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Affichage du contenu avec la meilleure réputation le 30/11/2022 dans toutes les zones

  1. Cela trahit plutôt le bras de fer entre la Luftwaffe, le Gouvernement et Airbus arbitré par les Américains: T0 Luftwaffe: j'ai besoin de 90 avions pour remplacer mes Tornados; Airbus T0+6 mois: j'ai ce qu'il vous faut avec cette toute nouvelle version de l'Eurofighter sur papier glacé qui fait Papa Maman; Luftwaffe: Nein Danke ! Gouvernement T0+18 mois: lançons un appel d'offre entre l'Eurofighter, le Rafale, le Gripen, le F18SH; Luftwaffe: Non entre l'Eurofighter, le F18SH, le F15 et le F35; Gouvernement: pas le F35 car ce serait franchir une ligne rouge pour la coopération avec les Français; Luftwaffe T0+24 mois: Au fait j'avais oublié, l'Otan nous demande que ce nouvel avion, à l'instar des Tornados, soit compatible avec leurs vieilles B61 à gravitation. Ca sera donc entre le F15 et le F35; Gouvernement T0+30 mois: Non. Demandons plutôt aux Américains de certifier la B61 sur l'Eurofighter et sur le F18SH; Américains T0+36 mois: Sur le F18SH pas de problème, mais sur l'Eurofighter ça vous coutera un bras et ça sera pas avant une dizaine d'années ; Gouvernement T0+42 mois: Zut il ne reste plus que le F18SH, Entamons les négociations avec Boeing; Américains T0+48 mois : Ah on est vraiment désolé mais la certification de la B61 sur F18SH n’est plus possible, mais pourquoi ne prendriez-vous pas plutôt des F35, il est déjà certifié B61 ? Luftwaffe : Youpee ! Mais faites vite car mes Tornados tombent en ruine. Au passage si vous pouviez rajouter cette liste exhaustive d’armements US pour que mes F35 puissent faire aussi de l’Interception, du CAS, du SEAD etc ce serait super… Gouvernement T0+54 mois: Tant pis pour les Franzosen, pour une première commande de 35 zincs ils ne vont pas nous faire ch… Hallo Herr Biden quel serait ton meilleur prix pour tes F35 ; Américain T0+60 mois: Voici le prix catalogue, mais faites vite car avec les nouvelles commandes de la Suisse, Finlande, Pologne, Corée, Japon, etc , et mes cadeaux à Israël ... je ne pourrais pas vous garantir d'être servi avant X années; Gouvernement T0+66 mois: C'est où qu'on signe? T0+72 mois Airbus : Et moi...
    14 points
  2. C'est d'ailleurs clairement la preuve qu'il dit absolument n'importe quoi. Les Russes n'ont pas menacé la Géorgie pour l'empêcher de rejoindre l'OTAN, ils l'ont envahie. Ils n'ont pas menacé la Tchétchénie pour empêcher son indépendance, ils l'ont envahie et limite génocidée. Ils ont envahi l'Ukraine une première fois en 2015 pour sauver leurs séides quand ceux-ci se sont révélés incapables de changer le gouvernement. Le réalisme, c'est reconnaître que les Russes ne reconnaissent que la force dans les relations bilatérales, surtout face à plus faible qu'eux, et qu'il n'y a aucune raison valable de penser qu'ils auraient changé. Tu ne déposes pas des troupes dans un aéroport de la capitale pour menacer un gouvernement. Ce serait un gaspillage incroyable de moyens. Tu le fais pour changer ce même gouvernement. Tu n'envahis pas un pays avec des moyens insuffisants, sauf quand la corruption et l'incompétence te font penser que ça peut marcher précisément parce que tu vas renverser le gouvernement. Tu ne décrètes pas une mobilisation juste pour une OPEX qui tourne mal. Tu n'aplatis pas des hôpitaux sous les missiles pour convaincre un gouvernement de changer sa position. Si tu veux appliquer la coercition, tu menaces l'emploi de la force, tu ne l'emploies pas directement précisément parce qu'à ce moment-là tu as grillé ta cartouche. C'est ça le réalisme, pas la purée sans queue ni tête que Mearsheimer appelle ainsi.
    7 points
  3. Si j'ai bien retenu, la résolution ne qualifiait pas la Russie d'"état terroriste" per se, mais d'"état soutenant le terrorisme", une nuance passablement subtile qui ne ferme pas toutes les portes.
    6 points
  4. Au Mali, le groupe Wagner diversifie ses activités et se lance dans la vente de sardine. Ya pas à dire, le partenariat "gagnant-gagnant" avec la Russie, ça vend du rêve.
    6 points
  5. Le Länder de Bavière octroie jusqu’à 5 millions d’€ de subvention par embauche inclusive (en situation de handicap, demande d’asile, transgenre etc..) de stagiaires en web design et arts graphique. Hensoldt a donc embauché 10 stagiaires design mal-voyants et Airbus DS 87 stagiaires souffrant de dyspraxie visuo-spatiale stade 5 (handicaps pour lesquels le montant de subvention est le plus élevé). Le montant de subvention accordé pour l’embauche d’un ingénieur en aérospatiale demandeur d’asile Afghan, Irakien, Russe, Ukrainien ou nord Coréen n’étant que de 1000 € par embauche n’a pas été jugé suffisamment compétitif.
    5 points
  6. Article un peu vert d'ES&T qui compare les compensations accordées aux entreprises Suisses pour l'achat de F35, au panier vide Allemand pour le même nombre d'appareils... https://esut.de/2022/11/meldungen/38328/schweiz-armasuisse-veroeffentlicht-studie-zu-offsetgeschaeften/ (...) Dans le cadre de l'achat de l'avion de combat F-35, par exemple, armasuisse a exigé que Lockheed Martin compense 60 % de la valeur du contrat. (...) Alors que l'économie suisse bénéficie évidemment des obligations de compensation qui s'y appliquent, l'Allemagne n'utilise pas cet instrument. Jusqu'à présent, l'acquisition par l'Allemagne d'avions F-35A en tant que successeurs de Tornado ne prévoit pas de telles obligations de compensation. (...) car cela pourrait éventuellement entraîner des distorsions de concurrence, a déclaré un porte-parole du bureau d'approvisionnement de la Bundeswehr BAAINBw lorsqu'on lui a demandé. Celles-ci seraient fondamentalement rejetées par le gouvernement fédéral, ce qui n'a été confirmé que dans le cadre du processus législatif de la loi sur l'accélération de l'approvisionnement des forces armées fédérales (BwBBG). L'achat du F-35A vise principalement à sécuriser une capacité de base essentielle et une mission à long terme de l'armée de l'air en temps opportun. Selon le BAAINBw, l'acquisition du système d'arme dans la configuration actuelle, la formation initiale aux USA ainsi que le soutien logistique et la fourniture de pièces de rechange pour le fonctionnement initial en DEU sont fixés contractuellement pour une durée de cinq ans à compter de la première livraison avec exactement cette stipulation (...)
    5 points
  7. Mais à l'époque le taux de mortalité infantile était compris entre 7 et 10% ce qui fausse la comparaison. En France l'espérance de vie à 1 an en 1946 faisait un bond de 5 ans // celle à la naissance (et l'écart était encore plus grand les décennies précédentes) alors qu'aujourd'hui elle est inchangée.
    5 points
  8. Voter pour que la Russie soit reconnue comme État terroriste - car on ne négocie pas avec un État terroriste - c'est voter pour cesser toute diplomatie avec cet État, pourtant armé jusqu'aux dents d'armes nucléaires. Tous les députés qui ont voté "pour" cette motion sont donc des personnages irresponsables qui mettent en danger l'humanité et l'Europe. Les Américains négocient avec la Russie, comme cela a été répété par eux encore récemment : https://www.rferl.org/a/russia-us-back-channel-talks/32120304.html Le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a confirmé que les canaux de communication entre les États-Unis et la Russie restent ouverts malgré la guerre en Ukraine, rapporte la BBC. Et pour mémoire, John Kennedy a négocié avec Krouchtchev lors de l'affaire des missiles de Cuba. Il n'a pas déclaré l'URSS "État terroriste".
