cela dit, assez d’accord avec ton avant dernier paragraphe.
    2 points
  48. D'accord mais on en revient au même problème : reconstituer les unités russes avec quoi ?
    2 points
  49. merci pour le SABC, il y a deux capacités à traiter: celle des unités blindées en mouvement et il faut un "automoteur" (si quelqu'un a un autre nom...) capable d'accompagner les Leclerc et les VBCI sur tout type de terrains donc un châssis plutôt très mobile, et celle des zones arrière agressées par tout un tas de machins volants et là on peut avoir du quasi statique sur camion en architecture éclatée (effecteurs et capteurs éloignés). Pour le premier je verrais bien un couple de châssis VBCI, l'un portant un radar, un gonio et un laser, l'autre 2 canons de 40, un brouilleur et un lanceur quadruple de Mistral. Pour la zone arrière, un camion porteur de silos verticaux avec un "super Mistral"/MICA VL/CAMM (ce qui sera le plus pertinent), un camion Rapidfire 40CTA/brouilleurs, un camion Laser et un camion PC/radar/veille IR.
    2 points
×
×
  • Créer...