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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 08/11/2023 dans toutes les zones

  1. Je vous recommande https://www.ifri.org/sites/default/files/atoms/files/rer44_minic_armee_russe_retex_sept2023.pdf Je ne l'ai pas encore fini mais c'est très intéressant pour aller au-delà des idées reçues... (edit: un peu moins intéressant que je le pensais mais tout de même une vision intéressante des débats agitant les autorités militaires russes). Constat de l'échec du renseignement préalable à l'OMS mais également de la phase de dissuasion préalable faute de cohérence (pas la partie la plus intéressante). Importance de la connaissance des facteurs amis et ennemis mais aussi de la cohésion des groupements tactiques (critique de la notion de GTIA de circonstance). Comparaison avec l'opération Danube en Tchécoslovaquie en 1968 (modèle recherché en février 22) et l'échec en Finlande en 39 (la réalité de ce qui s'est passé). Constat de la vulnérabilité des forces aéroportées, importance de la ruse, de la dispersion des forces, dans les phases mobiles. Recherche de la puissance de feu dans les phases de confrontation, notamment par la précision des armements combinée aux capacités ISR: difficulté à neutraliser des cibles mobiles comme les HIMARS et donc recours au leurrage et à la protection des capacités clefs. Mention du Krasnopol D d'une portée de 43km avec le Msta S ou d'un obus de guidage par émission radio pour régler le tir d'artillerie. Problématique de la formation des personnels à ces équipements plus modernes. Besoin de préparation au combat urbain et de moyens de localisation adaptés à ce milieu. Nécessité d'unités plus réduites et agiles agissant en réseau, notamment en bénéficiant d'un entraînement plus réaliste. Importance du renseignement avant contact et de la surprise. En défense abandon de la défense statique mais effort sur la conservation des zones clefs (probablement la raison des contre-attaques rapportées) et la dispersion des forces. Toujours en creux cette recherche de mathématisation des choses: de la veille géopolitique à la capacité des unités, la culture militaire russo-sovétique rêve de pouvoir tout modéliser pour dépasser l'imprécision humaine et choisir les bons modes d'action avant le combat, une sorte de "matérialisme militaire" en quelque sorte.
    10 points
  2. Du F-35 "NORDEFCO standard" pour faire les kékés avec les voisins finlandais, norvégiens et danois, ça peut le faire si la Suède fait la croix sur SAAB. Le Japon et la Suède ont des accords technos. Donc le Mitsubishi F-X (le shinshin je crois ?) est aussi sur la table. C'est pas mal le F-X, ils devraient pouvoir y caser du matos suédois facilement. Plus facilement que sur F35 en tout cas. Et puis avec le Super Meteor UK-JP, il y a un nouveau missile à la clé aussi. A la limite, Airbus DS peut faire éditer des manuels IKEA par Saab pour savoir comment assembler l'aile espagnole, l'aile allemande, les rivets autrichiens et la queue klingonne. Ils devraient arriver à s'y retrouver les bougres.
    8 points
  3. S'agissant des forces aériennes: Rôle capital des drones. Vulnérabilité des drones type TB2 aux DSA.Importance d'un emploi massif (donc drones peu couteux) et de disposer d'une gamme complète de capacités (y compris cargo logistique). Corollaire, l'importance de la LAD (intégrant diverses capacités dont GE et DSA missile, canon, laser ou micro ondes) en particulier contre les petits drones. Débat entre une vision presque OTAN (l'emploi initial d'une puissance aérienne écrasante dans la profondeur permet de gagner la guerre sans presque besoin d'engager les forces terrestres) de certains officiers russes et le constat faits par d'autres de l'inéluctabilité du recours à l'engagement terrestre et de la vulnérabilité des forces aériennes face à une DSA solide. Constat du manque de moyens ISR aérospatial. Conscience des nécessités économiques de rationalisation.
    8 points
  4. https://chasfreeman.net/the-many-lessons-of-the-ukraine-war/ (26 septembre 2023) Au cours des huit années suivantes [à compter de 2014] - pendant lesquelles la guerre civile ukrainienne s'est poursuivie - Kiev a mis sur pied une armée de 700 000 hommes entraînés par l'OTAN - sans compter un million de réservistes - et l'a endurcie en combattant les séparatistes soutenus par la Russie. Les effectifs de l'armée régulière ukrainienne étaient à peine inférieurs à ceux de la Russie, qui comptait alors 830 000 militaires en service actif. En huit ans, l'Ukraine s'est dotée d'une force plus importante que celle de tout autre membre de l'OTAN, à l'exception des États-Unis et de la Turquie, dépassant en nombre les forces armées de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne réunies. Il n'est pas surprenant que la Russie y ait vu une menace. Début 2019, les États-Unis se sont retirés unilatéralement du traité sur les forces nucléaires intermédiaires (FNI), qui interdisait le déploiement en Europe de missiles lancés depuis le sol et d'une portée maximale de 3 420 miles. La Russie a condamné cette décision, la qualifiant d'acte "destructeur" susceptible d'aggraver les risques pour la sécurité. Malgré les réticences persistantes de certains autres membres de l'OTAN, sur l'insistance des États-Unis, l'OTAN a continué à réitérer périodiquement son offre d'intégrer l'Ukraine en tant que membre, ce qu'elle a fait une fois de plus le 1er septembre 2021. À cette date, après des milliards de dollars d'entraînement et de transferts d'armes américains, Kiev estimait être enfin prête à écraser la rébellion des russophones et leurs alliés russes. À la fin de l'année 2021, l'Ukraine a intensifié la pression sur les séparatistes du Donbas et a déployé des forces en vue d'une offensive majeure contre eux, prévue pour le début de l'année 2022. À peu près au même moment, à la mi-décembre 2021, vingt-huit ans après le premier avertissement de Moscou à Washington, Vladimir Poutine a demandé officiellement des garanties de sécurité écrites pour réduire les menaces apparentes que l'élargissement de l'OTAN fait peser sur la Russie, en rétablissant la neutralité de l'Ukraine, en interdisant le stationnement de forces américaines aux frontières de la Russie et en rétablissant des limites au déploiement de missiles de portée intermédiaire et de courte portée en Europe. Le ministère russe des affaires étrangères a ensuite présenté à Washington un projet de traité reprenant ces termes, qui font écho à des demandes similaires formulées par l'ancien président russe Boris Eltsine en 1997. Dans le même temps, apparemment pour souligner le sérieux de Moscou et pour contrer l'offensive prévue par Kiev contre les sécessionnistes du Donbass, la Russie a massé des troupes le long de ses frontières avec l'Ukraine. Le 26 janvier 2022, les États-Unis ont officiellement