    5 points
  9. Le F104 était un très bon intercepteur. Et le F104G, un avion Air-Sol... Littéralement.
    4 points
  10. MBDA Deutschland veut fabriquer des Patriots sous licence... Y a t'il une stratégie de groupe chez MBDA ou chaque filiale fait ce que bon lui semble ? https://esut.de/2022/11/meldungen/38309/raytheon-technologies-und-mbda-wollen-gemeinsam-patriot-flugkoerper-in-deutschland-bauen/ Raytheon Technologies et MBDA veulent construire conjointement des missiles Patriot en Allemagne La guerre en Ukraine et les attaques massives de roquettes russes contre les infrastructures civiles du pays démontrent de manière impressionnante l'importance d'une défense aérienne efficace. Pour que cela fonctionne, cependant, un nombre suffisant de vos propres missiles intercepteurs est nécessaire afin de ne pas être "sursaturé" par l'ennemi. De nombreux États utilisateurs du système de défense aérienne Patriot, qui est dominant dans le monde occidental, prennent apparemment également cette leçon et envisagent l'achat de missiles intercepteurs supplémentaires. Afin de répondre à la demande émergente dans les années à venir, le fabricant de Patriot Raytheon Missiles & Defense souhaite étendre ses capacités de production et travailler en étroite collaboration avec le spécialiste allemand des missiles MBDA. Les deux sociétés ont élaboré une "feuille de route stratégique" pour la production de missiles intercepteurs Patriot en Allemagne, comme l'explique Jürgen Koneczny, directeur général de COMLOG, une joint-venture à 50/50 entre MBDA et Raytheon. Les capacités de production nécessaires pourraient être renforcées chez COMLOG. Car la joint-venture de Schrobenhausen, en Bavière, entretient, répare et modernise les missiles Patriot PAC-2 déjà utilisés en Europe, précise le responsable. « À cette fin, d'autres partenaires peuvent être inclus dans la feuille de route stratégique, tels que les filiales MBDA Bayern-Chemie et TDW. Bayern-Chemie est l'une des principales entreprises de propulsion de fusée et de TDW dans les ogives. Douglas B. Stevenson, Director International Requirements & Capabilities chez Raytheon Missiles & Defense, souligne également que COMLOG offre "un excellent point de départ" pour y implanter rapidement une nouvelle unité de production. Selon lui, il s'agit de l'assemblage final de la variante la plus moderne du PAC-2, le GEM-T. "Donc pour nous, ce sera une nouvelle expansion internationale en termes de GEM-T et du système Patriot car nous ferons tout l'assemblage final du missile en Europe pour les partenaires européens. Nous pensons que cela est possible grâce à l'infrastructure et aux capacités existantes de COMLOG, aux licences, à la chaîne d'approvisionnement et à la main-d'œuvre qualifiée. Stevenson affirme que le gouvernement américain connaît très bien les capacités et l'expérience de COMLOG. "Nous supposons que vous soutiendrez pleinement notre proposition." Le projet est la voie logique pour répondre à la demande croissante en Europe. "Avec le projet en Allemagne, nous allons doubler notre cadence de production de fusées GEM-T dans le monde", déclare le responsable de Raytheon. L'objectif n'est pas de remplacer les capacités aux USA, mais de les étendre afin de pouvoir augmenter la production pour la communauté internationale. Ce n'est pas tout à fait nouveau, car les moteurs Patriot ont finalement été assemblés en Allemagne jusque dans les années 1990. Cependant, la production a été arrêtée après le traitement de toutes les commandes. Le directeur de Raytheon, Stevenson, confierait la production de moteurs de fusée à Bayern-Chemie depuis Aschau am Inn si le projet était mis en œuvre avec succès. "Ce serait un renouvellement des compétences et des capacités que Bayern-Chemie possédait déjà par le passé", explique-t-il. Raytheon irait encore plus loin et confierait la production de toute la partie GMP à la filiale MBDA. Stevenson : « Cela signifie qu'un sous-composant important du missile sera fabriqué en Allemagne. » De plus, TDW pourrait éventuellement fabriquer l'ogive. Stevenson estime qu'il faudrait trois à quatre ans pour qualifier l'ensemble du processus de fabrication et établir les structures d'approvisionnement du moteur-fusée. Trouver le bon personnel est un défi pour le directeur général de COMLOG, Koneczny. "Nous utiliserons le temps de la qualification pour embarquer les bonnes personnes jusqu'à la production en série. " Selon la feuille de route stratégique de Raytheon et MBDA, les commandes seraient traitées par l'Agence OTAN de soutien et d'approvisionnement (NSPA), qui gère également actuellement la maintenance des effecteurs Patriot. Les États européens se procureraient alors leurs missiles GEM-T par l'intermédiaire de cette agence. "L'Allemagne pourrait jouer le rôle d'entrepreneur principal dans ce domaine", déclare Koneczny, en utilisant l'European Sky Shield Initiative (ESSI) lancée par Berlin. Les 15 pays qui ont rejoint l'ESSI jusqu'à présent, qui ont signé un accord correspondant à la mi-octobre, veulent commencer à combler les lacunes de la défense aérienne en Europe. Selon le BMVg, les pays partenaires doivent acquérir, utiliser et entretenir conjointement les systèmes de défense nécessaires. Cela permet de réduire les coûts et de créer des synergies. Par exemple, selon le ministère de la Défense, les nations ont l'intention d'acheter conjointement le système de défense aérienne IRIS-T SLM développé en Allemagne ou des missiles guidés supplémentaires pour le système antiaérien Patriot. L'Allemagne, en tant que client principal, peut être amenée à assurer un achat suffisamment important de missiles pour que l'investissement dans une nouvelle ligne de production en Bavière en vaille la peine. Après tout, le projet doit également être rentable économiquement. Les observateurs soupçonnent que le volume de production minimum requis devrait se situer dans la fourchette supérieure à trois chiffres. Puisque, selon les idées du gouvernement fédéral, l'Allemagne devrait jouer un rôle de premier plan en Europe en matière de défense aérienne, ce n'est pas une idée farfelue. Même pendant la guerre froide, la Bundeswehr avait mis l'accent sur la défense aérienne. À l'époque, la Luftwaffe exploitait 36 batteries Patriot, plus autant d'escadrons Hawk et une douzaine d'unités Roland. Ce portefeuille impressionnant est maintenant réduit à seulement 12 unités de tir Patriot. Le nombre de missiles intercepteurs PAC-2 dans les soutes à munitions de la Luftwaffe serait limité à quelques centaines. Étant donné que la variante PAC-2 n'est plus à la pointe de la technologie, des améliorations supplémentaires sont nécessaires. Par exemple, les nouveaux membres de l'European Patriot Club, comme la Suède ou la Suisse, recevront la version GEM-T. Jusqu'à présent, cependant, l'Allemagne n'a commandé qu'un nombre limité de missiles PAC-2 à mettre à niveau vers la configuration GEM-T, comme l'explique Koneczny. Selon Raytheon, le missile GEM-T a des capacités améliorées par rapport au PAC-2 pour combattre les missiles balistiques tactiques, les missiles de croisière ou les avions en complément du missile PAC-3 fabriqué par Lockheed Martin. Si la feuille de route stratégique de Raytheon et MBDA suscite l'intérêt des utilisateurs européens du Patriot et est mise en œuvre, les bénéfices seraient évidents : une partie de la valeur ajoutée resterait en Europe. Dans le même temps, des capacités de production et un savoir-faire seraient créés en Allemagne, ce qui réduirait la dépendance à l'égard d'autres pays et augmenterait la résilience industrielle - également pour d'autres produits. Ce qui se passe lorsqu'un pays ne dispose plus de capacités d'armement significatives s'observe notamment en Ukraine. Selon les experts, les missiles Patriot de l'inventaire de la Bundeswehr ne peuvent plus être prolongés après plus de 40 ans de service et devront être progressivement supprimés au cours de la prochaine décennie. Selon les plans actuels, l'Air Force veut exploiter le système Patriot jusqu'en 2048, selon des initiés. Il semble donc y avoir un besoin de remplacement ici. De plus, le nouveau radar Patriot appelé LTAMDS, également fabriqué par Raytheon, pourrait également être acheté ultérieurement. Selon Stevenson, les missiles GEM-T et PAC-3 MSE sont compatibles avec LTAMDS. De plus, il ne peut être exclu que d'autres utilisateurs de Patriot soient ajoutés en Europe. Comme on le sait, la Slovaquie a remis ses missiles sol-air à l'Ukraine et est actuellement protégée par d'autres partenaires de l'OTAN comme l'Allemagne. Avant qu'une décision de production ne soit prise en Allemagne, les autorités politiques et militaires doivent élaborer des plans d'approvisionnement concrets. Il est clair que la défense aérienne au sol n'est pas le seul projet hautement prioritaire pour la Bundeswehr. Cependant, avec le lancement d'ESSI, Berlin a créé un certain niveau d'attente parmi les autres pays partenaires. En outre, la question des pénuries de munitions dans la Bundeswehr a entre-temps atteint le grand public, comme le montre le rapport sur le dernier «sommet sur les munitions» de la Chancellerie.
    4 points
  11. Pour établir une comparaison qui soutienne, justement, la comparaison, il faut aller dans une uchronie. Voici donc l'histoire alternative dans laquelle comparer la guerre d'Algérie à la guerre d'Ukraine est logique : 1955 : dissolution de l'Union Française, l'Algérie devient indépendante. 1986 : la France déclare une "opération militaire spéciale" pour réannexer l'Algérie. La seule raison pour laquelle les USA n'ont pas annexé tout le Mexique à l'époque est qu'ils étaient trop racistes pour accepter les Mexicains comme citoyens...
    4 points
  12. Sauf que Mearsheimer est au réalisme ce que Didier Raoult est à la médecine. Aron était un réaliste. Mearsheimer est un clown, un clown qui a toujours cru que la Russie n'attaquerait pas et qui depuis, plutôt que de reconnaître son erreur, s'enferme dans sa bêtise. Il suffit d'aller lire l'interview lunaire qu'il a donné il y a quelques jours au New-Yorker https://www.newyorker.com/news/q-and-a/john-mearsheimer-on-putins-ambitions-after-nine-months-of-war
    4 points
  13. Sachant qu'en prime les objectifs affichés par les russes via leurs médias locaux ou internationaux, ouvrages, déclarations officielles et para-officielles, cartes, avant puis après le déclenchement du conflit chaud et au fur et à mesure de son évolution, ont été très très variés et "distrayants". Une part est due à des efforts d'intoxication, c'est bien compréhensible. Mais tout est embrouille et incohérence. Voyons voir une petite liste de mémoire ; tout est vrai : L'Ukraine va nous virer de Sébastopol : intervenons. L'Ukraine n'est pas une vraie démocratie, ce sont des fascistes, la Russie doit intervenir. Le Dombass n'est pas ukrainien. Si nous n'intervenons pas, qui le fera ? Envoyons Strelkov. Proroschenko est un terroriste. Un gros terroriste. C'est donc une intervention anti-terroriste. La langue russe doit être défendue ! Même si elle n'est pas vraiment interdite, disons qu'elle l'est. Les russophones sont oppressés par leur président russophone, il faut les défendre, on y va. L'Ukraine rejoint l'OTAN. Ou l'UE, mais c'est pareil. Sauf que l'UE n'est qu'un pion des USA. Je ne veux parler qu'aux USA. Je n'ai pas d'interlocuteur en Europe. Je ne veux pas parler à ces USA-là. Revenons à l'OTAN : l'Ukraine pourrait rejoindre l'OTAN si nous n'intervenons pas ! D'ailleurs les troupes ukrainiennes sont remplies de noirs, trans, pédophiles qui ont subi des interventions. Alors une de plus, une moins, qu'ils subissent une intervention définitive. L'OTAN a prévu d'installer des armes nucléaires en Ukraine ! Comme en Pologne ! Ca ne peut pas continuer comme ça : sus, sus ! Dieu nous reprocherait de ne pas intervenir ! Après Kiev, ce sera Moscou. Comme disait Beria : "une bonne intervention vaut mieux que deux tu l'auras, hop là." L'Ukraine n'a aucune raison d'exister en tant qu'état, c'est russe tout ça, même si les ukrainiens l'ignorent ; ils ont été castrés, une bonne intervention et il n'y paraîtra plus. Une Ukraine-croupion nous irait très bien. Seulement deux Oblasts ! Seulement 8 oblasts ! Odessa, quoi ! Allez, quoi : quatre Oblast ! Rend toi et tope là. Dé-na-zi-fi-cat-tion. On sauve les enfants pas-russes et les animaux des zoos. Je trouve Mersheimer bien sélectif. Bien trop, il néglige l'essentiel : l'opportunisme de la partie qui se pense la plus forte et en abuse. En clair : lecture complètement foireuse, réécriture complète. Mersheimer : à la poubelle.
    3 points
  14. Dans ce cas, c'est Mersheimer qui ne respecte pas sa méthodologie. Poutine a demandé à ce que l'armée ukrainienne renverse le pouvoir en place, il a clairement dit au début de l'invasion que l'indépendance de l'Ukraine était une erreur historique. Je prends Poutine au mot, Mersheimer lui prête des intentions cachées. C'est le problème avec lui, il prend les acteurs au mot lorsque leurs discours va dans le sens de sa vision sur ce que devraient être les relations internationales mais occulte leurs discours ou les interprète hors de leur sens premier quand ceux ci la contredisent. Sinon, quand on voit ce que les russes ont sacrifié sur l'axe de Kiev en plus du discours de Poutine, j'ai du mal à imaginer un autre but que le renversement du pouvoir en place.
    3 points
  15. Le prix JDAM, c'est sur les sites officiels de l'USAF et de l'US Navy. On était à 40.000 $ au début du programme, c'est descendu entre 22 et 24k$ (malgré l'inflation). Allez, mettons qu'il y ait une grosse différence de pris d'un type de kit à l'autre (j'en doute fortement, à part pour les bombes de 1000 et 2000kg éventuellement), on pourrait éventuellement tabler sur 18-20k$ le kit pour une bombe de 250kg. Et c'est le prix US pour le kit JDAM, à l'exportation ça se facture beaucoup plus. De toute manière, 5000$ dans la défense, c'est littéralement que dalle ! Genre, un drone type DJI "militarisé" ça se facture entre 5000 et 12000$, à partir de composant civils OTS ! J'ai vu passer des GPS militarisés pour JTAC à 5000 balles ! Un obus de mortier guidé décamétrique (INS/GPS) c'est facturé environ 10.000$ au DoD, et +30.000$ à l'exportation, tandis qu'un kit de guidage laser (autodirecteur et gouvernes) pour roquette de 70mm c'est autour de 20k$, et ça descendra vers 12-15k$ quand ce sera produit en très grande série. Alors un kit de guidage complet pour Mk82 à 5000$, même sans INS, je n'y crois pas une seule seconde, surtout pas à l'exportation ! Pour les GBU-12 et GBU-49, pareil. Les chiffres sont un peu vieux, alors j'ai mis une fourchette pour tenir compte de l'inflation, mais ça reste les prix US. Par contre, je ne parle que des kits de guidage ! Mais du coup c'est tout à fait possible que ce soit deux ou trois fois plus cher à l'exportation, surtout si on inclut le corps de bombe, avec éventuellement des particularités (muratisation, etc.) Bref, que nous on paye 50000$ l'unité nos GBU-49, avec nos propres corps de bombes conçus pour embarquer sur porte-avions nucléaires et tout le bazar, c'est possible. Mais que qui que ce soit paye moins de 15000$ une JDAM de 250kg, charge inclus, impossible. Au final oui, les JDAM et Paveway II restent moins chères que les L-JDAM et E-Paveway II. Du coup ça peut avoir du sens d'avoir mettons 1500 bombes spécialisées (750 en GPS uniquement et 750 en laser uniquement) pour 34 M$, plutôt que 950 bombes polyvalentes (GPS + laser) pour le même prix. C'est plus de stocks de bombes, mais moins de souplesse opérationnelle durant la mission. C'est une question de doctrine opérationnelle pour le coup. (bon après on peut poursuivre en MP ou sur un fil adapté si on veut continuer d'en parler)
    3 points
  16. @Banzinou ou alors le mig 29 a des harm anti radar pour liquider/gêner la da russe pour que les su 25 fassent leur boulot
    3 points
  17. Espérance des hommes français en 1940 : 55 ans ...
    3 points
  18. Pour information la vidéo de l’audition publique au sénat relative aux problèmes de corrosion sous contrainte rencontrés sur notre parc nucléaire J’ai essayé de retranscrire les interventions de Cédric LEWANDOWSKI (EDF) et de Bernard DOROSZCZUK ( ASN) . http://videos.senat.fr/video.3062141_635a18e41a210.corrosions-sous-contrainte-dans-les-centrales-nucleaires---audition-publique Cédric LEWANDOWSKI de 10’ 05’’ à 29’ 15’’ transcription au mieux Phénomène inédit inattendu (à l’endroit où les fissurations corrosion sous contrainte CSC , des circuits auxiliaires des circuits primaires , sont apparues) Automne 2021 lors visite décennale de Civaux 1, EDF découvre des anomalies atypiques sur des portions de tuyauterie RIS( réseau d’injection de sécurité) , réseau inactif donc à l’arrêt en fonctionnement normale , la fonction RIS est d’injecter de l’eau dans la cuve du réacteur en cas de brèche dans le circuit primaire , circuit très important pour la sécurité du réacteur . La portion de collecteur concernée est celle qui est directement connectée au circuit primaire avant la première vanne d’isolement . En terme de dimensions cela concerne une tuyauterie de 300 mm de diamètre d’épaisseur de 3 cm sur une longueur d’une dizaine de mètre. Lors des décennales sur l’ensemble du parc nucléaire, on effectue des contrôles pour déceler des défauts de fatigue thermique ( mécanisme d’endommagement induit par des fluctuations de température lié à la présence de tourbillons d’eau chaude . Pour rechercher ce type de défaut on effectue des contrôles par ultra sons . L’analyste des échos détermine présence de fissure dans le métal Fin 2021 on identifie sur Civaux 1 des défauts mais qui ne correspondent pas à de la fatigue thermique . Les portions de tuyaux sont découpées pour être remplacées et expertisées au LIDEC à Chinon . Et c’est à l’issue de ces expertises labo que l’on découvre qu’il ne s’agit pas de fatigue thermique mais bien de la CSC . Fissures de taille significatives puisque 6 mm de profondeur sur toute la circonférence de la tuyauterie . Elles se sont développées à proximité des soudures et non dans la ZAT . La CSC est une fissuration progressive fondée sur un interaction avec un matériau , ici un acier inoxydable austénitique 316L , un environnement l’eau qui passe dans le tuyau , eau avec les composant chimique bore …etc et une sollicitation mécanique résiduelle de soudage ou une sollicitation inhérente au fonctionnement de ce circuit . La CSC est donc de fruit l’interactions complexes avec des paramètres. EDF a déjà rencontré à la fin des années 90 des cas de CSC liés à des pollutions , un recensement avait été effectué sur ce cas de CSC et aucun risque n’avait été identifié sur les lignes RIS auxiliaires connectées au primaire d’où le caractère in attendu des récentes découvertes . Des cas de csc ont été identifiés en 2020 au Japon à OHI 3 en milieu primaire sur un acier de nuance proche du 316L. Les constats sur Civaux 1 conduit EDF à stopper Civaux 2 pour effectuer les mêmes contrôles pour y découvrir les mêmes défauts de csc et dans la foulée sécurité oblige ( pas débat interne ) EDF stoppe 2 autres centrales du même palier dans les Ardennes Un autre évènement survient en parallèle sur le réacteur de Penly 1 en visite décennale une indication de CSC est relevée sur une tuyauterie d’injection d’eau RIS confirmée par une expertise labo au microscope . L’ensemble du parc nucléaire est donc concerné par un défaut générique Réglementation