répondu que ni eux ni l'OTAN n'accepteraient de négocier la neutralité de l'Ukraine ou d'autres questions de ce type avec la Russie. Moscou souhaitait des négociations mais, en leur absence, était prête à faire la guerre pour éliminer les menaces auxquelles elle s'opposait. Washington le savait lorsqu'il a rejeté les pourparlers avec Moscou. Le refus américain de discuter était une décision sans ambiguïté d'accepter le risque de guerre plutôt que d'explorer tout compromis ou accommodement avec la Russie. (...) À la mi-mars 2022, le gouvernement turc et le Premier ministre israélien Naftali Bennett ont servi de médiateurs entre les négociateurs russes et ukrainiens, qui se sont provisoirement mis d'accord sur les grandes lignes d'un règlement provisoire négocié. L'accord prévoyait que la Russie se retire sur sa position du 23 février, lorsqu'elle contrôlait une partie de la région du Donbas et la totalité de la Crimée, et qu'en échange, l'Ukraine promette de ne pas demander l'adhésion à l'OTAN et de recevoir des garanties de sécurité de la part d'un certain nombre de pays. Une rencontre entre le président russe Poutine et le président ukrainien Zelensky était en cours pour finaliser cet accord, que les négociateurs avaient paraphé ad referendum - c'est-à-dire sous réserve de l'approbation de leurs supérieurs. Le 28 mars 2022. Le président Zelensky affirme publiquement que l'Ukraine est prête à une neutralité assortie de garanties de sécurité dans le cadre d'un accord de paix avec la Russie. Mais le 9 avril, le Premier ministre britannique Boris Johnson effectue une visite surprise à Kiev. Au cours de cette visite, il aurait exhorté Zelensky à ne pas rencontrer Poutine pour les raisons suivantes : (1) Poutine est un criminel de guerre et il est plus faible qu'il n'y paraît. Il devait et pouvait être écrasé plutôt qu'accommodé ; et (2) même si l'Ukraine était prête à mettre fin à la guerre, l'OTAN ne l'était pas. La rencontre proposée par Zelensky avec Poutine a donc été annulée. Cette guerre est née et s'est poursuivie en raison d'erreurs de calcul de la part de toutes les parties. L'expansion de l'OTAN était légale mais prévisible et provocatrice. La réponse de la Russie était tout à fait prévisible, bien qu'illégale, et lui a coûté très cher. L'intégration militaire de facto de l'Ukraine dans l'OTAN a entraîné sa dévastation. Les États-Unis ont calculé que les menaces russes d'entrer en guerre pour la neutralité de l'Ukraine étaient des bluffs qui pourraient être dissuadés en exposant et en dénigrant les plans et les intentions de la Russie tels que Washington les comprenait. La Russie a supposé que les États-Unis préféreraient les négociations à la guerre et souhaiteraient éviter la redivision de l'Europe en blocs hostiles. Les Ukrainiens comptaient sur la protection de leur pays par l'Occident. Lorsque les performances de la Russie au cours des premiers mois de la guerre se sont avérées médiocres, l'Occident a conclu que l'Ukraine pouvait la vaincre. Aucun de ces calculs ne s'est avéré exact. Néanmoins, la propagande officielle, amplifiée par des médias grand public et sociaux serviles, a convaincu la plupart des Occidentaux que le fait de rejeter les négociations sur l'expansion de l'OTAN et d'encourager l'Ukraine à combattre la Russie est en quelque sorte "pro-ukrainien". La sympathie pour l'effort de guerre ukrainien est tout à fait compréhensible, mais, comme la guerre du Viêt Nam aurait dû nous l'apprendre, les démocraties sont perdantes lorsque le cheerleading remplace l'objectivité des reportages et que les gouvernements préfèrent leur propre propagande à la vérité de ce qui se passe sur le champ de bataille. En bref, la politique américaine a entraîné de grandes souffrances en Ukraine et une escalade des budgets de défense ici et en Europe, mais n'a pas réussi à affaiblir ou à isoler la Russie. La poursuite de la même politique ne permettra d'atteindre aucun de ces objectifs américains maintes fois énoncés. La Russie a appris à combattre les systèmes d'armes américains et a mis au point des parades efficaces. Elle a été renforcée militairement, et non affaiblie. Elle a été réorientée et libérée de l'influence occidentale, et non isolée. Si le but de la guerre est d'établir une meilleure paix, cette guerre n'y contribue pas. L'Ukraine est éviscérée sur l'autel de la russophobie. À l'heure actuelle, personne ne peut prédire avec certitude quelle partie de l'Ukraine ou combien d'Ukrainiens resteront lorsque les combats cesseront, ni quand et comment ils cesseront. Kiev vient d'échouer à atteindre plus d'une fraction de ses objectifs de recrutement. Combattre la Russie jusqu'au dernier Ukrainien a toujours été une stratégie odieuse. Mais lorsque l'OTAN est sur le point de manquer d'Ukrainiens, ce n'est pas seulement cynique, ce n'est plus une option viable. Que pouvons-nous apprendre de cette débâcle ? Elle a fourni de nombreux rappels gênants des principes de base de l'art de gouverner. Les guerres ne décident pas qui a raison. Elles déterminent qui survit. Le meilleur moyen d'éviter la guerre est de réduire ou d'éliminer les appréhensions et les griefs qui en sont la cause. Lorsque vous refusez d'entendre, et encore moins de prendre en compte, les arguments d'une partie lésée en faveur d'un ajustement de votre politique à son égard, vous vous exposez à une réaction violente de sa part. Personne ne devrait entrer en guerre sans avoir des objectifs réalistes, une stratégie pour les atteindre et un plan de fin de guerre. L'amour-propre et la bravoure ne remplacent pas la masse militaire, la puissance de feu et l'endurance. En fin de compte, les guerres se gagnent et se perdent sur le champ de bataille, et non par une propagande inspirée par et visant à renforcer les vœux pieux. Ce qui a été perdu sur le champ de bataille peut rarement, voire jamais, être récupéré à la table des négociations. Lorsque les guerres ne peuvent être gagnées, il est généralement préférable de chercher des conditions pour y mettre fin plutôt que de renforcer l'échec stratégique. Enfin, cette guerre devrait inciter les États-Unis, Moscou et l'OTAN à repenser sobrement aux conséquences d'une politique étrangère militarisée et dépourvue de diplomatie. Si les États-Unis avaient accepté de discuter avec Moscou, même s'ils avaient continué à rejeter une grande partie de ce que Moscou exigeait, la Russie n'aurait pas envahi l'Ukraine comme elle l'a fait. Si l'Occident n'était pas intervenu pour empêcher l'Ukraine de ratifier le traité que d'autres l'ont aidée à conclure avec la Russie au début de la guerre, l'Ukraine serait aujourd'hui intacte et en paix. Cette guerre n'avait pas lieu d'être. Chaque partie a perdu bien plus qu'elle n'a gagné. Il y a beaucoup à apprendre de ce qui s'est passé en Ukraine. Nous devrions étudier et tirer ces leçons et les prendre à cœur.