est claire notamment l’arrêté du 10/11/99 , concernant la surveillance des réseaux du primaire après la découverte d’un défaut de cette nature , le maintien en service ne peut se faire qu’après une instruction technique longue et approfondie . Il est apparu à EDF que seul la réparation était à privilégier pour assurer un retour rapide des réacteurs sur le réseau . EDF a alors établie une stratégie de contrôle pour avoir un vision précise de l’état du parc en une relecture a posteriori de l’ensemble des centrales. Suite à ces travaux 7 réacteurs supplémentaires vont être mis à l’arrêt. Les appareils de contrôles par ultra son sont adaptés à de la fatigue thermique et non à la CSC . Ils ne peuvent pas donner une idée précise de la profondeur des fissures et c’est pour cette raison qu’EDF est obligé de prélever des échantillons de tuyaux pour une analyse fine des fissures. C’est un grand chantier d’expertise puisqu’au premier semestre 2023 ce sont 115 soudures différentes qui ont été analysées , 230 échantillons ont été expertisés avec des microscopes de haute précision . C’est cet ensemble de travail titanesque qui a permis d’avoir une bonne compréhension relative des phénomènes fissuration et d’affirmer que la prépondérance de la CSC ; - est due à la géométrie des lignes de tuyauterie RIS parce qu’elles déterminent les niveaux de contraintes - que les réacteurs de 900 Mw 32 réacteurs et les réacteurs de 1300 mw dit P4 ( 8 réacteurs sont peu ou très peu sensibles à la CSC - que les réacteurs de 1300 Mw dit P’4 ( 12 réacteurs) et les réacteurs N4 sont sensibles ou fortement sensibles à la ccs il en ressort également que les zones sensibles à la csc sont délimitées par une soudure et au delà pas de constat de csc Tout ces éléments combinés à les calculs de sûreté et des calculs de tenue mécanique de tuyauterie a conduit EDF a présenté à l’autorité de contrôle ASN une stratégie de contrôle et de réparation. Au bilan , sur douze réacteurs , dix font et ont fait l’objet de réparation sur les circuits . Sur les dix chantiers - 6 sont terminés - 1 autre devrait se terminer courant novembre , - les 3 autres pour la fin de l’année . Un point qui n’est pas de détail sur les réparations , elles sont réalisées sur des modes opératoires semblables ce ceux effectué à l’origine . Parce que ces procédés ont fait l’objet de qualification et qu’en si peu de temps il serait impossible de qualifié un autre procédé . Ce grand chantier a mobilisé plusieurs industriels dont Framatome et Westinghouse ( soudeurs venus d’Amérique du Nord . EDF aurait souhaité que les chantiers soient plus nombreux , gestion radio protection afin de minimiser la dosimétrie . Prouesse de développement d’une nouvelle technique ultrason adapté à la CSC pour bien sonder les 3 cm de métal cet outil évitant des découpes supplémentaires . A ce stade EDF a une compréhension assez fine du phénomène et conscient des efforts de R et D à effectuer pour décrypter ces mécanismes complexes . EDF a aussi réuni 15 experts de la métallurgie du monde entier , des documents leur ont été communiqués sous confidentialité . Ce collège d’experts , en confirmant la bonne orientation d’EDF a établi un certain nombre de recommandations et approfondissement sur La température du circuit Le Taux d’oxygène Ces experts ont émis une avis favorable sur les nouveaux types de contrôle par ultrason. Tout en soulignant le bien fondé du remplacement des tuyauterie à l’identique , certain experts ont proposé de mettre en œuvre la méthode « overlay » , solution de réparation consistant à manchonner par soudage des parties fissurées , procédé qualifié par les normes Us . EDF examine la pertinence de cette solution. Conclusion La sécurité demeure la priorité absolue , à aucun moment EDF à transiger avec la sécurité malgré la décision difficile de mettre à l’arrêt des centrales en plein hiver Corolaire du point précédant , une relation de qualité avec l’ASN ; confiance dialogue et transparence irréprochable En liaison avec l’ASN de disposer d’un état précis de la situation Bernard DOROSZCZUK ( ASN ) de 29’41’’ à 46’08 transcription au mieux Insistance sur 4 points 1 ) la fissuration de CSC est un problème sérieux qui a été traité sérieusement . C’est sérieux car elle comporte de réel enjeu de sûreté pouvant conduire à une brèche sur un circuit auxiliaire directement connecté au circuit primaire sans pourvoir l’isoler Une brèche de cette nature peut être considérée comme une situation accidentelle avec des dommages à l’installation et une perte du réacteur potentiellement durable .éventuellement avec des rejets modérés à l’extérieur . Il ne faut absolument pas minimiser l’impact d’un tel événement .cette csc est générique puisque constatée sur les 4 réacteurs du palier N4 et les 12 réacteurs du palier P’4 . Les fissures constatées ne sont pas négligeables, elles sont évolutives et peuvent atteindre le 1/4 de l’épaisseur avec peu de marge par rapport à la taille du défaut critique pouvant entraîner une rupture de la canalisation en cas de déclenche d’injection d’eau du circuit RIS La CSC est difficile à détecté car la fissuration n’est pas droite comme celle d’une fissure de fatigue . Sa progression est en ligne brisée en suivant le joint du métal . Les outils de contrôle n’étaient pas adaptés à la CSC d’où difficulté de caractériser la taille des fissures La CSC est un sujet difficile à traiter et dans ce cas d’espèce inattendue vu le type de matériau utilisé et inédite dans cette ampleur sur la totalité du parc mondial . EDF ne pouvait donc bénéficier d’aucun retex pouvant accélérer le traitement de ce phénomène C’est un sujet difficile à traiter car nécessitant des interventions en milieu dosant ; protection. et intervention limitée dans le temps 2 EDF a déployé un plan d’investigation conséquent très rapidement en posant plan stratégique de contrôle et réparation. Stratégie approuvée par l’ASN fin juillet . Le premier semestre 2021 a été consacré à un plan d’investigation basé sur des découpes , des expertises et des justifications de sûreté a permis de dégager une vue plus complète sur l’état du parc . Ce plan d’investigation était indispensable pour comprendre le phénomène et d’identifier les zones des réacteurs les plus concernées . Plan d’investigation jugé pertinent par l’ASN, à permis d’identifier les géométries des tuyauteries concernées et les contraintes thermomécaniques comme étant les principaux facteurs d’influence des fissures . Les soudures avec forte énergie de soudage et sans arasage constituent également un facteur aggravant du développement des fissures de CSC. Les soudures liées aux réparation doivent être particulièrement soignées pour éviter l’apparition de nouvelles fissures CSC . On a donc 16 réacteurs ( 12 P’4 et 4N4 ) : - 7 de ces réacteurs étaient couverts par le plan d’investigation d’EDF ( découpes analyses des causes …etc ) - 3 sont encours de contrôle - et 6 réacteurs restent encore à examiner d’ici mi 2023 au plus tard . Les contrôles seront effectué avec un nouveau procédé non destructif par ultrason , encore non qualifié ,et il se pourrait alors pouvoir découvrir des fissures plus importantes que celles observées lors des découpes . Il faut rester prudent sur la disponibilité d’une filière industrielle déjà sous tension ; contrôleurs , tuyauteurs soudeurs , il convient donc de renforcer ces capacités industrielles pour faire face à l’ampleur des travaux en perspective. Au moment de la construction des soudures de réparation ont été effectuées , ces soudures induisent des champs de contrainte pouvant favoriser l’apparition de fissures plus rapides de CSC . Toute ces soudures cartographiées devront être expertisées par la nouvelles technique de contrôle . A l’issue de ces contrôles l’ASN donnera son avis , D’ici fin 2025 , engagement calendaire d’EDF tous les réacteurs ( 32 au total ) y compris ceux de 900 mw peu touchés devront être contrôlés. 3 vu le caractère inédit et les enjeux de sûreté la CSC nécessite un besoin de transparence et de partage du retour d’expérience vis à vis du public dont l’ANCCLI (Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information) et CLI (Commissions Locales d’Information) L’ASN a effectuer 38 inspections sur ce sujet et suit de très près les opérations sur les chantiers . L’ASN a mis en ligne sur son site internet un dossier csc consultable, Prouesse de développement d’une nouvelle technique ultrason adapté à la CSC pour bien sonder les 3 cm de métal cet outil évitant des découpes supplémentaires . A ce stade EDF a une compréhension assez fine du phénomène et conscient des efforts de R et D à effectuer pour décrypter ces mécanismes complexes . EDF a aussi réuni 15 experts de la métallurgie du monde entier , des documents leur ont été communiqués sous confidentialité . Ce collège d’experts , en confirmant la bonne orientation d’EDF a établi un certain nombre de recommandations et approfondissement sur La température du circuit Le Taux d’oxygène Ces experts ont émis une avis favorable sur les nouveaux types de contrôle par ultrason. Tout en soulignant le bien fondé du remplacement des tuyauterie à l’identique , certain experts ont proposé de mettre en œuvre la méthode « overlay » , solution de réparation consistant à manchonner par soudage des parties fissurées , procédé qualifié par les normes Us . EDF examine la pertinence de cette solution. Conclusion La sécurité demeure la priorité absolue , à aucun moment EDF à transiger avec la sécurité malgré la décision difficile de mettre à l’arrêt des centrales en plein hiver Corolaire du point précédant , une relation de qualité avec l’ASN ; confiance dialogue et transparence irréprochable En liaison avec l’ASN de disposer d’un état précis de la situation Bernard DOROSZCZUK ( ASN ) de 29’41’’ à 46’08 transcription au mieux Insistance sur 4 points 1 ) la fissuration de CSC est un problème sérieux qui a été traité sérieusement . C’est sérieux car elle comporte de réel enjeu de sûreté pouvant conduire à une brèche sur un circuit auxiliaire directement connecté au circuit primaire sans pourvoir l’isoler Une brèche de cette nature peut être considérée comme une situation accidentelle avec des dommages à l’installation et une perte du réacteur potentiellement durable .éventuellement avec des rejets modérés à l’extérieur . Il ne faut absolument pas minimiser l’impact d’un tel événement .cette csc est générique puisque constatée sur les 4 réacteurs du palier N4 et les 12 réacteurs du palier P’4 . Les fissures constatées ne sont pas négligeables, elles sont évolutives et peuvent atteindre le 1/4 de l’épaisseur avec peu de marge par rapport à la taille du défaut critique pouvant entraîner une rupture de la canalisation en cas de déclenche d’injection d’eau du circuit RIS La CSC est difficile à détecté car la fissuration n’est pas droite comme celle d’une fissure de fatigue . Sa progression est en ligne brisée en suivant le joint du métal . Les outils de contrôle n’étaient pas adaptés à la CSC d’où difficulté de caractériser la taille des fissures La CSC est un sujet difficile à traiter et dans ce cas d’espèce inattendue vu le type de matériau utilisé et inédite dans cette ampleur sur la totalité du parc mondial . EDF ne pouvait donc bénéficier d’aucun retex pouvant accélérer le traitement de ce phénomène C’est un sujet difficile à traiter car nécessitant des interventions en milieu dosant ; protection. et intervention limitée dans le temps 2 EDF a déployé un plan d’investigation conséquent très rapidement en posant plan stratégique de contrôle et réparation. Stratégie approuvée par l’ASN fin juillet . Le premier semestre 2021 a été consacré à un plan d’investigation basé sur des découpes , des expertises et des justifications de sûreté a permis de dégager une vue plus complète sur l’état du parc . Ce plan d’investigation était indispensable pour comprendre le phénomène et d’identifier les zones des réacteurs les plus concernées . Plan d’investigation jugé pertinent par l’ASN, à permis d’identifier les géométries des tuyauteries concernées et les contraintes thermomécaniques comme étant les principaux facteurs d’influence des fissures . Les soudures avec forte énergie de soudage et sans arasage constituent également un facteur aggravant du développement des fissures de CSC. Les soudures liées aux réparation doivent être particulièrement soignées pour éviter l’apparition de nouvelles fissures CSC . On a donc 16 réacteurs ( 12 P’4 et 4N4 ) : - 7 de ces réacteurs étaient couverts par le plan d’investigation d’EDF ( découpes analyses des causes …etc ) - 3 sont encours de contrôle - et 6 réacteurs restent encore à examiner d’ici mi 2023 au plus tard . Les contrôles seront effectué avec un nouveau procédé non destructif par ultrason , encore non qualifié ,et il se pourrait alors pouvoir découvrir des fissures plus importantes que celles observées lors des découpes . Il faut rester prudent sur la disponibilité d’une filière industrielle déjà sous tension ; contrôleurs , tuyauteurs soudeurs , il convient donc de renforcer ces capacités industrielles pour faire face à l’ampleur des travaux en perspective. Au moment de la construction des soudures de réparation ont été effectuées , ces soudures induisent des champs de contrainte pouvant favoriser l’apparition de fissures plus rapides de CSC . Toute ces soudures cartographiées devront être expertisées par la nouvelles technique de contrôle . A l’issue de ces contrôles l’ASN donnera son avis , D’ici fin 2025 , engagement calendaire d’EDF tous les réacteurs ( 32 au total ) y compris ceux de 900 mw peu touchés devront être contrôlés. 3 vu le caractère inédit et les enjeux de sûreté la CSC nécessite un besoin de transparence et de partage du retour d’expérience vis à vis du public dont l’ANCCLI (Association Nationale des Comités et Commissions Locales d’Information) et CLI (Commissions Locales d’Information) L’ASN a effectuer 38 inspections sur ce sujet et suit de très près les opérations sur les chantiers . L’ASN a mis en ligne sur son site internet un dossier csc consultable, l’ASN est aussi impliquée dans les échanges internationaux avec leurs homologues régulateurs européens et nord américains asiatique et d’Afrique du Sud sont très demandeur d’information du ce sujet . Ces régulateurs ont demandé à leurs exploitants d’investiguer 4 enseignement à tirer à ce stade de ces évènements l’ASN en voit 3 principaux ; Tout d’abord un enseignement de prudence au vu de ce que a été fait , les connaissances de CSC sont encore évolutives . Le programme de contrôle serait réadapté à la connaissance d’éléments nouveaux ( tailles des fissures) prudence aussi sur les capacités industrielles déjà sous tension capacité qui demandent à être renforcée Second enseignement dans une démarche de défense en profondeur est d’aller voir les choses auxquelles on ne s’attend pas , elle doit être conforté et entretenu . C’est l’objet des plans de maintenance préventive des exploitants qui devront être complétés aux vues du retex de ces événements . Mais aussi de l’examen de conformité détaillés que l’ASN demandent aux exploitants de réaliser lors des visites décennales . Aller voir les parties de l’installation que l’on ne voit pas en exploitation normale par exemple les réseaux enterrés , câbles électriques.. Dernier point c’est la réaffirmation du besoin nombreuse fois exprimées par l’ASN est de disposer de marge pour la sûreté . En 2013 l’ASN avait émis un avis en ce sens dans le cadre du débat sur la politique énergique . Dans cet avis l’ASN exprimait le besoin de disposer de marge suffisante pour pouvoir faire face à la nécessité de suspendre momentanément pour des raisons de sûreté le fonctionnement de plusieurs réacteurs . Ce besoin à été réaffirmé à plusieurs reprises dans les rapports annuels . La situation actuelle illustre de façon impérative de restaurer des marges pour la sûreté dans le futur mixte énergétique à l’horizon 2050 Jean-Christophe NIEL ( ASN ) de 46’30’’ à 1h 01’ 21’’ non retranscrit , à écouter Quelques planches plus commentées en détail techniques Jean Claude DELALONDE et Yves LHEUREUX ANNCLI et CLI , non retranscrit à écouter Planches explicatives du rôle de l’ANCCLI et ses questions et attendus Questions réponses non retranscrit de 1h 31’ 14’’ jusqu’à la fin de l’audition , à écouter A 1h56’45’’ à signaler l’intervention du sénateur André GUOIL membre de la commission de défense ; « est ce que les centrales nucléaires embarquées des SNA SNLE et du CdG connaissent les mêmes problèmes ? Si à ma connaissance non , quels enseignements pouvons-nous en tirer ? Réponse de Cédric LEWANDOWSKI à 1h59’59’’. sur les questions très précises des installations embarquées de la défense sachez que nous avons des contacts réguliers , ils ont été informés de la nature des travaux sachant que nous sommes dans une situation très différente ( questions à reformuler au sein de la commission idoine )
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  19. L'hypothèse d'une "feinte" ou d'une "pression" sur Kiev ne tient pas une seule seconde. -> Raid sur Hostomel, extrêmement risqué, qui n'a de sens que pour prendre la ville dans une opération éclaire -> Présence (EN PREMIERE LIGNE) de troupes anti-émeutes en véhicules quasi-civils fonçant sur l'autoroute en direction de Kiev -> Présence du plus gros et du meilleur (en théorie) de l'armée russe sur cet axe Quant à l'argument de Maersheimer sur le fait que Poutine ne voulait envahir l'Ukraine puisque 150000 hommes ne suffisent pas, j'ai rarement vu une mauvaise fois aussi crasse. Tous les analystes, y compris occidentaux, pensaient que cette force serait très largement suffisante pour vaincre l'armée ukrainienne. Venir dire 9 mois après que c'était "évident" que cette force était trop faible du fait d'une résistance farouche de la nation ukrainienne en arme que personne n'avait vu venir, c'est grotesque. C'est d'autant plus vrai que Poutine et son entourage n'étaient absolument pas là pour mener une vraie guerre mais une grosse opération de police (une Tchécoslovaquie 68 aux stéroides), persuadés que la seule vue des russes ferait s'effondrer l'état ukrainien et rendrait toute résistance militaire inutile. d'Où les colonnes lancées à pleine vitesse sur l'autoroute sans préparation ni organisation, d'où des offensives tout azimut sauf dans le Donbass (région dont Mearsheimer prétend maintenant qu'elle est au coeur de la guerre depuis le 24 février) où la ligne de front hérité de 2014 n'a presque pas bougé (inutile d'aller s'empaler sur le seul point de résistance possible alors qu'on s'attend à un effondrement global du pays en quelques jours) et où les russes ont commencé à être actif à partir d'Avril, après l'échec de Kiev et l'effondrement de leur plan initial. Maersheimer réécrit complètement l'histoire de cette guerre en occultant la montagne de fait qui nous montre sans aucune ambiguité que l'invasion lancée le 24 février était un projet de destruction de la nation ukrainienne en tant qu'état indépendant, et que la réorientation des efforts sur la conservation du peu de territoire conquis (les 4 oblasts) est une conséquence de l'échec du plan initial. Je ne vois pas comment quelqu'un d'intelligent peut encore nier que l'objectif de Poutine était de se rendre maître du pays politiquement avant d'en disposer à sa guise à travers un remodelage mêlant annexions formelles et création d'états satellites, avec sans doute la préservation d'une "Ukraine occidentale" autour de Lviv qu'il aurait laissé rejoindre le bloc de l'Ouest.