    7 points
  5. La Marine fait face à un double souci 1-le faible nombre de NH90 (27) et de kit ASM (14) 2-la faible dispo de ce parc déjà marqué par la stricte suffisance - péniblement à 30% ... Alors certes les H160 sont les bienvenus pour libérer des NH des missions "secondaires", mais néanmoins si on veut armer décemment ne serait-ce que 15 frégates de premier rang dont une bonne part va tourner bien plus que 150 j/mer par an (contractuels) et bien une grosse dizaine de NH c'est insuffisant. Compte tenu des perf ASM des FREMM et même des futures FDI ... y mettre autre chose que des NH c'est agir à minima On en reparlera dans le prochain HS de LOS! consacré exclusivement à Groupe Aéronaval (en exclu)
    7 points
  6. read://https_www.merkur.de/?url=https%3A%2F%2Fwww.merkur.de%2Fwirtschaft%2Fruestungskonzerne-fordern-mehr-auftraege-sondervernoegen-bundeswehr-airbus-92661681.html "Les groupes d'armement réclament davantage de contrats" Airbus, MTU et Hensoldt critiquent, avec le syndicat IG Metall, le fait que sur les 100 milliards d'euros destinés à l'armée allemande, trop peu reviennent aux entreprises allemandes - et trop aux Etats-Unis. Taufkirchen - "Rocketman" d'Elton John et la chanson "Danger Zone", connue du film d'aviation Top Gun : juste avant que le vice-président d'IG Metall, Jürgen Kerner, ne monte sur scène à Taufkirchen chez Airbus, la musique indique déjà clairement où il se trouve - dans une entreprise aéronautique active dans l'armement. "Nous ne recevons que les miettes du gâteau", dit Kerner aux centaines de salariés rassemblés ici. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire au premier abord, il ne veut pas cette fois-ci d'augmentations de salaire de la part d'Airbus. Il demande à la politique d'augmenter les commandes pour le groupe. Le fonds spécial pour l'armée allemande atterrit-il trop peu dans les entreprises allemandes ? La raison de la collaboration entre l'industrie et le syndicat : tous deux sont furieux que trop peu des 100 milliards d'euros du fonds spécial pour l'armée allemande ne parviennent aux entreprises allemandes. C'est pourquoi une série de manifestations de protestation sont prévues dans les semaines à venir. La manifestation de Taufkirchen est la première d'entre elles, d'autres suivront chez MTU, Hensoldt, Rolls-Royce ou MBDA ainsi que sur d'autres sites Airbus. Ils ont tous un objectif, déjà formulé par Harald Mannheim d'Airbus à Taufkirchen : "Les entreprises allemandes doivent être davantage mises à contribution lors de l'attribution des contrats d'armement". Concrètement, le secteur voit un déficit dans l'attribution des commandes de l'armée de l'air. Selon IG Metall, 40 milliards d'euros provenant du fonds spécial y atterrissent. Au lieu d'investir cet argent dans des systèmes d'armes allemands et européens comme l'Eurofighter ou l'hélicoptère Tigre, des commandes seraient passées à des concurrents américains. L'armée de l'air a par exemple commandé 60 hélicoptères Chinook à Boeing pour un montant total de 7,2 milliards d'euros. S'y ajoutent, pour 8,3 milliards, 35 jets américains F-35 avec leur armement et leur kit de maintenance. Ils doivent remplacer les Tornado et seront livrés à partir de 2026. A l'avenir également, de nouveaux appareils américains pourraient être achetés au lieu d'Eurofighter pour remplacer les anciens Tornados, s'inquiète-t-on. "L'argent de nos impôts traverse donc le Grand Étang pour aller aux États-Unis", résume le vice-président d'IG Metall, Kerner. C'est une "gifle" pour l'industrie aéronautique allemande, qui risque de "s'écraser". Airbus : "C'est justement l'Eurofighter qui est en feu". Les entreprises allemandes se voient donc désavouées. Et elles mettent en garde contre une perte de technologie. "C'est justement l'Eurofighter qui est en feu", déclare Harald Mannheim d'Airbus. Il y a certes des commandes jusqu'en 2030, mais le dernier appareil sortira alors des chaînes de production. Avec le projet FCAS, la prochaine génération d'avions de combat européens devrait décoller au plus tôt en 2040. Il en résulte une dangereuse lacune : Ce qui se passera entre 2030 et 2040 n'est pas clair. Du point de vue d'Airbus, un Eurofighter modernisé devrait être construit durant cette période, ne serait-ce que pour servir de pont technologique au FCAS. Mais il n'a pas encore été commandé. Si le gouvernement fédéral veut continuer à utiliser l'Eurofighter, il doit le commander avant la fin de la législature, exige Mannheim. "Les avions ne seront pas dans la cour cinq mois plus tard". Mais si l'Eurofighter est abandonné en 2030 et que l'armée de l'air mise dorénavant sur le F35 américain, le nouveau jet européen prévu pour 2040 sera probablement lui aussi voué à l'échec, prévient le secteur. "Dans ce cas, les collaborateurs et les fournisseurs s'en iront d'ici 2040 et le savoir-faire sera perdu", craint Mannheim. Le fabricant de moteurs MTU partage cette inquiétude. Le groupe munichois de la Dax estime que l'industrie compte 120 sous-traitants et 25.000 emplois. Beaucoup sont spécialisés et travaillent dans des domaines sensibles. "L'arrêt de l'Eurofighter entraînerait en quelques années des coupes sensibles dans le paysage européen de la sous-traitance high-tech", explique Michael Schreyögg, qui dirige la branche militaire chez MTU. Si l'on s'en tient à la pratique actuelle d'achat de technologie militaire américaine, cela menacerait même la capacité de défense allemande, fait remarquer le syndicaliste Kerner. "Nous nous exposons ainsi au bon vouloir des Etats-Unis". En cas de doute, les entreprises américaines livreraient d'abord des pièces de rechange à l'armée américaine et non aux Européens. "L'Europe doit renforcer sa souveraineté en matière de défense", demande donc également Schreyögg de la MTU. Les 100 milliards destinés à l'armée allemande constituent une bonne opportunité à cet égard. "Il faut maintenant que la volonté politique soit au rendez-vous".
    7 points
  7. Ça parlait du prospect Saoudien. Et qui vient d'être nommé à la tête de l'Afalula (structure française mise en place a la demande de l'AS pour le développement touristique du site d'Al-Ula ).... "Discrétion et permanence de l'action ".
    7 points
  8. Donne moi dix secondes et je te trouve deux cents millions sans forcer et sans toucher au grisbi. Tiens, le SNU. On supprime. Et voilà, affaire réglée.
    7 points
  9. La Suède est OUT. Du coup les teutons se mettent à rever d'un FCAS germano-suedo-espagnol. Du coup je les trolle:
    7 points
  10. Les mains en l'air ! Reposez tout de suite ces pauvres mouches....lentement, voilà, comme ça.... doucement.
    7 points
  11. A-t-on étudié si les mariages de raison produisent plus de divorces que les mariages d'amour? Le plus sûr quand même serait d'avoir un mariage de raison et d'amour.
    6 points
  12. Sur les aspects morale et moral du conflit: certains soulignent le besoin de se faire bien voir des populations alors que d'autres assument la "terrorisation" de celles-ci. Importance du moral des soldats, qui ne repose pas uniquement sur l'engagement patriotique mais aussi leur préparation au combat: le cas de l'invasion initiale est cité (impréparation psychologique, matérielle et renseignement). Importance du "front intérieur". Conscience aigue du gaspillage et de la pénurie de ressources humaines et matérielles difficiles à régénérer dans un contexte difficile (sanctions...), avec une tension entre recherche d'une solution technologiste ou au contraire de rusticité. Voilà succinctement.
    6 points
  13. Alooooooors... Oui je suis certain ! (mais en vrai la réponse c'est "c'est plus compliqué et j'ai pas voulu entrer dans les détails parce que un peu hors sujet"). Ce qu'on voit là, ce sont les spoilers des LERX du Super Hornet. Leur fonction première est de réduire la portance créée par les LERX, et sont surtout utilisés en phase d'atterrissage ou à basse vitesse pour donner plus de "nose authority" (notamment vers le bas) à l'avion. Alors forcément, comme TOUS les avions modernes, les CDVE du Super Hornet utilisent tous les outils à leur disposition pour obtenir un contrôle fin de l'appareil, donc quand le Super Hornet doit casser sa vitesse, au lieu de déployer un gros aérofrein (entre les dérives sur le Hornet normal), les CDVE vont jouer sur le contrôle différentiel des gouvernes de voilure, des ailerons, des dérives et, aussi, des spoilers sur les LERX. Mais il n'y a pas de surface dédiée uniquement à la fonction d'aérofreins. Autrement dit, comme tout système permettant de réduire la portance, les spoilers peuvent jouer un rôle d'aérofrein et participer à la réduction de vitesse de l'avion (comme les spoilers sur les ailes d'un avion). Mais ils n'assurent pas cette seule fonction de "speed brake", et n'assurent pas cette fonction seule, contrairement à l'aérofrein dorsal du F-15, du Hornet ou de l'Eurofighter par exemple. La grosse différence, c'est que les spoilers sont des dispositifs situés sur les zones créatrices de portance afin de moduler cette portance (ce qui influe sur la vitesse), là où un gros aérofrein bien bourrin va "simplement" casser la vitesse de l'avion en augmentant subitement la trainée, sans forcément chercher à moduler la portance. Fin du HS. C'est justement la question que je me pose aussi. S'ils ne l'ont pas fait, c'était peut-être pas pêché d'optimisme, mais effectivement peut-être aussi parce qu'ils ne pouvaient pas le faire. Parce que ça aurait été trop cher ? Parce qu'ils n'en avaient pas les capacités? Parce qu'ils n'en avaient pas le droit (j'avoue que j'avais pas pensé à cette option). Ça on ne sait pas, effectivement.
    5 points
  14. J'ai des valeurs de 168k soldats (dont conscrits) en 2014 avant invasion du Donbass, et ~250k en 2016 (dont consrits) suite à la constitution d'une péta-chié d'unités en réactions aux événements de 2014. Les "700k hommes entrainés par l'OTAN", ça me paraît hautement fantaisiste. Pas mal d'éléments "surprenants" aussi (notamment - les états unis considérant l'attitude de Poutine comme du bluff, là où à de nombreuses reprises nous avons pu comprendre que les USA avaient des certitudes sur le risque d'invasion depuis fin 2021). Quand au renforcement du potentiel militaire russe, c'est à minima hautement discutable, la masse de l'armée russe en véhicule date de l'URSS, elle a été chèrement acquise, et sa destruction ne donnera très probablement pas lieu à un renouvellement à l'identique. Modernisation - oui, mais quel potentiel dans la structure RH des forces russes, vaste question. Il y a une expérience de la haute intensité pour toute une génération d'officier c'est certain, mais bon, Pavel Grachev a beau avoir dirigé la 103ème VDV durant les années les plus proefficientes en terme de tactique contre-insurrection de la guerre d'afghanistan, l'histoire a montré comment le même bonhomme a géré la 1ère guerre de Tchétchénie ... en l'absence de modifications structurelles profonde, je crains que l'expérience chèrement acquise ne soit que médiocrement capitalisée.
    4 points
  15. Pour évaluer la crédibilité de ce petit oiseau, je voudrais souligner qu'il y a à peine un mois a été publié le DPP du ministère italien de la Défense, indiquant les engagements de dépenses pour les trois prochaines années. Ce document ne contient pas la moindre référence à un nouvel achat d'EFA...
    4 points
  16. En WVR, n'importe quel avion peut abattre n'importe quel avion. Un exemple unique ne veut rien dire, ce qui compte in fine ce sont les statistiques sur des dizaines d'engagements.