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  20. L’histoire rocambolesque du premier vol 00 du YF-16 le 20 janvier 1974 (et qui ne le sera pas officiellement) raconté par feu son pilote Phil Oestricher ... 1er vol accidentel et involontaire qui ne présagea en rien le succès futur de ce bel oiseau ...
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  21. Surlignage fait, mais comme je suis moins spécialiste des missiles que des avions j'ai préféré mettre toute la traduction sans sélectionner
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  22. https://www.linkedin.com/embed/feed/update/urn:li:ugcPost:7003789150847926272
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  23. Le problème avec Mersheimer est que lui et d'autres réalistes ont expliqué l'Église du réalisme comme une Église qui ne porte aucun jugement moral et explique même les motifs et les actions des États comme ayant peu ou pas d'agence ou de libre arbitre. Essentiellement, les États font ce qu'ils font en raison d'intérêts liés à leur sécurité qui sont presque innés dans une culture/un territoire/une ethnie/un lieu particulier. Ok, donc un réaliste dévoué pourrait dire "la Russie a attaqué l'Ukraine parce qu'elle l'a perçue comme une menace pour sa sécurité en soi ainsi que comme un vecteur potentiel pour l'Occident" ou "la Russie a attaqué l'Ukraine parce qu'elle estime avoir droit à une sphère d'influence", ou "la Russie a attaqué l'Ukraine parce qu'elle a estimé que le contrôle de l'Ukraine renforcerait sa sécurité". C'est tout, c'est là que le réalisme devrait s'arrêter (selon tous les réalistes prééminents que j'ai lus, y compris Mersheimer avant qu'il ne perde la tête et ne laisse son propre ego interférer avec ce qui était censé être un modèle académique clinique et émotionnellement détaché des relations internationales). Là où Mersheimer s'est ridiculisé, c'est lorsqu'il continue à dire des choses comme "l'invasion est la FAUTE de l'Occident/de l'OTAN/des États-Unis". Il émet ici un jugement moral émotionnel (allant à l'encontre de la bible du réalisme sacré) et implique que l'Occident est le seul à avoir agi dans une affaire qui concerne directement la Russie et l'Ukraine, qu'il peut dicter les actions de Poutine et qu'il insinue avoir connaissance d'options ou de choix alternatifs envisagés par Poutine (ce qui est impossible à prouver/défaire, et je pense que tout le monde est d'accord pour dire que seul Poutine le sait). Ayant lu deux des livres de Mersheimer, je crois qu'il n'est pas stupide (en fait, il est assez intelligent, semble-t-il), mais au lieu de tenir compte des critiques qu'il a reçues lorsqu'il a parlé de cela pour la première fois, il a doublé la mise, je ne peux que supposer que c'était trop douloureux pour son ego que le maître admette cette contradiction avec son réalisme bien-aimé si publiquement et parmi son cercle d'universitaires/penseurs/décideurs.
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  24. D’après cet article la FDI HN 1 arriverait un peu en avance (fin 2024), et ça discute levée d’option et 4em exemplaires accompagné cette fois de deux corvettes Gowind. https://greekcitytimes.com/2022/11/08/belharra-frigate-ahead-schedule/
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  25. https://eurasiantimes.com/dassault-rafale-m-for-indian-navy-modi-meets-macronwhy-france/ Rafale Jets For Indian Navy! Why France Should Be Confident Of Winning Another Fighter Deal From Modi Govt. EUROPEEXPERT REVIEWS ByPrakash Nanda November 30, 2022 Along with the technological prowess of the Rafale fighter jets, France would like India to take into consideration the factor of it being the most dependable Western ally while choosing the fighter aircraft for the Indian Navy’s aircraft carriers. The two aircraft in the race include American Boeing’s Super Hornet or F/A-18 jets and French Dassault Aviation’s Rafale Marine. The French strategy to cultivate India has seen a series of high-profile visits of French officials and ministers to the Indian capital and an impressive number of military exercises the French security forces have had with their Indian counterparts in the last few months. And all this followed “the highly successful meeting “between Indian Prime Minister Narendra Modi and French President Emmanuel Macron in May this year. As French Ambassador to India Emmanuel Lenain says, France wants to be India’s “best partner” in boosting its defense manufacturing and has decided to share the best technologies and equipment in sync with the growing “trust” between the two sides. Incidentally, French Minister for the Armed Forces Sebastien Lecornu has just concluded his three-day visit to India (November 26-28). Along with Indian Defence Minister Rajnath Singh, he co-chaired the 4th India-France annual defense dialogue in New Delhi on November 28. The two discussed various bilateral, regional, and defense industrial cooperation issues. Calling the discussions with the French minister of armed forces “warm and fruitful,” Rajnath Singh, in a tweet, said, “Had warm and fruitful discussions with the Defence Minister of France, Sebastien Lecornu during the fourth India-France Annual Defence Dialogue in New Delhi today. A wide range of bilateral, regional & defense industrial cooperation issues was discussed during the dialogue.” Ambassador Emmanuel Lenain said in a tweet that Rajnath Singh and Sebastien Lecornu discussed various issues, including Indo-Pacific, “Make in India” projects, and joint drills. Lenain stressed that the two sides agreed to strengthen the defense ties between India and France and tackle common challenges and “to strengthen our defense coop in all areas crucial for strategic autonomy & tackling our common challenges.” France is said to have committed to India for jointly developing aircraft engines, aircraft, submarines, and missiles under the “Aatmanirbhar Bharat” (self-reliant) route with Indian private sector participation. It is ready to jointly develop and manufacture higher-thrust aircraft engines with Safran as a lead partner. It has also agreed to help India in the joint design, development, and manufacture of long-range submarines and missiles. Lecornu also met with India’s National Security Advisor, Ajit Doval. Both shared close assessments of global and regional security concerns and agreed to intensify counter-terrorism cooperations in the Indo-Pacific. This meeting was considered important as a precursor to the visit of Emmanuel Bonne, diplomatic advisor to French President Macron, for a “strategic dialogue” meeting with Doval that is expected in the first week of January 2023. By the way, Lecornu’s India visit followed his colleague and the French Foreign Minister Catherine Colonna’s three-day trip to India (September 13-15). She had met Prime Minister Modi, External Affairs Minister S Jaishankar, and NSA Ajit Doval and discussed bilateral, regional, and international issues of mutual interest. She had also traveled to Mumbai for engagements with industry leaders. It is important to note that Lecornu’s sojourn to India included his visit to India’s first indigenous aircraft carrier INS Vikrant in Kochi. In a tweet, Ambassador Lenain revealed, “In #Kochi, French Min @SebLecornu visits #IACVikrant. He praised India for joining the club of nations capable of building aircraft carriers & highlighted the central role of naval cooperation in France’s strategy for the #IndoPacific.” On the INS Vikrant, Lecornu said, “France and India are united in their resolve to defend their maritime sovereignty and guarantee freedom of navigation in the Indo-Pacific region.” The latest manifestation of the Indo-French resolve to safeguard maritime security was seen early this month (November 9-11) when the two countries had intensified their strategic engagement, with Indian Navy’s Boeing P8I and French Navy’s Falcon 50 conducting joint surveillance and ocean mapping of the Mozambique Channel, Mauritius, and South-West Indian Ocean. The joint surveillance aimed to combat piracy, drug trafficking, arms smuggling, and the presence of extraneous powers on the eastern seaboard of Africa. It is to be noted that joint exercises between the defense forces of France and India have been an important feature of the deepening security cooperation between the two countries. Prime Minister Modi and President Macron noted in their May 2022 joint statement the importance of such joint exercises as Shakti, Varuna, Pegase, Desert Knight, and Garuda). These are “efforts towards better integration and interoperability wherever possible,” they had said. The two countries had held their joint air force exercise involving 16 days from October 26 to November 12. The Garuda VII exercise was held in Jodhpur, in the western Indian state of Rajasthan. The Garuda series, it may be noted, had begun in India in 2003. It is being held alternatively in France and India. This time, it involved the participation of a contingent of 220 personnel from France, with four Rafale fighter aircraft and one A-330 Multi Role Tanker Transport (MRTT) aircraft. The Indian side was said to have included the participation of Su-30 MKI, Rafale, LCA Tejas, Jaguar fighter aircraft, the Light Combat Helicopter (LCH), and Mi-17 helicopters. Indian defense ministry’s press release also mentioned India, including combat-enabling assets like airborne refueling aircraft, AWACS, and AEW&C. The Garuda VII Exercise followed the 20th edition of the India-France naval VARUNA exercise conducted in the Arabian Sea in March-April 2022. These exercises have been conducted since 1993. According to the Indian Navy, the goal of the VARUNA has been “to enhance and hone their operational skills in maritime theatre, augment inter-operability to undertake maritime security operations and demonstrate their commitment to promote peace, security, and stability in the region as an integrated force.” In yet another manifestation of the close naval interactions, Indian and French navies had undertaken a Maritime Partnership Exercise (MPX) in July in the North Atlantic Ocean. They engaged in a replenishment at sea operations, followed by a joint air operation involving the “maritime surveillance aircraft Falcon 50 participating in multiple simulated missile engagements and air defense drills.” Besides, in August, a contingent of the French Air and Space Force (FASF), including three Rafale fighter aircraft, made a strategically important halt at the IAF’s Sulur base in Tamil Nadu to a major military exercise, Exercise Pitch Black 2022 in Australia. This was done per the mutual logistics support agreement signed by the two countries in 2018 to strengthen military cooperation. Incidentally, in one of the most candid speeches focusing on the French view of India, French Foreign Minister Catherine Colonna has outlined various dimensions, of which three are particularly noteworthy: One, France, like India, is an Indo-Pacific nation with overseas territories in the two oceans (La Réunion, Mayotte, les îles Eparses in the Indian Ocean, New Caledonia, French Polynesia, and Wallis et Futuna in the Pacific, not to mention territories in Antarctica). They account for 93% of France’s exclusive economic zone (EEZ), the second largest in the world. Around 2 million French citizens are living in the Indo-Pacific. Besides, France maintains a permanent military presence, with more than 7,000 personnel stationed in its overseas territories, Djibouti and the UAE. India and France have a shared vision of international relations, the rule of law, and multilateralism. And both are committed to retaining their “strategic autonomy” at the highest level. If India is at the forefront of the strategic evolutions of the Indo-Pacific, so is France. Three, the Indo-French strategic partnership is based on four “pillars”: strategy: security and defense; economy and connectivity; multilateralism and the rule of law; climate change, biodiversity, and sustainable management of the oceans. It is noteworthy that France’s steadfastness as a military ally contrasts strongly with that of the United States, which does not have a good record of being a reliable supplier of military items and technologies not only to India but also to its traditional allies during crises. The US, in the past, had also vetoed or slowed components for LCA Tejas that India is developing. It had otherwise imposed an arms embargo on India following its nuclear tests in 1998. Though things have improved of late, the US still has reservations about the technology transfer, particularly if India is engaged in a war with some country because there are US laws that prohibit deliveries of weapons and spares during wars. On the other hand, there have been no such restrictions from France. Of course, all these strong features in its relations with France do not necessarily guarantee that India will eventually prefer Rafale to F/A-18 jets. But France has a strong case.