    4 points
  17. Le PSIM des FDI intègre quatre panneaux radar fixes de dernière génération.....probablement un peu trop cher pour du "second rang".
    4 points
  18. « Vega est un joyau de technologie entièrement italienne. Nous l'avons conçu, puis nous le construisons presque entièrement. Certaines pièces sont fabriquées par des fournisseurs, mais nous le concevons et le construisons." - PDG d'Avio lors d'une interview sur la chaîne de télévision italienne Rete 4. »
    4 points
  19. L'article: https://archive.ph/2MqPe Attention à vos côtes, il y a des passages bien lunaires. Alors, dans l'ordre: Les coopérations ne coûtent pas moins cher mais plus cher Dassault devait par contrat signé et accepté être à la tête du FCAS, il n'y a pas de "demande" ou "d'insistance", c'est ce qui a été convenu Il est assez spécieux de dire que le Tempest est indépendant des USA tout en revendiquant une supériorité technologique sur Dassault dans la furtivité du fait de la présence de la GB dans le F-35, alors que Dassault n'a jamais dépendu des USA pour aucun de ses projets furtifs... La GB n'a pas été "exclue du FCAS", elle s'est exclue toute seule en 2017 du programme de drone UCAV furtif franco-britannique FCAS-DP basé sur NeuroN et Taranis, qui était le premier programme "FCAS", en refusant de mettre sur la table les 1.7 milliards de £ requis pour passer à la phase du démonstrateur, et a choisi à la place une solution type avion piloté, devenu le projet "Tempest", ce qui explique que pendant un temps les deux programmes "FCAS" concurrents se soient appelés de la même façon (FCAS-TI, pour "Technology Initiative" côté anglo-italo-suédois puis anglo-italo-japonais, avant de se renommer GCAP ; et FCAS tout court côté franco-allemand puis franco-allémano-espanol) "Inviter" la France dans le Tempest est donc, par corollaire, peut-être la plus grosse blague qu'on ait entendue sur le sujet depuis 2018 au moins Je ne suis pas certain que présenter le Tornado et le Typhoon comme des réussites soit particulièrement judicieux non plus, l'un était hors de prix en termes de maintenance et pas assez multirole pour être ce qu'il prétendait, à savoir "l'égal du F-15", l'autre se voit remplacé partiellement par le F-35 notamment pour la version embarquée, ce qui est cocasse quand on sait que le désir français de disposer d'un avion naval était en 1985 un aspect bloquant pour la coopération à 5, du fait de la présence du Harrier aux inventaires britanniques, italiens, et espagnols qui ne justifiait donc pas une version navale de l'Eurofighter. Bref. En effet. Exactement. Les saouds peuvent même être inspirés par les deux aspects de la question: D'un côté le probablement bon RETEX de leurs alliés égyptiens ainsi que le choix tranché de leurs alliés émiratis après que ces derniers aient été interdits de F-35, qui renforce probablement la confiance des saoudiens dans l'offre Rafale. De l'autre le fait que leur concurrents régionaux qataris, qui les ennuient toujours autant, soient eux aussi équipés. Une situation assez unique au demeurant, qui n'existe pas avec d'autres clients Dassault, à part si on compte les Mirage III/5/50 pakistanais et les Mirage 2000 et Rafale indiens, ce qui ne serait pas très fair-play, ou bien si on considère les déclarations serbes à propos du Rafale comme étant recevables. Mais dans la mesure où on trouve aussi au Qatar des Eurofighter et des F-15, nul besoin de trop battre sa coulpe à ce sujet non plus. Cela étant, si le Qatar dispose de F-15QA très proches des F-15SA saoudien, il dispose aussi d'Eurofighter T3 avec AESA ECRS mk0 (comme au Koweit) bien supérieurs aux Typhoons saoudiens! Donc on peut tout à fait envisager l'idée selon laquelle les saoudiens chercheraient si possible une mise à niveau de leurs Typhoons actuels avec un AESA, à l'instar de ce qu'ils ont fait pour leurs F-15S devenus SR aux côtés de leurs 84 nouveaux F-15SA, tout comme on peut imaginer qu'ils cherchent à remplacer partiellement ces 72 Eurofighters avec 48 nouveaux Eurofighter au dernier standard (ce qui semble-t-il était leur plan jusqu'ici) avant même de songer à opter pour des Rafale. Ainsi, je crois fermement, comme tu le mentionnes, que l'aspect financier est susceptible de constituer un argument-massue auprès des saoudiens. Anticipant l'après-pétrole, MBS pourrait ainsi être tenté d'opter pour une solution proposant plus d'employabilité et de disponibilité pour moins de dépenses. C'est visiblement le choix émirien (50 F-35 s'étant vus remplacés par 80 Rafale). Absolument. C'est paradoxal mais comme on ne négocie qu'en position de force, si on veut continuer avec le FCAS, il faut pouvoir affermir cette position afin de rappeler que la France dispose d'alternatives crédibles en cas d'échec du SCAF. La campagne de presse à laquelle nous assistons via le TIMES of London ne va d'ailleurs pas dans un autre sens. Et c'est hilarant. Cela dit, je crains malgré tout que la recherche de cette position ne soit perçue que comme un moyen d'enfermer l'Allemagne, le blâme pouvant alors être transféré sur la France et sur Dassault en cas d'échec de la relation. J'en avais parlé il y a des années, il faut se préparer à cette éventualité et déminer le terrain médiatique. Je constate avec un grand déplaisir que ce n'est toujours pas fait. Une simple vidéo explicative en plusieurs langue illustrant ce qui a été entrepris par les uns et les autres depuis 40 ans dans le domaine de l'aviation de combat européenne, le plus factuellement possible, et chronologiquement, serait ainsi du meilleur effet, en permettant d'éviter de nourrir les narrations fantasmatiques auxquelles on a pu avoir droit depuis Dieu sait combien d'années, notamment la fameuse fable des "46%".