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  26. 190,000 c'est plus qu'il n'en faut lorsqu'on vise une décapitation de l'adversaire et qu'on estime qu'il n'est pas motivé à se battre. Comment expliquer Hostomel ? Comment expliquer la colonne sur Kiev autrement. Moi aussi j'applique le rasoir d'Ockham, Poutine a expliqué vouloir denasifier l'Ukraine donc changer son régime, il a essayé de le faire et a échoué. Il y a un autre rasoir aussi, celui de Hanlon et quand on l'utilise, on déduit que les 190,000 hommes sont une preuve de l'incompétence du haut commandement russe, pas de ses bonnes intentions. C'est la même chose que Barbarossa en 1941, les forces engagées par l'axe étaient clairement insuffisante pour changer le régime en place en URSS alors que c'était évidemment l'intention des allemands.
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  27. Bon résumé. Sauf que le Rafale n'a jamais été considéré à aucun moment pour le remplacement des Tornados.
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  28. Je ne vois pas vraiment en quoi un Mig29 en ailier basse altitude protègerait le Su25 d'un missile R37 longue portée sauf si son système de CME est capable de détecter le tir pour déclencher la fuite.
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  29. Ou alors un des deux a un système de détection radar et/ou CME plus performant que l'autre. C'était un peu l'idée des patrouilles mixtes jaguar et mirage F1 au Tchad dans les années 80 mais cela n'a pas empêché les pertes. https://www.pilote-chasse-11ec.com/mort-du-capitaine-croci-30-ans-deja/
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  30. ça fait 2-3 vidéos que je vois où les Su-25 ukr sont escortés par un MiG-29 Alors est-il possible qu'à plusieurs reprises les pilotes de Su-25 ukr aient croisé ou vu des hélicos ou Su-25 russes à quelques km sans capacité de les atteindre, et que le MiG-29 serait là pour tenter de les abattre ?
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  31. Le gouvernement allemand du jour ne me donne pas beaucoup l'impression de maitriser ses sujets. Remarquez que c'est pas spécifiquement allemand.... Il y à 40 ans nos hommes politiques et élites issues des grands corps voyaient à 20 ou 30 ans, et plutôt avec acuité. Maintenant ca regarde à 12 mois max. Et ce à peu prés partout en occident.
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  32. Ils produisent des munitions de 120, 122 et 152mm. En ce qui concerne le 152 selon selon l'article en date d'hier:" les premiers obus de 152 mm de fabrication ukrainienne parviendront à leurs destinataires dans quelques jours." Par contre ils n'envisagent pas actuellement de produire de 155mm. https://mil.in.ua/en/news/ukroboronprom-presents-152-mm-ammunition-now-to-be-produced-in-ukraine/ https://www.pravda.com.ua/eng/news/2022/11/29/7378460/
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  33. On a récemment parlé de la production d'obus de 152mm par les ukrainiens. Aucune idée si c'est symbolique ou si ça va pouvoir peser, ne serait ce qu'un peu, sur les combats.
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  34. « Basés sur la série de navires de débarquement Vard 7 507, ces navires sont destinés à opérer dans la baie du Bengale pour répondre aux besoins en temps de guerre et en temps de paix le long de la côte de Chattogram à St Martins et Mongla. Les navires sont principalement conçus pour mener des opérations amphibies dans les zones côtières du Bangladesh et pour transporter des forces de débarquement, des chars, des équipements et des fournitures. Les missions secondaires des navires en temps de paix seront de transporter des biens et du personnel pour l'aide humanitaire et l'aide en cas de catastrophe (HADR) au Bangladesh et dans les zones adjacentes le long de la côte du golfe du Bengale » https://www.navalnews.com/naval-news/2022/11/vard-marine-receives-contract-for-the-lct-design-work-for-the-bangladesh-navy/ https://vardmarine.com/vard-marine-is-pleased-to-announce-a-new-contract-for-the-design-of-a-landing-craft-tank/ https://vardmarine.com/wp-content/uploads/2019/03/VARD-7-510-LC.pdf
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  35. Un vrai torchon. En creusant un peu, je suis tombé sur cet article de Libé qui date d'un an, et qui explique bien les choses : * pour aider à la compréhension avant de lire, l'Uranium naturel n'est composé qu'à 0.7% d'235U fissile en réacteurs classiques (utilisant des neutrons thermiques). Comme c'est trop peu, il est nécessaire "d'enrichir" le combustible en augmentant cette concentration jusqu'à 3.5%. Ce faisant, on a d'un côté un tas d'U enrichi près à faire du combustible, et un tas d'uranium appauvri, dont la quantité d'235U est plus basse que la naturelle. Une fois passé en réacteur, la proportion d'235U est descendu à environ 1%, soit grosso modo la même chose que l'uranium naturel. Donc utiliser cet uranium "de retraitement" permet d'éviter d'aller chercher de l'U naturel. En revanche, cet U contient aussi d'autres isotopes comme l'236U qui le rend beaucoup plus radioactif que l'Unat. Et je pense que c'est cela qui impose des installations spécifiques. https://www.liberation.fr/checknews/la-france-envoie-t-elle-ses-dechets-nucleaires-en-russie-comme-le-dit-greenpeace-20211020_Y6WS2RIHNZEBDJECREYPAVQJ5M/ La France envoie-t-elle ses déchets nucléaires en Russie, comme le dit Greenpeace ? (j'aurai bien surligné les passages intéressants, mais il y en a beaucoup et ce *** d'éditeur empêche maintenant de mettre des textes un peu longs) Au final, pas de quoi fouetter trois pattes à un canard. Greenpeace fait du Greenpeace, à savoir trouver inadmissible tout ce qui se fait dans le nucléaire : - c'est inadmissible de le recycler l'U de retraitement car ça devrait être un déchet - c'est inadmissible de la faire en Russie, ça nous rend dépendant - c'est inadmissible de le faire en France parce que ça coute cher et expose les travailleurs à des doses inutiles - c'est inadmissible d'exploiter des mines polluantes pour trouver de l'Unat
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  36. C'est exactement le souci : il faudrait avoir autant de puissance de centrale à gaz que de renouvelable non garanti tout en sachant qu'il ne serviront pas la moitié du temps et que légalement tout est fait pour que cette technologie ne puisse pas être un investissement rentable. Je n'ai rien contre le solaire et l'éolien par principe bien au contraire, mais je trouve que l'on met la charrue avant les bœufs. Il faut résoudre ce problème d'intermittence avant de faire des déploiements massifs et non l'inverse. Tout investissement en énergie intermittente devrait être couplé à un investissement dans un moyen de stockage ou de production alternative garanti même partiel au lieu de dissocier les deux ce qui revient dans les faits à renvoyer aux calendes grecques le développement du stockage et de la production alternative.
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  37. C’est les chiffres sortis du chapeau par les « experts » sans qu’on sache jamais qui ils sont. mais promis craché c’est des references. ensuite certains ont demandé 80 pour tout ? Reponse non 300 milliards avec la production, on peut vraiment pas le faire tout seul… trappier qui est un expert d’une humble entreprise moyenne dit qu’on en sait encore rien, les etudes sont loins d’etre finies. mais c’est un petit expert pas du tout dans la meme league que les experts precités, c’est la ligue a 300 milliards.