    4 points
  20. A ma connaissance... Le système marche avec un radar, donc la poussière ou la fumée ne devrait pas être un problème. Le système est pris en défaut si le départ de coup est trop rapproché, typiquement 50m ou moins, ca peut etre le fait d'un fantassin, mais surtout d'une mine hors route. Le système semble assez facilement pris en défaut par les engins rapides, en gros supersonique, tirés en salves. Il semble que l'opposition palestinienne utilise des SPG-9 et les munitions HEAT filant 450m/s dans ce but. Endommager les senseurs. Les projectiles de SPG-9 nettement pas particulièrement adapté à percer le blindage principal d'un Merkava. Le systeme n'a pas de senseur vers le haut ... pas plus que le mortier ne peut tirer à la verticale. Donc non il ne peut intercepté des munitions tombant purement verticalement. Le Hamas et les autres publie régulièrement des manuels du combattant expliquant comment s'attaquer à tel et tel système. A priori ils connaissent bien les faiblesse du Merkava et du Trophy et essaient de les exploiter, avec des moyens rudimentaires autant que possible. Un élément un peu surprenant ... la faible occurence de mine hors route comme on avait en Irak. Avec de très gros EFP ... le "boulet" filant à plus de 2000m/s passent tous les APS sans broncher ... certes il ne percera pas nécessairement le blindage principal, mais endommagera de manière importante tout ce qui n'est pas extrêmement durci.
    4 points
  21. Une image un peu meilleure. Le canon français semble être le même que les Italiens et Espagnols… Oto 76mm. L’intérêt de la mature unique française (« chapeau chinois ») c’est surtout que c’est la seule solution qui privilégie la détection passive (ESM + veille IR) permettant de rester discret et de se fondre dans le traffic civil avec le radar coupé. C’est aussi ce qui donne les meilleures chances de détection contres les menaces les plus dangereuses (missiles supersoniques à forte signature IR + sea skimming furtifs). Alors que la veille radar traditionnelle marche surtout contre les vieux missiles rasants non furtifs et à condition d’accepter de donner l’avantage à l’ennemi en diffusant sa position.
    4 points
  22. Quand tu es à la dérive, tu t'accroches à des chimères...
    4 points
  23. Les gens ont tendance aussi à confondre altitude et évolution en orbite. Les versions fusées sondes après modification des V2 amenées au Etats-Unis - tirées tout droit vers le haut, à la perpendiculaire du sol- avaient des apogées de 2000 km - bien au-delà de ligne Karman- sans toutefois avoir assez d'énergie pour se satelliser. La phase finale de l'interception se fait par le système de tracking optique intégré à l'EKV/véhicule tueur, monté sur cardan et lui donnant un fort débattement ; particularité la plus notable de la dernière version de l'Arrow, le 3. ça ressemble à ça
    4 points
  24. 700k actifs ce serait les chiffres d'aujourd'hui ... avec un réservoir autour de 900k potentiel en plus s'ils étaient mobilisé - même pas certain qu'ils aient déjà tous la formation militaire de base -. A priori rien de tout cela dans les année immédiatement après 2014. La remonté en puissance de l'armée ukrainienne a été lente, et les chiffres actuels sont vraiment récents. Au début 2022 on était plutôt autour de 200k actifs ... et 900k réserviste - ie ayant fini leur service militaire dans les année, 5 il me semble, précédentes -. En gros les forces ukrainiennes sont 4 fois moindre que celle russes et ça correspond à la grosse louche au ration de population 40 contre 140 millions. --- Si vraiment 700k actifs ukrainiens étaient prêts au combat au début de l'invasion ... elle n'aurait jamais dépasser les quelques dizaine de kilomètre.
    3 points
  25. Je sais pas si vous vous rendez compte de l'énormité des sommes, mais 1.7 milliards d'euros de taxes sur des profits, ça veut dire un % d'imposition appliqué à un % de rendement d'actifs financiers. La base d'évaluation de ces actifs gelés doit être tout simplement colossale. Et une source de financement intéressante pour l'Ukraine, qui permet de reporter à plus tard la question de la confiscation définitive de ces actifs Russes.
    3 points
  26. La Finlande a été une grande utilisatrice de Fouga Magister français dont elle a acquis 80 exemplaires (dont une partie sera fabriqué sous licence). Ils seront utilisés de 1958 à 1988. Après le traité de Paris de 1947 la Finlande n'osait pas disposer de plus de 60 avions de combat. L'achat de Fouga Magister permettait de partiellement contourner cette limitation en affirmant que ces avions étaient uniquement utilisés pour former les pilotes. Dans les faits, en cas de tension avec le grand voisin de l'Est, ces avions auraient reçu de l'armement et auraient été utilisé comme avion d'attaque léger et comme appareil de reconnaissance. https://karhulanilmailukerho.fi/lentomuseo/en/fouga/
    3 points
  27. atterrissage vertical d'un point de vue privilégié
    3 points
  28. C est assez partis pris du côté des méchants quand même. C est écrit par un pas lambda ou c est un mec sérieux?
    3 points
  29. Pour préciser ton propos, rappelons que l'Europe ne représente que 8% des exportations d'armements Françaises 2022, soit 2,5 Mds $... Combien l'Allemagne a prévue, d'ici 2024, d'importations d'armements US/UK/Isr.... 27 Mds $ (finito MAWS, Tigre mk3, mast-f, Eurosam, HTH, CIFS, ...). Ca c'est fait. A mais oui c'est vrai, l'armements Français est pas adapté, les Français sont arrogants,.... On verra bien quand Trump reprendra les reines en 2024 (rien à cirer de l'Europe, de l'OTAN, de l'Ukraine, des Palestiniens, des promesses précedente, et tout le reste), ca va etre drole. Nous on se débrouillera avec nos SNLE, PAN, Rafale/ASMP-R,.... pas adaptés soit disant!!!
    3 points
  30. de toute manière le prix du barlu est à 60% + déterminé par l'électronique et le système de combat (senseurs) les économies sont réalisées notamment sur les process de fabrication , sur les FREMM NG a ainsi diminué de 37 à 25% la masse des chutes d'acier qui surviennent lors de la construction du flotteur
    3 points
  31. La guerre en Ukraine et les premiers "massacres" de blindés à coup de NLAW ont rappelé à l'Armée de Terre que la trame "Roquette de 84 mm" qui avec un coup de bol tape à plus de 400 m et missile MMP qui detruit tout jusqu'à 5 km mais à 250.000 roros à chaque fois, laissait de gros trous dans la raquette et qu'une sorte de maxi-Eryx modernisé aurait peut-être du sens. Quand je lis ici que l'Enforcer peut aussi être utilisé avec le même système de visée que le CG84, j'ai quelques rêves humides d'une vraie politique modulaire de l'équipement de la section d'infanterie, avec la capacité de déployer soit un CG84 soit un Enforcer en fonction des besoins du terrain ... Clairon
    3 points
  32. Oh non TMor! Pas toi! Pas maintenant! Pas après tout ce que tu as fait!
    3 points
  33. https://www.linkedin.com/posts/marine-nationale_brf-atlantique-mer-activity-7127701490130923520-UCF7?utm_source=share&utm_medium=member_desktop
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  34. Non on n’en sait strictement rien. Ils peuvent surestimer x4 ou x10 (et on la vu pour le parking de l’hôpital). Surtout que ça compte les terroristes, et ceux qui sont morts d’accidents du Hamas. Et surtout il s’agit pas d’un décompte macabre « ah c’est bon ils ont fait assez de morts ils peuvent s’arrêter ».
    3 points
  35. 10 000 selon le HAMAS ... c'est une précision importante, la source étant partie prenante et guère digne de légitimité au regard de ses agissements.
    3 points
  36. Bah je pense qu'on y coupera pas malheureusement, la Grèce aura du F-35 et elle les mettra en 1ère ligne.
    3 points
  37. Sans chauvinisme aucun , je trouve que la notre a un bien meilleur sillage ....... super chefff ! Le représentant NG ; Nicolas Gaspard ( deuxième à partir de la droite) , un rôdé des programmes en coopération ; Il a été Directeur de Programme des FDA et FREMM , ET c’est pas rien ! https://www.defense.gouv.fr/dga/actualites/lancement-premiere-phase-du-projet-corvette-europeenne
    3 points
  38. Des nouvelles d'Allemagne et de l'Enforcer (un scénario d'achat possible pour le MCP), via EDR Magazin Pour rappel, l'Enforcer est un missile léger F&F d'un diamètre de 90mm (ou 89 suivant la façon de mesurer) pesant 7kg au lancement (i.e. tube et FCU non-compris) et d'une portée de 2km développé pour la Bundeswehr. La charge n'est pas une charge anti-char mais comprend un élément EFP ainsi que des composants à fragmentation frontale et latérale (mode de détonation choisi par l'opérateur au lancement). La fusée possède également trois modes à sélectionner au lancement: airburst, impact et détonation retardée. Le système avait été développé avec le système FCU Dynarange de Hensoldt (utilisé sur PzF3 et RGW-90). Aujourd'hui, on apprend quelques nouveaux trucs. Premièrement, le système a été testé avec le FCS14 d'Aimpoint, chose très intéressante pour ceux qui disposent de Carl Gustav vu que cet FCU avait été initialement développée pour le fusil sans-recul suédois. En cas de double dotation CG-Enforcer, le FCU pourrait donc rester le même ce qui coûte moins cher et facilite l'entraînement. Deuxième point, il se trouve que le guidage n'est pas IR (ou SALH comme je le pensais initialement) mais une combinaison d'IR et de caméra TV. De nouveau, le choix est laissé à l'opérateur au lancement. Contrairement au MMP, il n'y pas moyen de récupérer l'information après le lancement et le missile est purement F&F. Je suppose que la caméra TV sert contre les cibles "froides" (je crois me souvenir que ça avait posé des problèmes à certain missiles en Afghanistan). Une petite image pour la forme: Ça c'est pour ce qui arrive en service/est prêt. Une autre version qui pourrait correspondre au besoin MCP est en préparation, l'Enforcer X. Celle-ci voit sa charge remplacée par une charge creuse tandem pour lutter contre les chars. Le mode airburst disparaît mais la partie intéressante est la confirmation d'un mode de trajectoire lobé pour du top-attack. La portée reste de 2km. Derniers points, MBDA a travaillé sur une version aérienne du missile, pour usage sur drone, en partenariat avec une boîte brésilienne ainsi que sur une version anti-drone appelée Small Anti Drone Missile (SADM). Celle-ci vise les UAV de classe 1 (<150kg). Il semblerait que le missile subisse quelques modifications à ces fins. D'après EDR, le SADM est plus long (ils parlent de booster), la charge est modifiée (probablement élimination de l'EFP, augmentation des fragments) et le guidage est modifié (on ignore de quelle façon mais la maquette visible ne montrait pas de système optique à l'avant donc un radar ou une forme de commande (ou juste pas de guidage représenté sur la maquette)?). Le système est décrit comme ayant une portée de plus de 2km mais de moins de 5-6km. Source: https://www.edrmagazine.eu/mbda-germany-enforcer-lightweight-missile-is-ready-for-production-and-to-generate-new-variants
    3 points
  39. D'un vol à l'autre, pas forcément, mais d'une mission à l'autre, ou plus exactement d'un déploiement/affectation à l'autre, ça peut se faire. Typiquement, pour des vols de conversion, des vols de qualification, des vols d'entraînement, des exercices à l'étranger, etc. tu n'as pas forcément besoin de tout le matos sur ton avion. Et tu n'as pas forcément besoin de reconfigurer ton avion entre chaque vol. Après, comme tu le dis, il y a une question de disponibilité, de pognon, de temps et de ressources pouvant être investies dans les reconfigurations. Et ça, ça dépend aussi des façons de faire d'une force aérienne à l'autre. Pas certain que tous les clients internationaux du Rafale affrontent les mêmes démons que l'Armée de l'Air française pour le coup.
    3 points
  40. Après au pire du pire, si vraiment on est forcé, bien que ça nous déplaise fortement a @Patricket moi on pourrait finir par consentir à faire un avion 100% Français !
    3 points
  41. Ces enveloppes de dons sont peut être les meilleures dépenses que le budget puisse financer, car ils reviennent à notre industrie et l'industrie de la défense est celle qui dispose du meilleur coefficient Keynésien. Chaque euro injecté en commande vient irriguer sur plusieurs "rebonds" des tissus de fournisseurs Français, qui produisent tous ou presque sur place, paient taxes et impôts, embauchent Français etc.... Pour faire dans le rouge qui tâche, comparé au spectacle vivant (dont l'état récupère qu'un taux réduit de TVA contre 20% sur les matériels de guerre) ou aux dépenses de (surconsommation de) médicaments, dont on négocie tellement bien le prix à la baisse qu'ils sont tous fait à l'étranger, l'achat de matériels militaires français reste une très bonne opération pour les intérêts du pays et de ses citoyens. Le fait de les donner ensuite ne nous cause un préjudice que si l'armée avait l'intention et le besoin de se servir de ces matériels. On pourrait en débattre, mais tant que tu as un copain prêt à faire sérieusement le boulot et à y consentir les sacrifices nécessaires, pas sûr qu'il faille se précipiter pour prendre sa place.