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  38. Du coup les EDSA font comment? Ils passent de 150 personnes à 400 et demandent un triplement de leur budget de fonctionnement ou ils alternent une semaine SAMP, une semaine VL MICA ? J'ai peur que ça soit super cher. Quelqu'un parlait de l'Aspic au-dessus, c'est plus vers ce genre de système qu'il faut se tourner à mon avis. C'est simple, l'intégration est aisée, la munition déjà disponible en masse et le véhicule sera peu cher (et donc déployable en masse, ce qui compensera la faible portée comparé à du VL MICA). Choix qui revient nous mordre le derrière aujourd'hui puisqu'on se retrouve à devoir remplacer l'Arabel par le GF300 tout en conservant un missile rénové à minima dont le renouvellement se posera à terme. Le fait d'avoir dissocié les évolutions radar et effecteur font qu'on aura toujours avec la famille SAMP (et non plus SAMP/T, l'AAE n'est pas super fana de ce petit T...) un décalage de performance entre l'un et l'autre. Le GF300 donnera une capacité à détecter de la piste à plus de 350km (pour une portée instrumentée de 450km, soit plus de quatre fois celle de l'Arabel) alors que le missile ne nous permettra pas de faire mieux que du 120/130km de portée (contre un A380 aveugle arrivant à pleine balle de face). De manière similaire, le GF est capable de traiter des menaces balistiques qui sont hors des capacités du B1NT, c'est dommage. Un fil par système est à mon avis le plus simple. Le SAMP a plus en commun avec PAAMS qu'avec le VL MICA... Les EDSA AAE qui font du bond avec le SAMP en couverture de la FOT font-ils partie de la DSA Armée de Terre? Le SAMP est-il mobile? Une section NC1/40 déployée avec du trépied Mistral sous contrôle de l'AAE en exercice de protection de base aérienne est-elle mobile ?
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  39. @Akhilleus Les Su-25 sont aussi équipés en guerre élec et contre-mesures qu'un goéland qui fait du radada près du cap de la Chèvre. Même les SM3. Pas difficile donc de faire un peu moins pire. Quant aux MiG-29 armés de bombes... c'est intéressant parce qu'il y avait un curieux régiment soviétique en Ukraine qui avait tenté de faire des MiG-29 des avions d'attaque au sol. Le 642è GvAPIB était passé du MiG-27 au 29 à la fin des années 1980 et comme il s'agissait d'une unité d'attaque au sol, on n'avait rien trouvé de mieux que d'y coller jusqu'à quatre bombes de 500 kilos à parachute, ou des roquettes S-24 et S-8, en plus de la charge air-air habituelle. Bizarrement (non), ils sont apparus comme moins efficaces que leurs prédécesseurs...
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  40. La France s'engage à ne pas faire de tests de missiles antisatellites : http://www.opex360.com/2022/11/30/la-france-sengage-a-ne-pas-effectuer-dessais-de-missiles-antisatellites-destructifs-a-ascension-directe/
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  41. Si Selon le MOD Ukrainien, 60 000 femmes dans les FAU
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  42. J'entends bien tout ça, mais il me semble qu'on doit penser "système" plus que pièce unique et s'appuyer sur des capacités en réseau. Par ailleurs, tu auras noté que le véhicule-radar était conçu comme assurant des missions relevant à la fois du sol-air comme du sol-sol : ce n'est pas uniquement "deux véhicules au lieu d'un", c'est un véhicule dédié à la veille / désignation, polyvalent (dérivé de Murin ou des petits radars à face prévus sur les hélicos) mais explicitement vulnérable. Ce pourrait être une remorque-drone qu'on saurait séparer/ré-accoupler rapidement au reste pour mitiger la vulnérabilité qu'il induit en se signalant dans le spectre électro-magnétique (on a vu des ébauches de ce genre derrière les Crab, pas pour le radar mais pas pour le radar). S'il ne porte pas de missiles et ne fait pas tourner son radar, il n'a pas besoin d'être posé sur pieds pendant son fonctionnement, il pourrait fonctionner en marche. En mode statique de veille, à l'écart du reste, si le terrain s'y prête, il pourrait être pré-programmé pour dégager sur une trajectoire de fuite pré-définie s'il identifie qu'il va être touché (extinction du radar puis "bond". Si le réseau est suffisamment bien foutu, on pourrait imaginer que plusieurs dispositifs de ce type se conjuguent sur les groupes tactiques les plus gros, s'éteignent, se déplacent, s'activent à tour de rôle, et que leurs pistes se renforcent avec dédoublonnage (où l'on revient sur les discussions similaires autour du Rafale, du F-35, etc... voire sur le multi-statisme à terme). Pour l'utilisation de roquettes vs. CTA40, tu as probablement raison mais si on se prépare à la haute-intensité, à des menaces répétées, il ne faut pas que le bouclier coûte un bras et soit basé sur des missiles très chers : on ne saura pas en avoir en quantité. Donc CTA40, Aculeus, bitubes de 20 ou 25mm, laser : tout me va pour la courte-portée, l'important c'est que tout ça puisse être assemblé, relié, coordonné et qu'on puisse en user souvent sans consommer 10 millions d'€ à chaque tir. Il faut éviter le syndrome du "meilleur système" unique pour aller explicitement vers des assemblages de systèmes, modulables, adaptables, basés sur des séries longues et économiques qu'on puisse produire et consommer en nombre. Pour les radars : utiliser les mêmes "plaques" AESA, interchangeables (même connectique et protocoles au moins), pour la remorque-drone-piquet-radar, pour le radar de désignation au-dessus de la batterie de Crotale-NG2, sous le ballon captif, sous le H-160... Et concevoir des logiciels qui s'adaptent aux capteurs / effecteurs à disposition, des réseaux qui agrègent et permettent d'assembler tout ça du sol au plafond, définir des standards et des "briques". Les AESA pourraient servir à l'établissement de liaisons directionnelles également. On pourrait également vouloir pouvoir s'appuyer sur les réseaux (civils) de 5g si les bandes de fréquence utilisées sont compatibles et les antennes suffisamment versatiles. Du coup ça permettra de faire de la guerre électronique avec tout ça... Bon ! Tisane...
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  43. Y a t il un besoin et si oui quel est il? Les Mistral accompagnent les unités déjà. Ensuite quel est la menace et qu'elle est la doctrine. A terme on devrait avoir un engin laser dans le MGCS... Est ce que le besoin d'une missile spécifiquement sol air, plus gros que le Mistral, et tiré en roulant s'impose ? Franchement a part pour du CRAM je ne vois pas trop trop. La partie basse du CRAM peut être le rôle des laser. La partie haute des Aster. Reste un entre deux ... Pour des portée de plus de quelques kilomètres a un grosse dizaine de kilomètres, contre des menaces pas super agressive. Rapide mais pas super manoeuvrante par exemple. Idéalement c'est une sorte d'iron dôme qu'il faudrait... Idéalement en VLS dans un porteur tout terrain missilier ... Accompagné du même véhicule version engagement - radar+console tireur -.
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  44. Et pour mémoire a l'époque il y'a eu 0 morts américains en Amérique dû a des attaques russes. Ce n'est pas tout à fait le cas en Ukraine aujourd'hui.
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  45. C'est assez simple en fait, Pour le prestige, ils ont déclaré avoir développé un vaccin contre le COVID avec l'Amérique et ont commencé à l'injecter à leurs citoyens. Leurs vaccins ne fonctionnent pas. Il aurait été moins cher et plus sain d'injecter de l'eau minérale à leurs citoyens. Comme il n'y a pas d'immunité pour la population, même une poignée de cas peut se répandre comme une traînée de poudre et détruire leur pays. Ils suivent donc la politique du "zéro covid" et essaient de vendre leurs conneries au monde comme s'il s'agissait d'une "conscience sanitaire de haut niveau de la part du gros Xi". Mais ils sont tellement enfermés dans leurs mensonges qu'ils ne veulent pas l'accepter et se procurer des vaccins dans d'autres pays pour résoudre le problème. La population ne voit maintenant aucun verrouillage ailleurs dans le monde, mais seulement en Chine. Ils en ont donc assez de cette absurdité et protestent. Si le PCC accepte ses mensonges et obtient des vaccins de l'extérieur pour donner une véritable immunité aux gens, il est foutu - perte de prestige et acceptation du fait qu'il a menti à son peuple sur la façon dont il gère le COVID et les vaccins. Si le PCC continue avec le "Zéro COVID", l'effondrement social se produira et toute forme de laxisme laissera échapper le COVID sur la population à un rythme incroyable. https://www.strategicfront.org/forums/threads/ccp-in-big-big-trouble.4900/post-229511
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  46. Nouvel exemple de tension. Les gardes côtes Chinois ont récupéré par la force des débris d'une de ses fusées qui étaient tombés a 500 m de l'île Thitu contrôlé par les Phillipines : https://www.lindependant.fr/2022/11/21/une-fusee-incontrolable-sest-ecrasee-sur-terre-comment-la-chine-a-recupere-par-la-force-les-debris-retrouves-aux-philippines-10817508.php
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  47. Eh bien, comme je l'ai dit, la déception allemande à ce sujet n'est pas grande. On ne reproche rien aux Polonais. Voici une interview du patron de Rheinmetall. Il aurait aimé vendre le KF51 aux Polonais, mais il se rend compte qu'il ne peut pas rivaliser avec les délais de livraison fantastiques des Sud-Coréens. Dans l'ensemble, il semble très détendu, il aura de toute façon plus de commandes qu'il ne pourra en traiter (sur la deuxième page). Son plus grand souci sera probablement de savoir comment faire le plus de bénéfices possible, et non comment faire tourner ses usines à plein régime. https://www.wiwo.de/unternehmen/industrie/ruestung-die-100-milliarden-sind-nur-eine-anschubfinanzierung/28758540.html
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