    3 points
  42. Excellent compte rendu. En gros, ils veulent une armée plus professionnelle et mieux entraînée. J'ai noté plein de points intéressants et y compris peut-être pour nous. A ton avis, les armées occidentales ne modélisent pas? En quoi cette "mathématique" est particulière à la tradition russe? Juste une remarque, je te cite: "une sorte de "matérialisme militaire" en quelque sorte". Une allusion amusante, je suppose, au "matérialisme dialectique" ((voir historique) ou supposé "scientifique". Ca pourrait donner des débats intéressants et amusants entre marxistes et néo marxistes, s'ils étaient encore vivants, ce qui n'est certainement pas le cas en Russie. Il m'est venu en mémoire quelque chose que j'ai écrit il y a quelques années, je me cite : "Le matérialisme dialectique est, fondamentalement, la critique de la réduction de l'homme à sa matérialité" (tout comme il est une critique de l'idéalisme philosophique) Merci encore pour ce rendu, très intéressant.
    3 points
  43. Mais elle pourrait y revenir (pas nécessairement dans le cadre d'une coopération), ou aller vers le SCAF, ou faire un avion national, ou acheter un produit étranger (pas nécessairement le GCAP), du moins si j'ai tout compris à cet article https://breakingdefense.com/2023/11/sweden-commits-to-future-fighter-procurement-decision-in-2031/
    3 points
  44. C'est vrai qu'avec notre économie tellement florissante...
    3 points
  45. Statut de Jérusalem : https://www.un.org/unispal/wp-content/uploads/2016/07/The-Status-of-Jerusalem-Engish-199708.pdf Après le soulèvement palestinien qui a débuté en 1936 (...) la Commission a également proposé la partition de la Palestine en un État arabe et un État juif. Compte tenu du caractère sacré de Jérusalem et de Bethléem pour les trois religions, la Commission a estimé que les Lieux Saints étaient, selon les termes utilisés dans le Pacte de la Ligue, "un dépôt sacré de la civilisation". Elle propose qu'une enclave Jérusalem-Bethléem englobant tous les Lieux saints, avec un corridor vers la mer se terminant à Jaffa, reste sous la tutelle britannique dans le cadre d'un nouveau mandat de la Société des Nations. [En 1947] Le Comité spécial a également présenté deux plans alternatifs pour l'avenir de la Palestine. Le plan recommandé par la minorité du Comité envisageait la création d'un État indépendant, unifié et fédéral en Palestine, avec Jérusalem comme capitale et des municipalités séparées pour les secteurs arabe et juif. Il recommande également la création d'un régime international permanent pour la supervision et la protection des lieux saints à Jérusalem et ailleurs. Le plan majoritaire recommandait la partition de la Palestine en un État arabe et un État juif, ainsi que l'internationalisation territoriale de la région de Jérusalem en tant qu'enclave dans l'État arabe. C'est ce dernier plan qui a été approuvé par l'Assemblée générale dans la résolution 181 (II) du 29 novembre 1947, intitulée "Gouvernement futur de la Palestine". La résolution contient un Plan de partage avec union économique qui prévoit en détail les frontières respectives, les institutions gouvernementales, la protection des droits des minorités, la liberté de transit et les formes de coopération économique et autres entre les trois entités, avec une attention particulière pour les Lieux saints et les droits et libertés religieux. Le régime international spécial de Jérusalem devait être administré par les Nations unies par l'intermédiaire du Conseil de tutelle. Les limites de la ville ont été définies comme incluant "l'actuelle municipalité de Jérusalem ainsi que les villages et villes environnants, dont le plus à l'est sera Abu Dis ; le plus au sud, Bethléem ; le plus à l'ouest, Ein Karim (y compris la zone bâtie de Motsa) ; et le plus au nord, Shu'fat" (voir les cartes 1 et 2). L'Assemblée a demandé au Conseil d'élaborer un statut pour la ville, d'une durée initiale de dix ans, prévoyant la nomination d'un gouverneur et d'un personnel administratif ; une large autonomie locale pour les villages, les cantons et les municipalités ; la démilitarisation de la ville et l'établissement d'une force de police spéciale pour protéger en particulier les Lieux Saints et les édifices et sites religieux ; l'élection d'un conseil législatif par tous les résidents sans distinction de nationalité ; la participation de la ville à l'Union économique de la Palestine ; l'établissement d'un système judiciaire indépendant ; et la citoyenneté de la ville de Jérusalem pour ses résidents. Le statut devait également prévoir la liberté de transit et les libertés civiles et politiques pour les deux communautés, ainsi que la sauvegarde des droits existants et de la liberté d'accès et de culte aux Lieux saints et aux édifices et sites religieux, et assurer leur préservation physique. Le gouverneur de Jérusalem s'est vu confier des responsabilités particulières à cet égard, tant pour les lieux situés à Jérusalem qu'à l'intérieur des deux États indépendants. La résolution de l'Assemblée générale n'a cependant pas pu être mise en œuvre. Les représentants de l'Agence juive acceptent le plan de partage, mais les États arabes et le porte-parole du Haut Comité arabe le rejettent, déclarant qu'ils ne se considèrent pas liés par la résolution. En raison des profondes divergences entre les parties en conflit, une guerre totale a éclaté en Palestine, entraînant la division de facto du pays et de Jérusalem elle-même.
    3 points
  46. "Ce serait trop sympa. La Suède, en tant que partenaire pragmatique doté d’une culture de coopération comparable, constituerait une bien meilleure alternative que le FCAS. Idéalement, des partenaires supplémentaires seraient nécessaires" Ya vraiment des allemands qui sont dans les nuages !
    3 points
  47. 2 Typhoon Quataris livrés de plus et 1 Rafale Croate :
    3 points
  48. Oui mais est ce que nous on y restera après Macron?
    2 points
  49. Je cerne plusieurs façons d'aborder la question du F-35 quand on a un Eurocanard : Quand on a soi-même des F-35 dans nos forces, on avoue directement : Il y a le cas où on n'en a pas encore, alors on se montre très orgueuilleux : Et il y a ceux qui n'en auront jamais et qu'il faut lire entre les lignes... Au fond le constat est le même pour tout le monde : la furtivité passive et les moyens de détection passives du F-35 en font une vraie terreur en BVR, alors on préfère parler de ses défaut quand il s'est trop approché. Il nous faut des F-35.
    2 points
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